Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Valoria Wolfcrone

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Des vacances ce serait vraiment bien. Rien de vraiment d'excessif, peut-être seulement une belle plage, le soleil chaud avec rien d'autre que le son des vagues pour le bercer jusqu'à tomber dans les bras de sa douce Morphée. Il s'est même fait faire un maillot de bain sur mesure il y a quelques années dans l'espoir que sa maîtresse soit assez folle pour exiger quelque chose de totalement stupide comme un château de sable géant. C'est bien ce qu'il aurait voulu, mais il a perdu la capacité de dormir depuis qu'il a été ramené à la vie. Être un golem tissé de cadavres c'est pas aussi cool que sur la brochure, ça on peut vous le garantir. Quand est la dernière fois qu'Arlecchino a eu le droit à un seul moment de répit? De tranquillité d'âme et de paix? Ah, ouais. Quand il était mort, il y a de cela des siècles. Comme quoi, le destin est parfois la pire des putes avec ceux qui le méritent le moins.

Alors que la majordome s'apprête à pousser un autre de ses fameux soupirs, un goblin courant pieds nus sur le sol de pierre. Celui-ci s'arrêta devant la maîtresse des lieux, complètement à bout de souffle. Il posa une main sur le mur, l'autre sur sa petite poitrine tout en respirant bruyamment. Valoria n'eut que le temps d'ouvrir la bouche que le petit monstre leva un doigt griffu pour lui demander d'attendre encore un peu.

Qu'est-ce...

*Tousse tousse*

Non, mais...

*TOUSSE RESPIRE CRACHE*

Non, mais merde à la fin! Ou tu me dis qu'est-ce qui ne va pas ou je vais t'arracher les poumons et te garder en vie avec ma magie le temps que tu fasses la forteresse au pas de course jusqu'à ce que ton cardio soit plus aussi pathétique que celui de ma grand-mère!

Oui... Bon... *Tousse* maîtresse, des aventuriers viennent de cogner à la porte du donjon.

La maîtresse du donjon haussa un sourcil. Des aventuriers? Mmm... De nulle part, elle prit un petit livre qu'elle feuilleta durant un petit moment, hochant lentement la tête d'un air pensif. Comme elle se doutait bien, ces individus ne sont pas au programme. Voilà qui est très intéressant! Un large sourire sinistre se dessine sur son visage pâle. L'imprévu ne la dérange pas, au contraire. L'immortalité vient avec le prix de toujours devoir assister à une reprise des événements de la veille et même les événements les plus surprenants ne deviennent qu'un simple morceau dans la machine routinière et bien rapidement, le peu de magie et d'émerveillement que peut offrir le monde disparait. Une fois ce seuil atteint, seul l'ennui nous tient compagnie. Elle raffole des surprises. Elle ne peut résister à ces petits moments de joie qui font battre son coeur mort ne serait-ce que quelques minutes. Valoria jeta un rapide coup d'oeil à Arlecchino qui, fidèle à sa parole, s'était déjà armé d'un bonnet de bain, de gants et d'une longue brosse.

Je veux que tout soit prêt d'ici quelques minutes. Fais ce que tu dois faire et viens me rejoindre au plus vite. Puhuhuhu... Oh, comme j'ai terriblement hâte de voir ce que ces aventuriers me réservent. Dans un éclat de rire qui ferait rougir le maître des ténèbres de honte, la belle liche disparue.

Le goblin se gratte l'arrière du crâne en fixant le majordome.

Alors... Le bain sera avant ou après que moi et les autres avons aient terminés de tout nettoyer?

_____________
À l'entrée du donjon.
_____________

Après les quelques coups sur la porte, le pic resta silencieux, si ce n'est que le vent hurlant qui balaie des rafales de neige sur les aventuriers. Mais alors que le paladin éloigne le poing, les grandes portes de bois s'ouvrent d'elles-mêmes dans un grincement sinistre. Un mince rayon de lumière pénètre à l'intérieur de la forteresse, illuminant à peine quelques mètres au-delà de l'ouverture. Dans les ténèbres, on peut facilement discerner que la pièce principale est très grande. Un large couloir avec un balcon longeant tout le long qui surplombe l'étage du bas. Au bout de ce couloir, une grande pièce où plusieurs meubles brisés sont enterrés sous une bonne couche de neige blanche, sans doute tombée par la grande faille à même le toit, laissant un aveuglant rayon de lumière éclairer la pièce. En plein milieu, un escalier montant vers les balcons du deuxième étage. Derrière cet escalier, une grille grande ouverte qui donne sur un autre escalier de pierre, celui-ci descendant plutôt dans les entrailles de la montagne.

