Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - KhalJ

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - KhalJ

Pages: [1] 2
1
Khal n’avait rien dit lorsque la belle lui avait parlé des ébats de sa colocataire, il avait trouvé ça fort intéressant, mais elle était déjà largement assez troublée comme ça, alors il garde l’info pour plus tard…

plus tard il avait écouté attentivement et enregistrait soigneusement tous les noms qu’elle énumérait pendant qu’il dévorait son ‘petit’ déjeuner ‘pas si petit que ça’. Il faisait des liens avec les activités des uns et des autres, posait des questions sur l’étendu de leur réseau, leur connections éventuelles. Mentalement, il commençait à dresser une sorte d’organigramme en fonction des réponses de sa future amante puisqu’il était maintenant à peu près certain qu’il en serait ainsi dans très peu de temps. Mais boulot boulot d’abord, il retenait les noms des lieux et les adresse aussi, mais il lui faudrait bientôt un plan de la ville pour qu’il visualise tout ça. Il ne voulait pas déstabiliser l’écot-système du réseau mafieux local, il en aurait besoin, au moins dans les premières années. Son rôle était rarement d’éliminer ces réseaux ou d’éliminer toute la racaille d’une zone, cela va vous paraître étrange mais, comme lui, cette frange souterraine et dangereuse de toute société humaine a aussi son utilité, un peu comme les charognards dans la nature. Il l’observe en réfléchissant à tous ce qu’il vient de glaner.

- Bien, j’ai de quoi jouer là, mon préféré reste le mac, je haie les hommes qui maltraitent les femmes, sauf lorsqu’elles aiment vraiment ça.

Il esquisse un sourire gourmand vers Lyra mais très vite il poursuit.

- Et puis les réseaux de prostituées je connais. Mais on va d’abord s’occuper du faussaire, je ne vais pas l’attaquer de front, on verra ça plus tard, mais j’ai besoin de cash. Il me faut des fringues, une caisse, et c’est sans compter que je vais devoir arroser 2 ou 3 sous fifres, c’est plus propre que de les abattre quand même… Et toute peine mérite salaire, il faudrait que je te paye aussi, j’ai comme l’impression que tu vas m’être très utile, si tu n’es pas trop débordée j’aurais encore du taf pour toi je pense, tu as l’air d’en savoir plus que tu n’en dis.

Toute société, à la pègre qu’elle mérite, ce n’est pas à lui de juger, pas à lui non plus de rendre le monde meilleur, il y a bien d’autres divinités pour cela, chacun son rôle. Mais chez les malfrats comme ailleurs, il y a les bons et les mauvais. Ils obéissent à des codes, à une hiérarchie, ils ont des valeurs et les ‘bons’ malfrats’ sont plutôt rare, mais très utiles. La plupart du temps ce sont des hommes, ou des femmes, de confiance qui savent faire la part des choses. Ils évitent de faire tout et n’importe quoi, pas de violence gratuite, pas de guerres inutiles, ils veulent durer et prospérer sur les failles béantes de la société. Ils sont extrêmement respectés, souvent craint, et tiennent leur réseaux d’une main ferme mais juste. ceux qui ne respectent rien ni personne sont plus nombreux et bien plus nocifs pour la société, mais en règle générale ils ont un parcours beaucoup plus court. Une fois qu’il a tout dévoré, il reporte encore son attention sur la belle qui se pose de drôle de question.

- Ca dépend de quelles créatures tu parles, il y a des légendes qui restent des légendes je suppose. Personnellement je n’ai jamais rencontré de licorne par exemple, pas plus que des fées ou des Gobelins… Mais je ne connais pas tout non plus.

Il étire un petit sourire tranquille.

- Mouai… Pas si sûr, tous les dieux ne sont pas des combattants, moi si…

A la seconde où elle pose la main sur sa cuisse, il ressent de nouveau toutes les émotions de la jeune femme, elle s’amuse à le provoquer la coquine. Mais il n’y a pas que ça, elle connaît bien cette ‘Ainsley’, elle a les mêmes émotions que lorsqu’elle parlait de sa turbulente et torride colocataire.

- Tu dis ça parce que tu ne m’as jamais vu en colère mais peu importe, mieux vaut éviter. Tu sais, fut un temps, les dieux se battaient beaucoup entre eux, c’est beaucoup plus rare maintenant. Et moi c’est pas mon rôle, je ne fais que maintenir les équilibres, je ne m’attaque pas aux dieux sans un ordre ou une très très solide raison.

Les pensées de la belle se troublent encore

- Ainsley tu dis ? C’est ta coloc n’est-ce pas ? T’inquiète pas pour moi, je serais très surpris qu’on fasse autre chose que baiser si on devait se croiser, et encore, de ce que je comprends de tes émotions, elle n’a pas vraiment besoin de mes services, tout dépend de sa gourmandise, on s’amuserait tout au plus…

Encore une vague d’un délicieux trouble qui la transperce et le submerge, cette petite à des envies puissantes et fort intéressantes. Ses doigts remontent sur le haut de sa cuisse et elle commence déjà à s’enflammer.

- Peut-être que tu viendrais jouer avec nous d’ailleurs, elle a l’air de te faire beaucoup d’effet ta divinité lubrique, non ?

Au moment où elle pose la question, toutes ses pensées les plus lubriques et les plus sauvages se bouscules dans sa tête, il y a des envies de provocation et de domination très intense, une folle envie d’être prise avec virilité dans toutes sortes de positions. Délicieuses pensées, ils ne devraient pas s’ennuyer.

- C’est exactement ça, et même plus encore, il y a des fantasmes que tu n’ose même pas formuler en pensée, et je suis là pour les assouvir sans les corrompre. Avec moi il y a bien peu de limite. Tu comprendras.

La question est simple mais la réponse l’est moins...

- La mort est quelque chose de différent pour nous, aux yeux des humains et de pas mal de créatures dans l’univers, nous sommes immortel en effet, mais il en va autrement entre nous. Il y a la réincarnation, les univers parallèles, et bien d’autres choses encore. Ceci dit, si j’élimine un dieu il disparaît définitivement, alors que pour m’éliminer définitivement, faudrait buter mon maître, c’est certainement l’un des plus puissant dieu que je connaisse, autant te dire que c’est pas gagné. Si je crève il peut me recréer dans la seconde… Et puis j’ai déjà éliminé un dieu tu sais ? C’est même mon fait d’arme le plus notoire. Bref, je peux mourir oui, je peux souffrir aussi, en fait je peux faire et être tous ce qu’un humain peut être. Mais je suis une émanation d’un dieu, donc j’existe en lui aussi, et il existe en moi tout entier. Me tuer est vain, pour m’atteindre vraiment, il faut l’atteindre lui, et lui est ailleurs. Tu vois le tableau ?

Lyra paye et se lève pour partir en lui lançant un regard qui en dit long sur ses envies qu’elle ne masquent plus vraiment. Une fois dans la rue, il prend sa main dans la sienne, à son tour de faire un peu de provoque. Il balance une onde puissante totalement désinhibante dans tous le corps de la jeune femme, provoquant chez elle un déferlement de pulsions sexuelles débridé. Toutes ses envies prennent forme dans sa tête comme une projection 3D, il sait que c’est tellement réaliste qu’elle va avoir l’impression de faire un rêve éveillé.
Dans la seconde, la main de la belle se resserre très fortement dans la sienne alors qu’elle s’imagine qu’il est en train de la plaquer contre cette porte cochère à gauche, elle brûle de l’intérieur pendant qu’elle le voit la déshabille en arrachant presque ses fringues, empoignant sa poitrine pendant qu’il l’embrasse à pleine bouche, elle doit avoir l’impression que des mains d’hommes puissantes mais précises commence déjà a exciter ses orifices jusqu’à la rendre folle de désir. Alternant douceur et vigueur jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.
Bouche, sexe, anus et toutes les zones érogènes de la belle sont prise d’assaut exactement comme elle en avait toujours rêvé, elle l’imagine la pénétrant et la baisant dans tous les sens, la dévorant d’une bouche avide et gourmande pendant que ses doigts la fouille encore, pour ensuite la reprendre encore et encore jouant à frôler ses orgasmes sans jamais la laisser jouir.
Les caresses les plus folles s’enchaînent pendant qu’il la baise et qu’elle hurle son plaisir, jusqu’à ce qu’enfin un violent orgasme la transperce de part en part comme une énorme déflagration dans sa tête.

Il la rattrape par la taille juste avant qu’elle ne tombe.

Il ne s’est écoulé qu’une ou deux secondes mais les rêves ne respectent pas l’illusion du temps. Il patiente un peu en la soutenant dans ses bras, comme si elle avait fait un léger malaise, elle vient de jouir après tout. Il laisse s’échapper les dernières traces de l’énergie qu’il avait balancé pour qu’elle reprenne ses esprits.

- Ce n’est qu’un rêve la belle, mais ta petite culotte est toute mouillée je crois. Maintenant, si tu veux quelque chose de plus ‘réelle’ on va chez toi, histoire de montrer à ta colloc que toi aussi tu baise comme une reine, ou on peut faire ça là…

Dit-il en indiquant du menton la porte cochère.

- Sinon on va d’abord braquer le dépôt de ton faussaire exploiteur d’enfants, et je t’emmène dans l’hôtel le plus luxueux de la ville. C’est toi qui voit.

2
« Ben y aucune raison justement, c’est... Ho»

Il allait ajouter que c’est bien pour cela qu’il ne voulait surtout pas qu’elle s’excuse et qu’elle pouvait recommencer aussi souvent qu’elle le voulait lorsqu’il sent quelque chose s’infiltrer dans son pantalon. Il lui fallut moins d’une seconde pour réaliser qu’il s’agissait de la main de la délicieuse petite blonde, et heureusement car, pris de court, il avait été à deux doigts de broyer ce corps étranger qui osait s’avancer ainsi. Le temps qu’il reporte son regard sur la belle, elle attrape sa queue et commence directement à le branler. Décidément ils avaient de drôle de mœurs dans ce pays. Si ça s’trouve c’est comme ça qu’ils demandent ici, le contact avec la main de la jeune femme sur sa peau lui permet d’avoir instantanément accès aux émotions de la fille, il est on ne peut plus clair qu’elle a envie de baiser, et pas qu’un peu, il a rarement senti autant de désir de sexe chez une femme. Le demande de sexe est si direct et si puissante qu’il se demande s’il n’a pas été reconnu du coup, après tout...

