Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Niqa Masir

Pages: [1] 2 3
1
Bonjour, bonjour

Pour beaucoup, je suis un inconnue et pour d'autres je suis un revenant, revenant de loin  :-[
Je m'excuse de ne pas avoir pus prévenir pour ma longue trop trop longue absence, autant auprès du staff que de mes partenaires de RP.
Mais la vie est faîte de surprise et de désagrément. Et dans mon cas des surprises bien désagréables. Et ces dernières m'ont prises par la gorge et m'ont imposé de devoir m'isoler et arrêter de profiter des joies de l'internet quelques temps. (Une année et demie quand même  ::) )

Mais après toutes ces péripéties et ayant une affection toute particulière pour Le Grand Jeu, j'ai eu l'envie de revenir RP en votre compagnie et de profiter à nouveau des joies du RP.
Et c'est ce que j'ai fait, essayant de me remettre dans mes RP. Cependant, je me suis buté à un petit problème, la plupart de mes partenaires n'étaient plus actifs, mais surtout, je ne me sens plus inspiré par mes personnages, trop d'eau ayant coulé sous les bons. Je me retrouve donc devant la situation suivante, annoncé officiellement, que je ne vais plus RP avec mes personnages qui sont :
- Chaos
-Niqa Masir
-Morgana Pendragon

L'aventure s'arrête donc là pour eux...

CEPENDANT ! Car oui, il y a un cependant. J'ai précisé plus haut que j'avais une affection toute particulière pour Le Grand Jeu et que je voulais reprendre le RP. Donc en effet, je ne reprendrais pas le RP avec mes trois personnages, mais je vous reviens en comptant faire un nouveau personnage, tout beau tout neuf, pour profiter à nouveau de ce magnifique univers et les magnifiques personnes présentent en ces lieux.

Excusez moi pour ce long message, afin d'annoncer un retour, puis faux départ et retour  :(
Et surtout Excusez moi pour ma trop longue absence.

2
Les contrées du Chaos / Re : Le Sauveur Sauvé [Pv: Decimus Octavius]
« le: lundi 23 août 2021, 18:49:18 »
Le magicien avait usé d’une bonne partie de ses forces pour décrocher ces quelques vers à la personne face à lui. Il ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve, mais il avait envoyé sa supplique dans un ultime espoir, un dernier recours. Il n’était pas imbécile au point d’accorder sa confiance au premier passant, mais au vu de sa situation, il ne voyait pas d’autres possibilité que de quémander ainsi, une aide de la plus haute importance. Sa vie était en jeu et Niqa n’hésiterait pas une seule seconde à ranger ses principes et même sa fierté, pour espérer sans tirer un peu. L’instinct de survie si l’on veut, puissante pulsion permettant de faire bien des choses, de la plus noble à la plus égoïste qui soit.

Il ne lâchait donc pas son interlocuteur du regard, ne clignant pas une seule fois des yeux, de peur que celui-ci ne s’envole s’il osait se permettre un battement de cils. Il avait mal, ses poumons le brûlaient d’avoir forcé autant, simplement pour réussir à construire une phrase, une tirade. S’il avait la force et les moyens, il aurait été possible de l’entendre tousser au point de donner l’impression de s’arracher la glotte à chaque tressautement. Mais, même ça, il ne pouvait plus se permettre de le faire. Son corps était meurtri, proche de la mort. Il arrivait même à sentir le frisson de ce dernier sur son échine. Le glas allait bientôt sonner pour lui.

La faucheuse semblait sonner à sa porte de bien des manières, ce frisson, ce hérissement de poil n’était qu’un avant-goût. Sa vision se troublait lentement, voyant le monde sous la forme d’une palette, des tâches colorées essayant de prendre une forme plus construite. Cela lui rappelait les prémices de sa vie, sa mort ressemblerait donc à sa mort ?

Il en était hors de question, il eut un sursaut d’énergie, d’espoir, de force, s’étant aidé de la voix parvenant enfin à ses esgourdes. Une voix qui collait parfaitement à la mort. L’homme était-il réel ? Une pensée étrange qui lui passa par la tête. Peut-être que l’opale personnage était simplement entrain de plonger dans les songes éternels de l’au-delà. L’homme qu’il avait aperçu étant simplement le reflet qu’il se faisait de la faucheuse. Saugrenue idée que voilà, mais qui pouvait germer dans l’esprit d’un être aussi proche de la mort. Il aurait voulu lui répondre, mais le peu de force qu’il possédait et son esprit divergeant l’empêcha d’émettre la moindre action.

Pour lui, tout était finit, mais cette possible faucheuse voyait sans doute les choses autrement. Il entendit des mots, sentis la terre trembler, son échine se décoller du sol. On le tirait et il avait l’impression qu’il pourrait se briser entre les doigts forts le traînant bien loin maintenant. Un doute qui ne dura qu’une fraction de seconde, le temps de s’éloigner de plus en plus de la source. Un nouveau sursaut de vie, ses yeux s’ouvrant en grand, sa bouche suivant le même chemin et l’air passant de nouveau dans ses poumons. Il avait l’impression de sortir d’une noyade, de remonter à la surface de l’eau après avoir poussé ses capacités pulmonaires à leur paroxysme.

Il n’était pas encore arrivé à sa destination qu’il reprenait rapidement ses esprits. Son corps ne pouvait suivre le même chemin, mais cela était un bon début, un sursit bien mériter pour son corps, sa carrure, son esprit. Son souffle revenait lentement sous son contrôle, laissant son esprit quitter son état de panique. Il pouvait réfléchir plus sereinement à ce qu’avait dit l’homme portant le masque de sauveur à ses yeux. Mais, il restait quand même prudent, rien ne pouvait l’empêcher de devenir bourreau plus tard.

La marche, c’était la santé, cette simple réplique n’avait jamais sonné aussi juste pour l’être de mana. Il retrouvait sa vigueur au fur et à mesure de l’avancé. Il n’était pas au sommet de son art, mais les fissures présentes sur son corps se refermait lentement. Et même son teint qui était devenue presque éthéré revenait à une forme plus humaine, plus classique. Il ne forçait pas, n’essayant même pas de bouger sa carcasse de mana, préférant jouer la prudence et reconstituer son corps en entier.

Il donnait de son attention ailleurs, écoutant encore l’homme à la voir glaçante. Rien que ce timbre ne faisait que confirmer une pensée, il avait bien la carrure pour représenter la faucheuse. Mais bon, il se garderait bien de lancer une telle réplique. Il serait malvenu de se mettre à dos son sauveur, surtout que la sauvetage n’était pas complet dans un sens.
Soudain, il se sentit adosser contre un arbre, une souche, un restant de la nature de ce lieu. Il pouvait encore voir la source, mais de loin, très loin, ce qui le rassurait grandement. Il respirait lentement, à plein poumons, laissant l’air faire gonfler sa poitrine, la soulever, lui permettre de se sentir pleinement vivant. Sa voix, sa force semblait revenir, il pouvait donc enfin répondre à l’homme sortit de nulle part.

« Je suis bien conscient de ce genre de chose. Mais sachez que je ferrais le maximum pour remplir ma promesse et accomplir cette dernière. Je n’ai qu’une parole et je ne compte pas la trahir, surtout si je la donne à la personne m’ayant sauvé la vie… Même si au ton de votre voix et vos paroles, vous sembliez me dire que votre demande ne risque pas d’être toute rose. »

Cet effort ne lui fit pas mal, signe que son corps était entrain de se soigner comme il fallait. Processus qu’il décida d’accélérer un peu, au moins le temps de reconstituer son corps entièrement. Ses pupilles fermèrent boutique, le laissant se concentrer sur son environnement. Il sentait les effluves du mana, comme des fils, des millions de fils s’agglutinant et flottant au rythme du vent. Parmi ses montagnes de filament, il cherchait les siens, ceux provenant de ses morceaux éparpillés en ces lieux. Lorsqu’il entra en contact avec eux, il les appelait, connectait ses propres fils de mana à eux pour les ramener lentement.

Chaque parcelle de son corps, n’étant pas relié à lui, commençaient à se fragmenter, devenir simplement poussière, s’envolant dans le cours du vent pour revenir coller à sa personne. Tout s’agglutinait, pour reprendre une forme de membre, une partie de sa chair. Cela dura quelques minutes, lui permettant enfin de retrouver un corps parfaitement complet et humain. Dans un dernier soupire, il vint à ouvrir les yeux et regarder son interlocuteur, ses prunelles enfoncées dans les siennes, un air neutre, dépourvu de sentiment en cet instant. Puis un grand sourire vint à naître sur ce charmant visage, celui de l’opale.

« À présent que je suis sauvé, pourrais-je connaître votre requête ? Et serait-il aussi possible d’en apprendre plus sur votre nom, titre ou tous ce que vous pourrez me dire qui me permette de vous appeler ? »

3
Niqa se perdait petit à petit dans sa lecture et ses propres réflexions. De ce fait, le moindre petit détail autour de sa personne ne revêtait plus grande importance à ses yeux pour le moment. Il gardait quand même dans un coin de son esprit, la présence de la jeune femme trônant sur ses genoux et appréciant lecture et commentaires de ce dernier. Du moins, il espérait que cela était bel et bien le cas. Il aurait adoré pouvoir bavasser pendant un long moment et émettre toutes les possibilités du poison. Surtout concernant la folle idée qu’il implantait dans son esprit, celle de pouvoir empoisonner quelqu’un avec son propre mana. Une façon innovante de tuer, d’éliminer quelque chose ou simplement quelqu’un. Presque indétectable, sauf par des êtres extrêmement sensibles à la magie.

Oui, l’utopiste être de mana pouvait se montrer assez inhumain sur la meilleure façon de tuer quelqu’un, alors que lui prônait la paix et la compréhension entre tous. Il ne fallait pas oublier qu’il avait passé sa vie à survivre dans un donjon et tuer tous ce qui bougeait autour de sa personne. Puis, il n’était pas dupe non plus, il savait que ses envies ne pouvaient se faire sans action, pour cela qu’il s’était retrouvé dans un endroit si miteux et surtout à devoir se cacher de la civilisation plus noble de cet endroit. Il avait agi et pas forcément de la meilleure des façons. Il préférait donc prévenir que guérir, pour avoir la paix, il faut préparer la guerre.

Alors que son esprit était entrain de se confondre en pensées de plus en plus morbide, la voix de la demoiselle sonna comme un rappel à l’ordre, la réalité. Il écoutait cette dernière, avec la plus grande des attentions. Il pouvait noter le côté pertinent de ses propos et remarquait surtout le fait qu’elle notait un détail intéressant. L’aspect essentiel. Avait-elle connu un environnement lui faisant connaître les poisons plus en détails ? Pourtant, vu sa stature et ses habits, sa provenance était toute trouvée. La vie dans la noblesse entraînait-elle ce genre d’usage perfide, de mort et de complot ? Oui, l’opale magicien pensait directement à cette possibilité-là ; pour la seule et unique raison que ses usages du poisson n’avaient été que dans de tel contexte dans le donjon.

Il eut un petit sourire en repensant à cela et en essayant de faire un rapprochement avec le comportement des êtres-vivants en dehors de l’antre d’où il venait. Les humains et toutes les autres espèces étaient-elles aussi terribles que les monstres qu’il avait affrontés ? Peut-être pas physiquement, mais mentalement, cela pouvait être le cas. Pour qu’une jeune femme, qui semble être de bonne famille, évoque la possibilité qu’autrui use d’un tel moyen, simplement parce que leur vie en dépend. Ce monde était vraiment étrange et il avait encore bien du mal à comprendre les rouages de la société et son fonctionnement.

Il souffla un court instant, sa main se tenant derrière le dos de la jeune femme et commençant naturellement à le caresser. Ce n’était pas un geste déplacé de sa part, une simple mimique, un souvenir corporel de plusieurs décennies dans le Donjon. Lire des ouvrages dans ce genre de position était souvent comment avec sa défunte femme et il avait ce comportement assez affectueux à son égard. Leur complicité était grande et la démonstration affective de Niqa l’était tout autant.