Le seul autre détail digne de mention reste la gigantesque toile accrochée au mur représentant un homme âgé à l'air sévère et macabre, portant des habits dignes d'un roi et de nombreux bijoux. Celle-ci doit bien faire  quarante-quatre mètres de haut et trente-quatre de largeur. On dirait presque que la pièce elle-même a été bâtie de manière à pouvoir incommoder cette monstruosité. La qualité de la toile elle-même est vraiment impressionnante. Peu importe, qui l’a fait faire avait probablement beaucoup trop d’or à balancer par les fenêtres. 

____
Meanwhile, thousands of miles away
____

De son trône, Valoria peut se permettre d’observer ses petits aventuriers se perdre dans ses donjons à l’aide d’une sphère magique qui projette en temps réel ce que ses familiers voient. Elle en possède des centaines, dans pratiquement n’importe quelle pièce de sa forteresse pour pouvoir tout voir de n’importe quel point de vue. Le début est toujours facile. L’appât du gain, c’est la peinture. Un con avec autant de fric qui prend la peine de vivre dans un endroit aussi pourri doit bien avoir quelque chose de gros à cacher. Ensuite : l’embarras du choix. Un truc aussi simple que décider quel chemin prendre peut facilement amener un groupe à s’engueuler. En semant la discorde, les choses deviennent toujours plus intéressantes et après, c’est une question de voir qui va trahir qui en premier.
Derrière, Arlecchino frotte le dos d’un goblin à l'air bien pénard dans une petite bassine de bois alors que le reste fait la file à l’extérieur. Le majordome risque un coup d’œil vers sa maîtresse. Encore une fois, impossible de deviner ce qui lui passe par la tête.

Ont-ils choisi un chemin?

Nope. Fuhuhuhu… L’un des chemins mène à la bibliothèque, puis la muraille pour finir à la grande tour tandis que le sous-sol mène aux donjons, les égouts et aux labos… Dans les deux cas, j’ai bien des surprises pour eux.

2
Prélude / Re : Mon tigre kōtei
« le: mercredi 13 décembre 2017, 17:22:16 »


Tout ce que j'ai à dire.

3
Prélude / Re : Ryiah Sylfenir [Darthestar]
« le: mardi 05 décembre 2017, 04:07:38 »
Ooooh une aventurière? T'es la bienvenue dans mes donjons quand tu veux, hein. ♥
Tu vas voir! Ont est très gentils. *Tousse*

4
Prélude / Re : Néhérys ☼ hackeuse professionnelle !
« le: mardi 07 novembre 2017, 18:26:27 »
Déjà j'approuve ton choix d'Avatar parce que Vert quoi. ♥

Ensuite bienvenue. \o

5
Prélude / Re : Hommes et femmes de peu de foi ! [FINI] [Valicidée !]
« le: jeudi 26 octobre 2017, 21:56:47 »
Dayum. Good stuff.

Rebienvenue! ♥

6
Prélude / Re : A la découverte du Multivers!
« le: vendredi 22 septembre 2017, 16:07:10 »
Zero. J'approuve. ♥

Re-bienvenue \o

7
L'Art / Re : J'ai besoin de votre avis !
« le: mardi 19 septembre 2017, 00:01:21 »
Dans certains cas ça revient presque au même. En tous cas dans le miens. Et c'était une blague de mon côté aussi hein  :P

8
L'Art / Re : J'ai besoin de votre avis !
« le: lundi 18 septembre 2017, 23:55:12 »
Perso, le artstyle du premier me botte pas mal plus que les autres. Les autres ont l'air trop edgy pour moi. Alors ouais, clairement #1 dans mon cas. \o

Allez Louane lance toi un défi, fais un personnage pour chaque avatar ! : 3

Très mauvaise idée, j'ai déjà essayé de faire ça et la fiche faisait plus de 80 pages. (Et je dirais même que je suis totalement pas en train d'en faire une autre du genre.)

