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Blabla / Re : Trombinoscope
« le: mardi 09 février 2016, 18:30:25 »
Mam trop beau !
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Centre-ville de Seikusu / Faites pas attention au bordel dans ma vie, je créé des souvenirs
« le: lundi 08 février 2016, 20:01:19 »you left me paralyzed, no cure, no rehab for me
funny that you got the nerve to keep asking me
how i’ve been
you’re the victor in this pageantry
but the only trophy you deserve, catastrophe
i’d rather we be dead to each other
no eulogies said for each other
no “rest in peace”s
the memories got my chest in pieces
funny that you got the nerve to keep asking me
how i’ve been
you’re the victor in this pageantry
but the only trophy you deserve, catastrophe
i’d rather we be dead to each other
no eulogies said for each other
no “rest in peace”s
the memories got my chest in pieces
Cette musique résonnait encore dans les écouteurs de Mike alors qu'il descendait lentement les escaliers de son logement situé au 4ème étage d'un immeuble de banlieue. Il portait dans ses mains un carton à peine fermé, contenant tout un tas de cadres photo dont il aurait pu se débarrasser, s'il avait eu la jugeote de les trier. " 5 ans que tu aurais du le faire, mon vieux ", se dit-il en atteignant le palier du premier, mais les raisons de le remettre au lendemain avaient toujours été plus nombreuses, donc plus fortes que la raison. Il s'engagea dans les dernières marches de l'escalier avec un poids en moins sur le coeur, car cet endroit qu'il quittait pour aller ailleurs n'était plus qu'un tas de souvenirs dont on souhaite se débarrasser désespérément, quitte à les refiler gratuitement à un passant dans la rue. Pourtant, il en avait vécu des choses dans ce petit 18m2 a peine insonorisé, mais rien qui avait pu bouleverser sa petite vie de détective. A part peut-être le bruit de la voisine couchant avec son amant. Ça, c'était un bon souvenir.
Il atteignit le couloir menant à l'extérieur, simplement décoré par deux grandes rangées de boites pour y ranger toutes les factures et autres publicités inutiles. Le jeune homme s'en servait pour faire du feu. D'ailleurs, plusieurs fois il avait eu des altercations avec les pompiers, à cause de feux provoqués accidentellement par une accumulation de publicités pour les supermarchés du coin et une cigarette jetée par mégarde. Enfin, ça, c'était la version officieuse qu'il donnait aux policiers pour qu'ils lui lâche la grappe.
Arrivé dehors, il sentit une brise caresser sa nuque et lui rappeler que l'été était dans plusieurs mois, à présent, et qu'il serait peut-être temps de se couvrir un peu mieux. Enfin, quand il en aurait le temps bien entendu. Il s’arrêta devant un taxi qui attendait ici depuis une heure environ et posa son carton dans le coffre, au dernier endroit disponible. Puis il referma le tout et tapota sur le toit du véhicule en s'écriant.
- J'ai plus qu'à fermer l'endroit et j'arrive.
- Je vous ai entendu monsieur, dit l'homme dans le taxi, avec une voix un peu agacée, sûrement par le temps que prenait le jeune homme pour descendre dix cartons d'un si petit endroit.
Mike remonta quatre à quatre les escaliers et s'arrêta devant la porte de son ancien " chez lui ", aujourd'hui " chez un autre ". Il ferma la porte a clé et s'engagea dans les escaliers lorsqu'une voix l'arrêta.
- Hey connard, viens ici que je te casse la gueule.
Il reconnaitrait cette voix parmi un million. Il s'agissait du fils du propriétaire, un bouffon prétentieux qui n'avait pas apprécié que sa copine s’envoie en l'air avec le jeune détective, soi disant parce qu'elle n'avait plus de " liquide sur elle ". A interpréter de la manière dont vous voudrez, en tout cas depuis ce jour, le fils cherchait désespérément à attraper le jeune homme, qui lui échappait toujours entre les mains. Mike tourna la tête et posa ses fesses sur la rambarde de l'escalier.
- Désolé Jerry. A une prochaine !
