Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Masaki

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Masaki

Pages: [1]
1
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: mercredi 04 avril 2018, 23:56:21 »
Je pousse encore légèrement le couteau. Qu'il sente bien le coupant de la lame. Un demi-millimètre de plus, et il gagnerait une jolie cicatrice sur le bout du sexe. Bah.

Sérieux, gamin, je répète, avec un sourire.

J'éloigne le métal de son entrejambe. Je me relève, mon entrejambe toujours tendue au niveau de sa tête. J'suis content de mon effet. J'crois bien qu'il me craint vraiment, maintenant. Ça fait plaisir à voir. Franchement, je pensais pas prendre autant de plaisir à jouer avec cet avorton efféminé. Je me découvre une vocation, p'têtre.

La crainte, c'est la première étape du respect, gamin. Franchement, j'suis déjà surpris que tu te sois pas pissé dessus.

Je range le couteau. Il a toujours les couilles et la verge serrées par les élastiques. Ça a l'air douloureux. J'ai bien envie que ça reste comme ça un moment.

La deuxième étape, c'est la discipline. Tu me mens, tu me désobéis, t'es puni en proportion. Compris ? J'étais sympa jusqu'ici parce que je pensais que t'étais une minette. Mais j'vais pas me gêner, maintenant. Allez. On se lève p'tit trav'.

Je lui attrape le bras et le tire vers moi.

Tu vois la presse, là ? J'veux que tu t'y mettes, ventre contre le siège. Fesses bien en l'air. Exécution.

Je le pousse vers l'appareil de muscu. Pour le motiver, je lui donne un petit coup sur le derche. Juste du plat de la main, pour que ça claque. Rien de trop méchant. Ça, c'est pour plus tard. J'attends qu'il s'installe comme je lui ai dit.

Maintenant, tu restes comme ça. Juste qu'en plus, tu vas te branler. Ouais, tranquille, fais comme si j'étais pas là. Fais pas semblant. Je saurais. Me fais pas regretter d'avoir épargné tes couilles.

Je piaffe d'impatience en pensant à la suite.

2
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: dimanche 29 octobre 2017, 16:37:55 »
Sa peur me fascine. Lorsqu'il se met à crier, je sens l'excitation remonter dans tout mon corps. Mon sexe se redresse brusquement, et ça doit se voir. Pourtant, je plaque brusquement ma main sur sa bouche. Le voisinage est tout sauf regardant, mais vu comme il couine fort, y'a moyen que même les gens dans la rue l'entende.

Ta gueule !

Je lui ascèse une grande gifle. C'est la première fois que je le frappe vraiment. Il doit la sentir passer. J'y ai pas été à moitié. Ma main claque sur sa peau, sonore. Je pose un genou entre ses jambes. Je m'allonge encore un peu plus sur son corps contracté, tremblant. Mon regard est furieux,  jaune. J'appuie sur ses joues rouges, forçant sa bouche à former un O ridicule.

T'arrête tout de suite de gueuler, je lui ordonne. J'en ai rien à foutre de tes excuses.

Je marque un temps d'arrêt. Reprendre mon souffle. Lui il a l'air d'avoir du mal avec le sien. Une seconde. Fini. Mes doigts retournent vers son entrejambe, le couteau éloigné. Ils s'arrêtent sur sa verge. Je caresse un peu la face extérieure de son sexe. Je remarque qu'elle est pas complètement molle. Il doit être un peu maso. On va bien s'entendre.

Petite bite, je commente… T'as kiffé me sucer je parie ?

Sans prévenir, je le décalotte brutalement, découvrant son gland. Je caresse la chair presque nue du bout des doigts. Je compresse dans ma paume. Du pouce, je joue avec son frein. Je le masturbe juste assez pour qu'il bande un peu plus… puis je fais glisser un deuxième élastique de mon poignet jusqu'à la base de sa hampe. Celui-là aussi, il serre bien. Avec le sang bloqué, ça lui fait presque une jolie érection. Couilles tendues, sexe tendu. Son entrejambe était devenue plutôt bizarre.

Dommage que tu m'obliges à te la couper. Fini de faire debout. T'inquiète, avec le garrot, ça devrait pas trop pisser le sang…

Retour de l'horreur. Mais cette fois, je fourre mes longs doigts dans sa bouche. Histoire de prévenir tout cri. J'attrape littéralement sa langue, je lui la fais tirer. S'il recommence quand même, il doit s'attendre à se prendre une autre baffe. Le couteau redescend. La lame ne menace pas ses couilles. Elle est pointe directement vers sa bite. Elle s'apprête à la couper en deux dans le sens de la longueur. Comme on découperait un fruit.

Dernière chance de m'obéir. Remercie-moi de te couper les burnes.

Je desserre la pression sur sa langue. Je le laisse articuler. Mais je me tiens prêt à le maîtriser. Aussi, la pointe de mon couteau se pose sur son urètre. Le métal pénètre dans le petit trou sur un millimètre, sans entailler la muqueuse... pour l'instant.

3
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: samedi 28 octobre 2017, 00:22:20 »
Je la vois qui panique encore. Au début je comprends pas. Je me dis, elle sait pas se toucher. Y'a pas mal de filles dont ça vient même pas à l'idée. C'est comme ça faut pas se poser de questions. Bref, je je pense : pas grave, je vais lui montrer. Ça sera même plus intéressant. Puis elle se recroqueville, et elle commence à chialer. Alors là je suis un peu paumé j'avoue. Elle m'avait l'air plus stable que ça. Fin, je me dis que c'est une meuf. Que ça peut piquer une crise n'importe quand. Les meufs, elles trouvent toujours une excuse. Pour rien… juste pour faire chier… ou juste pour éviter de se faire prendre par un flic qu'elles connaissent pas.

Pis elle se met à bredouiller un truc. Je lève un sourcil, sceptique.

Quoi ?