9
One Shot / Re : Between Earth and Sky. (PV)
« le: lundi 18 septembre 2017, 06:22:41 »
Il y a plusieurs traits qui font un guerrier. L’entraînement est certes un facteur essentiel, mais l’expérience reste le plus important. Se battre sans cesse contre des adversaires de plus en plus puissants, aiguiser ses sens, étudier des techniques différentes pour élargir son propre répertoire. Notre peste a beau être très talentueuse pour une fille de son âge, mais dans sa situation, difficile de progresser quand l’adversaire le plus dangereux du coin est Bill la milice, champion de la petite ville et reconnue pour la fois où il a assommer un voleur de pommes par accident. Ce n’était qu’une question de temps avant que Geoffrey finisse par avoir le dessus. Bien entendu, son intention n’a jamais été de la blesser et encore moins de la tuer. Son entraînement n’a jamais été conçu pour terrasser des humains. La Guilde est une organisation neutre chargée de conserver la paix dans le royaume, pas une force militaire en quête de gloire et de conquête. Geoffrey lui-même appartient à une escouade formée pour terrasser des créatures beaucoup plus grandes que lui. Pas que son entraînement lui a servi dans les dernières semaines…

Même s’il s’amuse grandement avec cette petite joute, toute bonne chose a une fin. À force de se ruer sur lui, la jeune femme finit par s’épuiser et ralentir ses assauts, permettant au guerrier de prendre la lame de l’épée entre le pique de son arme et le coupant, envoyant l’arme glisser plus loin. La blonde tomba au sol, le souffle court et les membres en compote. Le combat est terminé. Le guerrier fait tournoyer sa lame une fois de plus, la plaçant dans son dos en poussant un petit soupire de soulagement. Il haussa un sourcil à la question de sa captive.

Te tuer ou te lancer en bas…? Écoute, je t’ai amené à dos de wyverne. Si c’était réellement mon intention, je n’aurais pas pris la peine de t’amener jusqu’ici pour une petite joute. Je crois qu’on a tous les deux mieux à faire. Je ne suis pas si orgueilleux, quand même.

Il s’étira un coup, venant se laisser tomber à côté d’elle pour rester à son niveau. Il n’allait quand même pas se donner un torticolis à lui parler de haut pendant des heures. La wyverne, Synn,  semble deviner ce qui arrive, car elle pousse un grognement et se couche au sol en une grosse boule d’écailles. Geoffrey ne savait pas exactement comment lui expliquer de manière rationnelle. Tout ça, même pour lui, semble complètement débile. Le vent souffle, balayant ses cheveux d’une brise fraîche grandement appréciée suite à leur exercice physique. De là-haut, on peut facilement voir les grandes prairies vertes comme le plus pur des émeraudes qui s’étendent sur des kilomètres, coupé quelques collines et non loin, le petit village dans lequel la peste a grandi. L’homme poussa un long soupire.

Qu’est-ce que tu serais prête à faire pour défendre tout ça? Si je te disais que tu es la seule chose qui puisse empêcher ces verdures de finir en un océan de flamme? Le guerrier se gratta l’arrière de la tête. Écoute, je sais que ça va avoir complètement stupide. Moi-même j’ai encore de la difficulté à l’accepter. La vérité, c’est qu’un véritable cataclysme se dirige droit vers nous et tu es peut-être la seule personne qui puisse allier tous les royaumes sous une seule bannière.

Le guerrier n’a pas perdu son sérieux une seule seconde. À voir son air, il ne déconne pas du tout. Honnêtement, il s’attend absolument à ce qu’elle ne le croie pas une seule seconde. Toute cette histoire est tirée par les cheveux et c’est le moins qu’on puisse dire.

Mon rôle est de te ramener à la Guilde. Ils pourront t’expliquer beaucoup mieux que moi. Oh et si tu te poses la question, je t’ai convoqué en duel uniquement pour que tu sois trop épuisée pour me dire d’aller voir ailleurs et de disparaître avant d’avoir eu ma chance de t’expliquer. Je n'ai jamais eu l'intention de t'empêcher de quitter après avoir dit ma pièce. Il pouffa de rire. Par contre si tu veux me passer sur le corps, l’offre est toujours là.

Peut-être pas le meilleur moment pour faire une blague du genre, mais bon. Depuis quand cela l'empêche-t-il d’agir à la légère?