Se laissant glisser, il atteignit rapidement le troisième étage. Il se mit à descendre les marches dans une course sans répit, entendant derrière lui les jurons étouffés par l'essoufflement du petit ami en colère. Finalement, il atteignit l'entrée et sauta presque dans le taxi en s'écriant.
- Démarrez ! Démarrez !
La voiture démarra seulement quelques secondes plus tard, laissant au petit ami bien furax le temps d'attraper une pierre et de la jeter contre la vitre du véhicule s'engageant dans une autre rue. La vitre se brisa en mille morceaux, des bouts de verre atterrissant dans ses cheveux. Il secoua le tout, tachant quelque peu le cuir du taxi par du sang frais. Il indiqua à l'homme du taxi où il devait aller et posa son argent sur le siège avant. Puis, il tomba dans les pommes.
Quand il se réveilla, le taxi venait d'arriver. Il sortit en titubant, la tête qui tournait. L'homme l'observa en comptant l'argent, vérifiant qu'il y aurait assez pour payer sa vitre cassée. Mike se réveilla et observa l'immeuble devant lequel il se trouvait. Un petit monstre de béton qui faisait trois étages, et dans lequel il installerait son cabinet. Se tournant vers le taxi, il commença à sortir ses cartons un à un. Finalement, lorsqu'il les sortit tous, il tapota le véhicule qui partit en instant. Le jeune homme passa sa main dans ses cheveux, sentant encore des bouts de verre dans les cheveux, et poussa la porte du bâtiment. Il monta les quatre premiers cartons, mais se retrouva très vite épuisé avec le sang perdu. Il soupira et se posa contre le mur.
- Bordel..
Il chercha dans sa poche son médicament, qu'il avait oublié de prendre il y a plusieurs heures. Il le trouva parmi un tas de papiers, et l'ouvrit en tremblant. Un cachet se trouva en un instant avalé, ce qui le soulagea. Puis il attrapa une cigarette, ce que son médecin lui avait bien déconseillé depuis le début lorsqu'il lui avait prescrit le traitement, l'alluma et le porta à ses lèvres. Il rejeta de la fumée en regardant la ville qui l'entourait, immense et pleine de secrets.
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Prélude / Re : Mike Ashton, détective privé.
« le: dimanche 07 février 2016, 17:04:14 »
Excellent, la version hard porn de Pokémon
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 07 février 2016, 16:52:03 »
16h53
* Se tourne vers la demoiselle qui le regarde d'un air étrange et hausse les épaules * Désolé, je suis ainsi
* Se tourne vers la demoiselle qui le regarde d'un air étrange et hausse les épaules * Désolé, je suis ainsi
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 07 février 2016, 15:57:36 »
15h58
BORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL * fout tout le topic en l'air *
Waaaaaaaaaaaaahhhhh.
Mon chat a faim.
Voilà.
BORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL * fout tout le topic en l'air *
Waaaaaaaaaaaaahhhhh.
Mon chat a faim.
Voilà.
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L'Art / [ Au delà de mon esprit ]
« le: dimanche 07 février 2016, 15:44:34 »
Bonjour, en attendant ma validation, je vous poste un projet écrit que je mène en parallèle. Je sais pas où ça mene, mais ça me fait beaucoup écrire ^^.
Les mots.
Je suis entourée par des milliers de mots. Peut-être des millions.
Monastère. Mayonnaise. Porcelaine.
Napoléon. Cintre. Hippocampe.
Doux. Terrifiant. Lumineux.
Chatouilleux. Rires. Souhait. Inquiet.
Les mots ont toujours ressemblé à des flocons de neige qui tourbillonnent autour de moi – chacun est délicat et différent, éternel dans mes mains.
Au plus profond de moi, les mots forment des torrents sauvages. Des montagnes de phrases, de séquences et d’idées qui peuvent s’assembler. Des idées. Des blagues. Des chansons d’amour.
Quand j’étais petite – de l’ordre de quelques mois, à peine – les mots ressemblaient à des sucreries, des cadeaux liquides, que je pouvais boire comme de la limonade. J’aurais même pu les manger. Ils donnaient à mes pensées, mes sentiments, une consistance différente.
Mes parents ne cessaient un instant de me parler. Ils discutaient et riaient aux éclats. Ils débattaient et argumentaient. Mon père chantait pour m’endormir. Et ma mère murmurait de belles histoires en me caressant les cheveux.
