Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Feyre

Pages: [1]
1
Dans cette situation rocambolesque où Feyre se fait l’agresseuse d’un pauvre japonais, elle n’aurait jamais imaginé qu’elle irait trop loin en prenant sa fourchette. Sa. Putain. De. Fourchette. Qu’en a-t-il à faire ? Pourquoi en acheter une ? Il se sert de baguettes comme tout le monde, non ? La suédoise se trouve bien dépassée par la réaction de sa victime de plus en plus virulente. D’abord par les mots, puis les actes.

C’est ridicule !
Oui mais il est bien déterminé. L’étrangère découvre un sentiment bien amer ; l’opposition menée lui fait perdre la toute-puissance et la peur qu’elle inspirait. Elle-même ne s’en est rendue compte de cette satisfaction qui en découle… Jusqu’à la perdre.
Les dents serrées, la voleuse ne compte pas se laisser faire. Elle frappe une première Masa dans le ventre alors qu’il s’accroche à son bras.

Puis, un second coup de pied s’ajoute, un troisième et ainsi de suite. « Lâche-moi bordel ! » La solution pour avoir la paix est simple : lui rendre sa fourchette et partir avec son butin. Mais Feyre est obstinée et elle n’a pas envie de perdre contre le gringalet. Ainsi, les coups se succèdent alors qu’elle ne fait que rarement preuve de violence. A vrai dire, c’est la première fois qu’elle tape quelqu’un autant de fois.

Ça ne lui est pas spécialement agréable. Mais prise dans l’adrénaline de ce méfait, ayant besoin d’asseoir sa supériorité, rien n’arrête la suédoise. Elle partira avec tout, quitte à envoyer sa victime à l'hôpital. Puis, s’il porte plainte ? Il sera sans doute la riser du quartier pour s’être fait tabassé par une femme.

« Je te le répète une dernière fois : Lâche-moi ! »

2
Le Palais Infernal / Re : Le casse impossible | Feyre
« le: mardi 09 mai 2023, 03:13:56 »
La suédoise ne dit jamais non à une cigarette mais sa gorge est dans un tel état qu’elle s’y refuse, pour la première fois. L’alcool l’amène ses douleurs et ses esprits. Il se mêle parfaitement aux effluves étranges et la pousse plus loin dans son état second. Plus les secondes passent, plus la voleuse se fait détendue et menée par d’inappropriées réactions de son corps.

Mais elle parvient encore à s’intéresser à la discussion et tenter de comprendre cet endroit. Il est bien difficile à concevoir pour son esprit. En réalité, la présence de l’inconnu lui permet d’appréhender un fragment de cette expérience et de ne pas se croire dans un énorme trip incontrôlé.

Est-ce vraiment mieux ?

Son compagnon de mésaventure eut le don d’apaiser ses craintes. Il va très bien. Pourquoi pas elle ? Il faut juste réussir à survivre comme lui pour ensuite trouver le moyen de s’échapper. Après avoir passé autant de temps ici, peut-être qu’il connait un moyen de procéder ? Autre que le portail. Avec tout ça, Feyre a perdu la notion du temps. Elle ne compte plus vraiment dessus.

« C’est pour ça que je me sens aussi… » Mais les mots sont difficiles à trouver. Son désir s’intensifie. Si Feyre a toujours eu l’habitude de composer avec une volonté obscène dans les pires situations, peu à peu son appétit devient difficile à contrôler. Malmené par les pouvoirs du démon, une proximité devient impérative.

« La rose, répète-t-elle pour se concentrer dessus. Asmodée l’aurait volé du paradis, un truc comme ça. J’ai pas vraiment écouté… Pour le client, seul Machiro a des informations sur lui. Mais j’ai aucune idée d’où il est passé ! »

Dans un geste naturel, Feyre vient s’installer sur les genoux de son sauveur.

« Y a un risque qu’un démon nous trouve ici ? Ou tu connais une autre pièce sûre ?  »

Le salon lui paraît un peu facile à trouver. Il n’est peut-être pas utilisé mais il lui est difficile de se laisser aller alors que n’importe qui pourrait aisément passer la porte d’entrée. Et ce, malgré la confiance qui s’est établie envers l’inconnu.

3
Les alentours de la ville / Re : Le faux pas. - Ryo
« le: dimanche 07 mai 2023, 17:14:50 »
La suédoise se sent bien à l’abri de toutes emmerdes. Tout est fait pour éviter qu’elle ne soit repérée et les voisins n’ont pas pu apercevoir sa présence. Au moindre signe inquiétant, ses acolytes la préviendraient immédiatement. Tout se passe comme sur des roulettes. Elle en est persuadée… Peut-être trop. Les deux planqués se sont faits interceptés rapidement et efficacement leur coupant tout moyen d’évasion ou de prévenir la cambrioleuse, en danger. Ainsi, dès cet instant, son sort est joué ; elle ne peut plus échapper au flic corrompu venu la choper.

