Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Junko Malone

Pages: [1]
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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: lundi 12 juin 2017, 19:35:00 »
Junko s'enfonçait dans un gouffre de luxure, embrassant comme ses propres fantasmes les « affronts » que lui faisait subir ses partenaires d'orgies. Elle se sentait plus animale qu'humaine, haletant alors que son sexe et sa bouche étaient rudement maltraitée par ces derniers. La mercenaire était le centre de l'attention et il y avait quelque chose de presque flatteur dans cette façon dont chacun revendiquait la moindre petite partie de son corps. Mais c'était ce fameux « maître » de sa psyché tourmentée et avide de passions charnelles qui avait pour le moment le droit à un morceau de choix.

Sa poitrine souillée par les éjaculations des infernaux remontait et s'abaissait au rythme des pénétrations houleuses du démon. Une odeur entêtante flottait dans l'air et lui faisait tourner la tête. Dans son esprit enveloppé par cette atmosphère viciée, l'idée de répondre et de provoquer l'ire de ces créatures avait pris racine. Elle se faisait farouche, tentant de répliquer avant qu'on ne la fasse taire en s'imposant dans sa gorge. Sa peau était en feu. Tout son être était parcouru par les flammes d'un plaisir entremêlé d'une violence délicieuse. Elle désirait ardemment les châtiments que les infernaux lui réservaient.

Alors que le démon qui profitait d'une gorge profonde semblait lui laisser un instant de répit, Junko laissa échapper un petit rire. Malheureusement, sa réplique mourut lorsqu'il la pénétra de nouveau avec amusement. Elle se sentait étouffer, privée d'air par provocation. Pourtant, la perte de conscience semblait loin, inatteignable comme si son métabolisme ne la priverait pas des punitions qu'on lui réservait. Lorsqu'on la laissa enfin inspirer, Junko profitait de ses occasions pour jeter de petites piques à son entourage. Etait-t-elle donc trop précieuse pour qu'on lui laisse ces instants de répits ? Ses amants faiblissaient-t-ils ? Elle hoqueta lorsqu'une gifle retentissante lui fit asséné. Junko grimaça quand une queue vint de nouveau rougir sa peau endolori. Sa résistance même semblait être une provocation de plus à l'égard de ses amants affamés.

« Je ne suis l'esclave de personne. Tout ce que je vois, ce sont des mâles prêts à me combler » répliqua-t-elle en claquant impétueusement sa langue contre son palais. « Ou alors il va falloir me le prouver » ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Junko redressa un peu la tête, agrippant au passage le regard des infernaux, les dévisageant avec audace.  Pourtant, l'envie d'enfoncer la queue du démon dans sa chatte trempée était une impulsion à laquelle il lui était difficile de résister. Les odeurs animales qui s'emparaient de sa gorge étaient un appel à cette soumission auquel elle tentait de résister par jeu. 

La jeune femme menait un rude combat contre les démons qui voulaient de nouveau s'emparer de sa gorge. Elle ferma les lèvres, leur empêchant temporairement l'entrée. Junko vint alors s'écraser contre l'aine du démon, lâchant un râle de délivrance lorsqu'elle s'empala sur le sexe. C'était presque un besoin vital pour elle. Son corps tout entier se tendait vers ses amants pour combler cet faim insatiable qui lui tenaillait les entrailles. Quelques grognements de protestation s'élevèrent autour d'elle. Ses fesses épousaient le bas ventre de son amant alors qu'elle se sentait se resserrer autour de son sexe. Au dessus d'elle, une petite bataille fit rage et le vainqueur vint clamer sa proie. Elle sentit qu'on tirait ses cheveux pour revendiquer son dû. Mais, elle réussit à résister - temporairement - pour faire des vas et viens sur la queue tendue du démon. Celui qui se tenait devant elle la gratifia d'une nouvelle gifle qui manqua de la désarçonné. Elle sentit la tête lui tourner quelques secondes alors que quelques gouttes de sang coulèrent de son nez. Les infernaux semblaient cependant loin d'abandonner leur prix.

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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: samedi 10 juin 2017, 17:05:04 »
Sa peau rougeoyait sous les coups répétés des amants qui s'imposaient à tour de rôle. L'air lui manquait ;quelques larmes vinrent perler au creux de ses yeux alors qu'elle toussota pour tenter de reprendre son souffle.  Je ne peux pas avoir envie de choses pareilles, ce n'est pas possible... se répétait-t-elle. Elle allait vivre un millier de tourments l'amenant à s'abaisser devant des êtres qui la répugnaient en temps habituel. Un mélange de dégoût et d'excitation naissait dans sa poitrine. Elle avait été en proie à ses propres hésitations avant de devoir se livrer de force à ces individus.

La jeune femme accueillit le départ soudain du démon de sa bouche avec soulagement. Après tout, il n'en avait pas fini avec elle et le moment qui suivit le lui démontra. Alors qu'elle continuait à pomper le sexe de l'autre comparse, Junko trembla doucement en sentant les doigts de l'infernal palper son intimité. Elle se sentit mouiller sur les doigts que le démon remuaient entre ses cuisses. Malheureusement, la mercenaire n'eut pas le temps d'en profiter.

Le sexe fut soudainement retiré de sa gorge, lui permettant d'happer un peu d'air au passage. Un jet de foutre brûlant ne tarda pas à venir frapper la peau de la jeune femme. Elle se sentait comme enivrer par le liquide qui maculait son épiderme. Une réaction étrange avait court tandis que sa langue tentait d'apaiser tour à tour les chibres infernaux qui violaient allègrement sa bouche. Sa tête lui tournait. Elle reportait son agressivité dans l'assiduité qu'elle mettait à tenter de combler les démons moqueurs qui profitaient de son corps. Ceux qui ne pouvaient profiter de l'écrin soyeux agrippaient sa poitrine, laissant des traces rouges sur sa peau endolori. Elle hoquetait lorsqu'une de ces créatures, proches de la jouissance, abattait son sexe sur sa figure avant de lâcher son sperme dans un râle de délivrance.

Il la brisait à tour de rôle, ne lui laissait qu'une poignée de secondes pour reprendre son souffle. Elle tentait parfois de les repousser avant de réclamer chaudement un peu plus de leurs attentions. Souillée par les fluides qui maculaient sa peau délicate, Junko fut rappeler à la raison par le murmure de l'investigateur de ce piège. Les sexes qu'elle continuait de masturber quittèrent ses doigts. Les mains du démon vinrent agripper fermement ses poignets lui faisant redresser soudainement la tête.  « Eh ! » protesta un infernal au dessus d'elle. Il attendra son tour. 

Sa bouche désormais libre, Junko émit un petit cri en essayant de se dégager. « S'il vous plaît. » hoqueta-t-elle impuissante. Elle n'avait désormais plus de marge de manœuvre. Il l'offrait à ses bêtes en rut. Elle n'était officiellement plus qu'une poupée faite pour les satisfaire. Quelque chose en elle la conduisit tout d'abord à bouger, à tenter de s'arracher à sa poigne. Un petit glapissement de dépit fila hors de sa gorge. Un des démons - un à la peau rougeâtre et détenteur d'une vaste paire de cornes - se dépêcha de la faire taire en forçant son passage entre ses lèvres. Alors que son cou était basculé en arrière, l'infernal pressa sa main sur son crâne pour l'encourager à venir le sucer. Elle était tiraillé entre la masse qui voulait s'emparer de quelques instants au creux de cette bouche moelleuse et le colosse démoniaque qui la pilonnait sauvagement. L'effort soulevait sa poitrine qui effectuait de légers tressauts à chaque fois que la queue s'enfonçait dans l'intimité humide de leurs attentions.