« Vous me connaissez ou quoi ? »

La réaction émotionnelle de la jeune femme à cette question laisse plutôt penser que ce n’est pas le cas. Mais tout va très vite, son envie à elle de très gros sexes est si forte qu’il grossi vraiment très vite dans sa main, d’abord jusqu’à sa taille naturelle, déjà très respectable, mais elle rêve de plus gros, alors il grossi encore, jusqu’à ce que le pantalon devienne trop serré pour dépasser une certaine taille. Il précise :

« Pour plus gros il faudra attendre un peu Mlle... »

Toujours grâce au contact tactile, il sait qu’elle se fou complètement qu’on puisse les voir ou pas, bien au contraire, cela semble même l’exciter énormément. Lui c’est pas son problème non plus, alors il plonge sa main sous le kimono pour venir entre les cuisses de la douce gourmande et constater que non seulement elle n’a pas de petite culotte, mais qu’elle mouille déjà suffisamment pour qu’il glisse sans forcer deux doigts dans sa petite chatte toute chaude. Bordel, la puissance du désir de cette fille déborde de partout, de sa main libre il vient glisser deux doigts entre les lèvres de la jeune femme pour qu’elle les suces, elle à tellement envie de tout, et il est tellement disposé à la combler que si elle continue il va la prendre ici aussi sauvagement qu’elle a l’air de l’espérer.

Déjà les premières remarques fusent, il y a ceux qui profitent du spectacles bien sûr, mais ceux-là se taisent pour l’instant.

« Quelle honte »

Dit une femme d’un certain âge en se débattant pour se frayer un passage à travers la foule et s’éloigner en râlant.

« HOOooo, il y a des hôtel pour ça, espèce de pervers »

Dit un passager en costard cravate et l’air pensé qui pourtant ne fait rien pour détourner son regard de la scène.

« Pourquoi la dame elle suce les doigts du monsieur maman »

Dit une petite fille, et la mère de répondre :

« C’est rien, le monsieur c’est blessé c’est tout. Vient ! »

Et foudroie du regard le couple indécent et tire sa fille par la main pour essayer de s’éloigner le plus possible alors que la petite se tord le cou pour continuer à regarder en disant.

« Pourquoi ça saigne pas alors ? »

Ça bouge autour d’eux et la petite fille disparaît derrière un rideau de jambes...

3
- Ce que je veux ? Oui c’est une bonne idée… Tu as la souplesse qu’il convient en tous cas.

Dit-il en souriant de toutes ses dents, et en pensant à toutes les délicieuses tortures qu’il adorerait lui faire subir. Le trouble de la jeune femme l’amuse. Vraiment ce serait bien que cette petite se retape un peu, elle est drôle en plus d’être charmante. Bon là elle ne faisait peut-être pas exprès d’être drôle, mais si son changement radicale de couleur n’avait pas suffit, les quelques fractions de secondes de contact lorsqu’il l’aide à se relever, lui suffise pour déchiffrer le bordel dans sa petite tête. Un pas de recul, bras croisés, elle fait une tête adorable autant qu’amusante, comme si elle ne savait plus du tout qui gagnerait la bataille dans sa tête, entre ses envies toutes naturelles et le fouillis de sa raison, plus rien n’est sous contrôle.

Puis, se reprenant un peu elle confirme le marché, le fait qu’elle soit informatrice est une excellente surprise, il allait dire qu’il resterait muet comme une tombe, lorsqu’elle le fait à nouveau rire. Si vous aviez vu ce petit regard noir qu’elle lui a lancé, je suis sûr que vous auriez rit vous aussi. Il ne sait pas ce qu’elle sait des démons en général, mais l’idée qu’elle puisse le menacer ainsi alors qu’il lui suffirait de presque rien pour l’anéantir à jamais, est aussi amusant qu’attendrissant. Quel putain de caractère ! Il adore.

Il l’écoute encore, voilà donc l’explication, le clodo n’avait pas été l’unique spectateur. Ça, plus le fait qu’elle soit une excellente source, ne fait que confirmer que leur rencontre n’est certainement pas uniquement le fait du hasard, du Ravana tout craché à son avis.

- Ha c’est embêtant ça, si ça marche pas ça risque de te tuer petite Lyra

Elle devait probablement bluffer, il ne connaissait pas d’humain sur qui cela ne marchait pas, mais ça réponse était sincère, la décharge qu’il avait balancée au clodo était un savant dosage proche de la brûlure et de la lobotomisation chimique, un poil plus fort et c’est un légume le mec. Mais bon.

- Non de rien, je ne t’ai pas guéri, ton trouble n’est pas d’ordre physique, et pour le reste, je n’ai fais qu’accélérer tes propres capacités de guérison naturelles.

Et c’est effectivement son seul pouvoir de guérison, elle évite soigneusement de parler du reste, poser une question est une façon de fuir le sujet. Il n’y reviendra pas, c’est à elle de faire les premiers pas. Personne ne peut être aider contre sa volonté. Il est prêt à l’écoute et il le fait savoir, le reste lui appartient.

Pendant qu’il réfléchissait à sa réponse sur les personnes qu’ils aimerait chercher, elle poursuit sur l’hébergement en parlant d’une colocataire apparemment très spéciale, de dormir avec elle ou pas, et de pas coucher sous les ponts. Bordel, j’aimerai pas vivre dans sa tête en tous cas se dit-il, enfin si, c’est tellement drôle, mais ça part dans tous les sens, tu m’étonne qu’elle soit perdue de temps en temps. Une fois de plus il avait failli éclaté de rire. Pas besoin de contact tactile pour comprendre qu’elle lute encore contre ses pulsions sexuelles. Khall est aux anges, non pas qu’il est sûr de finir entre ses jolies gambettes. Non ça c’est accessoire, la cerise sur le gâteau si vous préférez, mais cerise ou pas, le gâteau c’est elle, quelle merveille ce petit bout de femme. C’est pas tous les jours qu’on tombe sur un cas aussi passionnant et palpitant, il ne sait pas si elle finira par lui demander ses faveurs, mais si elle ne le fait pas, et quoi qu’il se passer à partir de maintenant, il sera quand-même ravi de l’avoir croisé.

Bon après ce serait dommage, si elle est aussi inventive et feux-follet quand elle baise que quand dans le reste de sa vie, ça risque d’être une sacré expérience.

- Mais t’es pas croyable toi tu sais ? Je te parlerait des personnes qu’il faudrait trouver quand on sera au bar… Et pour ce qui est de savoir où dormir je ne suis pas inquiet… Pourquoi dis-tu qu’elle est turbulente ?

Sur son invitation du regard, il entame la descente pour retrouver le plancher, non pas des vaches, mais des badauds qui se font de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la matinée avance. Cette fois-ci il choisi un itinéraire moins périlleux qu’à la monter, c’est plus lents mais beaucoup moins casse gueule. Et il a beau savoir que, physiquement parlant, elle est plus forte que jamais grâce au traitement qu’il lui a fait subir, il n’a pas envie de la ramasser à la petite cuillère dans les ruelles de cette ville qu’il ne connaît que de réputation. Tout en désescaladant tranquillement l’immeuble en tête pour parer à toute éventualité, il continu de parler.

- Je dors peu, c’est une chose qui ne m’est pas aussi indispensable qu’à toi je pense…

Une fois en bas et après quelques hésitations elle lui reparle de sa proposition, mais il ne fait pas tout de suite le rapprochement.

- Quelle proposition ?

Mais d’un seul tout petit coup d’oeil à la belle il percute d’un coup, elle parle de sexe bien sûr. Elle n’attends pas vraiment sa réponse et repart le long des ruelles en tête cette fois-ci

- Ho ça… A mon avis, si tu m’invite dans ton lit, je ne crois pas qu’on dormira beaucoup en effet, que ce soit sous un pont, contre une balustrade, un mur, un poteau ou accroché aux draps on ne devrait pas s’ennuyer. Je suis sûr que tu es pleine de surprise, surtout si tu as des fantasmes encore inassouvis.

C’est en effet comme cela qu’il fonctionne, c’est dans sa nature, dans ces moments là le contact entre leur peau est totale, alors il ressent tout très fortement. C’est les plaisirs et les désirs les plus secrets d’une femme qui conditionne tout ce qu’il peut être. Il suffit qu’une femme ait envie de quelque chose pendant qu’ils font l’amour pour qu’il y ait toutes les chances que cela se réalise. Que ce soit dans ses gestes, dans sa façon d’être pendant qu’il la prends, au fur et à mesure qu’il baise avec une femme, si c’est quelque chose qui n’entre pas en contradiction avec ses propres capacités, ce quelque chose se produit.

La plupart des femmes aiment être dominée par exemple, certaine avec douceur, d’autre bien plus brutalement, certaines rêvent de pluralité et il se démultiplie, c’est l’un de ses nombreux dons guerriers qui lui sert bien plus souvent en matière de sexe qu’en combat, d’autre aime aussi prendre le contrôle, alors il se fait plus soumis, comme c’est moins dans sa nature, ça va un peu moins loin que la domination, mais les variations sont déjà innombrables. Au final c’est la jouissance de la femme qui lui donne le plus de plaisir, et il ne jouit lui-même que sur les orgasmes féminin les plus débridés. Généralement de façon parfaitement synchronisé dans une énorme explosion des sens. Pas étonnant qu’il aime ça, et pas étonnant qu’elles aiment aussi beaucoup ça.

La seule chose qu’il est incapable de fournir, autant par choix que par nature, c’est de l’attachement, de l’amour il en a à en revendre, mais sans attachement, son amour ressemble à une amitié en quelque sorte. Il ne peut, et ne doit pas être fidèle, ou alors si, il est fidèle à sa fonction, et il laisse toute femme qui l’approche, entièrement libre d’être avec qui bon lui semble, en fait il ne doit pas compter sexuellement parlant. Sa valeur n’est que dans l’épanouissement sexuelle des femmes, mais aucune ne lui appartient, et il n’appartient à aucune. Il pousse même son ‘professionnalisme’, si l’on peut s’exprimer ainsi, à vérifier et à corriger tout attachement envers lui qu’une femme pourrait faire naître chez elle. Aucune relation amoureuse n’est possible, si ce n’est l’amitié ou la dévotion, après tout c’est un dieu.

