Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Gerd

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1
Quelques places devant Céleste, la silhouette haute et large d’un homme aux yeux jaunes fendues d’iris verticaux attendait son tour en silence. Gerd fixait droit devant lui en révisant mentalement certaines connaissances qu’il avait accumulé dans sa vie. C’était un bon exercice pour conserver sa mémoire et ses capacités. Un savant lui avait un jour dit qu’à l’invention de l’écriture, les savants l’avaient dénoncé comme une nouveauté qui détruirait la pensée rationnelle. Ils avaient eu tort mais ils avaient raison sur un point : l’entraînement permanent de la mémoire préservait de certains effets de l’âge et gardait l’esprit affûté. Même lui avait besoin de se préserver car, tôt ou tard, le Temps viendrait se rappeler à lui.
Pourquoi faire la queue ici, dans le petit patelin paumé de Dantz, pour pourchasser ce qui semblait être une simple salamandre impériale géante ? Ce genre de bête était plutôt rare si près des habitations pour une bonne raison : les milices locales étaient souvent suffisantes pour s’en débarrasser avec un peu d’organisation et de jugeote, même avec leur souffle ardent, leurs écailles solides et leur vitesse. Les gens d’ici n’étaient pas plus cons que d’autres et le sorceleur se demandait pourquoi celle-ci leur résistait, les poussant à songer à la ruine pour s’en défaire. Il y avait quelque chose de bizarre.
Les aventuriers et opportunistes faisant la queue avaient tous types de profils et la plupart valaient une demie-milice à eux seuls. Ils étaient fort compétents pour une brochette d’Humains, majoritairement, saupoudrée de quelques Elfes et Terranides lourdauds. Et c’était un problème car bien peu nombreux étaient ceux à lui inspirer la moindre once de confiance. Il allait devoir surveiller ses arrières.

« Ne vous inquiétez pas ! Moi, le Beau Nazeem, vais vous montrer comment un vrai guerrier sauve la situation ! » criait prétentieusement un type insupportable à la peau sombre en signant avant de passer son tour.

« Un seul aura la prime et c’est moi, Kharn Bois-d’Acier, qui la ramènerait à ma Famille ! »

Tiens, un Nain ! Gerd ne l’avait pas repéré sous toutes ces armoires à glace et ces perches. Le tas d’acier et de poils trapu et armé jusqu’aux dents s’écarta en défiant l’assistance du regard. La décision de ne donner la prime qu’à celui qui ramènerait la tête du monstre posait problème car elle poussait à une concurrence féroce et, une fois hors de vue des arbitres et de leurs chaumières, les coups en traître commenceraient.
Son tour finit par venir et Gerd ne se mêla pas aux bravades. Il signa et laissa sa place sans un mot, tournant juste le regard pour voir si la file, au moins, s’était réduite. Il croisa brièvement le regard d’une belle guerrière au regard intelligent et à l’armure sophistiquée et il ralentit une seconde en sentant quelque chose chez elle. Il avisa les loups ornant son armure et cette impression sembla lui gratter l’intérieur de la tête et le tendit. Son expression se durcit et il retourna à sa prochaine tâche : retourner à l’auberge où il avait pu sécuriser une chambre, s’assurer quelques fois encore des mesures de sécurité et trier son paquetage pour déterminer ce dont il aurait besoin ou non. Il allait falloir être prêt pour le départ, demain aux premières lueurs.

« Toi là ! Le muet ! Tu penses être meilleur que le Beau Nazeem ? »

Il s’arrêta et grogna en voyant le grand sabreur s’interposer, les mains sur les hanches, le torse bombé.

« Écoute, beau gosse, j’en ai rien à faire de toi et de ton orgueil fragile. J’ai à faire pour demain, et toi aussi. Ecarte-toi. »

« Ha ! Je l’avais bien dit ! Môssieur se croit supérieur à tout le monde ici ! » Nazeem lui barra encore une fois la route et le stoppa d’une main autoritaire. « On ne me manque pas de respect, à moi ! Sais-tu d’où je viens ? Je viens du domaine des Vents et je te défie, maraudeur, à m… OOF !! »

Gerd l’avait interrompu d’un crochet rapide en plein plexus. Nazeem ploya et recula et l’Ours put enfin poursuivre son chemin.

« Arrête tes conneries ! Garde ton énergie pour demain. »

« Pffff ! » Le sabreur se redressait en faisant mine de ne pas avoir eu mal. « Un lézard ne fait pas peur au Beau Nazeem… »

Gerd soupira en continuant son chemin. Les choses allaient être encore plus compliquées qu’il le pensait.

2
One Shot / Re : Une proie pleine de bonne volonté
« le: samedi 08 juillet 2023, 06:35:16 »
Réduit à ses plus bas instincts et dominé par ses pulsions sexuelles les plus primaires, Gerd avait enfoncé son gland dans son petit cul étroit en la faisant gémir de surprise –mais pas de douleur–. La lapine continuait de prendre avec délice et il ne se ménagea pas. Des coups de reins appuyés lui ouvrirent l’anus et lui écartèrent les fesses en enfonçant de beaux morceaux de son épieu de chair en elle à chaque pression. A chaque coup, un râle profond et soutenu témoignait de son plaisir comme de l’effort réel qu’il mettait à la pénétrer ainsi –sans aucune douceur–. Leur passe était un arrangement marchand après tout, et il n’allait pas renier son intérêt pour celui d’une esclave qui y gagnait lourdement au change.
Une fois son braquemart entièrement enfoncé en elle il se pencha en avant, relâchant ses jambes pour se soutenir de part et d’autre de son corps. Les amples mouvements de bassin suivirent vite et il la percuta brutalement à chaque assaut, ses fesses généreuses et mouillées claquant bruyamment contre ses muscles comme autant de fessées sévères. Les restes de sperme et le présperme qui continuait de couleur de son gland la lubrifiaient petit à petit, rendant ses passages moins brûlants mais aussi plus faciles –et plus violents–. Il ahanait en la frappant de son corps, prenant un pied évident dans cet exercice.
La belle se mettait à brailler sous lui et il amena une de ses mains à sa bouche. Il lui prit la mâchoire avant de lui couvrir la bouche, serra à la faire taire, mais le geste autoritaire devint bientôt aussi lubrique et scabreux que tout le reste de leur relation quand il lui enfonça des doigts durs et épais dans la bouche, comme s’il lui imposait une pipe figurative. Elle pouvait bien brailler, en fait, mais qu’elle le fasse en bavant sur ses phalanges.

