Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Adelheid Friedrich

Pages: [1] 2 3
1
Le coin du chalant / Det som engang var...
« le: vendredi 27 décembre 2013, 22:46:41 »
God dag, god kveld~

Ce présent topic sert à annoncer mon retour sur le marché. Je reprends donc les RPs avec ce perso (mais j'ai diverses doublettes prenant la poussière dans mon "placard à comptes" et je ferai un up du sujet une fois une fois que j'aurais fait le tri dedans ^^ puis ça fait un moment que je n'ai pas crée de comptes). Cependant, mon objectif premier est de faire avancer l'histoire de ce personnage en particulier.

La fiche ! Et le résumé : Adelheid, jeune expatriée norvégienne dans un pays qu'elle déteste (mais pourtant dans lequel elle est coincée), n'est pas quelqu'un comme les autres. Elle peut voir l'avenir (et le passé) à travers ses rêves et elle tire les runes avec une précision assez effrayante (elle adore le faire, mais comme elle n'a personne à qui le faire, baaaaah...), en plus, elle connaît tout un tas de petits rituels sympas pour faire à peu près tout et n'importe quoi, hélas les occasions de pratiquer cette magie qu'est le Seidr manquent. En somme, Adelheid peut faire un tas de trucs trop cool et on va dire qu'elle appréhende un peu le surnaturel puisqu'elle-même n'est pas qu'une simple mortelle. Elle est en fait la réincarnation de la déesse Frigg (femme d'Odin, pardis !) bien qu'elle ne le sache pas. Enfin, pas vraiment. Elle sait que quelque chose cloche, mais pas moyen de mettre le doigt dessus.

Je n'ai qu'une seule exigence : l'orthographe, pitiééé éè

Les demandes se feront par MPs !

Parce que même si les RPs, c'est fait pour s'amuser, bah moi j'aime bien quand c'est bien fait. Je préfère discuter d'une trame par MP de façon à trouver ce qui convient le mieux aux deux protagonistes. J'ai déjà quelques idées de trames en tête, mais rien de bien construit tant que je n'ai pas de potentiels partenaires.

Voili voilou :)

2
Bon, un nouveau topic d'absence :D

D'une, de demain, jeudi 20, jusqu'au lundi 24 juin, je ne serai pas là (HELLFEST o/).

De deux, je pars le dimanche 30 juin pendant deux mois en Angleterre pour taffer. J'aurai des horaires supers aléatoires (je bosserai sans doute super tôt le matin et super tard le soir), des semaines chargées, et je pense surtout profiter du pays plutôt que du pc :p mais ça ne veut pas dire que je vous abandonne pour autant.

Eeeeeet voilà, c'est tout.

(et je ne m'excuse pas, parce que je suis une connasse)

3
Complements de script / [Magie] Le Seiðr
« le: mercredi 30 janvier 2013, 23:37:43 »
Le Seiðr (ou Seidr, ce qui signifie « effervescence » en Vieux Norrois) est une forme de magie récurrente dans la mythologie nordique ; les Dieux représentant cette magie sont Odin et Freyja (puis les divinités féminines en général, mais on associe plus ce genre de magie à ces deux divinités).

Dans la saga des Ynglingar, de Snorri Sturluson, (au chapitre 7 très exactement), on apprend que le Seidr peut être utilisé pour semer la mort, la maladie et la peur, mais que c'est une magie presque exclusivement féminine que l'on apprend aux prêtresses. La pratique du Seidr peut varier : elle a des vertus divinatoires mais elle peut aussi être utilisée à des fins mauvaises grâce à des charmes maléfiques et à des glyphes. En revanche, à l'instar de la magie noire, le Seidr est aussi associé au principe du « triple retour » (on reçoit trois fois ce que l'on inflige autant en mal qu'en bien). L'utilisation du Seidr était aussi liée à une grande infamie et son utilisation était très mal vue, si bien que les noms Seiðrkonur (magicienne) et Seiðrmaðr (magicien) étaient de véritables insultes à l'époque Viking. En particulier Seiðrmaðr : la magie était l'apanage des femmes et son utilisation était insultante pour les hommes. Pourquoi, me demanderez-vous ? C'est simple, cette magie ne faisait pas vraiment honneur à la virilité : certaines pratiques du Seidr impliquaient des objets à la forme phallique et divers actes sexuels, le tout à des buts rituels je le précise. Cela portait atteinte à la virilité et n'était pas en accord avec l'idéal masculin de l'époque.

L'utilisation du Seidr est très variée – tout comme ses sources dans la littérature scandinave du Moyen-Âge :
  • Dans le poème Baldrs draumar issu de l'Edda Poétique (la traduction littérale du titre est « les rêves de Baldr »). Baldr (dieu de la beauté, de la lumière, fils d'Odin et de Frigg et surtout aimé de tous) est empreint de terribles cauchemars lui annonçant sa mort imminente. Ces visions inquiètent les Ases et finalement Odin chevauchera Sleipnir jusqu'à Hel pour rencontrer une Völva (une voyante, en somme). Or, puisqu'à Hel, cette voyante et morte et Odin usera donc de charmes funèbres pour lui rendre la vie et enfin la questionner quant à la mort future de son fils (le tout en donnant une fausse identité). Bien que contrariée, la voyante répondra à ses question : on prépare un banquet à Hel en l'honneur de Baldr et tous les morts sont prêts à l'accueillir. Odin usera à nouveau de sa magie pour la faire parler un peu plus : le tueur de Baldr sera Hödr et son vengeur sera Vali, fils d'Odin et d'une dénommée Rindr.
  • Dans le poème Lokasenna (« la querelle de Loki »), aussi issu de l'Edda Poétique, Loki accuse Odin de pratiquer le Seidr et dénonce ainsi son manque de virilité (oui, Loki qui parle de virilité, ça n'est pas une blague).
  • Dans la Gesta Danorum, Odin va à la rencontre de cette fameuse Rindr afin de lui faire un enfant. Il va tenter de la séduire mais elle restera insensible à ses charmes. Finalement, il se changera en femme pour rentrer dans sa chambre ; il la violera en la menaçant avec sa magie de folie et de maladie.
  • À la strophe 22 de la Völuspá (« les prédictions de la voyante »), un autre poème de l'Edda Poétique, une Völva nommée Heidi serait l'une des plus grandes voyantes pratiquante du Seidr (Heidi serait peut-être une autre appellation de Freyja selon certains chercheurs).
  • Dans la saga d'Erik le Rouge, le chef Thorkel demande de l'aide à une Völva, Thorbjörg (littéralement « la protégée de Thor »), afin de savoir quand la disette cessera dans son pays. Cette saga est le seul texte à vraiment décrire une pratiquante du Seidr.