10
One Shot / Re : Between Earth and Sky. (PV)
« le: dimanche 17 septembre 2017, 04:56:16 »
Franchement, ses méthodes sont généralement plus subtiles, mais plusieurs facteurs lui forcent la main. Premièrement, le temps joue contre eux. Chaque jour perdu est un jour de préparation en moins pour faire face à cette menace qui couvre peu à peu le royaume. Contre les ténèbres grandissantes auxquels il fut le premier à faire face, il sait que trop bien qu’il n’y a pas de temps à perdre et qu’il ne peut y avoir trop de préparations. La deuxième raison est que même s’il s’attendait à devoir dresser une fermière qui possède comme seule expérience le maniement de la fourche et la traite de la vache et dont la mère, la soeur et la cousine sont la même personne, il croyait quand même pouvoir discuter et la convaincre de son destin clairement hors du commun. Mais non, voilà que non seulement il se retrouve devant une voleuse de pommes, de babioles ainsi qu’une pickpocket de bas étage. Clairement pas le genre de jeune femme qui va simplement accepter qu’un inconnu l’approche pour lui annoncer qu’elle va sauver le monde, car un oracle qui fait de la magie noire l’a vue dans un mauvais rêve. C’est le genre de chose qu’on peut faire avaler à un paysan. À quelqu’un comme elle? Probablement pas. Facile à savoir. Après tout, c’est comme se regarder dans un miroir après un changement de sexe.

Orphelin, Geoffrey a grandi dans un orphelinat toute sa vie. Il n’a jamais connu ses parents, ayant été retrouvé alors qu’il n’était même pas âgé d’un sur les marches de pierre de l’église locale. Il a toujours été une peste, se chamaillant avec les autres enfants, piquant des crises, toujours dans le déni, proclamant haut et fort et ses parents allaient revenir le chercher bientôt. Cette idée ne lui a jamais quittée la tête même jusqu’à ce jour, il poursuit toujours ces folles idées que ses parents vont un jour apparaître devant lui, s’excuser et que tout reviendra à la normale. Après avoir été abandonné par l’orphelinat de l’église, il se ramassa à la rue et à la tête d’une bande de vauriens qui ont gagné leur réputation à faire les poches des passants. Enfin, il y a beaucoup de choses à dire sur la vie de Geoffrey, mais il s’agit là d’un point qu’il a en commun avec la jeune femme et de fait, il sait pertinemment qu’il va devoir la maîtriser s’il veut se faire entendre.

La peste attrapa la lame avant qu’elle ne touche le sol, prenant un moment pour évaluer ses traits, son poids et son coupant. Même en tant qu’amateur, elle n’est clairement pas sans expérience. Elle se tient bien droite et il n’y a pas une seule once d’hésitation dans ses yeux. Au moins ce n’est pas une courge de ce côté. Il ne cache pas l’amusement et surtout, l’image mentale qui lui traverse l’esprit. Il haussa un sourcil, étouffant un petit rire alors qu’il fait tournoyer sa hallebarde, glissant un pied sur la pierre rugueuse, pointant la lame vers le sol. Même s’il est un homme, il serait plutôt naïf de croire qu’il se laisserait avoir d’un coup avec la promesse d’une pipe. Il donna un coup sur la lame, parant avec le manche de son arme pour se repositionner derrière son adversaire.

Ah bah écoute… Ce sont des trucs qui peuvent s’arranger, suffit de le demander gentiment. Mais paie-moi un verre avant, tout de même. La galanterie va des deux côtés.


Le guerrier reste sur la défensive, parant les attaques de son adversaire, laissant les lames s’entrechoquer avec violence, ne répliquant qu’avec quelques coups avec le manche de sa hallebarde. Honnêtement, elle se débrouille beaucoup mieux qu’il n’oserait l’admettre. Comme quoi une fille de campagne peut nous réserver bien des surprises. Quoi qu’il en soit, son objectif n’était pas de gagner, mais de l’évaluer et de l’épuiser pour mieux lui parler par la suite. Ses mouvements restent fluides, sa concentration infaillible. Jusqu’à maintenant. Un homme peut toujours être distrait avec les bonnes méthodes.

