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Messages - Madelyne Pryor

Pages: [1] 2 3 ... 7
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Les alentours de la ville / Re : La Reine De Cuir [Morgan Sköne]
« le: dimanche 03 mars 2019, 13:59:42 »
En revenant à la vie, Madelyne avait constaté que la situation des mutants était… Catastrophique. Son peuple était au bord de l’extinction, tout simplement. De ce qu’elle avait compris en lisant les journaux, un évènement terrible était arrivé il y a quelques années, que la presse avait appelé « Jour-M », ou encore « La Décimation ». Un évènement qui avait renforcé la haine religieuse antimutants, car les sectes fondamentalistes s’opposant aux mutants y avaient vu là le signe de Dieu. En une journée, le gène mutant présent chez bien des mutants avait tout simplement… Disparu. Scientifiquement parlant, les gènes mutants étaient tous devenus récessifs pour une écrasante majorité de mutants, sans qu’il n’y ait, depuis, de naissances de nouveaux mutants. Un véritable génocide qui avait conduit les X-Men à se fracturer. Madelyne avait lu tout ça avec une certaine inquiétude, même si, en réalité, tout cela ne la concernait plus. Pourtant, elle avait recueilli Morgan, qui était manifestement un mutant. C’est ce qu’elle avait vu en observant le monde. Si les mutants semblaient avoir été éradiqués dans le monde entier, il y avait encore une cellule très active à Seikusu, où quelques manifestations avaient lieu. Morgan en était la preuve vivante, et, si des mutants existaient encore à Seikusu, il y avait de fortes chances pour que Sinistre s’y trouve.

Mister Sinistre… À cette seule idée, Madelyne sentit encore la colère la saisir. Elle était revenue ici pour se venger de lui, de cet homme qui avait manipulé la jeune femme. Il n’était pas le seul sur sa liste, bien sûr. Elle devait aussi se venger des démons qui l’avaient manipulé, mais Sinistre restait en l’état sa cible principale. Toutefois, n’était-elle motivée que par la vengeance ? La haine était-elle le seul sentiment qui faisait remuer son cœur ? Devant elle, Morgan s’affairait, et elle l’observa agir.

Rapidement, les écuelles s’envolèrent, les ustensiles de cuisine se mirent à tournoyer. Elle fronça doucement les sourcils, admirant cela, sans rien dire. C’était… Et bien, en réalité, c’était très impressionnant. Bien plus que ce qu’elle aurait cru !

« Tu manipules tous ces objets simultanément sans aucune difficulté ? »

Madelyne n’était pas cuisinière, mais elle comprit vite que Morgan était doué là-dedans. Il manipulait de nombreux objets simultanément avec une aisance très naturelle.

*De la télékinésie, donc…*

Mais était-il doué dans les autres domaines connexes ? La télépathie, par exemple ? Ses pensées étaient simples à lire, ce qui faisait que Madelyne avait senti la pulsion de désir que Morgan ressentait pour elle. Elle réfléchissait donc, tout en le laissant cuisiner, et hocha vaguement la tête quand il lui demanda si elle voulait des pâtes (ou, plutôt, des nouilles au Japon).

« Comme tu veux. Il me reste quelques souvenirs de l’époque d’avant, quand je faisais la cuisine… Mais je crois que tu t’en sors mieux que moi. »

Cette époque révolue où Madelyne Pryor n’était pas encore la Goblin Queen, mais Madelyne Summers, la femme de Scott Summers. Un amour fictif pour une vie fictive, un époux qu’elle n’aimait pas vraiment, mais uniquement parce qu’elle avait en elle les souvenirs de Jean Grey. Un amour de substitution, tant pour Scott que pour elle. Elle, le clone maudit, celle dont personne ne voulait, et qui avait sombré dans la démence… Elle, créée par Mister Sinistre pour séduire Scott, et offrir à Sinistre un fils redoutable, qui serait l’union de deux des plus puissants mutants existants : Cyclope, et Jean Grey.

Elle sortit de ses pensées confuses.

« Tu feras donc la cuisine, Morgan. »

Voir ce spectacle surréaliste de cuillères, d’ustensiles, de plats volant dans tous les sens ne la dérangeait pas outre mesure. Elle s’était assise sur une chaise pour réfléchir, et décida de le provoquer un peu, de voir comment il réagirait en stimulant ce qu’il y avait entre ses cuisses. Elle se concentra alors, et lui posa une question indécente :

« Pourquoi est-ce que tu as louché sur ma poitrine, Morgan ? »

Et, tout en demandant cela, elle usa de ses pouvoirs télépathiques pour raviver dans sa tête la vision qu’il avait eu des seins de la femme, et les idées subséquentes qui avaient dû jaillir dans son esprit en les observant…

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Les alentours de la ville / Re : La Reine De Cuir [Morgan Sköne]
« le: lundi 04 février 2019, 01:16:12 »
Madelyne arriva rapidement à une conclusion simple.

Morgan était bavard. Il ne tarda pas à parler beaucoup, ce qui était sans doute une manière pour lui de laisser sortir ses craintes. Elle l’écouta de son côté silencieusement. Madelyne était plutôt habituée à des gens comme Scott, des individus plutôt silencieux, taciturnes, froids et solitaires, à qui il fallait deviner ce qu’ils pensaient vraiment... Songer à Scott l’irrita d’ailleurs, et elle écouta encore Morgan lui parler. L’ensemble était assez confus, vu qu’il parlait vite, et beaucoup. Elle comprit néanmoins qu’il avait du mal à trouver un boulot, non seulement parce qu’il n’avait visiblement aucun diplôme, mais aussi parce qu’il était un ancien prisonnier. Il fallait bien admettre que les deux éléments étaient plutôt lourds à porter.

La Goblin Queen restait donc silencieuse, avant que Morgan n’indique qu’il savait cuisiner. Elle se racla alors doucement la gorge.

« Je n’aime pas cuisiner, donc c’est adjugé. Tu seras mon cuisinier, Morgan... Même si je pense que tu dois quand même savoir faire autre chose que la cuisine. »

Elle ne savait pour le coup pas spécialement quoi lui dire. Lui parler de son passé ? Si Morgan avait honte de ce qu’il avait fait jadis, ce n’était rien par rapport à Madelyne, qui avait tout de même ouvert un Portail de l’Enfer en plein New York, transformant la ville en une sorte de cité infernale démoniaque. Face à ça, quelques larcins étaient assez insignifiants, mais, pour être honnête, Madelyne n’avait pas spécialement envie de parler de ça. Au lieu de ça, elle préféra aller droit à l’essentiel, et se rapprocha de lui.

Sa main gantée glissa sur la joue du jeune homme, dans un geste qui se voulait affectueux, tandis qu’elle se mit à lui sourire doucement :

« Ton passé criminel m’est totalement indifférent, Morgan. Comme tu peux le voir, j’habite un grand manoir, et, même si j’aime bien mes Gobelins, ils ne sont pas forcément très bavards. D’un autre côté... Toi, tu l’es peut-être trop. »

Peut-être trop, oui... Sans aucun doute, même.

« Enfin... Il va aussi falloir qu’on peaufine sur tes pouvoirs. Je suis venue ici, dans cette ville, pour trouver des gens comme toi. »

Avant qu’ils ne soient trouvés par Sinistre, mais elle évita de le dire. Inutile de le paniquer davantage, non ?