Il relève à nouveau ses prunelles vers la rousse, notant sa nouvelle prise de parole, qui finissait de dessiner un grand sourire sur sa carrure élancé. Il avait l’impression que ce souci de confort et de poids semblait pendre autour du cou de toutes les damoiselles. Pourquoi une telle préoccupation ? Le magicien avait souvent fait le rapprochement, se demandant si l’éducation et même encore une fois, la société, n’était pas impliqué dans une telle façon de penser. La caresse dans son dos venait s’intensifier un peu, comme pour la rassurer de façon gestuelle, avant que sa voix n’emplisse l’air de nouveau.

« Vous n’avez pas à vous en faire. Cette position est très agréable à tenir. Sachez que si j’avais eu une remarque ou une plainte à émettre, je ne me serais pas privé pour la formuler dès le départ. Je n’ai pas vraiment ma langue dans ma poche et quand je dois dire quelque chose, je le fais sans attendre et rarement sans prendre de pincette. »

Encore dans une gestuelle simple, inconsciente, sans arrière-pensées, il relâchait l’ouvrage pour le laisser flotter. Sa magie s’enroulant autour de l’ouvrage pour se dessiner en un pupitre invisible. Les pages tournaient selon la bonne volonté de l’être de mana. Sa main libre à présent se posait sur l’une des cuisses de sa camarade de lecture. La caressant aussi en douceur, du bout des doigts. Les bonnes vieilles habitudes ont la vie dure, surtout chez Niqa, qui n’avait connu que cela.

« Concernant votre remarque de tout à l’heure. Je connais l’importance d’avoir ce genre d’information au vu de certains contextes. J’ai moi-même dû faire face à quelques difficultés et devoir piocher dans des méthodes peu orthodoxes et pendant clairement de fierté. Mais la fierté ne sert plus à grand-chose dans la mort ou des situations pires que ça. Il faut donc savoir la ranger au placard, le temps de se salir les mains. »

Sur le moment, l’être d’opale dévoilait un regard un peu plus triste, un peu plus sombre, avant de retrouver le sourire, l’instant d’après. Il préférait se concentrer sur la lecture et poursuivre la découverte de cet ouvrage. Il détaillait un peu plus la suite, lisant à présent. Il entrait dans une partie intéressante, les moyens de faire consommer un poison et de les appliquer. Des méthodes basiques comme le fait de consommer ce dernier, de façon solide ou liquide. Puis, des procédés un peu plus complexes, comme transmettre un poisson durant un rapport ou pas l’application de baume et le principe de sudation.

Niqa prenait un grand plaisir à continuer de découvrir les pages de ce pavé, se disant que cela pourrait nourrir sa magie de bien des manières, voire les choses différemment. Il se laissait donc porter, s’enfonçant une fois de plus dans les lignes de ces feuilles assemblées les unes aux autres. Mêmes ses petits réflexes devenaient de plus en plus importants, laissant reparler ses signes d’affections, sur le corps de sa divertissante compagnie. Les caresses se faisaient plus amples, sans pour autant avoir un quelconque but. Mais, cela pourrait paraître grossier dès le moment où sa main dans son dos, saluait sa chute de rein et la naissance de sa croupe.

« Alors Damoiselle ? Que pensez-vous de la suite de l’ouvrage ? Cela évoque toujours votre intérêt ? »

Il laissa un léger blanc planer quelques secondes, avant qu’il ne reprenne immédiatement la parole. Il était désireux de formuler une demande.

« Au fait, pourrions-nous passer à un tutoiement ? Je dois dire que vouvoyer vient à créer une sorte de distance entre nous. Et vu la situation et la proximité, je pense que celle-ci ne serait plus vraiment de rigueur.  Qu’en pensez-vous ? »

4
Niqa s’était drôlement amusé à taquiner le petit Kitsune, tout en l’écoutant gémir et déblatérer sur ses sensibilités. Il retenait chaque détail dans un coin de sa tête, se disant que cela pourrait lui servir une fois que le jeu arriverait à son terme. Un sourire sadique se dessinait de plus en plus sur ses lèvres, il appréciait un peu trop ce moment à présent. Peut-être que le Donjon l’avait forgé en tant que prédateur, aimant savourer les moments de puissance et de victoire de sa part. Et ce qui le faisait jubiler encore plus que nécessaire, c’était de voir sa proie essoufflée, quémandant plus, faire cracher la vérité à cette personne. Avoir le dernier mot, voilà son plaisir le plus intense, un contrôle presque malsain sur certains points.

Le silence s’installe lentement, pourtant l’être de mana trouve cette symphonie des plus plaisantes. Il peut admirer le corps du renard être traversé par d’intenses tremblements d’excitation. Son regard transpirait de désir, chaque parcelle de son être semblait demander une apothéose à cet instant, que les cinq minutes subissent des prolongations. Satisfait, il se sentait puissant sur le moment, il avait hâte de voir le comportement de Tetyhs, voir comment il allait avouer sa défaite. Aurait-il de la dignité ou assumerait-il totalement ses pulsions ? Il misait sur la deuxième possibilité, il s’attendait même à le voir agir comme une petite traînée, quelque chose qu’aimait encore une fois Niqa.

Il jubila presque en voyant son partenaire de jeu s’offrir intensément, déjà plus que prêt à recevoir l’être de mana qui était dressé. Il aurait pu lui offrir ce plaisir instantanément, mais cela serait encore trop facile. Il devait le faire se languir, le traîner à se soumettre  jusqu’au bout. Il sentait une pulsion gonfler en lui, vouloir laisser parler des envies qui pourraient paraître plutôt malsaines, pour certains. Il avait envie de le faire languir, le frustrer, le discipliner, le dominer, l’éduquer, le soumettre, en faire un objet de plaisir pour sa personne et la sienne. Voilà ce qui tourbillonnait dans l’opale personne et il allait mettre tout ce qui était nécessaire en œuvre.

Il s’avançait lentement du renard, l’attrapant par les cheveux, lui donnant presque l’impression qu’il allait répondre à sa demande, enfin céder à ses pulsions, mais cela n’était pas le cas, loin de là. Il le sortit du placard, le forçant à faire face à Niqa, dont le sourire sadique était toujours plus visible sur ses traits.

“Tu pensais que tu allais t’en tirer après m’avoir chauffé et que moi je t’ai gâté ? Non, les choses ne marchent pas comme ça. Tu vas agir comme la petite salope que tu es.”

Il le forçait à se mettre à genoux, tombant pile à la bonne hauteur entre ses jambes. Sur le coup, il dévoilait à nouveau son membre turgescent. Sa main attrapait le nez du renard pour le pincer, le forçant à ouvrir la bouche pour respirer. D’un autre mouvement de main, il appuyait sur les côtés de sa mâchoire pour se forcer à l’ouvrir en grand. Sans plus attendre, sa queue s’enfilait entre les lèvres fines de l’androgyne. Il allait faire travailler chaque orifice possible chez lui. Il ne disait rien, tenant simplement sa chevelure pour le faire bouger selon son rythme et le forcer à prendre profondément le plus de centimètre.

Sa bouche n’était qu’un jouet, un sex-toy, l’équivalent d’une fente chez lui. Il en faisait ce qu’il désirait pour son simple plaisir et le mettre toujours plus dans la condition qu’il désirait tirer de lui. Il bougeait frénétiquement, passant enfin par sa gorge et le maltraitant encore plus sauvagement. Il grognait petit à petit de plaisir, sentant son membre palpiter, non de désir, mais de son sang de mana, comme si sa verge voulait grossir, reflétant son excitation. Après plusieurs minutes, il faisait relâcher sa hampe à son nouveau partenaire de jeu. Il était enfin temps de passer aux choses sérieuses.

Tenant toujours fermement sa chevelure, il tirait dessus pour le relever et l’obliger à se tenir debout. Il le retournait pour le plaquer contre le mur, du moins sa tête et son torse. Il faisait en sorte que le jeune homme tende parfaitement sa croupe pour se faire prendre avec allégresse. Sans attendre une seconde de plus, il guidait sa hampe pour glisser le bout dans son fessier. Il ne sentait aucune résistance, comprenant que l’opale n’était pas le premier partenaire de ce pervers. Il finit alors par donner un puissant coup de bassin pour rendre le plus profondément en lui, râlant de plaisir à ce moment-là.

“J’espère que tu es endurant et résistant.”

Un simple avertissement, car la bête sauvage en Niqa venait de briser ses chaînes. Il courbait donc l’échine et baissait le bassin pour prendre pleinement le petit être. Il bougeait furieusement, se donnant à coeur joie dans cette entreprise. Pourtant, quelque chose n’allait pas, il ne pouvait donner toute sa fureur, sa sauvagerie dans cette position. Il lâchait donc les cheveux du blanc, tenant fermement ses hanches. Il le portait tout en relevant son bassin. Il relevait les pieds de Tetyhs, ne lui laissant que ses mains et sa tête contre le mur comme appuie. Maintenant qu’il était debout, il pouvait se permettre de donner le maximum.

Son bassin se déchaînait encore plus rapidement, prenant de l’angle, ondulant, ravageant son être comme s’il n’était qu’un bout de chair là pour lui permettre de se défouler. Il grognait de plus en plus pendant ce moment, allant toujours à un rythme aussi soutenu. Ses mains faisaient souvent avancer et reculer le kitsune pour le marteler toujours plus profondément. Le temps passait sans qu’il ne s’en rende compte pour le moment. Finalement, il sentit le plaisir arriver à son terme. Dans un long râle de plaisir, il s’enfonçait le plus loin possible pour déverser son nectar dans la rose de Tetyhs.

Il s’immobilisait alors, récupérant son souffle et laissant l'euphorie s’emparer de sa chair. Toute personne normale serait satisfaite après un tel moment, mais ce n’était pas le cas de Niqa. Il n’était pas humain, il avait encore envie de profiter du renard. Il se retirait alors de sa personne, le laissant presque retomber vulgairement au sol. Lentement, il se reculait sur le lit, venant s’asseoir sur le bord de celui-ci. Son membre, toujours, droit et dressé vers le ciel. Il pouvait encore faire plusieurs rounds.

“Eh ! Petite salope, ramène-toi ! Tu vas déhancher ton corps pour moi et me montrer que tes belles paroles peuvent être des actions. Assume le fait d’avoir voulu jouer en ma compagnie.”  

5
Si Niqa était une brute physiquement, cela était bien différent lorsqu’il usait de sa langue. Certes, il ne déversait pas des phrases remplies de mots détaillés, compliqués, si peu utilisés que le simple fait d’en user pourrait donner l’impression de posséder un joli bagage culturel. À contrario, il savait sortir les mots justes pour titiller la personne en face de lui et face à sa personne, une personne tout aussi douée pour tourner les phrases dans le sens qui lui apportera complaisance. L’être de mana pouvait imposer une domination physique, car la jeune femme lui donnait carte blanche pour ce moment-là. Mais en ce qui concernait le fait de pouvoir obtenir le dernier mot, il pouvait se débattre encore et encore, cela n’allait pas arriver de si tôt. Heureusement pour sa personne, il était très très têtu, il n’allait donc pas lâcher l’affaire maintenant et aussi facilement.

Un large sourire prenait lentement place sur ses lèvres en voyant le corps de Victoria se montrer plus démonstratif que ses paroles. Il semblerait que ses paroles avaient réussi à titiller sa fierté, comme elle l’avait fait tout à l’heure pour le provoquer, l’allumer avec une grande facilité. Ses prunelles plongeaient dans celle de la magicienne, il aimait ce regard de défi. Lui aussi pouvait viser juste dans sa façon d’être. Elle restait une femme forte et Niqa aimait ça, avoir quelqu’un pouvant lui tenir tête. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Un crédo que l’être de mana aimait par-dessus tout. Lui qui avait passé toute sa vie à combattre, à avancer pour obtenir ce qu’il voulait, il ne connaissait que cette méthode.

Il avait envie de rire, mais il se retenait pour le moment, ne pouvant se permettre de faire cela maintenant. Il pourrait un peu trop taquiner la demoiselle ainsi. Non, il préférait garder ses pensées pour sa personne pour le moment. La phrase que venait de lui décrocher Victoria pouvait clairement se retourner contre elle. Il pouvait aussi faire ce qu’il voulait d’elle. Chacun attirait sa proie dans son piège. Une autre pensée passa par son esprit. Il n’aurait jamais cru que la journée viendrait à se terminer ainsi. Il n’avait rien prévu du tout et il comptait bien faire en sorte de profiter encore un peu de ce moment.

