Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nomad Ufo

Pages: [1] 2 3 4
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Dortoirs et douches / Re : Je te vois comme tu es [Ufo/Akihito & Yokona]
« le: mardi 08 janvier 2019, 15:36:50 »
Bien sûr qu'il lisait en elle. Il l'avait laissée agir, lui avait laissé le contrôle sur ses actes et son pouvoir, confiant car bel et bien capable de parcourir ses pensées comme un livre ouvert. Il le lisait comme une série d'images véhiculant émotions et songes plus clairement qu'un millier de mots. Il voyait un millier de fleurs ouvertes épousant le vent comme sous le coup d'une force irrépressible. Leurs pétales s'écartaient plutôt que de plier et accueillaient le souffle étranger comme un cadeau.

Puis il y eut les flashs, charnels, soupirants et sauvages, qui inondèrent le jeune cerveau humain qu'il possédait à ce moment de signaux hormonaux instinctifs qui firent monter la température de son corps et rétrécir la taille de ses dessous ; ou bien, plutôt, grandir ce qu'ils renfermaient avec une certaine difficulté.

« Bien sûr que je lis en toi, Yokona, » lui souffla-t-il tandis qu'il avançait, se collait à elle, retenue contre son bureau, pour lier leurs lèvres à nouveau et faire courir ses mains sans hésitation sur ses hanches et le long de son dos.

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Une nouvelle créature parmi nous ! [pv]
« le: mercredi 12 décembre 2018, 16:07:23 »
   Ufo avait suivi discrètement la scène dansant dans la tête d'Illunia après son gémissement et la vague de chaleur l'inondant ; pas par voyeurisme, mais par curiosité. Il agissait toujours par curiosité ; ou presque. Il prenait la mesure des pouvoirs de la démone aux cornes vrillées et secoua la tête pour forcer son enveloppe à chasser les envies émergeant ; l'envie de les joindre, de participer, de nourrir cette excitation. Il ne faisait guère de doute que le Nomade avait un intérêt plus qu'aventurier pour la succube et son petit coven télépathiquement lié. Malgré tout, il fallait le dire, il n'était pas franchement tenté pour s'enfermer dans un groupe à un moment donné. Il n'avait jamais accepté cela, avait toujours préféré la liberté de naviguer dans le temps et l'espace en toute liberté.

   « C'est vraiment dommage, » se contenta-t-il de réagir, sans rien ajouter, laissant planer dans l'air le coup du râteau reçu par la démone, quasiment impassible à la caresse de la main chaude de la créature tout prêt de son entrejambe. A ce stade, Illunia pourrait sûrement deviner, sans savoir les détails, que le jeune Akihito, devant elle, n'était pas un homme ordinaire. « C'est dommage, » répéta-t-il doucement en la fixant dans les yeux, avec une invitation malicieuse mêlée à de la réserve, « mais je n'ai jamais vraiment été le genre à faire partie d'un groupe. »

   La succube pouvait bien sentir une résistance dans l'attitude de son interlocuteur ; et ce n'était pas normal, pas sur Terre, pas avec les Humains. Elle pouvait spéculer sur la nature de la personne face à elle, sur ses pouvoirs, et sur l'intérêt qu'il pouvait avoir. De son côté, Ufo faisait de même. Il avait rencontré plus d'un démon dans son existence, et avait souvent joué le jeu de la télépathie érotique, mais ce lien entre elle et ses choses était rare et attirant. Il refusait de laisser une opportunité s'évanouir sans avoir testé son interlocutrice. Il ignorait comment ses pactes fonctionnaient. Saurait-il simplement la convaincre de l'essayer et de lui laisser sa liberté ? Peut-être que s'il lui donnait des arguments pour la convaincre, s'il arrivait à dépasser ses attentes ... Il ne resta pas distant, brisa son immobilisme. Il porta une main au visage de la bête, passa sous ses cheveux roses pour saisir, sans méchanceté mais avec conviction, la base de sa corne, et, fermant les yeux, il insinua en elle l'image troublante de son corps se métamorphosant, révélant une partie de ses pouvoirs pour lui faire savoir face à quel genre de possibilités elle était là.

   « Il y a sûrement une manière d'être en ta compagnie sans s'enchaîner, non ? »

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Prélude / Re : La connaissance est une mine de pouvoir [Valicidée !]
« le: mardi 04 décembre 2018, 09:20:28 »
Rebienvenue bestiole à écailles ! ;D

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Dortoirs et douches / Re : Je te vois comme tu es [Ufo/Akihito & Yokona]
« le: lundi 03 décembre 2018, 21:01:14 »
   Osada-san, ce curieux surveillant-auditeur libre qui croisait dans les couloirs seulement quand il n’était pas ailleurs en train de faire Dieu sait quoi, avait jeté son dévolu sur la jeune Elfe incognito du lycée Mishima ; mais pas comme un prédateur se jetant sur sa proie. Il avait bien gardé de la mesure quand leurs lèvres s’étaient jointes par accident et qu’elle l’avait fait reculer, les isolant de l’extérieur d’une simple porte fermée avant de ramasser discrètement ces graines si insignifiantes dont elle pouvait faire des armes redoutables ; ou n’importe quoi qui lui plaise, pour ce que cela pouvait bien lui apporter. Peu amène envers ces portes terriennes trop fines, le nomade dressa sans un geste une sorte d’écran sonore entre eux et l’extérieure de la pièce, qui éviterait les oreilles indiscrètes de venir interrompre une discussion qui ne les regardait pas.

