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« le: samedi 09 mars 2024, 20:52:34 »
Un vide, c’est la plus simple des explications pour expliquer cette étrange sensation.
Personne mieux que la déesse de la vie peut avoir cette sensation. Et pourtant, elle-même, se demande ce qui peut bien créer une telle sensation. Quelle qu’en soit la source, cette dernière se déplace. Même loin dans son domaine, qui à la fois ici et ailleurs, maintenant, autrefois et plus tard, elle peut sentir cette béance mouvante au sein du monde mortel. Mais comment satisfaire sa curiosité, comment atteindre cet être du monde mortel vide de toute vie, sans l’effrayer ou la faire commettre l’irréparable ?
Au début, la déesse, qui incarne la vie, ne peut que ressentir sa présence, par l’intermédiaire d’autres corps. Mais toujours furtivement, trop furtivement. Mais une occasion se présente, un être proche de l’un de ses temples. Cet être, étant né et ayant grand près de ce temple, a été baigné par l’énergie de la déesse. Ainsi proche, elle peut ressentir bien plus intensément ce qu’elle ressent et si proche de cet étrange vide qu’elle peut l’observer à loisir, sans que sa présence soit ressentie.
Mais ce vide est étrange, ancien, dévoré par des ambitions et des faims que la déesse ne peut comprendre et qu’elle n’aurait pas pu comprendre, même avant d’accès à un autre plan d’existence. Malgré son incompréhension, elle continue d’observer, sans agir, imperturbable. Malgré tous les évènement dont elle est la témoin. Après tout, la vie est faite ainsi. Libérée de sa servitude, l’esclave subit l’influence de la déesse. Cette influence lui fait surmonter sa méfiance envers son ancienne maîtresse et lui permet indiquer son lieu d’origine. Désormais, il y a un lien entre la créature divine et cette étrange créature sans vie. Et ce lien sera pareil au fil d’un pêcheur. Avec patience, le temps fera son œuvre et la déesse pourra bientôt satisfaire sa curiosité.
Elle la sent désormais, cette béance se place au sein même de la mangrove, au sein de ces eaux marécageuses grouillantes de vie. Tous les être vivants de ce lieu sont liés au temple de la déesse, comme s’ils étaient liés à elle, comme des extensions de sa propre nature divine. Elle peut voir, entendre, sentir, toucher par l’intermédiaire des millions, des milliards d’êtres qui peuplent ce lieu. La visiteuse est laissée à la merci des surprises et des surprises que recèlent le lieu. Aucune protection divine ne lui est accordé, mais ce n’est pas le cas des créatures qui croisent sa route. Sa main est donc retenu les quelques fois où elle risque de prendre une vie.
Le chemin de l’étrange visiteuse croise, inévitablement, le village. Là, elle est laissé à sa nature, visiblement habitué à dominer autrui et obtenir tout ce qu’elle désire. Mais la déesse n’est pas un être de moral, d’équité ou de justice. Elle laisse donc la visiteuse assouvir ses différents soifs de désir charnel et de sang. Mais, cette étrange va au-delà de ce que la divine créature peut tolérer, elle menace une vie à naître, ce qui ne peut-être accepté sur ces terres. L’essence divine prend possession du chaman du village, après avoir empli son esprit de vision. Sa conscience est épargné, mais il est complètement sous l’influence de la déesse. Ses mots sont ceux d’un mortel, mais la volonté est divine. Le chaman intervient habité par la volonté de sa déesse et d’une partie de son pouvoir, rendant ses ordres impossible à transiger, même pour un être dépourvu de vie. La visiteuse est punie d’une envie, qui ne sera pas assouvie, comme sentir un nectar que l’on ne pourra pas boire.
Chassée du village, la visiteuse n’échappe plus à l’emprise de la déesse, toujours courroucée. Désormais, elle ne la laisse plus faire un écarte sur le chemin qui la mène au temple. Tel un pêcheur agacé par un poisson qui lui a donné tant de mal, elle tire furieusement sur le lien, qu’elle a tissé. Néanmoins, elle partage avec sa visiteuse, la vision de la naissance de l’enfant, sans conséquence néfaste pour le nourrisson ou la mère. La déesse s’est assurée qu’aucun mal ne leur soit fait, malgré le comportement de son invitée.
Arrivée à destination, au cœur même du sanctuaire, au plus profond du marécages, la déesse laisse son invitée contempler les lieux, alors qu’elle quitte son domaine pour apparaître face à la nouvelle venue. Une immense fleur, à l’apparence pareille à celle d’un lotus, fleurit, s’accroît, puis s’ouvre, dévoilant la déesse sous une forme humanoïde, celle d’une femme aux formes opulentes mais harmonieuses. La peau et les longs cheveux de la déesse sont d’un vert aux multiples teintes. Elle est entièrement nue et chacun de ses pas est assuré. A chaque fois que la plante de ses pieds touche le sol, des fleurs et de herbes jaillissent. Le temple entier est baigné par un sentiment de calme, d’apaisement et de sécurité. Arrivée devant la nouvelle venue, elle dresse une main devant le visage de celle-ci, sans dire un mot. Le visage de la déesse affiche la contrariété, mais sans animosité.
Des vrilles se dressent lentement du sol autour de la nouvelle venue et déshabille celle-ci. Puis, elles la soulève du sol et lui écarte les jambes en les pliant, offrant ses orifices intimes à la vue de la déesse. D’autres vrilles viennent écarter ses lèvres intimes. D’autres encore s’élèvent, surmonter d’une fleur qui s’ouvre, elle redescendent et pose la fleur éclot sur les seins de la visiteuse. Les fleur, dotées d’une ouverture en leurs cœurs, aspirent lentement les mamelons et les massent grâce à des mini-vrilles dont elles sont pourvues. Une autre vrille similaire vient aspirer le bouton d’amour de l’invitée de la déesse. Cette dernière pose une main derrière la tête de sa captive, tandis que son autre main se pose entre les cuisses de cette dernière. Un doigt se glisse alors dans l’antre humide et chaude, s’allonge et parcoure l’intimité sur toute sa profondeur. Remuant en tous sens, il n’épargne pas la moindre parcelle sensible de cette intimité inconnue. La déesse se penche légèrement sur son invitée et lui mure à l’oreille.
"-Un être dépourvue de vie qui recherche la vie. Quelle étrange rencontre."
Une vrille vient alors se glisser entre les fesses de la vampire et progresse lentement en enflant. Il remue à l’unisson des autres vrilles. Forte de ses connaissance sur les être vivants et les moyens de les mener à l’extase, la déesse poursuit ses attentions, avant que sa captive atteigne le paroxysme de son plaisir. Puis elle relâche lentement son étreinte, la laissant lentement se remettre sur le sol du temple. La créature divine regarde sans mot dire son invitée, avec un regard sévère, mais une attitude calme, la dominant par la taille, les formes, la position et la nature même de leurs êtres.