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Messages - Marguerite Clairbois

Pages: [1] 2 3 ... 9
1
Les contrées du Chaos / Fête du printemps (Camille & Marguerite)
« le: vendredi 19 avril 2024, 16:52:20 »
Les fêtes du printemps sont des occasions toutes particulières dans la vie sociale de la région. Cette année, c'est Ferté Clisson qui organise les festivités auxquelles toutes les communautés des environs sont invitées. Marguerite, comme d'autres jeunes femmes de son village, s'est entassée dans un chariot et a fait tout ce chemin pour avoir le bonheur d'être de la fête ce soir !

Sourire radieux, cheveux tressés de fleurs sauvages et de beaux rubans sortis, la jeune bergère s'est pomponnée pour l'occasion ! Sa robe de lin, bien que simple, est agrémentée de broderies délicates et de rubans chatoyants, faisant ressortir la douceur de ses traits et l'éclat de ses yeux. Elle a également, comme le reste de ses amies, un tout petit peu délacé le haut de son corsage. Histoire d'attirer un petit peu l'oeil, vous voyez. C'est un peu polisson mais après tout, elles n'ont aucun parent pour venir les réprimander aujourd'hui !

Les festivités avaient commencé après le repas du midi, par des célébrations religieuses. Des hommages rendus aux diverses divinités ... comme il y'en a des tas et que les habitants du coin ne sont pas bien sûrs de savoirs lesquels sont les plus influents, les locaux ont choisir d'arroser large et de dédier des offrandes à tous. Tant pis si ca déplait un peu aux dieux qui aiment bien se prétendre uniques ... Mais ce n'étaient pas pour les affaires spirituelles que des jeunes gens comme Marguerite avaient fait le déplacement. C'est avant tout pour le fameux bal du printemps que la jeunesse s'est déplacée. Musique, danses, boissons, banquet. Les soirées d'excès sont tellement rares dans ces campagnes pauvres que l'évènement en devient immanquable ! Les réjouissances dureront tant qu'il restera des gens debout !

Et c'est ainsi que tous se retrouvent au soir, sur la place du village. Un grand espace avait été dégagé devant une estrade improvisée, faite de culs de charrettes alignés et calés pour être solidement maintenus. Des dizaines de tables s'alignent presque en cercle autour de cette espace pour acceuillir le banquet et débordent dans les quelques rues avoisinantes. Debout sur un tonneau pour être bien en vue de tous, le bourgmestre local avait fait un discours, heureusement court, qui avait annoncé le début des festivités. Il fut salué par des vivats et par l'explosion soudain de musique et des danses.

La patience avait fini par payer pour les braves habitants. Les tonneaux sont mis en perce. Les danses commencent. Marguerite, au milieu de cette foule, vibre au rythme de cette fête endiablée. Bras-dessus, bras-dessous avec des inconnus, elle se laisse entrainer dans les farandoles. Elle danse avec l'un, avec l'autre. Elle boit les verres qu'on lui tend, goûte avec parcimonie aux délicieux plats qu'on lui propose. C'est l'occasion pour elle de faire la rencontre de jeunes gens, certains se montrant parfois fort entreprenants !  Elle n'est pas farouche la Marguerite. En d'autres circonstances et en d'autres lieux, elle aurait pu se laisser tenter par la bagatelle avec ces inconnus. Mais présentement, elle est bien décidée à profiter de la soirée jusqu'au bout ! A moins qu'elle ne soit pas encore tombée sur la personne qui provoquera en elle le coup de coeur suffisant pour lui faire passer l'envie de danser ...

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Les contrées du Chaos / Re : Un paiement de dette [Pv]
« le: vendredi 19 avril 2024, 00:10:54 »
La nouvelle esclave avait frémi lorsque le maître lui avait caressé les cheveux. Elle avait essayé de retenir ses larmes de son mieux en dépit du désarroi qu'elle ressentait. La menace d'une nouvelle punition avait été suffisament dissuasive pour l'empêcher de laisser libre court à son chagrin. Elle s'était retenue tant qu'elle avait pu, emportant dans son sommeil le desespoir qui l'accablait.

L'aube apporté fort peu de réconfort à la jeune femme qui avait docilement suivi le mouvement imposé par son maître. Attachée par une longe à la selle de son cheval, elle suivit sans se plaindre ni rechigner, faisant de son mieux pour suivre l'allure insupportable. La campagnarde avait beau avoir été habituée à l'effort physique et se montrer d'une grande docilité, vouloir tenir le même rythme qu'un cheval relève tout simplement de l'impossible.
Elle s'effondra plusieurs fois d'épuisement, causant de nouvelles réprimandes et de nouvelles punitions de la part du cavalier.

Trois jours passèrent ainsi. Trois jours au cours desquels l'esclave ne songea à rien d'autre que avancer et s'effondrer ensuite de fatigue sitôt arrêtée. Le désespoir des premiers instants de captivité avait fini par laisser place à une morne résignation quant à sa situation. Marguerite ne comprend pas pourquoi elle avait été arrachée à sa vie paisible mais est d'une nature bien trop docile pour oser s'en offusquer ou tenter de se soutirer à cette situation. Habituée au servage depuis sa naissance, elle a tout simplement troqué un maître pour un autre. Et le moins qu'elle puisse dire, c'est qu'elle a BEAUCOUP perdu au change.