À nouveau, dans la saga des Ynglingar, on apprend que l'utilisation de Seidr viendrait des Vanes. Je rappelle que le panthéon Scandinave se divise en deux groupes :
  • Les Vanes sont des divinités agraires et énormément liées à la fécondité et la fertilité. Ce sont un peu comme les « aînés » des Ases mais ils sont largement minoritaires. Ils sont aussi associés à la magie. Les Vanes les plus connus restent Freyja, Freyr et Njörd.
  • Les Ases sont les dieux principaux, en somme. Odin, Frigg, Thor, Heimdall, Tyr pour ne citer qu'eux. Contrairement aux Vanes, ils sont plus associés au ciel et à l'être humain en général.
Ces deux groupes de divinités se sont fait la guerre mais on fini par se « réconcilier ». Ainsi les Vanes (qui sont plus devenus un « sous-groupe » des Ases), ou du moins Freyja, apprirent la magie à Odin et à certaines Asynes (que l'on suppose être Frigg, Fulla, Eir, Gna, Lofn, Snotra et Hlin).


Après cette longue introduction, on va enfin passer à ce qui est drôle :

/ ! \ Le principe d'Ergi est très important : l'Ergi est une notion symbolisant la féminité, élément principal et fondamental du Seidr. Des hommes peuvent adhérer à cette notion mais ils seront très mal vu par leurs pairs pour ça. Chez les hommes, l'Ergi peut se manifester de plusieurs façon (alors qu'elle est naturelle chez la femme) : par l'homosexualité – passive – (elle était tolérée chez les hommes à l'époque Viking mais elle restait très risible – au contraire, l'homosexualité active n'était pas quelque chose duquel on se moquait) ou par le travestissement. C'est aussi pourquoi les hommes pratiquant le Seidr se cachent : le principe d'Ergi (rien que le terme, « Ergi », est une insulte pour la gente masculine) trahit un comportement trop hors-norme et parfois lâche. Même pour les femmes, ce mot n'est prononcé que tout bas : il accuse aussi une certaine nymphomanie et une sexualité débridée (puisque les femmes pratiquant le Seidr sont des sorcières).

Bien que pratiquant du Seidr, Odin échappe à la notion d'Ergi.


Les utilisations du Seidr :
  • Divination ;
  • Malédictions ;
  • Charmes ;
  • Manipulation ;
  • Métamorphose ;
  • Magie sexuelle.

La divination est surtout pratiquée par Odin et Frigg et elle reste leur appanage. Les premières Völvas (ou voyantes) auraient appris ce don directement d'Odin et elles l'auraient transmis à travers les générations. Pour Odin et Frigg, cette divination reste « inée » dans le sens où il n'ont pas forcément besoin de faire le rituel pour connaître l'avenir. En temps normal, elle se fait par le tirage de runes (généralement gravées sur des bouts de bois ou des galets) un peu à l'instar du tarot.

Les charmes et les malédictions nécessitent aussi un rituel et souvent des glyphes (ou encore des runes). Cela peut aller de « comment bien pêcher » à « briser les serrures ». Tout est possible, en réalité, à condition de connaître le glyphe et le rituel. L'utilisation de cette forme de Seidr est surtout affiliée à l'amour : trouver l'amour, satisfaire son partenaire, etc. En revanche, la rêgle du triple retour s'applique toujours ici : si quelqu'un est affecté en mal par un charme tout ce que l'on fait sera rendu trois fois, peu importe que cela soit positif ou négatif.

La manipulation reste quelque chose d'un peu plus... masculin. Étrange, pour une magie basée sur la féminité. Bon là, je suis désolée de vous dire que je ne sais rien sur cette forme d'utilisation du Seidr.

La métamorphose serait, là aussi, un penchant masculin du Seidr. Ce n'est rien de bien impressionnant : cela permet juste, grâce à un petit rituel (une petite formule, quelques runes), à son lanceur de se changer en femme.

Et enfin, la dernière mais pas des moindres : la magie sexuelle. La pratique de cette magie est évidente : elle peut se pratiquer par la masturbation (grâce à des objets taillés pour, on notera la présence de symboles et de runes sur ceux-ci), par coït ou lors d'orgies. L'Ergi est plus que nécessaire pour ça. Les hommes aussi, d'ailleurs : il y avait très peu d'orgies uniquement féminines ; les pratiquantes du Seidr s'en allaient cueillir les plus beaux hommes – et aussi les plus forts – pour les faire participer à leurs petits jeux. Pour la magie sexuelle, il est nécessaire de se dessiner certains symboles et runes sur le corps et de faire certaines incantations lors de l'acte. Le but de cette magie ? Well, well. On ne sait pas trop, à vrai dire. Il paraîtrait qu'elle permettrai de voler les pouvoirs et la force de son partenaire, ou qu'elle donnerait certains pouvoirs temporaires, des pouvoirs permettant d'influencer sur son environnement. Elle permettrait aussi d'avoir des visions du futur. En fait, ses utilisations sont variées et restent plutôt obscures, d'autant plus qu'elles varient selon comment cette magie est utilisée.


Mes sources : mes cours, de vieux bouquins au fond de ma bibliothèque et quelques sites sympas que j'ai déjà linké dans le topic. En espérant que ça vous ait plus ! :) Je suis désolée des cafouillages et tout ça, mais je vais mettre ça sur le compte de la fatigue. Peut-être qu'avec le temps, je rajouterai d'autres choses ^^ L'ensemble du contenu n'est pas forcément exact : il est sujet à interprétation. Les chercheurs interprètent, j'interprète... c'est juste pour signaler que je ne possède pas la science infuse et que vous pouvez tout aussi bien trouver le contraire de ce que je viens d'écrire sur un autre site.

4
Vous nous quittez déjà ? / À mon tour.
« le: dimanche 16 septembre 2012, 20:39:53 »
Voilà, je viens vous annoncer mon départ définitif du forum et de la modération.