Les ricanements des démons résonnaient comme un millier de provocations amères. Elle se reléguait au rang d'esclave par sa seule soumission. Mais le feu qui bouillonnait au creux de ses reins lui soufflait de les titiller, de les agacer pour accroître leur vigueur. Etait-ce le foutre dont ils l'abreuvaient qui avait des effets aussi surprenant sur sa psyché ?  « Que le début ? » laissa-t-elle échapper lorsqu'on lui offrit un moment de répit. Junko fusillait audacieusement du regard les bêtes qui se pressait devant elle. Une force nouvelle grandissait au creux de son estomac. Elle voulait ça. « Un peu trop... doux » cracha-t-elle avant de passer le bout de sa langue le long de ses lèvres souillées. Un nouveau infernal se contenta de lui répondre en s'enfonçant de nouveau au fond de sa gorge. Ne sachant plus où donner de la tête, elle était envahit de tout part - remuant nerveusement, pressant le sexe qui la pénétrait et supportant avidement celui qui l'étouffait.

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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: jeudi 08 juin 2017, 23:55:08 »
L'ambiance particulière qui régnait dans cette vaste salle l'enveloppait. Elle continuait sa marche sans oser poser son regard sur les supplices que les démons et démones faisaient subir à leur(s) partenaire(s). Ce n'était pas le genre d'événement auquel il lui avait été donné de prendre part par le passé et la chose avait malgré tout quelque chose d'intimidant, voir d'effrayant. Sa nuisette voleta dans une brise passagère et elle se sentait être la proie potentiel des individus qui grouillaient dans ce lieu.

Pressant le pas, elle lâcha un hoquet de surprise lorsqu'un bras inconnu l'entoura soudainement. La voix qui chuchota à ses oreilles était pourtant reconnaissable. Nul besoin de se retourner pour identifier le maître troublant de ses nuits. A vrai dire, elle n'osait pas tourner le cou pour lui faire face, préférant profiter du contact à présent familier du démon.
 
« Toi aussi, tu m'as manqué » avoua-t-elle en soupirant. Mais oserait-t-elle lui raconter l'impatience acide de cette journée ? De ces moments où elle s'était surprise à chercher un ersatz au plaisir procuré pendant cette nuit passée. « Est-ce vraiment mon imagination ? » Un chuchotement vit remplacé par un long gémissement lorsqu'il vint frotter son sexe contre le sien. Elle se dépêcha d'encourager les caresses avides de son amant sur ses seins. Sans hésiter, elle posa ses doigts sur ses larges mains pour le guider dans le contact ardent qu'il avait entamé. Affamée d'une nouvelle nuit de passion, son buste fut traversé d'un léger spasme lorsqu'elle sentit le sexe du démon venir frotter entre ses cuisses. La même chaleur qui s'était emparée d'elle la veille commençait à la traverser de nouveau. Que lui avait-t-il donc réserver pour cette nouvelle nuit ?

La réponse avait distillé un doute vicieux dans son esprit. Prise par le moment, elle avait lentement cheminer dans sa tête. « D'autres fantasmes ? Me violer ? » répéta-t-elle lentement d'un air incrédule. « Je ne suis pas sure » bredouilla-t-elle, son visage se teintant d'une jolie couleur pivoine. Alors que sa conscience lui chuchotait quelques avertissements bien placés, plusieurs démons les encerclèrent. La troupe s'abstint de préliminaires, se contentant d'arracher sauvagement les modestes frusques que portaient Junko sur son dos. Elle poussa un cri de stupeur, tentant de les repousser. Sans succès. Des mains l'agrippèrent pour la maintenir avant de la pousser au sol. Ses genoux frappèrent soudainement contre le pavé.

Avale.

Fusillant l'impétueux du regard, Junko pressa ses lèvres l'une contre l'autre. Voyant qu'elle gardait la bouche fermée, elle sentit le sexe s'abattre sur son visage bientôt suivi d'une privation d'air de la part de son amant. Sans avoir d'autres choix, elle finit par écarter les lèvres et venir prendre le membre en bouche. Junko se sentait oppressée de toute part. Des aspirations contraires bagarraient farouchement en elle. Elle qui était habituellement si fière, elle se était en train de se soumettre aux désirs des créatures qu'elle abhorrait. La jeune femme tenta de se dégager afin de pouvoir respirer. Malheureusement, la horde démoniaque qui l'entourait rendait toute tentative d'évasion plus qu'ardue.

Ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve, lui susurra une voix au creux de sa conscience. Elle était bringuebalée par le groupe de démons. Bien que réticente de prime abord, Junko sentait son corps répondre à l'excitation ambiante. Les caresses brutales et audacieuses l'étourdissait. Avant qu'elle puisse s'en rendre compte, ses doigts se refermèrent sur un sexe inconnu qu'elle se mit à branler machinalement. Elle suçait énergiquement le sexe infernal qui comblait déjà une bonne partie de sa bouche. Lorsque le démon jugea qu'un second ne serait pas de trop, Junko se retrouva à écarter un peu plus les lèvres pour permettre le passage. Elle se découvrait une endurance inconnue jusque lors. Plus les nuits s'écoulaient, plus son corps était repoussé dans ses derniers retranchements. Mais il lui semblait que sa résistance lui réserverait sans doute plus d'une surprise... 

Abdiquant, elle enfonça vigoureusement les deux vits au fond de sa gorge. Peinant à maintenir la cadence (et la quantité), un filet de salive glissa le long de son menton. L'air lui manquait et elle suffoquait. Les doigts de sa main gauche s'enfoncèrent dans la chair d'un des deux démons en quête d'une prise pour se rattraper. Incapable d'articuler quoique ce soit, elle ne lâcha qu'un gargouillement étouffé en guise de réponse aux répliques rieuses des deux démons.

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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: jeudi 08 juin 2017, 21:19:08 »
Sa fierté n'avait plus de place en ces lieux. Elle avait troqué son ego pour se perdre dans des sensations dont elle n'aurait même pas aussi rêver dans sa grise réalité. Il n'y avait presque plus une once de réticence dans la manière dont elle s'offrait à ce mâle. Les yeux mi-clos, sa vue était troublée par les délicieuses vagues de douleur qui s'emparaient d'elle. Sa poitrine, écrasée contre le mur, et ses fesses impitoyablement frappées par le rythme infernal du démon, étaient en feu. Mais dans cette chaleur, il lui semblait qu'une partie venait d'elle même, comme un échange constant entre les deux amants.

« Mmm... Ou..oui » gémit-t-elle plaintive lorsque la pression sur son cou se relâcha un tout petit peu. Elle n'aurait jamais cru qu'une pareille chose serait possible... et pourtant. Chaque nouvelle façon dont son corps était malmenée se mêlait à la jouissance ressentie. La douleur se révélait comme l'étrange pièce manquante d'un casse-tête incomplet : son corps l'associait désormais au plaisir.  Avait-t-elle déjà été baisé comme ça ? Un non catégorique résonna dans ses pensées. Il n'y avait eut que l'ennui doux des quelques mortels dans les bras desquels Junko avait daigné se perdre. Rien de semblable à ce qu'il lui procurait maintenant. Qu'importe les amants qu'elle connaîtrait, il lui paraissait désormais que son corps serait marqué par les souvenirs enfiévrés de ces ébats rêvés.

