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Sujets - Cathleen Bakaar

Pages: [1]
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Ville-Etat de Nexus / To Lose Control... #Alerick#
« le: samedi 27 août 2011, 18:12:18 »

Le Calme avant la tempête...

Cathleen profitait de cette accalmie, ignorant encore ce que l'avenir lui réservait. Pour le moment, elle profitait d'une simple balade dans un marché, effectuant même quelques achats. Des habits neufs car les siens n'étaient même plus digne d'être portés par des mendiants ; des vivres, et elle s'offrit même le luxe de produits frais, pour changer de ses éternels repas à base de légumes desséchés.

Telle la souris habituée à être dans un labyrinthe sans sortie, Cathleen ne pouvait s'empêcher de toujours regarder par dessus son épaule, et son regard émeraude scrutait tout ce qui l'entourait, à la recherche de quelqu'un qui en aurait après elle. Mais aucun homme d'église, ou chasseur de démon. Personne pour tenter de la capturer pour tenter de prouver qu'elle était devenue une créature démoniaque.

Car la simple morsure d'un vampire avait changé la vie de Cathleen. Elle n'avait pas été transformée, mais pour les membres de l'Eglise où elle logeait avec son frère, étaient persuadés qu'elle était devenue une de ces créatures. Malgré l'ail qui lui ont fait manger, les douches d'eau bénites et les journées passées dans une cellule exposée au soleil. A croire qu'ils ne cherchaient qu'une excuse pour mettre à mort une innocente...

Cette journée de détente fit un bien fou à l'irlandaise, qui la termina en s'allongeant à l'abri d'un arbre sur une colline, à l'écart de la ville. Cathleen n'aimait toujours pas la solitude, et ne s'y faisait pas. Mais elle lui pesait moins qu'à une époque où elle était terrorisée par le vaste monde. Après plus de cinq mois de cavale... C'était le minimum.

Vêtue d'un ample pantalon noir et de l'une de ses éternelles vestes en queue de pie de scène et d'une chemise, Cathleen observait le ciel, et les nuages qui courraient. Un tel moment de répit était rare, et elle n'imaginait pas que quoi que ce soit puisse déranger sa soirée...

Sauf peut-être, l'arrivée impromptue de ceux qui la recherchaient.

2
Les terres sauvages / Sweet Sacrifice #Arès #
« le: samedi 27 août 2011, 18:11:02 »
Fuir.

Encore et toujours, vivre à cent à l'heure, et courir pour sa propre survie. De la buée sortait d'entre les lèvres de Cathleen, au rythme de sa respiration effrénée. Ses hauts talons, pas très pratiques pour quiconque n'avait pas l'habitude de courir avec, frappaient le sol de pierre d'une rue pavée, et l'écho ne jouait pas en sa faveur... Rapidement, le bruit de sa course folle fut rejoint pas le pas lourd de ceux qui la poursuivaient. Il étaient plus d'une vingtaine ; la moitié était lourdement armée, la seconde ne cessait de psalmodier des choses étranges, d'une voix grave.

Un simple caillou lui sauva la vie, alors qu'elle perdait l'équilibre après avoir marché dessus. Cathleen poussa un couinement de surprise, et de cette terreur sans nom si jamais elle tombait et se faisait rattraper. Au lieu de cela, une boule de feu lui passa au-dessus du crâne, ne lui brulant que quelques cheveux au passage.

Cathleen redoubla d'effort pour aller plus vite. Une main tenait fermement son haut de forme, l'autre pressait la bandoulière de sa besace. L'irlandaise ne pensait qu'à une chose en cet instant : courir. Elle ne réfléchit pas une seconde qu'elle pourrait faire volte face, les paralyser pour être tranquille. Non, la presque maîtrise de sa magie était trop récente pour devenir un réflexe. Fuir, par contre, cela faisait trop longtemps qu'elle le faisait.