Cela fait vraiment longtemps que j'y songe et je pense que le temps est venu pour moi de prendre congé... D'autant plus que mon état actuel n'est pas en ma faveur. J'ai d'énormes soucis IRL, plus aucune motivation pour modérer LGJ, peu d'inspiration pour rp, presque pas de temps pour moi... En réalité, il y a beaucoup plus de raisons que ça mais je ne vais pas m'étaler.

J'ai mûrement réfléchi avant de faire ce choix mais je pense sincèrement que c'est le bon. Je ne viendrai plus flooder, ni rien. Je pourrai revenir jouer, éventuellement, sous une doublette masquée... mais qui sait, je n'ai pas le temps pour ça encore. Dorénavant, ma présence va se réduire à celle d'"invité". Je popperai de temps à autres, connectée, mais rien de bien significatif.

Sur ce, oui, c'est un adieu.

5
Les alentours de la ville / Crime-time [pv : Gabriel Valmy]
« le: mercredi 20 juin 2012, 19:29:53 »
   De tous les bars où Frig avait travaillé, celui-ci était définitivement le plus grand et le plus fréquenté. Son nom : le Lys Rouge. Un nom français pour annoncer la décoration : celle-ci étant inspirée des cafés et cabarets parisiens du début du XXe siècle. Placé dans une petite ruelle, le Lys Rouge était bien caché et il était bien rare de le découvrir « par hasard ». Au moins, il était reconnaissable par sa façade en bois foncé, contrastant avec les autres bâtiments au style un peu plus nippon. Le nom « Le Lys Rouge » apparaissait au dessus de la grande porte aux vitres teintées, toujours de ce même rouge écarlate malgré les années qui ont passé. 'Faut pas croire, ce bar avait tout son temps : une dizaine d'années environ, ce qui reste plus que raisonnable pour un bar au style plus particulier que les autres.

   L'extérieur annonçait bien le style de l'intérieur. Le Lys Rouge est un bar lounge, il est toujours bon de le préciser. Même par temps de soleil, le bar est presque toujours plongé dans l'obscurité. Enfin, presque : il est éclairé de lustres produisant une douce lumière tamisée dans l'ensemble des lieux. Sinon, que dire ? Le plancher était en bois foncé, usé par endroit, et la tapisserie autrefois rouge laissait paraître quelques tâches jaunâtres dues à la fumée de cigarette. Le mobilier aussi dans son ensemble était d'un bois foncé, alors que les banquettes portent des coussins rouges eux aussi. Comme quoi, le Lys Rouge porte bien son nom. On peut entendre la musique s'échapper des enceintes au plafond de concert avec le doux ronronnement des ventilateurs.

   Les lieux ne sont jamais bondés, mais ils restent bien remplis quand même. Les gens restent en petit groupe sur leur table habituelle, et à moins qu'un client attende de la compagnie, personne n'est seul. Le Lys Rouge est un point de rencontre des plus singuliers, à l'ambiance secrète et cosy, comme si ce bar était un bar privé. Adelheid trouvait la clientèle assez particulière. En vérité, ce lieu était un lieu d'évasion pour les Japonnais avides de culture occidentale, et on connaît bien leur penchant pour la France. La majorité des clients sont des Japonais, tous habillés en costume et en robe des années 1900 à 1930, ainsi il n'était pas rare de voir « quelques époques » cohabiter dans ce bar. En tout cas, si ces gens ont les moyens de se payer de tels vêtements, cela veut dire que leur salaire est plutôt généreux. La norvégienne ne comprenait pas l'engouement des Japonais pour l'Europe, mais cela faisait bien longtemps qu'elle ne cherchait plus à comprendre la population japonaise. Sinon, il y avait quelques occidentaux dans ce bar, mais ceux-ci arboraient souvent une tenue plus sobre et plus décontractée. Peut-être venaient-ils là par nostalgie, pour repenser à leurs origines ou que sais-je.

   Pour son job, la jeune femme arborait une tenue adaptée à l'époque choisir. Le Lys Rouge était un peu comme ces Cosplay Café ou Maid Café où les serveurs et serveuses sont habillés en conséquences, sauf avec une thématique un peu plus historique et originale. La tenue restait simple mais élaborée à la fois : Adelheid portait un corset rouge avec quelques broderies noires ainsi qu'une jupe rouge à volants courte devant et longue derrière. Pour se faire un peu plus « habillée », elle portait des gants noirs remontant jusqu'à ses coudes ainsi que des bas noirs rayés verticalement et ornés de dentelle. Ceux-ci étaient retenus par un porte-jarretelles visible malgré la jupe mais bon, c'était l'uniforme de rigueur ici. Pour compenser son petit mètre 65, Frig portait ses habituelles bottes à talons pour le travail (ça change bien des Doc Martens ou des New Rocks...). Un seul bijou : un ras-de-cou, sans compter ses multiples piercings. Chose que l'on considérait importante dans le métier : un bon maquillage. À mi-chemin entre le simple et le sophistiqué, Frig gardait ses valeurs sûres : ce même rouge à lèvres d'un rouge carmin, un brin de fard à paupière rouge et une touche d'eyeliner, le tout mettant en valeur son teint relativement pâle. Enfin, pour rester simple, elle laissa ses cheveux blonds platines détachés, ceux-ci ondulant le long de son dos jusqu'à ses reins.

   Il était à présent 20h30 et la salle continuait de se remplir. Malgré les allers-retours faits entre le bar et les clients, les serveuses trouvaient parfois un peu de temps pour se poser. Elles restaient donc là, toutes les cinq, à parler. Enfin, toutes les quatre dirons-nous... La norvégienne a toujours eu du mal à se montrer sociable avec ses collègues. De plus, elles parlaient japonais entre elles et le japonais est une langue que Frig a en horreur... Elle restait donc là, à « écouter », jouant de temps à autre avec ses cheveux sans dire un mot. Elle trouvait ça un peu frustrant d'être la seule occidentale/Européenne dans ce bar, parce que pourtant la thématique inciterait à embaucher des Européens plutôt que des Asiatiques, mais soit. La jeune femme poussa un léger soupir, avant de passer un rapide coup d’œil sur l'ensemble de la clientèle. Toujours rien ? Toujours rien.