Niqa se laisse guider par la demoiselle,voyant un doux moment de tendresse, assez amusant vu le déroulé de l’ébat. Il faut dire que les instincts sauvages du mage se calmait, il en était peut-être de même pour elle ? Il n’en savait rien, comme à son habitude, il ne faisait qu’émettre des hypothèses. Son regard descend le long du corps de la jeune femme, voyant son déhanché. Tantôt un ange, puis l’instant d’après, elle devenait une démone, un être de la luxure.

L’accord était offert, il pouvait donc agir pour le plaisir, mais il devait agir avec douceur. Il resta bloqué quelques secondes sur la phrase. Non pas à cause de la demande, mais plutôt sur le fait qu’être doux serait d’une logique pour lui, surtout vu ce qu’il comptait faire. Il devait montrer une autre facette de lui ? Comme un ours se transformant en nounours ? Il comprenait l’idée et cela lui convenait parfaitement pour le moment. Son corps se redressa le long de l’échine de la belle, pour embrasser son cou tendrement et s’emparer de ses lèvres pour un baiser, un long baiser au point d’en perdre haleine.

“Ne t’inquiète pas ! Je vais te traiter comme la plus merveilleuse des Princesses, la plus douce des Reines.”

Des mots doux, choisis précisément pour continuer à évoquer le côté distingué de la jeune femme. Niqa n’avait jamais rencontré la royauté, mais à sa façon de parler, il se doutait de sa bonne éducation. Il pensait donc viser juste de cette façon-là.

Il se décrochait de la jeune femme, pour embrasser son dos, le couvrir simplement de ses lèvres. Ses mains suivaient la même course, caressant simplement, comme s’il touchait une étoffe de soie. Une fois à destination, son corps se relevait pour se donner un accès facilité à sa rose de velours. D’une main à la poigne douce et ferme, il écartait sa croupe pour s’offrir la vue qu’il désirait. Son autre main se déplaçait lentement sur cette fleur délicate, qui n’avait pas encore fleuri, ni ouvert ses pétales. Quelques runes se dessinaient dans l’air, autour de ses doigts, puis un liquide semblait suinter au bout de son majeur. Le mage venait de fabriquer un lubrifiant à partir de sa magie. Il n’allait pas s’occuper de la jeune femme à sec. De ce doigt, il caressait l’entrée de son anus, lentement, tournant autour, autant pour la détendre que pour faire chauffer ce liquide.   

“Après ce moment, je pense qu’un bon bain serait de rigueur Victoria. Et après cela, je te montrerais une autre facette de ma part. Celle de masseur, je suis très doué pour ça.”

Une phrase un peu banal pour le coup, mais il voulait parler de la suite, tout en détournant son esprit pour qu’elle ne se focalise pas sur cette situation. Son majeur saluait alors son entrée, faisant pression pour traverser les prémices de sa chair. Phalanges par phalanges, il notait ses réaction, augmentant la quantité de lubrifiant qui suintait de sa peau. Sa main immobile quittait sa croupe pour découvrir encore sa chair, lui apporter de douce caresse. Pendant ce voyage de tendresse, ses doigts décidèrent d’explorer un autre bourgeon de rose, se collant contre pour ne le stimuler qu'à travers son capuchon.

Lentement un deuxième compagnon rejoint son majeur en sa rose de velours pour petit à petit la mener à éclore. De temps en temps, Niqa courbe encore son échine pour couvrir la jeune femme de baiser et de légère morsure, pour ne pas oublier qu’un nounours peut rapidement redevenir un ursidé par moment. Ce petit jeu continue pendant un long moment, jusqu’à ne plus sentir de résistance de la part de la jeune femme. Il pouvait donc passer à l’étape la plus importante pour lui. Ses mains se mettaient en action pour le coup, l’une écartant encore une fois son fessier. L’autre couvrant la hampe de lubrifiant, tout en tenant la base pour la guider en douceur.

Il appuyait le bout de son membre turgescent contre sa rondelle, la pénétrant en douceur, dans une lenteur décadente. Il allait le plus loin possible, regardant toujours les réactions de la magicienne. Son bassin venant finalement rencontrer son fessier. Ses mains pouvaient enfin retrouver leur place sur les hanches de la jeune femme, commençant à bouger lentement, en douceur, ne donnant ni violence, ni vitesse. Simplement de la sensualité.

“Comment te sens-tu Victoria ? Dis moi si tu veux que j’accélère ou même que je change de position. Je me ferais un plaisir de te combler et te faire encore couiner de plaisir.”

Une belle phrase terminant dans une pique pour voir si même dans cette situation, la jeune femme viendrait répondre et continuer ce petit jeu. 

6
Le temple Shinto / Re : Besoin d'une image paternelle. (Privé)
« le: lundi 12 juillet 2021, 21:32:42 »
Niqa marchait lentement, regardant autour de lui, tout en attendant une réponse de la demoiselle. Pendant ce cours instant de silence, il avait posé ses yeux sur elle. Il la scrutait de nouveau, ayant l’impression d’avoir senti certaines choses bouger et voulant toujours s’assurer du bien-être de la demoiselle. À peine avait-il baissé la tête qu’il pouvait de nouveau saluer du regard un bout de poitrine de la demoiselle. Et ce n’était pas tout, lorsqu’il déportait ses prunelles ailleurs, il remarquait que la jupe était lentement entrain de filer à l’anglaise pour le coup. Il relevait donc bien rapidement ses yeux, pour éviter de se montrer trop curieux et dévorant du regard.

Il faisait de son mieux pour se concentrer ailleurs, la demoiselle l’aidant pas mal de ce côté-là, en prenant la parole. Il l’écoutait, se faisant remercier une nouvelle fois. Il continuait donc de sourire, comme pour lui répondre par ce simple geste, tout en évitant de voir qu’il avait été un peu désappointé par une vue légèrement érotique de ses formes. Oh, elle n’avait donc pas son téléphone sur elle, ce qui était bien dommage pour le coup. Au vu de son explication, il comprenait implicitement qu’il devait reconduire la demoiselle jusqu’à son domicile. Il pouvait faire cela, en espérant que le voyage ne serait pas trop long à pied, sinon, il devrait voir pour faire en sorte de prendre les transports à deux. Cependant, au vu de la tenue de la demoiselle, cela allait fortement attirer les regards et c’était bien la dernière chose dont elle avait besoin.

La présence de la jeune femme se fait un peu plus sentir comme la peau de l’homme. Il plonge de nouveau ses yeux sur elle, regardant uniquement son visage sur le moment. Elle semblait être dans une forme de cocon pour afficher un air aussi serein sur ses traits. Il évitait de glisser ailleurs et continuer de la reluquer. Car, il devait bien se l’avouer, la jeune femme avait un physique des plus attrayant. Il l’aurait rencontré dans un autre contexte, il aurait sans doute grand plaisir à flâner en sa compagnie et même la séduire. Il aimait ce petit jeu de séduction, mais là, ce n’était clairement pas le moment pour ce genre de chose. Son côté protecteur et gentleman ressortait trop pour l’instant.

Bien rapidement, elle venait confirmer les pensées de l’être de mana. Il devait donc bien essayer d’escorter la jeune femme jusqu’à sa demeure. Elle avait la politesse de lui poser cela sous la forme d’une question et non d’imposer les choses. La demoiselle semblait parfaitement éduquée ou du moins poli au regard de Niqa. Surtout après un tel accident qui aurais dû laisser plus de séquelles. Ses yeux recommençaient à se lever, comme si mouvoir ses prunelles et sa tête était un perpétuel recommencement pour lui.

Un sourire candide s’affiche sur les lèvres de l’opale lorsqu’il vient l’entendre parler de son nom. C’est vrai qu’il n’avait rien de typique dans un tel décors, mais il ne l’était déjà point de base, alors cela lui collait plutôt bien à la peau pour le coup. Il continuait de marcher, accélérant légèrement le rythme de sa cadence pour aller un peu plus vite. Il allait procéder ainsi, petit à petit, pour ne pas faire sentir de grand changement à la jeune femme. Si elle ne faisait pas attention aux paysages, elle ne remarquerait rien, mais si elle décidait d’y accorder de l’importante, elle pourrait voir celui-ci défiler de plus en plus vite. Comme si elle roulait en voiture, mais la magie de l’être de mana protégeait les deux, des sensations qui pourraient venir avec un tel frottement.

Le nom de la rose demoiselle parvenait aux oreilles de Niqa. Ce dernier haussa un sourcil, non pas qu’il reconnaissait le lien avec une personne politique. Il n’y connaissait rien à la gestion et les figures importantes de cette nation. Il se faisait simplement une remarque banale, c’était le premier nom véritablement typé japonais qu’il entendait. Il faut dire qu’il avait croisé énormément de nationalité depuis son arrivé, mais aucune ne sonnant asiatique. Il souriait un peu avec infos en tête.

« Très jolie nom, a-t-il une signification particulière ? J’ai cru comprendre qu’au Japon, les noms avaient un sens. Ce n’est pas une notion que je connais, il n’y a pas ce genre de sens de là où je viens. Ma terre natale est très éloignée du Japon. »

Il donnait un peu de contexte à la demoiselle, pour qu’elle comprenne clairement que le jeune homme n’était pas du coin. Il aurait pu être immigré depuis longtemps ici ou simplement être de deux origines, dont l’une était japonaises. Tout cela restait plausible pour le coup. Niqa commençait lentement à distinguer la ville et ses alentours. Il s’approchait un peu plus, mais il n’allait pas pénétrer directement dans la zone, car il pourrait bien moins circuler. Puis, il désirait savoir où habitait la jeune femme, afin de mieux s’orienter et se faire guider précisément. Il s’apprêtait à lui poser la question, mais il entendit une phrase de la part de la demoiselle. Elle évoquait ce qu’elle ressentait. Cela lui faisait plaisir d’entendre son état, mais il nota qu’elle avait failli le nommer autrement.

Cherchait-elle à lui donner un surnom ? Ou peut-être qu’il venait lui rappeler quelqu’un qu’elle connaissait ? Il lui poserait sans doute la question. Mais ce n’était pas le plus important pour le moment.

« Izumi, veux-tu bien me guider ? Que je te ramène chez toi. Nous sommes presque entrés en ville, tu dois m’indiquer la suite maintenant. Je ne connais pas encore trop la ville. »

Il écoutait les indications de la jeune femme, soulevant de temps en temps pendant la marche le joli temps qu’il faisait et le côté agréable qu’il y avait à se promener de nuit en cette période. Le reste du temps, il se concentrait sur la route, jusqu’à arriver à destination. Une fois devant la demeure, il venait la déposer devant le portail de la demeure. Il restait à côté de la jeune femme, posant de nouvelles questions.

« Tu as de la famille chez toi ? Ou tu désires que je reste encore un peu en ta compagnie ? »

Il posait à nouveau sa main sur sa tête, caressant cette dernière pour lui donner un peu d’affection à la façon.

« Ah oui, cela me fait penser. Tu as failli m’appeler autrement que par mon prénom tout à l’heure. Je te rappelais quelqu’un ? Ou c’était totalement autre chose ? »

Il plantait ses prunelles dans les siennes, pour soutenir un peu son regard sur le moment.

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Le temple Shinto / Re : Besoin d'une image paternelle. (Privé)
« le: vendredi 09 juillet 2021, 13:28:48 »
Niqa se doutait que l’expérience que venait de vivre la demoiselle, surtout celle d’être ainsi agressé et pratiquement de se faire violer, était extrêmement dur. Lui aussi avait traversé de dures épreuves, il pouvait donc la comprendre sur ce point-là. Cependant, il ne s’attendait pas à une réaction aussi émotionnelle. Il avait à faire à un barrage qui venait s’effondrer, la demoiselle était plus que larmoyante, elle pleurait à chaude larmes. Il était un peu surpris, mais il se laissait faire et surtout la laissait faire. Elle s’accrochait autour de ses jambes pour exprimer sans doute le surplus d’émotion de cette agression. Il préférait la voir comme ça, que se braquer soudainement et se refermer. Cela pouvait être une réaction classique de ce genre de chose.

