Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - James Raynor

Pages: [1] 2 3 ... 9
1
- Une belle paire de quoi, espèce de brigand ? Demande-je d'un ton censé mettre un terme à l'explication de Tychus.

C'est un bon pote, et il est fiable quatre-vingt-dix pourcent du temps. Mais les dix pourcent restant, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Quand il claque pas tout son fric en alcool, en femmes et en jeux, c'est pour des trucs encore plus louches et moins recommandables.

- Ho ben tu sais, une paire de...

- C'était pas une question Tychus... Le coupe-je d'un ton un poil plus froid en me sortant une clope pour me l'allumer.

- Ha... Commente-t-il en finissant par comprendre que la blague ne m'amuse plus.

Une navette médivac encadrée de deux vieux vikings viennent se poser proche de nous. La passerelle tombe pour révéler quatre autres marines ainsi qu'un technicien avec un scanner portable.

- Désolé par contre les petits, vous savez ce que c'est, avec l'âge on devient parano... Enfin, j'ai surtout un capitaine qu'aime pas les surprises... Dis-je en m'avançant vers le techie.

Le bonhomme, un terranide-chat, me salue d'un signe de sa casquette et lève son scanner portable pour le pointer dans ma direction. Je sors les mains des poches et je les lèves en T pour permettre à mon homme de bien faire son boulot. Après tout, on sait jamais c'quon peut trouver d'intéressant...

Il passe bien plusieurs minutes à me passer sous toutes les coutures. Puis il me fait signe du pouce que tout est ok.

- Suivant ! Dis-je en allant m'appuyer contre la carling du vaisseau pendant que les vikings en mode marcheurs regardent du haut de leurs cockpits et de leurs mitrailleuses rotatives mon fils qui s'avance.

Le gamin est pas intimidé pour deux sous, ça me fait plaisir. Il deal avec mon technicien comme un grand qu'a rien à se reprocher. C'est bien. Tychus par contre...

- Commandant, je peux vous parler ?

J'hoche la tête et je m'éloigne avec le terranide. Son scan est... préoccupant.

- C't'une putain d'bombe qu'il a dans son armure...

- Ouais... Et vu comment qu'elle est placée, ça va être coton pour aller la chercher commandant. Surtout que j'ai bien peur qu'elle aie été prévue pour sauter si quelqu'un d'autre que les Tekhanes lui ouvrent son armure. Me précise le technicien. Et je pense ne pas trop m'avancer en affirmant que s'il en cause, ça lui pète à la gueule aussi sec !

- Tychus... Dans quoi t'es encore allé t'fourrer... Soupire-je en me retournant.

Je reviens vers lui et lui pose la main sur l'épaule.

- Putain mon vieux t'as une sacrée veine. Un peu plus et t'allais finir par t'ouvrir les balloches avec c'bout d'métal qui pointe dans ta combinaison. Dieu sait que la famille Findlay se s'rait jamais remise d'une telle perte. Dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

- T'a pas idée à quel point c'te pensée me hante part'naire... Soupire Tychus en hochant la tête.

- On va j'ter un coup d'oeil à ça, mais tu dois attendre l'autre médivac, avec l'poids d'ton égo, on arrivera pas à décoller avec çui'ci.

- Pigé, mieux vaut pas prendre de risques... Commente Tychus d'un air sombre.

Il est pas ravi, je peux le comprendre. Mais il respecte le fait que j'aie pas envie qu'il saute à la gueule de mon môme.

- Fils, j'vais rester ici pour causer avec mon vieux pote. Mon capitaine t'attends en haut pour t'faire commencer la visite. Un conseil, parle-lui pas d'étalon, ça l'foutrais en rogne, lui dis-je avec un clin d'oeil, persuadé qu'il va quand même demander à Matt pourquoi j'ai précisé un truc aussi con.

Le mdéivac s'tire avec mon gosse. Matt va en découvrir assez d'son côté. Moi j'm'assied à côté d'Tychus.

- Et sinon, il est bien l'petit ? Dis-moi qu'il fait pas autant d'conneries qu'toi... Demande-je à mon vieux pote.

Je l'laisse répondre. On taille un peu l'bout d'gras sur c'quil a fait pendant ces années. J'ai aucun doute qu'à bord, Matt va me rentrer au carré dans mon gosse. Ça leur fera les pieds à tous les deux. Des fois j'ai l'impression que Matt me vénère sans s'en rendre compte. Rencontrer un truc qui lui rappellera que j'suis qu'un mec comme les autres, et probablement un mauvais père, devrait me remettre au niveau des mortels pour lui.

Du moins, j'espère...

2
Territoire de Tekhos / Re : De père en fils [Raynor le premier et le second]
« le: mercredi 20 janvier 2016, 13:55:44 »
-Au fait Jimmy … T’aurais pas un mécano ou un autre truc dans le genre qui pourrait s’occuper d’un pépin d’armure ?

- Faut voir avec Swann, c'est mon chef mécano. C'est l'meilleur de c'côté-ci des badlands. Tu veux l'voir ? Ça peut s'arranger. Réponds-je en souriant à mon vieux pote.

-Ce serait pas trop de refus en fait … le plus vite s’rait même le mieux. Me dit-il avec une une expression qui me met un peu la puce à l'roeille. L'vieux Tychus me cache un truc de derrière ses fagots qu'ça m'étonnerait pas...

-Tu as un problème avec ta combinaison de marine ? Demande alors mon gamin l'air aussi intrigué qu'moi.

Oulà mon vieux Tychus... Qu'est-ce que tu nous fais encore comme plan ? Songe-je en me gardant bien de montrer mon inquiétude.

-Ouais … Ça grince un peu par-ci et par là …Ça m’gratte et je peux même pas m’soulager en grattant, imagine comment c’est chiant ! Ton père pourrait te confirmer cela j’pense.

- Y'a d'quoi rendre maboule certain quand ils peuvent pas s'gratter... Confirme-je en hochant la tête en direction d'mon môme. T'bile pas mon pote, ou va t'trouver un moyen pour qu'ça t'gratte plus.

-Vous d’'vez bien encore avoir ces armures de premières générations nah ? Tu dois savoir de quoi j’parle alors… Bref ! j’s’rais ravis de rencontrer ton chef mécano et rapidos ! Ca fait des heures que ca m’démange et que j’peux rien faire là ! T’as ton aide de camp dans ta valisette alors j’pense que tu peux rappliquer l’armada ? Me demande-t-il alors.

- Où on rejoint le vaisseau à pied. Je refuse de prendre Betty pour rejoindre le vaisseau de mon père. Il y a un traqueur dedans … Intervient Ryan.

J'hoche la tête, de plus en plus songeur.

- C'est qui Betty ? T'as une gonzesse fils ? Ou alors c'est ton binôme ghost ? Demande-je avant de lui faire une clin d'oeil. Elle est canon ?

Tychus éclate d'un gros rire.

- Ouais partn'naire, elle en a une sacrée paire... D'canons ! T’en fait pas Cowboy, Betty c’est l’nom du Banshee de ton môme ! Dit-il avant de repartir de rire de plus belle. HOHAHAHA ! HO J'Y CROIS PAS ! APRÈS L'COUP D'LA GHOST LA PLUS MAL GAULÉE D'LA CRÉATION, C'T'AU TOUR DU VAISSEAU ! WARF ! WARF ! WARF !

Tychus se fend tellement la poire qu'il titube et finit par s'appuyer au mur pour se retenir, pleurant de rire.

J'grogne comme quoi c'est pas la peine d'en faire un plat. En même temps, j'commence aussi à cerner l'père Tychus. R'bondir sur une blague comme ça, c'est assez son genre, surtout quand il est nerveux.

- Écoute p'tit, t'as tes allégeances et t'as pas trop envie qu'on nous surprenne ensemble. J'respecte, c'est sympa d'ta part. Aussi, j'vais t'filer un tyaux classé secret. Tu t'souviens du vaisseau prototype qui a été volé à la geoweapon y'a quequ' mois en arrière ? Ben devine qui c'est qui l'a tiré le prototype de super-cuirassé ? Dis-je en lui adressant mon plus beau sourire de bandit.

Il comprend assez vite, même si l'affaire a été étouffée.

- J'ai du monde à t'présenter. Fais tes valises, on bouge... Dis-je en terminant mon verre et en saisissant ma valise contenant mon aide de camp pour aller chercher mon vautour.

Je passe par le garage et dépose mes affaires à l'arrière profitant que je suis un peu plus loin pour saisir ma radio.

- Matt ? Dis-moi qu't'es à l'écoute mon pote...

Ça prend un petit moment pour que la radio crépite en retour.

- Ici Horner, il y a un soucis commandant ? Me demande mon second.

- Je sais pas trop Matt... Je viens de retrouver un vieux pote... Et dans le lot, j'ai aussi eu une sacrée surprise... Et j'ai l'impression qu'les surprises c'est pas finit pour aujourd'hui... Commente-je d'un ton songeur.

Matt reste un moment silencieux à l'autre bout.

- Je ne suis pas bien sûr de comprendre commandant, vos informations sont trop fragmentaires... Finit-il par répondre.

- Je pense qu'on ferais bien de prendre des précautions. Il y a une dropzone pas loin de ma position qui est suffisamment sûre pour y bouger c'tas d'ferraille d'Hypérion ?

