Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Johnny Paso

Pages: [1] 2 3 4
1
Les alentours de la ville / Re : Emotions fortes partagées | Johnny, Chloé
« le: jeudi 16 septembre 2021, 10:48:41 »
A défaut de terme plus juste, on peut dire que Johnny avait été assommé par la crise soudaine de Chloé. Il n'avait même pas compris tout de suite ce qui arrivait, ne réalisant qu'elle était en train de jouir intensément que lorsqu'il contracta les doigts au contact des ongles dans sa peau et sentit une cyprine abondante tremper ses phalanges en se répandant entre ses cuisses. D'accord, par abondante, on ne parlait pas de femme fontaine, mais plutôt d'une libération soudaine d'une quantité importante.
C'était inattendu.
C'était cool.
D'accord, elle lui faisait un mal de chien au bras, mais c'était cool. Johnny ne se rappelait pas avoir réussi à faire jouir quelqu'un si sec après un massage. Soit il avait appris un truc, soit il avait de la chance, soit Chloé avait un truc particulier. Quel que soit le cas, l'expérience flattait son égo masculin et il obéit sagement, ne bougeant plus un muscle, même si les traces de ses ongles étaient légèrement à vif.
Elle émergeait doucement, réalisant de quoi ils parlaient. Et alors qu'il ne prévoyait pas forcément, juré, de mettre l'anecdote en application, elle se retrouvait à se demander si c'était bien sérieux, ici, maintenant. L'Argentin regarda alentour et tira parti de sa taille pour sonder les alentours au-delà des buissons et des écrans de séparation. Il n'y avait pas un chat ; et, pour cause, ils étaient tous occupés à les regarder de leurs yeux électroniques. Il finit par hausser les épaules.
— Et pourquoi pas ? Il n'y a personne. On est bien. Et le risque, c'est excitant.
Il sourit.
— Mais tu as peut-être besoin d'arguments.
Ses doigts se remirent à bouger sur elle, glissèrent en elle. Sa main libre se porta à sa bouche, la ferma en interceptant un nouveau râle aigu de plaisir. Il la branla des doigts au fond de son être, du pouce en frottant son bouton rose, et la fit jouir encore, la laissant se tendre et se tordre entre ses mains, le mordre et cracher de contrariété et d'excitation. Il lui fit remettre le couvert une fois, puis la relança une fois de plus, lui arrachant quelques larmes, avant de mettre fin à la torture, relâchant sa bouche et s'extirpant de son entrejambe.
L'expérience l'avait raidi comme un piquet.
— Verdict ?

2
Zone Sous-Marine / Re : Nage en eaux troubles [PV. Johnny]
« le: jeudi 16 septembre 2021, 10:28:46 »
Un peu penaud et carrément ridicule, Johnny ne savait pas quoi penser de l'issue de toute cette affaire. Il aurait préféré être éjecté, pour être honnête, pour ne pas avoir à se sentir con toute la soirée en présence de Gwen. Mais la formatrice avait été extrêmement mature et avait décidé de lui donner une seconde chance et de vraiment lui pardonner. Johnny trouvait qu'on donnait trop de secondes chances bidon, partant sur des ressentiments auxquels on ne donnait pas de chance pour commencer, et il était heureux de pouvoir faire face à une personne comprenant vraiment le sens de ce geste. Une fois habillé et prêt, il la rejoignit et, faisant une courbette en l'imitant, il répondit :
— Et je m'excuse de t'avoir harcelé en pensant que c'était ce que tu voulais.
Et il la suivit sur ces mots, en silence.

Il prit note de tout ce qu'elle lui montra. Il n'en était pas à son premier site nautique et il avait déjà fait ses armes en Argentine. Au Japon, comme souvent, les choses étaient bien sûr plus carrées, ou du moins plus strictes et complexes, et il nota tout ce qui différait de ses connaissances générales ou se rajoutait pour être prêt le jour J. Ayant pris son téléphone pour cette fois, il prit des photos des choses vraiment importantes à retenir, reconnaître, ne pas oublier. Il ne pipa mot que pour demander des précisions, replaçant les consignes en contexte et demandant quelle réaction était appropriée si telle ou telle chose arrivait à tel ou tel endroit.
Il pensait avoir fait une bonne impression, professionnellement parlant. Evidemment, il fallait maintenant voir si Johnny pouvait retenir et appliquer les choses, mais son physique faisait que les gens le sous-estimaient beaucoup. Johnny n'était pas des plus subtils, mais il était loin d'être con.

Le tour terminé, ils étaient las tous les deux. On pouvait être aussi fort et sportif qu'on le voulait, marcher et piétiner et tourner et tourner encore prenait son lot sur tout le monde. Mais l'ambiance s'était décontractée entre Gwen et lui, mais Johnny ne pensait pas que ce soit au point de lui proposer un verre. Non, là, il ne se ferait pas d'idées, mais il était surpris et touché malgré tout. Un peu enthousiaste, même. Mais, avant de répondre, il fit comme elle et fouilla sa poche pour compter sa monnaie lui aussi.
— Merci pour ce tour. Je me sens prêt. Et, si tu le permets, j'aimerais t'inviter.
Faisant la courbette à nouveau, il attendit de voir ce qu'elle en dirait. Il accepterait qu'elle ne veuille pas si elle y voyait une intention malhonnête de sa part, mais il espérait qu'elle puisse vraiment voir à travers la méprise de tout à l'heure.
Et puis, il se sentait un peu obligé de lui expliquer ça autour d'un verre.