Il aurait eu envie de se baisser pour la cajoler et la rassurer, l’invitant à couvrir ses vêtements de ses larmes et tout autre chose ayant besoin de sortir. Mais vu comme il était tenue, il ne pouvait rien faire à par attendre qu’elle se calme. Il essayait quand même de lui faire entendre sa voix pour essayer de la calmer un peu et l’aider à réguler le flot de ses larmes.

« Ce n’est pas la peine de me remercier… Il est normal d’agir pour aider une personne en détresse. »

Il essayait de faire de son mieux, mais ce genre de chose n’a jamais été son point fort. Il ne comptait pas rester sans rien faire, réfléchissant à comment faire pour la calmer un petit peu et essayer de lui faire retrouver un peu de sa contenance. Mais cela ne semblait clairement pas marcher sur elle. Il décidait donc d’être patient et la laisser s’égosiller pour évacuer toute sa peur et son stress. Il l’entend encore la remercier de plus en plus, cela le faisant un peu sourire, mais d’une façon assez triste. Il comprenait alors que cela était sans doute encore plus marquant qu’il ne le pensait aux premiers abords.

Finalement, elle semblait retrouver son calme, ce qui était une bonne chose pour le coup. Elle donnait un dernier sanglot accompagné d’un dernier remerciement. Elle le lâchait, permettant à l’être de mana de dégourdir un peu ses jambes et essayer de l’aider à se relever. Elle semblait encore tremblante à ses yeux, il l’assisterait jusqu’à ce que tous soient bon pour elle. Il échangeait un rapide regard avec elle, remarquant bien vite son état. Son chemisier bien ouvert donnait un superbe vu sur ce qui se trouvait. Il détournait ses yeux pour lui laisser un peu d’intimité. Puis vu ce qu’elle venait de vivre, avoir un regard aussi plongeant n’était pas la chose la plus pertinente à faire.

Heureusement, elle semble avoir remarqué ce léger détail, il peut se permettre de la regarder de nouveau en face et son avoir les yeux venant lorgner sur de bien beaux spécimens. Il la voit se pencher en avant et formuler des remerciements. Il trouvait cela étrange de se pencher, pour se rappeler que cela était courant dans ce pays. Encore des us et coutumes qu’il se devait d’assimiler pleinement. Il lui souriait tendrement, avec une grande candeur dans le regard.

« C’est normal, je ne pouvais vous laisser ainsi. Et ce n’est pas la peine de me remercier, je n’ai fait… »

Il n’avait pas le temps de terminer sa phrase qu’il pouvait la voir pleurer de nouveau. Beaucoup de tension et de peur ? Ou peut-être que cela recelait bien autre chose ? Il ne pouvait savoir, mais il décidait de la laisser faire. Se laissant même attraper par le torse, offrant son corps pour épancher ses larmes. Il passait ses bras autour d’elle pour l’entourer dans un cocon chaleureux, lui offrant grossièrement un câlin. Une de ses mains venaient caresser son dos, tandis que l’autre caressait sa tête, comme on cajole un enfant.

« C’est bon, tout va bien maintenant, tout est fini. Laisse-toi aller contre moi et vide ce dont tu as besoin. »

Il avait commencé à la tutoyer pour se faire plus proche et plus rassurant, puis surtout, il n’aimait pas garder les conventions trop longtemps. Il regardait autour de lui, l’endroit n’étant éclairé que par un lampadaire. Et les deux étaient encore entouré par la bande de malfrats. Il se devait donc d’agir pour que la demoiselle retrouve son calme. Il courbait donc l’échine, coupant court au contact pendant quelques secondes. Il passait une de ses mains derrière les jambes de la demoiselle, tandis que l’autre restait dans son dos.

Soudain, il la soulevait et la portait comme une princesse. Il enjambait une des personnes et commençait à prendre la route pour remonter lentement vers la ville. Et surtout s’éloigner de la scène de crime en quelques sortes. Il pensait que cela aiderait sans doute la demoiselle de ne pas rester sur le lieu du crime. Quand il fut assez éloigné, il regardait la jeune femme, lui laissant son torse accessible si elle désirait si poser ou autre chose.

« Je nous ai permis de partir, je me suis dis que rester là-bas ne serait pas bien. Cependant, il faudrait appeler la police pour éviter qu’il reste dans la nature et recommence cela. Au fait, je me permets de me présenter, je suis Niqa et toi demoiselle ? Et pourrais-tu me guider un peu ? Je ne connais pas beaucoup le chemin. Et nous pouvons discuter pendant le trajet, pour te changer les idées. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Je Le Veux À Tout Prix ! [Pv: Victoria Campbell]
« le: vendredi 09 juillet 2021, 13:27:14 »
Niqa courbe la tête pour observer la demoiselle dans les moindres détails. Il était autoritaire et sauvage, mais il n’agissait pas en tirant, laissant à la demoiselle le loisir de pouvoir agir comme bon lui semble. Il se montrerait plus dur et sadique, si elle s’amusait à encore jouer de la provocation. Pourquoi donc ? Car c’était tellement plaisant de remettre une demoiselle à sa place, surtout quand elle se montrait désobéissante pour recevoir ce genre de traitement. Bien sûr, il n’irait jamais au-dessus de ses limites, il saurait respecter, voir son visage et prendre un non ou encore un stop pour ce qu’il était réellement et non leur chercher un sens caché des plus débiles. Mais pour le moment, les deux amants semblaient se comprendre et se compléter sans vraiment de grand problème, alors il n’y avait de soucis à se faire pour la suite.

Quoi que les choses semblassent dire le contraire. Le comportement de la demoiselle qui semblait avoir repris de son aplomb et laissait, comme l’opale, parler un peu plus sa vraie nature dans ce simple échange entre les deux. Elle s’attaque bien à la hampe du magicien, mais pas comme il le désirait pour le moment, se montrant même un peu brutal, comme si elle essayait d’imiter Niqa. Son regard ne changeait pas, il continuait simplement de la regarder, un petit sourire de perversion se dessinant quand même sur ses traits quand elle évoqua le fait d’être une bête.

« Oh, mais je le suis. Je te donne précisément ce que tu attends. »

Il avait compris la rhétorique derrière cette phrase, cependant, il aimait confirmer les choses, essayer d’avoir à sa façon le dernier mot dans ce genre de condition. Et il semblerait que la demoiselle soit aussi de ce genre-là. À peine a-t-il terminé sa phrase, qu’elle ressemble partir à l’attaque, comme si elle se mettait en position de force. Comme si sa soumission n’était que temporaire. Niqa savait qu’elle se soumettait par envie et non par force du magicien, c’est ça qui rendait ce jeu intéressant. Cependant, il n’était pas du genre à laisser ainsi la main à autrui. Non, loin de là, il préférait garder le contrôle et avoir les clés pour le jeu.

Lentement sa main glisse dans sa chevelure, comme pour armer le fait que bientôt, il ferait taire cette provocation et lui ferait utiliser sa bouche à des fins plus utiles. Une simple réponse au jeu, une forme de rituelle plaisante, entretenant l’aspect sauvage et autoritaire de l’homme. Il le savait qu’elle agissait ainsi que dans ce but et il entrait consciemment dans la danse. C’était cela de provoquer, de se chasser, de s’attraper, de se faire soumettre. Un jeu, un amusement, un art de vivre, de quoi pimenter en permanence les rapports. Fallait-il vraiment quelque chose en plus ? Pour Niqa, non, dominer était son plaisir.

Finalement, elle vint enfin entreprendre de s’occuper pleinement de l’être de mana, mais en frôlant toujours la limite. Il lui avait dit de nettoyer, mais n’avait jamais précisé les conditions. Il se faisait avoir par ses paroles simples. Il aurait dû être plus précis pour pouvoir la reprendre aisément sur ce point-là. Il profitait quand même de la situation, appréciant ces caresses, même s’il en aurait voulu bien plus. Quelques frissons s’échappent de son corps, formant des arcs électriques autour de sa peau, provoquant encore une réaction dans la pièce. La lévitation devenait de plus en plus intense. Sa magie venait donc aussi réagir à sa frustration et impacter cet espace créé par le rapport des deux.

La voir se redresser lui fait comprendre qu’elle a terminer son labeur, en respectant la consigne et frustrant l’homme. L’opale sentait qu’il allait fortement s’amuser avec elle, comprenant comment agir pour les prochaines fois. Les prochaines fois ? Oui, pour lui c’était limpide qu’il y aurait d’autres rapports avec elle. Il ne pouvait laisser filer ainsi une telle perle rare. Il se sentait toucher, son mana à fleur de peau, provoquant des chaudes sensations, là où passait sa main. Il riait légèrement en l’écoutant parler de lui en tant que gentleman.

« Je suis une bête et un gentleman, j’offre sauvagerie et domination à ceux et celle qui le désirent. Comme toi actuellement. »

Encore à vouloir obtenir gain de cause et garder la tête dans ce genre d’échange simplement verbal. Il la sent encore faire des provocations, bien plus clair et limpides. Il n’y avait pas besoin de chercher midi à quatorze heures pour une fois. Elle voulait donc se retrouver ainsi plaquer sur la table et par la force en prime ? Cela serait bien trop facile pour elle. Il fallait trouver mieux pour la soumettre et répondre décemment à sa provocation. Il avait une bonne idée en tête, autant profiter de cette espace et des propriétés qui vont avec. L’opale décide donc de faire de la magie sur la demoiselle.

Ses mains se posent fermement sur les hanches de la demoiselle et des mots viennent franchir ses lèvres, faisant un simple sort de vent pour soulever la demoiselle et la ramener à hauteur de bassin de l’être de mana. Un sourire sadique s’ajoutait à la perversion déjà présente sur ses lèvres et dans son regard. Quand elle fut enfin à bonne hauteur pour lui, son échine se courba pour passer ses bras entre les cuisses de la demoiselle et les faire se relever, tout en s’écartant. Il allait la reprendre à nouveau debout, mais aidé par la magie pour le moment et dans une position un peu différente.

Elle était totalement à sa merci et ce dernier venait tirer parti de la souplesse de la jeune femme, la forçant à rester ainsi écarté et les jambes remontées. Ses mains se mettaient dans la pliure de ses genoux pour la garder ainsi contre lui et avoir appuie. Sa hampe se collait contre l’entrée de fente.

« Je pense que la table est encore trop doux pour toi. »

Sans attendre, il faisait descendre la demoiselle et l’empaler furieusement sur sa verge. Un exercice de force, mais Niqa avait la magie et sa condition particulière pour tenir longtemps cette position. Il se donnait à cœur joie, déchaînant son bassin, l’ondulant et faisant bouger le corps de la demoiselle selon ses envies. Il pouvait même poser ses lèvres dans son cou pour la mordre et la marquer à nouveau. Elle ne pourrait pas cacher ces traces-là, comptant bien lui laisser une belle marque, une trace de morsures bien précises sur sa chair encore un peu trop blanche à son goût pour le moment.

C’était plaisant, autant par la sensation sauvage qu’il maintenait sans problème et aussi la condition dans laquelle il venait la mettre, la rendant totalement soumise et devant subir ses vices. Il comptait bien la garder ainsi jusqu’à se sentir venir à nouveau. La demoiselle n’était pas au bout de ses peines avec lui, il avait encore plein d’idée sadique et perverses en tête. Son esprit fusait d’énormément d’idée. Le temps continua de s’écouler et il faisait encore intervenir sa magie pour laisser son mana s’échapper de son corps et le manipuler à sa guise. Il le concentrait, le formait en des mains d’aura pur. Celle-ci venaient sur les courbes de la demoiselle pour stimuler son bouton de rose et ses tétons. Il n’allait rien laisser au hasard dans sa façon de la traiter.

Puis, il se sentit venir sous cette sensation permanente et intense. Dans un nouveau râle de plaisir, il s’enfonça le plus possible en la demoiselle. Déversant encore une dose de nectar magique en sa fleur. Son souffle était de nouveau lourd et intense. Il soulevait la demoiselle pour se retirer une énième fois de son corps des plus accueillant. Sa magie porteuse venant se dissiper petit à petit.

En la reposant entre lui et la table, il lui fit sentir sa main sur sa nuque pour la tenir et la pousser en même temps. Il la plaquait sur la table avec force, profitant de son état pour la tenir comme il faut. Lentement, il leva la main, claquant sa croupe avec force, comme une punition à son insolence précédente. Il était encore en état pour un ou deux rounds selon l’intensité de ces derniers. Il espérait que la demoiselle serait encore d’attaque pour le coup. Il avait aussi envie de la titiller un peu.