Un prêtre de l'Enklaster Aferus hurla son nom, derrière elle. Le Père Supérieur ! C'était bien sa veine ! Que faisait le vieil homme dans cette traque ? Cathleen ne se retourna pas. Pire : elle ne comprenait pas pourquoi ils persistaient tant à vouloir la capturer. Leurs tortures n'avaient-elle pas prouvées qu'elle n'avait pas été transformée en vampire ou en démon ? Son attitude exemplaire au Couvent ne suffisait-elle pas à confirmer qu'elle était un exemple même de pureté et de soumission ? Pourquoi tant d'acharnement ?

Son esprit la rappela gentiment à l'ordre : Fuis.

Et son corps obéit.

La matinée était fraiche, et les rues du village étaient encore désertes. La course de Cathleen l'amena rapidement aux rizières où les femmes travaillaient à planter les pousses dans l'eau. Quelques unes relevèrent la tête, surprise de voir cette jeune fille qui avait si gentille courir comme si elle avait le diable aux trousses. D'ailleurs, en voyant des hommes d'Eglise après elle, les femmes réagirent au quart de tour... Et baissèrent la tête pour continuer leur dur labeur. Mais Cathleen ne s'en offusqua pas. A-t-elle seulement vu leur réaction..?

Les rizières laissent place à des champs de maïs, et la jeune fille espère sincèrement que les magiciens ne vont pas saccager les récoltes juste pour l'attraper. Elle profite de l'abri tout relatif des hauts épis de maïs pour faire une très courte pause, le temps de reprendre son souffle. Erreur fatale, car les combattants de l'Eglise et de l'Enklaster ont vite fait de gagner du terrain.

La champ prend rapidement fin, et voilà que Cathleen déboule sur un terrain en jachère. La terre est molle, et pas pratique pour courir avec ses talons aiguilles. Le Père Supérieur crie à nouveau son nom, et cette fois, à bout de souffle. Les invocations des prêtres donnent enfin la lucidité nécessaire à l'irlandaise pour qu'elle se retourne, main tendue vers eux, et qu'elle ne crie un "potS !" qui va les arrêter net. Cathleen tremble, épuisée par sa course, et le manque de sommeil. Essoufflée, elle dévisage les soldas qui lui courent après depuis trop longtemps. Elle doit repartir. Elle devrait, n'est-ce pas ?

 - Tu sais que nous ne te voulons aucun mal, Cathleen.

Des larmes coulent sur ses joues, alors qu'elle a un rire nerveux.

- Je vous demande pardon ?"
 - Cathleen, tu seras en sécurité, au couvent. Ici dehors, tu es un danger pour tout le monde, et surtout pour toi même.
- Vous allez de nouveau m'enfermer... ?"
 - ... Oui."

Cathleen gémit, et se tient la tête à deux mains. Non ! Elle ne les laissera pas faire. Son sort de paralysie commence à disparaître, alors qu'elle crie :

- Je ne suis pas un monstre ! Êtes-vous donc devenu aveugle, Père Supérieur ? Je ne suis pas..."

Elle crie alors qu'un coup de vent la reverse au sol, et qu'un simple filet jeté entrave ses mouvements. Idiote ! Cathleen n'entend rien du sermon du Père Supérieur, alors que son esprit affolé tente de trouver quelque chose pour se sortir de cette situation désastreuse. Cela finit en une série de mots prononcés à l'envers, sans même qu'elle ne s'en rende compte...

- Seigneur Dieu Tout Puissant, je vous supplie ! Venez moi en aide ! !"

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Ville-Etat de Nexus / En fuite (Ryuga)
« le: dimanche 06 juin 2010, 17:17:38 »
Elle avait été vue.

Cathleen se raidit, et le tremblement de ses mains s'accentua : elle avait été repérée par les deux prêtres qui étaient proches d'une arche sous laquelle elle devait passer. Et à présent, ils se dirigeaient vers elle. Peut-être que l'irlandaise était paranoïaque, ce ne serait pas étonnant, et peut-être que c'était une pure coïncidence que ces hommes, en robes de prêtre, et qu'elle ne connaissait pas - pourtant, l'ordre de l'Enklaster ne comptait pas tant que ça de fidèles, et Cathleen pensait tous les connaître- se dirigent vers elle.