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Les contrées du Chaos / Re : Deux hères en détresse | Johnny, Red
« le: jeudi 16 septembre 2021, 03:17:51 »
Johnny ne voulait surtout pas passer pour le nouveau de service, mais sur ce point il avait déjà complètement foiré. On ne pouvait pas ne pas le voir comme le type un peu perdu qui ne savait pas trop ce qu'il faisait là. Et c'était totalement vrai ! Passé des côtes japonaises urbanisées à un désert semi-aride, il avait découvert un univers médiéval avant de tomber, maintenant, sur une femme nue portant une épée vivante. Imaginez le contraste et imaginez-vous dans ses bottes, et demandez-vous comment vous réagiriez. Il était déjà bien que Johnny n'air pas perdu la tête à ce stade.
Préférant ne pas trop y réfléchir, il avait donc conduit Red et IV — voilà des noms bien colorés encore ! — à leur table. Comme l'endroit était vide et que le soir tombait, et que la fraîcheur allait donc bientôt s'abattre à faire frissonner les plus braves, il les disposa près de la cheminée, attrapant un torchon propre et passant un coup dessus. Il allait répondre à Red quand la voix de IV le fit sursauter, et il vit leurs yeux luisants et ouvrit une bouche estomaquée. Ca parlait, en plus ! Enfin... Il parlait ? Va savoir ! Il n'allait pas trop y réfléchir et il se ressaisit.
— Les affaires sont calmes en ce moment. On dit que des déserteurs ashnardiens barrent la route à l'ouest, et quelque chose tue ceux qui essayent de passer, alors... Il haussa les épaules. A moi aussi, ça me ferait plaisir, Madame Red. Monsieur Möleg est gentil, mais pas loquace.
Il ricana en tirant la chaise qu'il rabattit comme Red s'installait. Il ignorait les coutumes et la bienséance locales mais faisait ce qu'il pouvait en appliquant celles qu'il connaissait.
— Je vais nous chercher à boire et faire chauffer l'eau du bain.
Johnny passa en cuisines pour raviver le feu qui tenait une cuve d'eau chaude pour les bains des clients. Etant donné qu'il n'y en avait pas ces temps-ci, l'eau était froide, seuls Möleg et Johnny la chauffant pour eux-mêmes, et il faudrait au moins le temps du repas pour que ce soit prêt.
A l'invitation du propriétaire, il attrapa deux verres et une flasque de vin rouge de Buccolie avant de revenir à table avec, en prime, de l'eau fraîche. En posant le vin sur la table, il précisa :
— Cadeau de la maison !
Les affaires n'allaient peut-être pas fort mais le vieux Möleg était commerçant. Il voulait qu'on dise que son étape était la plus accueillante et agréable le jour où les choses reviendraient à la normale sur cette route.
Johnny s'installa à table, face à Red, mais ne dit rien initialement, son regard balançant entre ses yeux et le feu pendant que son pied battait le sol et qu'il cherchait quoi faire de ses grandes mains.
— Alors... On doit souvent vous poser la question mais... Une épée qui parle ! Comment c'est arrivé ?

4
Le coin du chalant / Re : La chalant de June
« le: vendredi 03 septembre 2021, 22:13:55 »
Hello !

Je peux te proposer L'Antéchrist en personne pour employeur, si ça t'intéresse.

5
Les contrées du Chaos / Deux hères en détresse | Johnny, Red
« le: vendredi 03 septembre 2021, 00:50:33 »
Johnny errait sur cette terre fantaisiste depuis des jours. Il avait du mal à garder contact avec la réalité. Pourquoi était-il là ? Il se souvenait avoir été à Seikusu et d'un coup, pouf, il s'était retrouvé au milieu d'un plateau semi-aride avec les rares fringues qui lui restaient sur lui — car il n'était pas en train de jouer au Scrabble, vous vous en doutez —. Mais sa mémoire était devenue traîtresse. Comme il s'égarait en traversant des étendues quasi vides, se nourrissant de ce qu'il trouvait, buvant au moindre ruisseau, au moindre trou d'eau, il songeait à sa situation. Était-il en plein délire ? En plein rêve ? Il avait dû faire un AVC. Il était dans le coma, ou il était mort. Son subconscient avait créé cette épreuve comme une allégorie de l'expiation de ses péchés. Ou bien errait-il ici depuis longtemps ? Toute son aventure japonaise était-elle le fruit de son imagination ? Il n'en savait rien. Il ne savait plus. Il était totalement perdu.

A force de chercher, il était finalement tombé sur un bâtiment. Après avoir pu croire de ses mains qu'il ne s'agissait pas d'un mirage ou d'un autre délire, il avait fait la rencontre du tenancier, Möleg, un homme aisé, mais affligé par une hernie qui l'empêchait de vaquer aux travaux essentiels. Ses fils, disait-il, étaient partis à la guerre, et sa seule fille avait été mariée voilà plusieurs années. Sa femme avait quitté ce monde depuis longtemps. Il était donc seul, dans son étape de caravanes.
Mais quel était ce monde, exactement ? Par crainte de passer pour un fou, Johnny avait retenu ses mots, mais il lui avait finalement posé la question. L'homme l'avait dévisagé comme s'il venait de recevoir la pièce qui manquait à son puzzle et, comme si ce n'était pas la première fois, il avait expliqué à Johnny que ce monde était Terra, et qu'il était ici entre deux grands empires qui se faisaient la guerre depuis aussi longtemps qu'on s'en rappelait. C'était déprimant, mais c'était la situation telle qu'elle était, et Johnny dut se faire à l'idée de se retrouver dans un monde de niveau manifestement médiéval et ravagé par la guerre. De toute façon, il devait manger et boire, et pour ça il devait gagner sa croûte. Par chance, le vieux cherchait de l'aide !