   « Qui je suis ? Personne, pour tout dire, » répondit-il nébuleusement à la question de Yokona, comme pour la provoquer mais avec le simple désir de répondre de façon sincère. Il pouvait endosser tant de formes et d’identité que lui donner un nom n’avait vraiment pas de sens, s’il fallait être sincère. « Ici et maintenant, je suis Akihito. Quant à toi, je sais que tu es spéciale ; et que tu te sens seule depuis presque toujours. »

   Tandis qu’il lui parlait, sur un ton calme et amical, il s’appuyait sur le bureau auquel elle lisait auparavant. Elle était plongée dans la saga Harry Potter. Ufo ne l’avait jamais lue, mais il avait capté tant de mémoires sur ces livres qu’il aurait pu en réciter l’histoire et en connaître les personnages comme s’il les avait parcouru vingt fois. Ceux-là, comme tant d’autres, certains qui n’étaient pas encore écrits et d’autres qui n’existaient pas sur ce monde. Il devrait faire attention si elle voulait aborder des histoires littéraires, car il avait bien vite fait de passer pour un fou ou pour un menteur en abordant une version différente d’un récit bien connu.

   « J’imagine que ta question pourrait aussi être ‘qu’es-tu ?’, auquel cas la réponse est bien compliquée. Mais je sais les choses, et je sais que tu as un désir ardent de compréhension, de te sentir normale, en quelque sorte. Parfois, je ressens cela, moi aussi. Je ne peux que comprendre cette envie. »

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   Décidément, Ufo se rendait souvent à la piscine ces temps-ci ! Il fallait dire qu’il avait fait des rencontres intéressantes ici, que les gens avaient tendance à se laisser aller plus facilement à certaines idées normalement réprimées. C’était assez curieux, ce mélange de pudeur et d’aspiration à la liberté du corps … Il y avait là de quoi mener des recherches, la psyché humaine montrant difficilement ses contrastes avec plus de force qu’ici. Il y avait bien des endroits où des transformations nettes pouvaient s’observer, mais beaucoup de gens ne se rendaient pas dans le genre d’endroit dont on parle là.

   Il était donc de retour dans le complexe aquatique de Seikusu, son incarnation masculine portant un boxer de bain bleu marine assez simple et enchaînant les longueurs pour se maintenir en forme, tandis que son esprit curieux parcourait le bassin et ses alentours à la recherche de l’illumination. A un moment, il finit par détecter quelque chose de vraiment curieux, et il lui fallut interrompre ses longueurs et sortir la tête de l’eau pour user de ces bons vieux yeux humains afin de dissiper ses doutes. Ici, sur Terre, sous ses yeux incrédules, une série de Terranides et de créatures d’autres plans et mondes se pressaient ensemble pour une séance de bronzette. Il se mit à parcourir leurs esprits tout en gardant sous observation ceux des humains alentour. La plupart avaient l’air intrigués, mais pensaient à une sorte de rencontre de cosplayeurs … C’était une bonne chose pour eux, car nul doute que les autorités très paranoïaques présentes sur Terre auraient bien vite débarqué à la moindre alerte. Quant aux curieux intrus … Ufo nota bien les rapports un peu particuliers existant entre eux, la luxure omniprésente en eux et cette attraction mutuelle vers cette créature en leur cœur, une belle démone que le nomade identifia sans aucun doute comme leur chef. Elle transpirait le sexe et une aura aphrodisiaque qui devait être pour beaucoup dans cette mécanique de groupe assez unique les liant.

   Il n’eut aucun mal à identifier Illunia comme une succube ; et son corps humain n’était pas moins affecté par son influence, même si son esprit élevé le protégeait d’une véritable perte de contrôle. Il se décida vite à l’approcher, intrigué par sa présence et sa nature, et il se glissa ni vu ni connu au milieu du groupe l’entourant, se présentant à elle en s’asseyant sur le rebord de la chaise longue qu’elle avait élu comme sienne.