Des étincelles voletaient devant ses yeux à moitié fermés. Le manque d'air et la lenteur appuyé du démon la faisait basculer vers un état proche d'une jouissance traître. Elle haletait plus que de raison en pressant ses fesses contre son aine. Elle balançait ses dernières forces dans ce moment, avide de la récompense proche de leur désir mutuel. Junko ouvrit soudainement les paupières en entendant son partenaire sonner la fin de ces fantaisies nocturnes. Il n'y avait cependant pas de place pour de la déception. Ses jambes tremblèrent lorsqu'elle se sentit lever au dessus du sol. Elle s'effaçait mentalement pour ne laisser place qu'à une sensation pure et troublante, comme si elle connaissait une mort temporaire parfaite.

L'orgasme soudain la fit vibrer entre les bras du démon. Il avait suivit de peu celui de son amant qui venait de se lâcher en elle. Un long cri de délivrance s'enfuit hors de sa gorge. A peine ses derniers mots résonnaient dans ses oreilles que ses paupières s'entrouvraient pour dévoiler le plafond de sa chambre.

Son cœur battait furieusement dans sa poitrine. Tout lui avait semblé si réel et pourtant ce songe s'était éclipsé en un clin d’œil. Mais contrairement aux rêves habituels qui s'effaçait alors que la réalité prenait leur place dans son esprit, il lui paraissait toujours aussi vif. Elle passa ses doigts le long de son cou, puis ses lèvres ; la douleur était spectrale comme si le corps s'était convaincu des supplices subis dans ce lieu onirique.

Toute la journée durant, les images furtives de ces ébats irréels lui revenaient en mémoire. Coupable, elle tentait de chasser ces pensées. Le soir venu, elle s'enferma dans sa chambre,
 n'osant penser à la perspective qu'un pareil rêve puisse se reproduire.

Alors que Junko posait doucement la tête sur son oreiller, le sommeil s'empara d'elle pour la plonger de nouveau dans le monde des songes. Elle ne s'attendait pas à retrouver la chaleur du palais. Pourtant, elle fut immédiatement frappée par l'air chaud qui véhiculait dans la vaste salle où elle était apparue. La seconde chose qui atteignit ses sens fut les gémissements et les halètements d'ébats tout autour d'elle. Les corps à l'apparence démoniaque ou humaine étaient enchevêtrés et livrer à leurs passions indécentes.

Une orgie, pensa-t-elle, les yeux écarquillés. La veille avait été dédié à ses passions en solitaire mais maintenant son inconscient réclamait-t-il plus ? Elle était hésitante et finit par se décider à avancer pour trouver la sortie. Distraitement, Junko triturait le tissu de sa tenue. Elle portait une fine nuisette qui lui permettait de ne pas déambuler nue comme cela avait été le cas la veille.

Quelqu'était le nom de cet endroit, elle l'avait résolument identifier comme une incarnation d'un enfer. Était-ce ce feu qui brûlait en elle qui l'invitait à de pareilles visions ? Il lui semblait être porteuse d'un regard nouveau à l'égard de ses « semblables » à travers ses songes.

Les cris des participants et participantes la faisaient doucement rougir. La scène qui se déroulait devant ses yeux était obscène et provocantes. Il était cependant impossible d'en détacher son regard. Une femme – qu'elle identifia comme succube – passa devant elle en souriant avant de rejoindre les bras ouverts de deux nouveaux amants. Elle avançait doucement, sans oser perturber qui que ce soit.

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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: mercredi 07 juin 2017, 23:22:21 »
L'attente était insupportable. Le doute avait été écrasé par un magma d'émotions pures qui s'était violemment emparé d'elle.  « Mmm oui... » souffla-t-elle en remuant doucement, crispant ses doigts lorsque le démon apposa ses lèvres sur la peau sensible. C'était donc à son tour de la goûter. Elle peinait à maintenir sa position, moite de ses attentions. Impossible de se retourner sans rompre le charme fragile qu'il avait instauré. Junko ne pouvait que supporter les assauts adroits du démon sur son clitoris. Seuls de légers gémissements perçaient dans l'air chaud du palais. La bouche de l'homme provoquait autant l'envie que l'impatience de la jeune femme, désireuse d'atteindre enfin les plaisirs qui lui étaient ainsi promis. 

Bien assez vite, la fin de ses attentions marqua l'introduction de leurs ébats à venir. Chienne ? Ses envies obscènes semblaient se refléter dans le moindre de ses mouvements. L'esprit noyé par le plaisir croissant, la mercenaire s'apprêta à répliquer lorsque la main du démon s'abattit sur ses fesses. Aurait-t-elle eut connaissance de la réalité de ce moment, elle l'aurait (peut-être) giflé pour l'avoir considérer ainsi. Pourtant... pourtant... la certitude de rêver mêler aux forces sans nom qui régissaient ce lieu et cet être lui enivraient les sens. Chienne serait-t-elle alors. En guise de réponse, Junko se tendit un peu plus vers lui, se basculant en avant pour l'inviter à la pénétrer. Un râle de délivrance s'échappa d'entre ses lèvres lorsque qu'il s'enfonça soudainement en elle. Il n'y avait aucune douceur dans ses gestes. Après tout, c'était ce qu'il lui avait promis, non ?

Junko ne tarda pas à pousser un petit glapissement en se sentant être tirer soudainement par les cheveux.  Elle haletait alors que douleur et jouissance se mêlaient dans son esprit de façon confuse. Elle tentait de suivre la cadence du démon, si vite dépassée par la baise bestiale qui lui imposait. Ses ongles raclaient contre la pierre. Son corps tout entier lui semblait être en feu. Elle était la proie de son propre désir. C'était comme si elle se retrouvait acculée en conclusion d'une longue traque ; une lutte à mort s'ensuivait et elle perdait tout simplement. Le sexe lui paraissait... inhumain. Alors que les flammes n'atteignaient jamais sa chair de par son héritage particulier, chaque parcelle de son corps lui paraissait être incandescente. En guise de semi-provocation, Junko se mordit violemment la lèvre, bien résolue à ne laisser échapper aucun son de sa gorge. Elle bouillonnait, peinant à résister à l'ordre de l'homme.« Mmmmh... » marmonna-t-elle en sentant une goutte de sang perler le long de son menton.

« Aaaaah ! »

Impossible de résister plus longtemps. Un long cri fusa hors de sa gorge, retentissant dans le couloir. Elle devait offrir un sacrée spectacle aux yeux d'éventuels badauds qui se seraient inviter à observer la scène. Mais seul la présence de l'homme qui la labourait énergiquement lui importait. Tremblante sous ses coups de butoir, elle s’égosillait pour lui, rien que pour lui. Elle se sentait modelée par chacune de ses pénétrations, souillée par ces jeux malsains. Sa poitrine était incessamment martelée contre le mur de pierres chaudes qui contribuaient à faire grimper la température. Junko. Elle se sentit frissonner en entendant son prénom. Junko en avait aucun à souffler pour son amant, se contentant de l'honorer de ses halètements. Malgré le bras autour de son cou, elle était loin de la perte de conscience. A vrai dire ce léger manque d'air avait un côté grisant, couplé aux assauts incessants du démon. Junko remuait doucement son corps alors que ses cuisses et son intimité pressait impitoyablement le sexe de son amant.

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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: mardi 06 juin 2017, 22:39:44 »
Au fond de son esprit, ses dernières barrières mentales cédaient. L'hésitation première face à ce songe si particulier avait fait place à l'inconscience des rêveurs, à ce sentiment qu'aucune de ses actions n'auraient de conséquences sur son existence. C'était au sein d'un cocon de luxure dans lequel elle se sentait reine que sa frustration accumulée l'avait envoyé. Oui. Ce devait être ça. Son âme était dénudée face à cette représentation de ses désirs les plus interdits. Aucune attache, aucun regret. Avait-t-elle trouvé son Eden Intérieur ? Ce lieu tapis au plus profond de ses désirs intimes n'était ouverte qu'à elle. Le maître de mes fantasmes. La jeune femme s'était sentie honteuse, de savoir ses désirs ainsi incarnés. Pourtant, ce n'était plus que l'appel étouffant de la chair qui gonflait dans sa poitrine. Le corps même qui se présentait à elle semblait être un appel à commettre de délicieux délits charnels. 