Par contre, si vous saviez ce qu’une femme sexuellement épanouie est capable d’accomplir, vous ne me croiriez pas je pense. Le sexe participe bien plus qu’on ne le croit à l’équilibre psychique des humains, à leur force. Encore plus les femmes que les hommes, probablement grâce à leur capacité de donner la vie. Rien qu’en acceptant ses propres désirs, et en évitant de les juger, Lyra devrait déjà se sentir plus légère. Ça peut vous paraître étrange mais c’est pourtant de cette façon que Khal retape les jeunes filles toutes cabossées qui se présentent à lui. Il répare les blessures psychologiques par le sexe, en rétablissant les choses, celles qui ont été maltraitées sont choyées, celles qui ont été frustrées sont libérées, celles qui ont été instrumentalisées obtiennent le pouvoir, celles qui ont été rabaissées plus bas que terre sont mise sur un pied d’Estale, etc.

En fait il leur redonne toute confiance en elle et il renforce leur nature sexuelle propre. Chaque femme est différente, chaque pouvoir sera différent, mais elles ont toutes le leur, et une fois que leur sexualité leur appartient, elle s’appartienne tellement fort qu’elle deviennent incroyablement plus forte dans tous les domaines. De cette force intérieur vient aussi la capacité de donner, de s’abandonner, mais par choix cette fois-ci, fini la contrainte, et ça change tout. Ça change toute une vie parfois.

Il y a certainement bien d’autre moyen d’y arriver, mais ce n’est pas dans ses compétences à lui, faut-il vous rappelez qu’il n’est qu’un démon ? Un mâle qui vous fera du bien, c’est tout lui ça.

Une fois à l’intérieur elle commence par lui trouver une chemise qu’elle dépose sur ses genoux, il est en effet le seul mec torse nu ici, si ça doit mettre tous le monde plus à l’aise il ne voit pas d’inconvénient à enfiler ce bout de tissu pourtant bien dérisoire.

- Merci

Dit-il en essayant de boutonner la chemise, mais c’est pas une bonne idée, si il continu il va la déchirer, déjà qu’elle le serre un peu trop au niveau des biceps, heureusement qu’elle est à manche courtes. Il abandonne l’idée de la boutonner. On verra plus tard pour en trouver une à sa taille, pour l’heure il aura encore l’air un peu débraillé, mais moins qu’avant, c’est déjà ça.

- Votre curiosité m’intéresse Lyra, c’est elle qui va m’être le plus utile alors pas d’problème.

Il lui sourit calmement, voilà qu’on aborde les choses sérieuses.

- Je ne sais pas pour les autres démons mais en ce qui me concerne je le vie plutôt bien, sexe, combat et épuration de toute nature, pas l’temps de s’ennuyer. Je suis un guerrier de nature, mais il y a de moins en moins de guerre, alors on s’adapte. Heureusement pour moi, la nature étant ce qu’elle est, la noirceur est encore bien présente un peu partout, alors je suppose que je vais rester nécessaire encore très longtemps. A mon avis je suis à Kyoto pour découvrir où, et comment, les failles de passages sur les mondes parallèle se propagent ici plus qu’ailleurs. Je ne sais si tu connais ce problème mais attends, on verra ça dans un second temps si tu veux bien. Ce qui est sûr c’est que ça va pas se faire du jour au lendemain, il va d’abord falloir que je m’installe ici, alors si tu pouvez m’indiquer les gros pontes des réseaux de trafiquant en tous genres, je t’expliquerait ce qu’on peut en faire… Tu verras, ça devrait régler définitivement tout problème de logement, et quelques autres problèmes aussi d’ailleurs.

Une jolie petite serveuse vient à leur table et l’interrompt.

- Qu’est-ce qu’on vous sert messieurs-dames ?

- Alors pour moi ce sera des œufs brouillés, du bacon ou des saucisses, voir les deux ça dépend de ce que vous avez, des légumes sautés et si vous avez du riz aussi je suis preneur. Le tout avec un lait fermenté et qu’est-ce que vous avez en galettes de blé ou de maïs ?

Dit-il le plus naturellement du monde en ne se gênant pas pour reluquer la serveuse en jupe courte. Plus il parlait, plus la serveuse était interloquée, ben oui mais il avait la dalle. Ça faisait presque 15 heure qu’il n’avait pas bouffé.

- Oui, heu… Alors les œufs ok, ensuite on a pas de bacon mais j’ai quelque chose qui devrait faire l’affaire et les saucisses ça c’est pas un problème, les légumes sautés et le riz non plus bien sûr… On a aussi des sortes de galettes en effet mais elles sont garnies. Des Okonomiyaki, vous ne connaissez pas ? C’est très bon mais c’est copieux quand-même, j’ai peur que ça vous fasse trop.

- Non, non, non c’est pas trop copieux, mettez moi ça oui.

- Heuuu… D’accord…

Dit-elle avec des yeux ronds mais elle enchaîne

- Et pour le lait fermenté, du Yakult ou un calpis maison ?

- Donnez-moi ce qui se rapproche le plus d’un lassi si vous pouvez.

- Un Yakult alors, c’est noté Monsieur, et vous madame ?

Elle prend la commande de Lyra pendant que Khal lui sourit en se disant qu’il en ferait bien son dessert de cette petite. Elle sont canons les filles ici, très claires de peau mais drôlement mignonnes.

Dès que la serveuse repart après avoir noté la commande de Lyra il reprend de plus belle.

- Jolie cul cette petite non ? Dit-il en balançant un clin d’oeil à Lyra, mais c’est pas vraiment une question évidemment, alors il poursuit. Ou en étais-je ? Ha oui, ma vie trépidante de démon, hahaha… Oui, enfin les combats se font rare. Du coup je passe plus de temps à vous honorer mesdames qu’à me battre. Vous avez ça aussi chez vous ? je ne sais plus… Il se gratte la tête en fouillant sa mémoire. Vous faites quoi dans ce pays lorsque vous avez besoin d’un enseignement d’ordre sexuelle ou d’une fertilisation ? Mes cours de légendes et mythologies exotiques sont loin. J’ai beau n’avoir que 162 ans j’ai déjà presque tout oublié tu t’rend compte ?

La serveuse arrive avec les premiers plats, et Khal se jette dessus en essayant de se débrouiller avec les baguettes comme il peut, ça aussi il l’avait appris mais c’était pas son fort. Avant de continuer à se goinfrer il précise, la bouche à moitié pleine.

- Brefvv… Les fremiers fonnards qui m’inféreffent, c’est feux chui braffent le cash. Il avale sa bouchée. Du fric, du fric, du fric. Les proprios des trippos clandestins où on joue gros, les bordels ou les mecs qui les contrôles, les receleurs ou les banquiers pourris jusqu’à la moelle par exemple. Tu connais qui dans le genre ? Quelqu’un que t’aime pas trop hein ? je peux pas te garantir la longévité de mes premières cibles tu comprends ? Faut que je nettoies un peu la place pour m’y mettre en fait, du coup ils apprécient rarement, et comme on va pas s’attaquer au plus malin en premier, ben ils ont tendance à mourir vite les premiers. Tu vois quelqu’un ?

Il allait recommencer à s’empiffrer en écoutant sa réponse quand il l’interrompt encore une dernière fois.

- Ha ! et tu me dis TU ok ? Khal si tu veux, ou maître à la rigueur... Il éclate de rire à sa propre blague à deux balles. Non mais sérieux, si on doit jouir ensemble je vais pas supporter le vouvoiement plus longtemps en fait.

4
- गंदगी की गंदगी (Ho bordel de merde)

Dit-il en Hindi comme pour lui-même, il avait peut-être été un petit peu trop ambitieux sur ce coup, il l’avait vu tellement agile et virtuose qu’il n’avait pas remarqué que c’était une escalade un poil trop dure physiquement pour la jolie petite féline. Elle est à la limite, ça se voit. Elle faillit même décrocher, il avait été à deux doigts de sauter vers elle pour la récupérer au vol mais elle s’était courageusement rattrapée. Lorsqu’elle repart, il pressent qu’un peu d’aide ne sera pas de trop, alors il verrouille ses jambes dans la balustrade, passant ses genoux par en dessous de la première barre, et remontant ses mollets vers le haut de la deuxième barre qu’il accroche avec ses deux cheville. Un peu comme une prise de trapéziste. Ainsi solidement arrimé, il peut se laisser glisser de plus d’un bon mètre dans le vide. Et heureusement, elle ne l’aurait pas attrapé sinon.

Il la hisse sur le rebord de la terrasse où elle fini de grimper seule et toute tremblante. Au moment du contact il avait immédiatement senti ses meurtrissures et sa rage, juste avant de la relâcher, il s’était alors permis d’envoyer une toute petite décharge d’énergie, juste ce qu’il fallait pour qu’elle récupère et cicatrise plus vite, mais pas assez pour qu’elle puisse trouver cela anormale. Elle aller encore souffrir pendant quelques longues minutes mais ça devrait s’apaiser après, s’il le faut il en rajouterait plus tard, mais il ne pouvait pas faire plus sans se découvrir.

- Non de rien, c’était peut-être un peu trop là… Ça va aller ?

Il savait que physiquement elle irait mieux, mais il avait aussi senti toute cette violence qu’elle contenait, contre elle-même et contre quelque chose de trouble qu’il ne pouvait définir. Tranquillement, après s’être relevé, il écoute et enregistre précieusement les infos que la belle lui donne sur la ville, et il vient se placer juste derrière elle, d’une part pour bien voir les directions qu’elle indique, et d’autre part pour poser une main sur son épaule et garder ainsi un contact non seulement réconfortant, mais qui lui permet aussi de suivre les ressentis et émotions de Lyra en temps réel. Dans ces petits pouvoirs très utiles, il y avait quelque dont de guérisseur, pas de quoi ramener un blessé gravissime, mais toute personne qui pouvait se remettre de ses blessures, guérissait plus rapidement, et surtout, souffrait beaucoup moins. Mais il y avait aussi cette capacité à apaiser les troubles d’ordre psychologique et mentaux.

Khal a plusieurs fonction en tant que démon, mais les principales sont guerrières ou sexuelles. Et étrangement, c’est surtout pour ces fonctions d’ordre sexuelle que ces pouvoirs lui sont le plus utiles. En Inde, mais ça marche partout ailleurs bien-sûr, il est un fertilisateur et un ‘éducateur’ sexuel. Outre ses pouvoirs fertilisant, et les nombreuses femmes qui viennent le voir d’elles-même, beaucoup de jeunes mariés lui confie leur femmes pour qu’il en fasse des amantes accomplies. Beaucoup sont de très jeunes femmes et c’est des plus agréable pour lui, mais il arrive assez fréquemment que ce soit de toutes jeunes filles. En effet, dans son pays natal il y a encore beaucoup de mariage forcé, même avec des mineures, malgré l’interdiction légale. Khal ne se sent pas concerné par les lois des hommes et il n’est pas là pour juger. Mais ce sont souvent de vieux pervers riches, qui s’offrent des gamines des familles pauvres. Ils commencent par les déflorer, souvent sans aucun ménagement, voir à les violer, pour ensuite les lui confier pour qu’il les retape, qu’il fasse leur éducation sexuelle et qu’il les rende fertile.