- Heureusement que Swann déteste venir traîner sur ma passerelle... Commente Matt avant de marquer une pause. Oui, à J-021 de votre position, il y a une vallée encaissée que les scanners Tekhans couvrent mal, L'hypérion pourrait y faire un saut, mais il ne faudra pas rester plus de dix minutes, sinon on se fera griller mauvaise réception ou pas.

- Okay, prépare un saut, je serais sur zone dans... Mouais... Une vingtaine de minutes. Et prépare un scanner, on sait jamais... Termine-je en sautant sur ma moto et en la démarrant d'un grand coup de quick dans le starter.

Je sors par la porte dérobée du garage et remonte passer devant le bar où je retrouve mon même et Tychus.

- Tout le monde à bord, le commandant Raynor vous souhaite la bienvenue et vous informe qu'outre la chaleur de four de l'extérieur, le voyage durera à peu près un temps indéterminé et que la compagnie se fera un plaisir de vous charrier autant qu'il le faudra. En espérant que vous passerez un bon trajet.

- Ho putain Jimmy, me dit pas que tu conduis toujours cette antiquité ?

- Tu sais pas ce que tu dis Tychus, c'est un classique.

- Classique mon cul ouais ! Dit le marines en se tournant vers son partenaire du moment. Un conseil p'tit, écoute jamais ton pater en matière de mécanique, sinon un d'ces quatres il te fera rouler en char à bœufs...

- Bon vous montez ouais ? Dis-je pour couper court à la mauvaise langue de mon ancien part'naire.

Les deux finissent par embarquer pendant que j'ajuste mes lunettes de pilote sur ma figure, même si Tychus se plaint que la carrosserie grince trop et qu'il va se péter la figure au premier virage. Ensuite j'mets les gaz histoire d'en coller plein la vue à mon môme.

- Trouve-moi une autre bécane qui fait du zéro à cent-cinquante en quatre secondes fils, et j'te paie une tournée ! Cris-je par-dessus mon épaule pour me faire entendre de mon môme.

J'écoute sa réponse et hoche la tête, continuant de foncer dans les pleines de sables et de rocs rouge, profitant du soleil couchant pour me taper une bonne vieille arsouille des familles dans le panorama grandiose des badlands. Au final, on arrive dans une petite valée en cul de sac et Tychus tombe plus qu'il ne descend de la bécane.

- Espèce de malade... Grogne-t-il en s'éloignant à quatre pattes. Toi ça va vraiment pas mieux depuis l'temps. T'es encore plus timbré avec ton accélérateur que quand on était jeunes...

- Arrête de râler Tychus, j'suis sûr que ça t'a rappeler l'bon temps. Rétorque-je en descendant comme une fleur de ma bécane.

- L'bon temps mes fess... Dit Tychus avant d'être interrompu par l'ombre de l'Hypérion qui sort de son saut en couvrant toute la vallée d'ombres. Jésus-Marie-Josef...

- Pas mal pour une bande de rebelles désorganisés, hein ? Demande-je avec un sourire avant de flanquer un coup de coude dans le côté de mon fils pour le faire réagir. Allez, on nous attends à l'intérieur pour une p'tite visite. Et mon chef mécano vas s'faire un plaisir de rafistoler ton armure mon pote ! Dis-je à Tychus en riant.

3
Territoire de Tekhos / Re : Un petit air de déjà vu [Sarah Kerrigan]
« le: mercredi 20 janvier 2016, 13:14:56 »
Je la sens qui continue de sucer mon membre viril. Et le plus incroyable c'est que j'y prend un tel pied que j'en oublie tout le reste. C'est fou à quel point le plaisir et le désir peuvent me tourner la tête. Pfuit ! Exit l'impression d'être une vieille carne dans un corps qui est plus une prison qu'autre chose pour moi. Je me retrouve à soupirer comme un de ces jeunes garçon qui découvre le sexe pour la première fois.

Pourtant j'suis d'loin pas à mon coup d'essai. J'ai eu pas mal d'amante dans mes premières années après ma première désertion d'l'armée. C'était avant d'croiser la route d'ma future compagne. J'ai pas mal bourlingué d'puis et maintenant j'me r'trouve avec une ghost belle comme un cœur sur les g'noux qui m'tire une pipe monumentale.

Que d'mande l'peuple hein ?

Je galère un max pour me retenir d'lui cracher la purée directement dans l'bec. C'est super bon et j'aimerais qu'ça s'arrête jamais. Mais la jeunette a d'autres idées en tête. Elle finit par relâcher ma bite et se relever pour m'enfourcher carrément.

« Allons-y, Jim... Pour le rodéo... »

- J'sens que j'vais changer mon avis sur les ch'vaux moi... Ricane-je amusé.

Avec sa main, elle guide mon sexe et s'empale d'ssus d'une traite. Moi j'pousse un râle d'plaisir. La vache, qu'c'est bon !

- Hooo... Bordel ma puce... C'que t'es bonne... Dis-je d'une voix altérée par le plaisir.

J'commence aussi sec à bouger des hanches pour faire aller mon chibre dans les tréfonds d'sa p'tite intimité toute serrée. D'plus en plus j'commence à y aller moins avec l'dos d'la cuillère. J'la fait sauter sur mes g'noux et ma queue, profitant qu'jai quand même un peu d'mou pour la faire bien coulisser au fond. Je prend un super pied et décide de prndre la première initiative un peu perverse depuis l'début d'c'te pause surprise.

J'lève mes mains et j'viens cueillir ses seins avec mes grosse paluches un peu calleuses d'soldat. C'est qu'elle a des beaux fruits la rousse. Bien gros et bien ronds. J'le palpes un peu pour en tâter la texture et j'souris en les trouvant bien rembourrés. C'est agréable de retoucher des seins, surtout aussi jolis qu'ceux d'Sarah.

- Hmmm... Haaa bon sang... Tu dois en faire bander plus d'un quand ils voient l'monde au balcon... Hoooo... Soupire-je en venant cogner mes bourses contre ses fesses à force de taper ma queue dans sa chatte.

4
J'écoute d'un air plutôt grave ce que me raconte Junior. J'peux pas dire que j'm'en doutais pas. Le p'tit est forcé d'échanger son cul contre la vraie valeur de son boulot. Décidément le système n'a même aps changé depuis mon époque. C'en serait presque déprimant.

J'dis "presque", parce que j'suis trop content d'avoir r'trouvé d'la famille. Et j'peux pas m'empêcher d'sourire quand il m'livre sa première impression sur mes rebelles.

- Ouais, on nous monte un peu comme des terroristes, mais j'te garanti qu'la seule chose à qui ont fait vraiment peur, c'est l'état des salopes de sénatrices consanguines ! Affirme-je sans me démonter. Quand à notre putain de job, c'est d'mettre en lumière les incohérences du système pour pousser à la réforme. Pour qu'les mecs comme toi et moi puissent avoir une vie descente même si on est des hommes et pas des femmes. Et puis aussi on corrige un peu l'tir des fois quand l'armée s'replie trop vite avant d'avoir fini d'évacuer tout l'monde.

J'commence à lui expliquer un peu les détails pendant qu'Tychus termine la bibine. Mais au final c'est lui qui s'lève et qui m'demande si j'ai pas un truc pour régler un "pépin d'armure."

- Faut voir avec Swann, c'est mon chef mécano. C'est l'meilleur de c'côté-ci des badlands. Tu veux l'voir ? Ça peut s'arranger. Lui dis-je en levant mon verre dans sa direction.

5
Quand le coup de feu éclate, je me demande si mon heure est finalement venue, mais le sifflement qui passe à côté de mon oreille me fait comprendre que soit Junior est une brêle avec un flingue, soit il a pas décidé que c'était mon dernier jour.

La suite est une discussion à cœur ouvert entre Ryan et Tychus. Quelque part, ça me fait mal de voir que mon ex-partenaire est plus proche de mon môme que moi. Mais bon, je viens de découvrir qu'il existait. On ne peut pas attendre de miracles d'une situation pareille.

J'écoute malgré tout très attentivement. Visiblement sa copine lui a fait un enfant dans l'dos, et ça l'a pas mis joyeux. Mais bien avant ça, j'ai bien l'impression que les formatrices Tekhanes me l'ont cassé mon garçon.

Cette idée me fait mal au cœur, mais il n'y a rien que je puisse faire pour changer le passé. La seule que je puisse c'est tenter de rectifier le futur. Pour ce faire, je dépose mon verre avant de contourner le bar pour m'approcher à pas lents de mon mômes. Arrivé près de lui, je pose une main sur ma hanche et l'autre derrière ma tête pour frotter mon crâne.

- J'vais pas t'mentir gamin. Tychus a raison, les salades et moi ça fait deux. J'me démerde un peu au poker, mais j'suis pas très capable de mentir en regardant les gens dans les yeux, admets-je en désignant de la tête mon ancien partenaire. Mais y'a une chose que j'sais Ryan. C'est que j'ferais toujours l'impossible pour être là pour toi.

Je lui pose la main sur l'épaule, la serrant un peu.