C'est à peine, alors qu'ils arrivent à destination, si elle lève le regard pour observer l'immense propriété qu'on lui promet être "sa nouvelle maison". La jeune femme, autrefois joyeuse, aguicheuse et badine n'est à la fin du voyage que l'ombre d'elle même. Pieds ensanglantés, visage devenu gris de poussière et considérablement amaigrie. Elle entends les consignes de son maître et ne se sent même plus en état de s'en indigner. Entretenir seule une telle propriété relève sans doutes de l'impossible. L'intérieur à lui seul nécessiterait plus qu'une seule servante pour être rutilant. Les extérieurs sont immenses et exigeraient l'intervention d'un forestier compétent. Une Marguerite au mieux de sa forme et de sa motivation n'y arriverait sans doutes pas. Alors que penser de la jeune femme amenée ici contre son gré et épuisée ?  Il est possible que la tentation de se jeter sur la première fourche venue grandisse en elle au point de devenir irrépressible. Une manière de quitter ce monde en beauté et de dire une bonne fois pour toutes merde à ce maître bien trop exigeant qui se verrait bien puni d'être privé d'une ressource précieuse ...

Pourtant, en dépit de son désarroi, elle trouve la force de répondre.

- Oui maître, je comprend.

Sitôt détachée, Marguerite baisse les yeux sur les traces cruelles que le chanvre a laisse sur sa chair. Frotter ses mains l'une contre l'autre l'aide à faire circuler de nouveau le sang dans ses extrémités endolories. Regard bas, elle suit le maître et hoche, donnant le sentiment de comprendre ses consignes. Elle se déshabille sans chercher à discuter et c'est une fois nue qu'elle part s'acquitter de ses tâches, recevant au passage une fessée qui la fait glapir un instant et beaucoup moins sursauter que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Elle se presse davantage pour aller allumer le foyer ... mais à peine. Il faut croire que l'épuisement finit par émousser ses réactions. Rompue aux travaux ménagers, elle ne tarde pas à allumer un feu et à entamer des allers retours entre le puit de la cour et la fameuse cuve avec laquelle visiblement elle va devoir faire chauffer de l'eau. Préparer un bain chaud est malheureusement une entreprise longue et laborieuse dans ces conditions médiévales. L'asservie fait de son mieux, mais l'œuvre laisse amplement le temps au maître le temps de se poser. De la regarder faire s'il est du genre soupçonneux. Ou de s'occuper du cheval qu'il sera de toutes manières nécessaire de desseller et d'installer dans la dépendance qui lui est réservée.

Malgré les clopinements douloureux causés par les courbatures de la jeune femme et les quelques maladresse qui viennent créer quelques modestes éclaboussures dans la cour, le travail avance avec une régularité satisfaisante. La cuve se remplit, le feu gagne en intensité ... bientôt le bain sera prêt.
 

3
Les contrées du Chaos / Re : Le crime ne paye pas ! [Fang & Marguerite]
« le: dimanche 14 avril 2024, 11:00:37 »

Marguerite avait gloussé  à la proposition de la femme. Un kidnapping, une vie de débauche ! La paysanne ne prend pas la proposition au sérieux mais se plait au moins à imaginer l'idée.

- Vous n'oseriez pas !

S'était elle exclamée avec un rire charmant, persuadée que l'inconnue plaisantait et que la chose qu'elle proposait tenait de l'impossible. Car c'est ainsi qu'est faite la vie à ses yeux, articulée autour du labeur et des traditions. Les galipettes, quoique plaisantes, ne sont que les petites récompenses qui égayent une vie faite d'efforts. Les dieux l'ont voulu et c'est ainsi. Mais ce constat n'empêche pas la jeune femme pleine de vie de savoir profiter des belles choses qui se présentent à elle.  Comme cette partie de jambe en l'air unique et merveilleuse avec une inconnue aux attributs tout à fait particuliers.

Chaude et aguicheuse, Marguerite avait agité un instant les fesses avant que le membre de la femme ne se plante en elle. Elle avait poussé un cri de joie avant d'accompagner les mouvements de va et viens et réclamé que sa partenaire y aille encore plus fort. Un souhait que son amante se hâte de satisfaire. L'intensité du changement de rythme fait crier de plaisir la jeune femme.

- Aaaah aaaah ! Oh Ouui ! Han encore !

Leur baise se transforme vite en partie de rodéo. Le corps de la frêle paysanne qu'on pourrait croire malmené par l'œuvre de l'aventurière réagit à chaque coups de boutoir qui lui est assené par un nouveau cri. Non pas des expressions de douleur, mais bel et bien de plaisir. Assaillie tant par les coups de reins que par les sensations qu'elle ressent, Marguerite finit par ne plus réussir à tenir sur ses avants bras. Elle s'affaisse en avant, ses seins venant s'écraser contre la pierre moussue alors que sa croupe, fermement maintenue par sa partenaire, continue d'être prise par des assauts vigoureux. Pilonnée sans pitié ni retenue, la jolie bergère vocalise sans honte ni retenue le plaisir qu'elle ressent.