« Est-ce que tu en connais d’autres comme toi ? Est-ce que... Je ne sais pas, y-a-t-il un genre de refuge ? L’orphelinat où tu as grandi, par exemple ? »

3
Les alentours de la ville / Re : La Reine De Cuir [Morgan Sköne]
« le: lundi 14 janvier 2019, 00:45:16 »
Elle s’était attendue… À plus d’hésitation, surtout après son petit numéro. Ou à ce qu’il tombe dans les pommes. C’était souvent ce qu’ils faisaient. Madelyne n’aimait pas les visites, et le manoir avait la réputation d’être hantée, une réputation qu’elle entretenait savamment, à chaque fois que des squatteurs ou des zonards venaient par ici. Bien sûr, la pensée fulgurante de Morgan sur le fait qu’elle soit « canon » ne lui échappa pas… Mais elle retint surtout le flot de paroles qu’il débita à toute allure. La femme fronça lentement les sourcils, et posa alors un doigt sur ses lèvres.

« Tout d’un coup, je regrette mon offre, tu m’as l’air… Bavard. »

Madelyne retira alors son doigt, puis caressa le visage du jeune homme, glissant sur sa joue pour terminer sur son menton, et lui rendit alors le contrôle de ses membres. Perturbé, le jeune homme chancela un peu, tandis que Madelyne lui tourna le dos. La puissante mutante marcha vers le porte-fenêtre. Elle croisa les bras, repensant alors aux individus qui poursuivaient Morgan. Elle ne pouvait plus revenir sur son offre, et, de toute manière, il y avait en lui un pouvoir particulier, une force qu’elle ressentait, et qui justifiait clairement, à ses yeux, qu’elle fasse l’effort de le protéger, et même de le former et de l’éduquer.

Pour l’heure, elle devait toutefois s’occuper des autres intrus qui continuaient à crapahuter dans le jardin.

« Le mieux est sûrement que je tue tes poursuivants. Si je me contente de les effrayer, ils risquent de revenir, et je n’ai pas envie d’une telle animation. Et puis, mes Gobelins ont fait. Alors, pour ta gouverne, oui, ce sont des vrais. Des gobelins infernaux qui obéissent à leur Reine. Je te déconseille de sortir dans le jardin, ils mangent plutôt salement. »

Elle referma la porte-fenêtres tandis que plusieurs Gobelins bondirent depuis la propriété, se fondant dans l’obscurité, et se ruèrent vers leurs proies. Madelyne se retourna alors vers Morgan, et invita le jeune homme à la suivre. La porte coulissa toute seule devant elle, tout comme les lumières, qui s’allumaient sur son passage. Ils traversèrent ainsi un agréable couloir, rejoignant ainsi un autre salon, avec un bar dans un coin.

Il y avait un grand réfrigérateur américain, et Madelyne commença par attraper une bouteille d’alcool.

« Tu bois du vin ? J’adore le bourgogne-aligoté, c’est l’un des nectars qui m’avait le plus manqué… »

Elle omit de signaler qu’elle avait fait un séjour de plusieurs années en Enfer, et remplit son verre, puis se retourna vers le jeune homme. Ici, ils n’entendaient pas les hurlements et les bruits de la bataille.

« Est-ce que tu as faim ? Ou soif ? Et qui es-tu, exactement ? Comment un aussi beau jeune homme peut se retrouver chez moi avec les Yakuzas à ses miches ? J’ai pu lire quelques bribes dans ton esprit, mais… Seulement des morceaux. »

4
Les alentours de la ville / Re : La Reine De Cuir [Morgan Sköne]
« le: vendredi 04 janvier 2019, 00:34:17 »
Le jeune homme était nerveux, mais se maîtrisait plus que Madelyne ne l’aurait cru. Face aux apparitions surréalistes, il paniqua, avant d’implorer la clémence du propriétaire des lieux. Tout lui donnerait envie de paniquer, de hurler, mais il n’en fit rien, rappelant qu’il était poursuivi par de sales individus. Il commençait à marcher à reculons, quand un grondement se fit entendre devant lui. La pièce était plongée dans la pénombre absolue, et deux yeux verts luisants apparurent, monstrueusement, tandis que Morgan pouvait discerner une silhouette massive, avec une rangée de longues dents pointues, qui semblaient briller dans l’obscurité, luisant dangereusement. La bête gronda plus dangereusement, et bondit brusquement sur Morgan…

…Qui partit en arrière, et tomba sur les fesses, sa tête heurtant une paire de jambes dans son dos. Il venait de retourner dans le salon qu’il avait rejoint subrepticement, cette fois éclairé. On pouvait voir, dans un angle, un petit bonsaï. La tête de Morgan partit ensuite vers l’arrière, permettant de voir un corps voluptueux et noirâtre. Il put voir une belle paire de seins moulés dans une robe noire en cuir, puis une tête se pencha vers lui. Un visage mielleux l’observa, et Madelyne sourit légèrement au jeune homme.

« Morgan Sköne… Tu passes ta vie à fuir, mon chéri… Mais je te comprends, cet Honoshi qui te poursuit a l’intention de te faire beaucoup de mal. »

Madelyne fit claquer ses talons en marchant vers lui. Le jeune Morgan devait sûrement trembler sur place, sans comprendre ce qui lui arrivait. La Goblin Queen se tenait là. Face à une télépathe doublée d’une magicienne noire, Morgan n’avait pas beaucoup de chance de lui échapper. Elle lisait dans l’esprit du jeune homme comme un livre ouvert, et fléchit sensuellement les genoux devant lui.  Sa main parfaitement manucurée s’avança alors, et caressa le visage du jeune homme, glissant sur son menton. Elle esquissa un nouveau sourire, et fit tourner la tête de Morgan sur le côté.

« Hm-hm… Je comprends qu’on puisse te confondre avec une fille, Morgan. »

La femme se redressa encore, et marcha encore un peu.

« Tes pouvoirs télékinétiques sont en revanche en faible état, il va falloir qu’on travaille ça, mon beau. »

Elle se rapprocha de la fenêtre. Dehors, Honoshi et les siens continuaient à remonter vers le manoir.

« Je m’appelle Madelyne Pryor, Morgan Sköne. Je suis la propriétaire de ces lieux, et, comme toi, je suis une mutante. Comme toi, je n’ai pas envie que la police vienne ici. Et, comme tu le vois, mes pouvoirs sont assez impressionnants. N’aie pas peur de mes Gobelins, ils ne sont pas dangereux… Sauf quand je leur en donne l’ordre. »

Comme pour illustrer ce propos, un grondement se fit entendre dans le dos de Morgan. La gueule d’un Gobelin tapota contre son dos, et, quand il se retourna, il put voir la gueule verdâtre du Gobelin, avec des canines proéminentes. Le Gobelin gronda doucement près de Morgan, puis se déplaça, rejoignant sa Maîtresse, qui caressa doucement sa tête. Madelyne observa alors le jeune Morgan, et leva le doigt. Une force invisible souleva alors le corps du jeune homme, qui se redressa, et se retrouva devant la puissante femme.

Avec son autre main, elle ouvrit la fenêtre.

« Tu peux sortir, et filer à l’opposé du jardin. Tu as des chances d’échapper à Honoshi, mais il continuera à te poursuivre. Tu sais qu’il s’est fait trancher un doigt à cause de toi, ma belle ? Il t’en veut, et il fait partie des Guramu… Il te traquera jusqu’à pouvoir se venger, parce qu’il ne supporte pas, et je cite ses pensées, qu’une petite pédale de pédé ait pu l’amener à perdre l’un de ses doigts. »

Elle reprit ensuite sur le deuxième choix :

« Ou alors, tu restes ici. Je t’offre l’hospitalité, Morgan. Ne t’en fais pas pour ce petit tour de magie de tout à l’heure, c’est un système défensif quand un inconnu vient chez moi. Mais je suis une télépathe, j’ai pu sonder ton esprit, et voir que tu n’étais pas dangereux. À toi de voir… Je peux faire fuir Honoshi et ses hommes avec mes Gobelins, et répondre aux questions que tu dois te poser… Ou tu peux partir, et reprendre ta brave vie de pauvre petit mendiant. »

Elle s’écarta ensuite de lui, et s’assit sur le fauteuil, en croisant sensuellement les jambes.