- J'ai pas été un bon père, on m'en a pas laissé l'occasion, mais tout ça c'est des excuses. J'vois bien qu't'as pas été beaucoup plus épargné qu'moi par la vie. J'sais pas si c'est une malédiction familiale, mais crois-moi fils, on va trouver un moyen d'entuber c'te salope de destinée et de lui mettre au cul ses malheurs à la con ! Dis-je en espérant que l'image lui fasse pas trop honte. J'ai pas l'parler d'un mec bien comme toi qu'à fait l'école correctement et tout, même si j'suis pas aussi gratiné qu'Tychus au niveau éducation défaillante, j'suis pas mal dans mon genre non plus. Mais p'tit, prend deux s'condes et jette un coup d'œil dans l'miroir derrière le bar.

J'attends un peu qu'il regarde pour reprendre.

- Tu vois c'que moi j'vois ? J'vois un homme droit dans ses s'melles, un mec fort et valeureux sur qui on peut compter. J'vois un mec dont n'importe quel parent s'rait fier. Et crois-moi fils, y'a pas plus fier qu'moi en c'moment. Tu t'es imposé dans une catégorie normalement réservée aux filles, c'est pas rien ! J'dirais même qu'ça tient d'l'exploit. Plus que moi d'monter une rébellion en tout cas. Ryan, j'te d'manderais pas d'porter mon nom, ça risquerais d'te jouer des vilains tours, mais sache que quoi qu'tu fasse, ton vieux père s'ra derrière toi. Même si un jour tu dois t'dresser contre moi et mes r'belles, tant que c'que tu fais t'paraît juste, alors j'aurais rien à r'dire.

J'y tapote l'épaule.

- T'es l'commandant d'ton destin fils. Laisse jamais personne te dire le contraire.

6
Prélude / Re : Alors ... J'te plais ? [Valilouvée]
« le: vendredi 02 octobre 2015, 17:44:01 »
- J'tavais dit qu'tout s'passerait bien mon pote !

*Sors une autre bouteille et sert tout le monde.*

- Allez, cul-sec !

7
Territoire de Tekhos / Re : De père en fils [Raynor le premier et le second]
« le: lundi 21 septembre 2015, 15:56:22 »
- Ryan… Et non, j’ai encore suffisamment d’esprit et de cerveau pour ne pas devenir un aussi gros empoté que ce dernier.

-En même temps, c’est pas de ma faute si t’es devenu si froid avec les meufs ! Mais faut croire que cela t’empêche toujours pas de coucher avec tes supérieurs quand elles te l’ordonnent !

Je fronce les sourcils en l'apprenant, me rappelant de sales souvenirs de ces salopes de l'armée. Tu les connaît pas, elles te gueulent leurs ordres à la gueule sans te montrer jamais la moindre once de respect et d'un coup, elles te convoquent dans leurs bureau et l'ordre qui suit c'est "futal sur les g'noux, inspection du matériel reproductif." J'ai connu ça, j'ai détesté.

Et l'instant d'après je vois Tychus finir sur le cul dans son armure quelques mètres plus loin en ricanant.

- Ho, bordel... Siffle-je impressionné en me penchant sur le bar pour voir où Tychus a atterri.

Hé bhé, l'est pas de'vnu Gohst pour rien l'fiston...

Je me retourne pour regarder mon môme au moment où il reprend la parole.

- Je connais déjà votre nom, James Raynor …

Les yeux du gamin se mettent à briller, ce qui est le signe qu'il est en train d'utiliser ses pouvoirs psy. Et au ton, il a pas l'air super jouasse. Il tend son bras d'un coup et son flimgue vole de son holster pour atterrir dans sa main. C'est un joli tour, bien pratique. La partie que j'apprécie moins c'est quand il me point le flingue sur le citron.

- Comme je sais que c’est vous que je dois exterminer depuis toutes ces années, que vous soyez ce qui me sert de père Biologique … ou non …

Je regarde le canon du flingue droit dans la gueule. Une situation que je connais bien. Que j'ai déjà vécu des dizaines de fois. Elle ne me fait plus peur. Je reste calmement appuyé à mon bar pendant que Tychus se redresse et siffle se de surprise.

-Je pensais sincèrement que tu réagirais autrement Ryry … C’ton père quand même !

- Un père qui n’a aucun sens de l’honneur et du respect. Un père qui est un meurtrier, un conquérant, un soit disant visionnaire pour lui-même et qui n’hésite pas à engagé des mercenaire pour mettre les régions de Tekhos à ses pieds les unes après les autres, tuant et violant de nombreuses femmes et innocents …

- Désolé vieux. Ces gonzesses lui ont bourrés l’crâne durant toutes ses années. Tu connais ces pétasses mieux que moi il me semble … Soupire Tychus en terminant de se relever.

Là cette fois je me renfrogne. C'est ça qu'on dit de moi à l'école des Ghost ? Ben mon vieux, tu m'étonnes qu'elles tiennent vraiment à me faire la peau. Mais de là à envoyer mon propre fils... Quoique ça leur ressemble bien en fait. Et par-dessus le marché elle en ont fait un toutou bien obéissant... Quelque-part cette idée me blesse, mais moins que l'idée qu'elles forcent un gosse à tuer un membre de sa famille. Même si de leur part, en tant que père je vaux probablement moins qu'un chien.

- T'excuse pas Tychus... Soupire-je d'un ton contrarié. J'comprends assez bien comment ça roule chez les Tekhanes, depuis l'temps...

Je regarde mon môme qui continue à me braquer. Je vois toute sa colère, toute sa détermination, mais aussi tout son doute.

Je porte doucement le verre que je tenais à mes lèvres, pas de gestes brusques, ce serait con de me retrouver décalquer à cause d'une erreur.

- Un meurtrier ? Oui c'est vrai. J'ai tué pas mal de monde. J'peux pas l'nier. J'ai tué des flics, des militaires, des esclavagistes, des chasseurs de prime, des GHOSTS des monstres, des formiens, des créatures de toutes sortes... Mais y'a une chose que je peux te garantir. J'ai jamais tué quand je pouvais faire autrement. Pas mal de monde qui se sont pris mes pruneaux s'en sont remis.

Je bois une gorgée puis fait tourner le contenu pendant que Tychus reste debout, nous regardant à tour de rôle mon fils et moi, comme s'il était incertain.

- Un conquérant ? Celle-là par contre c'est la première fois que je l'entends. Mes rebelles et moi on se cache dans les coins les plus inhospitaliers de Terra parce qu'à chaque fois que les Tekhanes nous trouvent, en règle générale, à quelques mètres près, le missile nucléaire fait pas trop la différence entre nos bases et les villages et villes civiles qui sont pas loin, alors on évite de se poser dans une localité. On s'en colle même très loin. Alors je vois pas trop ce qu'on conquiers, mais si elles sont choisit de le présenter comme ça...

Je repose mon verre sur le comptoire tout en tournant la tête vers la fenêtre aux stores baissés.

- Un visionnaire... Est-ce qu'on peut dire ça ? J'crois pas... Songe-je à haute voix.

Je me tourne vers mon gosse, me sentant vieux et las.

- J'ai fait l'armée tu sais ? Avant tout c'bordel... J'étais dans une école de merde et j'avais que deux choix en sortant de mes "études", si tant est qu'on puisse appeler ça comme ça... L'armée ou l'usine. J'ai pris l'armée. Quand Tychus parle de baisser son froc devant les officière... Ouais... J'ai connu aussi. Et crois-le ou non ça m'a débecté. J'aime les femmes, t'inquiète pas. Mais pas quand elles pensent que t'es rien qu'un jouet pour soulager une envie. C'est à cette époque que j'ai rencontré Tychus. C'est peu après que j'ai déserté pour la première fois. On a fait les quatre-cent coups ensemble cette canaille et moi. J'ai rencontré ta mère à cette époque. J'lui ai jamais dit c'quon bricolais vraiment Tychus et moi, mais elle s'est toujours douté qu'mon blé y poussait pas sur les arbres. Elle m'a quitté, j'ai jamais su pour toi. J'ai eu une autre compagne quelques années plus tard pour laquelle j'ai tout plaqué. Tychus voulait un coup de main pour un dernier coup, mais ça a dérapé. On aurait pu se retrouver en taule tous les deux. On était coincé. Mais Tychus a pas voulu. Il a fait plus ou moins la même chose que toi maintenant. Il m'a collé un flingue sur la tempe et m'a ordonné de déguerpir. Tu sais pourquoi il a fait ça ce vieux sentimental ? Parce que ma compagne était enceinte jusqu'aux yeux de moi et que cette fois on le savait tous les deux.

Je me tourne vers mon vieux pote et lui ressert un verre.

- Tychus a prit plein pot pour nous deux. Elles lui ont collé perpet'. Et moi j'pouvais même pas aller l'voir parce que j'savais même pas dans quel trou du cul du pays elles l'avaient collé. Ma régulière a accouché, j'me suis rangé. Chuis aller m'casser l'dos et les reins sur les chaines de montage pour payer ma croute, mes impôts et avoir un tout p'tit quequ'chose pour offrir à ma fille un cadeau à noël et pour son anniv'.

Je termine mon verre cul-sec.