3
Les contrées du Chaos / Re : Ne me pique pas ma proie!! - Gerd -
« le: samedi 08 juillet 2023, 06:23:39 »
La gamine –oui, la gamine !– avait décidé de se montrer rebelle et orgueilleuse. Alors qu’il la dépassait pour se porter au combat, Gerd l’entendit protester et répliquer. Vieux ?! L’Ours grogna mais l’ignora, en tout cas jusqu’à ce qu’elle le dépasse à son tour dans un coup de vent et se jette à nouveau sur le monstre. Plus vive et téméraire encore, la petite renarde s’était précipitée et la bête n’était pas si bête que ça.
L’expérience apportait une certaine sagesse. Il était bon de ne pas surestimer sa sagesse, mais Gerd avait au moins la certitude que les créatures corrompues comme celles-ci portaient en elle une intelligence et des ressources difficiles à quantifier, mais supérieures à ce qu’on pouvait généralement estimer. Elles étaient malines et vicieuses. C’est bien pour ça que l’Ordre avait été créé initialement, avant d’être abandonné puis de se diviser.
Leur nouvel engagement fut brutal. Le monstre semblait pris de court et dépassé, mais, à nouveau arrêté, contrarié mais observateur, Gerd voyait qu’il n’en était rien. Petit à petit, elle se positionnait en profitant de l’attention altérée de l’assassin, énervée et plus occupé à porter ses coups comme un tourbillon qu’à garder ses arrières.
Soudain, la bête mit son plan à exécution. Révélant qu’elle n’était pas si désemparée que ça, elle balaya les jambes de Scarlett lorsqu’elle dut irrémédiablement poser pied à terre une fois de plus avant de revenir à l’attaque. Alors qu’elle basculait, un membre la fouetta pour l’écraser au sol et elle n’eut que le temps de voir une bouche remplie de dents et dégoulinante de salive se précipiter sur elle.
Gerd avait déjà fait le Signe d’Axii et l’avait concentré. Il passa à l’action juste à temps. La modeste attaque magique suffit, à ce niveau, à porter un coup à l’esprit du monstre qui s’arrêta et sursauta, se secouant et s’écartant en cherchant, hagard, une chose qu’il semblait être le seul à avoir vu. Il avait délaissé Scarlett pour le moment et le sorceleur alla se porter jusqu’au niveau de la petite. Il ne l’aida pas cependant, se contentant de croiser son regard en la sermonnant.

« Je t’ai prévenu. Deuxième avertissement : tu n’es pas au niveau. Retire-toi immédiatement ! »

Il arma son glaive luisant juste à temps. Le monstre se projetait sur lui avec fureur, semblant comprendre d’où était venu son trouble. Un Signe d’Igni fit éclater une vague de feu entre la bête et eux, la stoppant. Gerd s’écarta de la jeune femme pour attirer son attention et, quand la bête s’élança à nouveau, il esquiva avec rapidité et porta un coup précis entre deux plaques osseuses. La bête hurla et se retira encore une fois, visiblement blessée et en proie à une forte douleur.
Le sorceleur jeta un regard à Scarlett et lui gueula :

« Sérieusement ! Fous le camp ! »

4
Gerd arrivait à l’heure où tout se terminait normalement, mais le travail hôtelier faisait que les horaires n’existaient pas vraiment. Certains ignoraient cyniquement ce fait tandis que d’autres se plongeaient pleinement dans la beauté de l’exercice. Et, à son arrivée, le sorceleur put constater avec un certain plaisir que la tenancière de cet établissement était du deuxième groupe.
Dès son entrée, il avait rapidement évalué les lieux et s’était assuré qu’aucune menace ne se dissimulait quelque part. Cibler ces établissements pouvait être une aubaine pour des malfaiteurs déterminés. Il fut soulagé de ne repérer que quelques convives attablés et fatigués, et assez intéressé de découvrir la belle Elfe blonde qui se portait vers le bar en l’accueillant chaleureusement. Déduisant la marche à suivre, il alla jusqu’au comptoir et posa son bagage près de lui avant d’observer le choix à sa disposition sur le mur derrière la belle. Lorsqu’il redescendit ses yeux sur elle, elle put bien observer les yeux de chat brillants qui la dévisageaient.

« Parlez-moi de vos spécialités, plutôt. Qu’est-ce que vous recommandez à un voyageur ayant passé la journée à dos de cheval ? »

Sa voix grave résonnait comme une lame mais un sourire réchauffa ses traits et rendait ses paroles plus agréables. Il posa son séant sur le tabouret à son côté et rajouta :

« J’aimerais aussi savoir d’avance s’il vous reste une chambre. »

Ainsi, il annonçait la couleur d’emblée. Certains voyageurs préféraient continuer la nuit malgré les dangers, pour diverses raisons. D’autres oubliaient de s’assurer de la disponibilité de chambres et se retrouvaient, la nuit noire bien installée et les poches vides, à devoir opter pour une paillasse à côté des bêtes. Gerd avait de la bouteille et il évitait ces écueils. Avec l’expérience venait une certaine sagesse et, surtout, de l’or-ga-ni-sa-tion.
Tout en parlant, il détaillait la jolie matrone qui le servait ce soir. La chaleur et l’élargissement progressif de son sourire étaient étroitement liés à ce qu’il pouvait apercevoir d’elle de ses œillades fort discrètes. Quoi ? La vue ne coûtait rien ! Il était clair qu’il ne serait pas du genre à cracher sur de la compagnie mais son plan était simple : s’abreuver et se sustenter, explorer ses opportunités et disparaître pour une bonne méditation jusqu’à l’aube –si cette nuit était propice au repos–.