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Le coin du chalant / Re : Louane Fox & sa petite tribu
« le: mardi 12 septembre 2017, 20:05:21 »
Awww vraiment cool de te revoir! Tu m'as manquay! ♥

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Les terres sauvages / Darkest Dungeon (PV)
« le: lundi 28 août 2017, 17:04:41 »
Il y a deux choses qui se propagent à une vitesse fulgurante dans les contrées inhospitalières non loin du territoire de Nexus: les rumeurs et la syphilis. Les voyageurs fourmillants les grandes routes de terre battue d’un village à l’autre, de ville en ville, d’une métropole à l’autre, les rumeurs sont aussi monnaie courante que les différentes marchandises que ces voyageurs transportent. Bien entendu, on considère celles-ci comme telles: de simples rumeurs. Une pièce d’information alléchante perd rapidement son attrait lorsque le voyageur suivant vous raconte une version totalement différente. Mais parmi cet océan d’exagération et de foutaises, quelques histoires finissent toujours par valoir leur pesant d’or lorsque quelqu’un ramène des preuves à l’appui.

Un bon matin dans l’allée marchande de Nexus, un marchand se fait remarquer par la quantité aberrante de divers objets en or qu’il transporte sur sa personne. Des pièces, des pierres précieuses, des objets dégageant une aura magique… Il y avait de tout. Chaque objet est finement sculpté de divers symboles à première vue grossiers, mais trahissant une appartenance ancienne à une civilisation tribale. Bien entendu, on lui posa des questions auquel il répondit avec grand enthousiasme. Dans les profondeurs hostiles des contrées du Chaos, dans une jungle aussi dangereuse que magnifique se trouve une grande jungle aux couleurs d’émeraude. À son centre se trouve un énorme fossé où s’écoulent en gigantesque cascade les eaux des environs. Au bord du précipice se trouve une immense structure de pierre pas très différente d’une forteresse. Cette structure, vestige d’une ancienne civilisation disparue, encore inexplorée et pleine de richesses ne demandant qu’à être prises par le premier aventurier venu.

Quelques jours plus tard, la première excursion fut organisée afin d’en découvrir les richesses et de l’explorer de fond en comble. Des aventuriers ont été choisis afin d’explorer et de protéger le convoi durant le voyage. Celui-ci se fit sans problème, les bandits sans doute repoussés par la taille du convoi et le nombre de ses protecteurs. Les membres principaux étaient bien entendu l'apothicaire Kath. Jeune fille à l’air intellectuel et toujours nerveux. Elle ne se sépare jamais de son énorme livre à la couverture de cuir dans lequel elle fait note de ses recettes. Il n’y a pratiquement rien qu’elle ne peut pas faire s’il est question d’alchimie. Il y a ensuite la guerrière Zoe. Chasseuse d’expérience, bruyante, elle n’a certainement pas la langue dans sa poche, mais elle possède amplement l’expérience et le talent pour appuyer ce qu’elle dit. Il y a ensuite le barde Ryoko , grand terranide dragon à la bonne humeur facile. Il n’en a pas l’air à première vue à cause de sa carrure massive, mais c’est un archer redoutable et il sait utiliser un peu de magie d’illusion. Puis il y a le marchand, Ezekiel. Un jeune homme entreprenant qui a permis le financement de l’aventure, il est charismatique, joli garçon et beaucoup trop téméraire pour le bien de la cause et qui malgré les apparences, est un combattant féroce qui utilise toute sorte de gadgets et d’armes acquises durant ses voyages. Et puis la dernière n’est nul autre que l’elfe Zenobia qui fut élu chef d’excursion comme elle est celle qui a le plus d’expérience en tant qu’aventurière avec Zoe. Suite à des jours de voyage, à quelques péripéties et quelques échanges parmi les membres du groupe, le groupe traverse le territoire de Nexus et s’enfonce dans les bois des terres sauvages. Plusieurs petits villages et campements se trouvent sur la route, permettant au groupe de se ravitailler et de se préparer à la partie difficile de leur aventure.