Son arrivée est brutale et surprenante. Elle n’a pas le temps de prononcer un mot qu’il la soulève par le col et la traîne à travers la maison. Feyre comprit tout de suite qu’elle est foutue. Pourtant malgré la surprise, elle se retient de justesse de crier ou de chercher de l’aide. Si les voisins débarquent, la police risquerait de suivre. Ce n’est pas l’homme de main qui serait mis en cause mais elle directement. La prison n’est pas une option.

Se faire transporter, sans pouvoir toucher le sol, ni tenter de se défendre est loin d’être agréable. L’étrangère prend sur elle. Ses dents se plantent dans sa lèvre inférieure ; elle ne perd pas encore son calme. La suite en aurait effrayé plus d’un. Le canon glacé de son arme se colle à son front et les hurlements fusent. Ses complices ? Ceux qui ne l’ont même pas prévenu de son arrivée ? Ils doivent être loin.
La cambrioleuse garde un semblant de calme. A cause de son jumeau, elle s’est déjà retrouvée dans une situation similaire, menacée de la sorte. Mais en réalité, ce n’est qu’une apparence. Elle est bien à deux doigts de se pisser dessus. Sa vie se joue.

« Dans le camion… À l'extérieur. S’ils ne se sont pas barrés. »

Elle les balance sans la moindre once de remords. La suédoise est particulièrement égoïste. Y a que deux choses qui comptent plus que sa vie : son confort et son jumeau. Dénoncer ceux qui l’ont probablement abandonné s’avère plutôt facile pour elle.
Sa voix tremble un peu mais pour l’instant, l’étrangère tient encore bon. Un léger espoir subsiste de pouvoir discuter et se dépatouiller de cette situation infernale. Ce n'est pas sa première galère, ni la dernière. Par contre, elle se demande bien à qui appartient la demeure pour avoir un service privé aussi rapide, efficace et aux allures de yakuzas.

« Vous avez appelé la police ? »

Quitte à finir en prison, elle préférait crever sur place. Perdre sa liberté pour vivre dans une cellule ? Impensable. Surtout au vu du nombre de casseroles que la belle traîne derrière elle.
Y a un autre aspect qu’elle a pas pris en compte. Pour le cambriolage, inspirée par les films similaires, Feyre revêt presque à chaque fois une jolie combinaison en latex moulante. Ses seins ronds sont mis en valeur autant que son fessier bien rebondi. La vue semble avoir fait son effet sur l’homme de main. Sous ses pupilles cyans pointe une belle érection.

 Ah non ! La prostitution a jamais été envisagé. Même pour payer ses colossales dettes. Entre ça et probablement tabasser… Le choix se remet vite en question au final. Elle peut être trouver un peu de plaisir. Feyre a toujours eu le don de s’exciter dans les pires situations, sous les émotions fortes comme la peur et l’adrénaline, le tout incitée par de fortes déviances sexuelles.
Le cambriolage l’échauffe toujours. La peur se mêle à des pensées étranges et un scénario digne d’un de ses mauvais pornos qu’elle adore.

« On fout quoi ? Tu comptes me tuer ? »

Si la cambrioleuse peut paraître arrogante, ce n’est que de la gueule. Une menace un peu physique, Ryo arrivera à avoir instantanément le silence et sa soumission.

4
Centre-ville de Seikusu / Re : Masa & Feyre ◘◘ Pour quelques yens...
« le: lundi 10 avril 2023, 23:25:38 »
Le japonais est proche de son dîner ? Ou peut-être est-il important pour lui?  A sa façon de protester, la première fois, Feyre comprend son attachement irrationnel à sa nourriture. Peut-être, à son instar, quelqu’un l’attend avec impatience pour le repas ? Pourtant, cette idée ne l’émeut pas une seconde. Au contraire, une petite voix mesquine dans sa tête la pousse à le lui dérober.

Mais il lui laisse au moins regarder. Peut-être dans l’espoir qu'elle n'aime rien ? Raté ! La suédoise est bien peu difficile sur la nourriture. Tant qu’elle n’a pas besoin de la réchauffer, ça sera parfait. Avant de finir de scruter le contenu du sachet, ses paroles l’interpellent.

Tout ?

Elle est tentée.
Mais elle n’est pas une violeuse.

« Ah ! Tu m’as mal compris. Je ne couche pas avec les pleurnichards, je ne viole pas non plus les faiblards dans la rue et dans ton genre. Je veux juste ton argent et… »

Car tu le fais sur d’autres ? En dehors de la rue ?
Putain réfléchis à tes paroles, Feyre !


Mais autre que ses pensées, c’est surtout le gargouillement strident de son ventre affamé qui la surprend et la coupe dans ses paroles.
Dommage, le jeune japonais n’a pas grand chose d’intéressant. Ça se voit qu’il avait prévu de rentrer, de cuisiner le tout.