Alors elle fit demi tour. Elle ne regarda pas si elle était suivie, mais elle accéléra quand même le pas. Fuir, encore et toujours. La jeune femme avait cessé de compter depuis combien de temps elle était en cavale. Elle aurait du chercher son frère - elle avait laissé des indices pour qu'il la retrouve, mais il semblerait que ses anciens frères d'arme les trouvent avant lui.

"Alastor. J'aurai tant besoin de toi."

Les yeux émeraudes de Cathleen s'embuèrent, mais elle ne s'attarda pas à les essuyer. Seuls comptait la fuite, passer dans la foule, et semer ses éventuels poursuivants. Un cri, derrière elle, la fit sursauter :

- Arrêtez-la ! Arrêtez-la !!!

Alors Cathleen se mit à courir. Elle serre son grand sac de toile contre elle, ce sac qui contient tout ce qu'elle possède à présent, et elle court, elle se cache, elle prend une ruelle peu fréquentée, et elle...

... tombe. Dans la ruelle, les bruits de courses s'intensifient. Elle lève la tête vers l'homme qu'elle a bousculé, se relève, et le fixe, essoufflée.

- Je suis désolée de vous avoir bousculé. Je...
- Elle est là !

Cathleen ne se retourne pas. Elle lâche son sac, qui frappe durement le sol, et s'accroche au cou de l'homme : quelque chose lui rappelle son propre frère dans son regard.

- Cher cousin ! J'avais si peur d'arriver en retard et que tu ne sois parti !

Si Cathleen est une excellente bluffeuse au jeu, elle est une terrible menteuse. Chaque mot sonne faux dans sa bouche, mais pourtant, l'irlandaise a décidé de faire confiance à cet homme. Quand les deux prêtres s'arrêtent à leur hauteur, elle se tourne vers eux, faussement surprise - là, elle est vraiment crédible. Ils la dévisagent un instant, et le plus âgé des deux demande quand même :

- Cathleen Bakaar ?

Elle serre la mâchoire, et secoue la tête. Elle recommence à trembler, et doit se raidir à nouveau pour éviter que ce soit trop visible.

- Non, vous... Devez faire erreur...

Cathleen se penche pour ramasser son sac - juste au cas où il faudrait fuir, et elle le serre contre elle - juste dans l'éventualité d'une nouvelle fuite...

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Ville-Etat de Nexus / Une rencontre pour changer deux vies (Hirano)
« le: vendredi 14 mai 2010, 18:19:20 »
La rousse Cathleen était à bout de forces. Jamais elle n'avait du ainsi utiliser ses forces, et elle était déjà épuisée. Elle avait été maltraitée trois journées infernales par son Ordre, et sans avoir dormi de la nuit, elle avait fui le Couvent avec son frère, d'abord à pied ; ils avaient pu faire un morceau de chemin en roulotte, mais ils s'étaient ensuite séparés.

Pour la première fois, Cathleen était seule. Et terrorisée, surtout, par les souvenirs qui venaient d'être libérés de leur prison... La magicienne avait pleuré en courant, et elle avait même voulu faire demi tour pour rejoindre Alastor. Mais ils ne devaient pas. Rester ensemble était un danger, c'était risquer d'être plus facilement repérés et rattrapés.

Pourtant, à l'heure de midi, Cathleen s'arrêta dans un petit village - elle en avait besoin. D'abord pour manger, et puis, pour essayer de passer plus facilement inaperçue. Elle entra dans la première auberge, commanda à manger, et partit s'enfermer dans les toilettes... Elle y pleura, et pour beaucoup de choses différentes : son frère si loin d'elle ; la trahison de son ordre ; la mort de ses parents et de son frère ; puis, dans une moindre mesure, les cheveux qu'elle allait teindre en noir, et les vestes noires qui allaient devenir blanches ; le haut-de-forme préféré de Cathleen qui allait être aplatit au fond de son sac ; ses jeux de cartes qui allaient devoir restés eux aussi cachés ; sa poitrine qu'elle devait bander, et ça lui fit un mal de chien... Quand l'irlandaise ressortit, elle était différente. Elle dut même recommander à manger, et alors qu'elle cherchait à s'installer... Des prêtres de l'Ordre entrèrent. La jeune femme se raidit, et s'assit sur la première chaise qu'elle trouva libre, et dos à l'entrée. Elle était terrorisée. Seul un jeune homme était assis à cette table, et le regard vert que lui jeta Cathleen était affolé.