   « C’est pas tous les jours qu’on voit quelqu’un comme toi sur ce monde. Tu sors souvent en public ? »

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Dortoirs et douches / Je te vois comme tu es [Ufo/Akihito & Yokona]
« le: jeudi 22 novembre 2018, 17:26:48 »
   Il était assez rare de tomber sur un/e étudiant/e solitaire à ces heures, quand il était possible de lâcher ses livres et ses cahiers pour profiter de ses amis et jouer les commères sur les événements de la journée. Parfois, cela dit, il arrivait qu’un élève se retrouve seul. Les surveillants avaient bien sûr le devoir de se pencher sur tout cas d’isolement, mais Ufo ne faisait pas ça pour le devoir, il le faisait pour le plaisir. Quand il aperçut Yokona, assise et lui tournant le dos, plongée dans une lecture qu’il ne pouvait apercevoir, il étendit immédiatement les fils invisibles de son esprit vers elle et put tout de suite constater que quelque chose n’était pas normal. Comme attiré par un aimant, il s’arrêta sur le pas de la porte de la chambre vide et l’observa d’un air intrigué tout en prolongeant son enquête. Il comprit qu’elle avait une différence avec les autres dans son cerveau, quelque chose en rapport avec … l’autisme ? C’était bien le terme utilisé ? En tout cas, cette fille était en proie à une hypersensibilité émotionnelle telle qu’il était clair qu’elle avait du mal à être en contact avec la réalité à un même niveau que ses camarades. Pourtant, ça ne l’empêchait pas d’être brillante ! Il voyait ses dernières notes, sa satisfaction, ses projets d’avenir radieux et … une forêt et …

   * Ça par exemple ! Miss Yokona ! * s’écria-t-il silencieusement au fond de son propre esprit en réalisant que non, elle n’était clairement pas comme tous les autres ici. Et cela ne l’attirait que davantage vers elle.

   Avant même d’y penser, il avait entrepris de s’approcher silencieusement d’elle. C’était un des inconvénients de l’incarnation : ce machin avait tendance à se laisser influencer par ses pulsions et à démarrer seul sur un coup de tête, mais cette fois au moins Ufo avait bien décidé qu’Akihito allait chercher à prendre contact avec la secrète et intrigante Yoko. En un rien de temps, il avait comblé les quelques mètres séparant la porte du siège de la jeune Elfe, qu’il ne qualifierait que de fille pour ne pas trahir son secret et faire fi des affaires de race. Bientôt, elle put sentir son souffle calme et régulier tandis qu’il se penchait sur elle, passant ses bras autour de ses épaules pour se retenir à son bureau, et explorant le livre distraitement tout en murmurant à son oreille. Il avait quelques phrases en tête, des phrases qui diraient tout et, avec de la chance, suffiraient à capter son attention et à le faire entrer dans son univers.

   « Je te vois comme tu es. Je connais ta sensibilité. Je sais que personne ne comprend. Mais je te ressens et je comprends. »

7
Prélude / Re : Adrian Taylor (Validey)
« le: mercredi 21 novembre 2018, 21:22:13 »
Bienvenue professeur ! :D (Enfin, re, oui ...)

8
Vous nous quittez déjà ? / Re : Lamnard/UFO
« le: mercredi 21 novembre 2018, 06:53:35 »
J'étais bourré, je faisais que rater la sortie sur l'autoroute intergalactique. :c

9
--Bibliothèque du lycée Mishima--

Les espaces d'études étaient des endroits fascinants à explorer pour Ufo. Sous la forme presque invisible d'Akihito, il explorait leurs pensées et leurs aspirations, témoignant des combats se menant dans leurs jeunes esprits, entre responsabilités et liberté, entre avenir et présent, entre leur devoir et leurs envies. Il n'y avait pas d'endroit plus vif en contrastes et en conflits intérieurs que la bibliothèque. Il pouvait passer des heures à faire semblant de lire un complexe ouvrage aléatoires, tandis qu'il tâtait, à l'aide des mains invisibles de son esprit ascendu, les pensées et les états d'âme de chacun des lycéens présents. Couramment, l'exercice était intéressant, mais sans histoire. C'était aussi ce qu'il appréciait ici : invisible, indétectable et insoupçonné, personne ne le remarquait et il pouvait soulager son propre esprit, relâcher sa vigilance et ne plus craindre constamment pour sa sécurité. Il y avait ces jours sans histoire ; et puis il y avait eu ce jour.

Ce jour-là, il explorait comme d'accoutumée les vagues psychiques flottant, invisibles, dans l'air de l'immense salle emplie de rayonnages, quand il capta quelque chose d'assez inhabituel, une pulsion érotique féminine. Il en ressentait parfois de légères, quand les filles laissaient errer leurs esprits vers le joli cœur de leur classe ou vers une célébrité trop canon, mais cette fois c'était concentré, presque focalisé. C'était braqué sur lui ! L'air de rien, intrigué, il leva la tête de son livre pour regarder alentour. Il s'attendait franchement à ce que la personne prenne peur et ne coupe le signal pour de bon, mais non, elle se poursuivait. Et son regard croisa le sien, celui d'une étrangère, jolie fille, menue mais amoureuse de la vie, et désespérément ennuyée de l'ennui. Elle cherchait une échappatoire à sa lassitude et avait jeté son grappin sur un garçon, de son âge mais peut-être un peu plus vieux, à l'allure confiante et sûr de lui ; sur lui, qui n'était pas vraiment un garçon, mais cela n'était qu'un détail. Il soutint son regard, lui sourit en levant un sourcil interrogateur. Il cherchait à en savoir plus, il voulait qu'elle lui transmette ses terribles envies silencieuses, à son insu, et il en conclurait bien vite si ce n'était qu'une lubie ou non ; et s'il allait devoir la suivre où qu'elle s'éclipse pour avoir le fin mot de l'histoire.