Refuser une fertilisation est tellement mal vu par les dieux qu’il accepte presque toujours. Mais de toute façon, pour ses toutes jeunes filles, c’est plutôt une bonne chose. La plupart du temps il les récupère dans un sale état. Ils les ‘répare’ physiquement et psychologiquement, puis il les rends tellement ‘expertes’ sexuellement parlant, qu’elle finisse au moins pas bénéficier d’un moyen de contrôle plutôt efficace sur leur gros cons de maris. Quelque chose de soit disant ‘mal’ peut avoir de ‘bonne’ conséquence, bienvenue dans la philosophie orientale.

Il ne connaît pas l’histoire de Lyra, et il est incapable de savoir pourquoi elle est dans cet état, mais il y retrouve pas mal de similitude. Cette petite a beaucoup souffert c’est certain, sa main sur l’épaule il commence par diffuser une onde très douce, quelque chose qu’il ne saurait trop analyser mais qui permet non seulement d’apaiser psychologiquement, mais également qui permet de libérer la parole.

C’est la base, une souffrance, qu’elle soit traumatique ou psychologique, ne peut commencer à se résoudre, à se soigner, que si elle s’extériorise, et le plus simple c’est encore la parole. Sinon elle va s’exprimer autrement, et vous rendre malade dans le meilleur des cas, complètement dingue, ou carrément suicidaire dans le pire des cas.

Les larmes de la jeune femme sont les premiers signes positif de ce qu’il est en train de lui faire, c’est une façon de s’exprimer en silence, de libérer une souffrance… Elle tremble et elle s’assoit pour masquer encore. Masquer d’où vient le mal, des quartiers pauvres peut-être, entre autre. Puis elle commence enfin à parler, Khal écoute, c’est capital l’écoute. Il comprends qu’elle sait quelque chose sur lui aussi, sans quoi ce qu’elle dit n’aurais aucun sens, et elle exprime enfin sa plus grande souffrance, trop peu pour qu’il puisse agir encore mais le plus dur est fait.

Kyoto, bien sûr qu’on est à Kyoto, c’est là qu’il y a les failles, et toutes sortes de problèmes générés par ces anomalies monstrueuses. Il est certain que sa mission est en rapport avec ça maintenant. Ben c’est un bon début ça.

Au diable son anonymat maintenant, khal va s’accroupir doucement juste derrière la jeune femme et commence à parler d’un voix plus grave, plus profonde, il y a de la puissance dans le son de sa voix.

- Je ne sais pas pourquoi je suis là mais je sais que je peux t’aider… Je ne sais pas comment tu as fait pour le découvrir, mais j’espère que tu ne regretteras pas ce que tu vas apprendre maintenant. Je ne suis pas un homme normal, je viens des Indes et je suis l’avatar, sous forme humaine, d’une puissante divinité…

Au fur et à mesure qu’il parle, il enveloppe tout doucement la belle dans ces bras, mais sans la contraindre en rien. Si elle veut se lever et s’éloigner de lui, c’est extrêmement facile pour elle de le faire. Il est indispensable qu’elle se sente libre. Libre de croire ce qu’elle va entendre. Libre d’accepter de se faire aider. Tant qu’il est en contact, il ressent ce qu’elle pense. Attention, il ne lit pas dans les pensées, non, il ressent les émotions plutôt. Ça lui permet de savoir qu’elle accepte parfaitement l’idée qu’il soit ce qu’il est par exemple. Non seulement qu’elle l’accepte, mais qu’elle l’accueil avec une certaine fierté, comme si elle était heureuse d’avoir eut raison de faire ce qu’elle a fait. Tout en parlant, et un peu comme une démonstration prouvant ce qu’il avance, il balance toute sa puissance guérisseuse dans la fille. Elle devrait sentir une onde de chaleur et des picotements dans tous le corps, mais il n’est plus question de discrétion là. Les douleurs physique s’éteignent et les éraflures les plus légères sont en train de disparaître dès maintenant. Dans moins d’une demi-heure, il n’y paraîtra plus rien, de physique tout au moins.

- ...Ce n’est pas forcément une bonne chose de savoir qui je suis jolie Lyra, je ne suis pas forcément bienveillant. Je peux détruire tout autant que guérir. Cela dépendra de toi maintenant, si je n’ai aucune raison de te détruire, je ne vois pas pourquoi je le ferais. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais te guérir non plus. j’efface tes blessures légères car c’est un peu de ma faute, et pour que tu saches que je dis vrai. Mais tes blessures les plus profondes ne sont pas physique, et tu le sais bien.

Il marque une pause assez courte, avant de poursuivre.

- Je te propose un marché petite, j’ai besoin de quelqu’un qui connaisse bien la ville et qui puisse me dire où trouver certaine personne. Je dois m’installer pour quelque temps je pense. Probablement en faisant un peu de ménage dans les réseaux locaux de la pègres, mais ce n’est pas ma mission, enfin je ne pense pas, c’est juste une manière pour moi de m’implanter solidement ici. Maintenant que je sais où je suis, je crois savoir, un peu, et un peu seulement, pourquoi je suis ici. Bref, je t’aide, et je t’offre ma protection au passage. Et toi tu m’aide aussi. Si tu n’as pas peur de fréquenter l’infréquentable, la mort, toute sorte de dangers, et que tu es prête à affronter tes propres démons...

Il se relève d’un bond et venant se planter debout devant la belle, un grand sourire sur les lèvres, en lui tendant à nouveau la main, il conclut :

- ...je suis peut-être le démon qu’il te fallait Lyra Scytha, la belle féline. En prime, tu auras même le droit à mes faveurs sexuelles les plus savantes, mais faudra pas en abuser hein ? Qu’est-ce que tu en dit, marché conclu ?

Elle ne le percevra probablement pas, mais c’est une faveur de grande valeur qu’il lui fait en guise de boutade libidineuse.

5
- Je ne vous crois pas Lyra, il y a autre chose, c’est certain… Mais comme vous voudrez, on va attendre un peu avant de se faire confiance alors, ok ?

Dit-il avec un petit sourire en coin en regardant l’index qui glissait sur ses abdos. Elle était encore plus jolie de près cette petite, très attirante et joueuse en plus, mais assez explicite pour qu’il considère son attitude comme une demande. Et ces yeux, aussi extraordinaires soient-ils, ne cessent de la trahir. Lui non plus ne lui disait pas tout, mais jusqu’ici il n’avait menti que par omission, pas plus. Et tant qu’il n’y serait pas contraint, il allait continuer. Mentir était facile mais très rarement souhaitable à son idée.

Quel caractère, il adore ça, on ne doit pas trop s’ennuyer avec elle. Ses yeux, encore eux, ne cessent de l’étonner, comment fait-elle pour y loger à la fois un bleu aussi limpide, et une flamme aussi rougeoyante d’énergie et de détermination ? Autant il est facile de voir ce qu’elle pense, en partie au moins, autant il est impossible de prévoir ce qu’elle va faire la seconde d’après. La nature humaine a toujours été un sujet de prédilection pour lui, et là, il était servi, voilà un spécimen qui valait le détour. Elle n’était pas vraiment fausse, elle assumait ses mensonges, mais elle était changeante, imprévisible, même pour elle-même si ça s’trouve. Un vrai régal pour le démon dont l’une des compétences les plus essentielle était une analyse instinctive, et plutôt fine, de la psychologie des humains.

Et regardez-moi cette souplesse, cette agilité de chatte, elle était venue coller son jolie petit cul rebondi et musclé sur le haut des puissantes cuisses de Khal. Encore un délicieux petit plaisir que le démon appréciait au plus haut point, en se disant qu’il l’attraperait bien par la taille, ce qu’il ressenti à ce moment précis était contradictoire, mais nous y reviendrons plus tard. Un pas d’élan, et la voilà qui s’envole de corniche en rebords pour se retrouver allongée sur le bord du toit. Elle devait être taillée comme une liane, fine, légère mais avec une musculature longiligne, à la regarder évoluer sur ce mur d’immeuble, il pouvait presque voir son corps comme si elle était nue. Elle devait être magnifique conclu-t-il avant de s’élancer à son tour, passant les obstacles tout en puissance, il était capable de soulever sa propre masse à la force d’un seul bras, quelque soit la prise, et sa taille lui permettait d’atteindre aisément un grand choix de prises, il n’avait pris sa main que pour la forme, il ne pouvait pas vraiment tricher sur le fait qu’il n’en avait pas besoin cette fois-ci, alors il n’essaya même pas, et d’un puissant mouvement de balancier, une main dans la sienne et l’autre accrochée au rebord du toit, il s’était retrouvé à quatre pattes juste devant sa petite frimousse.

- Pourquoi, vous êtes pressée ?

lui demanda-t-il avec un clin d’oeil ironique, en réponse à sa remarque sur leur destination alors qu’ils se redressaient pour déambuler sur les toits.

Elle paraissait bien plus tranquille maintenant, toujours aussi changeante, mais plus sereine. Elle l’observait parfois, il sentait son regard couler sur lui, mais il ne savait pas trop quoi penser des désirs de cette petite lionne. L’un des pouvoirs du démon, consistait à ressentir les désirs et les pensées des personnes qu’il touchait, c’est ce qui lui permettait d’exhausser presque tous les fantasmes des belles qu’il honorait à leur demande. Il fallait juste qu’il y ait contact physique, sur la peau encore plus, mais ça marchait aussi à travers les vêtements, moins bien, mais ça marchait.

Tout à l’heure, en haut de la palissade, il avait perçu des choses contradictoires, il y avait du désir, elle avait envie de lui pensa-t-il, mais elle s’en défendait. Difficile de tout démêler entre tension, défi, courage, fierté, amusement, désir de plaire encore, voir d’être prise aussi, d’être protégée peut-être, ou en sécurité au moins, un énorme besoin de liberté et un brin de sauvagerie indéniable, une vraie petite mine d’or je vous dit. Mais ce qui l’avait le plus surpris c’était la vision qu’elle avait d’elle même. Comment était-il possible qu’elle se trouve si peu désirable, si haïssable ? Elle était apparemment blessée au plus profond de sa féminité, pile poil où le pouvoir du démon était le plus puissant. Il en était certain, c’était quelque chose de très violent, si ce n’est physiquement, au moins psychologiquement et probablement les deux d’ailleurs.