5
Prélude / Re : Vigilans Lupus [Meowlidée]
« le: jeudi 29 juin 2023, 10:16:40 »
Une Louve et un Ours faisant équipe. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? ;D
J'explorerai volontiers l'idée!

6
Prélude / Re : Vigilans Lupus [Meowlidée]
« le: jeudi 29 juin 2023, 05:49:18 »
J'arrive à la bourre, mais je ne manquerai pas de saluer une guerrière de cette carrure, fusse-t-elle une militaire ! ;D

Bienvenue par minous !

7
Les contrées du Chaos / Re : Les saveurs du bordel | Gerlympe
« le: mercredi 14 juin 2023, 05:42:09 »
Professionnalisme et force de l’habitude –Olympe transpirait des deux en réagissant sans délai à sa réponse, et Gerd ne put s’empêcher de ressentir un certain plaisir à l’idée d’avoir rencontré une catin si expérimentée et assurée malgré sa jeunesse–. Il avait été rapidement entraîné à l’intérieur, les couleurs et les lumières jouant leurs danses habituelles, mais bien singulières à chaque fois. La Ville disposait de technologies qui ne se voyaient pas –ou plus ?– à travers Terra. Les orbes lumineux à incandescence et les boîtes à flammes tiraient toujours au sorceleur une certaine fascination née de l’étrangeté des lieux. A n’en pas douter, ça avait joué dans le succès de cette communauté et de ses commerces. On ne venait jamais ici pour rien, et le caractère unique de la Ville jouait sur son attractivité.
Comme Olympe le remarquait de son côté, la maison était calme –relativement calme, Gerd entendant nettement les sons des quelques travailleurs et leurs clients– et l’ambiance était différente. On se sentait presque intime, ce soir-là, en vérité, et le sorceleur et les personnes attendant dans le salon avaient échangé des regards différent de ceux qui s’échangeaient habituellement dans un bordel. Ce n’était pas désagréable. Cette expérience avec la belle brune promettait de se révéler singulière à plus d’un titre, sans aucune doute.
Sans un mot ni une consigne, Olympe avait préparé sa chambre. Porte verrouillée, rideaux tirés, un vaste lit bien fourni dévoilé… Gerd n’était pas contre les voyeurs dans l’embrasure de la porte ou à un trou de souris quand il était avec Mnémosyne, mais seulement parce qu’il la connaissait bien. Avec elle, il n’aurait probablement pas refusé qu’on s’invite. Avec Olympe, il préférait qu’elle ferme pour le moment, soucieux de prendre ses marques avec quelqu’un avant de se lancer dans des aventures plus salaces. Même si les putes étaient loin de trembler à ce genre d’idées, un minimum de complicité construite dans le temps ne faisait jamais de mal.
Sans un mot, il l’avait suivie du regard en laissant son esprit danser sur les drapés de sa tenue de soirée avant d’aller s’asseoir à son invitation. Elle n’avait pas tardé à le rejoindre, et, il ignorait si c’était le cas ou si la situation lui en donnait l’impression mais, sa voix semblait s’être faite encore plus chaude et sensuelle qu’avant. Elle avait des questions bien simples auxquelles les réponses pouvaient être autrement plus compliquées, mais Gerd n’était pas un homme compliqué. Il avait cessé de l’être il y a trente ans au moins.

« C’est un vrai plaisir de se sentir bien accueilli, » répondit-il avec un sourire léger et d’une voix plus profonde lui aussi.

Avant de répondre à la suite, il se tortilla légèrement et passa ses doigts sous sa ceinture. Assis, sa bourse faisait sentir sa présence, et elle l’incommodait, à dire vrai, modérément, ne devant véritablement son dévoilement qu’au moment approprié et à l’utilité d’une production de preuve. Olympe savait qu’il était bon client, mais il n’allait nulle part sans apporter les moyens de ses vices. Il produisit donc, finalement, une poche de cuir de daim douce au toucher et allongée, dont la peau était déformée par le tranchant des pièces qu’elle contenait. Il ne fit pas à Olympe l’affront de la lui donner, et il la posa sur le sol à côté de la causeuse, laissant le contenu tinter sans le dévoiler. Ainsi, elle savait que son paiement était déjà là et pouvait faire confiance à son oreille avertie pour en évaluer le montant.
Sans faire cas de tout cela, agissant comme s’il venait juste de se débarrasser d’une chaussure frottant une ampoule, le sorceleur se réinstalla, plus confortablement cette fois, nonchalamment même, en croisant bien le regard de la brune cette fois. Elle ne put manquer ses iris dorés et ses pupilles verticales, fixement braqués dans les siens sans une once d’hésitation ou d’intimidation.

« Un sorceleur n’a pas besoin de beaucoup de sommeil, » dit-il finalement. « J’ai toute la nuit. Nul besoin de se presser. »

D’un coup, ses prunelles descendirent le long de son cou et de son corsage. Il s’y arrêta une seconde, mais elles remontèrent sur le côté, sur ses épais cheveux. Finalement, c’est sur eux que grimpa une de ses larges mains calleuses qui, avec une douceur insoupçonnable, vint les caresser du bout des phalanges. Pendant une seconde, le bout de l’index et du majeur frôlèrent l’arrière de sa mâchoire et elle put sentir ce curieux fourmillement électrisant que produisait le contact d’un mutant de son espèce –engourdissant à son premier passage, mais sensibilisant par la suite–.