- Ouais, t'as une demi-soeur Ryan... Mais elle est morte il y a près d'dix ans avec sa mère. Une attaque formienne. J'ai jamais pu voir les corps. Pendant que j'me tuais à l'usine pour tenter d'être un père. Après ça, j'ai fait une dépression et j'suis r'tourné m'engager pour buter des bestioles et leur faire payer. Pas d'bol, ma supérieure de l'époque qui pouvais pas m'saquer m'a r'trouvé. Elle m'a fait jeter en salle d'interrogatoire et elle m'a dit sans s'cacher que j'en r'ssortirais qu'les pieds d'vant.Moi j'voulais juste buter des bestioles, elle elle supportait pas qu'jaie refusé d'défiler à poil dans son bureau quinze ans plus tôt et qu'jai déserté sous son commandement. Je m'suis évadé avec l'aide d'autres mecs comme moi qui en avaient plein l'dos d'être traités comme de la merde et on a fondé les rebelles. V'là toute l'histoire. Je n'ai jamais violé qui que ce soit et si j'ai bien engagée des mercenaires en certaines occasion, c'était uniquement pour m'aider à protéger la population quand mes rebelles auraient apporté plus de problèmes qu'ils n'en auraient résolus eux-même en intervenant.

Je le regarde ensuite.

- J'suis désolé qu'ça s'soit passé comme ça p'tit. J'peux pas faire machine arrière tout comme j'peux pas t'forcer à m'croire. Mais si toi t'es fier d'ta vie et de c'que t'accomplis... Moi j'te r'tirerais pas ça.

Je reste assis et je le regarde bien en face. S'il est capable de me loger un pruneau entre les deux yeux sans remords, alors moi j'peux partir en paix.

- Vis sans r'grets, c'est l'seul conseil que j'peux t'donner. Parce qui si y'a bien un truc que tu peux ressasser toute ta vie, c'est bien ça : les regrets.

8
Territoire de Tekhos / Re : De père en fils [Raynor le premier et le second]
« le: vendredi 18 septembre 2015, 21:44:56 »
- He beh Ryry !! Je croyais que je ne devais pas tout faire foiré mais je vois que toi ! Tu te gêne absolument pas !! HAHA !! S'exclame Tychus en se tordant de rire.

Je regarde la scène assez surpris. J'ai comme l'impression que Tychus le connaît ce… Môme en fait… Il a l'air d'avoir tout juste la vingtaine, une gueule qui pourrait peut-être intéresser Matt, quoiqu'il soit déjà très demandé en ce moment. Mais en tout cas, nos gueules mettent Tychus à complètement au bord de la crise de foie au niveau du fou-rire.

Et pour couronner le tout, le mec le regarde comme s'il essayait de le tuer à coup de regards noirs. Plus je les vois, plus je suis persuadé qu'ils se connaissent et de longue date.

Ryry ? C'est quoi ça, un surnom ?

-Bon, avant que tu me flingue aussi, je dois t’annoncer une BONNE NOUVELLE Raynor ! Tu vas pouvoir ENFIN me débarrasser de ce gamin ! C’est pas que j’en aie marre de faire son éducation depuis treize ans mais … Ca n’en ait pas loin ! Me dit Tychus en essayant visiblement de se ménager un petit effet, ce qui ne me dit rien qui vaille.

- Bon bon ! Alors ! James ! Je te présente une personne dont je ne connaissais même pas l’existence jusqu’à ce qu’on me libère de prison pour lui ! Ryan ! Et la petite cerise sur le gâteau c’est que c’est un Raynor à cent-pour-cent ! Yep ! T’es papa mon vieux !

Un ange passe. Et plutôt un beau. Je regarde le jeune homme sans y croire. Moi un fils ? Comment c'est possible ? J'ai bien eu une fille, Mélissa, mais elle est morte à onze ans dans une attaque Formienne. Sierra aurait eu un autre gosse de moi et me l'aurais caché ?

Quoique… Si j'y pense bien… En fait, l'âge colle pas. Il doit avoir une vingtaine d'années et je ne connaissais pas encore Sierra à l'époque. J'avais pas encore mes vingt-huit piges.

C'est là que tout s'emboîte. Je remets soudain la fille sur photo, c'est Arthis Terra, une fille avec laquelle je suis sorti à l'époque. On avait rompu parce qu'elle voulait que je revienne dans le droit chemin et que je venais tout juste de me lancer dans le buisness avec Tychus à l'époque. Elle voulait même des gosses. Et ça fait bien une vingtaine d'années que je suis sans nouvelles. En plus, plus je le regarde, plus je réalise qu'il a les yeux de sa mère, mais mes cheveux et un peu de mon menton volontaire.

BORDEL ! J'AI UN FILS !

Tychus explique au môme que je suis son pater plus ou moins au moment où je termine de percuter. Je me sens ému. Un fils ! Je ne suis plus tout seul… J'ai encore une famille à laquelle me raccrocher.

Sans plus réfléchir, je remets mon revolver au holster , le choppe par les épaules et lui sourit.

- Bordel, tu peux pas savoir à quel point j'ai prié pour avoir un jour la chance de serrer à nouveau mon enfant dans mes bras !

Sans lui laisser le temps de répondre, je le serre contre mon cœur.

- J'ai un fils ! Dis-je la voix chargée d'émotions. Putain Tychus, merci de m'avoir ramené mon gosse. T'es un saint mon pote, j'pourrais jamais et la payer cette dette-là !

Je sens mes larmes de joie couler sur mes joues et je renifle en serrant fort ma progéniture contre moi. Un fils ! Nom de dieux !

- Désolé p'tit. Si j'avais su plus tôt, je s'rais v'nu m'présenter. J'te jure. Ta mère m'a jamais rien dit. Sinon, sûr que j'aurais r'mué ciel et terre pour te r'trouver mon garçon ! Ho pardonne-moi ! Si j'avais su ! Si j'avais su… Mais t'inquiète, on va rattraper l'temps perdu. Compte sur l'vieux Ji… Enfin, ton vieux père, pour s'racheter !

Je le relâche et repasse derrière le bar, sortant un troisième verre que je remplis avant de le faire glisser sur le bar en direction du gamin. Je ressers ensuite mon vieux pote et moi avant de prendre mon verre et de le lever bien haut.

- Faut fêter ça ! C't'un jour à marquer d'une pierre blanche ! Mon vieux copain Tychus sort de taule et je découvre que j'ai un fils ! La plus belle nouvelle qu'on m'ait annoncée depuis plus d'dix ans ! P'tit, à toi ! À cette crapule de Tychus et à la vie et tout le bonheur qu'elle vous offre !

Je descend mon verre cul sec, imité par Tychus qui ricane en regardant mon môme.

- Ho, et désolé de t'avoir traité d'fille, normalement y'a que des gonzesses chez les Ghosts et comme ça fait bien dix ans qu'elles me courent au cul, j'suis d'venu méfiant. Au fait, J'm'appelle James. James Eugène Raynor, mais mes amis m'appellent Jim. Et toi, ta mère t'a appelé comment ? J'imagine bien que Ryry c'est un surnom à la Tychus. C'te vieille baderne a jamais eu beaucoup d'imagination. J'espère qu'il t'a pas appris sa technique de drague ?

9
Base Spatiale / Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
« le: vendredi 18 septembre 2015, 21:44:52 »
Je sais que je n'ai pas beaucoup de temps, parce que la morphine c'est bien, mais mon organisme y est acclimaté, c'est un constat qu'on a fait avec la doc Hanson. Mon organisme assimile plus vite les opiacés depuis le temps que je m'en enfile dans les veines, mais il l'élimine aussi plus vite, ce qui fait que si les effets de la morphine sont plus rapide chez moi, ils sont aussi plus passagers. Mais heureusement, miss Schad m'aide à aller au panneau plutôt que de me faire la morale. J'en suis reconnaissant même si je préfère le garder pour moi. Je serais sûrement le premier à m'énerve si un de mes hommes avait ce genre de comportement un peu suicidaire, mais je suis de toute façon un peu con quand il s'agit des gens sous ma responsabilité.

Je suis ramené devant le panneau où je me pose avec un grognement. Mes muscles sont peut-être plus douloureux, mais je les sens encore crispés et tendus. Le panneau n'est pas dans un état brillant, mais l'énorme avantage de la société de consommation c'est qu'on produit des pièces à tous les échelons en plusieurs milliers d'exemplaires à la fois. Dans ce principe, je n'ai qu'à bazarder l'ancien panneau et en remonter un neuf. Et ça, même un gosse de six ans peut le faire comme si c'était un jeu de construction.

- Ce s'ra pas sorcier, j'ai juste besoin es bons outils et de me concentrer…

Les outils ne sont pas loin, les pièces de rechange sont même rangées dans une autre armoire en face, je peux commencer à bricoler. Le cadre est pas en trop mauvais état, mais vu que j'ai un cadre de de réserve, je déconnecte toutes les entrées de courant du précédent et je le dévisse pour mettre le nouveau à sa place. De là, je me contente de remonter les même composants au même endroit en priorisant ceux qui m'intéressent plus.

Je suis un moment distrait par la miss louve qui s'excuse pour les flammes. Je jette un coup d'œil sur les brûlures et interromps un peu mon travail. Elles sont pas super belles à voir. La peau est rouge à pas mal d'endroit, mais il y a encore relativement peu de surface qui est noire et carbonisée. Le seul avantage de ce traitement de choc, c'est que le sang ne coule pas sur les brûlures, puisque les veines ont été cautérisées à la flamme.