Une gorgée de ma bière passe mal. Je me mets à tousser. Je la repose. Dans la foulée je me lève. Je marque bien la différence de taille entre ma victime étalée et moi, dressé. Mais j'ai un peu de mal à croire ce que j'entends, alors je la choppe par le cou d'une main. Je la force à se mettre debout. Puis je tire son sous-vêtement vers le bas. Ah ouais.

Sérieux ?

Je regarde pendant cinq bonne secondes son pubis rasé de près. On dirait vraiment une entrejambe de meuf. Sauf qu'il a une bite. Au moins là je peux être sûr qu'il ment pas. C'est la première fois. J'ai envie de me marrer. Je me retiens. Ça casserait la tension direct. J'ai envie de lui faire peur. Je pousse un grognement de colère. Je le balance sur le canapé, face à moi. Sa culotte est passée sous ses genoux, elle l'handicape un peu.

Le temps qu'il reprenne ses esprits, je me détourne. Je choppe une petite boite en métal qui traîne dans le tiroir d'un meuble. Dedans, pas grand-chose. Des affaires de bricolage, couture, linge… Des trucs que je fais quand j'suis obligé. Enfin, dedans, y'a ce qui m'intéresse. Je le laisse pas trop réfléchir. Un instant plus tard je suis déjà sur lui. Tout mon corps le surplombe, menaçant.

Une de mes mains le maintient collé contre le fond du canapé. Avec l'autre main, j'attrape ses couilles. Je les presse un peu. Pour bien les sentir. Juste assez pour que ça le perturbe. Là, j'étends les doigts, et je pose un élastique à leur base. C'est un gros élastique bleu. Il serre bien. Tout de suite, sa bourse s'étire un peu. Ça doit faire assez mal, ouais. La circulation est coupée. C'est surtout comme ça qu'on castre les animaux à la ferme.

Tu t'es foutu de ma gueule ? je m'énerve. Tu crois que je suis pédé c'est ça ? J'ai une gueule a être pédé ? Tu crois que j'accepte de m'être fait tailler une pipe par une fiotte ? Qu'est-ce que tu crois qu'il me reste à faire ?

Je ressors le couteau qu'il commence à bien connaître. Je l'approche de son entrejambe. J'appuie le tranchant de la lame juste sous l'élastique.

J'vais te couper les couilles. Ouais. Et tu vas me remercier. Parce qu'après ça, tu pourras me sucer tant que tu veux. Remercie moi de te castrer. Sinon je massacre aussi ta petite queue.

Mon ton est devenu plus froid. Moins colérique. Mais pas de sourire à l'horizon. Je le regarde dans les yeux. Mes doigts se referment sur son cou, presque délicatement. Je me délecte à l'avance de sa détresse.

4
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: samedi 21 octobre 2017, 02:14:51 »
Je la regarde se mettre en position. Elle a pas l'air de trop savoir y faire. Maladroite. Mignonne. Ça a l'air d'être vraiment sa première fois. Ça m'excite pas mal. Je bande encore un peu plus. Assez pour que mon sexe ressorte bien de mon pantalon quand elle le déboutonne. Y'a pas grand-chose dont je suis fier dans cette vie. Mais pour ça, j'ai tiré le gros lot. Le cas de le dire. Ça tape dans les vingt-huit centimètres. La largeur qui va avec. Peau brune, quelques veines qui palpitent bien dessous. Un peu de pré-sperme qui dégouline sur le dessus. Prépuce un peu court qui laisse apparaître direct un gros gland rouge. Ouais, c'est un monstre.

Un monstre dont elle essaie de s'occuper. Toute son éducation est à refaire. Ses doigts font ce qu'ils peuvent. Elle doit galérer à l'attraper en entier. J'lui en veux pas trop. Y'en a pas beaucoup qui y arrivent. Je la laisse me masturber à son rythme. Je continue à regarder la télé, comme si je m'en foutais. Je reprends même ma bière. Autre gorgée. Finalement, elle se décide à mettre la bouche. Courageuse. Après une journée de service, j'ai une odeur de mâle… mais les jours de pleine lune, c'est pire. Je sens la bête. D'aussi près, ça doit empester.

Mais tant pis, elle a qu'à continuer. Faut qu'elle comprenne que si elle s'y prend comme ça, je vais pas jouir. Ou alors dans longtemps. Pas désagréable pour autant. Alors je lui laisse le temps de se démener. D'essayer de gober mon gland. J'attends qu'elle se fatigue. Je fais aucun commentaire. Des fois, je grogne un peu. Pour la forme. Je zappe sur les infos de 23h. Discours d'un ministre, en japonais. Parle du nucléaire. Je m'en fous. J'écoute pas trop de toute façon. Je suis quand même concentré.

– Qu'est-ce t'en pense du risque nucléaire toi ? C'est dangereux mais y'a pas le choix, hein ? Nan, je déconne, je m'en tape de ton avis. Continue à me pomper.

Je lui passe la main dans les cheveux pour la rediriger vers mon sexe. Je la rapproche de moi. Je lui tiens la tête, sans trop la pousser. Je la laisse galérer. Encore deux bonnes minutes à faire de son mieux, pendant que le politicien parle. Blah blah blah. Tous les mêmes. Tous des fiottes. Au bout d'un moment, son travail fonctionne quand même. Mon sexe durcit enfin complètement sous ses doigts. C'est là qu'elle doit commencer à vraiment flipper. Je lui fais signe d'arrêter.

– On passe aux choses sérieuses un peu ?

Je lui attrape le poignet. Je place son membre à la verticale entre mes jambes. À peu près au niveau de l'aine. De mon autre main, je soulève ma queue qui a tendance à fléchir un peu sous son propre poids. Elle est aussi longue que son bras, du poing fermé au coude. Par endroit, elle est aussi plus large. Faut dire que c'est une crevette cette gamine. Elle doit mesurer quoi, un mètre cinquante ?