6
Vous nous quittez déjà ? / Absence plus ou moins longue
« le: vendredi 14 octobre 2011, 20:53:29 »
Mon PC portable venant de me lâcher lamentablement (bon, ça fait depuis dimanche dernier quand même), je n'ai plus rien pour aller sur internet en semaine. Je risque de ne pas le récupérer avant un bon bout de temps, je vais justement voir ça demain. Ce qui veut dire, après réflexion et check-up de compte en banque, que dans le pire des cas je ferais jusqu'à décembre sans PC la semaine. Dans le pire des cas, hein. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut se faire de faux espoirs non plus, parce qu'en connaissant mes réparateurs, je suis partie pour 2/3 bonnes semaines sans PC.

Et sur ce PC, j'ai absolument rien, pas de photoshop, de jeux, absolument rien je dis (il est trop lent pour ça >< je veux pas faire claquer la machine dans mes bras ><) du coup je ne sais pas si je resterais beaucoup le week-end tellement ça me pompe l'air d'attendre trois plombes pour qu'une page s'affiche sans parler du fait que je n'ai rien pour m'occuper dessus.

Voilà... ainsi donc je fais une énième "pause" technique. Pas de rps ("lol"...), peu de modération, pas de kits... Mais je pense que je me rattraperais une fois que j'aurais un ordi potable en main, ça va me remotiver un peu et puis même. Il faut que je me rattrape quand même, c'est la moindre des choses.

Sur ce... bonne soirée à tous.

7
Vous nous quittez déjà ? / Petite virée loin du soleil
« le: vendredi 15 juillet 2011, 11:51:39 »
*fait ses valises*

Voilà, je pars une dizaine de jour ( à compter du dimanche 17 ) en terre ennemie en Suède.

Donc pendant toute cette durée je serais totalement inactive. Voilà voilà. ^^

8
Le parc et son sous-bois / 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]
« le: samedi 09 juillet 2011, 20:42:01 »
Traduction: 18 secondes avant le coucher du soleil


- Pourquoi t'es revenue ici, gaijin ?

   Hideki était une véritable ordure. C'était un gars pas très grand, pas très épais, cherchant à compenser son absence de muscle par divers accessoires à clous. Pourtant, il réussissait à inspirer une certaine peur chez les autres lycéens. Peut-être parce qu'il criait sur tous les toits qu'il faisait partie des Yakuza, aussi. Et sans doute aussi parce que sa bécane faisait un boucan d'enfer à chacune de ses arrivées – à défaut d'effrayer, ça impressionne – lorsqu'il ne daignait pas sécher les cours. Ce type se sentait supérieur en délaissant l'uniforme traditionnel de lycéen pour une tenue – miteuse – de motard. Puis il aimait provoquer autrui, les rabaisser et les humilier. Depuis sa première journée de cours, Adelheid en avait payé les frais, et elle savait pertinemment que ce mec n'était qu'un sombre connard.

- J'pensais que t'étais retournée chez toi, tu sais, dans ton pays où il fait froid... … … Tu vas me répondre ? … Hey, je te parle !

   La scandinave était juste venue chercher des papiers à l'administration, papiers finalement inexistants – ce qui d'emblée l'emmerda beaucoup. Et bien sûr, il fallait qu'on vienne la faire chier.

- Lâche-moi, Hideki. Fit-elle en tentant de dissimuler son agacement en vain.

   Frig pressa le pas, cherchant à le devancer. Hélas pour elle, Hideki ne semblait pas vouloir la laisser tranquille. Il s'arrêta brusquement et cria à son attention :


- Ouais, c'est ça, tire-toi ! Sale junkie !

   Les yeux écarquillées, elle se retourna brusquement, un air grave au visage.

- … Pardon ? T'as dit quoi, là...?

- C'est plus un secret pour personne, sale droguée ! Tu sais ce qu'on dit sur toi... ? Que t'es une véritable accroc aux medocs !

- Ta gueule, tu dis des conneries !

   Elle tourna les talons, rouge de honte et de colère puis elle pressa le pas. Mais en l'envoyant paître, elle se doutait bien que ça l'inciterait à revenir à la charge. Adelheid prit le chemin du parc, en espérant qu'il la lâche. Mais non. Il la rattrapa par de grandes enjambées pour revenir à sa hauteur. En la rattrapant par l'épaule, il la força à faire volte-face.

- Tu sais, les rumeurs, ça peut s'arrêter. Avec un peu d'argent. Hideki afficha un grand sourire, dévoilant à l'avance ses intentions. Ou avec un peu de bon temps...

- Je ne suis pas une pute... Cracha-t-elle en chassant la main allant se glisser dans son dos.

- Allé... je suis sûr que ça te tente. Puis c'est pas à 19h qu'il y a du monde, ici... Dit-il un peu moins fort, tout en commençant à se faire plus entreprenant.

   Exaspérée comme jamais, Frig le poussa en arrière, avec le mince espoir que cela le dissuade d'aller plus loin.


- Dégage, Hideki ! J'ai bien trop d'honneur pour me rabaisser à ça !

- Mais bien sûr ! C'est pas ce qu'on m'a dit, à moi !

   Le type louche sortit un simple couteau de sa poche. Une adolescente ordinaire aurait pris peur, bien évidemment. Adelheid se contenta de le regarder dans les yeux, l'air de dire « c'est tout ? ». Il commençait à l'agacer énormément... et si il n'hésitait pas à sortir les armes, elle pouvait donc en faire de même.

- Si tu fais pas ce que je te dis, j'te taille ! Grogna-t-il, cherchant à se montrer impressionnant nonobstant le fait que sa constitution physique ne fasse pas de lui le meilleur des roublards qui soient.

- Et si tu fais un pas de plus, je te ferais regretter de t'être approché de moi !

   Hideki siffla. Cela lui paraissait totalement incongru que cette frêle jeune femme voulait s'opposer à lui ! Cette chose n'était même pas capable de lui faire mal, et encore moins de le toucher ! Il ricana, osant le pas qu'il n'aurait jamais dû franchir. Et il se souviendrait à jamais de ce qui allait suivre. Il avait froid, d'un coup. Il sentit un frisson lui remonter le long de la colonne vertébrale et il aurait juré que cette goutte de sueur suintant sur son front s'était glacée sur place. Le lycéen reconnaissait à peine la jeune femme devant lui, malgré ses traits familiers. Ses deux yeux argentés le fixaient, le paralysant sur place. Il lâcha son arme quand il remarqua celle qu'elle portait : une hache d'une taille non-négligeable produisant une légère lumière blanchâtre, aussi blanche que la peau de la jeune femme.