Je me souviens de chaque mot que mes parents ont prononcé en me regardant, ou en parlant de moi à d’autres. Ils sont gravés dans ma mémoire. Tous sans exception.
Je ne sais pas comment j’ai réussi à saisir la complexité et la signification de ces mots. Mais cela est arrivé rapidement et naturellement.
Tous mes souvenirs avaient des mots, et tous mes mots avaient une signification.
Mais seulement dans mon esprit.
Je n’ai jamais prononcé le moindre de ces mots. J’ai aujourd’hui onze ans.
Chapitre 1
Les mots.
Je suis entourée par des milliers de mots. Peut-être des millions.
Monastère. Mayonnaise. Porcelaine.
Napoléon. Cintre. Hippocampe.
Doux. Terrifiant. Lumineux.
Chatouilleux. Rires. Souhait. Inquiet.
Les mots ont toujours ressemblé à des flocons de neige qui tourbillonnent autour de moi – chacun est délicat et différent, éternel dans mes mains.
Au plus profond de moi, les mots forment des torrents sauvages. Des montagnes de phrases, de séquences et d’idées qui peuvent s’assembler. Des idées. Des blagues. Des chansons d’amour.
Quand j’étais petite – de l’ordre de quelques mois, à peine – les mots ressemblaient à des sucreries, des cadeaux liquides, que je pouvais boire comme de la limonade. J’aurais même pu les manger. Ils donnaient à mes pensées, mes sentiments, une consistance différente.
Mes parents ne cessaient un instant de me parler. Ils discutaient et riaient aux éclats. Ils débattaient et argumentaient. Mon père chantait pour m’endormir. Et ma mère murmurait de belles histoires en me caressant les cheveux.
Je me souviens de chaque mot que mes parents ont prononcé en me regardant, ou en parlant de moi à d’autres. Ils sont gravés dans ma mémoire. Tous sans exception.
Je ne sais pas comment j’ai réussi à saisir la complexité et la signification de ces mots. Mais cela est arrivé rapidement et naturellement.
Tous mes souvenirs avaient des mots, et tous mes mots avaient une signification.
Mais seulement dans mon esprit.
Je n’ai jamais prononcé le moindre de ces mots. J’ai aujourd’hui onze ans.
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Prélude / Re : Mike Ashton, détective privé.
« le: dimanche 07 février 2016, 15:18:51 »
Merde, j'ai été repéré comme un personnage possible de Pokémon.. j'devais remplacer Sacha mais on m'as dit " Ton âge n'est pas encore assez différenciée avec ton physique. Attends 10 ans et si tu ressembles toujours à ça alors tu auras le rôle " x)
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Prélude / Mike Ashton, détective privé. [valilouvée]
« le: dimanche 07 février 2016, 14:54:58 »
Identité : Mike Ashton
Âge : 23 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétérosexuel
Physique :
Physiquement parlant, Mike n’as jamais été ce que l’on pourrait appeler « un playboy ». A seulement 23 ans, la seule chose qui pouvait avoir marqué son physique normal serait peut-être les cernes creusées par les nuits à surveiller des gens. Où alors ses mains moites lorsqu’il est en train de réfléchir à la suite d’une enquête ?
En tout cas, il possède des cheveux mi-longs et bruns qui lui tombent en cascade sur le visage, mais il arrive toujours à les coiffer correctement pour ne pas ressembler à un monstre terrifiant. Il possède deux grands yeux marrons qui sont presque le signe de sa curiosité ; puisqu’il ne peut s’empêcher d’aller les fourrer là où il ne faut pas.
Son corps est banal. Il est assez grand pour son âge mais en même temps pourrait se faire envoyer valser par n’importe qui tellement il est fin. Il n'as que peu de muscles, mais s'en sert assez bien d'après les dernières relations qu'il avait.