« Vous avez un charme rare, Olympe. On a déjà dû vous le dire mille fois. » Il ricana à sa propre répartie. « J’ai beaucoup voyagé et vu beaucoup de gens différents, mais vous… Je suis curieux de savoir d’où vous venez. »

Il marqua une pause d’une seconde à peine avant de rajouter :

« Et si ça ne vous gêne pas, nous pouvons passer au tutoiement. Je n’y vois pas de manque de respect. »

Ses doigts quittèrent ses cheveux pour aller se poser sur le dossier de la causeuse, derrière ses épaules, impalpables mais tous proches.

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Les terres sauvages / Re : Player 2 Joined The Fight | Mel
« le: mercredi 14 juin 2023, 04:00:31 »
La course du sorceleur avait été arrêtée soudainement. Il avait dû sa survie aux réflexes de Mel, sans le moindre doute, comme à son sens moral. Il avait entendu et senti le carreau avant de le voir, et de réaliser sa pénétration dans la roche. Le phénomène avait interpellé tant la bête que le chasseur, qui s’étaient arrêtés pour assister à cette curiosité, toujours sur leurs gardes, prêts à bondir.
Et puis, Gerd avait dû sa survie à ses réflexes et à ses augmentations. La tireuse était légère et discrète, mais il n’avait pas manqué de la sentir passer. Ses yeux ne captèrent qu’une silhouette noire disparaissant vers la sortie de la caverne, mais il fit rapidement le lien –il ne pouvait pas y avoir grand monde, ici–. Et, si la tireuse fuyait les lieux après avoir lâché ce projectile dans la paroi rocheuse, alors…
Abandonnant la chasse en une fraction de seconde, il avait mis son corps en mouvement alors qu’une violente déflagration secouait le plafond rocheux au-dessus de lui. Il plongea en avant et se jeta à corps perdu en avant, presque à quatre pattes, pour semer la chute mortelle de tonnes de pierres fumantes et poussiéreuses ayant juré de l’écraser, de le brûler et de l’étouffer tout à la fois. Il n’avait pas le droit à l’hésitation et à la demie-mesure –son expérience lui avait au moins soufflé ça–.

C’est désorienté mais entier qu’il finit par trébucher et s’écraser au sol, désemparé et en position de faiblesse, mais hors de l’éboulement et sans trace de la manticore –dommage–. La poussière l’enveloppa vite, lui arrachant toussotements et crachats, mais la roche s’était arrêtée et il était, à première vue, en un seul morceau. Qu’en était-il de la créature qu’il avait chassé une minute plus tôt au plus ? Difficile à dire. Elle avait peut-être survécu –mais de l’autre côté de l’éboulement, piégée peut-être–. Gerd n’en savait rien. Il ne pouvait se focaliser là-dessus. D’abord, il devait se concentrer sur un problème plus important.
Elle.
Son sixième sens lui avait soufflé quelques informations. Il avait senti une aura magique le bousculer à son passage, et il se rappelait du bond qu’avait fait son médaillon. Il avait aussi la certitude qu’il s’agissait d’une femme. Une magicienne, ou une sorcière, peut-être une shamane –qui pouvait savoir ?–. Quoi qu’il en soit, il faisait face à un être puissant et dangereux, armé tant de projectiles excessivement dangereux que de pouvoirs encore à définir.
Dans un soupir, le sorceleur se releva, s’épousseta et rangea son glaive d’argent.
Il sortit l’acier.

Un bref instant plus tard, Mel put le voir sortir du brouillard de poussière enveloppant la sortie de la grotte. Silencieux, sur ses gardes et clairement contrarié, Gerd les repérèrent vite, elle et son arbalète maudite, et il s’arrêta pour se placer, lentement, en position de garde, prêt à parer et à dévier ses prochains tirs. Il avait été pris par surprise, la première fois, mais cette Elfe à laquelle il faisait face allait découvrir les talents mortels de duelliste des sorceleurs. Son école manquait peut-être de grâce et d’agilité, mais la garde d’un Ours était aussi redoutable que ses attaques.

« Tu viens de me coûter cher, » gorgna-t-il. « Qui dois-je blâmer pour ma perte ? »

9
Les contrées du Chaos / Re : Ne me pique pas ma proie!! - Gerd -
« le: mercredi 14 juin 2023, 03:44:47 »
En règle générale, des erreurs d’inattention étaient synonymes de mort sur la Voie. Scarlett aurait pu en faire les frais mais, heureusement pour elle, sa bévue du jour avait mis une autre personne sur la piste de ce monstre pour le moins fabuleux.
C’était bien le genre d’un sorceleur de considérer pareille créature ainsi. La plupart des gens la considéraient avec une crainte profonde et même avec terreur. Il avait pu le constater, peu après le départ de la renarde lorsque, arrivant à son tour sur place et se mettant immédiatement au travail pour couvrir les frais d’une étape bienvenue dans ce petit camp rustique et charmant, il avait tiré la quête délaissée à une table et commencé son menu travail d’enquête. C’est ainsi qu’il avait appris que la bête était trop grande et trop redoutable pour être vaincue par les chasseurs et soldats locaux. Ils avaient essayé, pendant un temps, mais voilà de longues années qu’on avait préféré évité son territoire.
Il était temps que les choses changent. Laissant derrière lui l’auberge, le hameau et leurs habitants perplexes, il avait pris la route du territoire du monstre.

Malgré de longues foulées et une habitude des longues marches, Gerd était, sans le savoir, en compétition avec une Terranide jeune, souple et rapide, dont les petits sauts n’avaient rien à envier à sa marche rapide. Lorsqu’il finit par arriver sur le territoire indiqué, il fut bien vite alerté par le bruit d’une lutte féroce et déjà bien entamée et, curieux, il se fit discret pour aller se poster à vue des combattants.
C’est là qu’il découvrit le monstre énorme et, dansant presque autour, la petite furie rousse qui s’acharnait à tenter de passer ses défenses avec ses lames qui virevoltaient en reflétant par moments les rayons du soleil. Elle avait réussi à blesser la proie, mais elle avait clairement dépensé beaucoup d’énergie pour cela. A partir de ses blessures, de son apparence générale et des observations qu’il fit rapidement, Gerd put faire certaines conclusions quant à la nature et les points forts et points faibles de sa cible. Il s’était débarrassé de ses équipements superflus et avait ingéré quelques potions avant d’enduire sa lame d’argentia, sortant de son point d’observation et s’avançant vers les combattants, le glaive d’argent luisant à la main et les yeux noirs.