Voilà un peu plus d'une semaine maintenant que Johnny aidait Möleg. Il n'avait pas été arnaqué et il avait reçu des vêtements, des fringues en lin grossières qui plient mal et grattent mais tiennent au frais et résistent bien. Il mangeait aussi trois bons repas complets par jour. Il faut dire qu'il s'était vite fait au travail. De l'écurie au grenier, il faisait presque tout. Heureusement qu'il avait beaucoup de force ! C'était un quotidien difficile et lassant, mais il avait réussi à rebondir et à trouver un endroit où se remettre de sa soudaine apparition sur Terra. Le soir, ils parlaient au coin du feu avec Möleg, mais Johnny avait fini par comprendre que le vieil homme avait passé, lui, le plus clair de sa vie dans cette étape au milieu de nulle part. Il ne l'aiderait pas beaucoup, malgré les nombreuses histoires extravagantes qu'il avait dans sa gargote.
Depuis quelques jours, le calme plat régnait et Johnny avait eu plus de temps pour réfléchir à sa situation et commencer à avoir le mal du pays. Mais comment lutter contre un événement si absurde qu'il échappait à toute explication ? Il était sur Terre et il était maintenant sur Terra. Quelqu'un le cherchait-il là-bas, ou n'avait-il rien laissé derrière lui ? Des pensées farfelues sur le Destin et la fatalité se bousculaient en lui.
Et puis, la cloche de la porte d'entrée avait tinté, et Johnny, curieux, était allé voir à qui le vieux Möleg vantait la propreté de ses chambres.
— Djoni ! Descends ! Occupe-toi donc de madame pendant que je vais faire réchauffer la soupe !
Il avait descendu les marches menant des chambres vers la salle de service et était tombé sur " madame " : une grande jeune femme aux longs cheveux rouges, quasiment nue, portant un énorme estramaçon bien étrange semblant à moitié vivant. En la voyant, son sang monta de plusieurs degrés d'un coup, mais il se contint en estimant, à juste titre, qu'un coup de lame bien placé n'aurait pas de mal à le diviser en deux. Et puis, elle avait l'air épuisée, au bout du rouleau. Quelque chose dans ses yeux appelait à l'aide, et Johnny, un type bien au fond de lui, n'était pas du genre à laisser les gens dans leur merde.
— Euh... Bonjour ? Johnny, c'est moi. Vous... euh... allez bien ? Besoin d'aide pour porter votre épée ?

6
Prélude / Re : June Williams
« le: jeudi 02 septembre 2021, 23:54:09 »
Ne te mets pas la pression, Lied aime les grosses fiches bien épaisses. :)

Bienvenue parmi nous !

7
Les alentours de la ville / Re : Emotions fortes partagées | Johnny, Chloé
« le: jeudi 02 septembre 2021, 23:51:05 »
Honnêtement, Johnny avait voulu être sage cet après-midi. Il savait que ce serait pratiquement mission impossible, mais Chloé avait dit " ce soir " et il comptait bien essayer de tenir jusque là de toutes ses forces, et ne pas précipiter les choses. Mais elle ne l'aidait pas de tout avec sa façon de l'accueillir ! Il ne s'en plaignait pas, évidemment, et la manière d'être de Chloé le faisait se sentir toujours mieux auprès d'elle. Elle avait un côté rentre-dedans et assumé qui l'aidait à s'ouvrir sur sa propre manière d'être, ses propres particularités. Peut-être étaient-ils tous les deux atteints du même mal ? Était-ce seulement un mal ? C'était bien difficile à dire quand on voyait le bien que l'on se faisait avec si peu de moyens.
— Ne t'en fais pas pour moi, la rassura-t-il en souriant à ses craintes pour la nuit.
Un avantage — enfin, cela dépendait — de sa condition était qu'il n'avait généralement pas à s'inquiéter de tout ce qui était question de panne ou de recharge. Il pouvait tenir un sacré moment avant de s'avouer totalement épuisé. Une fois, il avait même squatté la colocation de deux filles et il avait découvert à cette occasion qu'il pouvait tenir jusqu'à avoir vraiment trop mal ; et ça prenait du temps !
Luttant contre la folie furieuse qui menaçait de prendre le contrôle de son corps au contact de son genou contre son membre, Johnny fit ce qui était moralement bien et galant par extension en combattant sa trique pour aller passer commande de leurs boissons. Comme elle, il choisit de prendre un caipirinha, sachant que l'on s'embrassait mieux avec les mêmes goûts en bouche. Il ne fut pas long, ceci dit, porté qu'il était par l'envie, et il la rejoignit pour le plus grand plaisir de ses mirettes tandis qu'elle se rappelait à ses histoires de massages. Mais, à en juger par la position qu'elle prit, allongée sur le dos, son haut de maillot s'ouvrant pour bâiller nonchalamment sur la table, elle n'attendait pas un massage traditionnel.
Johnny avait eu son lot de petits boulots. Masseur saisonnier en était un. Il n'était pas un grand professionnel, mais ses mains, paraissait-il, faisaient des merveilles. Et puis, les clientes de l'autre hémisphère venues passer leur hiver au soleil étaient toujours comblées par la réponse plus que motivée du jeune Argentin à leurs avances lubriques. Autant dire que Johnny avait une expérience assez complète en matière de massages comme de dérapages.
— Ne résiste pas trop, le but est de se détendre, gloussa-t-il à sa remarque, avant de hocher la tête quand elle lui demanda de lui parler de lui en la massant.
Alors il s'appliqua. Il trouva de l'huile près de la table, chauffa ses mains avec elle, imprégna sa peau avec douceur. Et puis, après quelques banalités, il commença à parler un peu plus de son passé. D'abord, il avait évité autant que possible d'expliquer de quel milieu social il venait, et du fait qu'il y était toujours coincé, mais, passées les histoires graveleuses sur sa puberté très perturbée et les déconvenues dans lesquelles sa libido l'avait entraîné, il avait parlé un peu plus à cœur ouvert. Sa passion pour la culture physique était liée à son père, mort très tôt, et sa mort était liée à sa sortie du système scolaire, à sa vie de petits boulots. Il ne disait jamais que la vie avait été dure, mais qui serait dupe ?
Il parvenait, au moins, à raconter tout ça avec gaieté, inspiré par la tendre palpation des seins énormes de Chloé, stimulé par ses soupirs, par ses frémissements complices lorsqu'il passa du ventre aux jambes, frôlant son intimité à travers le maillot en l'ignorant, consciemment, juste pour la faire languir. Il la massa des pieds à la tête, de la pointe des orteils au cuir chevelu. Il avait fini son histoire bien avant de finir le massage, et il était parti dans des anecdotes sur ses conquêtes, bien plus intéressantes et amusantes. Et le ton badin de ses histoires l'encouragea, le circuit fini, à venir terminer sous son maillot, glissant deux doigts épais sous le tissu imperméable pour venir masser la vulve toujours bien apprêtée de Chloé.
— J'ai un doute : je t'avais raconté l'histoire du sauna ou pas ? C'est le genre d'anecdote qu'on a envie d'expérimenter soi-même.