- Boarf… T'sais, au final, un corps c't'un peu comme une machine. Ça s'répare quand ça tombe en panne. C'est juste quand on retrouve plus les pièces même dans les brocantes que ça commence à être problématique. Mais t'as pas à t'en faire. J'suis pas encore mort. Par contre, je s'rais pas contre un p'tit coup derrière la nuque pour ronquer comme il faut une fois que le produit cessera d'faire effet. Parce qu'à ce moment-là, j'vais vraiment couiner comme un goret avec tout ce que je force à faire à mon p'tit corps d'simple mortel.

Je tourne la tête vers elle et lui sourit d'un air apaisant.

- Faut pas t'faire de bile. Ça passera avec le temps. Tout fini toujours par passer avec le temps. L'tout c'est d's'arranger pour en avoir assez.

Je recommence à bosser quand soudain la p'tite se tire en courant dans le couloir par où on vient, me faisant me demander si j'ai pas loupé un truc. Mais comme elle disparait en gueulant qu'elle revient, je hausse les épaules et continue à bosser avec la lampe-torche dans la bouche. Je remets en place tout le boîtier de dérivation de l'alimentation principal et au moment où elle revient avec la serviette dans les mains, je suis sur le point de remettre le contacteur sur "on".

- Ha merci… Désolé d't'avoir infligé ce spectacle… Commente-je en rougissant légèrement.

Je n'ai pas bien le temps ni l'envie de me relever pour me repasser la serviette autour de la taille, alors je la pose sur mes genoux pour qu'elle cache le principal.

« Hem, ça s’annonce comment ? »

Je lève le contacteur et la lumière se rallume en réponse.

- Je pense qu'il survivra, souris-je en rangeant ma lampe torche.

Je continue à travailler en vitesse. Rétablissant la barrière électrique du vaisseau, mais je sens mes membres commencer à me picoter, ce qui signifie que bientôt je vais recommencer à avoir mal. Et là il ne sera plus question de continuer à bricoler. Je rétablis un peu en catastrophe l'alimentation de la passerelle pour pouvoir avoir à nouveau la radio, mais je commence déjà à sentir la douleur revenir, comme ça fait plusieurs heures que je bosse dessus.

Finalement, je suis à la moitié de rétablir le courant pour la zone d'habitation quand je sens à nouveau une horrible douleur émaner de mon tronc et des mes membres, remontant comme un poison atroce à travers mes veines.

Je finis par me laisser aller à m'allonger sur le pont.

- Bordel… Aaarrrrrhhh… Miss Schad, la j'ai vraiment fait tout ce que je pouvais… Prenez ce que vous voulez et assomez-moi… Ça commence à redevenir insoutenable…

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Territoire de Tekhos / Re : De père en fils [Raynor le premier et le second]
« le: vendredi 18 septembre 2015, 17:03:17 »
- Ouais je vois que t’a eu un sacré parcours … j’en avais entendu parler de ce fameux rebelle mais j’étais loin de me douter que c’était toi … Ce n’est pas comme si t’étais le seul à vouloir la mort de toutes ces lesbiennes … Tiens … au fait …

Je regarde Tychus chercher un truc pendant qu'il tire sur son cigare d'un air distrait. Il me sort une vieille photo d'un pochette de son armure et me la pose sur le bar. Je me penche pour y jeter un coup d'oeil. La fille qui se trouve dessus me dit quelque chose.

- Cette tronche ne m'est pas inconnue... Dis-je à haute voix d'un ton songeur.

- Tu te rappelle de cette meuf là ? Je l’aie revu il y a pas si longtemps à Tekhos … même avec ses trente-neuf piges, elle en fait encore vingt-huit … C’t’une bonne femme bien conservée ! Elle travaille encore pour le département Ghost à Tekhos …

Je ramasse la photo tout en portant d'une main distraite mon verre à mes lèvres. Y'a pas, cette gonzesse me parle, je suis sûr de l'avoir déjà vue, mais ma mémoire me joue des tours, et je ne suis plus bien sûr dans quelles circonstances. Est-ce qu'elle a cherché à me tuer ? Probable, je crois bien que je fais partie des cibles prioritaires de tout le département Ghost de Tekhos, probablement avec la mention "abattre à vue". Alors si j'ai croisé une Ghost depuis que Kerrigan a disparu de la circulation après "n'avoir pas réussi à m'empêcher de m'échapper", soit elle avait sa combi et j'avais pas la moindre chance de la voir, soit elle était infiltrée chez mes rebelles. Ce qui élimine cette possibilité parce que je me souviens l'avoir déjà vue en chair et en os. Un des contacts de Matt peut-être ? Je crois qu'on a une Ghost ou deux dans la poche parce que leurs mômes sont avec nous.

- Et tu devineras jamais ce que j’ai vu avec … Ajoute Tychus avec son éternel petit sourire en coin de quand il sait un truc croustillant et qu'il attends que je le lui demande pour que ça fasse son petit effet.

- Accouche Tychus, c'est qui ? La dernière amante en date de cette nympho de patronne des entreprises de la corporation GeoWeapon ? Ton agent de probation ? La...

Je m'interromps en remarquant un voyant à l'arrière de ma valise qui clignote, signe que le scanner passif a repéré une activité en mouvement sous comouflage optique.

Quand on parle des fantômes, on en voit le derrière qui rapplique.

- Ha merde, ça m'rappelle. Je r'viens Tychus, j'ai oublié d'prendre un truc qu'j'ai gardé pour toi. L'est à la cave. Je r'viens d'suite.

Dis-je en repassant le bar pour aller du côté du garage, laissant Tychus au bar dont l'armure est de toute façon trop large pour lui permettre de me suivre. J'entrouvre la porte juste après celle des chiottes qui mène à un bout de cave qui a été creusé à l'époque du gang des vautours et que Tychus et moi on avait aggandie pour y stocker du bordel. Depuis que mes rebelles s'en servent aussi, elle dispose d'un tunnel d'urgence qui débouche à bonne distance de là et qui nous sert de sortie de secours en cas de pépin puisque seuls les nôtres en connaissent l’existence. Je prend un sachet de farine sur une étagère et je m'engage dans le tunnel à petites foulées. Après tout, si je m'absente trop longtemps, mon invitée-surprise pourrait se douter qu'il y a anguille sous roche.

Ma petite course me donne aussi le temps de réfléchir à comment cette salope m'a trouvé. Mais la réponse n'est pas dure : Tychus a beau s'en vanter, il vient de passer près de quinze ans derrière les barreaux, même s'il a été un grand pour passer inaperçu à l'époque, avec ce qu'il se trimballe sur le dos, ça m'étonnera pas qu'on l'aie suivit. Bah, erreur de débutant, ça arrive à tout le monde, surtout quand on sort de taule et qu'on a plus l'habitude.

Je débouche à une trappe qui me fait sortir sur une corniche à plusieurs centaines de mètres du bar. Là, je me plaque au sol en mode crotale et je scrute les alentours du Mar Sara. Il ne me faut pas longtemps pour repérer une sorte de déformation, comme une brume de chaleur qui se déplace de couverts en couverts en direction des fenêtres de l'établissement.

Dans ton cul connasse... Songe-je en commençant moi aussi à la contourner pour la prendre à revers, mon sachet de farine dans une main, mon colt .357 diamond back dans l'autre.

Je me faufile comme un serpent à sonnette le long des rochers et je finis par arriver derrière la brume de chaleur sans un bruit alors qu'elle est allongée. Avec un sourire goguenard, je jette le paquet de farine en l'air et je tire dessus. Le sachet explose et recouvre une forme allongée par terre dont le camouflage disparaît rapidement. Je garde mon flingue pointé sur miss pas-invitée.

- Quand on veut prendre un verre, on entre et on demande, on attends pas dehors comme une malpropre miss Ghost... Raille-je en allumant ma cigarette. Debout, on va te prendre à boire...

La ghost obéit sans un mot, je suis trop loin dans son cul et elle sait pas exactement où tirer, alors tenter le coup c'est prendre le risque de se manger un pruneau avant d'avoir eu le temps de presser la détente. Et je ne suis pas peu fier de ma petite réputation de gâchette la plus rapide des badlands.

- Le blanc vous vas si bien... ricane-je avec un gros sourire en la regardant se lever tout en laissant son fusil au sol. Hep, hep, hep ! On lourde aussi les canifs et les petits "pan-pan" de poche. Et on ne triche pas, sinon je vais chercher les gants stériles et je fouille, toute gonzesse que vous soyez.

Quelques secondes passent, puis quelques couteaux et un pistolet suivent doucement le fusil au sol.

- Brave petite... Trois pas en avant, les mains derrière la tête ! Enfin, vous connaissez la musique...

J'avance à mon tour et ramasse le matos dont je passe les sangles comme je peux d'une main tout en continuant à la tenir en joue. Elle tourne vaguement son casque dans ma direction, ce à quoi je fais siffler une balle à côté de sa tête.

- Jack a pas dit de tourner la tête... Explique-je en grognant.

Je termine de ranger le barda pour reprnedre ma clope dans mon autre main.

- Allez, front ma main, en avant marche... Gauche... Gauche... Gauche, droite, gauche...

Je suis la demoiselle jusqu'à la porte et la laisse l'ouvrir avant de rentrer avec elle.