Sauf une salade composée déjà prête, avec une petite fourchette. Il est assez aisé qu’elle ne lui est pas destinée mais plutôt à une étrangère, peu douée avec des baguettes qui lui en aurait fait la demande explicite.
Malheureusement pour lui, il est condamné à subir son courroux car Feyre, à défaut de pouvoir prendre autre chose, se rabat dessus et la monnaie.

« Je prends ça. Et la prochaine fois, pense aux gens qui peuvent te racketter ! Essaye de sortir avec plus de monnaie. »

Quelle phrase insensée.

« Oh ! J’oubliais la fourchette. »

5
Les alentours de la ville / Le faux pas. - Ryo
« le: lundi 10 avril 2023, 20:58:34 »
23:24 Fumiko - Feyre !! Dernière soirée de repérage avant l’action, tu viens ?
23:45 Feyre - Enfin, j’ai trop besoin de thunes. J’arrive.

Cette soirée-là, la petite bande de cambrioleurs passe sa nuit devant une magnifique demeure, dans la banlieue chic de Seikusu. Leur dernier braquage commence à remonter à plus d’un mois et si ce dernier a été fructueux, le compte en banque de Feyre a fondu comme neige au soleil. Entre ses dettes, le loyer, la nourriture et les études de son cadet, elle n’a plus un seul centime pour ses cigarettes, du coup volées à l’un de ses potes.

Depuis plusieurs semaines que la petite bande se baladait dans le coin, espionnant cette maison, aucune allés-et-venus n’étaient notés. Quand ils s’étaient fait passer pour le service postal, allant scruter les voisins, une même réponse était donnée : ils sont en vacances pour quelques semaines encore. Bingo !
Yasahiro avait bien tenté en plus de trouver un accès à la propriété mais impossible. Alors de l’extérieur, tentant de pirater à plusieurs le système sécurité haut de gamme, il a fait un petit inventaire des mesures à détourner.

Sa mission a été aidé de visites régulières et surprenantes de ce que tous songeaient être un homme de ménage ou un ami venu arroser les plantes. Les riches aussi en ont un, non ? Loin de cette vie trépidante, leurs préconçus étaient souvent bien éloignés et dirigés par leur pauvreté excessive. Ce serait leur plus gros coup jusqu’ici, une villa comme ils en ont jamais braqué une, celle qui les mettrait un temps hors du besoin.

*
* *

Le grand soir arrive. Ils ne connaissent que vaguement le nom du propriétaire : Eiko Uesagi. Dans ce quartier huppé, ils n’ont guère cherché à savoir qu’il est, ce qu’il fait. Peut-être leur plus grosse erreur. Enfin, Feyre se prépare d’une combinaison noire, moulante – un véritable cliché que la suédoise affectionne. Fumiko et Yasa restent dans leur camion, peint au couleur d’une maintenance technique pour la guider.

Ce soir, elle est la seule à prendre les risques. Guidé par ses pairs, l’habile cambrioleuse passe par une fenêtre dérobée qui mène sur une sublime cuisine. Sa queue de cheval se balance dans son dos alors qu’à pas de loup, elle désactive le système de sécurité. Mais pas entièrement. Son acolyte a commis une terrible erreur et n’a pas considéré son entièreté, ni les moyens considérables que le riche propriétaire est prêt à mettre.

Ainsi, à peine a-elle l’impression d’être en sécurité et d’avoir tout son temps, l’alerte silencieuse est lancée. Aucun bruit ne l’avertit, pour la laisser continuer son œuvre et être prise la main dans le sac. Munie de lampe torche, Feyre visite l’étage, esquivant les ouvertures pour éviter d’être vu par les voisins. Elle observe les objets précieux, considère les plus transportables et apprécierait tout de même tomber sur un coffre-fort, plein de diamants et d'argent !


6
Le Palais Infernal / Re : Le casse impossible | Feyre
« le: lundi 10 avril 2023, 20:23:01 »
Les indications se succèdent ; la voix la guide dans ce tortueux labyrinthe. Au-delà de la confiance, une véritable nécessité de la trouver naît. Comme si elle était désormais la seule à pouvoir la sortir de cet enfer. Dans sa course silencieuse, Feyre ne prend plus le temps d’observer, de se prémunir des dangers. Elle est précipitée, audacieuse et ne veille qu’à rejoindre sa destination sans bruit équivoque.

L’air chargé de luxure embrume son esprit. Elle n’a jamais été très maligne, bien qu’elle est un véritable don pour se sortir des situations épineuses. Là encore, ses facultés physiques et sa grande souplesse sont plutôt les atouts qui lui permettent de survivre. Alors les effluves envoûtantes l’abrutissent plus qu’elle ne l’est et la conduisent aveuglément dans ce traquenard.

Avec sa bêtise s’est toujours accompagnée une irrésistible curiosité, accentuée par cette voix résonnante, jusqu’à son âme. Cette porte ne lui inspire guère confiance. Son instinct lui hurle de partir, de s’enfuir loin de ce palais dangereux. Comme un éveil soudain de ce dernier, une vaine tentative de l’empêcher de tourner cette poignée. Elle ne contrôle rien et se laisse guider.