- Je .. oh oui ! ...

Le claquement rythmé de son pubis sur ses fesses rend la jeune femme comme folle. Joue posée contre la pierre froide, baisée avec une brutalité hors norme, stimulée par une situation hors norme et possiblement aidée par la bave aux vertus étranges, elle sent monter en elle une jouissance ravageuse.

- Oui ! Ca va ... Oh !

Bientôt, son corps est agité de soubresauts et se convulse alors qu'une humidité soudaine s'échappe de ses cuisses, inondant de fluides féminins leurs corps mêlés. Perdant la maîtrise de ses gestes pendant la poignée de secondes que durent sa jouissance, il est heureux que Fang se soit tenue derrière elle pour pouvoir la maintenir et l'empêcher de s'effondrer alors qu'elle parait pendant quelques instants partie faire un petit tour dans les étoiles.

4
Place publique / Re : Bouc émissaire
« le: dimanche 14 avril 2024, 10:03:59 »
La panique d'Eugene lors des tous premiers instants de tendresse aurait pu paraître comique. En d'autres circonstances Marguerite aurait sans doutes pu en rire. Elle aurait gardé ce moment de détresse en mémoire, prête à le répéter aux autres amies du lavoir sous la forme d'une histoire telle que  "Vous n'savez pas ce qui m'est arrivé une fois, l'jour où j'ai déniaisé un homme ... ? Il a cru à un maléfice et m'a traité d'sorcière d'voir son gourdin tout raidi ... !". Pour sûr ca aurait provoqué des éclats.

Rien que pour garder cette histoire en souvenir, l'épisode de batifolage peu mémorable aurait valu le coups. Sauf que sur le moment, la jeune femme à moitié endormie ne songe pas un instant à voir les choses sous cet angle. Elle est lasse, elle souhaite que les choses se fassent et se terminent vite. Elle caresse le cou et les épaules de l'homme, répétant d'une voix douce mais ensommeillée.

- Tout va bien. Laissez vous donc faire ...

Pas tout à fait faite de bois, l'entrée de l'homme en elle provoque tout de même quelques soupirs par la force des choses. Les va et viens la font faiblement gémir et remuer sous lui, provoquant en elle la montée d'une humidité acceuillante. Elle s'agrippe à lui, l'incitant à poursuivre le mouvement en elle.

- Allez y ... laissez les choses venir.

Souffle t'elle à son oreille. Que les choses finissent et qu'elle puisse enfin sombrer dans le repos qu'elle mérite tant ... Il n'est pas dit d'ailleurs qu'à ce train là, si le jeune homme est un lambin, qu'il s'apercoive que son hotesse avait fini par s'endormir avant la fin de son oeuvre.

5

Son amant s'est installé à son aise et Marguerite se trouve ainsi libre de le couvrir de ses attentions. Sourires échangés, regards furtifs, elle voit que les gestes qu'elle prodigue au maître des lieux sont appréciés à une valeur qui dépasse la simple galanterie.  Ses lèvres souples forment un écrin autour du membre dressé de l'homme. Elles impriment un mouvement de va et viens expert. Chaque frisson, chaque soupir qu'elle arrache au gérant de l'hôtel sont autant de raisons pour elle de se réjouir et de se sentir flattée. 

Le plaisir ressenti par l'homme est évidemment communicatif. Déjà échauffée par les tendres préliminaires qu'ils ont partagés, la jeune femme ne peut rester de marbre alors que sous ses doigts et sous sa langue la masculinité raidie de Daraen réagit et palpite. Sans prendre la peine de s'en cacher, la main de la jeune femme descend le long de son vendre jusqu'à trouver le chemin de sa chaude intimité. Idéalement placée, dos à un miroir, le maître d'hôtel ne peut manquer le spectacle de ses doigts fins plongeant avec volupté entre ses cuisses écartés et s'y affairant avec une énergie qui va en s'accroissant. Très vite, les gémissements de la paysanne s'échappent de ses lèvres pourtant fort occupées et se joignent aux soupirs d'aise de l'homme au centre des attentions.  Son plaisir monte, s'intensifie. Joues rouges, souffle devenant erratique. Marguerite s'arrête avant de basculer vers l'orgasme solitaire ou pire, de perdre le contrôle du traitement qu'elle offre à son amant au point de le pousser lui également jusqu'au point de non retour.

Une main gracieusement posée sur la hampe désormais ruisselante de salive, elle se redresse à quattre pattes et se penche sur son amant, sa voix tremblant presque sous l'effet de l'excitation qu'elle ressent.

- J'ai envie d'vous, Daraen. En moi.

Elle se mord la lèvre. Se sentant incapable de résister à l'envie irrépressibles qui l'anime, elle ondule et presse son corps contre celui du maître d'hôtel, pressant sa poitrine ample et souple contre le torse de l'homme, effleurant de ses mains baladeuses ce corps à la fois si beau et si exotique.

