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Sujets - Lizion

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Prélude / Da loco poco in el coco monkey drood, dood, Lizion!
« le: mardi 03 novembre 2009, 14:50:01 »
Citer
Matricule: Sujet d'expérimentation 03298371 Lizion

Espèce: Pan troglodyte, famille des Hominidae, ordre des Primates Yo can jussay chimpanzey, dood.

Age : 11 ans (NdA: en années de singes, ça fait 22)

Sexe : Mâle (diminué) Whattathis bullshit, dood!?

Orientation sexuelle: Lolwut?

Description physique : Haut de 163 centimètres pour un poids de 56 kilogrammes. Pelage d'une teinte rousse, conséquence des expérimentations sur sa personne; Autres conséquences: apparition de tâches blanches sur le pelage, autour de l'œil gauche, sur les extrémités du bras droit et gauche. Diminution de la capacité de reproduction. WAZZAT SHIT 'GAIN !?
Poils abdominaux très abondants, formant une sorte de manteau sur l'avant du torse, l'arrière du cou et les épaules. And 'fter dat yodoubt mah manlyhood, dood?

Observations: après les expérimentations visant à améliorer son potentiel cognitif, le sujet a commencé à s'habiller comme les hommes, sûrement pour cacher ses déficiences sexuelles en cas de rencontre avec ses semblables. If ya wazent dead ol'ready, I woulda fouckin' kill yo.
Nous notons aussi la présence de plumes sur le crâne du sujet. On ne sait pas d'où il les tient.

Caractère : Le sujet est calme la plupart du temps. Il semble avoir prit conscience de sa situation, et que s'agiter partout dans sa cage ne l'aidera pas à sortir. Nous notons toutefois une grande curiosité et une compréhension de nos propos stupéfiant. L'autre jour, il a écrit au sol avec une craie pour avoir de la nourriture en plus. Les expériences visant à améliorer son potentiel cognitif sont un succès.
Le sujet semble pourtant assez rancunier envers l'équipe scientifique, et dès que l'occasion se présente, il n'hésite pas à jouer de mauvais tours à la moindre personne. Un collègue affirme avoir parlé avec lui. Parler. Ce serait au delà de toutes nos espérances.
Son dialecte ressemble à de l'anglais, mais il est très déformé et parfois difficilement compréhensible.

La fiche est pliée, froissée, jetée au vent. Ce geste est un signe symbolique pour Lizion. Un signe qu'à partir de maintenant, il avait changé. Bien des lunes avaient passées depuis sa grande évasion du centre de recherche, là bas, sur une terre dont il avait oublié le nom.
C'est lorsque des soldats sont entrés, massacrant les sujets d'expérience et les scientifiques, que le primate avait pu se faufiler hors du centre. D'après ce qu'il avait entendu, "tout était arrêté", et "il ne fallait pas laisser la moindre trace". Des mots vides de sens pour le singe.

Apès cela, pendant près d'un an ( ce qui lui donne 12 ans ( 24 en années de singes ) à ce jour ), il avait erré, se cachant des villes, et apprenant de ceux qui acceptaient de l'approcher. Ermites, moines reclus, clochards vagabondant au bord des routes et des chemins de fer...
D'eux, il apprit le respect, le partage, l'entraide. Il troquait sa rancœur et sa rancune, peu à peu, contre l'amour de l'autre, ou du moins, de ceux qui ne lui avaient pas causé de tord. ... Et il développait une très forte addiction à l'alcool.
Entre ses voyages, il examinait minutieusement son environnement, apprenait à reconnaître bêtes et baies, bref, à survivre en milieu hostile. Il nommait les choses de sa langue étrange, que seul lui parlait. C'était la belle vie. La vie à la dure, mais la belle vie.

Mais comme on ne peut fuir son passé, on ne peut fuir ce qui hante notre corps. Les expériences qu'avait subit Lizion n'avait pas pour seul but d'améliorer son potentiel cognitif et sa compréhension. Et ça, il le découvrit, alors qu'au beau milieu d'une discussion avec des amis clochards, il eu un flash. Une hallucination, d'à peine quelques dixièmes de secondes, mais qui l'avait marqué, et ce pour une raison très précise: il avait vu des fantômes.
Plus le temps passait, plus cette capacité se développait. Il passait de visions espacées à vision permanente des esprits, puis il put leur parler, les comprendre. Il devait bien être le seul singe parlant humain capable de voir et d'entendre des fantômes.
Beaucoup d'âmes étaient tourmentées. Et cela peinait le primate. Si bien qu'il décida de les aider, leur demanda d'où venait leur peine. Et quand ils lui répondirent, tous indiquèrent la même direction: le Japon, dans la ville de Seikusu. La cause: une perturbation de l'équilibre et de "l'ordre universel". D'après eux, quelqu'un s'amusait à tordre la réalité, et à la connecter à une autre.

C'est sur ces indications que Lizion partit pour le pays du soleil levant. Et en route, son don se développa encore plus. Proportionnellement, semblait-il, à mesure qu'il s'approchait de Seikusu. Cette fois-ci, sa perception ne se limitait plus au monde des morts, mais également au monde des esprits. Esprits élémentaires, esprits des bois, de la nuit, de la mer, tous devenaient accessible à sa compréhension. Quelques-uns, inquiets de l'avenir du monde, lui confièrent également que l'épicentre était à Seikusu. Plus aucun doute: il était sur la bonne route. Certains esprits des bois et de l'eau acceptèrent même de le suivre et de l'aider, se matérialisant en une branche enchantée et une gourde au contenu infini. En l'occurrence, du saké.
Ainsi armé, alors qu'il observait la ville en question depuis les bois, il pensait, dans sa tête:


" Let'sa party startin'! "

Situation de départ : .... Mahbii zat wazent such bouleshit afterall...

Autres : La branche qu'il trimballe avec lui est un catalyseur puissant, lui permettant de faire appel à la force des esprits de la nature. Il peut ainsi les condenser en énergie pure, qui peut servir tel quelle, canalisée en énergie destructrice ou créatrice suivant l'usage qu'on veut en faire. Elle est également dotée d'une capacité étonnante de polymorphisme, lui permettant de changer de taille et de forme à volonté, mais uniquement si la matière de la forme a prendre est identique en masse à la forme précédente.
La gourde que Lizion transporte sur son dos, quand à elle, renferme des esprits de l'eau et de l'air, qui la remplissent à volonté d'une quantité infinie de saké.

[PS: j'suis arrivé par bouche à oreille]

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