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Zone Sous-Marine / Re : Nage en eaux troubles [PV. Johnny]
« le: jeudi 02 septembre 2021, 23:50:28 »
A la seconde où il vit le regard de Gwen, Johnny avait compris qu'il avait encore fait une belle connerie. Avouer combien de fois il avait pu voir ce regard aurait été embarrassant, voire humiliant pour lui. Quand les hormones se mettaient à l'inonder, à le dominer, il devenait difficile pour lui de contrôler ses pulsions. Toute sa réalité passait par un prisme déformé qui faisait ressembler le monde à un Brazzers House géant. Il n'y avait plus de place, dans sa tête, pour autre chose que ses envies et celles qu'il voyait — ou pensait voir, et c'était bien ça le problème — chez les autres.
Il connaissait la réponse la plus appropriée. Il s'était décalé à temps pour éviter le coup fatal et, à sentir le choc de l'impact contre sa cuisse, il était ravi d'avoir pu esquiver celui-là. Mais, après ça, la seule solution était la retraite. Oui, elle avait raison d'être en colère. Il avait un grain, un putain de sacré grain. Il ignorait ce qu'il avait exactement déclenché dans la tête de la jolie Gwen, mais elle était clairement hors d'elle et il n'allait pas chercher à se défendre. Il s'excuserait, si cela semblait capable d'aider, mais il en doutait. En vérité, le mieux serait sûrement d'aller s'excuser à Anako directement et repartir en n'embarrassant plus Gwen par sa présence.
Mais ils avaient été interrompus subitement. Au son de la voix bien reconnaissable, Johnny avait bondi, ignorant le contact disgracieux du visage de Gwen sur son membre, et s'était tu. En silence, il écouta le déroulement de la discussion. Anako n'était vraiment pas sympa avec Gwen ! Johnny l'avait prise pour une desperate housewife à la japonaise, mais en vérité elle était un peu... C'était quand même une vraie conne !
Une chose était claire dans l'esprit de Johnny : Gwen n'allait pas prendre pour lui. Anako pouvait très bien éviter de le regarder, de se pencher pour le voir à poil derrière Gwen, rouge de honte, et focaliser toute sa colère contre la version plus jeune, plus dynamique et plus belle de celle qu'elle aurait seulement aimé être, mais Johnny ne lui donnerait pas l'occasion de s'en sortir comme ça.
Doucement, Gwen ayant perdu sa voix, il posa ses grandes mains sur les épaules carrées de la belle et l'écarta doucement, se dévoilant à Anako. Résigné, il avait perdu sa rougeur et c'était maintenant à Anako de virer pivoine.
— Anako-san, pardonne-moi. Gwen-sama a eu raison de crier, c'est moi dont le comportement n'est pas approprié pour travailler ici. Tu le sais bien, après tout, je ne suis pas difficile à avoir. J'ai mal compris ses mots et... Je vais partir. J'endosse toute la responsabilité de cet incident.
Toujours plus rouge, Anako resta silencieuse. Elle jeta un coup d'œil à l'entrejambe nue de Johnny en déglutissant, et tenta de regarder Gwen, mais elle ne parvint pas à supporter son regard. Oui, en lisant entre les lignes on comprenait qu'Anako avait eu une aventure des plus frivoles avec le jeune étranger, qu'elle avait ensuite engagé. Il n'y avait vraiment pas de quoi prétendre représenter une autorité supérieure en matière de morale. Si quelqu'un avait bien résisté au charme physique de Johnny, ici, et n'avait pas mêlé travail et plaisir, c'était Gwen. Il fallut un instant à Anako pour retrouver l'usage de sa voix et conclure d'un timbre étranglé :
— Je crois que j'ai... mal analysé la situation. M. Paso, ce genre d'attitude est inacceptable dans notre établissement, considérez-vous averti. Que ça ne se reproduise pas !
Johnny baissa les yeux, et la tête après l'avoir hochée. Anako avait retrouvé assez de contenance pour bouger et elle parvint presque à croiser le regard de Gwen.
— Vous allez être en retard. Au travail !
Tournant les talons, Anako disparut, refermant la porte derrière elle en la claquant. Johnny poussa un long soupir et, la tête toujours baissée, il se pencha pour récupérer ses affaires de travail, qu'il observa un instant avant de les tendre à Gwen.
— J'étais sérieux. Je m'en irai si c'est ce que tu veux.