« Je ne sais pas qui tu es, gamine, mais tu devrais t’écarter, » lança-t-il à la Terranide en arrivant à son niveau, alors qu’elle prenait une courte pause dans l’échange. « Laisse ce travail aux professionnels ! Tu es clairement hors de ta ligue. »

Dur et frontal, le sorceleur n’avait d’yeux que pour la créature qui observait son approche avec une inquiétude visible. Qui était ce nouvel opposant ? Que venait-il faire ? Qui affrontait-il ? Difficile à dire pour elle, et difficile à évaluer à ce stade –Scarlett pouvait très bien défendre la prime qu’elle avait déjà travaillé si dur pour sécuriser–.

10
Les terres sauvages / Player 2 Joined The Fight | Mel
« le: mercredi 07 juin 2023, 04:09:11 »
Rapide et puissante, la manticore avait présenté un challenge à la hauteur des compétences du sorceleur. Avec une rapidité bluffante, en particulier avec l’épaisse armure de maille qu’il portait, le mutant, renforcé par ses élixirs, était tombé sur la bête au moment où elle sortait pour sa chasse nocturne. Trop occupée à guetter ses propres proies, elle s’était laissée surprendre et acculée dans un affrontement certes inégal, mais dont elle ne devinait pas encore l’issue. Confiante dans sa puissance et dans la dangerosité de ses crocs effilés, de ses griffes acérées et, surtout, de son dard empoisonné, la manticore avait fait face et lutté contre l’humain qui, peu à peu, avait gagné du terrain.
Esquivant et parant de sa lame d’acier, qui brillait au clair de lune sous l’effet de l’argentia qui l’enduisait, Gerd, sorceleur de l’École de l’Ours, guettait chaque occasion. Il retenait ses Signes pour en faire l’usage au moment propice et quand, enfin, il eut repéré une ouverture, Igni avait fait son affaire, provoquant une explosion de molécules d’air enflammées entre eux, choquant la bête et l’ouvrant à une attaque directe. Le coup avait blessé une de ses pattes avant, tranchant net la chair et plusieurs nerfs, provoquant un cri de douleur strident et une contre-attaque. Mais le guerrier avait déjà battu en retraite et laissé un Signe d’Yrden sur son passage, provoquant une pointe de douleur lorsque la manticore tenta de le poursuivre. Les coups de dard portés pour tenter de le punir étaient trop courts et avaient vite été repoussés.
Gerd espérait pouvoir conclure à ce moment-là, profitant de la blessure, de la douleur et de la peur pour l’achever, mais la manticore avait rassemblé ses forces pour battre en retraite à son tour. Elle était très intelligente –son genre l’était en général–, et il dut se mettre à sa poursuite, suivant le bruit et les traces de sa débâcle autant que l’odeur du sang à travers hautes herbes et fourrés, prenant garde à ne pas tomber dans un piège.
Dans leur course, les deux belligérants arrivèrent à une grotte. La manticore espérait y trouver un refuge et pestait clairement de ne pas avoir encore réussi à semer le sorceleur toujours sur ses talons. Elle poussa sa course, glissant et heurtant les parois du goulet rocheux, causant un vacarme de griffures et de hurlements qui se réverbéraient partout à l’intérieur, réveillant l’occupante insoupçonnée des lieux.
Ni la manticore, ni Gerd ne s’attendaient à tomber sur un troisième joueur dans cette partie, et en particulier un personnage de l’acabit de cette Elfe qui avait espéré trouver une cachette et un anonymat. Voire un monstre féroce et un humain shooté aux mutagènes débarquer dans son havre de paix n’allait pas manquer de la mettre de mauvaise humeur.

11
Les contrées du Chaos / Re : Les saveurs du bordel | Gerlympe
« le: mercredi 07 juin 2023, 03:53:17 »
De par ses sens plus fins que la normale, Gerd ne manquait pas une seule palpitation chez Olympe. Ce qui était utile lorsqu’il chassait pouvait être aussi utile, sinon plus encore, au contact de ses semblables –ou ceux qu’on pouvait qualifier le plus de semblables–. Ainsi, il devinait son trouble, léger mais bien présent, à son contact. Il savait qu’elle n’était pas insensible à sa présence et à sa personne. C’était une chose que les catins se retenaient de ressentir par professionnalisme, et il le respectait. Elles ne voulaient pas faire de différences et ne voulaient pas risquer de se faire avoir par un coup de cœur mal intentionné. Elles restaient pourtant des êtres de chair et de sang soumis à leurs propres pulsions instinctives. Si ça pouvait parfois pimenter le travail, quel était le mal ?
Mais Olympe n’était pas sur la liste. Dommage, et tant mieux peut-être ? Elle n’avait pas à subir les aléas de son être charnel et pouvait se décharger de son problème sur une autre. Elle se mit d’ailleurs en quête d’une alternative pour lui, se penchant au comptoir et commençant à tracer lignes et croix sur la liste. Gerd marcha tranquillement le long du séparateur bien modeste, mais ne manqua pas de porter son regard sur la silhouette de la brune depuis le bout, profitant de ce que sa position et les drapés ouverts de sa tenue offraient de nouvelles perspectives sur sa personne. Il remarquait ses courbes féminines, le huit formé par ses épaules, sa taille et ses hanches. Il revint sur ses longs et épais cheveux bruns, sur les yeux bleu à moitié fermés qui dansaient sur les noms sous elle.