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Les alentours de la ville / Re : La Reine De Cuir [Morgan Sköne]
« le: mardi 25 décembre 2018, 21:25:22 »
Le manoir de Madelyne était un manoir japonais classique, avec un intérieur soigné et épuré, composé de fusuma, ces fameux portails coulissants qui permettaient de se déplacer. Le manoir comprenait beaucoup de chambres, car il avait jadis servi comme maison de correction, ou comme maison de pension. Madelyne ne s’était pas renseignée outre mesure sur l’historique du bâtiment, après tout. Quand Morgan entra, il passa par l’arrière, contournant l’agréable jardin zen, plongé dans la pénombre, pour s’infiltrer. Et, à cet instant, la Reine, qui avait les yeux clos, les ouvrit brusquement, sentant cette présence. Autour d’elle, ses Gobelins s’agitèrent, grognant doucement sur place, et elle se redressa lentement, fronçant les sourcils, avant de puiser dans ses pouvoirs.

*Un mutant... Ici ?!*

Un X-Men ?! Non ! Il n’y avait aucune raison qu’ils aient pu découvrir sa position, sauf à utiliser Cerebro... Mais Madelyne savait que les X-Men étaient en déconfiture, que Xavier avait quitté l’école, et qu’il n’y avait donc plus personne pour utiliser Cerebro. Pour autant, elle savait qu’il existait des X-Men à Seikusu, comme Tornade, Malicia, ou même Wolverine. La prudence extrême s’imposait donc, et Madelyne se déplaça lentement, se redressa. Elle avait encore peu de personnel chez elle, de jeunes enfants qui dormaient paisiblement. La femme n’avait aucun garde du corps, aucune agence de sécurité, si ce n’est ses Gobelins, qui se déplacèrent lentement.

En revenant sur Terre, Madelyne avait puisé dans ses pouvoirs pour perfectionner ses Gobelins. Ils ressemblaient ainsi à d’énormes monstres verts aux dents longues, dotés d’ailes, mais capables d’user de magie, quoique sommairement. Ils pouvaient se fondre dans l’obscurité, cracher des boules de feu... Et obéissaient fidèlement à leur Maîtresse.

*Et bien, il semblerait que ma soirée paisible soit quelque peu compliquée...*

Madelyne perçut alors d’autres étrangers, d’autres intrus, non dotés de pouvoirs mutants. Que se passait-il donc ?



« Il est passé dans cette baraque, j’te dis !
 -  On dit que c’est une maison hantée...
 -  Toi et ta superstition de merde... Il a crocheté la serrure, ce sale voleur ! »

Honoshi Kaguya n’était pas un individu à prendre à la légère. Travaillant pour le clan yakuza des Guramu, le plus puissant clan yakuza de la ville, Honoshi était un gangster colérique, et qui n’oubliait rien... Et il n’avait clairement pas oublié Morgan Sköne. Honoshi était un homme à femmes, qui aimait draguer de jeunes femmes dans des boîtes de nuit, et avait confondu Morgan avec une femme. Il n’avait pas réalisé son erreur, car il l’avait sodomisé la nuit, et, sous l’effet de la drogue et de l’alcool, n’avait pas réalisé qu’il faisait entrer un loup dans son loft. Au réveil, Honoshi avait constaté sa méprise en voyant que plusieurs statuettes très précieuses familiales avaient été volées, des statuettes d’une grande valeur représentant des dragons en jade. Depuis lors, Honoshi s’était juré de se venger de cette humiliation, qui lui avait valu de voir son père ordonner qu’on lui sectionne un bout de l’un de ses doigts.

Il avait donc traqué le jeune homme, et n’allait sûrement pas s’arrêter à cause d’une vieille superstition idiote ! Honoshi passa donc. Preuve de sa colère, il était le seul de l’équipe à avoir une arme à feu. Au Japon, les armes à feu étaient plutôt rares, mais Honoshi tenait à marquer le coup.

« Retrouvez-moi ce merdeux, il crèvera ce soir ! »



Morgan s’était réfugié dans un salon désert, plongé dans la pénombre... Quand des bruits de pas sourds se firent entendre, juste au-dessus. Un résident qui devait avoir le pas lourd... Mais un grondement peu rassurant se fit ensuite percevoir. Qui pouvait bien gronder ici ? Impossible de se méprendre, toutefois, et des bruits de pas supplémentaires se firent alors entendre dans la pièce de Morgan... Sauf qu’il n’y avait personne ! Du moins, personne de visible visuellement...

Des lampes se trouvaient à proximité, et, si Morgan s’amusait à les allumer, il ne verrait personne, rien d’autre qu’un salon vide, avec une table de billard au centre. Un salon de détente, de loisir, avec une télévision dans un coin sur un meuble, abritant des consoles de jeux vidéos. Avait-il rêvé ? Imaginé cela ? Le grondement se fit encore entendre, et la télévision s’alluma brusquement, diffusant des neiges et un crissement strident.

*Krrrrrrrrrrrrrrrrr...*

Puis une image apparut, montrant un présentateur de journal télévisé :

« ...Décès brutal et particulièrement violent d’un jeune homme qui venait de sortir de prison dans un manoir abandonné. Les premières investigations de la police témoignent que la victime a souffert pendant des heures avant son décès, et a notamment été retrouvé émasculé, son sexe planté dans sa bouche... »

L’image sautillait, instable, tandis que le présentateur continuait à parler :

« ...Mais c’est ce qui arrive quand on s’immisce dans la maison des gens sans y être invités. Il ne faut pas s’attendre à ce que ceux-ci se défendent contre ce qu’ils perçoivent comme étant légitimement de la provocation. Mais ça, Morgan, tu ne l’as jamais compris, pas vrai ? Et tu continues à fureter, encore et encore, à entrer chez les gens, en croyant encore que ta bonne étoile viendra te sauver. Mais il n’y a plus personne, Morgan, il n’y a plus personne pour te sauver ce soir ! »

Un rire sadique sortit alors des lèvres du présentateur télé, tandis qu’un bruit de roulement métallique se fit entendre dans le dos de Morgan. La porte qu’il venait d’emprunter pour retrouver ici était désormais bloquée par des barreaux de prisons, et la pièce toute entière commençait à dangereusement trembler.

Comme un sinistre cauchemar surnaturel.

6
Les alentours de la ville / La Reine De Cuir [Morgan Sköne]
« le: mardi 25 décembre 2018, 12:22:36 »
Madelyne menait une vie assez discrète. Depuis qu’elle était revenue à la vie, elle avait quitté sa chambre d’hôtel pour récupérer la propriété d’un manoir japonais typique se trouvant en bordure de la ville. Un manoir qui avait la réputation d’être hanté par les gamins du quartier, car il avait longtemps été abandonné, le temps qu’un long conflit successoral soit réglé. Madelyne avait récupéré le manoir à un prix défiant toute concurrence, à l’aide de ses pouvoirs télépathiques, et avait également obtenu, grâce à ses pouvoirs, un prêt immobilier auprès de la banque. On ne refusait rien à la Goblin Queen, et celle-ci avait envisagé très rapidement de se mettre à l’abri du besoin, afin de pouvoir mener ses recherches sur Seikusu. Madelyne n’était pas venue ici pour rien, et elle avait vite compris que Seikusu était un endroit très particulier sur la Terre, une plateforme dimensionnelle, au croisement d’une autre dimension, Terra… Ce qui faisait de cette ville un endroit plus sensible aux autres plans astraux. Connaissant le passé de Madelyne, il y avait de quoi être inquiet.