« Alors encore en état de me provoquer demoiselle ? Et je viens de remarquer qu’il y avait encore un endroit que je n’avais pas stimuler chez toi. Es-tu adepte de l’anal, Victoria ? »

Une simple remarque pour dire que le plaisir pouvait prendre encore d’autre forme par la suite et que cela n’attendait qu’un oui de sa part. Si elle ne le désirait pas, il saurait alors s’occuper parfaitement de sa fleur et la rendre tremblante par ces derniers orgasmes possibles.

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Le temple Shinto / Re : Besoin d'une image paternelle. (Privé)
« le: jeudi 08 juillet 2021, 22:16:33 »
Niqa appréciait de plus en plus la Terre, même s’il avait encore du mal à s’habituer à tous les us et coutumes de cette planète. Déjà qu’il n’avait pas fini de s’adapter à Terra, alors se rajouter encore un défi n’était pas la plus brillante des idées. Mais bon, l’opale personnage aimait aller toujours plus loin, alors ce n’est pas ça qui allait l’arrêter pour le coup. Puis, heureusement pour lui, depuis son arrivée, il avait rencontré des personnes l’ayant bien guidées et permis de s’intégrer de son mieux. Déjà que son physique ne l’aide pas à passer inaperçu, si l’on venait rajouter à cela son comportement, il aurait rapidement été connu dans le coin, comme le loup blanc de la ville. Et il n’avait pas vraiment envie d’attirer à nouveau l’attention sur lui, comme à Nexus et la petite histoire qui lui était arrivée.

Le magicien ruminait cela tout en se promenant sur les bords de la ville, découvrant de plus en plus l’environnement d’un tel lieu. Les éclairages du coin et le ciel étaient les seules choses pouvant l’éclairer en cette occasion. Le bruit de ses pas se faisait entendre, au fur et à mesure qu’il se rapprochait de la civilisation, quittant les abords du sous-bois. Alors qu’il sortait retombant sur une route, un trottoir de bitume, il regardait à droite et à gauche, essayant de se souvenir de sa route de départ. Il était venu en bus dans le coin, mais c’était encore un moyen de transport bien inconnu pour sa personne. Bon, il décidait de fonctionner à l’instinct et partait sur sa gauche, remontant le long de la route, espérant tomber sur l’arrêt qui était le sien.

Maintenant qu’il était sorti du bois et de retour sur un sol rigide, il était visible, parfaitement détaillé. Sa tenue changeait énormément de ce qu’il portait à Terra et même de sa première fois sur cette terre étrange. Un pantalon à la coupe droite d’un bleu nuit, une paire de chaussure de costume marron, en cuir et aux coutures, ainsi que les lacets bleus. Pour le haut, il portait une chemise marron, avec un veston de la même teinte que le pantalon. Les nuits par ici étaient encore fraîches. Les mains dans les poches, il avait calé dans l’arc formé par un de ses bras, une veste couleur bleu nuit. Ses cheveux étaient bien coiffés, formant une queue de cheval et relevant le tout, lui évitant de marcher dessus. Il faut dire que sa tignasse touchait presque le sol. Il avait laissé retomber plusieurs mèches devant, formant même un début de tresse avec l’une d’elle.

Plus il marchait, plus sa silhouette se dessinait, la lumière des lampadaires se faisant un peu plus présente. Il était donc sur la bonne route. En tendant l’oreille, il arrivait même à entendre des bruits, des sons, il y avait donc du monde pas loin ? Parfait, il avait donc eu de la chance. Il accélérait soudainement le pas, ayant hâte de pouvoir rencontrer du monde. Il était du genre sociable et ouvrait facilement une conversation, même pour simplement parler de la beauté des étoiles en cette nuit. Cela ferait sans doute charmeur à deux balles, mais il s’en fichait, il parlait sincèrement de ce genre de petit plaisir simple.

Cependant, plus il s’approchait et commençait à distinguer des formes, plus les choses lui paraissaient mauvaises. Une drôle de scène étrange, des cris d’une femme, un ton sec et autoritaire, puis un appel à l’aide. Les ombres engloutissaient quelqu’un pour réduire leur nombre, puis un léger silence et un ricanement.  L’inquiétude du magicien grimpait d’un coup. Il augmentait le pas, courant presque, la démarche légère et presque inaudible. Il ne fallait pas oublier qu’il n’avait rien d’humain. Ses craintes se confirmaient, il y avait un abus, une agression en ce moment même. Le sang ou plutôt le mana de Niqa ne fit qu’un tour en lui.

Il faut dire que ce dernier détestait l’abus et la violence qui semblait gratuite, surtout quand plus fort décidait de s’en prendre à plus faible. C’est à cause de ce genre de morale qu’il avait fini avec un assassin au cul. Mais cela ne lui avait pas servi de leçon, son côté preux chevalier n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Si quelqu’un sur sa route avait besoin d’aide, il interviendrait sans hésiter.

Son rythme se calmait sur l’instant présent, marchant à nouveau simplement. Une de ses mains sortaient de sa poche, il armait le poing, laissant un peu de magie circuler. Assez pour coucher un humain du premier coup et ne rien laisser paraître à l'œil humain. Une fois à hauteur et ne s’étant pas fait percevoir avec sa cadence légère, il s’éclaircit la voix pour se faire entendre pleinement.

“Hum… Hum… Excusez-moi Messieurs ! L’un d’entre vous peut-il tenir ma veste ?”

Une phrase banale pour simplement attirer l’attention et le premier qui oserait se retourner se prendrait le poing de l’opale au niveau de la mâchoire, en plein sur la jonction. Ce qui ne tarda pas à arriver, il frappa net et vit l’homme s’écroulé subitement. Son effet de surprise avait marché, mais pas le temps d’être admiratif, les deux autres comparses réagissaient rapidement. Sans attendre, il jetait sa veste au visage du second, se libérant l’autre main pour frapper en plein milieu du ventre. Il visait la zone du foie et de l’estomac, une zone extrêmement douloureuse, il suffisait de demander à la plupart des boxeurs.

En voilà donc un deuxième de couché, il n’en restait qu’un. Il avançait rapidement, usant encore de son pouvoir pour se donner une allure surhumaine, dure à suivre à l'œil nu non entraîné. Cette fois-ci, il visait la tempe. Le dernier agresseur finit donc à terre pour le coup. Il regardait autour de lui, assez fier pour le coup, heureusement que l’effet de surprise avait marché et que sa condition n’avait rien de normal. Il se penchait pour récuperer sa veste à terre et l’amener à la jeune femme. Il la déposait sur ses épaules, tendant ensuite ses doigts pour retirer ce qu’elle avait dans la bouche.

“Vous allez bien mademoiselle ?”

Tout en lui disant cela, il caressait sa tête, dans un pur signe d’affection, tout en offrant un tendre sourire à cette dernière.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Je Le Veux À Tout Prix ! [Pv: Victoria Campbell]
« le: mercredi 07 juillet 2021, 20:20:09 »
Niqa était engloutit dans sa bulle, dans ce moment grisant qui lui faisait presque perdre conscience de sa propre personne. Tout son corps, ses sens, son mana étaient tournée vers une seule chose : Satisfaire la plus basse de ses pulsions. Il n’avait plus de comportement humain, comme si son éducation s’envolait d’un claquement de doigt, redevant le tas de mana sauvage qu’il était au départ. Il se retrouvait dans son plaisir originel, laisser son mana envahir la pièce, sa partenaire, se libérer des chaînes de l’éducation était une sensation plaisante, encore plus que d’être libre. Il était une puissance de la nature, il ne devait pas être contenue, il ne devait laisser parler que sa nature la plus profonde, ce qu’il était réellement, un animal déguisé en homme. Et qu’est-ce que cela était délicieux comme sensation, faire face à cette réalité était la plus plaisante pour lui.

Son instinct était un bon guide, lui disant de se déchaîner, de ne plus se retenir. Et comme pour accompagner la petite voix qui lui soufflait à l’oreille, sa partenaire en demandait encore plus. La main de l’être de mana rencontrait alors en contact avec la croupe de la belle, laissant petit à petit la peau blanche devenir rouge, presque tendre vers le vermeille. Tandis que son bassin et sa prise se faisaient plus hargneuse dans la chevelure de la demoiselle. Il s’agissait bel et bien de l’une de ses positions préférées ainsi, un aspect animal, pouvoir imposer sa force, ses envies, sans se retenir, aucune chaîne pour le brider.

Son souffle devient plus lourd, alors que son rythme ne change pas, il gagne même en intensité pour le coup. Son corps bouge de lui-même, le cerveau ne réfléchit plus, du moins trop fortement pour que Niqa arrive à suivre sa logique et mette cela sur le coup de la pulsion. Il lâche sa chevelure, la laissant choir sur le canapé et laissant sa poigne glisser jusqu’à ses hanches. Il se défoulait toujours plus, il sentait le plaisir grimper petit à petit, une nouvelle jouissance, une vague d’euphorie allait bientôt se répandre entre les deux amants.

Pourtant, un petit quelque chose taquinait l’opale dominant, un bruit, un tintement désagréable qui ne cessait de se répéter. Quoi de plus désagréable que de se faire sortir de cet instant précis, de cette concentration profonde ? Un grognement partagé se fait entendre par les deux. Niqa avait envie de continuer, mais il comprit bien rapidement que cela ne pouvait attendre, c’est donc dans un râle de frustration qu’il se retirait de la demoiselle, lui laissant le temps de s’en remettre. Pour sa part, il restait debout, soufflant, laissant la pression redescendre, tandis que la frustration montait en flèche. Il retrouvait un certain équilibre dans sa façon d’être. Sa conscience humaine et ses pulsions animales.

Son mana bouillonnait toujours en lui, mais c’était une fureur calme et intelligente qui prenait petit à petit place. Une forme d’équilibre trouvant place en lui, son côté animal sauvage et son aspect contrôlant et dominant. Sa part humaine servait à diriger les pulsions de son mana sauvage. Cela n’allait rien changer de la qualité de ses ébats, cette situation apportait même l’inverse. Il serait toujours fougueux et sauvage, mais ses gestes seront plus précis, plus érotiques, l’équilibre parfait qui lui conviendrait à présent. Mais pourrait-il maintenir cet état d’esprit sous la frustration et le moment euphorique qu’il désirait tant ? Il ne tarderait pas de le savoir.

Enfin, la demoiselle revient, il la regarde, comprenant que comme lui, elle avait retrouvé un peu de son aplomb, mais qu’elle n’avait rien perdu de ses envies. Il ne notait même pas le détail de la nourriture, sa curiosité étant enfermé à double tours. Il n’avait qu’une envie à présent, faire de cette demoiselle sienne, la marquer, faire toutes sortes de choses de la plus douce à la plus inavouable. Il était électrisé et son corps commençait petit à petit à réagir à sa présence et pas que sexuellement.

Le contact de Victoria le fait frissonner, d’une manière bien étrange, plaisante, le replongeant dans cet état de transe qu’il semble maitriser maintenant. Pendant une courte seconde, il a même l’impression de voir ses tatouages s’illuminer. Cela n’arrivait que lorsqu’il laissait son mana emplir totalement sa carcasse, comme si son limiteur allait bientôt exploser. Une sensation toujours plus délicieuse. Il inspira grandement, relevant ses doigts pour caresser les lèvres de la demoiselle et les faire glisser lentement sur son cou.

« Je suis très très endurant, je n’ai rien d’humain je te rappelle. »

Puis, la pression sur sa gorge se faisait sentir, il serrait fortement de ses doigts le cou fin de la belle. Pour l’empêcher de répondre et surtout la traîner contre la table. Une fois contre celle-ci, il lui faisait relever le fessier pour le poser dessus et appuyer sur sa gorge pour la coucher sur le meuble dur. Le bassin de la demoiselle était presque à la bonne hauteur pour sa hampe. Il relâchait donc sa gorge pour saisir son bassin et le relever, la portant, laissant le bas de son corps sans appuie et totalement à la merci des assauts du magicien. Sans attendre, sa verge se colla contre son intimité, Niqa reculant son bassin pour la prendre d’un coup sec et ferme.