Vraiment, c’est dommage qu’elle ne soit pas sur cette liste, se dit-il en laissant finalement son badinage silencieux pour répondre à ses paroles, sûrement destinées à atténuer l’ennui potentiel de l’attente –un ennui qu’il n’avait manifestement pas laissé s’installer–.

« On ne peut pas vous blâmer de vouloir convenir à tous. »

Terra avait tant de caractères et de formes différents à concilier que c’était un ouvrage non-négligeable à entreprendre. Être capable d’accommoder tout le monde était un argument de vente rare qui laissait passer bien des désagréments –non pas que le bordel de Mère ait été sujet à plainte–.

Quoi qu’il en soit, les observations suivantes de la belle firent tiquer le sorceleur et le firent même s’arrêter. Un sourcil curieux dressé au-dessus de son œil gauche, il posa son attention sur sa tête baissée. Elle connaissait ses préférences, elle savait donc des choses sur lui. C’était intéressant ! Elle avait donc bien des qualités cachées et avait bien un rôle s’apparentant à celui d’un second en ces lieux. Elle avait dû faire preuve d’une qualité et d’une ardeur rares pour en arriver là. Vraiment, quel dommage !
Elle n’avait pas attendu de réponse à sa question, cela dit, et, comme elle saisissait une plume pour compléter la liste, Gerd se tut, laissant à Olympe le loisir de noter le nom de l’alternative parfaite au bas de la liste avant de l’attraper avec douceur lorsqu’elle la lui tendit. Il tourna le dos à la brune et s’appuya au comptoir avant de tendre le papier entre ses doigts et de passer rapidement en revue la version altérée du personnel. Puis, comme il l’entendait s’approcher avant de s’arrêter près de lui, il arriva au bas de la liste et parcourut deux fois le nouveau nom, rédigé d’une belle écriture cursive.
Positionnée face à lui, elle lui demanda son avis et le sorceleur ne lâcha pas la fiche du regard pendant un instant. Dans sa barbe, seulement, un fin sourire se dessina, et ses yeux se plissèrent légèrement avec amusement. Il écarta la feuille et la reposa sur le comptoir à côté de lui. Ses mains s’étendirent de chaque côté tandis qu’enfin il reposait ses yeux sur Olympe.
Il laissa quelques secondes flotter, comme s’il n’avait pas encore eu la réponse. Olympe devinait sans doute la réponse à son regard, mais il s’amusait de l’observer ainsi suspendue à ses lèvres.

« Vous avez formé Mnémosyne ? » finit-il enfin par demander.

Il n’attendait pas vraiment de réponse. Il était convaincu qu’elle disait la vérité. Le ton n’avait d’ailleurs pas été si interrogatif que cela. Il y avait même dans ses paroles plus de respect que d’interrogation. Quelqu’un qui avait formé une putain si compétente et dévouée que la petite Elfe méritait au moins l’appréciation de l’Ours, qui finit par se détacher du comptoir pour s’approcher de la brune. Il la toucha presque, et leurs étoffes se frôlaient en fait. Il restait plongé dans ses yeux bleu acier en silence.

« Je suis heureux de voir Olympe sur cette liste et j’aimerais beaucoup profiter de ses services. »

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Les contrées du Chaos / Re : La méchante reine | Wilgerin
« le: mercredi 07 juin 2023, 03:02:58 »
Initialement, l’Elfe sembla prendre ses paroles au premier degré, mais Gerd fut vite rassuré – elle était manifestement en train de le taquiner–. Ce n’était pas que la pression de sa main se raffermissant sur le manche raide du sorceleur. C’était aussi son sourire, son ton et, bien évidemment, ses paroles, ce défi posé au simple mortel venu défier une reine sans âge aux grands pouvoirs. S’il avait eu l’audace, la vigueur et, peut-être, la bravoure aveugle pour arriver jusque là, qui savait ce qu’il pouvait donner en des termes plus amicaux ?
Elle semblait bien déterminée à l’apprendre comme elle s’éloignait, revenant à sa place initiale avant de se faire apporter sa besace par une de ses plantes serviles. Elle avait pris le sac sans particulièrement s’en préoccuper, le tenant simplement au-dessus de l’eau, dans ses mains. Pendant une seconde, Gerd s’était demandé, avec appréhension, si elle allait la lâcher et l’accuser de chercher à la duper, mais il n’en était rien, et il le comprit assez vite. Il était assez vieux pour percevoir l’honnêteté chez Wilwarin.
Il combla donc la distance entre eux, avec un sourire narquois, ses yeux rivés dans ceux de la reine. Il se releva après quelques pas, l’eau le couvrant jusqu’à la base du sexe qui semblait nager, à l’horizontale à la surface de l’eau, comme le précédant dans la direction de l’Elfe. Doucement, il tendit le bras vers la besace durant ses derniers pas, et il en écarta les pans pour fouiller à l’intérieur. Du bout des phalanges, il attrapa les capuchons de deux fioles différentes, les tirant pour les laisser apparaître au clair de lune.
Un des flacons contenait un liquide rouge sang –l’Hirondelle, accroissant la récupération physique–. Il posa ce premier de côté. Le second était de couleur verte –le Tonnerre, qui accroissait la force physique–. Celui-ci, il l’ouvrit directement et le porta à ses lèvres.
Il le but d’une traite et il inspira profondément. Ses muscles se raidirent et ses poings se tordirent pendant quelques secondes. Dents serrées, il continua d’inspirer tandis que les mutagènes changeaient son métabolisme. Wilwarin put, elle, observer des changements notables à ses yeux elfiques. Sa musculature sembla se remplir tandis que ses veines se gonflaient et ressortaient plus notablement. Tout son système sanguin semblait s’être accéléré et renforcé, et cela incluait évidemment son principal corps caverneux –sa verge, qui subit le même traitement et gagna légèrement en volume et, surtout, en raideur et en dureté–.
Après s’être remis, il plongea sa main une seconde fois après réflexion, et il sortit un flacon de Forêt de Maribor, une substance d’un gris profond et brillant qui ne donnait guère envie. Il la consomma de la même manière et, cette fois, pas de symptôme douloureux, mais sa respiration s’alourdit, sa peau rougit légèrement et ses battements de cœur accélérèrent tandis que son corps se mettait à produire des quantités plus importantes d’adrénaline –assez, sans doute, pour faire éclater le cœur d’un humain normal–.
Enfin, il revint à la reine. Il prit sa besace de ses mains avec autant de douceur qu’il le pouvait, mais sa force et sa tension accrues rendaient ses gestes rapides, vifs et puissants. Il passa le sac de voyage à la plante venue le récupérer et il replongea ses yeux félins dans les siens, un sourire plus large sur son visage. L’adrénaline accroissait aussi son excitation. Les hormones lui montaient au cerveau et il se sentait à la fois invincible et insatiable. Il plia ses jambes, redescendit dans l’eau et vint se faufiler entre les jambes de l’Elfe, les remontant sur les siennes en approchant et venant frotter son méat brûlant contre sa vulve avec un désir indéniable.