– Tu t'es déjà rentré tout l'avant-bras ? Je ricane. Ça va être une expérience intéressante. On va voir jusqu'où je la mets en forçant un peu, déjà.

Je lâche son bras. Mes deux mains attrapent ses oreilles. Puis elles descendent sur sa nuque. Entre-temps, mon sexe que je tiens plus est redescendu de quelques degrés. L'angle est parfait. Je ramène sa tête vers moi. J'empale sa bouche sur ma bite. Elle a pas d'autre choix que d'ouvrir grand. Je m'enfonce. Elle a à peine avalé mon gland en entier que déjà ça coince. Pas de problème, je pousse encore avec mes mains. Ça finit toujours par passer. J'évite d'aller trop profond dans sa gorge. Sinon elle va gerber. Déjà là, ça doit être limite. Surtout, je sens qu'elle cherche de l'air.

Respire par le nez. Fais gaffe avec tes dents.

C'est le souci avec mon calibre. On finit toujours par toucher de l'émail. Fin, je commence à être habitué. Au final, elle a même pas en bouche la moitié de mon engin. J'ose pas pousser plus. Mais j'suis quand même un peu frustré. Du coup, je la fais étouffer dix secondes de plus. Je l'empêche de reculer. Je ressors quand elle est bien rouge. Je lui laisse le temps de reprendre son souffle.

Mouais. Pas mal. Par contre, j'espère que t'es bien mouillée. Parce que sinon j'vais te déchirer.

Je prends mon sexe dans une main, et je lui tapote le visage avec. Pour qu'elle voit comme il est lourd. Je répands sur ses joues un mélange de sa propre salive et de liquide séminal. Je souris de la voir humiliée et haletante. Je souris pour la suite, aussi.

Comme tu veux pas que je te broute, tu vas te préparer toute seule. Montre moi comment tu te touches, allez. Fais pas ta timide. Les gentilles filles ont le droit à du lub.

Je pousse sur son épaule avec mon pied, pour l'éloigner de mon entrejambe, et la forcer à se pencher dans l'autre sens. Je lui jette un regard amusé, avide.

5
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: vendredi 20 octobre 2017, 08:23:03 »
Je l'écoute, mine de rien. Son histoire manque de détails. Elle est un peu trop compliquée pour être vraie. Est-ce qu'elle essaie de bidonner pour me faire peur ? En même temps, j'ai l'air de la stresser pas mal. Je sais même pas si elle est en état de m'inventer des bobards. Je sais pas trop quoi en penser. Puis j'ai d'autres trucs en tête pour le moment. Alors j'fais semblant de la croire. Genre un peu, sans plus. Le mec qui veut pas se prendre la tête avec des conneries.

Vendeurs d'armes ? C'est pour ça qu'ils m'ont livré une 'tite bombe.

Mon ton sérieux contraste avec la platitude du calembour. Mais bon, ma spécialité c'est pas les blagues. Ma main continue à descendre entre ses fesses. Je mets toute ma main sous le tissu. Mon majeur passe dans son sillon. Je l'utilise pour frotter son anus. Je la vois rougir. Je la sens frisonner. Ça m'excite. Ma deuxième main attrape son menton. Je tourne sans trop forcer, mais ferme, son visage vers moi. La force à me regarder dans les yeux. Encore.

Faut pas déjà te mettre dans cet état là. Qu'est-ce que ça va être, quand t'auras ma queue dans ta petite chatte ? À moins que tu la préfères ailleurs ? Qu'est-ce que t'en dis ? Tu préfères par là ?

J'appuie un peu sur son petit trou. Histoire de bien lui faire comprendre de quoi je parle. Elle est toute serrée. J'insiste. Je force un peu contre muscle. Finalement, la première phalange écarte un peu son anneau et rentre. Je plie un peu mon doigt. Pour qu'elle le sente bien. Impossible de la prendre comme ça. À moins de vouloir lui faire très, très mal. De toute façon son vagin me fait envie. Avec la position, je peux juste pas l'atteindre par l'arrière. Du coup je retire ma main.

Je me penche sur elle. Puis je pose mes lèvres sur les siennes. Ma langue essaie aussitôt de pénétrer dans sa bouche. Je lui roule un patin, sans gêne. Je lui mords la lèvre inférieure. J'ai envie de la mordre vraiment. Mais les conséquences seraient chiantes pour tout le monde. Surtout direct en pleine lune. Alors je m'arrête juste avant de lui ouvrir la peau. Juste avant que son sang coule. Ma main lui tient la tête. Pour être sûr qu'elle bouge pas. Je recommence à faire jouer ma langue contre la sienne.

Enfin, après une demi-minute, je me recule. Un gros filet de salive coule d'entre nos bouches. D'un doigt, j'essuie ce qui coule de ses lèvres. Geste presque tendre.

C'est le moment où tu me suces la bite, ouais ?

La bosse de mon pantalon de flic fait déjà un peu peur. Elle menace de faire céder les trois boutons pressions qui le tiennent fermé. Pourtant je bande encore même pas complètement. Je plaque ma main sur sa poitrine. C'est vraiment le degré zéro du relief. Bah.

Comme t'as été sage, je peux te lécher avant. Tu seras plus chaude après ? Allez, fais ton choix, bouge.

Je doute que ça la décoince. Mais autant lui laisser prendre l'initiative. Pis, j'adore faire jouir les filles. Je me sens puissant, après. Le sentiment du travail bien fait. Je la lâche, je me cale en arrière dans le sofa. J'écarte bien les jambes, pour mettre en valeur ma demi-érection. J'attends de voir ce qu'elle fait.

6
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: mardi 17 octobre 2017, 00:57:46 »
Je ressors de la cuisine trois minutes plus tard. Je vois qu'elle a éteint la télé. Je hausse les épaules. Comme elle veut. Je comprends qu'elle soit pas d'humeur. J'évite un carton de bières qui traîne. J'en choppe une au passage. Je vais vers le sofa.