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le jeu du placard [Ufo]
« le: mercredi 21 novembre 2018, 05:56:03 »
Faisant fi des complications et des contrariétés venant animer leur rencontre fortuite, Akihito et Nyoko avaient tenté tant bien que mal d'ouvrir ce fichu vasistas ; en vain. Et le garçon n'avait pas aidé dans leur entreprise, lui qui aurait très bien été capable de se transformer pour voler ou grimper là-haut, tout détruire et disparaître. C'est qu'il ne pouvait pas juste s'exhiber, comme ça, devant n'importe qui ! Il y avait des règles pour assurer sa sécurité et que le monde tourne rond. Commencer à révéler sa nature à n'importe qui, ce serait ouvrir une boîte à chaque fois, en espérant que ce ne soit pas Pandore face à soi. Pour tout dire, il aurait aussi bien pu tenir lorsque la poignée avait lâché, et que Pony avait basculé hors de contrôle. Il était juste trop perturbé par ses sensations humaines pour être totalement concentré et, tandis que l'idole se débattait, perchée sur ses épaules, lui, les prunelles levées vers la lumière, ne voyait que l'écart de ses cuisses et les contractions de ses muscles, dans ses jambes mais aussi dans son périnée, qui agitait son maillot et éveillait dans l'inconscient de l'enveloppe du nomade des pulsions primaires qui assouvissaient tant sa curiosité qu'elles le rendaient moins fiable.

Quand elle avait forcé d'un coup et basculé, pour tout dire, il était en train de laisser son imagination divaguer quant à ce que la fille savait faire de son corps si gracieusement proportionné. Il ne pensait pas à son équilibre, à la gravité ou encore à ses jambes, qu'il aurait pu modifier et fortifier discrètement tandis qu'elle examinait le mécanisme d'ouverture. Il pensait juste à elle, et ce n'est qu'une juste ironie du Destin qu'elle s'écrase sur lui dans une position assez sensible et avec suffisamment de violence pour le tuer ; pour peu qu'il eut été humain.

Crac-cloc ...

Tandis qu'elle le rejoignait au sol, le fragile corps humain se brisait, de disloquait presque sous la violence de l'impact. Ufo se retrouvait face à un dilemme. Si elle s'était rendue compte de la gravité de la blessure, alors il serait obligé de jouer le mort et de changer d'incarnation ; ce qui l'aurait vraiment contrarié. Mais il fut vite rassuré : à voir la façon dont elle malmenait son corps inconscient, elle n'avait pas pris conscience de l'avoir brisé. Malicieux, il se concentra et, bien vite, son corps entier retrouva sa force et sa structure originelle. Il s'autorisa cependant de garder quelques blessures : un léger traumatisme crânien, sans gravité, et une plaie bénigne à la gencive, qui allait saigner un temps puis s'arrêter. Il y avait de l'humour, quand même, dans le corps humain, parce qu'il réalisa que, s'il avait dû en finir là, Osada Akihito serait mort et enterré avec une trique d'enfer. Il se demanda s'il n'avait pas choisi son corps un peu jeune : il avait souvent beaucoup de difficultés à contrôler la forte activité hormonale de son corps juvénile et, quand elle passait hors de contrôle, seul le temps pouvait la dissiper.

Il s'éveilla donc dans les bras de Nyoko, toussotant sous l'effet du sang qui coulait dans sa bouche, clignant des yeux pour chasser le brouillard causé par son trauma. Un médecin dirait sûrement qu'il s'en sortait à très bon compte au vu de la chute. On ne pouvait pas dire que la belle aux cheveux roses avait traversé l'affaire sans encombre elle non plus : du sang coulait de son front, d'une petite plaie à la base de ses cheveux. Il lui sourit et lui attrapa les épaules pour qu'elle arrête de le secouer, pour qu'il puisse reprendre ses esprits.

« C'est bon, c'est bon, je vais bien, regarde, je suis là, bien vivant, » déclara-t-il avec une voix qui se voulait rassurante, mais qui était plus rauque et profonde qu'il l'aurait voulu sous l'effet de son excitation latente et du choc. « Et toi ? Tu saignes, montre-moi ça, » lui lança-t-il tandis qu'il plaçait sa main sur la blessure et la comprimait, posant plus ou moins involontairement sa main sur sa joue avec douceur.