Le salon est particulier et l’homme, coincé comme elle, semble prendre ses aises dans cette pièce. Est-elle à son habitude une pièce déserte ? S’il a réussi à survivre sans se faire prendre — fait qu’elle ne remet toujours pas en cause malgré son caractère surréaliste —, l’étranger doit avoir ses raisons. D’un naturel déconcertant, Feyre prend place sur l’un des luxueux divans.

« Un client voulait récupérer une rose, un truc du genre. » Oui, elle n’a pas vraiment écouté les explications plutôt intéressées par l’action. C’est à peine si la suédoise a retenu l’objet à voler. « Qui sont ces maîtres ? Depuis combien de temps es-tu ici ? Ce lieu est sûr ? » Tant de questions posées d’un coup, une fois que la sienne fut répondu.

Feyre est dépassée par les événements, la disparition subite de ses compagnons et les effluves aphrodisiaques. Tout cet environnement est bien difficile à assimiler pour un esprit humain pour qui, souvent, l’enfer sort de l’imagination de quelques fervents croyants.
Même maintenant, posée à son aise, il lui est difficile de comprendre. Des détails, des explications lui échappent encore. Si par chance, elle s’en sort vivante… Cette mystérieuse aventure la poursuivra pour de nombreuses années.

« Ca a l’air plutôt calme et j’entends personne hurler à l’agonie… C’est déjà ça. »

Trop confiante envers ce parfait inconnu, l’humaine se saisit de sa flûte pour s’y désaltérer. Le soufre a brûlé sa gorge et la boisson se propose comme un doux remède à sa soif, moins idéal qu’un bon verre d’eau fraîche tout de même.


7
Le Palais Infernal / Re : Le casse impossible | Feyre
« le: samedi 25 février 2023, 22:48:31 »
Machiro déplore la réduction brutale de ses effectifs. Hayao et Aki… Feyre qui n’a pas pu récupérer l’équipement ! Il se tourne ensuite vers Seiko mais à son tour, elle est partie de son poste avec Mori. Où a-t-elle a juste disparu ? Pour ramener tout le monde, va falloir se sortir les doigts du cul !

Fidèle à lui-même, il prend les rênes et aboie ses ordres.

« On se divise en trois groupes : Emi et Kagari, vous allez chercher Mori et Seiko. Ibiki et Hiro, essayez de retrouver Feyre, Hayao et Aki ! Et Nobuo, tu restes avec moi. On sécurise notre sortie.»

Tout le monde s’exécute… À l'exception d'Emi. Elle n’est pas prête à mourir et fonce bêtement vers le portail fermé. Or, comme précisé, ce dernier ne s’ouvre qu’une fois toutes les 666 minutes. Sa tentative échoue… Elle passe à travers et tombe dans une crevasse, derrière.

Une mort à l’image de sa stupidité et de son désespoir.

Une main lasse s’écrase sur le visage de Machiro. Dans quel foutoir se sont-ils mis ?

*
* *

Sous les ordres du chef, le premier groupe de récupération se met en marche. Ils ont quitté leur poste sans un mot alors que tout le monde s’affairait à préparer ce casse légendaire ! Ibiki est un homme connu pour son sang-froid à toutes épreuves ; pourtant, des premiers signes de colère se manifestent depuis quelques minutes. En effet, il est le seul à partager le secret des amants après les avoir surpris, occupés.

Pour lui, leur disparition ne relève que d’un besoin grossier et inapproprié d’être en tête-à-tête. Ainsi, plus calme et indulgent qu'à son habitude, le voleur se prépare à leur passer un véritable savon.
A côté, marche Hiro, connu pour être la commère du groupe de voleurs. Le secret des amoureux transits risque bien de s’évanouir aujourd’hui. Pourtant, dans ce lieu hostile, une compagnie n’est pas de refus.

« Ils sont allés jusqu’où putain ? »

Les râles d’Ibiki sont coupés quand d’étranges bruits se font audibles. Les deux hommes se précipitent ; Hiro le premier, le regard envoûté.

La scène est bien loin de leur imagination. Mori est jetée, à genoux devant une étrange créature, la tête enfoncée entre ses cuisses ; il se délecte de son nectar offert. Seiko est éloignée de quelques pas, bloquée contre une paroi rocheuse et besognée par une autre bête.

Terrifiant, le démon de plus deux mètres obsède le regard effrayé d’Ibiki. Par chance, il est tellement occupé à sa satisfaction qu’il n’aperçoit les deux intrus, nouvellement arrivés. Le second est occupé ; à l’image de Mori, son esprit a bien vité cédé à la tentation. Il l’a rejoint pour satisfaire la succube gratifiée d’un nouvel amant.