Attrape.

Je lance une bouillotte. Noire, toute simple. Récupérée dans un stock militaire. Chaude, ça devrait lui faire du bien. J'suis pas un monstre. Je sais un peu m'occuper des filles. J'enjambe le canapé sans effort. Je m'assois à côté d'elle. Je pose sur ses genoux une assiette avec des boulettes de riz. Chaudes aussi, genre à réchauffer au micro-onde. Pas le repas de chef. Bien mieux que les poubelles quand même.

Y'a un match de la NBA j'crois.

Je prends la télécommande, je zappe sur une chaîne de sport qui diffuse le basket américain. Le commentaire est d'origine, sous-titré en japonais seulement. Je regarde distrait, en attrapant une boulette dans l'assiette. Je décapsule ma bière avec les dents. Une gorgée. Je m'étale bien dans le sofa. Je la laisse manger tranquille un temps.

Bon, tu me parles de tes histoires ? Pourquoi je devrais pas dire que t'es avec moi ? T'as un tueur à tes trousses ou quoi ?

Je dis pas ça sérieusement. Mais je rigole pas non-plus. J'ai mieux à faire. Mes doigts sont partis frotter doucement contre son dos. J'ai des mains assez grandes, avec des ongles longs. Pas trop abîmées pour quelqu'un dans mon genre. Quelques cicatrices. Pas non-plus une peau de fragile. Je lui masse les épaules, les omoplates, sans forcer. Puis, je descends. Entre le pouce et le majeur, je dégrafe son soutien-gorge. Je le laisse tomber sur elle. Je me presse pas.

Raconte moi ta vie. T'as déjà eu un mec ? Tu t'es déjà touchée ? T'as déjà taillé une pipe ?

Désinvolte. Je fais semblant de pas trop m'intéresser à elle. De regarder le match. En vrai, je teste comment elle réagit. Elle fonctionne pas mal à la menace. Mais c'est bien d'avoir d'autres leviers. La carotte et le bâton. Ma main continue à la caresser. Je descends le long de sa colonne vertébrale. Suivant la même ligne, je rentre deux doigts sous l'élastique de sa culotte. J'effleure son coccyx. Je glisse un peu entre ses fesses.

7
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: lundi 16 octobre 2017, 01:06:55 »
Je souris. Presque aussi facile à attraper qu'à manipuler. Parfait. Je vais bien m'amuser avec celle-là. Puis quand j'en aurais marre, je pourrais la refiler à un pote. Mais elle est jolie, fraîche. J'pense pas m'en lasser tout de suite.

Bon choix ma puce. Même si j'aurais adorer te prendre cette ruelle pourrie.

En vrai, pas trop. J'aurais pu le faire. Ça aurait juste été risqué. En tant que flic, j'peux justifier de la désaper, de la menotter, même de lui taper dessus. Mais même pour moi, c'est galère d'inventer un truc pour expliquer que je lui rentre dedans comme ça. Pour peu qu'un mec se pointe. S'il est pas sensible à l'intimidation, j'suis obligé de le buter. La galère.

Allez, tu te rhabilles, on se tire.

Je la laisse reprendre son uniforme. Je l'ai laissé tomber dans une flaque d'eau, alors il est à moitié trempé. Pas de bol. Je ramasse le passeport aussi. On sait jamais. Au cas où je devrais faire un rapport. Mais pas de collègue pénible dans le coin. Et les gens ferment leur gueule aussi. Même ceux qui me connaissent. Surtout ceux qui me connaissent. De toute façon à cette heure les rues commencent à se vider, ça y est. Sur les deux-cent mètres qui nous séparent de ma caisse, on est tranquille.

J'ouvre la portière, côté conducteur. Je la pousse à l'intérieur. Jusqu'à ce qu'elle soit sur le siège passager. Là, j'entre à mon tour, puis je ferme. Enfin, je défais les menottes qui nous lient.

On commence à se faire confiance, ouais ? Du coup, si on te demande, et que je suis pas là, t'es ma cousine Ayaki. Tu viens de Tokyo. Parce que tes parents sont des sales cons : tu fais la bonne chez-moi le temps de te payer des études. T'as un domaine qui te branche, un truc que t'as étudié ? … Si on te demande, et que je suis là, tu fermes juste ta gueule.

La mise au point faite, je démarre le moteur. Je mets la radio. Du rap US bien vénère. Je lui demandes pas si elle aime. Ça y connaît rien à la musique, les meufs. On a qu'un kilomètre avant d'arriver chez-moi. Un appart en bordure du quartier. Sur place, il fait nuit noire, ça y est. Juste des lueurs rouges. En bas de l'immeuble, y'a trois lascards qui fument de l'herbe. Un gros chien. Des ados. Rien à foutre.

Woah, elle est bonne ta nouvelle meuf Masa !
Elle est un peu jeune pour toi naan ? Tu veux pas nous la filer ?
Pas touche. C'est la famille.
Ouais ouaaais, c'est ça.
Allez dégage.

Je fais mine de le frapper. Il se décale direct en ricanant. J'aime bien ces gosses là. Ils font pas trop les malins. Ils respectent. Le respect, c'est important.

Je fais monter mon invitée. Je garde tout juste un œil dessus. Elle irait pas loin de toute façon. La cage d'escalier sent la pisse de chat. Les murs sont gris-beige sale, la peinture bleue sur les portes s'écaille. Y'a des tags un peu partout. Je suis au deuxième, pas d'ascenseur. J'ouvre la porte de mon appart. Celle qui ressemble à toutes les autres. Sauf que y'a deux-trois impacts de balles dedans. Comme ça au moins, ça se voit que je déconne pas.