9
Le quartier de la Toussaint / Re : Le bon gaijin | Johnny, Kimiko
« le: mardi 31 août 2021, 03:59:31 »
Il est difficile d'imaginer une manière par laquelle les choses se seraient encore plus mal passées. Inévitablement, Kimiko avait quitté la salle de bains en précipitation pour voir ce qui n'allait pas. Forcément, elle avait vu la bosse que Johnny préférait garder secrète, cette putain de bosse qui se manifestait sans prévenir et effrayait parfois les plus téméraires. Et dans sa retraite, bien sûr, elle s'était fait mal et avait étalé à sa vue tout ce qu'elle ne voulait pas qu'il voie, et tout ce que lui aurait préféré ne pas voir. Car sa collection de sex toys faisait de Kimiko une femme active, une femme aimant le sexe par-dessus le marché. Elle faisait d'elle une partenaire plus évidente aux yeux de Johnny, qui se perdait dans les pulsions puissantes et irrépressibles de son hypersexualité maladive.
Les femmes nymphomanes avaient du mal à le vivre, bien sûr, mais elles l'avaient bonne. Elles, on les traitait au pire de salopes. Un homme nymphomane devenait presque immédiatement un prédateur sexuel, un putain de violeur. A sa connaissance, Johnny n'avait jamais forcé personne, il avait eu la chance d'être suffisamment attirant aux yeux de ses amies et conquêtes pour que ses élans soient au mieux appréciés, au pire consentis. Mais Kimiko n'était pas son amie, et elle avait fui à la vue de son mandrin. Il aurait dû oublier tout ça et passer à autre chose, travailler à rattraper le coup, mais le pouvait-il seulement ?
La queue toujours raide, le jean martyrisé, la tête en carafe, dominé par des pensées orgiaques, Johnny ramassa les sex toys, le vase et les fausses fleurs et les disposa sur l'étagère branlante sans un mot, et sans un mot il observa la collection de plus près et se mordit la lèvre en maudissant les pensées qu'elle lui inspirait. Il devait au moins être assez fort pour aller s'excuser et prendre congé, non ?
C'était évidemment une mauvaise idée. Comme il poussait la porte de la chambre après avoir toqué, il en avait parfaitement conscience. Ses pulsions le poussaient à aller la voir dans l'espoir de provoquer ce qu'elles le poussaient à faire. Qui dupait-il ? Il avait envie de la baiser, maintenant. Et s'il pensait avoir la force morale d'ignorer ses courbes à tomber pour repartir et rentrer chez lui à pieds, il se faisait de sacrées idées. Il ne pouvait s'empêcher de s'y accrocher, l'espoir faisait vivre.
— Je suis désolé, Kimiko, commença-t-il ainsi. Je vais partir.
Est-ce qu'il avait envie de partir ? Non. Il la voyait à nouveau et son cerveau était inondé de visions diverses à nouveau, tantôt des souvenirs de leurs interactions au poste et à la porte de la salle de bains, tantôt le souvenir de la collection de jouets, tantôt des inventions de son esprit qui excitaient son imaginaire comme ses hormones et n'aidaient pas à faire redescendre sa verge et ses envies. Et comme il était attiré par elle, il ne put s'empêcher d'entrer et d'approcher.
— Tu es vraiment très belle et oui, tu m'attires terriblement. Désolé que ça se soit passé comme ça.

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Zone Sous-Marine / Re : Nage en eaux troubles [PV. Johnny]
« le: jeudi 12 août 2021, 09:56:03 »
Anako n'était pas l'aventure la plus mémorable qu'il ait eu, mais il fallait reconnaître que la quinquagénaire japonaise avait eu des surprises pour l'Argentin. Acte de faiblesse influencé par l'alcool, ses hormones tortueuses et les avances prononcées de la matrone aussi jetée que lui, le sexe avait été rude et jouissif. A juger la boule de nerfs d'après ses tensions et son expression, on pouvait penser qu'elle était aussi frigide et serrée qu'un cornet glacé, mais les gens les plus durs avaient tendance à être ceux qui relâchaient le plus fort et à s'envoyer en l'air le plus radicalement.
Difficile de dire comment elle avait eu son numéro personnel puisqu'il ne se rappelait pas le lui avoir donné, mais elle l'avait eu. Elle avait tenté de le contacter plusieurs fois depuis ce soir-là, mais Johnny l'avait ghostée sans faillir. D'accord, il ne l'avait pas bloquée ! Il pouvait toujours avoir besoin de son numéro, lui aussi, non ?
En tout cas, il ignorait dans quoi elle travaillait. Elle lui en avait peut-être parlé, mais c'était entré par une oreille et sorti par l'autre si c'était le cas. Il apprit qu'elle était la RH de l'aquaclub le jour où elle lui avait laissé un message vocal dépité lui demandant de venir assurer un extra. Visiblement, il avait parlé de ses activités multiples et elle avait écouté et retenu. En temps normal, il aurait tiré une croix sur le club et refusé d'insulter l'orgueil de son coup d'un soir en lui répondant uniquement pour une opportunité d'emploi, mais il avait besoin de cet argent et de celui qui pourrait suivre, alors...

Johnny avait mangé le mur sans pouvoir réagir au hurlement qui avait éclaté derrière lui. Il n'eut que le temps de voir disparaître une silhouette vers les vestiaires des femmes avant de poursuivre son cheminement vers le bureau d'Anako. Le moment était redouté et tendu, mais il fallait bien y faire face. Avec de la chance, son binôme serait déjà là ? Raté ! En entrant, il dut affronter seul le regard distant et le ton froid de la responsable.
— Attendons votre binôme.
Il lui aurait bien dit d'être moins protocolaire avec lui en tête-à-tête, mais risquer l'ire d'une femme à la fierté blessée était probablement une très mauvaise idée. Il recevait probablement des signaux contradictoires vu comme elle zieutait sa tenue. Y avait-il un problème ? Il n'eut pas le loisir de rassembler le courage de le demander, son binôme et instructeur débarquant pile à l'heure. Un coup d'œil à son adresse lui suffit pour savoir que c'était celle qui l'avait bousculé dans le couloir. Une femme dynamique, physique... et franchement jolie !
Calme-toi, Johnny !
— Compris, Madame, imita-t-il avant de quitter le bureau avant Gwen. A Rome, fais comme les Romains et tu iras loin.
Avec les inconnues, Johnny parvenait généralement à garder son sang froid, même avec un joli morceau comme elle, mais il y avait un truc bizarre chez les femmes d'ici. Elle aussi le reluquait, maintenant ? Et sans même s'en défendre, visiblement. Il n'était pas aveugle et il voyait bien qu'il se faisait détailler sous toutes les coutures alors... il fit de même. La vue était belle, Gwen était féminine et en sacrée forme physique. Johnny devinait qu'il n'y avait pas que la natation dans sa vie. Y avait-il un mec, aussi ? Ou même une femme qui ne comblerait pas tous les besoins de sa bisexuelle de conjointe ? Ah ! Voilà qu'il partait dans des scénarios graveleux, encore ! Concentration !
— Enchanté, Gwen-sama. Je vais tâcher d'être à la hauteur, formula-t-il pour se recentrer sur sa mission, avant d'abandonner toute subtilité pour la détailler de la tête aux pieds comme elle passait devant lui. Oh la la ! Il ignorait si c'était l'attitude d'Anako ou si c'était l'énergie que dégageait Gwen, et c'était sûrement les deux, mais il ne pouvait pas s'empêcher de divaguer et de s'imaginer des choses avec cette descente de reins solide. Il marmonna un acquiescement machinal à ses banalités. Qu'avait-elle dit sur les vestiaires ? Bah, il allait juste la suivre et il verrait bien.
Ils se retrouvèrent ainsi aux vestiaires. Elle l'avait accompagné à l'intérieur en l'absence d'autres hommes pour l'heure et il avait fini par comprendre qu'elle cherchait son casier, qu'il fit mine de retrouver après s'être légèrement emmêlé les pinceaux. En ouvrant, il trouva une tenue neuve et protocolaire, incluant un pantalon bleu comme celui que portait Gwen. Ah ! Oui ! Il se disait bien qu'elle avait parlé d'un pantalon ! C'était donc ça ! Et avec le pantalon se trouvait un maillot dont les jambières lui descendraient à mi-cuisse à vue de nez. C'était loin d'être sexy, mais si c'était la politique maison...
— D'accord ! Je comprends mieux les regards ! se mit-il à rire en comprenant qu'il y avait bien un problème, au final.
Ou n'y avait-il que ça ? En s'emparant du vêtement de bain, il jeta un regard à Gwen et glissa la main vers son petit maillot. Il ne résista pas à roula sur ses cuisses en le dévoilant totalement nu. Ce n'était pas comme si ce truc cachait grand chose, voyons ! Elle avait déjà vu la marchandise et n'avait pas cherché à se dépêcher pour l'admirer.
Bien sûr, il ignorait qu'elle jaugeait son physique de façon très différente.
— Tu m'aiderais à faire l'essayage ?