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Les contrées du Chaos / Re : Un paiement de dette [Pv]
« le: lundi 08 avril 2024, 16:41:56 »
Les mots et les gestes du maître produisent l'effet auquel on peut s'attendre sur la pauvre Marguerite. Yeux baissés, lèvres tremblantes, elle semble horrifiée par le destin qui lui est promis et ses yeux se mouillent de larmes. C'est donc ainsi que les choses se passeront maintenant pour elle ? Elle sera condamnée à souffrir malgré son obéissance ? Elle sera punie en dépit de tous ses bons efforts ... ? Le désarroi dans lequel cette annonce est visible, en dépit des efforts qu'elle fait pour rester immobile et soumise.

Elle répète d'une voix entrecoupée d'un sanglot.

- Je serai obéissante maître ... je ne souhaite pas souffrir.

Tente t'elle de plaider, épaules voutées et yeux embués de larmes. Il est inconvenable à ses yeux que l'homme souhaite la voir souffrir sans raison. Punir sans faute, même dans la petite campagne primitive où les nobles usent et abusent de leurs privilèges sur leur roture, ca ne ferait pas de sens.
Le souffle court, elle tremble et essaye de retenir les sanglots qui menacent de l'engloutir. Ses mains, menues et délicates malgré le dur labeur aux champs , se crispent bien involontairement sur ses cuisses nues ses ongles s'enfonçant dans sa peau dans un effort désespéré pour contrôler ses tourments intérieurs.


7
Marguerite regarde Grayle s'éloigner, une expression indescriptible sur le visage. Il emporte avec lui une part de chaleur qui avait commencé à s'allumer dans le coeur de la petite paysanne depuis sa rencontre avec ce brave aventurier. Elle se sent vide et amère alors qu'autour d'elle villageois et villageoises à présent bien réveillés se pressent et chuchotent entre eux en lui lançant des regards furtifs. La pauvrette se retrouve vite assaillie de questions parfois indiscrètes par ses "amies" et par des dames faussement bienveillantes, plus intéressées par l'idée d'apprendre les rumeurs que de veiller sur le bien être émotionnel de l'orpheline. Pourquoi et comment Marguerite avait-elle été mêlée à cette histoire ? Qui était vraiment cet homme mystérieux ? Et pourquoi diable l'aurait t'elle invité dans son logis si ce n'était pour faire "on sait bien quoi" ? A toutes ces questions, Marguerite se montre évasive et s'en tient à la version annoncée par le chevalier. Sa galanterie l'a poussé à mentir pour préserver son honneur mis à mal et elle ne peut que se sentir reconnaissante pour ce geste ...

Inévitablement, les villageois finissent par tous retourner se coucher. Marguerite se retrouve seule dans a petite masure en désordre. Les événements de la journée tournoient dans son esprit. Entre incompréhension, joie et inquiétude, c'est bien ce dernier sentiment qui domine. Grayle a été injustement détenu après l'avoir, une fois encore, défendue. Elle prie ardemment pour qu'il ne prenne pas à l'idée du baillis de changer son verdict et elle espère que son amant ne dépérira pas, ainsi enfermé. Elle ne peut s'empêcher de sentir un pincement au coeur en repensant à son sourire charmeur et à ses yeux étincelants.  Le sommeil est bien difficile à trouver pour la jeunette tourmentée. Le matin arrive et après avoir pris soin du pensionnaire immaculé de sa grange, Marguerite ose apparaître en public, un petit panier en osier tenu à deux mains devant elle. Elle affronte les regards qui se tournent vers elle en rougissant mais avance d'un pas décidé en direction du baillis. L'homme de loi a des poches sous les yeux et fait le planton devant la bien fameuse porte de la crypte. Il se balance sur sa chaise, une lourde clef en fer suspendue à un clou au dessus de son épaule.

- Tiens donc, Marguerite.


Il ne semble pas particulièrement surpris. Pas plus qu'il ne semble douter de ce qu'il va entendre quand il demande à la jeunette.

- Qu'est-ce donc qui t'amène ?

- Bonjour m'sieur le baillis.

Dit la jeune femme, intimidée et un peu honteuse.

- J'aim'rais lui parler.

- Allons bon.

L'homme reste impassible mais ne parait pas davantage étonné.

- J'dois lui parler d'son cheval.

Tente t'elle d'inventer.

- Il l'a laissé dans ma grange ... j'dois en prendre soin.

Continue t'elle de justifier. L'homme en face d'elle hoche un peu, l'air assez peu convaincu.

- Je vois. Et le panier ... ?

- Des ... pommes. Et du pain.

Dit elle en soulevant le torchon qui recouvre le tout. Elle tente de plaider.
 
- Je me dis que ... Ca vous fera ça de moins à le nourrir ...

C'est un argument que personne ne peut nier. Le village nourrit un homme qui pour l'instant ne fait pas grand chose de ses bras pourtant valides ... Même un bol de mauvais gruau matinal est un repas qui risquera de manquer un jour si l'hiver se montre mauvais.

Le baillis hausse les épaules et soupire. Il avait jeté un rapide coup d'oeil au contenu du panier et ne prend même pas la peine de vraiment fouiller. Marguerite est une brave fille, elle est connue dans le village. Ce n'est pas une délinquante et elle n'est pas assez folle pour tenter des folies pour les beaux yeux d'un étranger.

- Mouais ... Fais comme t'veux. T'peux rentrer.

Il fait signe du pouce pour désigner la porte derrière son épaule. La jeune femme hésite, et regarde sans comprendre la clef puis la porte.