« Je ne vais plus me retenir, comme tu me l’as demandé ! »

Soudain, il donnait toutes ses forces pour la prendre, étant une brute sauvage, un simple animal en rut, en manque. Il la prenait comme s’il vivait son dernier jour sur cette terre, comme s’il voulait laisser une descendance, une pulsion brute guidé par sa carcasse. Il laissait tous ce qui le faisait ressortir pleinement. Tout cela ressortait pleinement que son corps commençait à ne plus pouvoir contenir son propre mana. La même impression que tout à l’heure s’emparait de lui, ses tatouages s’allumaient de rouge, lui faisant comprendre que le sceau se brisait.

Le mana commençait alors à affluer autour de lui, entourant son corps d’une aura. L’air crépitait, formant même par moment des petits arcs électrique. L’air semblait distordu autour de sa personne. L’intensité de son bassin augmentait encore, il en voulait toujours plus. Sa chevelure se dressait même, comme porté légèrement par le vent et changeait drastiquement de couleur, laissant le doré être sa nouvelle coloration naturelle. Son mana emplissait la pièce, tout en déferlant en la demoiselle, lui offrant encore plus de plaisir. Et il semblerait que les affres du plaisir décident de continuer à le noyer de ces agréables sensations. Sa partenaire semblait réagir au mana qu’il était entrain de libérer autant autour de lui qu’en elle par cette pénétration.

À chaque coup de reins de sa part, il avait l’impression de sentir une onde de choc s’échapper du contact de leur bassin. Comme un surplus s’échappant aussi sauvagement que cet acte. Niqa était trop concentrer pour le remarquer, mais la pièce subissait les affres d’un tel rapport. Les règles de la pièce venaient à changer et la première chose qui semblait évoluer, c’était la gravité de certains objets. Le mana et le pouvoir des deux êtres semblaient provoquer la lévitation d’une part du mobilier. Lui était bien trop concentré sur ce moment-là, donnant tous ce qu’il pouvait en sentant l’orgasme approché de plus en plus.

Finalement, dans un dernier coup de bassin, il se sentit venir, grognant de plaisir et déversant son nectar une nouvelle fois en la jeune femme. Il resta ainsi jusqu’à se sentir pleinement satisfait. Il se retirait, laissant son liquide s’écouler, tout en reposant la jeune femme sur la table. Son souffle reprenait de sa contenance, autant que son excitation qui laissait voir son aspect bien différent du genre humain. Une nouvelle pulsion s’empara alors de lui. Il faisait descendre la demoiselle de la table et la mettait à genoux, son visage à quelques centimètres de sa hampe droite, couvert de leur fluide.

« Nettoie ! »

Une parole autoritaire, qui laissait voir les envies et penchant du moment de l’opale. Il ne tenait pas la demoiselle, n’ayant pas envie d’user de force physique. La jeune femme pouvait accepter ou non, même provoquer pour le jeu. Et c’est en la regardant et surtout en regardant la pièce du coin de l’œil qui remarquait l’état de la pièce. L’effet de lévitation prenait de plus en plus d’ampleur, cela était intriguant, une curiosité liée à cette sexualité. Mélanger le meilleur des deux mondes. Il en voulait encore plus et continuer, pour son désir et l’envie de voir comment les choses allaient tourner.

« Et ensuite, tu allongeras ton buste sur la table en venant tendre ton fessier. J’aimerais finir ce que j’ai commencé tout à l’heure ! »

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ouvrons les cages ! [PV Niqa Masir]
« le: lundi 05 juillet 2021, 20:40:33 »
Niqa restait pendu aux lèvres de la personne l’ayant abordé. Et ce n’était pas qu’une figure de style, il continuait de le détailler du regard, profitant de chaque coup d’œil pour retenir ses formes, ses courbes, ses traits. Il voyait bien l’aspect androgyne de sa personne, mais aussi ce qui démontrait d’autres choses, il pourrait faire plus attention la prochaine fois, sachant où chercher à présent. Il faut dire que son style vestimentaire et ce qui gravitait autour ne l’aidait clairement pas pour le coup, pour cela qu’il le détaillait autant. Son petit interrogatoire visuel se termina bien rapidement quand le chanteur prit enfin la parole, comme pour répondre à ses premières interrogations.

Une perche ? Bon, il n’allait pas faire l’affront de penser qu’une perche était l’objet physique. Il comprenait le sens de sa phrase et cela lui permettait d’assimiler ce qu’était un ténébreux. Il apparaissait donc comme l’être solitaire et mystérieux ? Il y avait un tel décalage entre lui et les autres ? Cela ne s’applique pas uniquement à lui dans cette foule, dont il comprenait qu’il n’était pas dans le même mood qu’eux, mais aussi à l’ensemble des gens ? Il devrait en avoir le cœur net. Il pensait bien s’intégrer pourtant, ne pas être si différent. Il oubliait parfois que le fait d’être isolé de la société toute sa vie et avec son style vestimentaire, que c’était facile d’être vu différemment et de paraître mystérieux en public.

Il soupire légèrement à l’appréciation de ces paroles et décide de mettre cela de côté pour le moment. Il n’y avait aucun intérêt à se miner le moral aussi rapidement pour le moment. Il préférait rester concentré sur la conversation et suivre le fil de cette dernière. Tient, il semblerait que le chanteur ne soit pas non plus au meilleure de sa forme, vu la tête qu’il venait de tirer, cela lui faisait penser à son propre soupire. Il l’écoutait avec un peu plus d’attention à présent, afin de capter ce qui devait faire l’essence du Punk. Le moment présent, c’était une bonne philosophie sur le papier, mais la façon dont cela était vendu, il avait plutôt l’impression d’y voir une drogue, une échappatoire à une vie morose. Il avait donc du mal à apprécier ce genre de fondement. Ces dernières paroles venaient lui faire naître un sourire, pour apprécier la passion, le cœur et l’âme, il fallait se connaître, réfléchir à soi, se projeter. On peut difficilement se connaître sans réfléchir et faire une introspection sur soi-même. Rare sont ceux arrivant à rester en permanence eux-mêmes et se connaître dès le départ.

Après, il ne parlait qu’en son nom et à travers des observations, il n’avait pas la science infuse pour le coup. Il pouvait donc clairement se tromper par rapport à cela. Mais cela lui offrirait un échange et un débat intéressant par la suite. Mais pour le moment, il préférait rester concentrer sur la gorge de Jake et surtout son état, l’ayant interrogé à ce propos-là. Il ne comprenait pas ce qu’était une clope, mais il savait que malgré ce qu’elle subirait, elle marcherait toujours. Il espérait simplement que cela serait en bonne état et qu’il n’aurait pas une voix faible ou user, donnant l’impression d’être une machine mal huilée pour le coup.

« Tant mieux, il faut quand même faire attention à toi. »

Simple prévention que l’homme en face de lui avait entendu plus d’une fois sans doute. Mais bon, Niqa préférait prévenir que guérir pour le coup. Il avait aussi un petit côté papa poule. Un aspect inquiet qui s’envola bien vite en voyant un tube remplie d’une sorte de mélange d’herbe séché apparaître devant lui. On déposa le paquet dont il venait de sortir sous ses yeux et on lui tendait. Niqa était curieux et attrapa la boîte, faisant sortir une cigarette de cette dernière pour l’amusement et l’analyse. Il voyait que Jake allumait cette dernière pour ensuite la fumer ? Cela se consommait comme une pipe ou autres accessoires de ce genre ? Drôle de forme.

Il tendit l’oreille pour lui parler de son nom, mais aussi de sa provenance. Niqa déglutit sur le moment, ne sachant quoi répondre à cela. Il n’allait pas inventer un pays dont il ne connaissait rien. Puis dire qu’il venait du Japon ne serait pas crédible une seule seconde, il faut clairement se l’avouer. Il leva les yeux aux plafonds quelques secondes, le temps de mettre en place une petite idée dans son esprit. Que pouvait-il bien dire à cela ? Il pouvait lui dire qu’il n’avait pas besoin de savoir, mais est-ce que cela ne ferait pas que rendre l’homme encore plus curieux à son propos ? S’il osait dire qu’il venait d’un autre monde en rigolant, on le prendrait sans doute pour un fou. C’était un casse-tête, il ne s’attendait pas à ce genre de question. Bon, il devait gagner un peu de temps.

Il mettait donc une cigarette à sa bouche et demandait le briquet à Jake pour s’allumer cette dernière. Il était réticent au départ, espérant qu’inspirer et avaler serait la même que pour les autres qu’il avait pu fumer. Et rapidement, il put confirmer que le fonctionnement était le même. Puis cette bouffé de tabac lui donna une idée. Il pouvait essayer de rebondir sur le fait qu’il paraissait mystérieux ? Mais est-ce qu’il saurait parfaitement jouer de cela ? Il se posait la question sincèrement. Il n’avait rien à perdre pour le coup.

« Ce n’est pas mauvais, qu’est-ce que s’est ? Et moi, c’est Niqa et je ne viens de nulle part, je n’ai pas de nation, pas de pays auquel on peut m’associer. Tu peux me voir comme un vagabond si tu veux, cela serait assez juste me concernant. »

Il avait réussi, selon lui, à noyer le poisson et dire une partie de la vérité. Cela devrait sans doute mieux passer aux oreilles de son interlocuteur et compagnon d’un soir. Il fut soudain captivé par la cigarette qui se consumait lentement, la voyant se décrocher et les cendres tomber sur la table d’un seul coup. Il essayait de se concentrer à nouveau sur son environnement, ne laissant pas trop son esprit divaguer pour le moment et réussir à continuer la conversation pour ne pas revenir sur son origine.

« Je trouve ça amusant de parler de No Future et de profiter de la passion, le cœur et l’âme, mais j’ai une simple question. Si on ne prend pas le temps de réfléchir, de se concentrer sur soi-même, d’apprendre à se connaître, de vivre, comment peut on profiter de la passion et de tout le reste ? Je trouve cela assez contradictoire pour le coup. Tu ne dois pas penser, réfléchir, tout oublier, pour être vivant et soi-même ? Ce n’est pas un peu contradictoire pour le coup ? On s’oublie, on s’ignore pour un plaisir éphémère, mais est-ce vraiment notre passion, notre cœur et notre âme ? Je ne crois pas personnellement, il faut penser pour être soi-même et profiter pleinement de la vie. La vision que tu me donnes me semble être une simple échappatoire, un aveu de faiblesse, que les gens préfèrent une drogue, plutôt que de réellement se battre pour leur propre bonheur. »

Niqa reprenait une bouffé de la cigarette, trouvant le goût sympathique sur le moment, mais l’après laissait une sale sensation en bouche.

« Après ce n’est que mon avis, j’ai peut-être mal compris la chose. Tu pourrais sans doute éclairer mes lanternes, non ? »

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Niqa est à présent l’être immobile de ce moment, de cet instant plus que charnel entre les deux personnes. Son souffle reprend un peu de son aplomb, mais son excitation ne baisse en aucune façon, ainsi que le sang bleu qui irrigue sa hampe, palpitant presque sous les impulsions de son cœur. Et malgré ce calme, cette envie dévorante qui est logée dans son regard et qui se pose sur le corps érotique de la jeune femme, il ne grogne pas. Il ne démontre pas d’impatience ou encore simplement de frustration. Il ne ressentait rien de cela à travers ce jeu qui se dessinait petit à petit, à travers chaque seconde de leur ébat. L’être de mana était un chanceux, un heureux, un gagnant, un chasseur.

La jeune femme suivait le mouvement, elle participait à cet instant. Il pouvait voir le corps charnel, légèrement luisant de Victoria en cet instant très précis. C’est en voyant ça qu’il lâchait un nouveau grognement. Il allait voir la demoiselle bouger son corps, mouvoir ses expressions pour son propre plaisir et aussi celui de Niqa. Lui, pourrait la taquiner et se repaître de son corps ainsi offert à sa personne. Il ne pouvait y avoir meilleure spectacle et satisfaction pour un chasseur. À moins de le faire comme un simple animal et cela finirait forcément par arriver, vu l’appétit de l’être de mana. La jeune femme n’était pas au bout de ses peines, elle ne savait pas encore à quoi s’attendre avec une créature uniquement composée de mana.