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Leur marché était conclu et Chloé leur avait donné rendez-vous dans une heure sur place. Très enthousiaste à l'idée d'un moment de détente en compagnie de la belle, richissime et coquine amie qu'il s'était fait aujourd'hui, il fut néanmoins bloqué par une question simple : que faire pendant la prochaine heure ? Si Chloé avait techniquement les fonds pour profiter pleinement de toutes les attractions disponibles, ce n'était pas son cas à lui, et il allait falloir trouver un plan.
Heureusement, Johnny était plutôt simple quand il s'agissait de s'occuper, et il interrogea l'accueil sur la présence potentielle d'une salle de sport et ses modalités d'accès. Un peu surprise, la guichetière expliqua qu'une salle était à disposition des clients mais ne serait ouverte que dans vingt minutes, le temps d'en finir le nettoyage. Elle n'était pas en mesure, par contre, de lui révéler de quel genre d'installation il s'agissait. Il aurait donc la surprise !
Vingt minutes, c'était bien assez pour un échauffement et un peu de cardio. Il fit une petite course vers la chambre pour s'y mettre en tenue de sport, jetant au passage un œil circonspect sur le bazar qu'ils avaient laissé et que le personnel allait pouvoir nettoyer, et fila en extérieur pour se dégripper un peu. L'air montagnard était rare et il sentit rapidement le léger manque d'oxygène l'affecter. Il ralentit le rythme et respira plus fort, et préféra écourter son circuit prévu pour se focaliser sur des exercices de souplesse. Il en avait déjà fait pas mal, hier, mais il considérait, sans doute à juste titre, que Chloé allait lui réclamer de la souplesse autant que de l'endurance avant la fin de leur séjour.
Le tour à la salle fut relativement court et décevant. La vocation des lieux était plutôt à l'amusement et on trouvait là essentiellement un tapis de course, des cordes et des accessoires de crossfit. Ayant déjà fait sa course, Johnny s'organisa une séance d'exercices sans poids de manière improvisée avant de se jeter sous la douche. Les lieux étaient déserts et il put profiter du moment pour fredonner et laisser ses pensées divaguer. Naturellement, ses pensées vagabondes avaient toujours un effet turgescent qu'il valait mieux ne pas exhiber en public...

Calmé, lavé, changé, Johnny prit enfin le chemin du sauna, empruntant un petit chemin bucolique dans un charmant jardin avant d'y arriver. L'onsen était là, justement, et il commença par pâlir à la vue des tarifs avant que le jeune homme à l'entrée ne vienne le voir pour lui annoncer que Chloé l'attendait déjà. Il n'avait pas hésité à approcher Johnny et à deviner qui il était. Il faut dire que la description " un Blanc très grand, très musclé " devait faire figure d'euphémisme malgré les fantasmes asiatiques sur le type européen. Et oui : on fantasmait sur l'Orient en Occident et l'Orient fantasmait sur l'Occident. C'était un cercle vertueux ; à ceci prêt que les femmes japonaises préféraient un Japonais typique au moment de choisir leurs partenaires. Il y avait, heureusement, des exceptions.
Il put quitter ses habits et enfiler un maillot et un peignoir, dont il dut demander la taille supérieure, et troquer ses baskets contre des tabis avant d'accéder aux sources elles-mêmes. Depuis le passage de Chloé, un quatuor de copains avait pris place dans un des bains en récupérant visiblement de la veille, silencieusement. Mais en arrivant à l'espace que Chloé avait choisi pour eux, tout risque de cohabitation complexe s'était envolé, sans considérer le bruit.
— Hey ! Tu es bien installée !
Il avait congédié le jeune homme avant qu'il ait le temps de le coller jusqu'au bain. Johnny commençait à connaître Chloé et il préférait éviter tout saignement de nez explosif. Il se réservait le loisir de les contenir pour lui-même. Il se débarrassa directement de son peignoir pour approcher des tables de massage, venant passer sa grande main sur le ventre de la belle avec un sourire.
— Tu attendais un masseur ?