- C'est... c'est quoi ce bordel... ?!

- Ce bordel, c'est ce que tu viens de gagner en me provocant ! Rugit Freyja avec toute l'autorité qui lui était donnée.

   Elle s'avança très lentement, toujours avec sa hache dans sa main droite. Oppressé par la peur et la crainte que lui inspirait cette femme, Hideki se laissa tomber à terre. Le japonais tremblait de peur et de froid, trop impressionné par la prestance naturelle de Freyja, solennelle et imposante ( malgré son mètre soixante ). C'est avec ses yeux rivé sur l'arme qu'il commença à implorer :


- Adelheid ! Je suis désolé ! C'est pas ce-

- Þögn ! Les excuses ne valent rien quand elles viennent de la bouche d'un porc dans ton genre !

   Bien que le nippon continuait de bafouiller des excuses plus ou moins compréhensibles, Freyja se positionna au-dessus de lui et brandit son arme avec ses deux mains. La panique se fit de plus en plus sentir, jusqu'à ce qu'il pousse un dernier hurlement. Elle venait d'abattre son arme en plein dans son épaule gauche, explosant l'articulation et maculant son t-shirt de sang. Ses yeux bridés, écarquillés, fixèrent d'abord la blessure puis la scandinave. Celle-ci fronça les sourcils et porta sa main gauche au cou du l'homme pour le soulever à sa hauteur avec très peu d'efforts. Il gémit de plus belle, amenant sa main valide sur le poignet de la jeune femme pour tenter de faire desserrer son étreinte. Freyja resserra ses doigts autour de son cou fin, sans pour autant l'étrangler ; c'était certes douloureux mais de l'air pouvait encore rejoindre ses poumons. Néanmoins, son épiderme se fit des plus glacial, gelant peu à peu la peau de celui l'ayant importuné.

- Ça serait bête de mourir d’hypothermie un soir d'été, tu ne trouves pas ? Skítugan smá asni eins og þú ekki skilið betur !

   L'intéressé ne répondit rien. Les larmes au coin de ses yeux ne pouvaient couler le long de son visage aux traits durs puisqu'elles gelaient par tant de froid. Hideki ne bougeait plus, mais il n'était pas encore mort.

   Un bruit non loin d'eux résonna. Freyja lâcha sa victime qui vint s'étaler par terre tel un pantin. Elle tourna la tête à droite, à gauche, cherchant à trouver d'où venait ce son. Quelqu'un, sans doute... ils n'étaient pas seul, après tout... Si quelqu'un la voyait ainsi, elle était certaine qu'il lui arriverait de gros soucis. Prise de panique, elle jugea qu'elle en avait fait assez pour ce soir, surtout si elle pouvait se faire remarquer.


- Deyj... Cracha-t-elle, sa hache se dématérialisant et ses yeux reprenant leur noir habituel.

   Ainsi Freyja redevint Frig, exténuée comme si elle venait de courir 500m à pleine vitesse. Elle regarda la scène autours d'elle : tout était devenu d'un blanc neigeux dans un périmètre de quelques mètres autours d'eux. Tout était gelé comme le pire des hivers... et pourtant, de l'autre côté du chemin sur lequel ils se trouvaient, tout était normal, comme à un mois de juillet tout à fait ordinaire. Frig culpabilisait. Elle savait que ce qui venait de se passer était dores et déjà de sa faute. La norvégienne ne s'était pas habillée de manière à ne pas attirer ce genre de racollage... elle portait une chemise blanche à manches courtes, un brin trop grande pour elle, ainsi qu'une mini-jupe noire peut-être un peu trop courte pour être qualifiée de « décente ». Ses longues jambes étaient couvertes de bas noirs déchirés allant sombrer dans une paire de doc martens à 20 trous. Et c'était tout.

   La scandinave ne savait pas quoi faire. Elle était là, devant le corps mourant du japonais, immobile. * Et bordel... ça a recommencé... * fut sa première pensée. Frig ne savait pas se contrôler et quand elle avec une terrible envie de faire payer quelqu'un ou de se défendre, elle ne se retenait pas, même si sa "réaction" pouvait sembler éxagérée. De ses yeux d'obsidienne elle fixait toujours le corps, puis elle finit par tourner les talons, s'enfonçant un peu plus dans le parc. Elle espérait à tout prix que personne ne se trouve sur sa route...

9
Archives / Et vos goûts musicaux ?
« le: mardi 28 juin 2011, 01:00:19 »
Y'a eu un sujet littérature, cinéma, série, tout ça... Mais qu'en est-il de la musique ?

Non voilà, je cherche juste à faire ma curieuse :
- Vous écoutez quoi comme genre de musique ?
- Qui sont vos artistes favoris ?
- Jouez-vous d'un instrument ?
- Et puis tout ce qui concerne la musique, quoi ! ^^

10
Archives publiques / Kamoulox !
« le: samedi 04 juin 2011, 17:43:23 »
Mais si, vous êtes OBLIGÉS de connaître ! Non ? Bon. Le kamoulox est un jeu très simple : vous devez dire la phrase la plus saugrenue qui vous vienne en tête et répondre aux stupidités de vos partenaires de jeu. ( sauf s'ils se trouvent sur la case "dissolvant à dent", alors là il faut sauter trois fois sur place en battant des coudes )

Bref, c'est simple comme bonjour ! Voici les règles si vous vous sentez perdus. ( au pire, quand vous tirez une carte "mystère", lisez-la et arrosez les murs de chiens albinos, parce que ça détruit les chaises en mousse )

J'inaugure ce beau jeu !

Je lance le dé et je tombe sur le 4 de pique : je recule de trois cases en avant et je tombe sur la case "fourchette de combat". Je me convertis à la philosophie des flamands bleus d'outre-mer et je mâche des perroquets afghans.

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- Fy faen...