Caractère :
Mike est un jeune homme simple, avec une vie des plus banales. Mais derrière ce miroir se cache un être froid, silencieux, qui aime analyser les gens : leurs comportements, leurs manières de penser. S’il peut donner l’impression d’avoir des idées malsaines, ce n’est uniquement en partie dommageable aux médicaments qu’il doit régulièrement prendre pour calmer une forme de psychose qu’il a contracté depuis sa plus jeune enfance. Psychose qui lui procure parfois des pulsions totalement aléatoires et dont le niveau de danger peut monter de " bof " à " insupportable ".
Il est aussi un dragueur invétéré, qui a des tendances à la sexualité multiple à ne plus démontrer dans sa ville natale. Mais c’est aussi ce qui a causé son départ pour venir à Seikusu : un nouveau départ, une nouvelle vie. Et aussi à cause de ses antécédents avec la justice – parce qu’il avait des tendances à ne pas respecter la loi pour arrêter les criminels.
Histoire :
Mike naquit dans une petite ville de campagne, quelque part sur une carte que tout le monde peut trouver à 5 euros dans un supermarché. Il y grandit sagement avec ses parents, de simples fermiers tentant de gagner leur vie malgré la pression infligée par les industriels. A cette époque d’insouciance, Mike passait tout son temps libre dans la forêt, à observer les animaux et la nature, reconnaître le type d’arbre par ses feuilles où la couleur de son bois. C’est ainsi que débuta l’affutage de ses talents de déduction, d’observation de l’environnement qui l’entourait.
En comprenant que régulièrement on le chargeait de retrouver des objets perdus ou d’enquêter sur des affaires étranges, et que ça marchait, il décida d’ouvrir, à l’âge de 13 ans, une petite agence de détective pour occuper ses week-ends. Mais à mesure qu’il grandissait, l’affaire devenait réellement intéressante et fluctuante. Des enquêteurs de police venaient jusqu’à lui pour résoudre leurs affaires.
Mais c’est à cet âge que Mike développa aussi une psychose, due au suicide de son père quelques années auparavant. Celui-ci n’avait pas supporté la pression du travail, laissant sa mère veuve et malheureuse. Le garçon tenta tant bien que mal de la consoler, mais ses mots n’avaient aucune portée. Il se sentit impuissant, et développa cette haine contre l’injustice, ainsi qu’une deuxième personnalité qu’il refoula.
Les médicaments prirent de plus en plus de place dans sa vie, à mesure que ses affaires marchaient. Les femmes aussi, d’une autre manière. Et les deux faisaient qu’il tenait le coup. Il passait sa journée au lit avec une femme, puis prenait son petit déjeuner, avalait de quoi tenir les quelques deux/trois heures pendant lesquels il bossait réellement, puis il feuilletait des magazines en lisant ses dossiers et en recevant ses clients pour le suivi hebdomadaire ( certains même journaliers pour les belles blondes ).
Mais un jour, il comprit que cette ville dans laquelle il vivait le bouffait de l’intérieur. A force d’écumer les bars et voir les femmes, il venait de faire le tour de cette ville qui ne lui avait plus rien à lui offrir que des hommes en colère et des couples divorcés. C’est alors qu’il vit une annonce dans un journal, annonçant qu’un nombre important de crimes avaient lieu dans la banlieue de Seikusu, et qu’il manquait sérieusement de bras pour combattre ce crime organisé.
C’est ainsi qu’il arriva à Seikusu. Commencer une nouvelle vie, une nouvelle carrière, avec tout ce que cela impliquerait.
Autre :
Mike possède simplement une plus grande intelligence que les autres, ce qui lui permet parfois de deviner d’avance que va dire ou faire quelqu’un, mais de manière parfois approximative.
Il ne possède que peu de contacts dans la région car il vient juste de s’installer.
Âge : 23 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétérosexuel
Physique :
Physiquement parlant, Mike n’as jamais été ce que l’on pourrait appeler « un playboy ». A seulement 23 ans, la seule chose qui pouvait avoir marqué son physique normal serait peut-être les cernes creusées par les nuits à surveiller des gens. Où alors ses mains moites lorsqu’il est en train de réfléchir à la suite d’une enquête ?
En tout cas, il possède des cheveux mi-longs et bruns qui lui tombent en cascade sur le visage, mais il arrive toujours à les coiffer correctement pour ne pas ressembler à un monstre terrifiant. Il possède deux grands yeux marrons qui sont presque le signe de sa curiosité ; puisqu’il ne peut s’empêcher d’aller les fourrer là où il ne faut pas.