Elle caressa avidement le cou du colosse tout en prolongeant le baiser qui l'unissait ainsi à lui. Son corps se pressait contre le sien, cherchant la chaleur qui faisait écho à la sienne. La jeune femme gémissait en sentant son entrejambe brûlante frôler ses cuisses, puis son intimité. Tout son être le suppliait de la prendre, maintenant, sans attendre. Chaque seconde qui s'écoulait dénuée de pénétration faisait figure d'une torture bien trop douce.

Tandis que le fauve dévorait son cou, Junko rejeta sa tête en arrière alors qu'un râle passait ses lèvres. Chaque parcelle de son être était assaillit par ces envies de plaisirs coupables, par les gestes affairés de l'incarnation qui se présentait à elle. Homme, démon, qu'importait si son existence ne tenait qu'aux envies secrètes et réprimés de la mercenaire. Entre ses mains, elle se sentait fragile, choyée, le trophée d'une chasse ignorée. Ses mots sonnaient comme l'étrange avertissement, de ce qui pouvait arriver si jamais elle manquait cette occasion de se perdre. Son réveil sonnerait le glas de ses voluptés et Junko n'y était pas prête. Pas encore, pas tout de suite, se chuchota-t-elle pour elle même.   

Les doigts de son amant se frayèrent un passage dans sa bouche, l'intimant de prendre la verge tendue du démon. L'entreprise soudaine la fit tout d'abord se raidir, écartant ses lèvres de façon à pouvoir prendre le sexe qui se présentait si rudement à elle. Comme affamée, Junko maintenue la cadence imposé par le mâle alors que son propre corps était la proie d'un feu soudain. Elle serra les cuisses, suçant avec avidité le sexe qui forçait son passage dans cette bouche veloutée. Le rythme violent du démon la faisait délicieusement trembler.

Lorsqu'il se retira de sa gorge, Junko prit une profonde inspiration. Elle était autant avide d'air que de son membre entre ses cuisses. L'homme n'eut pas besoin de la prier pour qu'elle se relève, encore étourdie par ces délicieuses préliminaires. Est-ce véritablement de ça que j'ai envie ? Songea-t-elle, surprise par les paroles de l'homme. Son instinct répondit à sa question pour elle. S'offrant à lui, elle bascula le haut de son corps en avant, remontant sa croupe à l'intention de son amant onirique. Ses doigts glissaient le long du mur, tapant contre les aspérités des décorations avant de venir se plaquer contre une surface plus lisse. Tandis que ses doigts glissaient le long de la fente mouillée. Une humble invitation à l'égard des passions promises par le mâle. Elle aurait dû être outrée si de pareilles paroles étaient venues à elle dans la réalité. Mais ne s'agissait-t-il pas après tout de la révélation de ses fantasmes cachés ? Les mots prononcés par le démon prenaient l'apparence de douces révélations aux oreilles de la jeune femme. « Prends-moi » souffla-t-elle, transie par la perspective de ces passions nouvelles. Sa demande avait tout d'une supplique alors qu'elle achevait de s'affranchir de ses propres doutes. Elle s'appuyait un peu plus contre le mur, agitant le bas du dos pour inviter l'homme à venir user d'elle.

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L'Enfer / Re : The State of Dreaming - [Connor]
« le: lundi 05 juin 2017, 20:25:48 »
La voix la fit s'arrêter soudainement. Crispée, elle se détendit aux intonations non familières. Ce n'était pas une sombre entité qui venait clamer son âme. La mélodie était chaude et enivrante. Elle s'arrêta, méfiante de prime abord, avant de se détendre légèrement à la mention de son rêve. Elle s'aventurait aux tréfonds de son propre songe et voilà que les manifestations en reflets de ses propres désirs cachés s'exprimaient désormais au regard. La jeune femme était parfaitement lucide, évoluant dans l'architecture incongrue de ses propres fantaisies. Elle s'avança vers lui, hésitante, avant de s'arrêter. Son visage ne lui était pas familier. Fantasme incarné dans de la chair.

Son attention fut détournée lorsqu'une troupe de jeunes femmes – certaines présentant des caractéristiques infernales – passèrent par là. Son corps dénudé se figea lorsque les mains d'une d'entre elles s'attardaient sur son corps en d'avides caresses exploratrices. Alors que Junko s'apprêtait à la chasser, celle-ci referma son emprise sur sa croupe, lui arrachant un soupir d'étonnement soudain. Un remerciement mourut dans sa gorge lorsque l'Inconnu renvoya l'impertinente dans les entrailles du palais.

Comment connaissait-t-il son nom ? Un rêve, ce n'est rien qu'un rêve, lui murmura une voix intérieure.  Bien entendu. « Ce n'est qu'un rêve » murmura-t-elle en sentant l'homme refermer ses bras autour de son corps. Était-ce donc ça qu'elle désirait ? S'enfoncer au plus profond de l'enfer et côtoyé les êtres qui la pourchassaient ?  Ses songes étaient généralement bien sombres tandis que ces lieux oniriques semblaient rayonnés d'une étrange énergie. Suis-je aussi frustrée ? songea-t-elle. Certainement. Cet endroit paraissait plein de promesses – de possibilités d'y passer des rêves enfiévrés. La luxure transpirait des murs et de chacun de ses habitants qui passaient occasionnellement dans les couloirs. Au loin, des cris et des gémissements offraient des promesses d'orgies. La proximité avec cet homme l'emplissant d'une vague soudaine de sentiments – elle voulait se blottir contre lui, le laisser disposer d'elle à sa convenance. Tant de fois avait-t-elle était esclave de ses cauchemars alors pourquoi ne pas se laisser aller aux perspectives d'un rêve plus doux, plus passionnée.

Alors que les paroles de l'inconnu résonnait si agréablement à ses oreilles, Junko sentit son corps se détendre. Elle poussa un gémissement d'aise en sentant ses mains serrer doucement ses fesses. Les sensations semblaient à mi-chemin entre le réel et l’irréel, comme exacerbées par le désir qui naissait au creux de ses reins. Son esprit était prés à céder aux promesses de luxure qui se dissimulaient sous les mots du démon. Elle était faible, à la merci de cet état de rêve.

Elle tressaillit en entendant la question. Le cauchemar semblait déjà loin. Chacune des sensations nouvelles que procuraient cette endroit le transformait en mauvais souvenir. Avec un peu de bonne volonté, Junko pourrait peut-être même le reléguer au néant. « Trop longtemps »susurra-t-elle. Aux sommets de la frustration. Elle avait repoussé les intéresser pour se consacrer à sa futile quête de vérité. Car c'était ainsi qu'elle lui apparaissait désormais : futile, ridicule. La mercenaire se battait contre des moulins à vent depuis bien trop longtemps. Elle se laissait harcelé jusqu'aux recoins de sa psyché. Qu'importait désormais, elle avait trébuché sur un oasis de plaisir. La réalité ne la laissait pas en paix et elle autorisait ses propres démons à venir la traquer dans ses rêves. Alors, pourquoi ne pas se laisser aller ?