Ainsi placés l'un sur l'autre après leur chute, ils étaient terriblement proches et ils ne pouvaient plus vraiment échapper à la promiscuité ou à l'interaction de leurs deux corps débordants de vie et d'hormones adolescentes. Le maillot du garçon restait déformé par le témoignage coupable de son intérêt purement physique envers elle, et la bosse était juste là, impossible à louper, et difficile à esquiver si tant est que la star souhaite s'agenouiller maintenant. A bien y réfléchir, il avait lui-même une vue sur son corsage dénudé que beaucoup le jalouseraient d'avoir eu. Cette situation n'arrangeait pas vraiment son cas, et une vague de chaleur envahit son corps et se diffusa à travers lui, pénétrant la vampire incognito sans lui donner d'autre option que de ressentir ce que cet inconnu ressentait à cet instant.

« En tout cas, nous voilà bien bloqués jusqu'à nouvel ordre. Il va bien falloir qu'on se mette à l'aise, » ricana-t-il nerveusement pour constater leur situation périlleuse tout en exprimant, bien malgré lui, la pulsion qui l'habitait, qu'il ne contrôlait plus. Se redressant, il croisa le regard de Pony Chu et s'arrêta à quelques centimètres de son visage. Les vagues d'excitation animale qui l'habitaient continuaient de se diffuser dans l'air entre eux et en eux-mêmes, tandis que le flair vampirique de l'idole pouvait deviner le filet de sang coulant dans la bouche de son entreprenant compagnon d'infortune. Malgré lui, Ufo laissa échapper un message télépathique on ne peut plus explicite, un flash imagé dans lequel leurs deux corps s'abandonnaient à une tantrique expérience dans cette cabine étriquée.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Message In A Bottle [Tyranda & Ufo/Akihito]
« le: vendredi 05 octobre 2018, 03:26:23 »
   Ufo resta fixe tandis que Tyranda essayait de lui remettre les pendules à l’heure. Il resta fixe, impassible, tandis qu’elle lui expliquait bien qu’elle n’allait pas changer, qu’elle n’avait pas besoin d’aide et qu’elle savait très bien prendre soin d’elle. De toutes ces choses, il ne pouvait s’empêcher de douter ; mais les Humains avaient des tendances psychologiques qui défiaient parfois tout raisonnement logique. La volonté de certains à affronter seuls toutes les épreuves de la vie sans faire preuve de faiblesse était à la fois incompréhensible et désespérément romantique ; très intrigante, prompte à éveiller la curiosité. La musicienne agissait sur l’entité interdimensionnelle, mue par la curiosité, comme un aimant.

   Aussi, admettant à lui-même qu’il devait aller dans son sens pour pouvoir continuer à observer ses raisonnements et ses agissements, il leva les mains, en signe de paix. Il avait bien l’intention de l’aider avec son problème le plus contraignant si c’était ce qu’elle voulait, mais pour cela, il devait bien réfléchir à son coup. Il ne pouvait pas juste lui lâcher gratuitement la solution à son problème. Il avait appris que, pour accorder une valeur à ce qu’ils obtenaient, les Humains devaient payer un certain prix, fournir un certain effort. Sans cela, ils se méfiaient et n’y voyaient guère d’intérêt. C’était sûrement un réflexe né de leurs sociétés basées sur l’échange et le commerce.

« D’accord, je comprends ! Je te rassure, je ne suis pas là pour te juger ou te faire des leçons de vie. »

   En prononçant ces mots, il envoyait à l’humaine de quoi faire descendre sa tension, l’équivalent psychique d’un léger calmant, juste de quoi l’aider à surmonter ses émotions et l’écouter. Dans le même temps, il cherchait dans ses pensées ce qu’elle cherchait aussi âprement. Elle y pensait avec tellement d’intensité que la recherche ne fut pas difficile. Il considéra les effets sur son corps et ce qu’il pouvait faire pour la soulager.

« Écoute, je te comprends, et je peux t’aider à faire passer cette faim que tu as. Mais ce n’est pas l’endroit pour en traiter, tu ne crois pas ? Allons dans un coin plus tranquille. »

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le jeu du placard [Ufo]
« le: vendredi 05 octobre 2018, 03:06:47 »
   Même si Ufo conservait un certain contrôle sur ses incarnations, il se retrouvait, comme tout être vivant, pris par les influences de son corps de chair et de sang. S’incarner était une affaire plus complexe qu’on pourrait le croire : l’habillage et le bon réglage des fonctions corporelles n’étaient que le B.A.-ba ; c’était une leçon qu’il avait appris à la dure lors de ses premières tentatives. Pour être discrète, une incarnation devait reproduire les fonctions d’un corps naturel au plus près, et cela incluait une multitude d’échanges chimiques conditionnés et de programmations neurales moins aléatoires qu’on pourrait le croire. Aussi, quand il se trouvait dans le corps d’un jeune homme de 20 ans environ, Ufo subissait les mêmes mécanismes conditionnés que la plupart des individus de cette catégorie.