Il y a quelques années, la jeune femme, en pleine dépression, avait, sous l’influence de quelques démons, ouvert un Portail à New York, transformant pendant quelques heures la cité en une antichambre de l’Enfer. Les New-Yorkais avaient été transformés en horribles monstres démoniaques, afin d’accueillir l’arrivée de Légions démoniaques pour envahir le monde. Les X-Men de l’époque s’étaient ligués contre elle, et Madelyne avait été tuée par Jean Grey, une femme qu’elle haïssait profondément, et dont elle n’avait été qu’une réplique… Un clone créé par Sinister, abandonné dans un ancien laboratoire, et qui avait cru être amoureuse de Scott Summers… Avant que Scott ne l’abandonne au profit de l’original, et qu’elle réalise elle-même que les sentiments amoureux qu’elle éprouvait pour Scott n’étaient pas les siens, mais ceux de Jean.

Mais Madelyne n’était pas venue à Seikusu pour réveiller les démons. Elle avait un plan particulier pour se venger des démons qui l’avaient tourmenté, comme S’ym, ou encore Belasco. Pendant son séjour en Enfer, Madelyne n’avait pas eu l’occasion de se venger d’eux, simplement de reconstruire son esprit pulvérisé, et de préparer sa résurrection. Sa cible ici était toute autre. Elle recherchait Mister Sinistre, convaincue que son ennemi juré avait une base dans la ville, un laboratoire d’où il devait continuer à concevoir ses plans machiavéliques.

La Reine passait donc l’essentiel de ses journées chez elle, se mêlant peu aux gens, par peur que des X-Men ne l’aperçoivent, et avait commencé à remplir sa maison. Sans doute au nom de son instinct maternel bafoué (car elle avait après tout tenté de tuer son propre enfant), elle recueillait des âmes déshéritées, qui lui servaient ensuite d’yeux. Elle savait que Sinistre avait toujours besoin de cobayes, et qu’il s’en prenait, lui aussi, à ceux que personne ne réclamait. Elle n’avait aucun mal, avec ses pouvoirs télépathiques et son argent, à convaincre des enfants ou des adolescents de la suivre chez elle.

Ce soir, Madelyne était donc, comme à son habitude, dans son grand fauteuil, portant une longue tenue moulante noire en cuir, et observait un feu de cheminée dans son bureau. On aurait pu y voir la réplique d’un grand vilain de film, mais elle ressassait surtout son passé. Autour d’elle, des fantômes dansaient, des spectres de son existence passée.

Elle ne s’attendait alors pas à ce que son sanctuaire soit violé par un jeune homme en fuite…

7
Madelyne sentait quelque chose commencer à se rompre dans la détermination de Psylocke, dans sa colère, dans sa rage... Ce petit tour psychique dans son esprit avait permis de faire rejaillir les deux personnalités enfouies dans son esprit. Elizabeth Braddock et Kwannon s’affrontaient, l’une cherchant le respect de Charles Xavier, et l’autre à satisfaire sa soif de vengeance en tuant Matsu’o. Et il appartenait à Madelyne de jouer avec ça, de manipuler Psylocke pour qu’elle soit conforme à ce qu’elle voulait. Autant Elizabeth que Kwannon l’intéressaient en l’état. La première pour sa docilité et son amitié envers elle, et la seconde pour sa sauvagerie, sa tuerie, et ses talents... Pour l’heure, Madelyne estimait avoir déjà accompli un grand pas en avant dans la mesure où Psylocke acceptait de l’écouter sans avoir envie de la tuer, exprimant ses doutes. Madelyne y vit là une occasion, une manière de se rapprocher d’elle.

Elle posa alors ses mains sur les épaules de Psylocke, les maintenant ainsi pendant quelques secondes, avant d’aller lui parler :

« Tu crois que j’ignore ce que tu ressens, Elizabeth ? Les désordres de personnalité, ça ne m’a pas très bien réussi, tu sais. Pendant des années, j’étais persuadée d’être Madelyne Pryor, j’étais convaincue d’aimer Scott, de vouloir fonder une famille avec lui, avant d’apprendre que je n’étais qu’un clone de Jean Grey, qui n’a pu vivre qu’en se faisant insuffler un fragment du Phénix en moi. Je ne savais plus ce qui était moi, et ce qui émanait de Jean Grey. Mon amour pour Scott ? Était-ce mes sentiments, ou ceux de Jean s’exprimant à travers moi ? »

Il y avait aisément de quoi en devenir folle, et Madelyne l’était devenue. Elle avait perdu la raison, elle avait déclenché l’Inferno en étant manipulée par des démons, des démons qui avaient profité de son trouble émotionnel, et de la charge du Phénix vivant en elle. Avec ses pouvoirs, Madelyne était devenue la Goblin Queen, et avait fini par perdre la vie, dans des circonstances confuses. Jean Grey avait défié la Reine, et avait repris la portion du Phénix stockée dans le corps de Madelyne... Ce qu’elle n’aurait pas pu faire si, inconsciemment, Madelyne n’avait pas accepté de se sacrifier.

Une histoire personnelle, mais qui devrait trouver des échos dans la propre existence de Psylocke.

« Ce que j’ai compris, Psylocke, c’est qu’on ne peut pas refouler ce qu’on est. Ça, c’est la doctrine de Charles Xavier. Et cette doctrine n’a jamais aidé personne. Elle n’a pas aidé Magneto à s’améliorer, et elle a toujours été une manière de se masquer la vue. Maintenant, les X-Men sont déchirés, et Xavier a arrêté de les diriger. Tu n’as plus à lui faire confiance, tu n’as plus à le suivre. Il faut que tu te trouves une nouvelle voie, Psylocke. Elizabeth et Kwannon ne sont pas appelées à se combattre. Ne commets pas la même erreur que moi jadis en refoulant tes sentiments, et en laissant la haine t’aveugler. »

Son discours mielleux allait-il trouver écho dans l’esprit fracturé de la jeune femme ? Madelyne était bien incapable de le dire, mais elle se devait d’essayer. Elle jouait sur la corde sensible depuis sa rencontre avec Psylocke, mais le potentiel que cette jeune femme représentait était trop important pour l’ignorer.

« Je ne protège pas Matsu’o. C’est toi que je veux protéger. Crois-tu que tu iras mieux en tuant Matsu’o ? Sa mort ne t’apportera rien... Tu dois réfléchir à ce que tu feras après, Psylocke. Ce que je veux te dire, c’est que... Je souhaite que nous soyons de nouveau ensemble, Psylocke. Je cherche à me reconstruire ici, au Japon, loin de mon passé. Il y a très peu de gens de cette époque que je souhaite revoir, et tu en fais partie. Quant à toi... Je ne crois pas que la guerre entre Scott et Logan t’intéresse plus que ça, non ? Alors... Peut-être pourrait-on tenter de se reconstruire ensemble, non ? »

Elle évitait autant que possible d’utiliser sa télépathie pour tenter d’influencer Psylocke, convaincue que celle-ci aurait pu le voir. Au lieu de ça, Maddie se fiait à sa force de persuasion.

« Toi et moi, Psylocke... Et, si cela implique de devoir tuer Matsu’o, alors qu’il en soit ainsi. »

À choisir entre elle et Matsu’o, Madelyne n’hésitait pas une seconde... Et décida d’enfoncer le clou en se penchant brusquement en avant... Et embrassa Psylocke sur les lèvres pendant quelques secondes. Un baiser aussi rapide qu’inattendu, mais suffisamment long pour ne pas se méprendre, et croire à un simple glissement des lèvres.