- Hé M'man, devine ce que j'ai trouvé dans l'jardin... Ricane-je. Une belle Ghost toute neuve ! J'peux la garder, dis ?

Tychus a l'air tellement surpris qu'il en recrache son whisky, honte suprême pour tout amateur de Jack Daniel's qui se respecte.

- En plus de ça, en huit ans d'cavale, j'dois être descendu dans leur estime. C'est la Ghost la plus mal gaulée que j'aie jamais croisé, dis-je en la contournant par le flanc pour m'approcher du bar. Et si tu nous montrais ta gueule d'amour, chérie ?

La Ghost arrache presque son casque d'un geste agacé et j'en reste sans voix, ouvrant des yeux comme des soucoupes à thé. Devant moi, c'est un mec en fait. De son côté, Tychus explose de rire à s'en étouffer et avoir besoin de se retenir au bar pour pas en perdre l'équilibre, son cigare tombé au sol.

11
Territoire de Tekhos / Re : De père en fils [Raynor le premier et le second]
« le: mardi 15 septembre 2015, 19:30:25 »
-Je t’avais dis de ne pas tout boire, vieil ivrogne …

Je souris et me retourne sur mon tabouret de bar.

-Ca fait un bail, n’est-ce pas ?

- Tiens... Mais ce serait pas Tychus Findley que je vois là ? La perpétuité, c'est plus ce que c'était mon pote, ris-je en me levant pour serrer la main mécanique de mon bon vieux partenaire. Bordel Tychus, tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir de te revoir !

Je me retourne pour passer derrière le bar et sortir un autre verre pendant que mon ex-complice s'assied en faisant grincer le pied en acier du tabouret qui a eu le malheur d'accepter son céans.

- Tu as pris du poids mon pote, c'est quoi la blagounette avec l'armure ? Elle t'a tellement manquée que tu peux plus t'en passer ? Ou bien tu t'es trop penché pour ramasser les savonnettes des autres ? Demande-je en sachant que Tychus ne le prendra pas mal.

Ou alors ses années de prison l'auront drôlement changé.

Je débouche une nouvelle bouteille en regardant la montre, sifflant d'un air admiratif.

Tychus est à l'heure, ben mes aïeux, il va pleuvoir des biftons prochainement. Songe-je en versant le liquide ambré de ma boisson favorite.

- Alors quoi de neuf mon vieux ? T'a quelque chose en vue ? Parce que sinon, j'ai bien une idée ou deux en stock. Dis-je en faisant tinter mon verre contre le sien.

On se croirait vraiment au bon vieux temps.

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Base Spatiale / Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
« le: vendredi 11 septembre 2015, 18:51:49 »
Je suis en train de me faire bouffer par l'acide, convulsant au sol avec une douleur infâme. Cette sale douleur pas franche de quelque-chose qui vous brûle sans vous foutre la paix. Un truc immonde et ignoble que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Schad a l'air assez empruntée, elle sait visiblement pas quoi foutre et je dois avouer que je suis aussi un peu à court d'options. Puis elle se penche sur moi et je la regarde venir avec des yeux un peu surpris.

« Désolé James ! »

- Pourqu...

Soudain, je sens une douleur encore plus grande m'envahir et une odeur de chaire brûlée envahir mon nez tandis qu'une lueur embrasée s'élève de mon corps.

Mais que...

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRGGGHHHHHHH !!! Hurle-je en me tordant sur le sol de plus belle pour essayer d'éteindre les flammes.

Je suis en train de brûler, mais pour de bon cette fois ! Je hurle comme un possédé, la douleur étant encore plus atroce que précédemment. J'ai l'imression qu'on essaie de faire fondre mes muscles sur mes os et je sens ma graisse bouillir et dégouliner sur les plaie, faisant frire mes chairs à vif. Cette douleur est insoutenable, et je me demande comment je peux être encore conscient sous une telle torture.

Heureusement, elle s'arrête à peine quelques secondes après avoir commencé. Mais là je suis groggy pour le compte. Je peux à peine gémir et je suis encore plus incapable de bouger. J'en viens presque à souhaiter tomber dans les vappes.

Puis la porte tombe et le gros moche tout noir s'encadre en hurlant dans l'ouverture.

Cette fois les carottes sont cuites... Littéralement... Songe-je en grognant de douleur.

Mais miss Schad s'interpose alors, une chose enflammée dans la main que je ne parviens pas à voir. Comme une sorte d'héroïne de contes pour enfant, elle fait face à la bête et lui jette sa boule de feu à la figure. La première fois, ça ralenti à peine l'Alien. La deuxième, beaucoup plus grosse, le carbonise cette fois. Il explose presque d'ailleurs sous la puissance de l'impact, me laissant bouche bée. C'est un vrai petit miracle ce à quoi je viens d'assister.

Hé bien... qui l'eut cru... Jim tu veillit, voilà que ce sont les jeunes qui te sauvent la peau.

La jeune femme se laissa ensuite retomber sur les fesses, soufflant comme si elle avait couru. Puis elle se tourne vers moi.

« Hé…Tu tiens le coup ? Et t'as pas un truc pour te soigner au hasard dans les parages ? »

- ...A va... Plus ou moins... Grogne-je en gémissant de douleur. Doit y avoir un kit de secours... Huurgghh... Dans la cabine... La grosse seringue... Avec le liquide vert...

Elle revient un peu plus tard avec la trousse et la seringue. Je lui indique ou piquer et peu après je pousse un long soupir de soulagement. Ce n'est pas exactement des soins qu'elle vient de me filer, juste une maxi-dose de morphine. Mais au moins ça me permet de me relever en titubant un peu.

- Faut que je répare le système électrique si on veut s'en sortir... Gorgne-je en commençant à boiter en direction du panneau.

Elle proteste un peu que je ne suis pas soigné. Ce à quoi je réponds par des grognements.

- Si je répare pas le courant, on est mort à la prochaine bestiole qui rentre. Si je me fais soigner tout de suite nos chances baissent et si je ne le fais pas maintenant, je ne pourrais peut-être plus après. Alors vaut mieux m'aider plutôt que me gronder. Mais je prend bonne note que vous vous inquiétez pour moi et ça me va droit au coeur miss Schad. Mais c'est mon rôle de vieux con de faire des trucs que je devrais pas faire pour que les jeunes aient pas à le faire. J'suis d'toute façon l'seul à pouvoir réparer c'te tableau...

Je continue à me diriger vers le panneau foutu en prenant les outils au passage et je me met au turbin tanat que la moprhine fait effet. La première chose à rétablir : la barrière électrique, ensuite la radio et si j'ai encore du temps, le circuit global.

Mais j'suis pas sûr de récupérer des fringues dans les temps moi.

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Territoire de Tekhos / De père en fils [Raynor le premier et le second]
« le: vendredi 11 septembre 2015, 15:28:00 »
  • Désignation :     Bar le "Mar Sara"...
  • Fonction :          Débit de boisson...
  • Statut :             Abandonné...
  • Situation :         Route des mines de Pierre-rouge, plus en activité depuis 25 ans...


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Le Bar "Mar Sara" a toujours été une épave d'aussi loin que je me souvienne. Bâti par un pauvre type quand je portais encore des couches, il servait à l'époque les mineurs de Pierre-rouge pendant leurs soirées de zonage avec leurs paies de misère. Le patron avait pas le sens des affaires, parce que sinon il se serait renseigné sur l'état de la mine avant d'ouvrir son bar. Parce que trois ans après l'ouverture, la mine s'est asséchée et a été fermée. Situé à moins de dix minutes à pattes des baraquement des mineurs, le "Mar Sara" était à plusieurs centaines de bornes des autres localités les plus proches. Le patron a mis la clé sous la porte et les lieux ont été repris par un gang de pilotes de vautours anarchistes pendant un certain temps qui en ont fait leur quartier général. Leur chef l'avait un peu rénové et ajouté deux ou trois planques pour cacher de la contrebande et des trucs acquis pas de la manière la plus légale. Puis un jour la bande a eue maille à partir avec un gros cartel du secteur et les survivants ont préféré arrêter les frais et vendre le bar quand il a été clair que leur gang ne se relèverait jamais.

C'est à cette époque que Tychus et moi nous sommes intéressé à l'endroit. Une connaissance de Tychus lui en avait parlé et on s'était dit que ce serait une planque idéale pour cacher nos butins. Enfin, une des planques parce qu'il fallait bien admettre que c'était vraiment loin de tout. L'achat avait été fait à travers un homme de paille et nous avions commencé à exploiter l'endroit. Un gros coup de ménage et pas mal de temps à refaire un peu l'intérieur l'ont rendu tout ce qu'il y avait de plus plaisant pour l'époque. On y avait même organisé des fiestas avec nos partenaires à la fois masculins et parfois féminines. Si ces bancs pouvaient parler, ils diraient qu'ils en ont vu des belles quand j'avais vingt piges et que je faisais le coq en draguant tout ce qui avait le malheur d'avoir une paire de seins et de s'avouer intéressée par moi. C'était un peu notre petite garçonnière.