   Déjà tant de blasitude. C'est triste quand on est jeune. En fait, Adelheid avait un soucis assez problématique, à propos des cours par correspondance : quand on comprend rien, on fait comment ? C'est une bonne question. Les concours d'entrées de grandes écoles arrivant très rapidement, la norvégienne n'avait pas le choix : elle devait faire un saut à la bibliothèque du lycée. Au moins ici elle pourrait trouver quelque chose pour elle qu'elle pourrait comprendre.

   Il était quand même assez tard puisqu'il était environ 17h30. Le lycée n'allait pas tardé à fermer, il fallait donc s'activer.


- Fy faaaaaen...

   Mais... quand ça fait deux nuits blanches de suite, que l'on fait, ça n'est pas forcément évident... Frig passa à la case douche et s'habilla le plus simplement qu'elle put, histoire de ne pas attirer les regards. Une chemise blanche à manches courtes, une jupe noire (venant de son vieil uniforme) lui couvrant une bonne moitié de ses cuisses pâles, et une paire de jambières noires montant jusqu'au-dessus des genoux. Simple. Le tout accompagné d'une paire de doc Martens noires, qui font leur âge, mais une paire de cette marque ne s'use pas, c'est bien connu. Ses lunettes de geekette au nez, elle s'en alla furtivement de chez elle en direction du lycée.

   Cela devait faire presque six mois qu'elle n'était pas retourné là mais les lieux lui semblaient toujours aussi familiers. Quelques personnes traînaient dehors, personnes qui fixèrent la scandinave pousser la porte de l'établissement scolaire. En plus de ne pas avoir un physique type d'étudiante nippone, elle s'était héritée une étrange réputation auprès de ses camarades. Machinalement elle suivait le chemin de la bibliothèque. Ce chemin, elle le connaissait par cœur, pas de doute la dessus. C'était peut-être le lieu du lycée qu'elle fréquentait le plus à l'époque où elle le côtoyait. Adelheid poussa la grande porte de la pièce qu'elle reconnaissait parfaitement. Il restait encore quelques personnes à l'intérieur en train d'étudier ou tout simplement de lire.


- Faites-vite, ça va bientôt fermer. Fit la vieille dame peu accueillante, celle qui devait sûrement surveiller les lieux depuis ô fort longtemps...

   La jeune femme ne put retenir un soupir agacé. Tant pis, elle ferait vite alors, même si la fatigue la gagnait peu à peu. Elle se campa devant l'étagère des livres d'histoires et elle prit un certain temps pour faire son choix. Une fois qu'elle attrapa le livre qui lui fallait, éééévidemment coincé tout en haut, elle s'installa avec une motivation sans égale (c'est ironique...) à la table se trouvant le plus au fond de la bibliothèque, à l'abri des regards et des gens, au calme. Ses yeux d'obsidiennes parcouraient les pages avec hâte mais ce n'est pas pour autant qu'elle comprenait quelque chose. Elle se surprit même à relire trois fois la même ligne sans s'en rendre compte.

- Fyyy faaaeeeeen... soupira la scandinave, exaspérée de ne toujours rien comprendre, la fatigue n'arrangeant rien.

   Adelheid serra le poing à s'en faire blanchir les phalanges tant cela l'énervait. Ce n'était pas le moment de... tout saccager, hein. Elle serra fort les paupières de même, craignant qu'on puisse voir un mince filet de lumière argenté s'échapper de ses prunelles. Avec tant d'épuisement, ce n'était pas bon de faire venir Freyja. Oh non... Surtout vu à quel point elle s'énervait toute seule...

   Frig soupira à nouveau. C'était long de tout lire... Et c'était surtout d'un chiant... incroyable. Elle laissa tomber son front sur le bouquin d'histoire et ferma les yeux. Ensuite, plus rien.

   Quelques longues heures, Frig releva la tête en massant sa nuque douloureuse. Maintenant la seule lumière ici était la lumière lunaire d'à travers les fenêtres. La norvégienne remit rapidement ses lunettes en place.


- FY FAAAAAEN, JÆVLER, LÅSTE DE MEG HER ! Grogna-t-elle sans grande discrétion, avant de pousser un long soupir de consternation.
   (Putain, enflures, ils m'ont enfermée ici !)

   Au moins, elle était déjà un peu plus réveillée... Et surtout encore plus énervée...

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   Désormais la scandinave n’allait plus en cours, ce qui n’étonnait personne à proprement parler. Elle était considérée comme une originale par ses camarades qui n’avaient jamais réussi à nouer des liens avec elle. Bien qu’elle intriguait les regards, personne n’a jamais réussi à entreprendre une conversation qui aurait pu déboucher sur une liaison amicale. Personne. Adelheid s’enfuyait toujours avant qu’on ait le temps de lui parler. Elle non plus ne savait pas vraiment pourquoi. « Désolée, je n’ai pas le temps » était sa réponse favorite.
 
   Bien sûr, elle devait être rentrée chez elle, en Norvège. Mais le destin en fit autrement. La jeune femme aux cheveux d’albâtre n’avait été reçue à aucune école auxquelles elle avait postulé par manque de qualifications dues à son jeune âge. Cela avait totalement sapé ses ambitions d’artiste ou d’historienne et la fac lui était une éventualité qui ne lui plaisait pas vraiment. Adelheid passait donc son temps à s’entraîner pour ses futurs concours de fin mai afin de se donner une seconde chance sans s’encombrer des matières inutiles du lycée. Il ne faut pas croire, elle était bien motivée pour quelqu’un qui prenait ses cours à domicile. Et en norvégien, en plus. Et ça c’était vraiment le pied pour elle.
 
   Cependant, elle n’était plus vraiment le genre de fille à sortir souvent de chez elle. Frig n’avait quasiment pas mis un pied dehors depuis la fin de l’automne, comme si elle restait hiberner dans sa chambre pendant quatre longs mois. Très certainement elle buvait, elle se droguait, mais cela ne changeait pas grand-chose à d’habitude. Cela avait entraîné une augmentation de sa mauvaise humeur. Et donc de la folie dévastatrice de Freyja, qui s’était contenue depuis quatre mois de même.
 