   Capter les pensées lubriques de Pony avait été une chose : il avait vite compris et intégré que, chez les Humains, évaluer ses congénères sexuellement compatibles était très répandu bien que plus ou moins tabou socialement. Lui-même pouvait considérer les personnes qu’il croisait avec une conscience très nette de leur valeur sexuelle. La sexualité faisant partie de la gamme d’expériences qu’il cherchait à cumuler, il ne se retenait guère, d’ailleurs. Pour l’instant, il n’avait pas vraiment détaillé Pony, cela dit. Certes, il connaissait son allure sur scène, la trouvait mignonne, mais n’avait jamais vraiment cherché plus loin, plus focalisé sur son domaine immédiat d’expérimentation, sur la vie qu’il s’était créé.

   La voir, de dos, escalader le banc pour s’étirer sur la pointe de ses pieds et chercher à pousser le velux si tentant lui donnait cependant l’occasion d’attarder son regard sur l’idole. Le moins qu’on puisse dire, c’était que le soin qu’elle apportait à sa ligne était bien visible : il découvrit vraiment pour la première fois sa taille fine et ses hanches féminines, ses fesses fermes et ses jambes fuselées, l’aplomb de ses charmes féminins et la brillance de ses cheveux roses et soyeux. Sans forcément nourrir de pensée particulière, la vision causa une réaction prévisible, et la bosse qui avait déjà marqué Pony se fit plus nette. La taille du maillot s’étira si bien que le tissu se décolla de son aine pour flotter, tout simplement, sous l’effet de levier du sexe dont il contenait avec un succès modéré l’entrain. Loin d’entrer en érection, il se retrouvait dans une position plus inconfortable encore à présent.

« Tu veux bien me faire la courte échelle, s’il te plaît ? Je vais essayer de monter plus haut ! »

   Le garçon l’observa l’inviter sur le banc d’un tapotement du pied, et redressa les yeux vers elle. Le contact visuel serein qu’il parvenait à établir évitait que la vampire ne se focalise sur son entrejambe, malgré sa vue plongeante. Il devait l’avouer, il usait un peu de ses capacités pour affecter sa perception. Il aurait pu tout simplement réprimer la montée d’hormones, mais c’était une opération si sensible qu’il hésitait à infliger ce traitement à son enveloppe, surtout dans des circonstances où il ne pouvait pas juste s’isoler pour y remédier au calme. Qu’allait-il faire ? Il ne pouvait pas refuser en prétextant sa demi-molle, comme il ne pouvait pas juste lui dire « Hey ! Pas de panique ! Je vais nous sortir de là d’un claquement de doigts ! » Il ne pouvait pas non plus juste grimper et lui faire sentir sans un mot.

   Il devait pourtant agir. Il était déterminé à se montrer prudent. Il rejoignit donc l’idole sur le petit banc d’une simple enjambée, se glissant juste face à elle en maintenant le contact visuel. Il faisait une bonne tête de plus qu’elle et il réalisa vite que la promiscuité extrême de leur situation allait rendre l’affaire plus complexe qu’il l’avait initialement prévu. Les hormones lui brouillaient l’esprit. Les yeux baissés pour fixer ses yeux, il tombait, en plongée, sur sa poitrine nouée dans un vêtement bien léger. Ils étaient si proches qu’ils pouvaient entendre leurs souffles respectifs, et qu’en un banal mouvement de la main la vampire pouvait découvrir le pot aux roses qu’il cachait à grand peine dans un vêtement peu adapté. De par son pouvoir psychique, il pouvait ressentir le mélange de peur, d’excitation et d’inconfort qui se bousculait dans la tête de Pony.

   Déséquilibré par le cocktail chimique traître qui imbibait son cerveau, Ufo avait du mal à contenir ses capacités télépathiques. Tandis que le sang lui montait aux joues et aux oreilles, les rosissant un peu, le mélange d’euphorie causée par sa légère claustrophobie et de forte excitation sexuelle qu’il combattait s’immisçait en silence et de manière invisible dans la tête de la fille. Tandis que ces pulsions se faisaient sentir en elle, le garçon tenta d’échapper vainement au cercle vicieux de leur connexion psychique en se mettant au travail.

« Allons-y ! Tu es prête ? » disait-il en se baissant, jambes pliées, devant la célèbre chanteuse. Dans sa position et dans son état, cependant, il oubliait que dissimuler l’éminence entre ses cuisses n’était plus possible.

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le jeu du placard [Ufo]
« le: mercredi 03 octobre 2018, 12:04:23 »
   Ufo avait haussé les épaules avec un sourire lorsqu’elle avait exprimé son désir de partir. Après tout, lui aussi était venu pour profiter de la piscine. Il avait beau être curieux d’apprendre de n’importe quel être humain croisant sa route, il pouvait trouver quantité d’expériences intéressantes à l’intérieur s’il le désirait. Il serait peut-être judicieux d’observer Pony avec ses amies, aussi ? D’examiner une célébrité hors de son élément public, avec des gens qu’elle connaissait déjà avant de devenir célèbre ? La créature pouvait s’adapter de bon cœur à toute sorte de rebondissement. Il lui fit limite un petit signe de la main quand elle se décida à filer, et il l’observa ainsi, avec un sourire, attendant qu’elle sorte.