« Vous m’excuserez mais ces élixirs sont mortels pour la plupart –surtout à ce dosage–, » lui expliqua-t-il, ne mettant plus de formes par absence de jugeote. « Mais vous allez bien en profiter quand même. Rrrrrrrr... » Il grognait presque comme une bête. « J’ai envie de te baiser. »

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Royaume Terranide / Re : affaire conclue ? (pv Gerd)
« le: mercredi 07 juin 2023, 01:36:12 »
Il n’eut aucun mal à se glisser en elle et à s’enfoncer jusqu’à l’aine, écrasant ses lèvres à l’arrivée avec un mélange de plaisir et de surprise. Autant sinon plus que la Terranide, le sorceleur ne s’attendait pas à s’y frayer si facilement un chemin. Les réactions de la Lyra étaient compréhensibles : encore jeune et de petite stature, elle faisait face à un mâle d’un beau gabarit. Heureusement, les hybrides semblaient souvent adaptées à la rencontre potentielle avec des gabarits plus larges que le leur, sans doute parce qu’on trouvait, sur Terra, des hybrides de tous types et de toutes tailles. Son trouble était évident mais son excitation palpable. S’il ne pouvait croiser son regard, il devinait les yeux embués et le visage rouge, les lèvres tremblantes de désirs submergeants.
Comme elle se collait à son torse et qu’elle était bien cramponnée à l’autel, Gerd décida de relâcher la taille de Winnie, mais il garda sa prise sur sa jambe, la gardant bien levée, ses cuisses bien ouvertes pour aller y chercher son plaisir sans obstruction. La tête de la Lyra baissée vers la scène, il plongea le sien dans ses longs et épais cheveux roux, qu’il huma tout en passant la main libérée à l’intérieur, derrière son crâne. Il la gardait ainsi tête baissée pour apprécier le spectacle comme il se mettait à bouger le bassin, tirant son manche enduit de cyprine de son vagin lentement avant de le faire remonter dans l’orifice déjà bien ouvert et bien fait à la situation. Il recommença, moins vite, et accéléra jusqu’à ce que les retours claquent contre elle et que la collision de leurs chairs humides de leurs fluides se répande dans la tente avec obscénité. Le mutant respirait lourdement et en cadence avec ses coups de reins, ahanant et grognant avec un plaisir manifeste.
La vigueur bénie de la jeunesse permettait à Winnie d’encaisser et de tenir debout, mais il chercha quand même à voir où elle en était une fois que leur ébat avait bien commencé. Tirant sa main de ses cheveux, il l’amena à son menton et lui fit relever le visage vers le sien. Il croisa son regard et se braqua dedans, estimant à leur expression silencieuse comme à celle du reste de son visage la marche à suivre. Il accéléra le rythme et renforça ses charges, par jeu et par curiosité, en esquissant un sourire malicieux et en ricanant, et laissa un large pouce passer entre ses lèvres et ses dents.

« Crois-le ou non, mais tu n’as encore rien vu, Winnie, » s’amusa-t-il à la taquiner.

Comme il disait ces mots, il ralentit, et s’extirpa d’elle presque à son corps défendant, motivé seulement par l’anticipation de la suite. Il laissa sa jambe retomber, mais au lieu de la ramener là où elle était il l’orienta pour que sa trajectoire l’amène à lui tourner le dos. Comme son pied redescendait à terre et que son dos lui faisait maintenant face, il relâcha son visage pour la pousser dans le dos contre l’autel. Le petit ouvrage de bois, adapté aux colons lyras, la laissa se pencher et il remonta ses jupons dans son dos pour exposer sa jolie croupe et sa vulve trempée. Il claque une de ses fesses bien rondes dans un gémissement d’approbation et finit par empoigner les deux pour les écarter avant de revenir plonger en elle en levrette, claquant contre elle sans concession à nouveau et plus fermement encore qu’avant.

« Quand on sera à Zon’Da, tu auras droit à quelque chose de plus intense encore, ma coquine ! »