Il ne répondit rien à sa deuxième justification sur leur présence sur ces toits, cela ne changeait rien à ce qu’il en pensait, et il décida qu’il la laisserait venir à son rythme. Si elle avait besoin de se confier, elle le ferait d’elle-même après tout.

- Qu’est-ce que vous reprochez à mon torse, il ne vous plaît pas ?

Dit-il en s’amusant à contracter les muscles de sa poitrine, faisant tressauter ses pectoraux et ses tétons sous sa peau halée…

- Je n’ai pas vraiment eu le choix pour tout vous avouer, je suis parti excessivement précipitamment on va dire, j’arrive à peine, et j’ai rien d’autre à me mettre vous voyez ?

Il n’avait strictement aucune raison de mentir, ça ne divulguait rien de sa vraie nature ou de quoi que ce soit de gênant. Il était à deux doigts d’accorder plus de confiance à la belle, mais encore une fois, il ne voulait rien forcer, il n’y a pas d’urgence. Il se dit juste que les dieux font rarement les choses au hasard, alors si il y a une raison pour qu’ils fassent plus ample connaissance, cela se fera tout seul. Aller savoir, si ça s’trouve il pourra l’aider, ou pas. Ou alors c’est elle qui va faire quelque chose de bien plus important que de le guider jusqu’à un bar, au petit matin, et sur les toits d’une ville qu’il ne connaît pas. Ou bien encore c’est eux deux qui allaient faire quelques chose de spéciale pour d’autres personnes. Sinon il n’y a rien de tout cela, leur chemin se sépareront très bientôt, et puisqu’elle ne sait rien de lui, il ne sera pas obligé de faire comme avec le clodo de tout à l’heure.

Il la suivait sans cacher son absence totale de peur du vide, elle était plus souple et plus agile que lui bien sûr, mais il ne cachait plus ses capacités physiques. Elle semblait très à son aise sur ces toits et c’était fort agréable. A un moment, ils passent juste à côté d’une tour plus haute que les autres et il repère un passage possible pour monter tout en haut. Ni une ni deux, il passe devant la belle, et en 3 grands bonds puissants, il attrape le plus haut des balcons qu’il puisse atteindre, se hisse dessus à la force des bras pour monter sur la balustrade et monte ainsi de balcons en fenêtres pour se retrouver sur le toit terrasse d’une ultime pirouette toute en force. De là ils devraient voir presque toute la ville. Il se retourne pour voir si elle suit, et, chacun son tour, il lui tend la main avec un petit sourire en coin.

- C’est une façon très original de découvrir cette ville en tous cas, vous venez la belle ? J’ai besoin de vous pour me dire tout ce qu’on peut voir d’ici.

6
La petite brune qui lui sert de poisson pilote pour trouver ce qu’il cherche dans les rayons du magasin de meuble est drôlement bien roulée, et il ne se gène pas pour l’admirer sous toutes les coutures. Il ne voit pas pourquoi il s’en priverait vu la tenue qu’elle porte, décolleté merveilleusement bien garni dans un bustier cintré à la taille, jupe courte rouge bordeaux qui moule un petit cul de rêve, et le tout sur des bas résilles dessinant ses longues jambes fines et délicieusement galbées, il est absolument évident que tout est fait pour qu’elle soit très désirable. Et comme jusque là elle avait été toute miel avec lui, il ne savait pas trop s’il devait prendre ça pour des avances ou pas.

- Nous y voilà Monsieur Jakal, tous nos miroir sont ici, lequel vous plairait-il ?

Dit-elle avec un petit air semble-t-il légèrement agacé que Khal n’est pas sûr de comprendre. Il fait un effort pour détourner les yeux des rondeurs de la naissance de sa poitrine si bien mis en valeur pour regarder les miroirs. Puis, les désignant du doigt, il dit :

- Je vais prendre ces 2 là, celui-là… ha et aussi celui du haut là-bas, c’est possible ?

La petite brune acquiesce et décroche un à un les miroirs, mais pour le dernier, elle est obligée de prendre un escabeau roulant pour aller le décroche. Je ne vous dis pas la vue, quel cul ! Il est était au pied de l’escabeau regardant sans vergogne la petite culotte de la belle qui en redescendant siffle entre ses dents :

- Ne vous gênez pas surtout !

- D’accord... Avec plaisir… dit-il en mettant sa main directement entre les cuisses de la fille sous sa jupette.

‘CHLAAACK !!!’

La gifle avait claquée tellement fort que toute les têtes s’étaient tournées vers eux. Imperturbable, Khal retira sa main, un poil déçu, en disant :

- Je suppose que vous avez changé d’avis ?

- Changer d’avis, mais vous êtes sérieux ?

- Ça dépend, à propos de quoi ?

Elle n’avait plus daigner répondre et s’était contentée de repartir vers les caisses en tirant sa jupette vers le bas.

- Ce sera tout ?

- Oui, pour aujourd’hui, pouvez-vous faire livrer le tout à cette adresse dès demain ?

Puis il avait réglé sa facture avec des grosses coupures et était reparti tranquillement sans trop comprendre les quelques regards désapprobateurs.

Déjà quelques semaine qu’il s’est fait violemment parachuté à Seikusu pour une mission qu’il ne connaît pas encore, et il a vraiment beaucoup à faire. Entre les contacts qu’il doit prendre pour comprendre comment fonctionne la pègre du coin, les démarches en tous genre et les achats qu’il doit faire pour s’installer, il ne chôme pas. Remarquez il lui reste encore toutes ses nuits, personne ne le demande ici. Bon, ça paraît normal, personne encore ne sait ce qu’il est. Dans son pays, en Inde, presque tous le monde sait qu’il est un avatar de Meghnath, un démon très demandé pour ses compétences sexuels.

Le corps et le sexe ne sont pas du tout vu de la manière ici. On dirait que c’est un poil tabou, limite faux-cul même, mais c’est encore trop tôt pour porter un jugement définitif. Toujours est-il qu’il est à peu près sûr d’avoir taper dans l’oeil de plusieurs femelles autochtones, mais aucune n’avait été suffisamment claire pour qu’il sache si oui ou non elles voulaient qu’il les baise. La brunette de tout à l’heure avait été très souriante au début, limite aguicheuse, tu m’étonne, il avait quand-même lâché dans les 11.000 balles de meubles. Puis, lorsqu’il avait perçus son agacement, il pensait sincèrement qu’elle le trouvait peut-être un peu trop timoré ou quelque chose dans le genre, alors il avait pris son ‘ne vous gênez surtout pas’ un poil trop ‘premier degré’.

Ça ne lui viendrait jamais à l’idée de ‘courtiser’ qui que ce soit, il ne sait que répondre à des demandes lui, du coup, ça fait des semaines qu’il n’a pas sorti son lingham pour honorer une femme.

C’est pas que ça lui manque mais faut bien avouer que ça fait quand-même un putain de contraste. Je vous rappel que lorsque ses dieux ont décidé de l’arracher, sans prévenir, pour l’envoyer ici en le balançant dans un éclair orageux, et atterrir complètement à poil dans une ruelle de Seikusu, une de ses plus fervente adoratrice était en train de s’empaler sur lui pour la troisième fois de la journée… Et il n’était que 10h du mat’. En fait, lorsqu’il n’était pas en mission, c’était son activité principale de baiser. La plupart étaient de jolies jeunes femmes fraîchement mariées, parfois très jeunes même, en Inde il y a encore énormément de mariage d’enfant, c’est interdit bien sûr, mais on ne va pas à l’encontre de traditions ancestrale avec une simple loi. Et puis c’est la loi des hommes, ça ne le concerne pas vraiment, alors il tringlait à longueur de temps.

Les vieux pervers qui s’offraient des gamines en mariage commençaient par les déflorer eux-même, rarement avec la délicatesse qui conviendrait, quand ce n’était pas carrément du viol, pour ensuite les lui confier. Soit pour les éduquer sexuellement, je ne vous dit pas l’état dans lequel il les récupérait. Soit pour les rendre fertile, et c’est sa semence qui s’en chargeait, mais sans les mettre directement en cloque bien sûr, en ce qui le concerne, il ne peut avoir d’enfant que sous certaines conditions bien particulières.

Heureusement ce n’était quand-même pas le plus fréquent les gamines, il y a de très nombreuses femmes qui viennent de leur propre chef. Culturellement, aucun homme ne considérera cela comme une tromperie, alors s’offrir les dons sexuels d’un démon est extrêmement couru en inde, elles viennent de partout, les plus belles femmes d’inde se dispute ses faveurs et c’est dans ces cas là qu’il s’autorise à choisir. Refuser une fertilisation serait très mal vu par les dieux, donc il accepte tout, et il accepte aussi presque toutes les ‘éducations’ sexuelles des gamines. Ne vous méprenez pas, c’est pas tellement qu’il en est friand, il préfère largement un belle femme bien faite, expérimentée, très coquine et gourmande à souhait, mais pour ces toutes jeunes filles, c’est un peu leur unique porte de sortie, une des rare possibilité de ne pas sombrer dans le sordide. Il les répare psychologiquement d’abord, physiquement si nécessaire, il a en effet quelques pouvoir guérisseurs, puis, et c’est là que ça devient intéressant, il les rend tellement compétentes sexuellement parlant, qu’elles peuvent aisément s’en servir pour ‘contrôler’ leurs gros cons de maris.

Mais revenons en à maintenant, il faut qu’il aille régler son déménagement de demain, dans l’attente de mieux, il avait fini par prendre une suite au palace de Seikusu, mais maintenant qu’il s’était trouver une baraque, il passerait sa dernière nuit à l’hôtel ce soir.

Il n’y a plus de pousse-pousse ici, alors il s’était résolu à prendre le métro même s’il n’aimait pas trop ça. Trop de monde et ça pu le renfermé. Ça devrait changer dans pas trop longtemps ça aussi, dès que ce sera possible, il prendra une caisse avec chauffeur et on oubliera le métro mais pour l’heure il prend son mal en patience, comme tout le monde, et accepte tous ces corps qui viennent se presser plus ou moins fort contre lui en fonction des vagues humaines qui entrent et sortent de la rame dans laquelle il se tient. Il y a de tout, impassible et dominant d’une bonne tête la multitude de ces corps plus ou moins bien fait, il les observe tous, c’est presque une étude sociologique de prendre le métro.

Il y a quelques très jolies femmes dans le flux, et lorsque l’une ou l’autre vient se presser contre lui en s’excusant, il réponds parfois que tous le plaisir est pour lui, en pensant être plutôt polie, mais soit elles rougissent sans répondre, soit elles s’offusquent. Bref, ça ne plaît pas trop apparemment.