- Mais heuh ... c'est pas fermé ... ?


- Quoi ... ? Tu crois que ton zigoto va essayer de se barrer ... ?

- Non heuh ... non bien sûr ...

Murmure t'elle, confuse. Elle s'avance donc vers la porte qui n'est que très vaguement surveillée et pas verouillée.  Mais alors qu'elle passe devant le baillis, il saisit avec vivacité le bras de Marguerite et l'oblige à se tourner vers lui. Avec un paternalisme teinté d'autorité, il la tance alors.

- T'es une brave fille Marguerite, mais t'as trop bon coeur. Tu fais trop confiance à ces étrangers là. Ils racontent des fadaises aux filles seules et un peu naïves et ils s'en repartent une fois qu'ils ont eu ce qu'ils veulent.

Confuse, Marguerite ne sait visiblement pas trop quoi dire, elle baisse le regard.

- Mais ... il m'a aidée contre ces bandits.

- Ca j'en doute pas ...

Dit le baillis d'un ton étrange, plissant légèrement les yeux. Quelques secondes de silence s'écoulent avant que lentement il relâche la pression sur le bras de la jeune femme qui file en direction de la porte. Même sans être verrouillée la porte est lourde. Ses gonds anciens et mal huilés. Marguerite doit poser son panier et s'aider de ses deux mains pour l'entrebâiller et pouvoir se faufiler. Sans surprise, l'endroit est sombre, confiné mais ne ressemble pas vraiment à un cachot. Les villageois l'ont aménagé sommairement avec une paillasse. Il est fait un peu frais mais certainement pas humide et des couvertures ont été fournies à "l'invité". Sitôt entrée, Marguerite descend les quelques marches. Les yeux encore éblouis par la lumière extérieure, elle ne parvient pas encore à distinguer dans la pénombre et elle appelle.

- Messire Grayle ... ? Vous êtes là ? Vous allez bien ?

8
Les contrées du Chaos / Re : Le crime ne paye pas ! [Fang & Marguerite]
« le: jeudi 04 avril 2024, 14:26:35 »

La sexualité dans son village est elle un tabou pour Marguerite  ... ? La question fait un instant lever les yeux de la fausse-innocente qui semble réfléchir pendant quelques secondes.

- Beeeeeen ... j'sais pas. J'suis sûre que toutes les filles aiment s'faire culbuter mais qu'il faut l'cacher quand même. Parce que ca fait mauvais genre, vous voyez ?


Pour sûr, Marguerite en connait des autres femmes qui ne ratent jamais une occasion de tromper leur mari ou de laisser les étrangers leur trousser le jupon. Mais ca se dit pas ! Question de correction sans doutes ... ? Et puis il parait que c'est un péché aux yeux des bons dieux, raison pour laquelle les jeunes femmes du village vont faire la queue à confesse pour s'agenouiller devant le prêtre et supplier qu'il accorde le pardon. Etrangement les hommes aussi sont prêts à saisir toutes les occasions possibles pour se faire du bien. Mais eux on les montre moins du doigt, évidemment.

Voilà pourquoi, elle parait pleinement satisfaite de bouger jusqu'à un endroit plus discret ! Son enthousiasme est visible alors qu'elle se positionne et offre sa croupe à l'étrangère, de la même façon qu'elle s'offrirait à n'importe quel homme. La promesse que sa sauveuse lui offre un moment mémorable la fait avoir un rire joyeux.

- Il l'est d'jà mémorable ! Jamais j'avais vu une femme avec une bite. Et la votre est magnifique !

Elle jette un regard par dessus son épaule, observant l'aventurière se positionner derrière elle avec un air impatient. Elle se mord la lèvre alors que le membre féminin entameun délicieux va et viens le long du sillon de ses fesses. Le compliment qu'elle lui fait lui arrache un nouveau sourire.

- Dans d'autres circonstances ... ? Si vous aviez pas de bite vous voulez dire ?

L'idée la fait rire un peu alors qu'elle agite ses fesses et accompagne pendant quelques secondes le mouvement imprimé par son amante.

- Jamais j'aurais cru qu'une femme puisse m'plaire ... 

Les mouvements de la femme derrière elle s'arrêtent. Marguerite frémit d'anticipation, se cambre davantage et sent soudain fang entrer en elle. La sensation, divine, lui arrache un cri de joie et de plaisir.

- ... mais vous, vous avez juste c'qui faut !

Conclut t'elle avant de reculer son bassin et de s'empaler davantage encore sur le membre planté en elle. Sans surprises, l'intimité ruisselante de Marguerite est chaude et accueillante. Elle s'accommode sans peine au sexe qui la pénètre, s'écartant sur son passage pour former autour de lui un cocon de chair chaude avide de le faire jouir. Enthousiaste, la paysanne entame un mouvement vif d'avant en arrière qui accompagne ceux de Fang. Chaque à coup est l'occasion pour elle se gémir, de se cambrer et de soupirer.   

- Oh oui. C'est bon ! Allez y plus fort s'il vous plait !


