Prison Eternum / Re : The Cell
« le: lundi 11 février 2019, 01:03:02 »« Oui, ma Reine, répliqua-t-il, tout aussi naturellement qu’elle l’avait désigné comme son champion. Laissez-moi vous aider... »
Le Suicider tendit sa main, et, quand elle se releva, leurs corps se frôlèrent pendant quelques secondes. Marius frémit en sentant les seins de la femme heurter son torse, ses tétons s’appuyant sur sa peau, formant deux légers sillons qui glissèrent sur sa peau. Il se recula ensuite, espérant que la Reine n’avait pas senti son érection, et récupéra la matraque électrique qu’elle lui tendit.
Les alarmes, elles, continuaient à rugir. Une vague d’attaques jaillissait depuis les mines, et, pour ne rien arranger, les détenus en profitèrent pour s’en prendre aux gardes. De lourdes portes blindées se verrouillaient pour empêcher les monstres de quitter les mines. Les gardes qui se regroupaient à l’entrée des mines poussèrent des hurlements paniqués et furieux.
« Non ! Laissez-nous passer de l’autre côté !
- Ouvrez-nous ! »
Les gardes étaient des Tekhanes. Elles portaient des armures de combat motorisés, des exosquelettes, et leurs scanners détectèrent l’arrivée des monstres. Immédiatement, leurs rotors s’enclenchèrent, et, depuis leurs bras, de puissantes sulfateuses se mirent à cracher un déluge de plomb sur les monstres, fauchant les Draugir et les morts-vivants comme des fétus de blé. Mais d’autres monstres approchaient, creusant dans les murs, comme les putréfacteurs, des monstres qui, quand ils étaient vaincus, explosaient sur place. Des araignées géantes se rapprochaient également, ainsi que de massifs bullvores, des goules, et autres monstres vivant dans les profondeurs.
De l’autre côté, dans les cellules, les prisonniers se révoltèrent donc, attaquant les gardes à l’aide de surins, récupérant ensuite leurs armes, et se mirent à tirer, abattant d’autres gardes. Ils bénéficièrent de l’effet de surprise, avant que les puces de géolocalisation qu’ils avaient dans la tête ne s’enclenchent, produisant une sorte d’onde électrique qui les renversa au sol.
Marius disposait également dans le crâne de cette puce, et, alors qu’il remontait dans le couloir avec Sylvanas, il vit une dizaine de gardes approcher... Et sa puce s’enclencha à son tour. Il hurla alors en sentant une vive migraine le traverser, et tomba à genoux, tandis que les gardes s’approchaient en ricanant.
« Tu croyais pouvoir t’échapper si facilement ?
- Tu es à nous, sale chien !
- Rien qu’à nous !
- Et on va s’occuper de cette salope bien comme il faut ! »
Marius se mit à éternuer, hurlant en sentant de terribles ultrachocs dans son crâne, comme si des ultrasons étaient en train de lui vriller les oreilles. Ces types ne laissaient rien au hasard, et Eternum ne serait pas Eternum sans une sécurité à toute épreuve. Seulement... Seulement, le dispositif des puces n’était pas parfait.
Marius savait que la prison Eternum était un complexe en deux parties : une partie à la surface, abritant les bureaux administratifs et les générateurs, et une partie souterraine, abritant le complexe pénitentiaire, le secteur minier, et le laboratoire... Pour contrôler à distance les prisonniers avec les puces, la prison disposait d’un générateur situé dans la partie administrative, à la surface. Pour fonctionner jusqu’ici, ce générateur disposait de relais. Des relais spéciaux que les prisonniers avaient repéré. De plus, tous les détenus ne disposaient pas d’une puce, car il fallait le temps de la fabriquer, puis de la livrer, et de l’installer. Les détenus comme Sylvanas n’avaient donc pas cette puce de contrôle.
Et ce furent ces détenus qui détruisirent l’un des relais.
Parallèlement, l’un des gardes s’était rapproché de Sylvanas, et la jeta au sol, contemplant ses seins d’un air libidineux.
« Tes foutus monstres ne pourront rien faire !
- On la baise, ou on la tue tout de suite ? »
L’un des gardes jeta Marius au sol.
« Commençons par lui, ça lui apprendra le respect ! »
Marius ne pouvait rien faire, et les hommes le mirent à quatre pattes, le couchant sur le ventre, puis l’un d’eux s’approcha de son postérieur musclé, approchant une verge tendue et assoiffée. Aussi terrible que ce soit à dire, Marius avait déjà été sodomisé par d’autres détenus, notamment dans des cabines de douche par des gangs rivaux. Et, quand le garde s’approcha de lui, le relais fut détruit au même moment.
La douleur mentale disparut dans la seconde, et Marius agit rapidement. Il retrouva l’usage de son corps, et attrapa une matraque à côté de lui, tenu par un geôlier. Surpris, ce dernier ne réagit pas à temps, ce qui laissa le temps à Marius de tirer d’un coup sec. Il lança ensuite la matraque en arrière, qui frappa l’homme voulant le violer. Le guerrier ashnardien déchu gagna ainsi quelques précieuses secondes, ce qui lui laissa le temps d’envoyer son pied en arrière, frappant le sexe de l’homme. Marius se releva ensuite, et l’un des gardes se rua vers lui en hurlant, tandis qu’un autre s’emparait de son arme à feu.
Il fit feu, mais Marius se servit d’un bouclier improvisé, en l’occurrence l’un des gardes lui tournant autour. Les balles s’enfoncèrent dans le dos du garde, et Marius le poussa en avant en hurlant. Le corps du garde atteignit le tireur, et il se rua vers l’un des autres, lui brisant la nuque à deux mains, avant de pousser un autre hurlement, plus bestial encore. Bien qu’humain, Marius avait des gènes démoniaques dans le corps, ce qui expliquait aussi sa constitution... Mais plusieurs facteurs supplémentaires étaient en train de le perturber. Il y avait, non seulement son érection, qui était toujours aussi forte, mais aussi l’usage de cette puce, qui avait perturbé ses neurones, amplifiant encore ses gènes démoniaques.
Son cri devint ainsi plus violent, plus démoniaque, tandis qu’il attaqua encore. Il frappa un homme d’un direct en plein visage, lui brisant le nez, puis l’attrapa par la gorge, et le balança contre le mur. Un autre garde frappa Marius au dos avec sa matraque, le déstabilisant un peu... Mais pas assez. Marius le frappa violemment au bras, brisant un os dans un sinistre craquement, puis attaqua encore, l’envoyant valser contre le mur. Il se retourna ensuite vers Sylvanas, et l’aida de nouveau à se relever.
« Allez, vite, il y a un escalier à proximité ! »
Il se dépêcha donc, et récupéra au passage le pistolet du garde.
Dans la prison, l’émeute, elle, se poursuivait, et ils allaient devoir passer par là pour rejoindre les mines...