20h30…
 
   Aujourd’hui devait être un jour exceptionnel, puisque finalement, Adelheid décida de mettre un pied dehors. Même si malgré la quantité d’informations qu’elle avait ingéré depuis des mois elle n’avait pas encore saturé, la jeune femme estimait qu’elle avait le droit de faire un saut jusqu’à personne-ne-sait-où, accompagnée de sa contrebasse. Comme elle avait l’air… nonchalante, comme si rien ne la motivait (ce qui était réellement le cas). Même son visage de porcelaine avait changé ; on eut dit qu’une atroce mélancolie s’était incrustée sur ses traits tant elle fut déçue de ses échecs. Elle était trop jeune, elle avait peu de chance de réussir. Mais elle ne le prenait pas ainsi.
 
   Avec le printemps pointant le bout de son nez, Frig décida d’en profiter un peu, quand même, elle n’était pas si bornée que ça (bien qu’il commence déjà à se faire tard). Pour une fois, elle faisait dans le simple : elle portait une chemise blanche peu boutonnée, avec des manches ¾ assez bouffantes. Peu boutonnée, certes, mais en dessous elle portait un bustier noir lui arrivant un peu au-dessus du nombril. Avec ceci elle portait un minishort noir qui laissait apparaître ses porte-jarretelles tenant ses bas quadrillés ( http://i56.tinypic.com/255o23b.jpg ) noir et blanc. Enfin dans ses pieds la jeune femme portait une paire de ballerine compensées noire et blanche (http://i56.tinypic.com/1z20xea.jpg ). La vérité est qu’elle s’est habillée avec les premiers habits lui tombant sous la main. Pour ne pas changer, ses cheveux étaient encore librement détachés, tombant dans son dos en une cascade de boucles et anglaises. Les seules touches de couleurs sur ce beau tableau étaient ses lèvres, écarlates, ainsi que ses joues légèrement rose après avoir marché autant.
 
   Finalement, sa petite ballade la mena au parc de la ville. Les réverbères commençaient déjà à illuminer les lieux bien que le soleil n’ait pas totalement disparu, laissant une vague traînée rouge derrière lui, dans ce ciel bleu se fonçant de plus en plus. La scandinave s’en alla dans un coin reculé qu’elle connaissait bien de ces lieux. Alors elle posa son étui à contrebasse par terre et son regard se figea sur le lac reflétant ce ciel aux couleurs chaudes. Cette vision la calmait assez, il fallait l’avouer. Puis Adelheid se retourna, et se laissa aller. Ses yeux se tintèrent d’un blanc argenté plus étincelant que jamais. Chaque parcelle d’humidité se transforma en gel puis en glace, tandis que l’herbe commençait à tourner au blanc neigeux. Le tronc des arbres subissait le même sort, ainsi que leurs feuilles étaient en train de mourir de froid sur place. Dans un rayon de 10 mètres, la végétation semblait revenir au stade hivernal, voir pire. Il devait presque faire -5° ici, ce qui était raisonnable quand on connaît l’étendu des capacités de Freyja. On eut dit qu’une voûte de glace s’était mise en place en utilisant comme support les branches d’arbres, ainsi chaque bruit produit résonnait facilement.
 
   Sans que cette flamme d’argent ne s’éteigne de ses yeux, la scandinave débarrassa a contrebasse de son étui et sortit l’archet avant d’entamer quelques échauffements primaires. Une fois ceci fait, elle entama une première mélodie assez douce. Chaque note résonnait grâce à ce plafond de glace, se propageant à une distance assez impressionnante, mine de rien. Pour ne pas arranger les choses, de part sa force hors du commun, elle ne jouait pas véritablement doucement. C’est pour ça que chaque son émis par la corde est un tantinet plus puissant que ce qu’il devait être.

 
- Og hér, loksins... maður minn raunverulega út... Répetait-elle, encore et encore, ces paroles de cet idiome oublié.

   Même en étant Freyja en cette instant, elle se sentait mal. Ça peut toujours arriver aux plus forts d'entre-nous. Mais c'était assez étrange, puisque normalement l'ancienne héroïne scandinave aurait dû s'en prendre à quelqu'un pour se défouler. Et pourtant non. Peut-être qu'elle était affectée par les émotions de son hôtesse et que cela avait rebuté ses envies de massacre... Néanmoins, son regard, bien que fixé dans le vague, se faisait toujours froid et glacial, comme si elle était sur le point d'éliminer le premier mécréant venu.

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Vous nous quittez déjà ? / Absence + pause
« le: vendredi 19 novembre 2010, 17:41:42 »
Je sais pas ce qu'internet à en ce moment sur mon pc, n'empêche que c'est vraiment lent et c'est quasiment impossible de faire quelque chose de convenable dessus. Valà valà.

Puis n'ayant pas trop le moral au top de sa forme, j'pense que je vais m'éloigner un peu de l'écran du pc, afin de penser un peu à autre chose et surtout pour me reposer puisque niveau santé c'est un peu la galère aussi.

Je ne sais pas trop pour combien de temps j'en aurais, on verra. Je préviens tout de suite, ce sera peut-être un peu long. Voir très long, tout dépend de votre définition de "longtemps"...

Bref, bref, j'en fais des tonnes, je vous souhaite à tous une boooonne journée, et je m'excuse auprès de mes partenaires de RP. ): Désolée...

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Les alentours de la ville / Ferris wheel ride [pv: Blain]
« le: dimanche 26 septembre 2010, 15:34:20 »
   N'est-ce pas magnifique, de pouvoir se balader sous ces vingt degrés celsius en début de soirée ? La nuit commençait à envahir le ciel complètement dégagé, quand il n'était pas taché de quelques cumulus grisâtre. Ce soir était aussi le soir où il y avait cette même fête foraine tous les mois de septembre. La plupart des habitants de Seikusu s'y rendait, dans la joie et la bonne humeur. Tous les âges étaient concernés et touchés par cette étrange vague d'enthousiasme... La foule se faisait dense sur ce champ de foire. Il était rare de ne pas entendre des rires comme il n'était pas rare de voir ces visages radieux. Non vraiment, Frig ne comprenait rien à rien à ce qui passait. Pourquoi tout le monde était-il aussi... heureux ? Elle s'arrêta au milieu de la foule et haussa indifféremment des épaules.

- Veldig for... Et vas-y, pousse-moi, j'te dirais rien...