« Je ne crois pas au destin, mais... Le fait qu’on soit de nouveau réunies toutes les deux, ça veut bien dire quelque chose, non ? »

8
Les alentours de la ville / Re : Le prix de la Revanche [PV : Madelyne Pryor]
« le: vendredi 10 août 2018, 20:30:25 »
Face à Madelyne, Psylocke était en train de perdre le contrôle. La Goblin Queen pouvait le sentir progressivement, et restait à distance, prudente. Elle n’oubliait pas que cette femme l’avait attaqué, et lui assura que, après avoir tué Matsu’o, elle aurait enfin la paix, et pourrait mener une vie plus sereine. Elle enchaîna ensuite en conseillant à Madelyne de ne pas s’interposer entre elle et sa proie, ce à quoi la Goblin Queen esquissa un léger sourire, avant de hausser les épaules :

« Je n’ai nul souhait de protéger cet homme de ta colère, Madelyne. C’est toi qui m’intéresse. Vois ça comme un signe de l’amitié qui nous a jadis lié, toi et moi. »

C’était une référence à une autre époque, une période où Madelyne Pryor ignorait qu’elle était le clone de Jean Grey, conçue en ce sens par Mr. Sinistre, une époque où les démons comme S’ym ou N’astirth n’avaient pas encore joué avec la souffrance de Madelyne, avec sa jalousie, pour la pervertir. Une époque où Madelyne était la belle épouse de Scott Summers, où elle était heureuse et accomplie, et où tous les X-Men l’appréciaient. Elle était alors un symbole de coopération entre humains et mutants, car elle ignorait alors être une mutante, et elle travaillait avec eux. Une époque où elle s’était rapprochée d’Elizabeth Braddock, et sans doute était-ce pour ça qu’elle se montrait si protectrice ce soir… Ou peut-être était-ce juste parce qu’elle reconnaissant la beauté de Psylocke, et qu’elle voyait en elle un héraut idéal. Après tout, ce n’était pas parce qu’elle s’était rapprochée de Matsu’o qu’elle avait cessé d’être la Goblin Queen. Elle voyait en Psylocke un important potentiel qu’elle souhaitait utiliser au mieux pour servir ses propres intérêts.

Madelyne enchaîna donc rapidement :

« La vengeance est une Déesse dévorante, tu sais… C’est un proverbe du Wakanda. Tu crois que la vengeance t’apportera la paix, mais, chez moi, tout ce que ça m’a apporté, c’est un séjour en Enfer, et la folie. Même si tu arrives à tuer Matsu’o, tu ne te sentiras pas mieux, crois-moi. Ce sera même tout le contraire. »

La Reine se rapprocha alors de Madelyne, et lui sourit alors, légèrement, avant de prendre un risque… Et posa doucement sa main sur sa joue.

« Est-ce si difficile à croire que je ne suis plus la même personne, Elizabeth ? J’ai passé des années à être torturée en Enfer pour avoir voulu sacrifier mon enfant. Tu vois jusqu’où ma vengeance m’a poussé ? Jusqu’à vouloir sacrifier mon propre fils. Serais-tu prête à en faire autant, toi ? À sacrifier tout ce que tu es pour une vengeance qui ne t’apportera rien ? Toute cette rage en toi, toute cette colère… Elle doit être contrôlée, ou c’est elle qui te consumera. »

Madelyne lui sourit alors doucement, consciente qu’elle prenait des risques, mais sachant qu’elle se devait de le faire.

« Je ne te laisserai pas tomber comme on l’a fait pour moi, Elizabeth. Je te protègerai contre toi-même, contre tes propres démons. »

Et ça, ce qu’elle lui disait, c’était une promesse qu’elle comptait bien tenir. D’une manière ou d’une autre, Madelyne allait effectivement s’occuper de Psylocke… Et elle lui redonnerait même une nouvelle raison de vivre : la servir et la chérir !

9
La colère de Psylocke jaillit comme un torrent ardent, rappelant à Madelyne que la femme était, elle aussi, une puissante télépathe, une femme qui avait aussi été l’élève de Charles Xavier. Aussi belle que redoutable, Elizabeth se défit du jeu mental de Madelyne, et les deux femmes retournèrent au monde réel, dans la chambre de Maddie. L’onde psychique défonça des meubles environnants, et fit exploser une série de fenêtres. Furieuse, Psylocke se tenait devant Madelyne, ses yeux semblant sur le point de lancer des éclairs.

« Impressionnant..., commenta Madelyne à voix basse. Tu es vraiment très puissante, Elizabeth, mais c’est toi qui es dans l’erreur... »

Elle se tint face à elle. La Goblin Queen ne chercha pas de nouveau à rentrer dans l’esprit de la jeune femme, consciente qu’elle n’y arriverait pas. En l’état, elle avait surtout senti, lors de ce déferlement psychique, la seconde personnalité d’Elizabeth, Kwannon. Une perspective intéressante, car le duel entre Elizabeth et Madelyne allait aussi se transformer en une confrontation entre Elizabeth et Kwannon... Ce dont Madelyne pourrait sans aucun doute tirer avantage.

La Goblin Queen se déplaça lentement, puisant dans la magie noire tout en se rapprochant de la femme.

« C’est toi qui es venue ici pour tenter de tuer Matsu’o... Par souci de la justice ? Ne me fais pas rire. Tu es ici, motivée par ta vengeance, aveuglée par ta haine. Moi, je n’ai pas cherché à attaquer les X-Men, je n’ai pas cherché à tuer mon ancien époux. Au contraire, je cherche à me reconstruire une nouvelle vie ici, au Japon, loin de Xavier et de son cirque de freaks. Mais, pour autant, je n’ai pas oublié notre ancienne amitié, Elizabeth... »

Elle avançait doucement. En réalité, Madelyne n’avait plus besoin de s’immiscer dans son esprit, car elle avait déjà vu ce qu’elle voulait voir. Sa tête se tourna soudain vers la porte, et elle se concentra. Des flammes noires se relevèrent alors, encerclant la porte, bloquant les Yakuzas situés de l’autre côté, qui se reculèrent en hurlant, cherchant en vain à rentrer.

*Non, je vous interdis de venir nous déranger !*

Madelyne la regarda de nouveau, et reprit :

« J’ai été manipulée par les démons, trahi par Scott, qui m’a abandonné dès que Jean est revenue à la vie. Mon chagrin a été utilisé par des démons. Je regrette d’être devenue leur esclave, et d’avoir voulu sacrifier mon enfant, Elizabeth. Rien que pour ça, j’ai mérité toutes ces années en Enfer. Mais toi ? Pourquoi veux-tu à ce point tuer Matsu’o, au point de te jeter dans la gueule du loup ? Pourquoi être venue me voir, alors que tu sais combien je suis puissante ? Moi, Elizabeth, je crois que tu es partagée... Que ta haine à l’égard de Matsu’o vient de Kwannon, et que tu cherches la rédemption en revenant près de moi, ton ancienne amie. »

La Reine était de plus en plus proche d’Elizabeth, jusqu’à risquer une attaque frontale de sa part.

« Je sais que les X-Men sont divisés, que Scott et Logan se détestent, et ont fondé deux camps, et que tu es partagée entre eux. Tu ne veux pas que les enfants soient éduqués à devenir des soldats comme le souhaite Scott, mais tu sais aussi que le monde est dangereux. Alors, plutôt que de prendre une position claire, tu as choisi de te trouver un nouveau but, destructeur, celui de la vengeance... Mais, dis-moi, que feras-tu ensuite ? Que feras-tu quand tu auras enfin tué Matsu’o, hm ? »

Madelyne était maintenant très proche d’Elizabeth, à tel point que, en tendant les bras, elles auraient pu se toucher...

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Les alentours de la ville / Re : Le prix de la Revanche [PV : Madelyne Pryor]
« le: dimanche 22 avril 2018, 02:18:33 »
Quand on affrontait une télépathe comme Madelyne, avec autant de failles psychologiques, il fallait s’attendre au pire. Elizabeth s’était pourtant affrontée, Maddie le sentait. Sans aucun doute avait-elle suivi une formation psychique avec Xavier, puisqu’elle avait, après tout, été victime de manipulations mentales dans le passé. Et puis, outre Madelyne, les X-Men avaient des psychiques redoutables comme antagonistes : Mesmero, le Shadow King, Cassandra Nova... Psylocke se retrouvait face à l’un de ses premiers cauchemars, et, confuse, finit par se ruer vers lui, hurlant de rage. Slaymaster évita l’attaque en ricanant.