Il ne reste que lui de sain d’esprit. Sa seule chance est de prévenir Machiro. Or, les démons ont toujours un coup d’avance. A peine retourné, un incube lui barre la route.

« Tu comptais aller où, mon mignon ? »

*
* *

Kagari est l’un des plus anciens. D’une quarantaine d’années, le voleur possède un charme préservé et mûri par les années. Il est patient, compétent et un excellent bras droit. C’est pour cette raison que la mission la plus complexe lui a été accordée. Seul ou accompagné, il la mènerait à bien.

Par malchance, il a été l’un des premiers à être remarqué lors de son arrivée. Alors que les démons se partageaient la petite expédition, une princesse infernale mettait le grappin sur lui, réservant cette proie à son usage personnel. Le japonais est loin de se douter qu’il se jette dans la gueule du loup.

Enfin. Il a bien rapidement rejoint le plateau en contrebas, d’une course rapide. La première idée est de rattraper Feyre, ralentie par sa méfiance des lieux. Ensemble, ils chercheraient Hayao et Aki, dans la mesure du possible. S’il désire, comme Machiro, ramener le plus de monde, Kagari est ni suicidaire ni stupide. Il ne se mettra guère en danger pour une âme perdue.

Ainsi, il arrive bien vite au niveau des affaires abandonnées. Devant lui, la silhouette étrangère de la recrue s’approche du palais. Aurait-elle une piste ? Leurs vies passent avant cette rose… Mais l’adrénaline est présente, l’échec est difficile à accepter des Hommes de leur trempe.

« Feyre ! FEYRE ! »

Ses appels sont sans réponse. Sa voix s'éraille à force d’ingérer le soufre et sous ses efforts pour arriver rapidement jusqu’à elle.
Kagari n’abandonne et à son tour, il s’immisce par la grande porte. Or, la jeune femme a déjà disparu et il doit à son tour éviter les serviteurs affairés.

« Par ici, Kagari ! »

Une voix similaire à l’étrangère se fait audible. Quelque chose cloche, il le sait. Pourtant, il est irrémédiablement attiré et s’engouffre dans les couloirs à l'opposé de Feyre.

Nul ne doit déranger le Prince et sa proie. L’homme téméraire tombe entre les griffes de Jezabel. Par chance, ou peut-être pas, au bout de son chemin, il trouve Hayao enchaîné à un mur. La succube apparaît derrière lui ; les ailes déployées et sa queue caudale le saisissant à la nuque.

*
* *

C’est un véritable bordel. Feyre est loin de se douter de la sentence de ses partenaires du jour, ni de ce qu’il l’attend. Mais plus l’humaine s’approche du palais, moins le soufre enflamme ses poumons. Une sensation étrange enveloppe son corps dans un état second ; son désir s’éveille. Ce n’est guère la première fois que de soudaines envies inappropriées se manifestent au milieu d’une mission. La dernière fois, elle avait été à deux doigts de coucher avec un ami sur le lieu du casse… Une sacrée soirée !

La suédoise ne se méfie pas des réactions poussées de son propre corps et encore moins de l’homme. Oui, elle aurait dû réfléchir à deux fois ! Mais son discours est plausible. Le majordome semblait savoir ce qui les attendait ; ils étaient peut-être pas la première équipe envoyée. Un homme, dans sa situation, fait sens. D’autant plus que ses connaissances des démons sont bien limitées. Qui l'aurait cru capable de prendre une apparence aussi rassurante et désirable ?

« J’arrive ! Attends-moi. »

D’un pas confiant, Feyre le poursuit. Mais il a disparu, à l’intérieur du palais. L’effluve aphrodisiaque est plus forte, plus intense qu’auparavant. De ses pupilles voilées par la luxure, elle cherche l’inconnu qui l’a conduite. Sa trace est difficile à repérer… Et des servants se manifestent. Elle court et se dissimule de justesse derrière un pilier.

Merde ! Il est où ?

Peut-être qu’il a été capturé en tentant de l’aider ?
Avant que l’humaine n’envisage le pire, elle croit voir sa silhouette s’engouffrer dans un couloir et décide de le suivre. Or, le palais est un véritable dédale dans lequel il est bien aisé de se perdre.

« Hé ! Tu es encore en vie ? Tente Feyre, à voix basse sans trop d'espoir. »

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Masa & Feyre ◘◘ Pour quelques yens...
« le: samedi 18 février 2023, 06:14:25 »
« C’est gentil ! Je connais pas trop le coin, tu m’accompagnes ? »

Feyre ne lui laisse pas trop le choix et l’entraîne d’elle-même dans une ruelle peu fréquentée, sans lui laisser le temps de lui montrer le véritable chemin. Elle a pas un rond sur elle, ni de clope et une dalle d’enfer.

Ils ont quitté l’avenue principale et surtout l’entrée fréquentée du konbini. Rien qu’au vitre transparente, le caissier aurait pu la voir racketter le jeune homme.