Il y a maintenant deux semaines que le voyage est entamé, n’arrêtant que pour dormir ou faire le plein de ressources, bravant tempêtes, nature, et depuis quelques jours, la jungle sauvage. Et finalement, suivant les indications données par le marchand, longeant l’une des rivières du territoire, l’horizon jusqu’à maintenant couvert par les arbres épais laisse place à une vue époustouflante. Les nombreuses rivières se rejoignent pour ensuite se précipiter dans un gigantesque ravin qui s’étend sur des kilomètres. Enfin, gigantesque est un euphémisme. Malgré le soleil à son zénith, le fond n’est même pas visible à l’oeil nu. Peu importe ce qui a causé ce phénomène, il ne s’agit pas d’un événement naturel. Les arbres penchent vers le vide, et la nature peine à pousser le long des parois rocheuses. C’est comme si cette partie de la jungle a simplement été… Effacée. Mais ce qui attire le plus l’oeil du groupe n’est pas cela, mais bien l’énorme temple de pierre à l’architecture faisant penser à celle des Aztecs (Pas que le groupe en ait conscience.), érigé non loin de l’embouchure de la rivière. La structure immense et impressionnante serpente les parois du gouffre, tourbillonnant vers les abysses. La structure est effectivement très vieille si l’on en croit la pierre couverte de mousse et les symboles sur la grande porte. Ces symboles n’étant pas très différents de ceux des tribus hommes-lézards. En fait, les ressemblances sont presque troublantes. Le groupe érige un campement non loin des grandes portes, soudainement tous très silencieux, écrasés par l’aura inquiétante qui s’en dégage.

Enfin prêt, on ouvre les grandes portes. Le grand hall est magnifique. Des décorations en or pur, des gravures montrant des divinités perdues et les pratiques d’un culte solaire… Toute l’histoire d’une civilisation entre quelques murs. Des crânes, des taches de sang… Tout indique un danger pour les plus téméraires. Mais ne s’agit-il pas de la raison pourquoi, ces aventuriers sont présents? Tous se regardent. Qui va descendre dans la gueule des abysses et qui restera derrière? Les regards se portent vers Zenobia. On attend que les ordres du leader, c’est à elle de former son groupe. Tous sont prêts à partir, mais tous sont d’avis qu’au moins une personne doit rester derrière. Elle peut également partir seule si elle le désire.

13
Prélude / Re : Shire [Darthestar]
« le: dimanche 12 mars 2017, 20:34:27 »
Ça tombe bien, je manque de satyre dans mes donjons. ♥

14
Prélude / Re : Dragon de poche [Valipunchée !]
« le: mercredi 14 décembre 2016, 00:34:58 »
J'approuve ce que les autres ont dit. T'es probablement la chose la plus adorable qui s'est inscrit sur le forum depuis... Euhm... *Compte sur ses doigts* Mon inscription. ♥

15
Royaume Terranide / Qui a la plus grosse? (PV: Sulfure)
« le: lundi 07 novembre 2016, 17:42:44 »
Du haut des pics perçant les cieux de leur blanc immaculé, à travers les tempêtes hurlantes qui balaient le flanc du roc de manière incessante, on peut y retrouver un gigantesque bâtiment, une forteresse, à l'esthétique douteuse et à l’architecture aux caractéristiques hors normes pour une ruine des environs. Le royaume Terranide ne comporte pas beaucoup de ruines. Les tribus nomades d’antan n’avaient pas pour habitude de laisser des traces de leur passage derrière eux. De plus, l’architecture de ce bâtiment comporte clairement des éléments propres à la culture de Nexus. Alors comment se fait-il qu’un bâtiment aussi ancien puisse se retrouver dans un coin aussi reculé? Un historien pourrait dire que les premiers peuples de Nexus s’y sont installés il y a plusieurs siècles. Après tout, la pierre porte des marques d’usure typique de ruines centenaires. Mais honnêtement, n’importe qui avec deux neurones peut réaliser que cette ruine n’a rien de naturel. En vérité, elle a été construite il y a à peine quelques semaines. On peut faire bien des choses avec de la magie, même faire vieillir prématurément quelque chose comme la pierre. Cette ruine, c’est le repère de la liche sombre, la maîtresse de la vie et de la mort elle-même, Valoria Wolfcrone. Son petit royaume personnel, un piège pour attirer les vivants dans son domaine pour mener à bien ses recherches sur son domaine: la mort. Ces pauvres viennent pour la même raison que tous: l’avarice. La promesse d’une richesse incroyable n’attendant que la première personne assez brave et talentueuse pour faire face aux ténèbres des ruines où plusieurs autres ont perdu la vie. C’est le truc avec les aventuriers! Ils n’ont aucun sens du danger. Si plusieurs autres avant eux sont morts, c’est simplement, car ils n’étaient pas eux. En fait, la liche a éventuellement réalisé que plus le nombre de victimes est important, plus les aventuriers ont tendance à se jeter dans la gueule du loup. C’est précisément cette naïveté incroyable et cette stupidité qui les rend si faciles à manipuler. Au sommet de la forteresse, bien au-dessus du grand hall, au-delà des grandes murailles qui serpentent la montagne se trouve une grande tour à l’allure sinistre. C’est à l’étage le plus haut que se trouve la grande bibliothèque, le repère de Valoria. Son laboratoire. Les innombrables ouvrages ont tous été écrits de sa main, remplie de notes et de découvertes en tout genre, bien que la folie a depuis longtemps modifié ces ouvrages pour de vulgaires ombres de ce qu’ils étaient autrefois. C’est également en ce lieu qu’on peut régulièrement entendre de profonds soupirs venant de la plus très jeune femme.