9

Un amant doué et attentionné, c'est plus qu'il en faut pour rendre une fille heureuse, n'est-ce pas ? Alors imaginez un peu ce que Marguerite peut ressentir en cet instant, alors que deux hommes beaux et dévoués se consacrent à lui donner du plaisir. Ou à prendre le leur en l'utilisant ... n'est-ce pas un peu la même chose dans le fond ... ?

Toute acaparée qu'elle est par Yokaï qui avait acceléré le mouvement, c'est à peine si Marguerite remarque que Han s'était éloigné. Chaque coup de bassin que le démon lui assene arrache un cri de plaisir à la servante dont le corps tressaute par à coups, entrainant ses seins dans un mouvement de balancier des plus charmants. Lentement menée sur le chemin de l'orgasme par les mouvements de reins habiles de Yokai qui glisse avec volupté dans sa chaude cavité, elle n'oppose aucune résistance quand celui-ci bascule sur le dos et la laisse prendre place à califourchon sur elle. Il ne lui laisse pourtant aucun répis et les coups de pilon en elle recommencent, continuant de la faire s'arquer et crier de plaisir. 
 
Et soudain, le mouvement ralentit puis s'arrête. La peau couverte de sueur, tremblante de plaisir, Marguerite reste un instant immobile, haletante. C'est à cet instant qu'elle prend conscience de la présence de Han derrière elle dont les doigts viennent prendre possession de sa rondelle étrangement souple et peu résistante face à l'intrusion. Comprenant ce qui est attendu d'elle, Marguerite se penche en avant venant tendre sa croupe à Han alors que ses seins viennent se coller à la poitrine brûlante du démon.

- Oui allez y, mettez la moi.


Dit elle à l'intention de Han alors que par la force des choses, son visage se trouve être à quelques centimètres à peine de celui de Yokai et qu'elle rive son regard dans le sien. Il peut ainsi assister à l'expression que son visage prend lors de la toute première poussée de son ami au membre colossal à travers le fondement de la jeune fille. Bouche entrouverte, elle hoquette sous la première douleur, sans doutes inévitable au vu du diamètre de ce qui vient de la pénétrer. Mais bientôt son visage s'apaise alors son corps se détend et que la pression exercée autour du membre de Han se relache sans tout à fait disparaître. Marguerite est étroite et jamais de sa vie elle n'a su prendre pareil membre à revers. Elle l'avait déjà fait, et recommence : Elle se saisit de la main de Yokai et le guide jusqu'à son cou où elle l'invite à poser sa main..

- J'aime ça ... quand vous serrez.

Bientôt, elle ose timidement accompagner leurs mouvements et de son propre chef ramener son bassin en arrière et enfoncer davantage en elle les deux membres qui l'empalent.  Une fois ... deux fois ... et d'autres fois encore. Et les choses semblent devenir à chaque fois plus agréable pour elle. Son visage qui avait été crispé pendant un moment finit par prendre toutes les teintes de l'extase et du bonheur qu'elle ressent. Les mouvements s'amplifient, s'approfondissent. Et alors que le trio commence à trouver un rythme de croisière, elle finit par rouvrir les yeux et à regarder Yokai avec confiance.

- Je ... hah .. han ! Allez y ! Allez y, baisez moi tous les deux ! Plus fort !


10
Le visage de Marguerite s'illumine alors qu'ils partagent un baiser tendre et que le beau Daraen accepte de céder à son envie. Elle caresse sa joue et souffle avec amusement.

- Vous êtes beau quand vous êtes surpris. J'suis sûr que vous l'êtes aussi quand vous ...

Elle ne termine pas sa phrase mais sa frimousse se plisse d'une moue complice. Elle caresse avec envie le torse de l'homme, rivant son regard dans le sien un long moment avant de déposer un dernier baiser sur ses lèvres.

Elle change de position, écarte les derniers pans du vêtement de soie qui trainent encore et se positionne agenouillée devant lui, lui offrant le loisir de rester dressé sur ses genoux ou de s'allonger sur le dos. Les caresses sur les cuisses et le ventre qu'elle offre à l'homme ne sont qu'un tendre préambule car bientôt, elle se penche ne direction du membre dressé et vient déposer un premier coup de langue joueur sur le bout du gland. Son deuxième coup de langue, plus appuyé démarre de la base du manche jusqu'à son sommet avant de lentement redescendre. Un va et viens humide et doux commence ainsi le long du sexe dressé alors que sa main se pose avec douceur sur le manche et entame un lent mouvement de va et vient.

Attentive et sure d'elle, la jeune paysanne s'interrompt un court instant. Le temps pour elle de lever les yeux vers son amant et de lui sourire avant d'ouvrir la bouche et de très lentement laisser ses lèvres enserrer le bout du gland et descendre. Calme, aimante et sûre d'elle, Marguerite ne semble pas un seul instant tenir à se presser. Après tout, n'ont ils pas tout leur temps ... ?





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Place publique / Re : Bouc émissaire
« le: mardi 02 avril 2024, 23:05:33 »


C'est ainsi à mi chemin entre le sommeil et l'éveil que Marguerite se retrouve allongée sous l'homme dont le sexe dressé continue de réclamer des cajoleries. En toute méconnaissance des choses, l'homme semble ne même pas comprendre que quelque chose de bien meilleur serait supposé l'appeler.

- Mais non, venez donc, Nigaud.