Et puis, il y a eu l'affaire de l'infiltrée avec Tychus qui a compromis toute l'organisation et j'ai préféré abandonner le bar de peur de m'y faire coincer en revenant y chercher la came. J'ai refait ma vie avec ma compagne de l'époque, j'ai eu une môme et coulé des jours heureux pendant que l'endroit prenait la poussière. Car pour la petite histoire, les flics Tekhanes n'ont jamais trouvée cette planque. Mais ça, je m'en suis rendu compte que quand je suis devenu la figure emblématique des rebelles locaux et qu'on cherchait des coins pour organiser des caches et stocker du ravitaillement et du matériel. J'ai fait rejouer mes contacts de l'époque et découvert que mon homme de paille possédait toujours la boutique. On y a retrouvé des trucs qu'on avait piqué avec Tychus plus de quinze ans auparavant. Et totu un tas d'autres souvenirs pour moi. On a réaméngé la planque et je m'en sers toujours comme lieu de retraite.

Y'en a qui vont à la pêche, qui font du bateau, ont une collection de timbre ou qui bricolent dans leur maison. Moi quand j'ai le blues, je viens ici, je m’enivre ou je fais semblant de tenir un bar. Ou encore, je bricole dans le garage à l'arrière où je planque mon vautour quand je ramène mes fesses. Si j'avais eu le choix, je pense que patron de bar m'aurait bien plus comme job. Mais bon, j'échangerais ma place pour rien au monde.

Je pousse la porte après avoir fait tourné la clé dans la serrure poussiéreuse. Le grincement m'apprend qu'il faudra que je nettoie et huile les gonds à l'occasion. Je jette un coup d’œil sur le vieux bar en bois éraflé et usé, m'imprégnant de l'odeur de vieil alcool, d'huile et de vieille fumée qui se dégage du lieu... Et tousse en reniflant trop de poussière.

Ben mon vieux, pas l'idéal pour un pot de retrouvailles... Songe-je en passant à l'arrière pour ouvrir la porte du garage et faire rentrer mon vautour.

Je referme assez vite après avoir scruté l'horizon pour m'assurer qu'il n'y avait personne. Pour plus de sécurité, je pose la Valise contenant ma liaison avec mon aide de camp informatique sur le vaisseau de Matt et la branche au courant. Un des trucs sympa de ce bar, c'est que le gang qui l'a occupé à une époque avait une sainte horreur de payer des factures. Alors ils ont piraté l'eau et le courant en se branchant illégalement sur les conduites de l'ancienne mine. Les autorités y voient que du feu et ça passe dans les pertes dues à la vétusté du matériel local. Ça faisait hurler de rire ce bon vieux Tychus à l'époque. "Lavés et éclairés aux frais des sénatrices", qu'il disait.

Le scan rapide de la zone ne me donne aucun contact plus gros que quelques animaux sauvages et je remet l'aide de camp en scan passif pendant que je met un peu d'ordre. Je retire les draps des meubles et j'aère un moment avant de sortir le nécessaire du local à conciergerie pour faire reluire un peu tout ça. Comme on a bien fait les choses avec les gars en partant la dernière fois, il me faut pas plus d'une vingtaine de minutes pour faire la putz. Ensuite je peux m'assoir peinard au bar et déboucher une bouteille de mon vieux pote Jack Daniel's pendant que le juke-box antédiluvien dans le coin de la salle déverse ses musiques grésillantes à souhait depuis ses vieux hauts-parleurs. Que des classiques.

Haaa... L'bon temps...

Je jette un coup d'oeil à ma montre. Je suis encore une demi-heure plus tôt que le rendez-vous.

- Bon, ben tu m'en voudra pas Tychus, mais je commence la fête sans toi ! Souris-je en versant le liquide ambré dans mon verre pour commencer à le siroter.

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Territoire de Tekhos / Re : Saloperie de bestiole ! [Pv Raynor]
« le: vendredi 11 septembre 2015, 00:46:41 »

J'hausse les sourcils très hauts en constatant que la petite demoiselle m'engueule, me disant que si elle avait encore sa main droite elle me ferait la tête a carré. Je m'attendait à pas mal de réactions de la part de cette gamine, mais pas vraiment à ce qu'elle me gueule dessus. Il y a vraiment des personnes qui doutent de rien en ce bas-monde.

- Bon, ben si tu peux gueuler, c'est que tout va bien… Commente-je un peu ironique. Et si tu peux m'foutre la tête au carré, alors tu tombes bien, on a b'soins d'bras pour s'occuper du problème de bestioles locales.

Je lève les yeux pour jeter un regard autour de moi. Les Marines se sont déployés pour former vaguement un ligne de front tandis que les médivacs s'empressent de larguer nos chars Crucio pour que ceux-ci se mettent en mode siège et nous aident à renforcer notre position.

- Commandant, escouades Alpha à Zêta débarquées et en ordre de bataille. Attendons vos instructions ! Grogne Johnson dans son communicateur.

- Escouade Alpha à Omega, tenez la position et repoussez les Formiens des réfugiés pendant l'évacuation, ordonne-je. Escouade Libellus, Rogue et Zêta avec moi, on avance dans la ville et on cherche des survivants qui se seraient planqué plutôt que de fuir !

- Commandant, ça risque de tomber depuis le ciel, qu'est-ce qu'on fait pour ç…

La gaillard n'a pas le temps de finir sa phrase que trois escadrilles de Valkyries déployées depuis l'Hypérion passent au-dessus de nous à toute bombe, larguant un barrage de missiles épais comme un blizzard du royaume Terranide contre les mutalisks et les corrupteurs.

- Inquiétez-vous de ce qu'il se passe au sol, Matt gère les cieux !

Une explosion énorme avec une couleur qui ne me dit rien qui vaille éclate alors plus loin en ville et je commence à recevoir des rapports paniqué d'une escouade crashée en ville qui a trouvé et mis en lieux sûr des survivants, mais qui se frotte à une pointure de l'adversaire.

- C’est un Protossalisk commandant !

- TENEZ BON LES P'TITS ! ON EST EN ROUTE ! Ordonne-je en ramenant à moi d'un geste de mon poing armuré les membres des trois escouades que j'ai appelé avant. Désolé ga… Miss blonde. Mais on t'embarque. Tu s'ras utile, j'en suis persuadé, dis-je avec un air canaille en prenant la petite pour la jucher sur mes épaule un peu comme si j'promenais une môme.

- EN AVANT MARINES ! PAS D'QUARTIERS !




- Concentration ennemie sur le vecteur trente-six… Commenta l'opérateur radar d'une voix tendue tandis que le coordinateur d'artillerie confirma son message pour diriger les canonniers.

Les rapports sur la passerelle tombaient les uns derrière les autres, mais l'expérience de l'équipage permettait d'éviter de hurler à tout vas ce qui permettait à Matt de se concentrer plus facilement sur sa carte stratégique.

- Le commandant tente une percée par le secteur vingt-et-un, adversaire de classe 10 localisé dans le secteur 4, annonça ensuite l'opérateur radar.

- On peut le bombarder lors d'un passage ? Réclama de savoir Horner sans lever les yeux de sa carte holographique.

- Négatif, des hommes à nous sont coincés dans le bâtiment communal et protègent un groupe de réfugiés civils. Un tir de batterie sur cette position et il n'y aura plus rien à sauver.

- Alors laissez le commandant s'en charger tant qu'il ne nous contacte pas, Répondit Horner en balayant l'information d'un geste de la main. Quoi d'autre ?

L'opérateur continua à égrener les groupes et condensations ennemie et soit le coordinateur d'artillerie s'en chargeait, soit Horner donnait d'autre instructions pour pointer untel ou untel canon sur une cible ou une autre. La situation n'était pas bonne, mais pour reprendre un terme que les militaires adoraient, elle était "sous contrôle" dans le sens où les pertes et les blessés de leur côté ne dépassaient pas les prévisions pour ce genre d'affrontement.

Le commandant en second était focalisé sur sa carte stratégique, dirigeant à distance les forces au sol pendant que le commandant Raynor se frayait un chemin à grand renforts de projectiles de .50. Son cevreau était largement requis pour avoir l'œil partout et transmettre ses ordres, mais à côté de cela, son cuirassé tremblait à peine sous les impacts épars des Mutalisks. Son pilote gérait les passages en force de l'Hypérion au-dessus du champ de bataille, faisant tonner canons à projectiles solides et énergétiques dans toutes les directions nécessaires et passant de gros coups de nettoyage des rangs adverses à chaque fois qu'il survolait les lignes alliées pour balayé les lignes adverses.

- Ecrans à soixante-treize pourcents, en remonte légère, annonça l'opérateur écrans.

- Dommages mineurs dans le compartiment 1236, annonça l'officier d'avaries. Le chef Swann et son équipe sont déjà dessus.

Tout va bien… Tout va même un peu trop bien… Songea Matt en regardant sa carte.

- Officier radar, allongez la portée de détection et chercher toutes traces Formiennes sur notre rayon d'opération.

- À vos ordres, acquiesça l'humain en pianotant sur sa console avant d'avoir un hoquet de stupeur. Forte concentration Formienne en approche par le Nord-Est… Nombre de contacts impossible à définir à cause de la distance mais… Monsieur, c'est une ruche au complet qui nous arrive dessus !

- C'était trop beau… Commenta Matt d'un ton amer. Nous n'affrontons que leur avant-garde. Le gros de l'armée arrive… Combien de temps avant d'arriver à portée ?

- Au rythme où ils avancent, les renforts seront là dans moins de cinquante minutes !