- Je vous en prie... Pouvons-nous faire comme si l'on se connaissait ? Je ne dois pas être reconnue... Je vous paye votre repas et vos consommations... S'il vous plaît.

Il était risqué de sa part de faire ainsi confiance à un inconnu. Cathleen ignorait tout de la vie à l'extérieur de son Couvent... Il n'y avait qu'à espérer que le destin ait mis à sa table une personne digne de confiance.

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Ville-Etat de Nexus / Un coeur peut-il être volé ? (Gambit)
« le: vendredi 14 mai 2010, 17:59:12 »
Cathleen fuyait. Elle ne pouvait faire que ça, de toute façon, en attendant de retrouver son frère. Encore deux jours à ce régime à supporter, et ensuite, elle pourrait se mettre à la recherche de son précieux Alastor. En attendant... Les Prêtres de l'Ordre auquel elle appartenait il y a seulement quelques jours encore poursuivait la magicienne ; contre son gré, elle avait été mordue par un vampire, pas suffisamment pour être transformée, mais assez longtemps pour que tous ses souvenirs lui reviennent en mémoire de la façon la plus brutale et la moins agréable. L'inquisition de L'Enklaster Aferus ne voulait rien entendre, et ils avaient à présent donné la chasse à Cathleen comme si elle était une vulgaire proie, ajoutant à la liste de ses crimes le délit de fuite...

Après avoir passé une nuit terrible à l'Auberge du Couché de Lune, Cathleen avait du prendre sur elle pour affronter la foule aussi dense d'une grande ville. Elle avait a nouveau teint ses cheveux en noir puis, après avoir rassemblé ses affaires dans son sac de toile, elle était partie rejoindre la foule... Pour aller où ? Elle l'ignorait. Il fallait juste qu'on ne la trouve pas. Milieu de matinée, Cathleen, épuisée, s'installa à une table d'un café, et sortit son jeu de cartes pour tenter de se détendre... Amenant rapidement quelques badauds à faire une partie de poker...

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Prélude / Cathleen Bakaar, Magicienne, Fille d'Irlande.
« le: dimanche 27 décembre 2009, 14:37:44 »

Nom, Prenom : Cathleen Bakaar (Cathleen signifiant "pure")
Surnoms : Magicienne, Zatanna (son nom de scène). Il arrive à son frère, Alastor, de l'appeler "Deirdre" ou "Der" ("jeune fille",  "Soeur", quand il veut la sermonner, généralement) ou encore "Erlina", qui signifie "fille d'Irlande". Sa mère lui a aussi donné le surnom "Siofra", que l'on donnait aux surdoués et aux enfants très éveillés. Et puis, il y a les classiques "Cath" ou "Leen", mais que la jeune femme n'aime pas du tout.

Age : 24 ans

Sexe : Jeune femme.

Race : Humaine.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle... Enfin, sans doute. L'Enklaster Aferus dit que l'homosexualité est une horreur, alors, il vaut mieux les écouter et respecter au moins ce précepte...