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Le coin du chalant / Re : Johnny est moins con qu'il en a l'air
« le: samedi 07 août 2021, 23:41:24 »
Hey ! Merci pour ton intérêt, mais Johnny est hétérosexuel. :D

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Le quartier de la Toussaint / Re : Le bon gaijin | Johnny, Kimiko
« le: samedi 07 août 2021, 12:18:35 »
Ainsi, la nuit au poste était terminée. Conduit jusqu'à la sortie, Johnny eut le temps de réfléchir à tout ce qui s'était passé et d'en tirer certaines conclusions. Pour s'intégrer, il allait falloir se montrer plus curieux encore. Il est vrai qu'il avait beaucoup fait à l'instinct, copiant les gens autour de lui, mais il allait probablement falloir aller se renseigner sur internet ou même acheter un livre. Ne pas l'avoir fait tout de suite lui semblait idiot à présent, mais il faisait avec ce qu'il savait et croyait être suffisant. On faisait des erreurs pour apprendre.

Une petite voiture japonaise s'était arrêtée devant lui et il avait retrouvé Kimiko en civil, s'installant à ses côtés. Si elle n'avait pas été si singulière, il aurait peut-être eu du mal à la reconnaître dans ces conditions. Mais non, il l'aurait distinguée entre mille.
— Pas de problème, sourit-il. Je n'ai pas vu le temps passer.
Effectivement, elle habitait tout près. Passé le moment de silence un peu gênant qui arrive toujours entre deux inconnus voyageant en voiture, ils avaient pu commenter ce qu'ils croisaient pour se détendre un peu, le temps d'arriver à l'étape suivante : la découverte du logis de la policière. Johnny accepta l'invitation de bon cœur, même s'il n'était pas certain que ce fut la meilleure idée. Il se connaissait et être en contact avec la vie privée de Kimiko ne l'aiderait pas à se défaire de son intérêt pour elle. Mais, s'il refusait, pour quel genre de mec passerait-il ?
Il ignora poliment le désordre, sachant comme un célibataire très occupé pouvait être pris au dépourvu et assailli par la lassitude.
— Vous n'avez pas vu ma colocation au pays, plaisanta-t-il pour la rassurer.
Il n'avait jamais été en colocation, mais l'idée amenait immédiatement des images de désordre et de dynamiques contre-productives entre colocataires finissant toujours par se déchirer autour du linge sale et des factures. Il n'avait pas besoin d'en dire plus, du coup. Il s'installa sur le canapé récemment déblayé à son invitation et la laissa aller prendre sa douche.
Seul dans le séjour, Johnny se retrouva aussi seul avec ses pensées. Être ici, comme attendu, ne l'aidait pas à ne pas songer à Kimiko, nue sous sa douche à cet instant. Il se rappelait le coup d'œil à sa poitrine au poste, le raclement de gorge qui lui avait fait comprendre qu'elle ne mangerait pas de ce pain-là... Ah ! Pourquoi se faisait-il du mal ? Elle essayait d'être gentille et serviable avec lui et il ne faisait qu'imaginer sa silhouette dénudée ruisselant d'eau chaude, et son corps pressé contre le sien dans une étreinte sauvage.
La suite n'allait pas l'aider non plus, après qu'elle l'ait appelé pour lui ramener des habits.
— Je m'en occupe !
Il allait falloir qu'il aille dans sa chambre, maintenant. Bien, bien...
Johnny secoua la tête pour chasser ses pensées intrusives et souffla un coup pour se calmer. Il jeta un œil à son pantalon et grinça des dents en voyant une bosse équivoque. Allez ! Ce n'était qu'une demie-molle, et encore ! On était loin du compte. Ca retomberait tout seul.
Il pénétra dans la chambre à coucher et constata que le désordre du séjour n'était qu'un avant-goût de celui-ci. Mince ! Il ne jugeait personne, mais c'était vraiment le bordel ! Et c'était un problème, parce qu'il allait fouiller là-dedans dans son état, au risque de trouver sa nuisette sexy ou un jouet très personnel. Il espérait plutôt tomber sur une vieille gaine et un manuel de police au pied du chevet.
C'était peine perdue.
Kimiko lui avait demandé de prendre ce qu'il trouvait, mais Johnny n'était pas dénué d'un certain sens du style et il ne tenait pas à lui faire mettre n'importe quoi. Enfin, il allait falloir qu'il fasse avec ce qu'il allait trouver au plus vite, parce qu'elle allait vraiment croire qu'il était en train de fouiller, sinon. Il se mit au travail et commença par les habits pliés. Tiens ! Il y avait là un joli jean pas froissé du tout. Il le passa au bras et examina le reste, sans trouver rien de portable sinon un haut de pyjama. Il fouilla donc le reste et déterra ce qui semblait être un caraco rouge qui devait être du plus bel effet avec ce long volant baillant sous sa poitrine.
Arrête de penser à ça !
Que fallait-il d'autre ? Chaussettes ? Ce serait selon son choix de chaussures. Des sous-vêtements ! Oui, des sous-vêtements...
En fouillant un peu, il tomba sur un ensemble, ou du moins cela avait-il l'air d'être un ensemble. Assez simple, il se composait d'un soutien-gorge et d'un petit string en coton et dentelle. Le contraste entre les énormes bonnets et la taille de ceinture de la policière aidèrent à ne pas se focaliser sur le plus ambigu. On aurait pu faire pire, n'est-ce pas ?
Pourtant, il n'était pas au bout de sa peine.
Portant les habits jusqu'à la porte de la salle de bains, Johnny toqua deux fois.
— Voilà !
La poignée tourna, la porte s'ouvrit. Kimiko apparut dans l'embrasure, le corps couvert par sa serviette — Dieu merci !—.
— J'ai pris ce que j'ai vu. Vous pourrez toujours chang-ééééé...
Il s'étrangla. Il était bien assez grand pour jeter un œil à l'intérieur et il ne manqua donc pas de découvrir le miroir et la vue qu'il lui offrait. Kimiko n'était pas couverte derrière, jugeant probablement la chose inutile, et il avait une vue imprenable sur ses courbes jusqu'à pouvoir estimer l'écart entre ses cuisses fuselées.
Le choc passa vite, suivi par l'excitation, brutale, envahissante. Familier de la sensation, il la chassa du tableau avec un rire.
— Désolé ! Parfois, je déraille. J'ai encore des progrès à faire en japonais. Tenez !
Il gloussa, sourit, ferma les yeux en affectant une courbette et en lui passant ses habits. Bref : il en faisait beaucoup trop. A peine les habits avaient-ils quitté son bras qu'il participait d'ailleurs à refermer la porte, se réfugiant sur le canapé à nouveau.
— Oh ¡Diós mio! souffla-t-il en se prenant la tête dans les mains.
Adieu la demie-molle d'ores et déjà vaincue, bonjour la mégagaule protubérante absolument impossible à dissimuler. En baissant la tête, il voyait déjà son membre durci tendre son boxer et pousser le pantalon à ses limites, menaçant de pointer le bout de son nez sous la ceinture. Ah non ! Il avait fait ce qu'il pouvait pour la convaincre qu'il était juste un étranger un peu perdu mais avec un bon fond. Si elle le voyait avec une trique pareille au milieu de chez elle, qu'est-ce qu'elle allait penser ? Sa foutue queue gâchait toujours tout !
Il devait se lever, souffler, penser à autre chose. Et vite ! Elle sortirait d'une seconde à l'autre.