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On expliquait généralement aux jeunes apprentis des écoles de sorceleurs que la Voie était une suite de missions réalisées contre ses moyens de subsistance. Mais la Voie était plus que ça. La Voie était aussi chaque rencontre et chaque situation en chemin. Mille événements pouvaient conduire un sorceleur à s’écarter du Code et la plupart en avaient dévié depuis longtemps. Sans écoles, les pendentifs à leurs cous n’avaient plus guère de valeur d’appartenance. Tout au plus était un signe aidant à reconnaître ceux qu’il valait mieux éviter pour son propre bien.
Gerd n’échappait pas à la règle et, si la chasse au monstre restait sa principale activité, il tenait plus du mercenaire spécialisé que du sorceleur à ce stade. Il avait fait recette au cours de sa vie –longue au regard de l’espérance de vie moyenne des siens, courte au regard de l’âge de ceux qui avaient survécu jusque là–, et s’il cueillait encore la plupart de ses ingrédients alchimiques au gré des déplacements, des chasses et des saisons, il aurait très bien pu les acheter à bon prix et ne pas se donner cette peine.
Mais voilà : Gerd voyait son labeur, à juste titre, comme un labeur dangereux –un danger exigeant de vivre le présent pleinement–. Lorsqu’il s’arrêtait quelque part, il n’aimait pas, comme d’autres, crécher entre deux tonneaux ou sur une vieille paillasse, à l’arrière d’une écurie ou sous un pont aux eaux traîtres. Il aimait avoir un lit et être propre. C’était un ours un brin coquet, oui, qui appréciait de trouver une tanière où qu’il aille.
Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il pousse les portes des auberges et des bordels sur sa Voie –car il aimait aussi avoir de la compagnie pour chauffer ses draps–. Quand il passait, il ne se mêlait guère aux autres clients, mais son air taciturne ne devait pas laisser croire qu’il puisse se montrer désobligeant. On le connaissait comme un client fiable et un bon payeur là où il passait plusieurs fois, et il n’était pas si difficile à dérider –à condition d’avoir les bons arguments pour l’intéresser–.
Ce soir-là, le temps se gâtant et le jour touchant de toute façon à sa fin, il s’était arrêté à une auberge au bord de la route. C’était un coin adorable et bien tenu qui annonçait un soin porté sur l’hygiène et le service, et son écriteau élégant annonçait un accueil pouvant être pris de plusieurs façons.

Le Plaisir Coupable

Gerd avisa les lettres stylisées en se demandant à quoi il allait devoir s’attendre. Parlait-on là de nourriture goûtue ? D’une spécialité en vins et fromages, ou juste en alcools ? D’un lupanar non-déclaré –il n’arborait pas de lanterne rouge– connu dans les environs ? Il allait devoir entrer pour le savoir, mais rien ne lui faisait peur, en vérité.
Il démonta avant de passer le petit portail et amena sa monture à une petite écurie, dont sortit un garçon qui lui offrit de s’en charger. Le mutant tira quelques pièces d’argent de sa ceinture et les lui planta dans la paume, lui demandant tacitement de bien s’en occuper, avant de changer de route pour aller vers la jolie bâtisse.
Comme il approchait de l’entrée, l’ambiance commençait à lui parvenir. Il avait des sens aiguisés, après tout, et il remarqua le calme des lieux –ou les murs étaient-ils si épais que cela ?–. Qu’allait-il découvrir en poussant la porte ? Il avait hâte de le découvrir.

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Royaume Terranide / Re : affaire conclue ? (pv Gerd)
« le: lundi 29 mai 2023, 18:46:21 »
La Lyra était crédule, trop naïve, mais qu’aurait-elle bien pu faire ? Elle avait trop envie de fuir ce petit patelin, cette bourgade proche de rien et loin de tout, pour y réfléchir à deux fois. Un parfait inconnu lui promettait de l’embarquer sur la route avec lui après quelques bouteilles d’alcool cédées à bon prix et une baise sous la tente cérémonielle, et elle sautait sur l’occasion sans s’inquiéter, sans voir les failles évidentes et le mensonge assuré. Elle ne voulait que cette fuite –et les attentions de ce monstre humain–. Gerd le savait bien et il en profitait assurément, révélant la part la moins flatteuse de sa personnalité opportuniste.
Winnie révélait, en tout cas, qu’elle avait plus d’une corde à son arc et beaucoup de motivation. Elle se laissait même aller à prendre son pied avec son aventurier. Surprise par le contact si singulier de sa peau, elle avait failli défaillir, mais elle s’était assez ressaisie pour rendre la pareille, et tirer son gland au dehors pour le frotter de sa paume, achevant d’exciter le sorceleur qui la punit en glissant son majeur le long de sa fente et dans le creux chaud et humide de son vagin. Il y enfonça deux phalanges et fit rouler le doigt autour du col d’entrée tandis que le bout faisait un crocher pour aller exciter son bouton d’amour de l’intérieur. Son pouce se referma dessus à l’extérieur, comme une pince, et le fit rouler rapidement et avec légèreté entre les deux.

« C’est vrai que tu es pleine de ressources ma belle, » souffla-t-il de plaisir, presque dans un grognement. « Moi qui pensais te ménager, j’ai changé d’avis. »

Arrivant à l’autel, la laissant s’y adosser sans favoriser forcément son confort, il retira la main dans son dos pour aller tirer ses braies à bas de ses jambes, les faisant rouler le long de son sexe qui se révéla, lourd et raide, large et complété de bourses bien pleines, parcouru de veines palpitant sous ses doigts. Elle eut le loisir de le parcourir le temps qu’il se débarrasse du dernier vêtement, le laissant négligemment derrière lui comme il s’avançait encore en lui attrapant la jambe.
La jeune hybride était agile et souple, et il souleva sa jambe soudainement, la laissant en équilibre sur un pied et contre l’autel branlant, retirant son doigt de son vagin pour la retenir par la taille, lui éviter de s’écrouler mais aussi, et surtout, pour ne pas la laisser reculer. Le grand écart vertical lui ouvrit la vulve sans pudeur et c’est sans surprise qu’il finit par attraper lui-même sa verge pour la diriger vers elle en finissant de se coller à elle. Le gland épais l’ouvrit sans ménagement en profitant de sa cyprine et du présperme qu’elle-même avait déjà fait couler et avait répandu. La hampe suivit sans mal comme il poussait en se redressant, entrant en elle aussi profondément qu’elle le laisserait faire dans un râle de plaisir.

« Arh ! » grogna-t-il sans retenue avant de rebaisser la voix. « Cette petite chatte est moins serrée qu’elle en a l’air. Ou tu es trop excitée pour te tenir, Winnie ? »

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