Son corps est banal. Il est assez grand pour son âge mais en même temps pourrait se faire envoyer valser par n’importe qui tellement il est fin. Il n'as que peu de muscles, mais s'en sert assez bien d'après les dernières relations qu'il avait.
Caractère :
Mike est un jeune homme simple, avec une vie des plus banales. Mais derrière ce miroir se cache un être froid, silencieux, qui aime analyser les gens : leurs comportements, leurs manières de penser. S’il peut donner l’impression d’avoir des idées malsaines, ce n’est uniquement en partie dommageable aux médicaments qu’il doit régulièrement prendre pour calmer une forme de psychose qu’il a contracté depuis sa plus jeune enfance. Psychose qui lui procure parfois des pulsions totalement aléatoires et dont le niveau de danger peut monter de " bof " à " insupportable ".
Il est aussi un dragueur invétéré, qui a des tendances à la sexualité multiple à ne plus démontrer dans sa ville natale. Mais c’est aussi ce qui a causé son départ pour venir à Seikusu : un nouveau départ, une nouvelle vie. Et aussi à cause de ses antécédents avec la justice – parce qu’il avait des tendances à ne pas respecter la loi pour arrêter les criminels.
Histoire :
Mike naquit dans une petite ville de campagne, quelque part sur une carte que tout le monde peut trouver à 5 euros dans un supermarché. Il y grandit sagement avec ses parents, de simples fermiers tentant de gagner leur vie malgré la pression infligée par les industriels. A cette époque d’insouciance, Mike passait tout son temps libre dans la forêt, à observer les animaux et la nature, reconnaître le type d’arbre par ses feuilles où la couleur de son bois. C’est ainsi que débuta l’affutage de ses talents de déduction, d’observation de l’environnement qui l’entourait.
En comprenant que régulièrement on le chargeait de retrouver des objets perdus ou d’enquêter sur des affaires étranges, et que ça marchait, il décida d’ouvrir, à l’âge de 13 ans, une petite agence de détective pour occuper ses week-ends. Mais à mesure qu’il grandissait, l’affaire devenait réellement intéressante et fluctuante. Des enquêteurs de police venaient jusqu’à lui pour résoudre leurs affaires.
Mais c’est à cet âge que Mike développa aussi une psychose, due au suicide de son père quelques années auparavant. Celui-ci n’avait pas supporté la pression du travail, laissant sa mère veuve et malheureuse. Le garçon tenta tant bien que mal de la consoler, mais ses mots n’avaient aucune portée. Il se sentit impuissant, et développa cette haine contre l’injustice, ainsi qu’une deuxième personnalité qu’il refoula.
Les médicaments prirent de plus en plus de place dans sa vie, à mesure que ses affaires marchaient. Les femmes aussi, d’une autre manière. Et les deux faisaient qu’il tenait le coup. Il passait sa journée au lit avec une femme, puis prenait son petit déjeuner, avalait de quoi tenir les quelques deux/trois heures pendant lesquels il bossait réellement, puis il feuilletait des magazines en lisant ses dossiers et en recevant ses clients pour le suivi hebdomadaire ( certains même journaliers pour les belles blondes ).
Mais un jour, il comprit que cette ville dans laquelle il vivait le bouffait de l’intérieur. A force d’écumer les bars et voir les femmes, il venait de faire le tour de cette ville qui ne lui avait plus rien à lui offrir que des hommes en colère et des couples divorcés. C’est alors qu’il vit une annonce dans un journal, annonçant qu’un nombre important de crimes avaient lieu dans la banlieue de Seikusu, et qu’il manquait sérieusement de bras pour combattre ce crime organisé.
C’est ainsi qu’il arriva à Seikusu. Commencer une nouvelle vie, une nouvelle carrière, avec tout ce que cela impliquerait.
Autre :
Mike possède simplement une plus grande intelligence que les autres, ce qui lui permet parfois de deviner d’avance que va dire ou faire quelqu’un, mais de manière parfois approximative.
Il ne possède que peu de contacts dans la région car il vient juste de s’installer.
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