Arlecchino?

Maîtresse? répondit son majordome, ses yeux ne se levant même pas du livre qu’il est en train de lire. Un tout nouveau tome de sa série favorite, écrit par une poète de Nexus. Comme toujours, il a payé une petite fortune pour mettre la main dessus. Les livres, ce n’est pas donné.

C’est moi ou on se fait vraiment chier depuis quelque temps?

C’est à dire?

Bah tu sais… Au départ on avait toujours un crétin ou deux qui venait mettre le pied chez moi. Mais depuis quelques jours, c’est complètement mort. On peut quand même pas avoir épuisé le stock d’aventuriers dans la région! Ces crétins de terranides se précipiteraient dans la gueule d’un Léviathan si on leur fait croire qu’il y a un trésor dans son estomac, alors pourquoi c’est vide? Hein?

Peut-être qu’ils ont gagné une conscience alors que nous avions le dos tourné? Ou alors c’est l’odeur de votre nouvelle gardienne qui les tient à l’écart. Ils ne sont pas très intelligents, mais ils ont un bon nez.

Non, c’est pas ça. Je vais la sentir tous les jours pour m’assurer qu’elle garde une hygiène acceptable.

Le majordome haussa un sourcil, baissant son livre pour dévisager sa maîtresse.

Oh fait pas cette gueule! T’as vu ce qu’elle porte? Cette sauvage s’habille avec de la peau d’animal! C’est limite si elle ne se rase pas en plus! Écoute, je viens bien croire que c’est une oni, mais je tiens à ma réputation. C’est pas un bordel Ashnardien que je dirige, c’est un donjon.

Désirez-vous que j’aille m’informer auprès de vos agents dans les divers villages dans la région?

Qu’est-ce que tu penses? Si ça continue comme ça, je vais finir par mettre le feu à quelque chose.

Très bien maîtresse. Je ferai selon vos désires, comme toujours… Après ce chapitre. Le majordome s’adossa dans son siège, reprenant sa lecture.

Tsk… Ouais non te gène surtout pas, je suis déjà morte après tout.

Après son chapitre, le majordome se leva, marchant lentement vers la bibliothèque pour y déposer l’ouvrage. Il s’inclina devant sa maîtresse une dernière fois et disparu. Valoria a clairement bien fait de lui offrir une partie de sa puissante magie. Déjà que sa force physique est hors de ce monde, le fait qu’il puisse se téléporter à volonté arrange vraiment ses affaires. Aucune nouvelle ne vint chatouiller les oreilles de la liche durant plusieurs jours. Le majordome ne pouvant se risquer de se faire repérer hors du donjon, il traqua ses informateurs durant la nuit afin de communiquer avec eux en privé. Il faut dire qu’il y a beaucoup de villages dans les environs et Arlecchino n’est clairement pas le genre de serviteur à faire les choses à moitié ou de manière hâtive. Valoria fut prudente en s’installant dans ces terres hostiles, plantant un doppelganger pour prendre la place d’un habitant au hasard et implanter de faux souvenirs à propos du donjon dans la tête des habitants. En contrôlant le flot d’informations et les rumeurs qui circulent, elle se garantit un flot constant d’explorateurs en quête de richesse. C’est après une bonne semaine de traque et de récolte d’information que le majordome apparut de nouveau devant sa maîtresse. Celle-ci était toujours couchée sur le même sofa, un bras pendouillant, une jambe remontée sur le dossier. Très glamour comme vue.