   La situation devint vite un peu gênante. Elle essayait d’ouvrir le loquet et, à mesure, restant figé dans son expression polie, Ufo l’encourageait à essayer d’ouvrir, un peu plus fort. Rien n’y fit, pourtant. Peu à peu, la tranquillité du nomade s’ébranla. Quand Pony finit par déduire qu’ils avaient peut-être un problème, il fit une tête vraiment inquiète. Il aurait bien pu sortir sans problème, simplement se transférer hors de la cabine en un clin d’œil, mais alors il aurait dû gérer la question de la demoiselle. Il ne pouvait pas vraiment se permettre de trafiquer avec sa tête, cela dit, car l’esprit humain était complexe. S’il embrouillait la tête d’une célébrité, nul doute que ce childe que les Terriens avaient monté pour traquer ses semblables allait vite remonter sa piste.

   Ainsi, toujours très poli, il s’excusa et se glissa contre un côté de la cabine pour qu’ils échangent leurs places à nouveau. La situation était assez contraignante, l’étroitesse du lieu les obligeant à rester proches, et même à se toucher, s’effleurer à chaque fois qu’ils devaient bouger, en retenant leurs gestes et en touchant les surfaces humides et froides en contreplaqué plastifié de la cabine. A chaque fois, cependant, peut-être sous le coup de l’habitude autant que sous le coup de l’action, la chose devenait plus facile. Cette fois, leurs corps s’effleurèrent nettement tandis qu’ils évitaient le contact désagréable des cloisons, et Ufo s’excusa d’un regard et d’un sourire avant de se tourner à son tour vers la porte.

   Il tenta de déverrouiller une fois. Il tenta de déverrouiller deux fois. Il tenta de déverrouiller … trois … fois ! Rien à faire. Tournant la tête pour observer Pony derrière lui, il eut un rire gêné.

« Hahahaha … Euh … Pas de panique. Je m’en occupe. »

   Discrètement, Ufo modifia la composition de son avant-bras et de sa main, empruntant à une espèce à la force supérieure visitée une fois pour se donner une force bien plus grande sans changer sa forme, sans alerter l’idole qui le surveillait avec grande attention. Rassuré avec cette force améliorée, il reprit le verrou entre ses doigts et … tenta de déverrouiller … LA … PORTE ! LA … PORTE ! LAAA … POOOORTE !!! Sans succès … Il s’arrêta après trois nouvelles tentatives, observant la peau humaine de ses doigts humains rougie et abîmée par la friction et l’effort, puis le verrou, et se sentit submergé par une sensation qu’il n’avait jamais ressenti. Comme il n’avait jamais vraiment été bloqué où que ce soit, il n’avait jamais eu l’occasion de considérer ses chances d’être claustrophobe. Il se contenait en réfléchissant et en positivant, mais il sentit nettement la tension monter en lui en réalisant sa situation. Se retournant vers Pony, il décocha un sourire vraiment alarmé.

« Bon ! On est … bloqués ! Hahahaha ! Ha ! Haha ! Haaaa … Comment on va faire ?! »

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le jeu du placard [Ufo]
« le: jeudi 27 septembre 2018, 02:08:41 »
   Ufo aimait la piscine. C’était loin d’être la première fois qu’il y allait. Les gens se comportaient de façon si différente ici ! Et chacun d’eux pouvait avoir une perception complètement différente du précédent de ce qu’était une piscine, de ce qu’on y faisait et de la façon dont il allait y être reçu. Pour une créature curieuse capable de lire dans les esprits comme dans un livre, c’était un excellent endroit pour sortir du quotidien et découvrir de nouvelles nuances à l’Humanité de cette époque. Ufo allait jusqu’à se soumettre au rituel des vestiaires. Il aurait pu, concrètement, matérialiser n’importe quelle tenue pour remplacer sa tenue de tous les jours, mais il aimait la perspective d’apporter son sac et de se changer. C’était un acte qui l’aidait à passer du monde extérieur au monde de la piscine. Le seul problème d’Ufo, c’était qu’il oubliait parfois -bon, d’accord, souvent- les règles élémentaires de la pudeur. Même quand il pensait à aller dans la cabine unique des vestiaires des hommes de la piscine municipale de Seikusu, il oubliait presque à chaque fois de verrouiller la porte.

   C’était une chance de pouvoir effacer les mémoires rien qu’en y pensant ! Non pas qu’il en ait, en fait, quelque chose à faire, mais on s’était mis à le surveiller et à lui demander de ne plus revenir. Il aurait pu changer d’incarnation, mais c’était dans ce corps qu’il se sentait le plus à l’aise ; un résultat naturel de l’accoutumance psychologique à une certaine incarnation. Il n’était pas à l’abri d’un blues, ce qui était bizarre pour une entité ignorant le temps et l’espace, mais restait vrai.