J'allume la lumière. À l'intérieur c'est un peu mieux tenu. C'est même pas mal grand. T'arrive sur une petite pièce qui sert à enlever ses chaussures et tout. Devant y'a un placard mais il est fermé. Puis sur le côté, direct, un salon pas mal avec un canapé, un meuble télé, un appareil de muscu. Un peu poussiéreux, mais ça passe. La télé est un grand écran plat pas dégueux. Cadeau d'un pote.  

Je retire ma veste, ma ceinture avec mon arme. Je balance tout en vrac sur un porte-manteau. La gamine doit être contente, ici le radiateur chauffe bien. Avec ses fringues trouées et trempées elle doit apprécier. Je referme derrière elle. Je garde les clés dans la poche de mon pantalon.

Bah, meuf. Fais comme chez-toi. Parce que c'est chez-toi maintenant.

Je dis ça comme « c'est là que t'habite », pas comme « c'est toi qui fais la loi ici », hein. Mais je pense qu'elle a compris ça. Je lui montre du doigt le canapé.

Vas te mettre là-bas, je reviens. Mets c'que tu veux à la télé. Salope pas mon cuir par contre, enlève tes fringues.

Y'a une télécommande pas loin. Avec des chaînes américaines, le gros confort. Moi je traverse le salon, je vais dans la cuisine. Le canapé tourne le dos à la cuisine, donc on peut pas voir ce que je fais, à moins de se tourner.

8
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: dimanche 15 octobre 2017, 16:56:52 »
Je la regarde sans me cacher. Elle a l'intelligence de se mettre de dos. Dommage. Jolies fesses, quand même. Je fais mine de tâter les vêtements qu'elle me donne. Juste pour garder la crédibilité. Je sais très bien que y'a la place pour rien dans ce genre de fringue.

Mouais. Bon, les meufs elles cachent toujours des trucs dans leur soutif. S'tu crois que j'ai pas été au lycée.

Je laisse tomber son uniforme sur le sol. Je passe les mains sur sa poitrine. Sans rien voir, je recommence à la tâter. J'insiste. Je passe les doigts sous le tissu. J'appuie un peu sur les tétons du bout des index. Je sais que je suis en zone rouge. C'pas grave. L'interdit me fait saliver. Toujours RAS. Pour la poitrine, je veux dire. Vidamment, y'a rien de planqué là non-plus. Mais c'est pire que ce que je pensais. Le soutif a l'air rembourré. Déjà que c'était pas gros de base.

On est d'accord que t'es une meuf, hein ? Tss…

Je retire mes mains de son soutien-gorge. Puis je caresse ses cheveux. Corbeau, longs, plutôt beaux. J'aime bien. Je masse doucement son cuir chevelu comme on caresse un chat.

Bon. Ça va pas ton histoire, Ayaki Sato. Uniforme du lycée, mais tu fouilles les poubelles et tu piques des portefeuilles. Et pas un téléphone. Pas un seul truc de pouffiasse sur toi. Un nom sûrement bidon. T'es ni une charclo, ni une gamine normale. T'es en fugue ? Tu cherches à fuir quelqu'un ? Ou quelque-chose ? J'me trompe ?

Puis je fléchis un peu les genoux. Je mets ma bouche au niveau de son oreille. Elle est toujours dos à moi.

T'es mignonne. J'peux te protéger, t'sais. Y'a pas grand monde qu'oserait me taper dessus. Puis j'ai pas mal de contacts. J'suis un caïd dans le quartier… La condition c'est de m'obéir sans discuter. Si je te dis « suce-moi », tu me suces. Tout de suite.

Je laisse planer une seconde le malaise. Ma main est toujours dans ses cheveux. Puis j'éclate de rire. Ouais, bon. Pas vraiment le genre de rire qui détend l'ambiance. Je la sens frisonner un peu. C'est pas cool de ma part de la laisser comme ça par cette température.

Fais un peu froid, ouais ? On pas tarder ? Qu'est-ce que tu préfères, « Ayaki Sato » ? Commissariat, pour vol, et on cherche ton vrai nom, tes parents – tuteurs, si t'en as ? Ça va leur faire plaisir j'sens. Ou on fait ce que j'ai dit. Tu viens chez-moi, je te file à bouffer, des fringues. Tu squattes aussi longtemps que tu veux. Terminé la vie de clodo. Une nouvelle vie pour toi.

Je marque une pause, avant de reprendre avec un ton anormalement doux. Je lâche ses cheveux pour caresser directement son visage. Ses lèvres. J'introduis un doigt entre. Je frôle ses dents.

J'te cache pas que dans tous les cas tu vas sucer ma bite. Dans cette rue, à poil, ou chez-moi au chaud. Tu choisis.

Le métal froid touche encore son poignet. Mais cette fois c'est pas une lame. Je viens de refermer une menotte sur elle. La seconde est attachée à mon bras à moi.

Aussi, dans tous les cas, tu rentres avec moi.

9
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: samedi 14 octobre 2017, 00:09:21 »
Je la regarde de bas en haut, en plissant les yeux. Je la sens pas trop. Je sais pas pourquoi. Y'a un truc qui va pas avec cette gamine. Je loupe quelque-chose. Mon instinct de flic me le dit. P'têtre c'est mon instinct de loup. De toute, j'arrive pas à savoir quoi. Je fronce les sourcils. Je devrais pas être nerveux comme ça. Elle est clairement pas de taille à me faire du mal un jour de pleine lune. Ces jours là, je suis invincible.

Ayaki, je répète. Pas de nom ?

J'avance la main, et je lui attrape la mâchoire d'un geste relativement lent. Fermement, je relève sa tête pour être bien sûr qu'elle me regarde dans les yeux. Je suis un peu calmé, mes yeux sont redevenus complètement noirs. Mais ça fait toujours son petit effet.

J'vais avoir besoin de ton nom pour le procès verbal.