Oui, c’est une ordure. MAIS ! Elle est plutôt prudente, mine de rien.

Bon et maintenant ?

La voleuse distingue à peine les traits adorables de Masa. Seul un lampadaire les illumine, un peu éloigné et grésillant. Sans doute, les employés municipaux ont-ils la flemme de venir jusqu’ici remplacer l’ampoule.

Là, ce n'est pas trop son problème.

« File-moi ta monnaie ! Ou bien paye en natu- »

Elle se coupe au milieu de sa phrase. Payer en nature ?

Merde, c’est pas la bonne réplique ça.

C’est ce qui arrive quand on regarde trop de porno et qu’on rackette quelqu’un pour la première fois, dans la précipitation et sans aucun plan.

La honte ! Je fais quoi maintenant ?

« Ton fric et… Tu as quoi dans ton sac ? »

9
Le Palais Infernal / Re : Le casse impossible | Feyre
« le: samedi 18 février 2023, 06:03:57 »
BOR-DEL.

Comme d’autres, Feyre a cru à un stupide canular, à un “SURPRISE !” quand le fameux halo devait apparaître, annonçant une caméra cachée ou un groupe de policiers prêt à les coffrer. Tant de possibilités se sont bousculées mais jamais la voleuse n’a pris cette mission grotesque au sérieux. Jusqu’à maintenant. L’air saturé lui donne l’impression de brûler chaque cellule de ses poumons. Il assèche sa bouche et sa gorge tant il est difficile de s’acclimater. Cette sensation est si prenante qu’un autre voleur lèche sa peau, à la recherche désespéré d’une goutte de sueur égaré.

L’humaine ne manque pas l'occasion de se foutre de sa gueule et récolte un regard agacé de Machiro, lui ordonnant de se concentrer sur la mission. Ils sont téléportés, sur une espèce de petite colline, où derrière eux un dispositif similaire à celui qui les a téléporté est positionné. En contrebas, un palais ? L’architecture étrange échappe au groupe mais sans doute, il est leur destination du casse. 

Avec un bâton trouvé au hasard par terre, le chef commence à désigner un plan et faire trois équipes. Une première restera sur place pour observer toutes allées et venues étranges, informer les deux autres avec un point de vue surélevé.
Feyre, accompagnée de deux hommes, vont partir en reconnaissance pour tenter de distinguer les différentes entrées et le possible lieu où est enfermé la rose. Elle se doutait, à l’instant où elle acceptait, qu’elle servirait de chair à canon… Donc ça ne l'étonne pas tellement.

Le troisième procéderait au cambriolage, une fois les informations réunies par les éclaireurs.

*
* *

Feyre approche de l’entrée du palais, avec ses deux comparses. L’atmopshère est différente, chargée d’un mystérieux parfum dont leurs âmes mortelles sont bien incapable de comprendre. Derrière elle, Aki ferme la marche alors que le troisième larron, Hayao se tient à ses côtés.

Désormais, l’imposante bâtisse les couvre de son ombre. Il est difficile de distinguer une véritable entrée… Même si la suédoise est plutôt motivée pour passer par l’entrée principale.

« T’en dis quoi ?
- Que c’est stupide !
Et toi, Aki ?... Aki ? PUTAIN TU VAS REPOND- »

L’humaine se retourne pour découvrir que son partenaire a disparu, sans laisser de trace. Il n’y a que son talkie-walkie au sol. Le seul, du groupe.

Putain !

« Haya- »

Quand elle cherche Hayao du regard, il part au loin. Sans un mot, rien. Stupéfaite, Feyre l’observe s’éloigner au bras d’une jolie jeune femme à la chevelure ébène et… La queue pendante au-dessus de ses fesses ? Non. Ce n’est que son imagination !

Je ramasse le talkie et je continue.

Sauf que l’objet vient aussi de disparaître.

C’EST QUOI CE FOUTOIR ?!


10
Centre-ville de Seikusu / Masa & Feyre ◘◘ Pour quelques yens...
« le: mercredi 08 février 2023, 00:25:56 »
23:37

Sous l’enseigne lumineuse d’un Konbini, Feyre attend son amie. L’impatience la guette, son ventre cri famine. Elle sort pour la seconde fois son porte-monnaie. Mais non, quelques yens ne sont pas miraculeusement apparus dedans depuis les cinq dernières minutes. Vraiment, elle ferait tout pour combler son appétit dévorant, quitte à racketter le premier venu.

Je n'ai vraiment pas d’honneur.

C’est la première fois qu’elle s’en rend compte et l’admet, malgré ses nombreuses exactions en série. Elle vole aux riches comme aux pauvres pour rembourser les dettes de son jumeau. Et… Elle continuera sans doute après. L’adrénaline est si forte, totalement addictive.
Les fortunés n’ont qu’un plus : Le défi, qui se propose avec leur système de sécurité haute gamme.

Merde, c’est quand le prochain casse ?