Alors que les flammes de son rêve précédent l'avaient laissé froides, intactes, une chaleur nouvelle naissait au creux de son bas ventre. Voilà qu'un être dont elle pouvait sans trop de mal spéculer sur une éventuelle nature démoniaque venait s'imposer à elle. C'était la manifestation crue de l'attirance vile envers l'enfer. La prudence aurait certainement exigée d'elle qu'elle retourne en arrière, qu'elle fuit pour retrouver un quelconque salut. Mais c'était là des signes à ne pas négliger, dévoiler sous la forme de visions enivrantes faisant écho à ses plus primaires besoins.  

Un frisson lui parcouru l'échine. « Et qui es-tu ? » souffla-t-elle. Ses doigts vagabondèrent sur le pagne du colosse qu'elle s'empressa de détacher et de laisser glisser sur le sol. « Maintenant, nous sommes à égalité » sourit-t-elle à l'adresse du diable.  Il lui semblait être en train de sceller un étrange pacte avec sa propre conscience en cédant à ces improbables sirènes. Relevant la tête et se soulevant légèrement sur la pointe des pieds, Junko joignit ses lèvres aux siennes, entrouvrant sa bouche pour lui dérober un baiser passionné.

8
L'Enfer / The State of Dreaming - [Connor]
« le: lundi 05 juin 2017, 16:22:35 »
Une chaude brise soufflait dans le petit jardin véhiculant un délicat parfum de cannelle à travers les airs. Ses yeux étaient mi-clos. Elle méditait, silencieusement, à des lieux de l'endroit où son corps reposait alors. Junko dormait - tout simplement. Elle basculait tantôt entre lucidité et inconscience du monde bâtit de toutes pièces par sa psyché. Il y avait dans cette bâtisse de bois contre laquelle elle était présentement accoudée, quelque chose de la demeure des Sources où plusieurs années de sa vie s'étaient écoulées. Dans ce tapis végétal qui caressait ses pieds nus, la jeune femme distinguait un peu de l'arrière cour de la maison de son enfance. Devant ce patchwork onirique, Junko trouva un apaisement temporaire qui ne tarda pas à être rompu par un vacarme soudain. Soudainement, elle se leva, s'extirpant de sa transe tandis que ses pieds martelaient soudainement le sol de la petite baraque. Il n'y avait personne si ce n'était quelques ombres mouvantes sur les murs. Personne. Elle continuait encore, sortant dans la grande rue pour venir s'écharper la plante des pieds sur un sol de bitume abîmé.

La route était déserte et les maisons qui la longeaient étaient dénuées de la moindre trace de vie. La jeune femme était seule. Il ne restait plus rien de la quiétude auquel elle avait aspiré quelques moments auparavant. Elle se surprenait à désirer la moindre apparition, quelqu'ait été cette personne. Junko aurait supplier pour un combat, ou une banale discussion avec une des vieilles amies du lycée qu'elle évitait comme la peste. Même sa mère si telle chose était possible. Mais personne ne vint.

« Je vous en prie.» chuchota-t-elle, se laissant tomber à genoux sur la route qui s'enfonçait au creux d'un horizon ténébreux. N'importe qui.

« Junko.» murmura une voix au loin. Alors, elle se surprit à espérer, se redressant soudainement pour scruter le brouillard qui s'étalait à l'horizon. « Junko. » répéta-t-on. La jeune femme secoua la tête avant de faire quelques pas en arrière. Soudain, une explosion brisait le décor, mettant le feu aux baraquements.  

« Un cauchemar, un putain de cauchemar. » se répétait-t-elle en se tenant les tempes, secouant énergiquement la tête de droite à gauche. Ses ongles griffaient bientôt sa propre chair, dans l'espoir de s'extirper de ce mauvais rêve. Zuriel. Un coup de tonnerre avait suivi l'appel. La fumée qui envahissait les lieux avaient déjà dévoré les maisons. Comme si l'on avait versé de la gasoline sur le sol, un tapis enflammé s’érigea  aux pieds de Junko avant de filer le long de l'horizon. Bientôt les flammes montaient, jusqu'à venir à parcourir le tissu de ses vêtements. Elles les dévorèrent allègrement pour ne laisser que la peau - intacte - en dessous. Elle ne ressentait aucune brûlure, juste une discrète caresse sur son épiderme. Son kimono tomba en cendres à ses pieds tandis que sa peau rougeoyait furieusement. Puis, le néant.

Lorsqu'elle ouvrit de nouveau les yeux, il n'y avait ni feu, ni paysage idylliques transformés en ruines par une quelconque puissance inconnue. Elle sentait le sable sous ses pieds, tandis qu'un plafond décoré jetait une ombre agréable sur sa figure. Confuse, elle porta instinctivement la main à ses côtés. Aucune arme. A vrai dire, il n'y avait rien. Elle était aussi vêtue que le jour de sa naissance. La mercenaire n'avait plus que ses tatouages comme décoration corporelle. Peu importait non ? Après tout, les instants précédents le lui avaient bien prouver qu'elle était encore enfermée dans son sommeil. Observant les alentours, elle établit que le lieu où elle se trouvait devait être un palais quelconque. Faisant quelques pas hésitant, Jun se décidé d'aller explorer la scène de ce nouveau rêve. Contrairement à celle qu'elle venait de quitter, celle-ci paraissait bien peupler. On entendait des bruits - cris, de joie, de douleur, de plaisir - et on apercevait une présence furtive. Une femme parée d'une tenue légère, agrémentée de bijoux d'or et de rubis la toisa avant de passer son chemin. Quel rêve... bizarre, songea-t-elle. Une résolution nouvelle grandie dans un coin de sa tête : même si elle était encore plongée dans un nouveau rêve, des vêtements, un peignoir ou un quelconque autre machin ne serait absolument pas du luxe.  Mais pour l'instant, explorer cet étrange lieu semblait être une perspective plus alléchante.

9
Prélude / Re : Si vis pacem, para bellum [Validémonisée]
« le: lundi 05 juin 2017, 15:39:26 »
Darthestar : Merci beaucoup ! <3 Oui pour les Cavaliers de l'Apocalypse, je savais qu'ils n'étaient pas considérés comme démons, j'ai pris quelques libertés je dois l'admettre. (J'aurais du développer un peu mieux ce choix de ma part je dois l'avouer D: )

Sobek : Merci beaucoup m'sieur Croco.  8)

Ikami : Merci !

10
Prélude / Re : Si vis pacem, para bellum [Validémonisée]
« le: lundi 05 juin 2017, 15:02:37 »
Cassidy : Merci !

Stephen : Contente que mon pavé t'ait plu, m'sieur l'démon.  ;D

11
Prélude / Si vis pacem, para bellum [Validémonisée]
« le: lundi 05 juin 2017, 14:31:11 »

Identité : Junko Sophronia Malone - « Jun » pour ses (rares) intimes.
Âge : Vingt-huit ans – n'étant pas pourvu d'un organisme à 100% humain, le vieillissement de Jun est ralentie.  
Occupation : Ex-millitaire de l'US Army et mercenaire. Après son retour sur Terre, elle a décroché un boulot de professeur d'EPS au lycée de Seikusu.
Sexe : Féminin
Origines : Américano-japonaises du côté de sa mère, Infernales du côté de son paternel
Race : Cambion (Demi-démone) – elle est née de l'union d'une humaine et de Guerre, Cavalier de l'Apocalypse. Les raisons de sa conception lui sont pour l'instant inconnue bien qu'il semble que l'entité semble avoir des projets pour elle.  
Sexualité : Hétérosexuelle – quoique n'étant pas fermé à d'éventuelles expériences, les conquêtes de la belle sont majoritairement masculines.