Encore 3 stations avant d’arriver au palace lorsqu’une petite blonde au visage angélique et particulièrement bien roulée se retrouve pile poil face à lui, sa généreuse poitrine venant l’effleurer juste au dessus du nombril. C’est plutôt rare, la plupart essayaient de lui tourner le dos plutôt. La vue plongeante est des plus merveilleuse et les sensations aussi, tous les chaos et les virages du métro sont un véritable enchantement. Alors en croisant son regard pour la première fois, c’est avec un naturel presque innocent, en apparence, qu’il lui adresse son plus beau sourire. En voilà une qu’il aimerait beaucoup honorer pendant des heures, et dans tous les sens, si elle le lui demandait se dit-il…

Dans la même seconde, un gros freinage vient la projeter contre lui, écrasant ses sublimes seins contre ses abdos et, repensant à ses mésaventures précédentes, il ne peut s’empêcher de dire :

- Ne vous excusez surtout pas s’il vous plaît...

7
Elle ne répond pas tout de suite et un petit sourire discret s’étire sur les lèvres de Khal, elle est drôle cette petite, tantôt elle bombe le torse, fière, la seconde d’après elle croise ses bras sur sa jolie poitrine, pour les décroiser à peine quelques seconde plus tard. 162 ans à vivre au milieu des humains ça vous donne quelques avantages lorsque vos sens sont aussi affinés que les siens. En tant qu’Avatar, il n’est qu’un dieu dans un corps d’humain, mais un corps et un esprit au maximum de ses capacités, si les hommes savait de quoi ils sont capable lorsqu’ils sont en pleine possession de leurs moyens, ils auraient moins peur de l’inconnu, et ils prendraient bien mieux soins d’eux. Mais ce n’est pas le sujet, il sort de ses pensées pour l’entendre parler d’un bar, mais quelque chose la turlupine...

Le langage corporel est universel, tout chez cette fille parle d’elle, de son courage, de sa pudeur contredite par son envie de quand-même plaire un peu, de ses doutes ou questionnements lorsque ces yeux partent en haut à gauche, et de sa curiosité aussi lorsqu’elle se met à le regarder droit dans les yeux pour attendre sa réponse à lui avec un peu d’impatience, comme en témoigne sa jambe qui bouge nerveusement. Elle est vive.

- Oh ça, ce n’est rien, disons que j’ai un don pour ça… Et beaucoup de chance aussi.

Ajoute-t-il avec un petit sourire totalement innocent alors qu’il est en train de dire un demi-mensonge. Si il sait pourquoi la pluie va s’arrêter avec autant de précision et de certitude, c’est évidement parce qu’il sait comment et pourquoi cet orage c’est formé, il ne peut que se dissoudre maintenant qu’il a eut son utilité. Et demi-mensonge car encore une fois, avec les sens qui sont les siens, sa sensibilité aux phénomènes naturels est exacerbée. La météo à court terme est ainsi assez lisible on va dire, mais il analyse ça plutôt comme une des infos supplémentaires dont il dispose, et pas vraiment comme un don.

La fille lui fait signe de le suivre, ce qu’il fait bien sûr, et là encore, il apprend quelques petites choses sur elle. Des soucis avec son enfance ou sa jeunesse, une ombre était passée sur son visage pour répondre sur ses origines, un sujet qu’elle n’avait pas vraiment envie d’aborder se dit-il, il n’avait aucune raison de le faire d’ailleurs, juste il retenait l’info.

- Américano-Japonaise donc, intéressant. Les Etats-Unis n’ont pas trop la côte par chez moi, trop impérialiste peut-être… J’arrive des Indes, de Jaipur précisément, dans le Rajasthan vous connaissez ?

Elle devient hésitante tout à coup, elle semble guetter quelque chose… Puis le fuir, c’est assez déroutant. Il remonte sa garde, il y a quelque chose qui la perturbe et ce n’est peut-être pas bon signe. Il est presque immortel mais ce n’est pas une raison pour chercher les problèmes. Ce corps est aussi sensible à la douleur qu’il l’est de tout le reste. Très sûr de lui, de sa force et de ses quelques pouvoirs en cas de besoin, Khal accueil à peu près tout ce qui peut lui arriver avec le détachement et le flegme d’un homme qui ne craint absolument rien ni personne, dans l’univers des humains en tous cas.

- Oh heu enchanté Lyra, vous pouvez m’appeler Khal

Il reste impassible et détendu, mais il est évident qu’elle a décidé de changer d’itinéraire, en quelques foulées plus empressées que les autres on se retrouve dans un cul de sac, prise au piège ? Il ne sait pas ce qu’elle fuit, il n’a rien vu, mais elle fuit c’est certain… Une peu de sport ? Moui ça c’est possible mais pourquoi se demande-t-il.

Décidément cette petite est déjà pleine de surprise, pas le temps de répondre que la voilà qui grimpe sur la palissade, une vraie petite féline… Il pourrait défoncer la palissade d’un seul coup de pied ou sauté dessus d’un seul bond, mais inutile de lui mettre la puce à l’oreille, certaine personne n’aime pas du tout l’irrationnel, d’autres sont suffisamment pervers ou effrayées pour avoir de très mauvaises réactions. Quoiqu’il en soit, il a depuis longtemps prit l’habitude de cacher sa condition et ses pouvoirs avant de savoir à qui il avait à faire.

Avec sa corpulence il ne devrait pas être aussi agile qu’elle, alors il prend quelques pas d’élans et grimpe lourdement sur la palissade en attrapant la main de la fille comme si il en avait besoin. Il pousse même le simulacre jusqu’à faire comme si il était obligé d’atterrir malencontreusement un peu trop collé à elle, en même temps c’est pas bien large là-haut. Son épaule presque calé entre ses seins, c’est tout son bras qui frotte sa poitrine en remontant, tiens, elle a pas de soutifs remarque-t-il en souriant intérieurement, tout les petits plaisirs sont bon à prendre n’est-ce pas ? Il fini de se redresser et gardant sa main dans la sienne il la tire à son tour pour la remettre debout pratiquement dans le même mouvement en se tenant d’une main puissante sur la gouttière qui dégringole le long du mur.

Ils se retrouvent tous deux debout collés l’un en face de l’autre. Elle fait toute petite à côté des presque 2m de haut tout en muscles de l’homme. Le bras qui tient la gouttière passe par dessus l’épaule de la jeune femme dont le menton levé vers le visage de Khal, se trouve à peu près à hauteur de sa poitrine nue à lui. Il avait lâché sa main, la laissant s’accrocher où bon lui semblait maintenant qu’il était stabilisé.
Il profite de cette grande proximité, non pas pour la peloter, tant qu’elle ne lui demanderait pas de la prendre il ne ferait rien dans le genre, mais pour lui demander yeux dans les yeux :

- Qu’est-ce que vous fuyez Lyra, ne me dites pas que les meilleurs bars se trouvent sur les toits, je ne connais rien à cette ville mais je ne vous croirais pas quand-même...

8
De par sa nature divine, Khal parle toute les langues, même si il est parfois maladroit dans leur usage bien sûr. Connaître une langue ne vous imprègne pas complètement de la culture qui l’utilise. Par contre il y a très peu d’endroit où l’on parle le japonnais, alors à moins qu’il ne soit tombé sur un étranger, il est probablement au japon.

Étant plutôt grand, il avançait d’un bon pas, n’importe quel lieux public ferait l’affaire, il fallait qu’il croise du monde. L’idéal serait un bar ou quelque chose dans le genre mais à cette heure si matinale c’est pas gagné… Il lui fallut marcher un bon moment avant de croiser qui que ce soit, cela ne fit que confirmer qu’il était bien au Japon. Mais où, ça il ne le savait pas encore. Ça ne l’inquiète pas plus que ça, ce sont des choses qui sont très facile à savoir.

Non le plus compliqué dans sa situation, sera de comprendre pourquoi il a été envoyé ici. Les dieux ne faisait jamais l’effort d’expliquer quoi que ce soit, mais il savait d’expérience que c’est un truc important. Un truc qui nécessitait qu’il vive dans le coin pendant un temps assez long, la dernière fois cela avait duré presque 2 ans. Ça pouvait être un poil plus court, minimum quelques mois, mais ça pouvait surtout être beaucoup plus long. Un de ces compatriote était resté 76 ans avant de pouvoir accomplir sa mission. Bon il s’agissait de créer une dynastie en épousant une princesse et tout et tout, ça prend du temps, et ce n’est qu’une fois qu’il avait accompli sa tache que la réalité de la mission lui fut révélée.

Bordel, il avait quand-même bien les boules, en fait quand ils l’on balancé dans l’éclair, il était pas vraiment très habillé, et en excellente compagnie si vous voulez tout savoir. Une de ces plus fervente admiratrice était sur le point de lui montrer à quel point elle appréciait son lingham pour la troisième fois de la matinée. Je vous passe les détails mais il était drôlement bien dans sa vie d’avant. Mais c’est comme ça, inutile d’espérer faire machine arrière, sauf si il tenait à mourir dans d’atroces souffrances.

La plupart des personnes qu’il croisait était soit passablement éméchées, soit fraîchement réveillées. Les commerces commence à ouvrir, certain bar ferment leurs portes alors que d’autres ouvrent à peine. Il a beau ignorer tout de cette ville, il commence à comprendre qu’il est dans un quartier plutôt pauvre, enfin il faut espérer, sinon c’est tout le pays qui est dans la merde si c’est partout pareil. Où que ce soit dans le monde, une ville au petit matin fait se croiser les couche-tard et les lève-tôt. Le premier bar dans lequel il rentre n’est peuplé que de poivrot, il ressort aussi sec et trace ça route.

Une voix de femme l’interpelle, ce n’est pas la première fois depuis qu’il marche dans les ruelles du coin, mais celle-ci n’est pas déformée par l’alcool, et surtout, elle est douce à ces oreilles, une belle voix de femme… Alors il se retourne en s’arrêtant… Il toise de haut en bas une jeune femme bizarrement habillée, jolie, très jolie même, mais elle le regarde d’une drôle de manière.

- Question fringue vous n’êtes pas mal non plus

Dit-il avec un petit sourire en coin en lorgnant sur sa poitrine qui ressort d’un blanc éclatant alors que le reste de sa tenue est toute noire. Puis il enchaîne presque machinalement :

- La pluie va bientôt cesser, mais oui je cherche un endroit où prendre un thé avec de quoi manger si c’est possible.