Malgrès le nom peu élogieux, la voix de Marguerite est teintée d'une once de bienveillance alors que d'une main sûre, elle le guide jusqu'à elle. En d'autres circonstances, elle aurait pu trouver la maladresse et la totale innocence du jeune homme touchantes. Elle aurait pu se faire un devoir de le déniaiser et se sentir ensuite comme une grande bienfaitrice. Mais il est juste trop tard pour ça aujourd'hui ... elle veut juste un peu de paix. Qu'il se calme et s'endorme, qu'elle puisse enfin dormir aussi. Et tant mieux si au passage elle commet une bonne action en le laissant découvrir la joie que peuvent procurer les relations charnelles.

Avec douceur et patience, elle le guide jusqu'à l'entrée de sa belle fleur et enserre ses hanches de ses jambes, l'incitant à entrer en elle avec douceur. Pas entièrement faite de marbre, la jeune femme pousse un discret soupir quand elle se sent ainsi pénétrée.

- Allez bougez. Ca ne vous fera que du bien, vous verrez.

Souffle t'elle, alors qu'une fois encore ses jambes enserrant le bassin de l'inconnu l'invitent à bouger, à entamer un va et viens pendant qu'elle garde les yeux mi clos.

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Les contrées du Chaos / Re : Voyage imprévu [Marguerite, Shamir & Daraen]
« le: dimanche 24 mars 2024, 18:20:00 »

Un doux sourire fait écho à la réponse de Daraen. L'homme se redresse pour se deshabiller. Marguerite le regarde faire avec un regard brillant et en accompagnant ses geste de caresses tendres. 

- Vous êtes beau

Souffle t'elle, appréciatrice de ce qu'elle voit mais son expression change en voyant le curieux sous-vêtement que l'homme porte. Rendue curieuse à la fois par la matière du vêtement que par ce qu'il contient, elle caresse le membre à travers le tissu moderne et affiche une expression à la fois curieuse et amusée.
 
- Comme c'est drôle c'que vous portez.

Souffle t'elle avant de lever vers lui un regard un rien malicieux.

- Mais j'ai tout d'même envie d'voir ce qu'il cache.

Elle glisse ses doigts à travers l'élastique du boxer et tire dessus avec prudence, découvrant l'élasticité du vêtement avec surprise. Pour sûr, personne dans Terra n'a jamais rien vu de tel et c'est à ses yeux une coquetterie d'un exotisme tout particulier ! Avec une prudence née de l'envie de ne pas commettre de maladresse, elle parvient à baisser le vêtement jusqu'à révéler la belle érection que l'accessoire de mode ne parvenait pas à tout à fait masquer. Un sourire nait sur ses lèvres pleines et c'est avec beaucoup moins de timidité qu'elle saisit la hampe et commence à la caresser avec affection et douceur.

Changeant subtilement de position, elle vient déposer plusieurs baisers sur le torse de l'homme, et ferme les yeux, s'imprégnant pendant long moment de sa chaleur et de son odeur avant d'oser demander.

- Est-c'que vous m'autoris'riez à y goûter ... ? A vous faire plaisir avec mes lèvres ?

C'est bien la première fois de sa vie qu'elle se sent le besoin de demander ce genre d'autorisation à quelqu'un. Et pourtant ... quelque chose avec Daraen est différent de ce qu'elle a eu l'occasion de vivre avec d'autres. Il est si doux, si respectueux, si determiné à vouloir lui faire plaisir à elle  qu'elle ne sent étrangement pas le droit de lui imposer quoi que ce soit ...

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Les contrées du Chaos / Re : Un paiement de dette [Pv]
« le: dimanche 24 mars 2024, 17:47:35 »
C'est un soulagement qu'au moins le maître soit satisfait de sa toute dernière prestation, aussi humiliante soit elle. L'annonce pouvoir enfin prendre un peu de repos est accueilli avec un soulagement visible par la jeune esclave. Une paillasse par terre devant la cheminée, c'est aussi bien que ce qu'elle possède chez elle et elle ne va pas s'en plaindre.

- Merci maître.

Marguerite ne peut que s'en montrer reconnaissante. Même si beaucoup d'inconnues entourent encore les futures conditions de sa vie servitude, elle sait qu'elle sera au moins nourrie et logée. Les gestes de tendresse qu'Il marque à son encontre lui font relever le menton et ornent son visage d'un sourire incertain. L'affection qu'il semble lui manifester et la promesse d'une vie heureuse lui donnent un moment d'espoir, mais elles peinent à totalement faire oublier la cruauté et la volonté d'humiliation qu'il a affiché plus tôt. Elle comprend très bien que rien de ce qu'il promet ne lui sera jamais acquis et qu'elle devra en permanence redoubler d'effort pour le mériter à ses yeux.

- J'serai obéissante .. je l'ai toujours été.


Et c'est une malheureuse vérité. Elle le lui confirme quand il évoque la possibilité qu'il lui demande un jour quelque chose qui ne lui plairait pas. Elle hausse les épaules et réplique d'un ton incertain, apeurée à l'idée de paraître insolente.

- Pensez-vous qu'nos seigneurs nous d'mandaient toujours des choses que nous aimions faire, maître ... ?