Là aussi, sa hâte se manifeste. Pour répondre à sa question, Feyre sort son téléphone. L’écran lumineux se reflète sur ses jolies traits et dans ses pupilles cyans. Le calendrier défile ; les prochains repérages se font demain mais ils manquent d’information pour se mettre rapidement à l'œuvre.

Un message apparaît :

Petit imprévu, rejoins-moi dans deux heures à la maison.

Mais mais ! J’ai la dalle !

Leurs appartements sont opposés l’un à l’autre, ce qui la dissuade de rentrer. Enfin, elle n’a surtout pas d’argent pour le métro et une flemme immense d’user de ses petits pieds.
Est-ce que quelque chose de bien va lui arriver ce soir ? C’est mal parti. Surtout, quand pour couronner le tout, son paquet de cloques s’avéra vide.

L’espoir revient ! Quand un jeune homme, plutôt mignon et inoffensif sort du magasin. Elle se relève, tout de suite pour lui faire face.

« Salut, t’as pas une cloque ? »

Son regard se perd une rapide seconde sur ses courses… Avant de remonter sur lui.

Fais pas ça, Feyre ! Sa conscience tente de la raisonner. Vraiment, t’es une sacrée merde pour y songer !

Certes. Mais elle a faim.

11
Le coin du chalant / La petite voleuse.
« le: mardi 07 février 2023, 18:05:04 »
Bonjour, bonsoir,

Feyre est une cambrioleuse, accro à l'adrénaline du vol avec de grosses dettes aux fesses et des créances peu sympathiques.
Je vous propose quelques trames mais vous êtes libre de faire vos propositions.


◘◘ La domestique.
Un mec de la bande a trouvé la brillante idée d'envoyer un faux CV de Feyre à un riche japonais, vivant en bordure de Seikusu. Il recherche des domestiques : le job est parfait pour faire du repérage.
Elle oublie trop souvent de faire son travail et préfère fouiner à droite et à gauche... Jusqu'à ce que son patron la prenne la main dans le sac et lui propose un étonnant marché.

◘◘ La maison du flic.
Après une semaine de repérage, Feyre s'introduit dans la maison d'un flic (corrompu ou non), sans même le savoir. Les dossiers étalés sur la table, lui mettent vite la puce à l'oreille. Elle ferait mieux de partir avant que ça dégénère... L'avarice la retient jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Il est trop tard !

◘◘ L'interrogatoire.
Elle a fini par se faire chopper ! Mais y a peut-être moyen de s'arranger, vite fait ?

Au plaisir de vous lire.

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Prélude / Re : Feyre ◘◘ Voler pour survivre [Keiralidée]
« le: mardi 07 février 2023, 17:16:13 »
Merci !

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Prélude / Re : Feyre ◘◘ Voler pour survivre [Keira]
« le: dimanche 05 février 2023, 15:20:59 »
Merci !

Koda : Plus elle a d'emmerdes, mieux c'est !

Masa : T'es clairement plus en sécurité, toi.  >:(

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Prélude / Feyre ◘◘ Voler pour survivre [Keiralidée]
« le: samedi 04 février 2023, 16:08:07 »
◘◘ Feyre Eskelinen, née à Seikusu, âgée de vingt-huit ans. D’origine suédoise, son patronyme est un enfer pour les japonais.
◘◘ Orpheline à ses huit ans, son jumeau Frey à charge.
◘◘ Humaine, japonaise, pansexuelle.
◘◘ Endettée jusqu'au cou, à cause des merdes de son cadet. Elle cambriole des baraques pour calmer ses créanciers et lui permettre de reprendre le droit chemin.

Les pieds de Feyre sont déposés sur la table, juste sous le nez de son interlocutrice. Ses longues et jolies jambes s’étendent ainsi, lui permettant de se balancer sur la chaise. Elle fait preuve d’un remarquable équilibre. Dans son équipe, elle est connue pour être la plus habile et souple ; il n’est guère étonnant qu’elle tienne ainsi de longues minutes.
Mais le pire pour son invitée est peut-être le fait qu’elle porte encore ses bottes, salies d’un cambriolage de la vieille. La terre séchée demeure sous ses chaussures.

« Pas mal ton appart’ ! lance Fumiko, gênée et le regard fuyant.
-T’as vu ? Sans les rongeurs dans les murs, ça serait parfait. »

Fumiko commence à rire mais le regard sérieux de son amie la ramène à la réalité : elle ne plaisante pas. Un frisson d’horreur la parcourt à la pensée que quelques rats puissent surgir d’un trou mal rebouché. L’appartement tombe en ruine mais au moins, aucun cafard ne vient polluer leur espace vital. Pour les bestioles… Feyre a fini par s’y habituer ; les jumeaux ne peuvent guère se payer mieux et avoir deux chambres est déjà un luxe.