« Ridicule... La Psi Division n’a-t-elle donc que des gamines ou des incompétentes à m’envoyer ? HAHAHAHA ! »

Il esquiva encore, et lança deux shurikens, qui crevèrent les yeux de Psylocke. Celle-ci hurla, et son esprit s’emballa encore, tandis qu’elle se mit à tomber dans le vide, au milieu de rivières de sang. Elle se retrouva ensuite sur une table d’opération, les poignets et les chevilles attachées, pendant que Mojo préparait de remplacer ses yeux par des yeux artificiels pour faire d’elle son agent double. Et, alors que l’opération commençait, Psylocke retrouva l’usage de la vue. Les liens retenant ses poignets se retirèrent, et Madelyne se retrouva devant elle, croisant les bras en l’observant.

Sourcils froncés, la Goblin Queen poursuivait son introspection :

« Je suis sûre que tu as dû connaître quelques moments heureux dans ton passé, Psylocke... Voyons voir ça. »

Madelyne claqua encore des doigts, et le décor évolua de nouveau, les murs disparaissant, se transformant. À la recherche des souvenirs heureux de Psylocke, elle arriva à l’école de Xavier, dans ce vieux manoir rénové, avec de longs couloirs en bois. Les deux femmes se retrouvèrent dans le hall d’entrée.

« Hmmm... Il y a quelqu’un qui a fait battre ton cœur, Elizabeth... Pourquoi chercher à le cacher ? »

Encore une fois, les puissants pouvoirs psychiques de Maddie continuèrent, sans vergogne, à fouiller l’intimité et les souvenirs de la jeune femme. Rapidement, elle vit une image qui la fit sourire, une séquence sur une plage paradisiaque, entre Psylocke et... Warren Worthington III, Angel. Un individu sombre, comme elle, qui avait également dû affronter des problèmes schizophréniques redoutables. En effet, Angel avait, au cours de son existence, été l’un des Cavaliers d’Apocalypse, et était devenu Archangel pendant de nombreuses années. S’il avait réussi à contrôler cette mutation, avec le temps, Warren avait réussi à reprendre son apparence humaine, et à enfouir la personnalité d’Archangel en lui.

Comme Psylocke, il était un naufragé, et un riche héritier, là aussi comme elle.  Madelyne Pryor les vit s’aimer passionnément, et travailler ensemble au sein de la X-Force, une unité de combats des X-Men, qui avait emmené le couple dans des endroits sordides, à lutter contre des scientifiques fous, des organisations criminelles, à fouiller des laboratoires sinistres dans des pays sinistrés du Tiers-monde où ils avaient vu des expériences sur des cobayes. Tout ça avait amené la personnalité sombre d’Archangel à ressortir, confrontant Elizabeth à un choix impossible : la lutte entre Angel et Archangel.

Les deux femmes se retrouvèrent ainsi dans l’un de ces laboratoires, près de sinistres cuves où des scientifiques fous avaient enfermé des cobayes dans des cuves, et leur injectaient des mutagènes pour développer le gène X chez eux. Madelyen posa sa main gantée sur la cuve, tout en soupirant.

« Le mal... J’ai connu l’Enfer, Elizabeth, j’y ai vu des choses inimaginables, mais... Pour autant, la propension de l’être humain à faire le mal à ses prochains m’échappera toujours. Mais bon... Je comprends mieux pourquoi tu n’aimes pas ces souvenirs, Elizabeth. Tu n’as pas réussi à sauver Warren... Enfin... Si, tu as réussi, mais au détriment de votre amour mutuel. »

Psylocke avait affronté Archangel, et l’avait transpercé à l’aide de l’un de ses sabres psychiques. Le coup avait permis à Warren de reprendre le contrôle de son corps, mais en le rendant amnésique.

« Des amours brisés... Est-ce que pour ça que tu en veux au monde entier, Psylocke ? Tu marches sur une pente dangereuse... Comme moi jadis, quand j’ai appris que Scott ne m’avait jamais aimé... Et que mes amies, comme toi, ont choisi de me trahir, et de me laisser entre les mains de démons comme Belasco... »

11
Le combat entre Psylocke et la Faucheuse ne manquait pas d’un certain cachet. En retrait, Madelyne observa les deux tigresses se battre. La Faucheuse était l’une de ses exécutrices personnelles, une femme qui, pour une raison que Maddie ne s’était pas encore clairement expliquée, ne s’était jamais remise de sa transformation lors d’Inferno. Des gènes démoniaques étaient restés en elle, et Madelyne avait amplifié ces dernières. Elle l’entraînait à se battre, et la Faucheuse était redoutable, mélangeant corps-à-corps et attaques magiques, mettant Psylocke à rude épreuve. Néanmoins, la Goblin Queen savait que la Faucheuse était encore inexpérimentée, et guère de taille contre une puissante X-Men comme Psylocke. En tout cas, Madelyne en profita volontiers pour se rincer l’œil. N’en déplaise à la Faucheuse, Psylocke était quand même terriblement belle quand elle se battait.

Finalement, la Faucheuse cracha sur son adversaire des flammes vertes. Un coup efficace, mais qui ne suffit pas à vaincre Psylocke... Qui planta son épée dans le corps de la Faucheuse. La douleur explosa dans le corps de la Faucheuse, qui fut ensuite balancée dans un coin de la pièce. Un coup assurément mortel, mais Maddie savait que la Faucheuse, disposant d’une constitution surnaturelle, se remettrait de ce coup. En attendant, Psylocke se retourna devant Madelyne, furieuse, et bien décidée à faire usage de la force.

« Matsu’o ? » répéta Madelyne, interloquée.

Elle n’en savait absolument rien.

« Il est quelque part dans ce fort montagneux, mais je ne saurais pas te dire où, ma belle. »

Les choses allaient-elles se calmer ? Madelyne était sincère, et, alors que Psylocke aurait pu croire que Madelyne allait en rester là, la Goblin Queen observa sa garde du corps.

« Tu n’as pas hésité à l’embrocher comme un poulet, et à m’attaquer délibérément... Les X-Men ont-ils évolué à ce point qu’ils en sont devenus des tueurs ? Xavier doit être bien triste de votre comportement... Mais je ne peux pas te laisser partir comme ça, ma chérie. Tu as blessé ma Faucheuse... Et puis, en souvenir du bon vieux temps... »

Madelyne tendit alors sa main, et une nouvelle onde d’Air jaillit. Mais, cette fois, Psylocke, qui s’y attendait, l’évita sans peine. D’autres attaques magiques jaillirent, en l’espèce des cristaux de glace qui se formèrent au-dessus du corps de la Goblin Queen, avant de fuser sur son ennemie. Rapide, Psylocke les évitait, ou les découpait avec ses attaques violettes. Elle allait même jusqu’à contre-attaquer, bondissant sur son adversaire... Pour voir Madelyne se téléporter au dernier moment. L’épée d’Elizabeth frappa dans le vide, heurtant le sol. La guerrière se retourna alors, et Madelyne, face à elle, sourit lentement.

« Et si on passait aux choses sérieuses, ma chérie ? N’oublie pas que je suis une télépathe avant d’être une magicienne... »

La Goblin Queen se concentra alors, et, alors que Psylocke l’attaqua encore... Le décor évolua autour d’elle. Madelyne disparut encore, tout comme le décor autour de la femme. Avec horreur sans doute, Elizabeth se retrouva à jouer avec l’esprit manipulateur de Madelyne, qui plongea sans hésitation dans ses souvenirs les plus traumatisants, et ressortit la première étape vraiment marquante dans la vie de Psylocke... Celui où elle s’était retrouvée seule face à l’un des assassins professionnels les plus dangereux de la planète : Slaymaster. À cette époque, Elizabeth travaillait pour l’équivalent britannique du SHIELD, le STRIKE, à travers une unité spéciale d’agents psychiques, la Division-Psi.