L’attente se dissipe soudainement, quand il sent à nouveau la fleur de la jeune femme s’emparer de son pieux de chaire. Glisser pour se faire rencontrer à nouveau leur bassin, les entendre s’entrechoquer à nouveau. Il suit alors la nouvelle cadence, ses doigts glissant lentement le long de ses cuisses pour s’électriser à nouveau au contact de sa peau. Cette douceur était séduisante pour le moment, il aimait le rythme et les courbes de la jeune femme lorsqu’elle commençait enfin à bouger. Son appétit si fugace se transformait en véritable repas de gourmet. Il appréciait chaque parcelle de peau qu’il pouvait caresser, griffer, même mordre quand il osait redresser son échine pour s’unir plus passionnément à la jeune femme.

L’être de mana donnait beaucoup d’attention à la poitrine de la jeune femme, y laissant principalement ses lèvres pour remédier à cette envie. Ses mains, elles, s’attelaient à de plus grande tâche. Retrouvant souvent la croupe de la jeune femme entre ses doigts pour le tenir fermement essayer de l’accompagner dans cette tendresse. Il partait même exploser les devants de la belle avec quelques doigts pour retrouver le doux contact de son bourgeon de rose, le caressant un peu plus, afin d’offrir toujours plus de plaisir et taquiner son corps comme bon lui semble. Durant ce moment, il faisait d’elle bien des choses, mais surtout sa propriété.

Mais il semblerait que la jeune femme avait bien d’autres attentes de la part de l’opale personnage. Et elle s’imposait dans une douceur folle, prenant entre ses doigts fins, les comparses de Niqa. C’est ainsi qu’il se faisait mener jusqu’à sa gorge, comprenant par ses prunelles brillantes ce qu’elle attendait de sa personne. Il palpe sa gorge pour sentir chaque muscles, endroit intéressant et quand il se sent confiant sur la sûreté de la jeune femme, il vint à appuyer fortement sentant la gorge de la demoiselle remplir l’espace entre ses doigts et se serrer sous sa pression. Il voyait le visage de la belle avoir le souffle couper au fur et à mesure, mais il comprenait aussi que le plaisir qu’elle venait en tirer était plus que plaisant. Cette douceur lui offrait satisfaction, mais la brutalité semblait la combler encore plus. Une forme de sensuelle sauvagerie.

Et le reste de son corps finissait par le démontrer, laissant lentement Niqa replonger dans la sauvagerie qui l’animait, il y a peu encore. Il sentait Victoria augmenter la cadence, se faire plus désireuse du plaisir, comme si l’apothéose allait bientôt franchir les portes à nouveau. Il la laissait faire, remontant même son autre main dans son dos pour la soutenir et déchaîner petit à petit ses bassins pour faire claquer leurs bassins l’un contre l’autre, que le bruit de ce rapport et des couinements étouffés de la magicienne soient les seules choses présentes dans cette pièce. L’orgasme allait venir pour la demoiselle, il le sentait pleinement, son corps bougeait à vive allure, son regard était ailleurs, mais brûlant de désir, ses ongles plantaient la peau de Niqa et même sa fleur commençait une étreinte encore plus intense autour de sa verge. L’être de mana sentait lui aussi qu’il pourrait bientôt venir. Cependant, le sien fut rapidement avorté, il avait été trop lent, bien plus lent que la demoiselle. Il la sentit recevoir cette jouissance, son corps le faisant bien sentir à son partenaire. Sous le dernier effort de Victoria et ses contractions, il sera encore plus fortement la gorge de cette dernière. Il sentait même le corps de la belle céder sous le plaisir, se sentir fatiguer.

C’était donc à lui de reprendre le contrôle, de se faire sentir à nouveau comme l’unique dominant de cette situation et attendre lui aussi cette première jouissance. Ses doigts lâchèrent enfin le frêle coup de la jeune femme, la laissant s’écrouler contre le torse de l’opale. Son échine se redressait encore plus, ses mains tenant fermement la croupe de la belle, ses pieds bien ancrés dans le sol. Il se relève alors, portant Victoria sur son corps la laissant se reposer et s’accrocher autour de son cou. Il commence alors à bouger nerveusement son bassin et faire bouger de ses bras celui de la magicienne. Il se montrait à nouveau brutal, laissant son envie de jouir parler à ce moment précis.

Il se déchaînait se servant à son tour de la demoiselle pour enfin trouver le moyen d’extraire de son corps cette pression, cette sauvagerie. Et enfin, il la sent venir, pulsant sa semence directement en la jeune femme. Son corps se raidit, un long grognement de plaisir s’échappant de ses lèvres. Son souffle devint rauque pendant ces quelques secondes de pure extase. Pour des humains classiques, cela pourrait suffire, mais Niqa n’avait rien d’humain.

Son membre était encore turgescent et son envie n’avait pas encore disparu pleinement. Trop de frustration, trop longtemps qu’il se retenait pour ne pas en profiter dès maintenant. Il se retirait de la demoiselle, la reposant sur le canapé de cette grande pièce. Il se montrait précautionneux au vu de leur position, mais dès que la croupe de sa partenaire toucha le canapé, il se montra de nouveau carnivore. Il retournait cette dernière, la mettant dans une position animale, une position qui lui faisait offrir sa croupe à la personne qu’il était. Il passait une main dans sa chevelure pour l’empoigner fermement, ses doigts guidant sa hampe à rentrer de nouveau lentement en elle. Il reprenait un rythme lent, le souffle saccadé pour laisser la belle s’habituer à ses mouvements de bassin après l’orgasme.

Puis soudain, il craqua, ne pouvant pas se retenir aussi longtemps finalement, il déchaînait en la belle, donnant une image d’une scène animale et simplement baser sur les pulsions. Il comptait encore se servir du corps érotique de Victoria pour attendre le plaisir ultime et sentir ses pulsions se déverser en elle.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Je Le Veux À Tout Prix ! [Pv: Victoria Campbell]
« le: vendredi 02 juillet 2021, 19:17:25 »
La machine était lancée et semblait totalement inarrêtable à présent. Deux bêtes en chaleur, voilà ce qui composait à présent cette pièce. Niqa n’avait presque plus rien sur sa peau, sentant le moindre contact, le moindre mouvement d’air, le moindre souffle de sa partenaire. Il en était de même pour les morsures et griffures, son corps gardant les marques des assauts de la jeune femme. Il n’allait pas s’en plaindre, loin de là, il adorait sentir ce genre de geste de la part de ses partenaires. Se faire marquer, sentir le côté possessif, tout l’ego qui remontait lors d’un ébat.

Cependant, dans cette confrontation, c’était lui qui possédait le plus grand ego. Il mordait la chair blanche et rose de sa poitrine. I se délectait des couinements qui passaient les lèvres de la demoiselle, des marques rouges qui apparaissaient ensuite, de la saveur de sa peau et la texture de ses formes. Tous ses sens étaient en alertes, sa peau, son corps fusaient de signaux. Son mana pulsait, lui donnant l’impression d’entendre son cœur faire tambouriner l’entièreté de sa carcasse. Aucun mot ne sortait de sa bouche, simplement des grognements, son aspect animal était plus que présent, un être sauvage, sans aucune éducation prenait place, démontrant la différence entre Niqa le sage et Niqa la bête.

Victoria ne serait qu’une proie entre ses doigts, une personne dont il allait se délecter pour le moment, dont il allait tirer plaisir et dont il comptait bien noyer dedans, l’entraînant dans son monde de débauche. Et pour le moment, ses envies semblent prendre forme sans aucun souci. Ses doigts naviguent avec toujours plus de facilité entre les lèvres de la jeune femme, permettant à l’être de mana d’augmenter encore l’intensité sur sa chair. Sa main libre quitte finalement la douceur de ses seins pour glisser, tout en lacérant son dos, vers sa croupe, découvrir d’autres formes généreuses. Il avait l’envie de claquer, de marquer son fessier, de pouvoir laisser sur chaque parcelle possible, une trace de son passage. Il voulait la faire sienne, car maintenant qu’il l’avait goûté, il était hors de question de la laisser à quelqu’un. Niqa l’égoïste débarquait aussi à présent.

Soudain, la prise de l’être de mana dût se raffermir autour de la taille de la jeune femme, la saisissant pleinement, la tenant même, alors que son propre corps donnait l’impression de ne plus la supporter. Le plaisir devait être trop intense pour elle, surtout dans cette position. Sans attendre, il pointait son regard dans toute la pièce pour savoir où installer la jeune femme. La réponse fut toute trouvée, le divan. Il retirait alors ses doigts pour la porter comme une princesse, la déposant avec une certaine tendresse sur le moelleux de cette assise. Même s’il ne pensait plus que par ses bas instincts, un animal pouvait faire preuve d’une grande douceur et attention. Il n’était simplement plus qu’un être de sens à présent.

Les regards se croisent, l’envie est identique, sublime, érogènes. Niqa n’attends donc pas plus longtemps pour retirer ses dernières couches de tissus, laissant son membre turgescent s’épanouir en plein air. Il voit la demoiselle en faire de même, le moment fatidique allait bientôt venir. Un nouveau grognement s’échappait de ses lèvres. Il la désirait plus que tout au monde à présent, rien d’extérieur ne pourrait le détourner de cette envie primaire et bestiale. Les paroles de la jeune femme finirent de faire exploser son désir, elle le demandait, cela sonnait comme une supplique. Le timbre de sa voix laissait comprendre énormément de chose, son regard aussi. Une lueur chasseresse venait allumer ses prunelles, un léger sourire carnassier prenait naissance sur ses traits.

Il s’approchait de la demoiselle, écartant ses cuisses sans grandes douceur pour découvrir de ses yeux l’entièreté de son intimité. Son souffle devenait lourd, libidineux. Il n’avait qu’à avancer son bassin pour faire rentrer le début de sa hampe qui se collait lentement à ses lèvres. Son bassin bougeant lentement, simulant un préquel de l’act qui allait suivre. Puis soudain, il s’arrêta net, ce n’était pas assez. Il voulait encore plus la chasser, la faire supplier, l’entendre gémir avant de lui offrir ce qu’elle désire réellement. Il change donc d’approche envers sa personne. Les cuisses de la belle restent toujours ouverte, mais c’est son visage qui vient à la rencontre de sa fleur. Laissant alors sortir sa langue pour découvrir sa saveur et lui offrir une autre forme de préliminaires.

Sa langue passait de base en haut, saluant simplement ses premières lèvres pour ce début, mais il se fit bien vite plus gourmand et impatient. Les cuisses toujours tenue fermement entre ses mains, il poussait ses limites et sa souplesse à leur maximum, la faisant relever le bassin et écarter encore plus ses jambes pour offrir toujours plus d’accès à l’être de mana. Il forçait de sa langue, ouvrant le chemin déjà bien humide et prêt à l’accepter. Sa langue découvrait les prémices de son intérieure, laissant cette dernière faire ses mouvements, se coller contre sa peau interne pour lui offrir toujours plus de plaisir. Il aimait faire varier les sensations, pour ne pas rester trop longtemps dans une routine.

Il finissait donc par quitter sa fleur pour se concentrer sur son bourgeon de chair. Le capuchon bien dégagé et ce bouton rose gonflé de désir et de sang. Il lapait donc l’endroit, avant d’être plus bourru dans sa façon de faire. Se langue faisant pression, se glissant dans le moindre espace possible pour clairement le recouvrir de ses assauts. Puis même ses lèvres vinrent à se joindre pour découvrir ce qui lui offrirait le plus de plaisir. Il aimait s’occuper de l’autre pour voir son visage se déformé sous le plaisir, que l’on vienne scander son nom pour enfin recevoir sa hampe. Son égoïsme et son sadisme s’éveillant petit à petit.

Et finalement, il céda lui aussi à sa pression, son désir ardent. Il se redressait finalement, son corps n’étant plus apte à laisser parler la même douceur qu’au début de ce préliminaires. Sa hampe se collait contre sa fente, le bassin ondulant pour permettre à l’extrémité de sa verge de faire pression sur l’entrée de sa beauté intérieure. Il appuyait, pénétrait les prémices, sentait le début des chaires intérieures de la demoiselle. Et quand il se sentit enfin ouvrir la voie, son bassin donna un coup sauvage pour faire rentrer subitement le reste, laissant la majorité de sa hampe pénétrer jusqu’aux entrailles de la manipulatrice de mana.