« Ton frère ?
-En cours. »

Il est le seul à avoir un véritable avenir. Les études ne sont pas faites pour l’aînée ; elle a préféré tout miser sur son cadet. A côté, elle s’occupe d’assurer le loyer, les courses et le remboursement de leurs dettes. La maigre bourse qu’il touche suffit à peine à assurer ses dépenses personnelles ! Feyre est là pour combler les trous et lui permettre de se construire un futur serein. Elle sait très bien qu’une fois riche, il s’occupera d’elle à son tour !

« Ça te tente pas ?
-Flemme. Puis, si je bossais pas, vous seriez tout le temps dans la merde !
- Hé ! C’est… Oui, tu nous sors souvent des embrouilles. »

Depuis un an déjà, elle a dû changer de vocation. Les petits boulots de merde, que la japonaise enchaînait, lui plaisaient pas mais ils étaient légaux au moins... Puis les conneries de son jumeau leur ont amené de grosses dettes, auprès des mauvaises personnes. Pour lui permettre de retourner dans le droit chemin, avoir une vie propre, Feyre a décidé d’assumer les responsabilités. Quitte à se faire chopper, elle a bien moins à perdre.

Ça a toujours été comme ça entre eux. La perte tragique et prématurée de leurs parents les ont poussés à toujours se protéger l’un l’autre, à chercher une meilleure vie malgré de grosses erreurs. Enfants, c’étaient leur tante qui avait été la seule à bien vouloir les recueillir. Mais sa patience montrait ses limites une fois la majorité atteinte et à vingt-deux ans, ça explosa. Tous deux furent dégagés dans la rue.

Or, Feyre ne se laisse guère abattre. Et à son problème de dettes, se proposa deux solutions : vendre son cul ou cambrioler des baraques. Il leur faut de l’argent rapide, qu’importe sa provenance. Elle s’était toujours dit qu’elle ne tomberait jamais dans le prostitution. Au pire de leur existence, à dormir sous un pont, elle n’avait cédé à ce choix malgré son joli minois exotique et les propositions qu’ils entrainaient. Alors, la japonaise n’allait pas céder maintenant.

Elle préféra la seconde option. Autour d’elle, plutôt naturellement, se forma une petite équipe de quatre dont faisait partie Fumiko, la dernière recrue.
Honnête, elle concède la brillante participation de Feyre. Quasiment toujours la seule à prendre les plus gros risques, à les sortir du pétrin par d’habiles stratagèmes. Mais en même temps, sa part du butin va avec le travail fourni ! Elle est toujours au premier rang.

« Ce soir encore, je vais devoir sauver vos culs.
- Aki, t’as pas prévenu ? J’ai un rencard, je ne serais pas là.
- Tu nous lâches pour un mec ? J’espère qu’il est canon, au moins.
- Très !
- Tu me le présentes ? »

Un court silence s’impose dans la petite pièce à vivre. Le regard de Fumiko s’est assombri et un refus cinglant ne tarde pas à tomber.
La dernière fois, son petit ami l’a quitté par sms du jour au lendemain pour tenter sa chance avec Feyre. Depuis qu’elle lui avait présenté, ce dernier n’eut de cesse de faire l’éloge de la belle. De sa longue chevelure cyan, rabattue en une queue de cheval et cette jolie mèche qui retombaient sur son visage, de ce regard hautain qui l’avait séduit.

Après la rupture, il s’était ramené sans honte, ni gêne, à son appartement. A peine la porte ouverte, l’intrus avait essayé de saisir les lèvres maquillées de la demoiselle. Ses mains s’étaient tendues vers ses seins rondelets pour les capturer entre ses doigts. Mais son coup de foudre n’était réciproque et après l’avoir repoussé, c’était Frey qui se charga de la suite. L’envie de revenir s’évanouissa.

« Si ça marche pas, je peux te présenter mon jumeau !
-Arrête, j’aurais l’impression de me taper ta version masculine.
-On se ressemble pas tant que ça ! »

Au-delà de leurs prénoms où leurs parents n’ont réussi à faire preuve d’imagination, les jumeaux se ressemblent beaucoup. A une exception. Feyre a et continue de teindre sa chevelure alors que son frère a gardé leur beau blond d’origine. En terme vestimentaire, ils apprécient tous deux les tons clairs et les habits confortables. Il lui arrive même de piquer ceux de son cadet quand la lessive est oubliée.
Elle apprécie passer inaperçue ; le meilleur moyen selon elle est de noyer ses formes et sa taille marquée sous des vêtements bien trop large.

« Bon ! Je prépare le repas de Frey et je te dépose ?
-Ok ! »

Toujours prévenante, Feyre lui laisse un repas cuisiné dans le frigo quand ses obligations ne lui permettent de rentrer à une décente, accompagné d’un petit mot.
Une fois sa corvée (qu’elle accomplit toujours de bon cœur) accomplie, elle quitte son modeste appartement pour déposer son amie et repartir dans une longue nuit pour préparer leur prochain gros coup.

◘◘ Comment avez-vous connu le forum ? Double-compte de Siraye.

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