Une unité qui avait été entièrement massacrée par Slaymaster, et dont elle avait été la dernière survivante. Elle se tenait là, dans des souvenirs remodelés, la confrontation finale avec Slaymaster ayant lieu au sein du manoir familial des Braddock. Sous ses yeux, le meurtrier venait d’abattre Doctor Destiny, l’un des membres de la division, son cadavre roulant sur l’escalier de l’atrium de la maison.

« À notre tour, jeune fille... Cette fois, Captain Britain ne sera plus là pour t’aider ! »

Et Slaymaster s’empressa de viser Elizabeth avec son arme de prédilection... Des aiguilles mortelles qu’il tenait de ses poignets !

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Les alentours de la ville / Re : Le prix de la Revanche [PV : Madelyne Pryor]
« le: mardi 13 février 2018, 21:32:36 »
Madelyen conservait de Psylocke le souvenir d’une femme forte, redoutable, une guerrière avec qui elles avaient jadis sympathisé. Après tout, les deux femmes avaient fait partie de ce groupe de X-Men qui avaient jadis été sacrifiées pour vaincre l’Adversaire, il y a plusieurs années. À cette époque, le gouvernement des États-Unis avait entamé une première programme visant à légiférer contre les mutants, donnant lieu à une vague de racisme et d’évènements violents. Madelyne était alors la femme de Scott, une simple humaine sans pouvoir, dont le rôle était très symbolique au sein des X-Men, puisqu’elle symbolisait le lien indéfectible entre mutants et non-mutants. Une époque compliquée, où Tornade avait perdu ses pouvoirs, et cherchait Forge, un autre mutant, pour les récupérer. Une époque où le gouvernement avait mis sur pied la Freedom Force, un groupe de lutte anti-mutants émanant du gouvernement et dirigé par Mystique. Tous ces évènements avaient conduit à l’émergence de l’Adversaire, que Forge et Tornade avaient malencontreusement libéré en cherchant à redonner à la mutante ses pouvoirs.

Pour vaincre l’Adversaire, Forge avait dû recourir à un puissant sortilège, qui nécessitait l’esprit de neuf X-Men pour le nourrir, et l’utiliser : Storm, Wolverine, Colossus, Longshot, Malicia, Dazzler, Havok, Psylocke... Et Madelyne Pryor. Les neuf s’étaient sacrifiés, mais d’autres forces étaient intervenues pour les sauver. Néanmoins, pendant plusieurs mois, ces neuf X-Men avaient été présumés morts par le reste du monde, et en avaient profité pour intervenir à distance. C’est à cette époque que Madelyne avait sympathisé avec Psylocke. Très ébranlée, elle était alors en phase pré-dépressive, cible de puissants démons qui, en ayant vu son potentiel, avaient décidé de l’utiliser pour être le Portail permettant aux démons de rejoindre le monde, de sortir de l’Enfer. En effet, quand Tornade et Forge avaient libéré l’Adversaire, ils avaient à l’origine malencontreusement libéré une horde de démons, ouvrant un Portail vers l’Enfer.

Suite à cela, donc, les neuf s’étaient retrouvés en Australie, et Madelyne, séparée de son époux, avait alors vu, avec horreur, la véritable Jean Grey revenir à la vie, et son mari retourner vers elle. Psylocke et les autres n’avaient rien vu venir, débordés par d’autres problèmes, jusqu’à ce que les pouvoirs latents de Madelyne n’explosent, et ne fassent d’elle la Goblin Queen... Goblin Queen, qui généra des langues de feu sur Psylocke, amenant cette dernière à se protéger derrière un bouclier. Elle ricana devant le « conseil » d’Elizabeth.

« Te sous-estimer... Rassure-toi, je ne te sous-estime pas du tout. Toi qui te prétendais être mon amie, tu es maintenant prête à venir me tuer... »

Sa main se tendit encore, et une puissante onde psychique en jaillit, défonçant des lattes sur le sol, et faisant reculer Elizabeth. Madelyne disposait en elle d’une part du Phénix à l’origine. Jean Grey l’avait tué en reprenant la force Phénix en elle.

« Sérieusement, que viens-tu faire ici, ma chérie ? Tu ne viens quand même pas commémorer le bon vieux temps avec moi, n’est-ce pas ? »

Madelyne envoya de nouvelles attaques, mais, très agile, Psylocke les évita, et contre-attaqua. Des tables s’envolèrent, et foncèrent sur elle, soulevées par la magie de Maddie. Psylocke se rapprocha encore pour porter un coup décisif... Quand une femme émergea brusquement de la chambre, et atteignit Psylocke en vol, repoussant la mutante au sol. Une femme encapuchonnée apparut devant Madelyne déployant une faux de combat, ses yeux jaunes brillant intensivement.

« Je te présente ma nouvelle meilleure amie, Psylocke... Depuis que toi et les tiens m’ont abandonné et m’ont tué, je me reconstitue des amies bien plus fiables. Ceci dit, je reconnais que je me suis inspirée de toi pour former ma Faucheuse. J’ai hâte de voir si tu seras à la hauteur. »

Tel l’Empereur Palpatine, Madelyne observait les deux femmes se faire face, la Faucheuse se mettant en position de combat...

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Les alentours de la ville / Re : Le prix de la Revanche [PV : Madelyne Pryor]
« le: mardi 13 février 2018, 07:26:51 »
C’était une grande construction. La Main disposait ici d’un solide repaire, historique. Après tout, cette organisation avait vu le jour dans les montagnes, puisqu’elle était, à la base, un regroupement de villageois, de fermiers, et de rōnin ayant fui l’autorité des seigneurs locaux, pour fonder une utopie, et vouloir doter le Japon d’un gouvernement central, unifié. Ce fort historique était donc composé de multiples structures souterraines, abritant, non seulement les ninjas de La Main, mais aussi des structures civiles. C’était plus une sorte de ville fortifiée qu’un simple fort, en réalité, bien éloigné des visières du S.H.I.E.L.D. Après son entretien avec Matsu’o, Madelyne retourna dans ses quartiers, en compagnie de Divine. Elle était sa favorite, et, en conséquence, Madelyne avait pris l’habitude de l’emmener partout dans ses déplacements, n’hésitant pas à se servir au mieux de la beauté de Divine dans ses transactions. Sucer la queue de Matsu’o n’était pas le pire qu’elle avait fait, même si Maddie se doutait bien que se trouver ici, en compagnie de criminels, ne devait pas rassurer des masses Divine.

Elle disposait d’un grand appartement éloigné, et surtout isolé du reste, ce qui lui permit de faire l’amour avec Divine. Le sexe devenait très souvent assez intense avec Madelyne, tant elle aimait ça. Faire l’amour, c’était pour elle une manière d’acquérir des sentiments qui lui étaient propres, qui lui étaient siens, et qui n’étaient pas des résurgences des sentiments de Jean Grey. Ceci étant dit, Madelyne savait que se rapprocher de Matsu’o était aussi une manière d’honorer son passé, celui où elle avait été une X-Men, la femme de Cyclope. Maintenant, elle savait que la race mutante était au bord de l’extinction, et, même en voulant construire une nouvelle vie, Madelyne n’avait jamais pu oublier son passé profond.