Je l'ai sentie un peu nerveuse au moment de répondre à ma question. Sûr, je suis pas devin. Puis j'ai fait en sorte qu'elle ait peur. Donc ça veut rien dire. Mais bon. Douter de ses propos c'est un moyen de pression supplémentaire, alors pourquoi s'en priver. Du pied, je retourne ce qu'il reste du sweet. Dans les lambeaux, un peu de monnaie. Je grogne.

C'est pas comme si je pouvais te faire confiance t'façon. Tu me laisses pas le choix. Pas bouger.

Je lui lâche le visage. Je commence à fouiller en tâtant le haut de son uniforme. Une de mes mains tient toujours le couteau, lame sortie. Je fais un peu gaffe. Sans plus. J'insiste un peu sur la poitrine, pour le plaisir. En vain, hein. Pas grand-chose à signaler de ce côté là. Tant pis, je les aime bien plates aussi. Je repère vite que son vêtement a pas de poches, alors je m'arrête.

Normalement je m'en serais tenu là. Je l'aurais emmenée au poste. Puis j'aurais laissé des collègues la cuisiner jusqu'à ce qu'elle craque. Sauf qu'elle m'a tapé là où ça fait mal, sans prévenir. Sauf que j'ai pas envie de la laisser filer comme ça. Je jette un regard autour. Personne dans cette foutue ruelle. Parfait.

T'sais que c'est illégal de planquer ses papiers ? On y voit rien ici. T'es impossible à fouiller correctement. Deux solutions : 1. T'a des papiers et tu me les sors maintenant. Ou, 2. tu retires tes fringues. Tu me les files. J'atteste que tu me caches rien, et sur le rapport, j'écris juste Ayaki. Si t'es bien gentille, j'oublie même pour le coup de pied dans les couilles.

Je me recule même pas pour lui laisser de l'espace. Ça doit être assez désagréable. D'avoir un grand flic à vingt centimètres de vous, qui vous regarde en train de vous désaper. Je souris. C'est vrai qu'il fait un peu sombre. Sans plus. En tout cas, j'y vois parfaitement.

10
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: mardi 10 octobre 2017, 23:14:39 »
J'attrape le porte-monnaie d'un mouvement réflexe. Erreur de débutant. Je le paie tout de suite. La gamine déconne pas. Elle a pas de scrupule taper là où ça fait mal. Je souris. C'est bien. Le choc me fait plisser le nez, sans plus. Même ici, elle a à peine la force pour me faire mal. Je suis pas facile à blesser. Ça suffit pour lui donner l'occasion de filer.

J'aimerais bien lui laisser un peu plus d'avance. Histoire de lui courir après. Pour le sport. Pour le plaisir de la voir paniquer en réalisant qu'elle a aucune chance de me semer. Mais si elle rejoint l'allée principale, je serais obligé de faire ça proprement. « Vous êtes en état d'arrestation. » Mouvements codifiés, menottes. C'est plus possible maintenant. Maintenant c'est personnel.

J'attends pas, du coup. Je bondis sur la poubelle à sa suite. Gros bruit de taule. Je fais pas le même poids qu'elle. Mais je saute au moins aussi bien, pas de problème. Je me réceptionne, solide sur mes jambes. Elle est déjà plus qu'à un mètre. Je pousse sur mes appuis, je décolle encore du sol. Je retombe sur elle. Je la renverse.

La gamine est projetée face contre terre. Elle a mes cent kilos sur le dos. Juste un instant. Malgré les apparences, j'y suis encore allé doucement. Elle est probablement pas commotionnée. Peut-être une lèvre éclatée. Une côte fêlée, le nez cassé, dans le pire des cas. D'une main entre ses omoplates, je la maintiens par terre. De toute façon, un de mes genoux pousse aussi sur le bas de son dos. Ça doit pas être agréable.

Alors on aggrave son cas… Si t'avais des couilles, tu saurais que ça fait plutôt mal.

En vrai, je suis ravi. J'avais bien envie d'avoir une excuse pour m'amuser avec. Comme si j'en avais besoin d'une. Personne doit jamais passer dans le coin, de toute façon. À part pour jeter des ordures, p'têtre.

Bon, voyons ce que t'as piqué d'autre.

Un bruit métallique. J'ai sorti de ma ceinture un couteau suisse. Je déplie la grosse lame. La lune la fait briller d'un éclat argenté. Pour des raisons évidentes, ça n'est que de l'acier.

Bouge pas, sinon je pourrais te faire très très mal…

J'ai déjà oublié le porte-feuille, à vrai dire. Je passe la lame près de son cou, frôlant sa peau. Puis je descends. J'entaille le sweet. Le tissu est assez épais. Alors j'appuie fort et j'insiste. Volontairement. Pour lui faire peur, j'entaille aussi par endroit la deuxième couche de vêtement. Qu'elle sente le métal froid sur sa peau. Juste ce qu'il faut. Je suis quand même assez précis pour ne pas lui laisser de marque. Juste une sensation désagréable.

Je termine de découper jusqu'en bas de son dos. Puis j'arrache ce qui reste du sweet. Reste des lambeaux coincés sous elle. Je m'arrête. J'arrête de la maintenir sur le sol. Elle pourrait se relever, maintenant. Mais je compte pas me faire encore avoir. Cette fois je la surveille de près.

Allez, debout. Je marque une pause. Ton nom ?

11
Le quartier de la Toussaint / Re : Main en l'air ! [pv Masaki]
« le: mardi 10 octobre 2017, 21:16:13 »
Mardi 10 octobre 2017. La nuit commence à tomber. J'ai rien fait d'intéressant de la journée. Ça fait six heures que je campe devant un restau. Le mec a payé un pote pour qu'on s'assure qu'il lui arrive rien. Il a peur d'un règlement de compte, un truc comme ça. J'sais pas. Je m'en fous. Où je suis planté, ça change rien. J'avais juste un service à rendre. Surtout, un jour de pleine lune, me faut des trucs calmes. Rien qui puisse trop facilement déraper.