Un râle de plaisir, voilà ce qui s’échappait de ses lèvres, le moment était excitant, comme si un éclair de plaisir parcourait son corps. Elle était la première femme à lui donner cette sensation dès le commencement. Il relâche ses cuisses pour lui permettre au moins de garder appuie d’une certaine façon, préférant saisir ses hanches pour la suite. Il bouge alors ardemment, il n’y avait pas de tour de chauffe, il ne se contenait plus, reculant le plus possible son bassin pour tout remettre d’un coup. Des assauts brutaux sur la jeune femme, qui prenaient en rythme et vitesse au fur et à mesure.

Quand il parvint à tenir le rythme, il relâchait les hanches de la jeune femme, pour courber l’échine et conquérir à nouveau ses lèvres, les embrasser, les mordre quand il vint à les quitter. Il s’emparait encore de sa poitrine, n’usant que de sa bouche, ses mains étant de chaque côté de la demoiselle pour se tenir à hauteur. Il mordait, sucer, tirait chaque morceau de peau qui passait entre ses crocs, autant ses lèvres, ses tétons que son cou. Le moment devenait encore plus intense, il se sentait fier d’avoir conquis sa proie, mais il en voulait toujours plus. Il voulait la voir se déhancher, découvrir son corps fiévreux bouger au rythme de son envie et du désir, la voir se remuer pour obtenir du plaisir grâce à lui, grâce à son corps, ses mains et bien des choses.

Il se retirait donc, pour s’asseoir sur le canapé, ayant redressé la demoiselle et l’ayant mis sur ces jambes, sa hampe collée aux prémices de sa fente et contre son bassin. Il la regardait dans les yeux, son regard faisant parfaitement passer le message. Elle allait devoir bouger pour le chasseur si elle voulait en ressentir toujours plus, car pour le moment, c’était ce que désirais l’égoïsme de Niqa.

14
Cette sensation douce, acide, tendre, électrisante, il la ressentait à chacun de ses baisers à présent. Il en voulait toujours plus de cette douceur bouillonnante, cette émulsion sauvage, cette envie de toucher, savourer encore plus la jeune femme. À présent, il ne serait pas satisfait que par un seul baiser, son corps, son esprit, son mana en voulait toujours plus, ressentir encore l’allégresse de ce genre de rencontre. Le mana qui le composait vibrait au bout de ses doigts, rendant le simple fait de toucher sa peau encore plus savoureuse qu’avant, lui offrant la même sensation qu’avec les baisers. Il venait de trouver par ce simple contact, la réponse, l’ultime réponse pour prendre un plaisir immense. Il devait trouver des mages, voilà ce qui serait la plus grande source de jouissance pour sa personne.

Et c’est après cette dernière réflexion qu’il arrêtait de réfléchir, laissant ses plus bas instincts parler pour continuer le début de cette danse sensuelle avec la demoiselle. Enfin, la demoiselle suivait la danse dans ce moment, sa bouche et le reste de son corps suivait l’impulsion de Niqa. L’être de mana comptait bien pousser les choses encore plus loin, un simple baiser ne serait pas suffisant pour calmer le feu ardent dans sa poitrine. Il la sent envieuse, tout aussi désireuse que sa personne actuellement et il compte bien répondre à sa demande, son invitation, sa danse, il ne saurait comment qualifier cela.

Son bassin bouge, se frotte à la jeune femme, comme pour brûler les étapes répondre à ses envies, ses plus bas instincts. Cette scène était plaisante, excitante, il se sentait comme un chasseur se délectant de sa proie. Drôle de ressentit alors qu’il ne faisait que l’embrasser, mais la voir se donner ainsi, sentir l’excitation monter était grisante, donnant de drôle d’idée à son esprit. Son corps n’attend qu’une chose à présent, que la jeune femme réponde pour laisser libre cours à son imagination, qu’il la dévore, n’en fasse qu’une bouché pour simplement profiter de sa personne. Le mana en lui semblait revenir à sa forme la plus pure, une puissance brute, non raffiné, simplement quelque chose de primal.

Et quand, elle criait presque son envie, son désir, le loup qu’était l’être de mana se jeta enfin sur elle. Il attrapait son cou entre ses lèvres pour l’embrasser et laisser lentement ses crocs se faire sentir. Il mordait sa chair, sa peau, il allait la marquer, laisser une trace de son passage. Il appuyait lentement, mais de plus en plus fortement. Puis, il finit par lâcher prise, autant sur sa gorge que sur ses mains. Il libérait la demoiselle de son emprise pour la reprendre bien plus vite. Il n’avait pas de temps à perdre, il en voulait encore plus, marquer son corps, laisser sa trace, comme s’il comptait en faire sa propriété, c’était un moment assez particulier pour lui. Peut-être que sa résonnance était plus forte avec cette jeune femme que son ancienne femme.

Mais il ne pensait pas à cela, à présent, il ne faisait qu’agir pour son plaisir et celui d’autrui, rien de plus, rien de moins. D’une main, il venait relever le haut de la jeune femme et l’autre, il venait défaire ce qui pouvait entraver son chemin vers le bas. Il relevait donc la jupe de son uniforme et passait déjà ses doigts sous le tissu qui lui servait de sous-vêtements. La douceur n’allait pas faire partie de son répertoire. Il en faisait de même pour le haut, découvrant par la même occasion, pour la première fois de sa vie un soutien-gorge. S’il n’était pas dans cet état d’excitation et de désir, sa curiosité aurait pris le dessus. Mais là, plus rien ne pouvait l’entraver et ne devait agir ainsi surtout. Il vint finalement comprendre le système et fit voler rapidement cette entrave au plaisir futur.

Il passait à nouveau à l’attaque, venant embrasser la jeune femme, pendant que ses comparses se répartissaient le travail. Ses doigts sur l’un de ses seins, le prenant fermement, dessinant autour de son auréole pour ne taquiner par la suite que son téton, le caressant, le pinçant et tirant même dessus. Quand il en était satisfait, il passait à l’autre duo de cette poitrine, pour apposer le même traitement. Son autre main, elle, faisait jouer les doigts contre ses lèvres, lentement pour commencer, découvrant son corps dans cette première étape. Il cherchait son bouton de rose, pour le trouver et se concentrer dessus pour commencer à la préparer à l’instant sauvage qui suivrait.

Lorsque l’être de mana fut rassasié de ses lèvres, il descendait le long de son corps, l’embrassant jusqu’à finalement poser sa bouche contre ses formes. Sa langue rejoignait alors ses doigts pour jouer sur les monts rosés de la belle, les lapant, pour les suçoter, puis avec plus d’intensité, les mordiller et pleinement les mordre. Le mage avait une légère pointe de sadisme dans son comportement. Ses doigts plus bas se pressèrent un peu, commençant à saluer l’entrer de sa fleur, pour pénétrer sa beauté intérieure d’un premier doigt, puis lentement d’un deuxième. Son rythme était doux par rapport au reste de son comportement. Cela ne dura pas longtemps hélas, il cherchait simplement ses points les plus sensible pour s’acharner dessus et imposer un rythme bien plus intense.

L’être de mana était un joueur, un grand joueur, il allait continuer de stimuler ainsi la demoiselle pendant un moment sans rien lui donner d’autre, il allait tirailler ces zones érogène classique jusqu’à l’entendre demander, couiner, supplier d’en vouloir plus, tout simplement. Voilà comment il allait jouer pour le moment, sauvagement, comme un animal chassant une proie et voulant la voir capituler sur tous les points.

15
Le mage eut la chance de terminer sa phrase, avant de se faire couper dans l’élan de cette dernière. Il sentait son corps se pencher, se mouvoir indépendamment de sa volonté pour le coup. Et surtout, le plus intriguant, surprenant et plaisant, se fut de se retrouver contre les lèvres de la jeune femme. Un baiser passionné, cela il ne pouvait le nier. Cela faisait bien longtemps que personne ne l’avait embrassé d’une telle manière. Il se laissait faire avec un certain plaisir, Victoria était une belle jeune femme et cet échange était des plus agréable. Il sentait en cet instant, autant de la douceur qu’un effet électrisant, il avait la douce impression d’être comme revigoré pour le coup.
 
Comme si cette rencontre le mettait dans une situation de pure extase, comme une drogue. Il avait déjà eu cette sensation, mais quand ? Cela remontait à longtemps, à l’époque où sa femme était encore en vie. Il avait toujours pensé que c’était l’amour qui donnait un goût si particulier à leurs baisers. Il ne pensait pas être tombé amoureux de la jeune femme en si peu de temps, alors pourquoi cette sensation plus que plaisante ? Il n’avait pas la force de réfléchir, la sensation de ce simple baiser étant bien trop électrisante, il voulait en profiter encore plus et toujours plus. Tout le mana qui le composait frémissait de plaisir, des frissons parcourant l’entièreté de son corps magique.
 
Cependant, le plaisir n’allait pas durer, la jeune femme se retira bien rapidement, brisant ce contact charmant. Il la voyait reculer, rougir d’une façon à faire pâlir de honte le plus rouge des rouges. Elle se retirait, s’éloignant comme si le magicien était dangereux. Elle n’avait pas répondu à sa question, mais son action était plus que clair. Il mettait la demoiselle dans cet état-là ? Au point de lui sauter dessus ? Si c’était bel et bien le cas, elle venait de réussir l’exploit de faire de même en son corps. Le mana bouillait en Niqa, il en voulait encore plus, sentir son être tourbillonner en un simple contact. Et il comprenait pourquoi il se sentait ainsi, c’était à cause de la nature de la demoiselle, une nature particulière, surtout dans ce monde.
 
Elle était une magicienne, une sorcière, tout autre nom pour qualifier ceux pouvant dompter le mana. Sa défunte femme était du même genre. Peut-être que cette affinité avec le mana faisait réagir Niqa et le rendait aussi émoustillé, désireux, satisfait par un simple contact. Et le mana passant par divers moyens et encore plus dans les fluides, un baiser et bien des choses pouvaient allumer un brasier ardent dans le mage. Il se relevait du bord de la table, écoutant la demoiselle mettre enfin des mots sur son action et la question de Niqa. Il en prenait note, mais maintenant, il avait envie de bien des choses. Et l’être de mana écoutait bien souvent ses désirs avant sa raison.
 
Sans attendre une seule seconde, il avança vers la jeune femme, la retournant, l’obligeant à lui faire face et la tenant contre la baie vitrée. Il s’empara de ses lèvres, faisant lui-même le premier pas, cherchant encore ses lèvres pour un long échanger, une danse charnelle et torride, faisant même rentrer sa langue dans l’équation. Il retrouvait cette douce sensation des plus plaisantes, d’ancien souvenirs, un moment grisant, éternel à ses yeux. Il en voulait encore plus, il voulait se sentir vibrer aux côtés de la magicienne. Finalement, il mit fin à l’échange, ayant retenue avec le temps que les humains avaient besoins de respirer par nécessité. Le regard de l’être de mana brillait de désirs et il soufflait ses mots à Victoria.
 
« Cela faisait bien longtemps que l’on ne m’avait pas embrassé avec autant de passion… Et cela faisait aussi bien trop longtemps qu’un baiser ne m’avait pas mis dans cet état… »
 
Il ne terminait même pas sa phrase, embrassant encore la jeune femme, ses mains quittant les épaules de la belle, pour descendre jusqu’à ses mains. Il glissait ses doigts avec les siens, donnant un côté plus sensuel à ce moment. Et le voilà, terminant encore un baiser.
 
« J’en ai encore envie, je veux continuer de sentir cette sensation depuis que tu m’as embrassé… J’en veux toujours plus… Je te veux maintenant Victoria… »
 
L’être du désir parlait à présent, l’embrassant encore une fois, la collant contre le verre et levant ses mains avec les siennes, comme pour vraiment la démunir face à l’action de ce dernier. Il prolongeait à plusieurs reprises le baiser, finissant par délaisser ses lèvres pour s’attaquer à son cou qu’il embrassait, puis mordait, comme pour laisser s’exprimer ses pulsions, ses envies, celle sur lesquelles il n’arrivait pas à mettre de mot dessus pour le moment.
 
« Et toi Victoria… Tu veux de moi à présent ? »


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