C'est l'écarlate changeant de sa chevelure qui saute au regard lorsque l'on pose ses yeux sur le visage de la jeune femme. Elle encadre un visage fin où se dessinent une bouche rosée. Sa peau est pâle, occasionnellement marquée par le soleil de longues journées d'été. Finement musclée, Jun exhibe une silhouette forte agrémentée de rondeurs délicates. Son buste est marquée d'une poitrine opulente et son corps se prolonge jusqu'à une croupe robuste et des cuisses fermes. De l'adolescente un peu gauche qui bataillait, il en est sorti une jeune femme en parfaite harmonie avec son enveloppe, dotée d'un galbe finement ciselé acquis au fil des années. Aucune cicatrice pour la belle, une tâche de naissance grande comme son index, à l'intérieur de sa cuisse gauche. Son épiderme est d'un blanc marmoréen, occasionnellement doré par le soleil. Les quelques rares proches de son sang pourraient presque identifier quelques traits, héritage de sa famille maternelle, mais le reste semble provenir de nul part si ce n'est du néant (aka. Cher paternel).  

On remarque rapidement les encres sous sa peau ; ces tatouages, motifs floraux, qu'elle trimbale depuis quelques années déjà. Partant du poignet, ils tracent leur chemin jusqu'à l'omoplate et s'achève au milieu du dos. Aux questions avides des plus curieux, désirant connaître l'origine de ces dessins, Junko n'offre qu'un léger sourire distrait. Dans cette ensemble harmonieux, seule une hellébore gravée au creux de ses reins semblent s'en détacher de façon irréelle. (...) Elle privilégie les tenues pratiques - peu friandes des caprices éventuels de la mode. La jeune femme rassemble généralement sa tignasse en un chignon négligé. Son affection va aux tons chauds - rouge, orange, rose. Depuis son arrivée à Terra, elle a troqué son look habituel contre un style plus traditionnel, semblable à un kimono relâché assorti au katana qui la quitte rarement lors de ses excursions. Sous ses couches de tissus amples et virevoltantes, Junko a toujours tendance à conserver un arsenal portatif  (couteau papillon, etcaera...).
 


« Connasse au grand cœur », « monstre », « esprit libre », « salope sociopathe », Junko s'est coltinée des petits noms fleuris depuis le jour de sa naissance. Arrachée du giron de sa mère alors que les spéculations allaient de bon train pour deviner l'identité de son père, Jun a grandit au carrefour de la folie naissante d'une mère, du jugement d'un entourage amer et de l'affection désespérée de son père d'adoption. Si les deux premiers auraient plûtot eut tendance à l'attirer vers le fond, le dernier a appris à la gosse que : « la vie a beau vous craché à la gueule, faut tenter de trouver du bon même dans son mépris ».
Suivant cette philosophie de bas étage (presque) à la lettre, Junko a su s'épanouir et devenir la femme qu'elle est aujourd'hui. Franche et coriace, déterminée et fière, elle s'est illustrée dans bien de nombreux domaines (ex : sports de combats, histoire, etcaera...) pour échouer misérablement dans d'autres. Préférant poursuivre là où se trouvait ses forces, Jun a souvent prouvé être une femme impatiente. Encore aujourd'hui, elle vit sa vie à 100 à l'heure quitte à foncer droit dans le mur ou à se mener vers sa propre destruction. Elle privilégie le vrai, l'instant présent, les émotions les plus primaires. La manipulation n'est pas un de ses talents et la jeune femme a tendance a être direct avec ses interlocuteurs – quitte à blesser ou à vexer. Malgré tout, elle reste quelqu'un d'assez sociable qui peut s'attacher aux autres. Jun n'a pas de types particuliers d'amis ou d'amants – elle se fit à un feeling sans nom qui lui prend les tripes. Jun a tendance à aborder chaque situation comme un conflit, baissant difficilement la garde même lorsque la situation est au plus mal. Elle peut foncer tête la première dans un combat quitte à perdre quelques plumes au passage.

Derrière son assurance, il y a malgré tout cette crainte omniprésente de perdre le contrôle. Depuis la découverte de sa véritable nature, Junko lutte farouchement contre ses propres démons. Malgré le mépris – un peu mitigée depuis qu'elle a appris un peu plus de chose sur l'enfer – porté à la gente démoniaque, elle possède une fascination étrange à l'égard de ceux qu'elle rechigne à appeler les « siens ». Peut-être par impression que ceux-ci pourraient mieux la décoder que les autres mortels. Junko tire cependant sa force de son humanité.


Il y a avait eut une explosion.
Suivit du sang, des cris et du désespoir.
Puis le silence.

On l'avait retrouvé errante, le visage maculé de poussière mais ses vêtements intactes. Elle errait parmi les combats, attrapée au passage par un soldat qui passait par là. On l'avait ramené à la base et tout lui avait semblé se dérouler comme dans un rêve. Kaede avait prononcé son premier mot que trois jours après sa découverte.

« Maison »

On l'avait rapatrié dans sa petite maison de Maple Street perdue dans la banlieue de Baltimore. William « Bill » le bon gars amourachée de la jeune militaire lui avait rendu visite. Ses parents étaient à Boston tandis que le reste de la famille se trouvait au Japon, sa patrie d'origine. Il s'était occupé d'elle pendant prés de huit mois, jusqu'à la naissance de sa fille. Il n'avait pas osé lui demander ce qu'il s'était passé, personne n'avait osé à vrai dire. Ce bon vieux Bill l'avait fermé, soutenant son amie et gardant ses fichus questions dans un coin de sa caboche. « Plus tard, plus tard » s'était-t-il dit.

***

C'est de Kaede qu'est née Junko Malone. De son père, la gamine n'eut jamais réellement le droit à la vérité. Pas jusqu'à son adolescence en tout cas. Mais qu'importait. Il y avait William, le grand couillon, le gars qui avait collé sa mère jusqu'à ce qu'elle admette enfin les sentiments qu'elle avait pour lui et qu'elle l'arrache à la friendzone. Jun' avait six ans et elle considéra depuis Bill comme un ersatz paternel acceptable. Il lui fallut atteindre onze ans pour déclencher la première monstrueuse dispute avec sa mère, tentant de lui arracher une vérité – nimporte laquelle – derrière les secrets de son existence. « Je ne sais pas. Il n'y a rien. Rien du tout » avait chuchoté sa mère en larmes avant de sortir en furie de la maison.

Sa mère était évanescente, rien qu'une présence spectrale sur le tableau de la vie de Jun et de William. Lui semblait un peu plus concret, supporter de l'adolescente lors de ses compétitions de kendo ou d'escrime tandis que sa mère restait en retrait ou oubliait... purement et simplement. Junko tenta de créer un point entre elle et celle qui lui avait donné la vie mais rien ne semblait y faire. Elle oscillait entre crises de colères et de catatonie, passant ses journées devant la fenêtre de sa cuisine.

Pathétique.

Oui, sa mère lui semblait pathétique, un bout de femme racornie et ridicule. Un instant, elle s'en voulait de penser comme ça, puis se faisait la résolution de l'ignorer, purement et simplement. Kaede était absente. Junko était vivante. Alors à quoi bon s'acharner ? Chaudron d'hormones bouillonnantes, la jeune fille traversait la puberté avec l'élégance d'un pachyderme sur glace. Entre visite chez le psy' du lycée, crises spontanées d'angoisse, bagarre et autres joyeusetés, la vie chez les Malone était loin d'être aussi ennuyante.