Ce soir, elle était donc couchée dans son grand lit, Divine sur elle. Leur séance de sexe s’était finie avec les pénétrations de la belle blonde sur le corps de sa Maîtresse, et elles dormaient paisiblement. Psylocke entra donc, et traversa le salon, sans sentir aucune menace, pour rejoindre la chambre. Aussi silencieuse qu’une ombre, elle se rapprochait du lit, et put voir le corps endormi des deux femmes. Depuis une fenêtre, un mince rayon lunaire éclairait leurs corps. La main de Madelyne posée dans le creux du dos de Divine, ses yeux fermés, les soupirs de Divine... Et, alors que Psylocke aurait pu s’interroger sur la marche à suivre, les yeux de Madelyne s’ouvrirent brusquement.

« Tu en as mis du temps... Psylocke. »

Un grondement se fit alors entendre dans le dos de Psylocke. Madelyne ne sortait jamais sans ses Gobelins, et ceux-ci s’étaient améliorés depuis Inferno, ses gobelins d’élite pouvant devenir invisibles. Psylocke se retourna rapidement, et une lame rose jaillit de sa main, comme pour se battre... Mais, au même moment, une onde d’air jaillit de la main de Madelyne, qui s’écarta du dos de Divine pour se diriger vers elle, repoussant Psylocke contre le mur. Le massif Gobelin qui se tenait là bondit alors sur la femme, et la saisit à la gorge, l’étranglant sur place. Une simple diversion, car, tandis que Psylocke se débattait avec lui, Madelyne se redressa. Divine continuait à dormir, visiblement victime d’un sortilège pour la maintenir dans le sommeil.

Quand Psylocke se débarrassa du Gobelin, Madelyne était déjà debout, et une nouvelle onde de choc frappa Psylocke, la repoussant violemment en arrière. Elle passa à travers les portes de la chambre, glissa sur les marches menant à la chambre, et retomba dans le salon, où de multiples bougies s’allumèrent tout autour d’elle. Des vêtements se formèrent le long du corps de Madelyne, qui sortit lentement de sa chambre, dominant de sa hauteur Psylocke.

Impériale et sensuelle, la Goblin Queen lui faisait face.

« Croyais-tu vraiment pouvoir m’assassiner aussi facilement ? As-tu oublié qui je suis ? C’est Scott qui t’envoie ? Comment m’avez-vous retrouvé ? »

Madelyne, et il ne fallait pas l’oublier, était le clone de Jean Grey, disposant ainsi des pouvoirs terrifiants de la télépathe, des pouvoirs qui faisaient d’elle l’égal de Charles Xavier... Mais il fallait en plus ajouter à cela sa maîtrise de la magie noire, apprise auprès des démons, et améliorée depuis les nombreuses années de captivité en Enfer. Elle en fit d’ailleurs la démonstration, tendant sa main, et envoya une langue de feu depuis la paume, qui n’incendia pas le sol, mais contraignant Psylocke à devoir se reculer, et à faire preuve de prudence...

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Les alentours de la ville / Re : Le prix de la Revanche [PV : Madelyne Pryor]
« le: dimanche 11 février 2018, 19:04:24 »
« Je suis effectivement bien placé pour savoir que la mort n’est pas une fin en soi. »

Devant elle, Madelyne l’observait. [n]Matsu’o Tsurayaba[/b] était un homme aussi élégant que redoutable. La Goblin Queen savait qu’il travaillait pour La Main, et que l’organisation criminelle avait choisi de le ramener à la vie. Elle ignorait le détail de leur arrangement, et elle savait que Matsu’o trempait aussi avec les Yakuzas. C’était un homme dangereux, qui s’était déjà heurté aux X-Men, un assassin imbu de sa personne, qui n’avait jamais aimé qu’une seule personne de toute sa misérable existence : Kwannon, une autre tueuse, mais qui travaillait pour un clan rival. Matsu’o travaillait pour La Main, et elle, Kwannon, pour Nyoirin, un criminel nippon qui avait cru pouvoir défier La Main.

Tout ça, Madelyne le vit en sondant l’esprit de Matsu’o. Certes, l’homme avait entraîné son esprit à ce genre de choses, mais il avait face à lui Madelyne Pryor, clone de Jean Grey, versée aux arts magiques infernaux. Ce n’était pas une femme qu’on pouvait piéger aisément, et face à qui conserver des secrets relevait de l’exploit. Le duo se trouvait sur une minuscule île, ou, plutôt, une presqu’île, puisqu’on y accédait par un pont rouge. Des gardes surveillaient l’accès à ce sanctuaire, tout comme à la grande pagode japonaise qui surplombait les lieux. C’était un endroit très solennel, et très discret, parfait pour une rencontre avec Matsu’o. Madelyne avait reçu chez elle une invitation à laquelle elle ne pouvait pas refuser, et qui expliquait sa présence ici.

« Je n’ai jamais été en affaires avec La Main. Que pourriez-vous bien me vouloir ?
 -  La Main a beaucoup évolué, vous savez. Il existe... Bien des ennemis, maintenant. Et une ville en particulier attire l’attention de La Main. Figurez-vous ma surprise quand nos télépathes ont vu votre présence. La légendaire Madelyne Pryor, celle qui a amené l’Enfer sur Terre...
 -  J’en ai payé chèrement le prix. »

Il n’y avait pas qu’eux deux. Madelyne avait amené sa servante personnelle, qui était prostrée à côté d’eux, les écoutant silencieusement. Divine Karlberg était une magnifique blonde, et Madelyne lui avait fait enfiler une belle robe blanche, ouverte de dos, avec des lanières dorées, mettant ainsi ses formes en avant.

« Je cherche maintenant à oublier mon passé, et à me reconstruire...
 -  C’est donc l’occasion de forger de nouvelles alliances. Vous avez déjà dû constater que Seikusu n’était pas une ville comme les autres. Je suppose d’ailleurs que c’est pour ça que vous avez décidé de venir ici, au lieu de choisir une autre ville. »

Madelyne ne pouvait pas nier. Elle avait senti une puissante magie dans cette ville, comme une sorte d’énorme siphon, et y avait vu l’occasion de pouvoir se développer sereinement, sans être ennuyée par les figures de son passé. Un point important pour elle.

« Je pense qu’il faut que je vous montre que vous pouvez me faire confiance, Matsu’o. Une alliance avec La Main n’est pas quelque chose que je rejette par principe. »

Usant de ses pouvoirs magiques et télépathiques, Madelyne influait sur lui, et le regard de Matsu’o se tourna alors vers Divine. Il grommela alors, visiblement inconfortable, et Madelyne sourit légèrement, puis fit signe à Divine de s’approcher.

« Viens, ma chérie. Notre ami n’ose pas le dire, mais il est très attiré par les belles étrangères blondes, n’est-ce pas ?
 -  Que... Mais qu’est-ce que vous me faites... ?
 -  Ce n’est qu’un signe de bonne foi, rien de plus. »

Divine, obtempérant, se rapprocha sensuellement, et finit entre les genoux de l’homme, puis déboutonna son pantalon, et, tout en le regardant légèrement, s’empressa d’absorber son dard, le prenant entre ses lèvres, optant pour l’une de ces fellations dont la favorite du clan Karlberg avait le secret. Matsu’o frémit lourdement, et, pendant ce temps, Maddie sourit encore.

« Je vais réfléchir à votre proposition, Matsu’o.
 -  Hmmm... Vous... Vous m’en direz tant... !! »

Pour l’heure, après cette entrevue, Madelyne se reposerait dans l’une des ailes du château local. Outre la pagode, La Main disposait de tout un complexe souterrain et aérien, un château qui s’enfonçait dans de grandes galeries souterraines, et la Goblin Queen avait évidemment droit à une sacrée chambre, légèrement isolée du reste du complexe...

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Prélude / Re : Psylocke ~ Esprit duel, Mutante unique.
« le: samedi 10 février 2018, 22:02:27 »
Je sens qu'il a dû être difficile de faire cette fiche.

Re-Bienvenue !

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