- Cinquante minutes… Répéta distraitement Matt en regardant sa carte qu'il fit rétrécir pour avoir une vision plus globale à plus grande échelle.

Il étudia le plan cinq minutes avant d'avoir un sourire mauvais.

- Préparez le canon Yamato pour un tir à haute énergie, ordonna-t-il en se retenant de ricaner.

J'aime mon boulot quand l'incompétence des stratèges adverses m'offre des occasions pareilles…




- TROIS CONTACTS À DROITE ! Beugle un Marines dans son micro.

- Vu… Répond Titus en les faisant exploser d'une roquette.

Je rajoute une rafale bien sentie sur un de leur pote qui débarque juste après, le hachant sur place.

- C't'une promenade ou c'est juste moi ? Demande Johnson en regardant le résultat de notre avancée d'un œil sceptique.

Je suis aussi assez surpris. Nous sommes rentrés dans les rangs Formiens comme un couteau dans du beurre tiède et pourtant, la résistance ennemie semble au mieux… Mitigée… Les rues que nous avons passées sont repeintes avec les cadavres des zerglings, hydralisks et même quelque cafards et un chancre, mais rien de vraiment dangereux. Et Même les Marines qui sont restés hors de la ville pour protéger les civils se poilent et échangent des plaisanteries sur le canal général. Genre, ils se croient en pique-nique.

Mais je serais bien en peine de leur dire le contraire, on se croirait à l'entrainement. Même la petite sur mes épaules a pas pris plus qu'une écharde dans le pouce.

- Y'a un truc qui cloche, c'est sûr… Admets-je.

Un marines de l'avant-garde jette un coup d'œil par le coin d'un bâtiment juste une dizaine de mètres devant nous et disparaît subitement dans une explosion cyanosée. Le pauvre type n'a même pas eu le temps de crier.

- J'EN ÉTAIT SÛR ! M'exclame-je en épaulant. CETTE SALETÉ EST VENUE NOUS CUEILLIR ! ZÊTA, ROGUE, CONTOURNEZ-LÀ ET PRENEZ SES FLANCS ! LIBELLUS, COUVREZ-NOUS ! Dis-je en avançant.

Les marines de Rogue se précipitent dans les ruelles transversales, couverts par Lybellus et ses Maraudeurs tandis que les faucheurs de Zêta bondissent par-dessus les maisons pour passer par les toits.

Une autre explosion jaillit alors et envoie valser deux des faucheurs sur le toit du bâtiment à côté, me forçant à faire un pas de côté pour éviter les débris.

- CHIOTTE ! Jure-je à voix haute.

L'instant d'après, l'énorme chose très moche s'encadre au bout de la rue, ses tentacules à bout pointu tortillant dans son sillage comme une masse de spaghettis dégueulasses.

- FEU, FEU, FEU ! S'exclame Johnson en joignant le geste à la parole.

Je lève mon arme à mon tour et arrose la bête colossale, mais les impacts ricochent contre une sorte de bouclier invisible autour de lui.

- IL A UN CHAMP DE FORCE ! S'exclame Titus quand ses propres roquettes explosent sans faire de dommages à la créature.

- MERCI ON AVAIT REMARQUÉ ! Grogne le sergent Johnson en se tournant vers moi. Qu'est-ce qu'on… Mistinguettes, tu crois que le moment est bien choisi pour faire des tags sur l'amure du commandant avec ta craie ? S'énerve-t-il.

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Je ne saisis pas le détail, mais la gamine dit un truc à mon sergent d'un air narquoise et l'instant d'après j'entends un coup sur la tête de mon casque et des éclairs électriques parcourent mon armure jusqu'au sol.

- Bordel, il se passe quoi ?

M'exclame-je en voyant les éclairs courir sur le sol vers la grosse chose avant qu'une énorme poing de pierre ne sorte du sol sous l'ennemi pour lui coller un coup des familles entre les jambes qui semble vouloir faire s'évader de leurs orbites les yeux de la créature qui tombe à genoux, ses tentacules frétillant comme agités de spasmes en poussant un énorme cri strident.

Il y a un instant de flottement dans le groupe, mais quand un des faucheurs de l'escouade Zêta ouvre le feu, la balle fait un bel impact dans la chaire de la créature.

- IL A PLUS D'ÉCRAN ! TAYAUT ! S'exclame alors le sergent Johnson en rouvrant le feu suivit derrière par tous les autres.

- LA VACHE ! BIEN JOUÉ MISS BLONDE ! M'exclame-je en riant à moitié tout en ouvrant le feu.

Si on m'avait dit qu'un jour on me virerait l'écran psychique d'une créature Formienne en lui shootant les valseuses, je ne l'aurais pas cru.

- Commandant ? Pourquoi votre armure a des pointes et des crânes un peu partout d'un coup ? Me demande Titus dans mon communicateur.

- Et pourquoi y'a un trône doré sur vos épaules ? Ajoute Tiffany d'un ton médusé.

- Pardon ? Réponds-je sans comprendre.

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Base Spatiale / Re : Dans l'espace, personne ne vous entend crier [PV]
« le: vendredi 11 septembre 2015, 00:30:09 »
Derrière moi, la bestiole se libère de plus en plus vite de son carcan cristallin et je me rends bien compte que dans un moment il y aura du tartare de Raynor au menu si personne se magne.

- SHAAADDD !!! Hurle-je à m'en briser la voix tout en collant mon dos contre la porte de métal froid, sortant mon revolver de son holster.

Je relève le chien en arrière et lève la sécurité. J'ai évité de lui tirer dessus jusqu'ici pour limiter de faire des dégâts supplémentaires à coup de sang acide au vaisseau. Mais entre ma putain d'intégrité physique et celle d'un tas de ferraille, pour moi le choix est vite fait. Si ce machin me tombe dessus, il va bouffer mes pruneaux et fissa !

La créature se débat tout en agitant une sorte de seconde bouche supplémentaire hors de la première, bavant son acide dégueulasse sur le cristal pour le dissoudre et se libérer petit à petit.

- MISS LOUVE, CE SERAIT LE MOMENT IDÉAL POUR UN TRUC QUI EN JETTE LÀ ! Dis-je en continuant à tambouriner avec mon poing libre contre la porte.

Je braque mon flingue dans la direction de la sale tronche de l'Alien qui se dégage bien trop vite à mon goût.

Le cristal qui le retient se fissure au moment où j'entends le volant de verrouillage tourner.

- VIIIITEEEE !!! L'encourage-je alors que de gros morceaux de la prison du truc noir et moche tombent en cascade.

La porte s'entrouvre juste au moment où finalement "ça" se libère et je décarre ventre-à-terre hors du couloir, me jetant par l'ouverture et perdant ma serviette au passage.

« ARCHTUNG GRENADE ! »

En entendant ça, je me plaque au sol et plaque mes mains sur ma tête. Réflexe de l'armée. Il s'ensuit une détonation sourde puis quelques secondes de silence qui me permettent de me redresser tout en essayant de reprendre mon souffle.

- C'est bon ? M'étonne-je un peu surpris.

Un impact dans la porte vient répondre à ma question.

- Bordel, il faut quoi pour s'en débarrasser ? Jure-je. Même les Formiens sont moins collants !

« JJJJIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMM !!! »

Je me tourne en catastrophe pour voir qu'en plus on a un second passage clandestin et qu'il a eu le temps d'agripper miss louve par le cou, même si celle-ci a réussi à interposer ses avant-bras.

- MERDE ! Jure-je à nouveau en me précipitant pour saisir la petite horreur et essayer de la tirer pour la dégager de ma collègue de galère.

Mais la chose s'aggripe au cou de la terranide comme si sa vie en dépendait ! Ce qui est probablement le cas, mais j'en ai rien à foutre. Si je continue à tirer je vais juste étrangler la petite et comme ce sont ses bras l'obstacle principal en ce moment, si elle perd connaissance, pas sûr que j'arrive à détacher cette horreur.

- Aux grands maux les grands remèdes… Grogne-je en reprenant mon flingue en main.

Ça va faire mal, mais les jeunes n'ont pas à trinquer à la place des vieux cons dans mon genre. Je glisse l'arme entre la bête et Schad pour l'enfoncer dans son espèce de "gueule", visant vers le bas autant que faire se peut.

- DÉSOLÉ POUR LE BRUIT !

J'appuie sur la gâchette, le dos de la bestiole éclate en un pluie de morceaux blanchâtres et immondes aspergeant le contenu de l'intérieur de son corps dans ma direction, épargnant heureusement la louve. Mais pas moi.

- RAAAAAAAAAAHHH !!! BORDEL ÇA BRÛLE !!! Hurle-je en sentant l'acide des sécrétions de la bestiole ronger une bonne partie de mon torse, mes avant-bras et de mes jambes.

Je me souviens pas avoir eu aussi mal de ma vie, même quand un foutu chancre Formien m'avait pété à la gueule. Je m'éloigne de trois pas avant de tomber à la renverse, me tordant de douleur. Sauf qu'avec le courant en panne, y'a pas d'eau dans le coin pour rincer cet acide à la con.

- Schad… Huuugghh… Si t'as un truc pour retirer cet acide à la con… J'dis pas non…

Derrière nous un gond de la porte a cédé et je me dis que la porte ne tiendra plus très longtemps.

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