C'est là que tout commença. Jun traduisit ces élans soudain de colère comme les réponses inappropriées du fameux âge bête. Pourtant, il y avait quelque chose d'autre. Les insomnies la harcelaient, elle manqua de briser la mâchoire d'une adversaire en compet' et elle survécu miraculeusement à un incendie ravageant le réfectoire. Bizarre, non ?

***

Cinq années plus tard.

Elles avaient filées en un clin d’œil. Étalée dans poussière, Junko se souvenait de la remise des diplômes à la fin du lycée, de son engagement dans l'armée en quête de sens et de la réaction de sa mère lorsqu'elle l'avait appris. Il y avait la lettre de son beau-père qui annonçait l'entrée de sa mère en maison de repos. Puis, il y a avait l'entraînement et sa poursuite d'études en parallèle. Puis, il y avait eut la crasse et le sang : le champ de bataille dans sa plus parfaite cruauté. Blackout. La militaire s'était réveillée dans la poussière ; et autour d'elle, rien que le silence des morts.

Six mois de thérapie plus tard, partie de l'armée, elle enchaînait boulot minable sur boulot minable. Junko avait achevé de couper les ponts avec sa mère, se contentant de téléphoner à Bill de temps en temps. Hors de questions d'aller la voir dans ce trou. Elle finit par trouver une stabilité illusoire dans un petit boulot de barmaid, travaillant occasionnellement pour quelques types peu recommandables. Mais l'évidence était là : la guerre lui manquait. Elle s'était giflée, descendant ses « pilules du bonheur » afin d'éviter d'y penser, s'arrosant copieusement de jurons. Etait-t-elle folle ? Tournait-t-elle la carte comme sa mère ? Puis il y avait ces hallucinations qui la suivait partout, ce reflet déformé qui lui rejetait ses regards haineux.

Je dois être folle.

Nouveau blackout

Elle s'était réveillée dans un endroit qui sentait la poudre, la fumée et une lourde odeur métallique. Sur son dos, un débardeur déchiré et un short dans un misérable état. Junko se souvenait vaguement d'une affreuse dispute avec son minable copain du moment. Il lui avait coller un coup de poing et elle l'avait repoussé. La jeune femme se souvenait d'une fuite, d'être entrer dans sa voiture avant de filer sur l'autoroute. Puis le crash. Puis le silence.

Alors qu'elle ouvrait péniblement les yeux, Junko posa un regard sur ce qui l'entourait. Il n'y avait que le silence d'après bataille, des cadavres étaient éparpillés un peu partout tandis. Le reste des troupes avaient dû se replier. Comment était-t-elle arrivée là ? Les armures portés par les soldats morts étaient hors du temps. Rêvait-t-elle  ? Zuriel Le chuchotement se transforma bientôt en grondement. Les restes de fumée se regroupèrent en une massive silhouette qui toisa bientôt la jeune femme.

« Zuriel » rugit-t-elle.

« Là où Guerre te mènes » ricana l'entité avant de disparaître.

Elle avait fait son chemin, vacillante, jusqu'au plus proche village. Le monde qui l'entourait était bizarre et étrange.  Sa tenue – ou plutôt sa non tenue – attirait de nombreux regards. « N'y faite pas attention » gronda une voix éraillée. Elle sentit un tissu épais se poser sur ses épaules tandis qu'une femme la tenait vers une échoppe, marmonnant une excuse montée de toute pièce aux badauds. A peine eut le temps de poser les yeux sur ce village étrangement médiéval que Junko se trouvait propulsé dans des sources d'eau chaudes. La vieille femme qui l'y avait amené disparu, ne laissant derrière elle qu'un paquet de vêtements. Après un long bain chaud, et la résolution qu'elle était en train de rêver, la jeune femme s'habilla et rejoignit le comptoir où se trouvait sa bonne samaritaine. Tirant une longue bouffée d'un calumet qu'elle tenait entre deux doigts tremblants, elle lui fit signe de s'asseoir. « Eri. » Junko la regarda sans la comprendre. « Eri, c'est l'nom » dit-t-elle en se désignant du pouce. Elle posa ses deux yeux – un fonctionnel et l'autre voilé de blanc – sur son invitée.

«- Je suis en train de rêver
J'crains que non, petite. »
Un long silence s'installa entre les deux femmes.

« - Qui...
Chaque chose en son temps. »

Il lui fallut plus d'une semaine pour réaliser que le sort l'avait emmené loin de chez elle. La femme appelait ce monde Terra et s'était contentée de lui révéler que sa venue lui avait été annoncé. Par qui ? Elle ne daigna pas lui révéler ce détail. Toutefois, un soir, autour d'une bouteille de gnôle, Eri lui révéla avoir « vu » son arrivée et qu'un homme – le propriétaire des lieux – reviendrait pour tout lui expliquer. C'est Gadreel qui le fit, deux semaines plus tard. Homme dans la fin de la cinquantaine, kimono dépareillé jeté sur le dos et katana au poing, il se présenta rapidement avant de l'intimer de le suivre.  

Il l'amena jusqu'à l'endroit où elle était apparu, un champ de désolation où reposaient encore les carcasses brûlées des soldats qui y avaient de nouveau combattu ici. La chose qui était apparue n'était (heureusement) pas présente. « Pourquoi ? Pourquoi t'as-t-il envoyé ici ? » siffla-t-il. Junko s'écarta perplexe, évitant de peu le coup de l'homme. Alors qu'elle se retourna, elle sentit l'épée de l'homme entailler sa chair. Puis, un coup de poing l'envoya à terre. « Peut-être a-t-il un plan pour toi. Il en a eut un pour moi... autrefois » continua-t-il, sybillin avant de tendre la paume de sa main vers la jeune femme étendue sur le sol. Essuyant du revers de sa manche, le sang qui maculait encore son visage, Junko finit par accepté la main tendue de son agresseur. « Qui ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

***

Zuriel, rejetonne démoniaque. Elle lui avait fait part de l'épisode sur le champ de bataille et il l'avait silencieusement écouté. Peut-être que la réalité ne lui avait pas parut si incroyable. En fait, ces explications semblaient mettre un sens sur tout les étranges épisodes de son existence. Fille de Guerre, Cavalier de l'Apocalypse. Gadreel l'avait côtoyé autrefois, désormais ange déchu de la guerre (autre info' à avaler). Il se subsistait de sa nature d'autrefois que deux cicatrices sur ses omoplates et les connaissances acquises au fil des siècles. Gadreel avait été le pantin de Guerre et rien n'assurait à Junko qu'il ne l'était pas encore. Mais qu'importait. Elle avait besoin de réponses.

Après que l'homme l'ait prise sous son aile, elle passa une année en apprentissage, travaillant en parallèle pour les sources. Son corps étant déjà rodée au combat, c'était vers la connaissance de ce nouveau monde que ses leçons se tournaient désormais. Elle peinait à retenir les détails, les glyphes enocheans visant à se protéger des démons. « Il te retrouvera tu sais ». avait-t-il expliqué calmement. « Ta seule existence n'est pas le fruit d'un misérable hasard. ». Junko n'avait pas avancé plus de questions. C'était à elle de faire son propre chemin, cela elle l'avait bien compris.

« Ça fait toujours aussi mal ? » gronda-t-elle. « Avec un peu de chance, tu n'auras pas à en ajouter ». Elle grimaça lorsque l'aiguille repassa sur sa chair. Le sceau apposé sous sa peau n'avait rien de semblable à ses autres tatouages. La cérémonie du Don avait été douloureuse mais nécessaire après l'arrivée soudaine de deux démons menaçants. La vieille et Gadreel avait manqué d'y passer et Jun se voyait déjà en train de croupir au fin fond d'une quelconque geôle démoniaque. « Splendide » ronchonna-t-elle.