Fin, j'aurais presque préféré qu'il se passe quelque-chose. Mais nah, faut croire que l'uniforme dissuade. Mis un PV à une grosse qui me regardait mal. P'têtre que j'aurais dû carrément la coffrer. Mais j'étais pas assez motivé pour vraiment la faire chier. Puis je pouvais pas lâcher la garde. Heureusement, mon service est bientôt terminé. Je vois un collègue arriver pour me remplacer. Ikuto, petit, léger surpoids. Bon tireur, c'est déjà ça.

Je le salue d'un signe de main. On s'échange des banalités. Même à cette heure y'a pas mal de monde dans le quartier. Je suis garé à une centaine de mètres. Je marche pour remonter dans la bagnole.

Sauf qu'à peine j'ouvre ma portière que je surprends une fille qui se barre avec un porte-monnaie. Le mec a qui elle l'a piqué a rien vu. J'hésite une seconde. Je fais quoi ? En temps normal j'aurais peut-être laissé couler. J'en ai piqué aussi quand j'étais gosse, des morlingues. Mais la journée à attendre m'a trop frustré pour que je reste sans rien faire. Surtout, c'est la pleine lune. J'ai besoin d'action. J'ai envie de chasser.

Je claque la portière avant même d'être entré. À pas rapide, je m'enfonce dans la foule. J'attire pas trop l'attention, sinon ma proie va se mettre à courir… et avec tous ses gens, je risque de la perdre. Mais comme ça, ça va. Elle est dans le bon sens du vent. J'arrive à la pister à l'odeur. Elle sent la pluie. Le mot exact, c'est pétrichor. Des bactéries qui remontent du sol quand il flotte en fait. C'était l'instant culture. Fin bref, pas le relent d'alcool habituel des clodos. Je vois au-dessus des têtes, aussi. J'attends de voir où elle va.

Elle s'enfonce dans une ruelle déserte. Pas de témoin. Je suis pas déçu. Ça aurait eu son charme de l’interpeller devant tout le monde. Mais au moins comme ça je suis un peu plus libre. Je crois qu'elle m'a pas vu approcher. Pour un mec de ma taille, je suis assez discret, faut croire. Mais ça, ça dure pas. Je me jette sur elle. En une seconde, je suis dessus.

Je l'attrape en arrière, par la capuche. Je me dis que c'est pas une prise très sûre, parce que son sweet est un peu trop grand pour elle. Il pourrait me rester dans les mains. Pour être certain je lui fais une clé de bras. Un mouvement de pro. Elle a l'air fragile, je force pas trop. Mais si elle se débat j'aurais pas de scrupule à lui péter le poignet.

Voler c'est mal… se faire prendre, c'est bien, bien pire…

Ma voix n'est pas particulièrement agressive. Elle est même plutôt douce. Ça contraste avec le fait que je lui tords le bras dans le dos, je suppose. Si elle tourne la tête, elle peut voir que je suis en uniforme. J'ai même la casquette. Du coup, elle aura pas de doute sur ce que je suis. J'ai un air plutôt soigné. Le bon flic. Aussi, elle peut voir que je suis beaucoup, beaucoup plus grand qu'elle.

Prise en flag… quelque-chose à dire pour ta défense ?

Presque trop facile. J'aurais dû la laisser courir un peu. Je regrette.

Tu restes tranquille ? je lui propose en faisant mine de desserrer la prise.

Si elle fait semblant de se calmer, je la lâche. J'ai envie de lui laisser une chance. J'ai envie qu'elle essaie de débattre un peu. Ça se voit sur mon visage et dans mes yeux. Des yeux légèrement jaunes…

12
Prélude / La vie du loup est la mort du mouton [Valilouvée]
« le: mardi 10 octobre 2017, 02:00:19 »
Identité : Masaki Fukuda.
Âge : 26 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Loup-garou.
Sexualité : Bisexuel actif.

Physique :
Je suis un type grand. Pas les gènes de mon père, c'est sûr. Avec un mètre quatre-vingt-dix, je regarde les japonais de haut. J'ai pas vraiment l'air d'un bridé. D'où que ma mère vienne, mes origines sont pas nippones. Enfin, pas que. Sinon, j'ai les cheveux bruns. Ça, ça passe inaperçu. Pas trop longs, pour le service. Mais ils poussent vite. Les yeux noirs aussi. Je passe.

Mes muscles, c'est une fierté perso. Faut pas croire qu'il suffit d'être lycan pour être solide comme ça. J'ai passé pas mal de temps à la salle, et ça se voit. J'ai une silhouette bien élargie sur le haut, des épaules carrées, des trapèzes, des abdos. J'ai la peau assez sombre, avec des veines bien visibles sur les avant-bras, les mains.

J'ai rien à dire sur ma tête. Je fais pas trop peur aux gosses. Je fais mon âge, pas plus. J'ai une mâchoire et des sourcils qui plaisent. Pas beaucoup de barbe. Je suis peut-être un peu jap, genre. Y'a bien un mec qu'a voulu que je pose pour lui une fois. Le côté mannequin, je me disais. Mais c'était pour des sous-vêtements, alors non.

Bah, sinon, les vêtements, du coup, rien de spécial. Je suis souvent en uniforme. Même quand je devrais pas. Ça me va bien. Sinon, des trucs pratiques, genre streetware. Des fois je suis classe. Je passe en costard, ça va. Fin, pas non-plus tous les jours.

Ah, et quand je me transforme, je suis un peu différent. Je prends trente centimètres et quarante-kilos. Par contre j'ai tendance à courber le dos, alors ça se remarque pas forcément. Aussi, je deviens un genre de loup, hein. Pelage brun, yeux jaunes, les oreilles, la gueule, les griffes. Le folklore. Là, ouais, OK, je fais peur aux gosses. Mais pas que, quoi.