Description physique : Elle est le portrait craché de sa mère, irlandaise d'origine. Sa chevelure, d'un roux flamboyant, tombe raide sur ses épaules et cascade jusque dans le bas de son dos, et elle la laisse souvent détachée et libre. Même sa frange, elle la range rarement derrière son oreille, et en fait, elle déteste ça - sauf lorsque c'est son frère qui le fait. Ses yeux verts sont souvent éteints, à la recherche de ses souvenirs perdus, et ils ne s'animent que lorsqu'elle est sur scène. Ce n'est aussi que lors de ses spectacles de magie, ou en présence de son frère, qu'elle sourit.
Cathleen aime les costumes de scène qu'elle porte lors de ses spectacles de prestidigitation, et est donc souvent habillée d'une chemise blanche à jabot, rehaussée d'un nœud papillon rouge, et d'une veste de style queue-de-pie plutôt moulante, mais toujours ouverte pour mettre en valeur sa poitrine - et oui, quand on est une femme magicienne, on n'a pas de belle assistante pour dévier les regards des spectateurs... Cathleen fait ce qu'elle peut, et il faut avouer que la nature l'a plutôt bien gâtée. Pour le bas, généralement rien de plus que ses bas résille et un mini-short noir, chaussures vernies noires à très hauts talons, et, pour compléter le tout, le haut-de-forme bien entendu. Lorsqu'elle sort, elle fait parfois l'effort de mettre une très longue jupe ou des pantalons assez amples, qui cachent des jambes longues et fines.

Caractère : "Absente" est ce qui la caractériserait le mieux. Certains diraient rêveuse... Cathleen a perdu la mémoire, et chercher toujours à les retrouver au fond de son esprit. Elle sait que son cerveau a oublié des événements tragiques et importants, mais elle sait aussi, elle sent surtout, à quel point elle a besoin de ces souvenirs pour être à nouveau elle-même, entière. Cathleen reste pourtant quelqu'un d'assez enjouée et passionnée par son métier pour s'arrêter en pleine rue et improviser un spectacle. Très attachée à son frère aîné, elle n'en comprend pas pour autant sa haine dévorante pour les vampires. Et si Alasator l'a toujours protégée, la jeune femme aimerait prendre son envol et sa liberté, même si cela lui fait une peur bleue terrible qui lui noue le ventre dès qu'elle a l'intention de partir.

Histoire : Dans la respectable famille Bakaar, irlandaise d'origine et venue au Japon pour les besoins du travail du paternel, et qui a basculé par accident sur le plan de Terra, je demande la petite dernière. Cathleen a deux frères aînés, Alastor ("Celui qui protège et qui défend") et Aindreas ("Courageux et viril"), qui la couvent sans doute un peu trop, et la gamine sait en profiter, voire même en abuser. Mais rien n'empêche un solide amour fraternel de les lier tous les trois. Et si leurs parents sont, il faut le dire, terrifiés par ce monde inconnu, les trois enfants s'y sentent comme des poissons dans l'eau, malgré l'éducation stricte que leur délivre leur mère à la maison, et Cathleen se verra accorder le privilège (dont elle se serait dispensée avec plaisir) de suivre des cours sur l'Irlande - géographie, histoire, légendes - un pays qu'elle ne verra sans doute jamais...

Et puis tout bascule le jour de ses neuf ans. Aindreas, l'aîné, leur ramène un festin pour fêter son embauche comme cuisinier chez un Noble. Il fait nuit, il fait froid, et cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas mangé à leur faim. Cathleen est heureuse comme tout, même si ce travail signifie qu'elle verra bien moins souvent son grand frère. Pourtant, ce festin, elle n'aura pas le temps d'y goûter. Il y a des cris dehors, et si tout le monde n'y voit qu'une bande de jeunes nobles complètement ivres, des bruits d'horreur et de batailles commencent à se faire entendre. On peut entendre des victimes hurler : "Des Vampires !" avant de se faire égorger. Cathleen ne comprend rien à ce qui se passe. Encore moins lorsqu'elle voit la porte de sa maison se faire défoncer, laissant apparaître dans son encadrement un homme brun, le visage barbouillé de sang. Le père de la famille fera rempart de son corps pour que sa famille s'enfuit. Cathleen est fourrée dans les bras d'Alastor, et Aindreas les entraîne dans une course folle ; la gamine restera les yeux rivés sur ses parents, qu'elle verra se faire déchiqueter... Et puis, son frère aîné tombe, lui aussi attrapé par un vampire, et Alastor tombe, roule, mais garde sa petite sœur fermement contre lui. Il doit la protéger, même s'il n'a que deux-trois ans de plus. Ils trouveront un abri, dans l'église du village où ils habitent, mais le mal est déjà fait : la gamine est traumatisée, et lorsque l'Ordre de l'Enklaster Aferus retrouve enfin les deux enfants, seuls survivants, Cathleen s'est murée dans un mutisme terrifiant. Elle aura tout oublié de cette nuit, et il lui semble se réveiller quatre ans après, dans une chambre de l'Ordre... Son frère à ses côtés. Il est soulagé de la voir sortir de sa torpeur.