   Ce jour, il avait encore oublié de verrouiller la porte de la cabine. Il était parfois sidéré par la tendance des Humains à vouloir ouvrir constamment toutes les portes qu’ils voyaient. On lui avait déjà ouvert la porte pour voir qui avait laissé ouvert. Ce n’était pas leurs oignons ! Tant qu’à réaliser qu’il y avait quelqu’un, pourquoi ne pas juste laisser la porte telle qu’elle est ? Les gens étaient un insoluble mystère. Et, comme de coutume, quelqu’un poussa la porte de la cabine alors qu’il enfilait son maillot. Et cette personne n’y allait pas avec le dos de la cuillère ! Elle n’avait même pas réalisé que quelqu’un était présent et elle avait fermé la porte.

   Pour sa défense, il sentit qu’elle était poursuivie, qu’elle cherchait à se cacher de quelqu’un voulant … la violer ?! Non … Non, violer son intimité. C’était une nuance assez difficile à maîtriser. Quoi qu’il en soit, elle était en danger de viol ; de sa vie ! Et elle avait bien le droit, par conséquent, de se réfugier dans sa cabine. Il finit d’enfiler son maillot et se tourna vers la personne en faisant son nœud. C’était un maillot assez simple, bleu, taillé comme un boxer et serré avec une ficelle blanche. L’intérêt était ailleurs : svelte mais musclée, il avait le corps d’un grimpeur, aux bras forts et au buste ciselé, était grand et avait l’air d’un métis européen ou américain, avec un visage inspirant la douceur. Habituellement, les femelles se laissaient amadouer par cette incarnation, et il ne s’inquiéta guère. Quand elle se retourna à son tour, cependant, il sentit la frayeur monter en elle et boucha ses oreilles juste à temps pour éviter de devenir sourd. Quelle sirène !

   Ils se retrouvèrent tous deux face à face, ne disant rien et ne bougeant pas, se fixant tout simplement. Il la remit immédiatement, en se souvenant de son visage avant de le lire en elle. C’était une jeune fille célèbre à l’école, beaucoup de gens parlaient d’elle et chantaient -mal- ses chansons. Il ne s’exclama pas pour autant : pour lui, la célébrité avait autant d’importance qu’une intervention de Brigitte Bardot. En un rien de temps, un pas lourd se mit à résonner dans la pièce vide. Ploc … Ploc … Ploc ... Les petons boudinés et humides du paparazzi faisaient le bruit d’une escalope tombant à plat dans sa marinade à chaque pas. Aucune chance qu’il n’ait pas entendu le cri. Il s’approcha immanquablement de la cabine, et se mit à essayer de forcer la porte verrouillée. Pony n’était pas à l’aise ; rien d’étonnant.

   Ufo la prit par les épaules et échangea sa place avec elle en un tour de main, la faisant pivoter jusqu’au fond de la cabine. Il lui fit signe de faire le silence, et, sans qu’il dise un mot, il lui transmit ses pensées. Pour elle, c’était comme si elle comprenait l’intention du garçon, mais il était bien en train de faire usage de télépathie.

* Silence. Ne bouge pas. *

   Se tournant alors vers la porte, Ufo la déverrouilla et … l’ouvrit en grand. Le gros bonhomme dégaina son appareil en s’attendant à tomber sur Pony Chu, mais il tomba juste sur un jeune homme athlétique se préparant à piquer une tête. Pony put le voir observer la cabine, incrédule. Pourtant, alors même qu’il croisait son regard, elle voyait bien qu’il ne la voyait pas, elle. C’était comme si elle n’existait pas.

« C’est occupé. Hé ! Mais … Tu prends des photos des gens dans les vestiaires ? » s’écria Ufo, l’air authentiquement surpris et outré. « T’es un pervers ou quoi ?! T’as des photos de moi ? Tu me suis ?! »

 « Quoi ?! Non ! Non non non non non non ! Vous ne comprenez pas ! Je … »

« Fiche-moi la paix ou j’appelle la police ! »

 « Mais je … J-qu-je … »

   Ufo claqua la porte au nez de l’individu et pensa, cette fois, à verrouiller, Il attendit, et les pas reprirent bientôt, s’éloignant et ressortant. Souriant, il fit à nouveau face à l’idole et soupira d’aise. Il lui tendit la main en guise de salutation. La cabine étant assez étroite, il n’eut qu’à plier le bras pour arriver à la bonne mesure, bien sûr. L’endroit était quelque peu étriqué, et il n’y avait pas vraiment moyen de se mettre à l’aise sans empiéter sur l’espace de l’autre. C’était à la fois inconfortable et très intimiste.

« Il va t’attendre à la porte. Son acolyte va continuer à camper derrière pendant un certain temps. Tu devrais rester cachée ici un moment, tu es en sécurité. Je suis Akihito. Oui, je sais qui tu es ; ton nom de scène, du moins. Ravi de te rencontrer. »

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Prélude / Re : Oh mon dieu ils ont violés Kenny ! Espèces d'enfoirés !
« le: jeudi 20 septembre 2018, 00:53:01 »
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