Son affirmation sur la météo pourrait paraître étrange mais il sait exactement quand la pluie va cesser et en effet, elle est en train de s’arrêter. Il détail le visage et la silhouette de la jeune femme, elle est à son goût, exotique, selon ces critères à lui, mais désirable. Si elle veut qu’il l’honneur, il ne refusera peut-être pas, tout dépend de son humeur et de l’attitude de cette femme.

Khal est très demandé dans son pays, cela ne lui viendrait jamais à l’idée de ‘courtiser’ une femme, en tous cas il ne conçoit pas les choses de cette manière. Il est vu comme un symbole de virilité et de fertilité, presque toutes les femmes le désire, mais n’étant pas humain, presque toutes les femmes le craigne aussi. Se faire prendre par lui est censé rendre fertile et il n’y a pas tromperie. Il ne peut être considéré comme un amant humain avec qui les femmes tromperaient leurs hommes. Non, ce serait même parfois l’inverse, certain indiens considère que c’est un honneur pour eux que leur femme soit rendue fertile par lui. Mais pour l’heure ce n’est pas sa préoccupation première. Cette jeune femme lui propose de l’aide et il va l’accepte. Il préfère rester un poil énigmatique pour le moment et ne pas trop se dévoiler alors il demande :

- Je viens d’arriver en ville, vous êtes d’ici ?

9
Un éclair déchire le ciel, immobilisant au passage les gouttes d'une pluie torrentiel sur un ciel noir et sinistre. le fracas du tonnerre rebondi follement entre les murs d'une ruelle minable en cul de sac et déserte...

Déserte ?

Si vous étiez noctambule vous le verriez, il est tapi au fond d'un ancien local poubelle. Avec l'alcool il avait réussi a dormir malgré le bruit assourdissant de la pluie sur la tôle défraîchie qui lui servait de toit. Mais l'éclair qui était tombé dans les environs le sortit d'un coma éthylique imminent... Il poussa un grognement incertain en sentant ses poils se dresser sur son corp et jeta un oeil hagard sur la ruelle lorsqu'un autre éclair l'aveugla complètement et qu'un bruit effrayant déchira l'air autour de lui en lui laissant un sifflement persistant et particulièrement désagréable dans les oreilles. La montée d'adrénaline le fit presque entièrement dessaouler, la foudre a frappée à quelques mètres à peine du clodo, il s'était redressé sur son cul, dos au mur...

Encore un éclair, plus lointain celui-ci, et il dit

- Putain c'est quoi ça ?

Il avait eu l'impression de distinguer une forme étrange et luisante à l'endroit même où l'éclair avait frappé. L'homme se frotta les yeux, comme pour les aider à retrouver un peu d'efficacité après l'aveuglante blancheur mais il n'arrivait pas a y voir assez bien...

Je ne suis que douleur lorsqu'on me fait voyager sous cette forme. Certes c'est du rapide, instantané même, mais ça fait un mal de chien bordel

- Madar Chhod !!!
Criais-je en levant les yeux au ciel en suspendant mes gestes.

- Vous ne pourriez pas me demander non ? Mais non, il faut me balancer dans un éclair comme ça... Et je vous signal qu'un type à poil en pleine ville ça fait louche bande de…

Je retiens de justesse le gros mot qui allait sortir de ma gorge en feu, éviter d'insulter un plus puissant que soi, c’est une règle de base dans mon monde. Et dans pas mal d’autres mondes non ?

Sans déconner, juste au moment où j'allais... Hum, passons. Je peux voyager par mes propres moyens vous savez ? et tout habillé en plus. Mais les dieux sont comme ça, ils ont tendance a abuser de leur autorité et ils adorent te balancer en mission sous cette forme. Un orage au départ, un autre à l'arrivée et vlan, ils te balance dans un éclair bien ciblé. Tu te retrouve nu comme un ver, légèrement fumant parce que tes fringues ont littéralement brûlées directement sur ta peau, et prostré sous l'eau généralement bien glacial d'une grosse averse orageuse.

A genoux sur le bitume, il ne me reste que mon talisman autour du cou et mes deux poignets de force, ça brûle pas bien ça. Par contre, ma main droite s'est posée sur un tesson de bouteille, je saigne. Je récupère quelques secondes et me redresse lentement en râlant un peu tellement j'ai mal partout. Je jette un regard circulaire et j'aperçois un humain à l'air un peu ahuri sous une tôle à quelques pas de là. Il plisse les yeux pour essayer de percer l'obscurité sans vraiment y parvenir. A la lueur d'un éclair il m'aperçois et jure... Bon, va falloir que je m'occupe de lui. Il a pas l'air bien dangereux, ce n'est qu'un pauvre bougre, on dirais un intouchable de chez nous... mais en pire.

Je m'approche de lui, il a vraiment du mal à me voir on dirait, la haut dans le ciel un éclair passe encore et là je suis sûr qu'il m'a bien vu, il a la bouche ouverte et les yeux exorbités, je dois pas être son genre... je me plante devant lui, trempé, dans ma jolie tenue d’Adam en disant

- Toi c'est pas ton jour...

- Hein ? Putain t'es qui toi connard !
Me répondit-il avec une voix plus rocailleuse qu'un torrent de l'Himalaya

- Appel moi Khal Jakal... dis-je ...connard
Ajoutais-je avec une demi-seconde d’hésitation comme si c'était une formule de politesse. Ils avaient une drôle de façon de parler dans ce pays.

- Et je suis le type à qui tu vas donner ton pantalon

je pourrais le lui prendre de force mais je pense que la menace suffira et je le regarde droit dans les yeux pour qu'il comprenne bien que je ne plaisante pas. La pluie a déjà cessée et les nuages noirs commencent déjà a s'étioler rapidement laissant passer les premières lueurs du matin, c'est comme ça les orages divins, ça disparaît aussi vite que c'est venu, je suis sûr que vous en avez déjà vu non ? Le type me regarde, il ne fait pas le fier mais il a toujours l'air passablement ahuri, il dit

- Quoi ? P'tain j'entends rien... m'a rendu sourd ce putain d'orage de merde, qu'est ce tu dis mon pote ?

Je passe une main devant lui pour effacer les acouphènes dans ses oreilles et je répète sur le même ton trop paisible pour être rassurant.

- Je suis Khal Jakal et tu vas me donner ton beau pantalon blanc. Tu entends... connard ?

La menace n'exclue pas la politesse mais elle est définitivement étrange cette formule de politesse

- Ha, ça y est, ça siffle p'us... Oui... Merde heuuu... tout c'que tu veux mon pote mais t'énerve pas hein ? J'peux te faire une proposition ou faut pas discuter ?
Dit-il en me regardant d'un air assez inquiet mais toujours légèrement embrumé.

- Dis toujours...

- Si tu m'laisse fouiller la d'dans j'crois que j'ai c'qu'il te faut
Dit-il en m'indiquant un vieux caddy à coté de lui.

- Pas d'imprudence petit homme, tu pourrais le regretter, mais vas-y, fouille...

L'homme se redressa et se mit a farfouiller la tête dans le caddy pendant quelques instant en marmonnant entre ses dents, enfin celles qui lui reste. Il fini par s'écrier en brandissant un jean dans ses mains noueuses.

- Tiens mon pote... Cadeau... j'l'ai trouvé l'autre jour mais il est trop grand pour moi, vu tes cuisses j'pense qu'il devrait t'aller à toi... et il est propre... enfin presque, c'est pas un palace ici.

Je prends le jean des main de l'homme et l'enfile, c'est encore un peu juste au niveau des cuisses mais ça fera bien l'affaire.

- T'es moins bête que tu en a l'air toi

Je lui prends l'écharpe qu'il a autour du coup sans qu'il proteste et l'enroule autour de ma main blessée.

- mais tu as vu des choses que tu ne devais pas voir... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?

- Hooo putain nooon... j'ai rien vu moi... de quoi tu parle mon pote ? Je suis qu'une raclure moi, j'ai rien vu j'te dis... Merde fait pas l'con...

Il a l'air effrayé, j'avance lentement ma main valide vers sa tête en me concentrant alors qu'il me supplie de ne pas lui faire de mal en jurant tout ce qu'il peut. Je crois bien que je connais tout les jurons de cette langue si étrange maintenant.

Un petit flash part de ma main et l'homme s'écroule comme un pantin désarticulé.

Il ne le sait pas encore mais si un jour j'ai besoin d'aide ce type sera prêt à se sacrifier pour moi, en attendant il se réveillera avec une gueule de bois carabinée et son dernier souvenir restera la cuite qu'il a prise cette nuit, pour lui, je n'existe pas encore.

Je tourne les talons et pars tranquillement vers les lumières de la ville qui s'éveille. Je suis un avatar de Meghnath, mage, guerrier et archet redoutable, mes flèches sont des serpents. J'ai défais Indra, un dieu védique pourtant réputé invincible, c'est vous dire. Mais je suis un sujet de Ravana, et celui là, croyez-moi sur parole, vous n'êtes vraiment pas pressé de le connaître... Sur ce, voyons ce que nous réserve le coin et pourquoi ont m’envoient ici. Et d'abord c'est où ici ?

10
Le coin du chalant / Re : Un petit RP ?
« le: vendredi 31 mai 2019, 17:19:34 »
Yep ! Bonjour...
Je vais essayer d'envoyer un mp alors...

11
Le coin du chalant / Re : Lylas cherche client
« le: vendredi 31 mai 2019, 17:12:50 »
Salut,

Khal Jakal vient d'arriver dans votre univers, j'ai laissé une proposition pour un débit de rp dans le coin du chalant, mais on peut envisager bien d'autre choses qui ferait qu'il rencontre la voluptueuse Lylas. Elle serait tout à fait dans ses goûts en tous cas, et il aurait grand besoin d'une bonne compagnie pour lui faire découvrir les environs. Peut-être pourrions-nous en parler en mp ?

A+ le belle

Khal Jakal

12
Le coin du chalant / Re : Lyra Scytha's Chalant
« le: vendredi 31 mai 2019, 17:01:13 »
Coucou, voilà qui pourrait bien m'intéresser, je t'ai envoyé un petit MP du coup...

13
Le coin du chalant / Re : Et VLAN, tout nu dans un éclair...
« le: vendredi 24 mai 2019, 15:29:58 »
Bon, bien peu de volontaires... je vous laisse le début du rp que je propose :

*****************************************************

Un éclair déchire le ciel, immobilisant au passage les gouttes d'une pluie torrentiel sur un ciel noir et sinistre. le fracas du tonnerre rebondi follement entre les murs d'une ruelle minable en cul de sac et déserte...