Le lendemain, Gadreel avait annoncé leur dernier leçon. « Masamune » Elle avait haussé un sourcil, écoutant sans un mot les indications de son maître. « Un sabre, perdu dans un sanctuaire ». S'il elle était capable de le récupérer et de le manier, il y avait quelque chose à sauver de la corruption qui menaçait de la ronger. Sinon...

Son départ fut fixé au soir même – juste avec un poignard et une gourde. Junko revint le matin du troisième jour, l'arme soigneusement rangé dans son fourreau. Elle échangea quelques mots avec ses hôtes, et convint de repartir aussitôt. Son temps ici était fini. La jeune femme étreignit son maître avec reconnaissance et se mit en route. Des obstacles qu'elle avait rencontré dans le sanctuaire, Jun ne partagea rien. La chose semblait trop personnel et seul le résultat comptait désormais.

***

« Pourquoi ?! » cria-t-elle en tirant le col de son adversaire. Ses yeux luisaient d'une lueur farouche irréelle. Des cornus qui se pointaient partout où elle se rendait, Junko ne tenait plus le compte. Elle finit par arracher à l'un d'eux – un peu plus faiblard que la moyenne, peut-être avait-t-il cru tenter sa chance chez la pauvre demi-humaine – qu'il y avait un contrat. Sa tête était mise à prix par son géniteur en personne. Pas qu'il la voulait morte, bien au contraire. Le sceau était-t-il aussi efficace ? Etait-t-elle aussi hors de danger qu'on lui avait promis ? Une montagne de questions l'étouffait et elle continuait ses vagabondages, ses contrats en tant que mercenaire... dans le but, peut-être, de trouver une solution à ce fardeau fillial qui l'amenait tout droit à sa perte.

Son salut vint sous la forme d'une curieuse rencontre. Alors qu'elle aspirait à retrouver le chemin de son monde d'origine, une jeune sorcière lui procura le moyen d'y retourner après lui avoir sauvé la peau d'une bande de brigands sanguinaires. Ce n'était qu'une solution temporaire mais peut-être que se retrouver en terrain connue était un moyen de combattre cette « malédiction » qui la poursuivait.

Elle était de retour. Enfin.

"Fury, oh fury don't you misguide me
I need my wits to set me free"

De par sa nature d'hybride, Junko a hérité d'une fraction des capacités de son père. Celles-ci sont principalement tournés vers l'art de la guerre. La jeune femme n'a cependant pas tout à fait accès à son plein potentiel. Désireuse de résister à l'influence de son géniteur, Junko a sut recourir à différents moments pour résister à sa nature démoniaque. Une tâche qui se révèle de plus en plus ardue pour notre chère combattante.

_organisme résistant - De par son héritage démoniaque, Aya est dotée d'une force physique nettement supérieure celle d'un être humain. Elle peut dominer la majorité des mortels mais peut se révéler en difficulté face aux démons ou créatures plus expérimentés. La jeune femme est capable de soulever jusqu'à deux fois son poids et de briser un mur de pierre à la seule force de ses poings. Cette capacité est doublée d'une tolérance à la douleur fortement élevée et d'une capacité de régénération. Elle peut récupérer de blessures graves dans une période de temps allant d'un quart d'heure à deux heures (dépendant de la façon dont elle a été infligée). /!/ Junko n'est en aucun cas invincible.  - elle ne survivrait pas à la décapitation ou à des dommages trop élevés. - L'hybride n'est aussi pas soumise aux aléas des maladies humaines.

_pyrokinésie – de façon modérée, Jun est capable d'effectuer un contrôle sur les flammes (mais / !/ pas de les créer). Son corps est aussi totalement ignifugé, une caractéristique qui semble s'être enclenché pour la protéger après avoir survécu à un incendie ayant subvenu lorsqu'elle était encore lycéenne.

_fille de la guerre - elle a hérité de son géniteur démoniaque, une petite fraction des pouvoirs de ce dernier. bien qu'il y ait aussi du travail sous cette adresse au combat, aya possède un talent presque naturel pour le maniement des armes. Il ne lui faut pas longtemps pour saisir le fonctionnement d'un modèle inconnu - cette prise de connaissance étant presque instinctif. ce sixième sens lui permet aussi de savoir où frapper en combat, voir parfois d'être capable d'identifier le talon d’Achille de son adversaire (don un peu capricieux).

_hemokinesis  – découverte assez récemment, Junko est capable de contrôler le sang d'un autre individu (quelque soit la race de la créature, tant que celle-ci possède du sang). Plus la personne en face d'elle est puissante, plus le contrôle s'avère difficile – étant donné que Junko reste une newbie dans le genre.  

_bénédiction de la guerre -  il s'agit d'une capacité récente qu'a développé Junko et qui ne serait pas tout à fait dépendante de son père (une sorte d'évolution de sa nature profonde).  Par contact direct avec un individu, Junko est capable d'accroître d'augmenter le potentiel d'autrui (encore une fois, quelque soit l'espèce) – qu'il s'agisse de ses pouvoirs, de son endurance, etcaera...

_sceau d'héllébore - afin de pallier à ces "problèmes" liés à sa nature profonde, junko possède un sceau (sous forme de tatouage) au niveau des reins. Le motif lui permet d'être occulté du « radar » de Guerre et de résister à son influence.  

_faiblesses : de par ses origines, Junko serait totalement incapable de faire face à Guerre (même si elle avait les facultés nécessaires pour le combattre). Ce dernier possède une ascendance presque totale sur sa fille – qui a trouvé à travers l'utilisation de divers symboles, et en se reposant sur sa moitié humaine, le moyen de lutter contre la domination de son père. Elle serait incapable de refuser un ordre direct de Guerre. + affiliée au feu, Jun est sensible aux températures basses. + étant plus proche de sa nature humaine que démoniaque à l'heure actuelle, la jeune femme reste tout de même mortelle. Bien que plus résistante qu'une humaine lambda, elle peut être tuée. + son véritable nom (Zuriel en est la version simplifiée) est une faiblesse supplémentaire si utilisé à travers des incantations. Il n'est connu par personne (pour le moment).

_ « Masamune » – suite à sa visite au Sanctuaire, Junko a récupéré un long katana doté de caractéristiques spéciales. Plus résistant qu'une arme normale, il lui permet aussi de tailler plus facilement dans la chair d'un individu « mauvais », et de passer sans dommages à travers celle d'un individu bon. La lame semble évoluer en même temps que Junko et répondre à son degré de « corruption démoniaque ».

précis supplémentaires : Les raisons pour laquelle Junko a été amenée à Terra, à proximité de Gadreel, lui sont pour le moment inconnu. Il est possible que l'ancien ange ait été inconsciemment manipulé par le Cavalier ou tout simplement que ce dernier souhaitait avec un intermédiaire pour commencer à forger son héritière. Elle ne sait – ni personne d'autre d'ailleurs – pourquoi Guerre a engrossé sa mère. Il est (fort) probable qu'il souhaitait expérimenté en créant un(e) Emissaire. L'influence de ce dernier sur la jeune femme est notable et cela malgré le sceau. + pour le moment, Junko n'a pas accès à sa forme démoniaque. Il semblerait que d'éventuelles influences infernales pourraient lui permettre d'accéder à son plein potentiel. + Guerre a lancé un contrat en Enfer mais les tenants de ce dernier semblent flous pour le moment, tout comme la récompense promise par celui-ci.

***

crédit(s) ; l'image du cavalier est de theDURRRRIAN (deviant art), les images utilisés pour Aya sont de puppeteerlee (deviant art). La bannière du haut est de AndreeWallin (deviant art).

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