   Cracha-t-elle, agacée, en direction de l'inconnu qui visiblement n'en avait que faire. Adelheid regarda autour d'elle. Tout ça lui passait bien au-dessus. Puis, en y réfléchissant bien, cette « fête foraine » n'était pas si géniale que ça. Il y avait toujours ces mêmes trucs que l'on adore enfant mais qui nous blase au fur et à mesure que les années passent. Il y avait même ce sempiternel groupe de gens douteux qui viennent sûrement dans ce coin pour semer la pagaille. Dès que la scandinave les entendaient de loin, elle cherchait à s'éloigner d'eux le plus possible (à moins que l'on souhaite voir un carnage). À chaque fois qu'elle les apercevait, ils s'amusaient à jouer avec tout et n'importe quoi, et surtout n'importe quoi. Quelque chose allait arriver ce soir, c'était certain. De plus, à vu d'œil, la sécurité n'était pas le point fort des attractions présentes.

   Étrangement elle n'avait aucune envie de retourner chez elle. Le temps passait, les gens allaient et venaient. Tout allait bien. Pour le moment... Il était environ vingt et une heure trente et ça y est, il faisait nuit. Quelques lumières se mirent à clignoter à l'autre bout du parc, ce qui attira l'attention de la norvégienne qui se retourna, cherchant des yeux la source de ces halos lumineux. La grande roue s'était figée, ses lumières s'étaient éteintes. Quelques personnes à la fâcheuse phobie de la hauteur poussèrent un cri de surprise, rien de bien folichon. Une panne peut survenir à tout moment. La jeune femme allait tourner les talons et s'en aller quand un vrombissement métallique atteint ses oreilles. D'autres cris plus perçant retentirent et maintenant beaucoup de regards furent rivés sur cette attraction branlante qui se mit à tendre un peu plus vers le sol. Des passants regardaient la scène avec un certain choc tandis que d'autres, plus lâches ou moins soucieux, s'en allaient en pressant le pas.

   Comme un grand nombre de personnes autours d'elle, Adelheid regardait la scène en fronçant les sourcils. Afin d'éviter la débandade « après-évènementale », elle se dirigea d'ores et déjà vers le « lieu du crime ». Malheureusement, l'édifice géant de métal et de nacelles s'écroula comme un vulgaire jeu de cartes dans un chambard mêlant hurlements de peur et destruction. La foule se figea, néanmoins une moitié se dirigea vers le lieu de la catastrophe. Avec tout ce monde il fallut à Frig environ dix minutes pour y aller sans compter le supplément qui consiste à l'action de se repérer. La grande roue ne ressemblait plus à grand chose, juste à un amas de pièces de métal, de nacelles quasi-détruites et de rescapés gémissant de douleur, quand ça n'était pas leur dernier souffle.

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Les alentours de la ville / Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]
« le: dimanche 19 septembre 2010, 17:47:41 »
   Misère de misère. C'est le cas de le dire... Dehors, il pleuvait. En plus de ça, comme si l'ambiance n'était pas déjà assez pesante, l'orage grondait en une explosion de lumière et de son, de quoi forcer Frig à rester cachée sous la table pendant quelques bonnes heures. Mais non, au lieu de cela, elle lambinait dans ce canapé qui n'était pas celui de chez elle. Il était tard, certes, mais ayant un double des clés de l'appartement de son frère, il était facile pour elle de s'y glisser sans que personne n'y fasse vraiment attention. Chaque soir depuis un mois elle venait là, dans l'espoir qu'il revienne indemne. De plus, elle se sentait horriblement mal ces derniers temps, ce qui est la répercussion de deux facteurs assez conséquent.

   Le premier était le plus fort de tous. Du jours au lendemain, le frère de la scandinave avait du s'en aller du pays pour « un contrat qui risquait de rapporter gros ». En tant que tueur à gages avec quelques particularités physiques assez considérables (comme un certain œil gauche caché du grand public) et d'une renommée en sa faveur, Theodor faisait un employé de choix pour une mission plus ou moins importante, mais assez importante quand même. Cela faisait presque un mois. Et Adelheid avait la nausée rien qu'en imaginait qu'il ait pu lui arriver quelque chose. Un mois sans nouvelles de son frère, c'était beaucoup trop pour elle. Il était la seule personne de confiance dans ce monde si dépravé et corrompu... Le seul homme un tant soit peu juste malgré son caractère de marginal.

   Le second était l'ambiance lamentable qui se trainait dans la société ces derniers temps. La reprise du travail et des cours avait déclenché chez certains un tempérament désagréable qui entrainait de l'irritation chez d'autres... Un foutu cercle vicieux pourrissant l'ambiance présente à chaque lieu public où on met les pieds. De toute façon, c'est ça la ville. D'ordinaire, Adelheid n'est pas comme ça. Mais ce sentiment d'être toute seule dans ce monde un peu trop grand la perturbait, et pas qu'un peu. Livrée à elle-même, elle était décidée à ne plus se laisser faire, enfin... C'est ce qu'elle disait. Pour le moment la norvégienne était trop faible mentalement pour pouvoir se débrouiller correctement seule. Or, en cet instant, elle était seule. Horriblement seule. Elle avait l'impression d'échouer dans tous les domaines : sachant qu'elle ne finirais pas l'année au Japon, elle ne faisait absolument rien en cours, ses relations avec le monde extérieur sont toujours au seuil du quasi-nul et côté travail elle avait presque l'impression de vivre sous la dictature.

   Comme à son habitude, elle prenait ses aises. La jeune femme avait abandonné ses vêtements de « travail » pour rester en sous-vêtements avec pour seul complément une chemise usurpée au frangin sans grande gêne. Sur la table basse se trouvait un verre d'absinthe à moitié bu. Frig jeta un coup d'œil à la pendule qui affichait à peine minuit. Sa soirée avait été épouvantable et cela se voyait sur son visage, comme elle aurait voulut prendre congé ce soir-là... Le cendrier sur la table comportait déjà deux mégots toujours fumant. Un troisième n'allait pas tarder à se rejoindre à eux mais pour l'instant Adelheid porta sa cigarette à ses lèvres. Chaque bruit audible depuis le couloir alimentait cet espoir de revoir son frère revenir, mais pour le moment les seuls bruits de pas qu'elle avait entendu n'étaient pas les siens.

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