Déserte ?

Si vous étiez noctambule vous le verriez, il est tapi au fond d'un ancien local poubelle. Avec l'alcool il avait réussi a dormir malgré le bruit assourdissant de la pluie sur la tôle défraîchie qui lui servait de toit. Mais l'éclair qui était tombé dans les environs le sortit d'un coma éthylique imminent... Il poussa un grognement incertain en sentant ses poils se dresser sur son corp et jeta un oeil hagard sur la ruelle lorsqu'un autre éclair l'aveugla complètement et qu'un bruit effrayant déchira l'air autour de lui en lui laissant un sifflement persistant et particulièrement désagréable dans les oreilles. La montée d'adrénaline le fit presque entièrement dessaouler, la foudre a frappée à quelques mètres à peine du clodo, il s'était redressé sur son cul, dos au mur...

Encore un éclair, plus lointain celui-ci, et il dit

- Putain c'est quoi ça ?

Il avait eu l'impression de distinguer une forme étrange et luisante à l'endroit même où l'éclair avait frappé. L'homme se frotta les yeux, comme pour les aider à retrouver un peu d'efficacité après l'aveuglante blancheur mais il n'arrivait pas a y voir assez bien...

Je ne suis que douleur lorsqu'on me fait voyager sous cette forme. Certes c'est du rapide, instantané même, mais ça fait un mal de chien bordel

- Madar Chhod !!!
Criais-je en levant les yeux au ciel en suspendant mes gestes.

- Vous ne pourriez pas me demander non ? Mais non, il faut me balancer dans un éclair comme ça... Et je vous signal qu'un type à poil en pleine ville ça fait louche bande de…

Je retiens de justesse le gros mot qui allait sortir de ma gorge en feu, éviter d'insulter un plus puissant que soi, c’est une règle de base dans mon monde. Et dans pas mal d’autres mondes non ?

Sans déconner, juste au moment où j'allais... Hum, passons. Je peux voyager par mes propres moyens vous savez ? et tout habillé en plus. Mais les dieux sont comme ça, ils ont tendance a abuser de leur autorité et ils adorent te balancer en mission sous cette forme. Un orage au départ, un autre à l'arrivée et vlan, ils te balance dans un éclair bien ciblé. Tu te retrouve nu comme un ver, légèrement fumant parce que tes fringues ont littéralement brûlées directement sur ta peau, et prostré sous l'eau généralement bien glacial d'une grosse averse orageuse.

A genoux sur le bitume, il ne me reste que mon talisman autour du cou et mes deux poignets de force, ça brûle pas bien ça. Par contre, ma main droite s'est posée sur un tesson de bouteille, je saigne. Je récupère quelques secondes et me redresse lentement en râlant un peu tellement j'ai mal partout. Je jette un regard circulaire et j'aperçois un humain à l'air un peu ahuri sous une tôle à quelques pas de là. Il plisse les yeux pour essayer de percer l'obscurité sans vraiment y parvenir. A la lueur d'un éclair il m'aperçois et jure... Bon, va falloir que je m'occupe de lui. Il a pas l'air bien dangereux, ce n'est qu'un pauvre bougre, on dirais un intouchable de chez nous... mais en pire.

Je m'approche de lui, il a vraiment du mal à me voir on dirait, la haut dans le ciel un éclair passe encore et là je suis sûr qu'il m'a bien vu, il a la bouche ouverte et les yeux exorbités, je dois pas être son genre... je me plante devant lui, trempé, dans ma jolie tenue d’Adam en disant

- Toi c'est pas ton jour...

- Hein ? Putain t'es qui toi connard !
Me répondit-il avec une voix plus rocailleuse qu'un torrent de l'Himalaya

- Appel moi Khal Jakal... dis-je ...connard
Ajoutais-je avec une demi-seconde d’hésitation comme si c'était une formule de politesse. Ils avaient une drôle de façon de parler dans ce pays.

- Et je suis le type à qui tu vas donner ton pantalon

je pourrais le lui prendre de force mais je pense que la menace suffira et je le regarde droit dans les yeux pour qu'il comprenne bien que je ne plaisante pas. La pluie a déjà cessée et les nuages noirs commencent déjà a s'étioler rapidement laissant passer les premières lueurs du matin, c'est comme ça les orages divins, ça disparaît aussi vite que c'est venu, je suis sûr que vous en avez déjà vu non ? Le type me regarde, il ne fait pas le fier mais il a toujours l'air passablement ahuri, il dit

- Quoi ? P'tain j'entends rien... m'a rendu sourd ce putain d'orage de merde, qu'est ce tu dis mon pote ?

Je passe une main devant lui pour effacer les acouphènes dans ses oreilles et je répète sur le même ton trop paisible pour être rassurant.

- Je suis Khal Jakal et tu vas me donner ton beau pantalon blanc. Tu entends... connard ?

La menace n'exclue pas la politesse mais elle est définitivement étrange cette formule de politesse

- Ha, ça y est, ça siffle p'us... Oui... Merde heuuu... tout c'que tu veux mon pote mais t'énerve pas hein ? J'peux te faire une proposition ou faut pas discuter ?
Dit-il en me regardant d'un air assez inquiet mais toujours légèrement embrumé.

- Dis toujours...

- Si tu m'laisse fouiller la d'dans j'crois que j'ai c'qu'il te faut
Dit-il en m'indiquant un vieux caddy à coté de lui.

- Pas d'imprudence petit homme, tu pourrais le regretter, mais vas-y, fouille...

L'homme se redressa et se mit a farfouiller la tête dans le caddy pendant quelques instant en marmonnant entre ses dents, enfin celles qui lui reste. Il fini par s'écrier en brandissant un jean dans ses mains noueuses.

- Tiens mon pote... Cadeau... j'l'ai trouvé l'autre jour mais il est trop grand pour moi, vu tes cuisses j'pense qu'il devrait t'aller à toi... et il est propre... enfin presque, c'est pas un palace ici.

Je prends le jean des main de l'homme et l'enfile, c'est encore un peu juste au niveau des cuisses mais ça fera bien l'affaire.

- T'es moins bête que tu en a l'air toi

Je lui prends l'écharpe qu'il a autour du coup sans qu'il proteste et l'enroule autour de ma main blessée.

- mais tu as vu des choses que tu ne devais pas voir... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?

- Hooo putain nooon... j'ai rien vu moi... de quoi tu parle mon pote ? Je suis qu'une raclure moi, j'ai rien vu j'te dis... Merde fait pas l'con...

Il a l'air effrayé, j'avance lentement ma main valide vers sa tête en me concentrant alors qu'il me supplie de ne pas lui faire de mal en jurant tout ce qu'il peut. Je crois bien que je connais tout les jurons de cette langue si étrange maintenant.

Un petit flash part de ma main et l'homme s'écroule comme un pantin désarticulé.

Il ne le sait pas encore mais si un jour j'ai besoin d'aide ce type sera prêt à se sacrifier pour moi, en attendant il se réveillera avec une gueule de bois carabinée et son dernier souvenir restera la cuite qu'il a prise cette nuit, pour lui, je n'existe pas encore.

Je tourne les talons et pars tranquillement vers les lumières de la ville qui s'éveille. Je suis un avatar de Meghnath, mage, guerrier et archet redoutable, mes flèches sont des serpents. J'ai défais Indra, un dieu védique pourtant réputé invincible, c'est vous dire. Mais je suis un sujet de Ravana, et celui là, croyez-moi sur parole, vous n'êtes vraiment pas pressé de le connaître... Sur ce, voyons ce que nous réserve le coin et pourquoi ont m’envoient ici.

******************************************************************************

Voilà... On peut démarrer où bon vous semble et modifier ce que vous voulez pourvu que cela vous paraisse utile.

Sachez que cet avatar de démon peut avoir toutes sortes de missions... Se battre, faire du ménage dans une situation merdique d'un de vos perso, protéger, baiser, assassiner, Guérir, faire du transport par téléportation, re-baiser...   ::)

Bien sûr, il peut aussi croiser une pure bombe sexuelle qui adorerait se faire prendre dans tous les sens par un mâle pas toujours très délicat, mais faut pas rêver.
Développer peut-être un lien plus ou moins régulier, juste un sex-friend, amitié, meilleurs ennemis ou plus complexe encore j'adore !!! Mais pas de romance, de bi-sexualité, de gay, de relation amoureuse ou d'histoire pleine de bon et beaux sentiments, j'ai rien contre, mais faudra attendre un autre perso en DC si je me plait ici, c'est pas du tout le style de Khal.

Essayez-moi vous s'rez accro :p

Venez au moins me faire un ti coucou en mp, je connais encore personne ici... T__T
Bon avec ça si je fais pas chialer dans les chaumières j'comprends plus rien !
Bye et bon rp à tous !!!

14
Le coin du chalant / Et VLAN, tout nu dans un éclair... [Trouvé]
« le: mercredi 22 mai 2019, 17:05:59 »
नमस्ते (Bonjour)

Le plan cul vous salut les filles, des volontaires ? *souriant de toutes ses dents en haussant un sourcil interrogateur*

Pour un RP bien sûr, à quoi pensiez-vous petites coquines ?

Bon, soyons sérieux, enfin pas trop non plus, j’aimerais faire mon tout premier rp ici, celui qui parlera des raisons de mon arrivée à Seikusu (ou Ailleurs), et comment j’ai débarqué.
Mon premier texte permettant de lancer le rp est prêt, il n’attend qu’un partenaire pour voir ensemble ce qui pourrait se combiner avec les objectifs de mon perso, et l’adapter à ce que nous déciderions ensemble. Sachez juste que j’ai été envoyé par les dieux pour une mission, et que je débarquerai de mon Inde natale

J’ai bien quelques suggestions plus détaillées à proposer, mais je préfère vous laisser lire ma bio et voir ce que cela vous inspire sans vous influencer le moins du monde.

Je suis nouveau ici, mais je ferais de mon mieux, alors me laissez pô tomber hein ?

चुंबन (Bisous)

15
Prélude / Re : Khal Jakal, un démon un poil exotique... [Vanéalidé !]
« le: mercredi 22 mai 2019, 11:40:02 »
Merci Capitaine Read...

Quels beaux... yeux vous avez là  (¬‿¬)

Si je peux faire quoique ce soit pour vous, n'hésitez surtout pas.



Et merci Seth,

Les ailes en moins vous me feriez presque pensez à un pote de chez moi, un Naga. Rien d'insultant rassurez-vous, dans mon pays les Nagas gardent les trésors et apportent prospérité.

Pages: [1] 2