Caractère :
J'ai des qualités. Plein. Je me démerde très bien pour cacher des trucs. Des petits arrangements, des pots-de-vin, des abus de pouvoir, des cadavres, une malédiction métamorphique. Je suis rusé, discret à ma manière. Je suis aussi doué pour me faire apprécier des bonnes personnes. Je mens bien, je joue des rôles que j’exècre, comme tout le monde. Je parle pas mal pour un flic. Enfin je connais les ficelles. La dissimulation, ça fait partie de moi depuis que j'existe.

Par contre je suis pas un planqué. J'ai zéro respect pour les mecs plus faibles que moi. Les fragiles. Dans cette société de moutons, y'en a un paquet, c'est sûr. Je considère qu'ils ont leur place qu'à mes pieds. Ce sont des proies, des dominés. À moins que ça me profite, je fais pas semblant. Ou pas longtemps. Direct et clair sur la hiérarchie. C'est un peu pareil avec les femmes. Tant qu'elles ont besoin de moi pour les protéger, ça veut dire que j'ai tous les droits dessus. Je suis un mec bien, à ma manière : je fais en sorte que tant qu'elles sont avec moi, leur seule crainte ce soit moi.

J'aime bien le pouvoir, ouais. La domination, dans tous les sens du terme. Je me fais pas respecter que par la peur. L'idée c'est que ce soit plus difficile de faire sans moi qu'avec. Ça me permet d'être dans les bons coups. De m'amuser avec les gens, des fois. Bah. Le pouvoir, le sexe, l'alcool, étriper des gamins perdus un soir de pleine lune. L'homme a jamais rien voulu d'autre. Bon, là je fais un peu genre. En vrai, je calme mes pulsions meurtrières. Rien de pire pour se faire remarquer… et tant que je me fais pas remarquer, je peux continuer ma vie. Tranquille, hein.

Histoire :
Il fait nuit. C'est la pleine lune, mais y'a pas mal de nuages. Du coup, on voit rien. Un petit garçon court. Il se demande comment il a pu être aussi stupide. Fuguer son père qui le bat, d'accord. Mais à cette heure ? Le timing est mauvais. Il a pas eu le temps de mettre de chaussures. Il a plu alors ses chaussettes sont trempées. Il court. Il est essoufflé. Il tombe, il s'entaille les genoux. Il se relève. Il peut pas s'arrêter. Derrière lui, il y a une ombre. Une chose qui le poursuit.

Ce petit garçon… c'est… pas moi. Non, moi je suis la chose qui lui court après. Ça fait un moment que je suis sa piste. C'est son odeur qui me guide. Je défonce une haie pour lui couper la route. Ça fait pas mal de bruit. Je le vois bondir de peur. Ça me fait marrer. Je lui laisse pas de répit. Pour un gosse, il galope vite. Enfin, moins vite que moi. Beaucoup moins vite. Il est tout seul, personne pour me ralentir. Il a aucune chance.

Mon objectif est… de le ramener à ses parents. Ouais… Je suis de garde. Je suis flic avant d'être lycanthrope. Ça fait sept ans que je suis poulet. J'ai commencé tout en bas de l'échelle. C'était pas trop mon truc, l'école. J'avais mes raisons de pas aimer. Sinon, je suis né ici. Dans le quartier de la Toussaint. Pas vraiment un cadeau. Mais bon, c'est là que j'ai fait toute ma vie. On s'y attache à ce quartier de merde. Au moins le loyer est pas cher. Dans tout ça, j'ai pas connu ma mère, et mon père était pas du genre câlin. Pas plus que celui de ma petite proie.

Je pose ma main sur l'épaule du gosse et je le tire en arrière. Il tombe dans la boue. Je le force à se relever. Il se débat même pas. Et ouais, je suis même pas transformé. Le mauvais timing je disais. Sa chaleur, son odeur de gibier, ça me démange, mais non. Je suis en contrôle. Je suis né comme ça. J'ai pas été mordu. Ma mère était lycanthrope. Enfin, sûrement. Elle m'a refilé son truc. Puis elle s'est barrée.

Je te ramène au poste, que je lui dis. Pis je le menace. Je lui dis que s'il fait chier, je le déclare disparu et je le vends à un macro. Menace en l'air. J'en connais pas mal des mac, mais aucun qui prend de cet âge à l'improviste. Les petits japonais, c'est trop risqué. Faut les faire venir des îles, genre Malaisie. Là-bas ils s'en foutent. Sinon, ouais, je fréquente autant de truands que de flics. Les deux milieux fonctionnent ensemble. Ça a toujours été comme ça. Moi, j'ai mes contacts de chaque côté. À une époque j'ai même mis deux-trois filles sur le trottoir. Fin, c'était chiant à gérer, j'ai refilé l'affaire à un pote.

Allez, y'a rien de plus à dire sur ma vie. Je ramène le gosse, qu'il puisse continuer à se prendre des coups. Circulez.

Autre :
Je suis un lycan naturel. Je suis fort, je suis rapide, mes sens sont aiguisés. Mes blessures se régénèrent plus vite. Ça, c'est quand je suis humain. Quand je suis transformé, c'est pire. L'argent me brûle plus ou moins. Ça dépend de la pureté et de si je suis transformé ou pas.

Sûr, y'a les instincts. Mais je suis à peu près maître de moi en tout circonstance. Sinon je serais pas là, quoi. Faut vraiment me mettre très en rogne, un soir de pleine lune, pour que je montre les crocs sans le vouloir. Même dans ces cas là, j'arrive en général à garder ça discret. Ça m'arrive aussi de me transformer pour le plaisir… ou pour le « travail ». Ouais, ça je peux le faire.

Aussi, que je sois transformé ou pas, ma morsure (et uniquement elle) est contaminante. Évidemment, les lycans infectés sont pas en contrôle. En général. Donc je fais gaffe à qui je mords. Encore que.

Pages: [1]