- Alastor... Où sont papa ? Et Maman ? Et Aindreas ?

Elle a treize ans, mais a gardé son esprit d'avant l'accident, celui d'une gamine de neuf ans, certes déjà très douée, mais ça reste une gamine. Il lui faudra plusieurs semaines pour réapprendre à marcher, à s'alimenter correctement, mais Cathleen, grâce à son frère, finit par reprendre un semblant de poil de la bête. Elle ne se souvient pas des vampires, et les séances d'hypnose ou chez le psychiatre n'ouvrent pas les scellés de son esprit. La jeune fille se sent désespérément incomplète et incomprise. Tout ce qui lui reste, c'est son frère Alastor, mais celui-ci est trop absorbé par sa chasse aux vampires pour toujours s'occuper d'elle... Alors Cathleen essaye de trouver de quoi s'occuper. Elle refuse catégoriquement de s'approcher des équipements de l'Ordre, car ce serait encourager son frère dans sa veine quête de revanche... Elle a une peur panique des cuisines, "contre coup psychologique, son frère aîné étant cuisinier" dira l'un de ses psy. Bref, la jeune demoiselle se retrouve démunie et totalement inutile, mais trouvera le bonheur dans un jeu de cartes. Seule dans un coin, elle s'amuse avec, s'invente des jeux, développera une mémoire prodigieuse, et finira par s'amuser à les faire disparaître et réapparaître. Oui, elle a appris la magie en autodidacte, et voir que ses petits tours peuvent plaire, l'ont encouragée dans cette voie. Même si l'Ordre est très replié sur lui-même, Cathleen finira par réussir à prendre des cours pour se perfectionner. Elle reste parfaitement incapable, avant ses dix-neuf ans, de quitter le Couvent.

Pourtant, l'oiseau finira par devoir sortir, quand on refuse d'aller lui acheter son matériel... Il lui faudra près d'une semaine pour vaincre sa peur, sortir du Couvent où se cache l'Enklaster Aferus, s'éloigner de son frère, et côtoyer la foule, faire les magasins... Le marchand de bricoles magiques lui demandera même, sceptique, de lui faire un tour de cartes, juste pour voir, et il est bluffé... Ce qui ne fait qu'encourager la jeune fille qui réussit, de plus en plus, à sortir, et à s'ouvrir aux autres. Pourtant, Cathleen refuse de s'installer en ville, car elle a une peur panique de ne plus voir son frère, qu'elle attend chaque soir.
 

Situation de départ : Vierge et pure, comme son nom l'indique.

Autres : Prestidigitatrice, qui commence à se faire un nom, on la demande même parfois dans des soirées nobles, et elle est obligée d'arranger ce genre de sorties pour quand Alastor peut l'accompagner.
Cathleen a aussi une excellente mémoire visuelle : ne jouez pas au poker contre elle, elle n'est pas consciente qu'elle compte les cartes.
Au contraire, une chose qu'elle ne maîtrise pas du tout, c'est la vraie magie, alors qu'il lui suffit de prononcer les bons mots à l'envers.



