Les contrées du Chaos / Un espoir ou une prison ? (PV Melisende)
« le: vendredi 09 juillet 2010, 10:13:36 »L’absence de Miya laissait toujours un énorme vide, mais il avait de nouveau envie de quitter cet enfer, pour ne plus risquer sa vie tous les jours. Et si par miracle il y arrive, il pourrait aller dans un autre pays que le Japon, prendre un nouveau nom, et ainsi ne pas risquer de détruire ce qu’à reconstruit la femme de son cœur, il ne voulait plus qu’elle souffre par sa faute.
Depuis quelques semaines, il avait donc repris ses recherches afin de trouver un moyen de retourner chez lui, et les premiers résultats furent peu encourageants, mais il avait entendu quelques bribes sur une femme très puissante. Une femme qui possédait de grands pouvoirs magique, et qui habitait sur une île à quelques jours de navire. C’était le sujet de conversation du moment, parce que plusieurs terranides jurent avoir été capturés, puis épargnés par cette magicienne, qui d’habitude est loin d’être si magnanime.
Le bruit courait donc, qu’elle avait changé, et qu’elle n’était plus la sorcière impitoyable qu’elle avait été, en tout cas, l’inspecteur voyait qu’elle imposait toujours le respect et la crainte dans les yeux des personnes qui en parlaient.
Quoi qu’il en soit, c’était une chance qu’il ne pouvait pas laisser passer, alors il se mit à longer le port, à la recherche d’un bateau qui puisse l’amener sur l’île de cette femme qu’on appelait : « Melisende ». Il essuya refus sur refus, tous avaient bien trop peur de vérifier si ce qu’on disait sur la sorcière était vrai, jusqu’à ce qu’une bourse remplis de pièce d’or ne vienne convaincre un vieux loup de mer de prendre ce risque. Son bateau n’était pas de prime jeunesse, c’était un voilier de taille moyenne, ne laissant place qu’à un petit équipage de 3 personnes. Mais Ryuga n’avait pas d’autres solutions, alors quelques heures plus tard, ils se mirent à naviguer en direction de l’île.
Il ne fallut pas moins de 3 jours pour discerner les côtes du domaine de Melisende, 3 jours passer avec des marins dont l’hygiène est vraiment le cadet des soucis, à manger du poisson cru, et du vin dont « piquette » serait un nom plus approprié. Et pour couronner le tout, voici ce que dit le capitaine du rafiot avec son accent si particulier, avant même qu’ils n’aient atteint les abords de l’île :
Mon p’tit gars ! Pas question d’aller plus loin ! Je ne veux pas que la sorcière réduise mon bateau en miette !
Après une discussion plus ou moins houleuse, Ryuga dut se résoudre à sauter du bateau rapidement, avant qu’il ne s’éloigne de trop et qu’atteindre à la nage l’île ne lui soit devenu impossible. Après de longues minutes d’effort physique, l’inspecteur put enfin atteindre la plage, il marcha sur quelques mètres avant se d’écrouler à 4 pattes, en soufflant, la tête baissée.
Il était complètement trempé, son pantalon noir était devenu noire foncé, et la chemise blanche laissait maintenant deviner sa musculature avantageuse. Ses cheveux ébène mouillés eux aussi, apportait un charme supplémentaire au look « aventurier » qu’arborait malgré lui Ryuga.