Je sais que j’ai été absent quelques jours, mais rien ne vous empêchait de faire quelque chose. Soupira le majordome. Le canapé va finir par sentir le cadavre.

Mon corps est suspendu par magie, il peut ni décomposer, ni dégager d’odeurs. Alors ta gueule. Et sache que j’ai fait quelques choses… Tu savais que les monstres dans les catacombes ont monté leur propre troupe de théâtre et d’opéra?

Oh, vraiment?

Ouaip. Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai combattu l’envie de mettre le feu. Dis-moi que tu as quelque chose avant que je commence à regretter les vertus de mon immortalité.

Eh bien, il semblerait que de nouvelles rumeurs voyagent dans les environs. Un aventurier est revenu après un long voyage et a fait part d’une histoire à propos d’une ruine. Enfin, un donjon plutôt.

Ça semble familier...

Un labyrinthe tortueux, dangereux.

Uuuh…

Un donjon tenu par une maîtresse à la main de fer et à la grande beauté.

Stop stop stop… C’est une blague, non? Tu es vraiment en train de me dire que je perds la cote parce qu’une PÉTASSE a décidé de voler MON style?

Enfin, elle est beaucoup plus vieille que vous l’êtes alors logiquement ce serait plutôt vous qui…

Mais pour qui elle se prend! C’est impardonnable! Ça, c’est une déclaration de guerre!  Je vais lui montrer. Je vais prendre son donjon, le rouler et lui enfoncer tellement profond dans le cul que ça va lui ressortir par la bouche! Pendant au moins deux semaines!

Ce que vous dites est incroyablement illogique.

Arlecchino!

Maîtresse?

Prend note. La maîtresse du donjon toussota alors que le golem fit apparaître un parchemin et une plume. Salutation à vous, très honorable plagiériste.

Ce n’est pas un mot qui existe, madame.

Ta gueule et continue. Ahem… Je me présente, Valoria Wolfcrone, magicienne et maîtresse de donjon extraordinaire. Je suis plutôt déçue d’avoir eu vent de votre manque d’originalité et j’ai bien peur que pour cette insulte envers ma personne, je n’aie que d’autres choix que de prouver ma supériorité par la force. Vous êtes donc cordialement invité aux coordonnées si jointes pour discuter des conditions de votre abdication inévitable. Cordialement et bien à vous, veuillez agréer de mes salutations les plus distinguées. Love, Valoria Wolfcrone. Voilà, tu peux aller livrer ça.

Le majordome roula le parchemin en poussant un autre éternel soupir, pour ensuite s’incliner et disparaître. Une bonne chose de faite. Il ne restait plus qu’à se rendre à destination et attendre. C’est seulement une fois sur place que Valoria a réalisé qu’il aurait beaucoup plus sage de vérifier les coordonnés avant de les transmettre à sa rivale. Parce que ça, c’est un village. Eh, autant faire le ménage en attendant. Ça aidera à passer le temps pendant une minute ou deux. Franchement, il n’y a pas grand-chose qu’une bande d’hommes chien avec des haches et des torches puissent faire contre quelqu’un comme elle. Quelques incantations plus tard et le village est réduit en maisons de bois en feu, les cadavres des habitants ramenés en zombie qui dévorent les quelques survivants. Elle a même pris le temps d’utiliser sa magie pour se confectionner un trône avec les os restants. Parfait! Attend, non, ce n’est pas parfait. C’est censé être un terrain neutre. On ne peut pas dire que c’est neutre si elle est entourée de serviteurs. Bon, elle n’avait qu’à ordonner à ses créations de retourner au don… En fait, non. Elle ne peut pas se permettre de payer autant de nouveaux salaires.

Allez vous perdre quelque part, j’en ai rien à foutre.

Les zombies hochent la tête, laissant la liche seule au milieu de son carnage à attendre son invité. Si elle décide de se pointer. Ou peu importe combien de temps ça prend pour se rendre d’ici à… Uh… Peu importe où ce foutu donjon se trouve. Et dépendant du mode de transport. Mmm…

...J’aurais dû amener un bouquin...

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