L'Histoire, en RP
Au Couvent.
   Cathleen est la seule femme, et solitaire. Pour le Père Supérieure, elle est l'incarnation même de la tentation et du pêcher, et ne tolère sa présence au Couvent de l'Ordre uniquement parce que Alastor est son meilleur élément. Alors que la jeune femme est l'incarnation même de la pureté qui a l'intention de le rester. Il est difficile de s'intégrer, pourtant, les autres frères de l'Enklaster Aferus sont toujours adorable avec elle - quand le Père à le dos tourné, bien sûr... Cathleen est très solitaire, et n'arrive que rarement à trouver le courage de sortir, même pour simplement prendre l'air dans les coins de verdure environnants. Elle attend chaque soir le retour de son frère aimé dans la chambre qu'ils partagent. Cathleen tente pourtant de retrouver la mémoire, au moins pour alléger le fardeau qu'elle est pour son frère - du moins le perçoit-elle ainsi. Elle souhaiterait lever les scellés de son inconscient et libérer ses souvenirs, pour à nouveau se sentir entière... Quand bien même elle sait qu'ils sont remplis d'horreur et d'une peur telle qu'elle a perdu quatre années de sa vie dans le mutisme le plus complet.


Et il y a un soir...
   Où elle s'est rendue chez un Duc pour une soirée qui devait être banale, qui a viré au cauchemar. Elle a été mordue par un vampire, dévastant son pauvre frère qui n'a rien vu venir. Pourtant, l'étreinte n'aura pas duré assez longtemps pour métamorphoser la jeune femme... Mais suffisamment, pourtant, faire exploser les scellés de son esprits, et ramener les souvenirs de ce terrible soir. Pourtant, Alsator finira par les sortir de là - où est-ce Cathleen, d'un mot magique prononcé inconsciemment ? Ils regagnent le Couvent...


Mais au Couvent...
   Les Frères de l'Inquisition, et surtout le Père Supérieur, voient la trace encore sanguinolente de la morsure. Cathleen est enfermée dans un cellule, seule, terrifiée, avec ses souvenirs. Ils doivent s'assurer qu'elle n'est pas devenue un vampire ; pourtant, il faut admettre que le Père Supérieur abusera de sa position, et profitera de la situation pour torturer davantage qu'il n'aurait dû l'unique fille du Couvent, cette vile tentatrice - alors qu'elle est l'incarnation même de la pureté... Il lui jetteront des baquets d'eau froide bénie, lui feront manger de l'ail et de la viande crue bourrée de sel alors qu'elle est végétarienne, et la laisseront exposée à longueur de temps au soleil. Une seule journée aurait suffit à n'importe quel imbécile pour comprendre qu'elle n'avait pas été métamorphosée en l'une de ces créatures maléfiques. Mais Cathleen subira en silence durant trois jours. Le matin du quatrième jour, la porte de sa cellule s'ouvre sur son frère.


Il lui tend la main...
   Un geste simple, bourré de l'affection dont elle aurait eu terriblement besoin ces derniers jours... Mais ils doivent fuir. Parce que Alastor a juré de protéger sa petite sœur avant tout, et s'il n'avait pas été enfermé dans sa propre chambre, il l'aurait libérée avant. Il a longuement discuté avec le Père Supérieur, qui n'a rien voulu entendre. Alors il a préféré rejeté son ordre pour la sauver. Ils ont fui l'Enklaster Aferus avec leurs affaires, du moins le minimum, et en milieu de matinée, ils ont du se séparer pour brouiller les pistes. Une séparation déchirante, bouleversante, pour la jeune femme qui a une peur panique de ne pas revoir son frère. Mais elle devra se contenter de la promesse de se chercher dès le troisième jour de leur séparation.


Le midi...
   Cathleen s'arrête dans une auberge d'un petit village. Elle colore ses cheveux en noir, bande sa poitrine. Dans son sac de toile, elle prend les deux vestes noires, et avec des larmes de douleur, les déteint en blanc. C'est tout ce qu'elle peut faire pour changer et éviter d'être reconnue au premier coup d'oeil. Cette pause fatale aura suffi à l'Ordre pour rattraper son retard, et Cathleen fera connaissance avec un jeune homme étrange, au grimoire tout aussi bizarre... Mais la jeune femme n'a pas le temps de s'attarder : elle doit fuir...


Et le soir, elle atteint Nexus...
   ... Epuisée, elle gagne la première auberge, avec l'idée fixe d'engager quelqu'un pour la protéger et l'aider... Car c'est la première fois qu'elle se retrouve confrontée à la dure réalité de la vie, et toute seule... Et elle fera une rencontre étonnante avec un albinos.

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