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Le coin du chalant / Re : Johnny est moins con qu'il en a l'air
« le: dimanche 25 juillet 2021, 11:19:17 »
Coucou tou.te.s !

Voilà : j'ai lancé un plan avec notre nouvelle Ysis et je vais avoir besoin de vous pour poursuivre l'arc sur Terra, avec quelques liens et un RP à la clé pour chacun ! Youpi !
Voilà le plan grossier avec les phases achevées et restantes :
  • Johnny se retrouve projeté sur Terra
  • Johnny apprend où il est et reçoit de l'aide, contre du travail et/ou des services en nature
  • Johnny s'émancipe sur Terra mais ne trouve pas le chemin de la Terre, il est recruté par les cultistes d'Apollon
  • Johnny apprend qu'il existe un rituel pouvant le renvoyer sur Terre comme si de rien n'était, mais il y a un twist, et vous le saurez si vous demandez
Bien entendu, si vous avez des idées en plus ou des variations en tête, n'hésitez pas à vous proposer ! Je suis dispo à la suite ou en MP. :-*

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Les alentours de la ville / Re : Emotions fortes partagées | Johnny, Chloé
« le: mercredi 21 juillet 2021, 03:29:41 »
Johnny s'exécuta avec le sourire, s'installant dans la banquette arrière presque trop petite de la Panamera avec le téléphone de Chloé paré dans sa grande main, braqué sur le poste de pilotage. Il épargna la longue séance de préparatifs ou le tour de chauffe très plan-plan, mais il opta pour une série de prises mettant en valeur la plastique de la belle contre le cuir du siège, ou les gestes de sa main sur le levier de vitesse. Il capta son regard sérieux dans le rétroviseur. Même lorsqu'elle écrasa le champignon pour se précipiter vers la fin de la ligne droite en un temps record, il garda un plan digne d'être utilisé — sans le son, certes, parce qu'entre sa trille mi-ravie, mi-anxieuse et le cri de terreur aigu de Daisuke... —. Il n'y avait pas à dire : Chloé était foutrement sexy en négociant les virages, fixée sur son objectif. Elle se débrouillait mieux avec une voiture sportive que la plupart des cadors ayant tôt ou tard planté leur bolide dans une vitrine, une bite de sécurité ou un arbre.
Ils quittèrent le circuit trop tôt au goût de Johnny, qui se régalait de la voir ainsi, mais c'était clairement bien assez pour Daisuke, qui en aura décidément vu des vertes et des pas mûres avec eux. Il tremblote en quittant la Panamera, alors même que ses pupilles, tout sourire, s'enlacent avec joie.
— Et tu étais splendide, Chloé ! Allez ! La pose !
Pour le coup, voyant la photo comme une libération, même Daisuke semblait ravi, et il joua le jeu. Mais il lui restait une dernière épreuve.
— Whiskee ! s'écria le colosse en sortant les dents.
Entre ça et le " sexe " bien français de Chloé, le Japonais finit d'accuser le coup de la journée et son hébétude resterait figée à jamais pour le plaisir du monde entier. Il deviendrait, pour sûr, un meme très prochainement. Surtout entre les deux autres complètement conquis par leur propre bêtise.
Le temps était venu de passer à la suite et la voiturette qui les ramenait vers l'hôtel reprenait la même route en chemin inverse. La fascination de la nouveauté étant passée, ils étaient libres de se consacrer un peu à leurs réseaux sociaux ou, dans le cas de Chloé, à ses petites douleurs. Quand elle lui signifia qu'elle avait soif, il quitta le téléphone des yeux et remarqua tout de suite la tension en elle. Il avait l'habitude de voir les gens fourbus après le sport et il fallait dire qu'ils s'étaient bien éprouvés pour le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble. L'Argentin la fixa en réfléchissant quelques secondes, avant que son regard se déporte sur le centre thermal qu'ils avaient déjà croisé.
— Hey, y a quoi comme services ici ? demanda-t-il à leur chauffeur.
— Euuuh... Bar, sauna, massage, onsen... Les classiques... Monsieur.
Le petit jeune apprenait encore le métier et, évidemment, il avait passé la moitié du temps à reluquer Chloé depuis qu'ils étaient montés. Et puis, forcément, la franchise avec laquelle elle avait annoncé qu'ils baiseraient ce soir avait de quoi choquer un jeune homme encore incertain de ses positions. Il était distrait mais il était touchant. Johnny le remercia d'une claque amicale derrière l'épaule qui écrasa le garçon et leur fit faire un écart.
— Qu'est-ce que tu en penses, Chloé ? Tu aurais bien besoin d'un massage. On se retrouvera au onsen. Ca te va ?

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