Les corvées, les levées de ban, l'organisation de battues, la levée des taxes ... c'est le quotidien des serfs d'où elle vient. Sans parler des choses épouvantables qui arrivent quand une armée (quelle que soit l'obédience) passe dans la région. Elle garde le regard bas, dans une attitude soumise afin qu'il ne puisse s'imaginer qu'elle le défiait en tenant ces propos.

- J'ai bien plus peur des choses qu'vous m'demanderiez et que je ne pourrais pas faire, maître ...

Précisément comme ce qui lui a valu la cuisante giffle qui marque encore sa joue et son égo. Elle avait essayé de le contenter mais n'y était pas parvenu ...

- J'ne suis qu'une petite sotte d'la campagne ...


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Place publique / Re : Bouc émissaire
« le: dimanche 24 mars 2024, 17:31:46 »

Marguerite peine à émerger de la brume dans laquelle le sommeil l'avait plongée. Epuisée, elle se rend quand même bien compte que l'énergumène à ses côtés l'empêche de tomber définitivement dans les bras de Morphée. Il insiste tant et tant qu'elle finit par soupirer et rouler sur le dos.

- J'dois avoir été une bien grande pêcheresse pour qu'les dieux vous ait mis sur mon ch'min ...

Finit elle par bougonner, les cheveux défaits et les yeux encore mi clos. C'est exactement pour ce genre de chose que Marguerite ne tient absolument pas être un jour mariée. Elle apprecie la bagatelle mais pas au point qu'on la sollicite avec tant d'insistance à des moments parfaitement incongrus ... De guerre lasse, elle obtempère dans un souffle.

- Mettez la moi donc, qu'on en finisse ...

Encore une fois, ce n'est pas la première fois qu'elle couchera sans envie avec un presque inconnu. Elle cède une fois encore à la facilité en accédant aux caprices de l'hurlu berlu. Le jeter hors de son lit et de sa maison demanderait bien plus d'efforts de sa part. Sauf que évidemment, ledit individu n'a pas la plus petite idée de ce qu'elle peut vouloir dire. Il faut qu'une fois encore Marguerite prenne les choses en mains, presque littéralement. Elle se positionne différemment dans le lit, se tourne dans la direction de l'homme et écarte les cuisses, ouvrant les bras avec lassitude tout en lui disant.

- Allongez vous donc sur moi .. venez ...

Elle est prête à "saisir" la chose qui se présenterait à l'entrée de ses cuisses et à la guider jusqu'à sa destination. Il faudra bien qu'il se débrouille une fois arrivé là car elle ne se sent plus l'énergie de fournir le moindre effort supplémentaire pour cette nuit ...

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Au point où ils en sont, il faudra bien plus que quelques couches de vêtements pour arrêter les deux amants dont les corps n'aspirent plus qu'à fusionner. Gentleman doublé d'un esthète, Daraen prend un soin tout particulier à rendre hommage aux courbes délicates que Marguerite expose à son regard. Le corps de la jeune paysanne est sensible, il réagit à chaque caresse, chaque jeu de langue avec de légers soubresauts ou des soupirs adorables. Douce malgré le feu qui couve en elle, Marguerite saisit la tête de son amant. Elle couvre son front de baisers passionnés, attendant que celui ci relève le regard pour coller ses lèvres aux siennes et les laisser unies de longues secondes avant qu'un soupir ne la pousse à reprendre haleine et laisse l'amant retourner au soin tout particulier qu'il accorde à sa poitrine délicate.

Sans cesser de caresser, suçoter et mordiller, les mains du gérant se font plus baladeuses. Elles trouvent sans peine le chemin de l'entrejambe de la jeune femme qui s'écarte à son approche, avide de sentir ses caresses. Point de lingerie délicate ou de sous-vêtements affriolants ne font obstacle à la douce explication. La paysanne n'en porte tout simplement pas. Perversion de sa part ou moeurs de la campagne d'où elle vient ? Allez lui demander ... C'est donc sans beaucoup de peine que le toucher délicat mais sûr de Daraen descend, trouvant effectivement une fente épanouie, prête à s'ouvrir à la première caresse et un bouton déjà gonflé de désir, sensible au point de pousser sa propriétaire à se tortiller et à gémir au moindre contact. Fidèle à sa promesse, Daraen offre sans rien attendre en retour et traite véritablement la jeune femme comme une princesse. Tout merveilleux que soient ces préliminaires pour la jeune femme qui n'hésite pas à les vocaliser son plaisir ou à le montrer par ses caresses, ses soupirs et ses gestes, il semble pourtant manquer quelque chose. Elle lève vers lui un regard enfiévré, parvient à capter un instant son attention et lui sourit.

- S'il vous plait, laissez moi v'toucher aussi ... J'voudrais aussi vous faire plaisir ...

Oui. Marguerite a un coeur d'or. Généreuse dans la vie comme au lit, comment pourrait elle pleinement profiter d'une situation si elle est seule à en tirer du plaisir ... ? Son regard brille alors qu'elle tend ses mains vers lui, se penche en direction du pantalon dont elle essaye, si on lui permet, de dénouer le ceinturon. Elle veut libérer le trésor qui s'y cache et le dorloter à la mesure de ce qu'elle estime qu'il mérite.


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