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Messages - Calliope Tick

Pages: [1] 2 3 ... 6
1
Les alentours de la ville / Re : Emménagement et cohabitation [Gaby]
« le: lundi 06 juin 2016, 20:00:59 »
Oh, elle espérait bien qu’il se battrait pour qu’elle ne le quitte pas. Un sourire amusé effleura ses lèvres alors qu’elle lâchait des soupirs de volupté. Elle se crispa autour de lui tandis qu’il avait adopté un rythme si lent qu’elle brûlait d’envie de hurler, de le supplier d’aller plus vite, plus fort. Elle se contenta malgré tout de gémir à nouveau, sa main s’abandonnant à celle du policier. Elle eut envie de l’embrasser, à le voir ainsi tendre avec elle. La rousse se sentait fondre contre lui. Jamais elle n’avait éprouvé cette intensité, alors même que leur rythme n’était pas effréné.

Gloussant à ses paroles, Calliope se laissa étreindre, s’accrochant à lui avec ferveur, et ses hanches se frottant contre lui. Elle lui offrit un sourire tendre, et se pencha sur lui alors que ses genoux se posaient de part et d’autre de son corps, sur le sol. Ses cuisses serraient ses hanches avec douceur, et elle lécha délicatement son cou, remontant pour lui voler un baiser rapide mais intense, pour aussitôt redescendre dans son cou et venir mordiller sa clavicule. Elle poussa sur ses muscles, et se souleva pour venir guider le sexe raidi entre ses lèvres moite, abaissant doucement son bassin pour savourer la pénétration. Pendant quelques secondes, elle avait hésité à venir le surprendre en le glissant au fond de l’écrin de sa gorge, mais elle gardait cette gâterie pour la suite.

L’enserrant au fond de son corps, dans cette moiteur torride qui l’habitait, la rousse redressa la tête, puis le buste, se positionnant presque à angle droit sur lui. Ses mains se posèrent sur son torse et elle se servit de cet appui pour venir lever à nouveau son bassin, commençant à coulisser lentement sur la vigueur tendue de Gabriel. Elle s’y enfonçait et s’en relevait d’abord lentement, tendrement, sans quitter le regard de son amant. De son mari.

« Je vais te combler, ô mon époux, glissa-t-elle avec un sourire taquin. Tu ne pourras plus jamais te relever tant je vais m’occuper de ton cas, rajouta-t-elle en gloussant. »

Son gloussement s’étrangla sur la fin, devenant un gémissement langoureux alors qu’elle venait de joindre à nouveau leurs bassins. Elle cessa bientôt ce rythme langoureux, et torturant, alors que ses reins réclamaient plus. Ses hanches se soulevaient plus férocement avant de revenir avec autant d’ardeur contre lui. Son appui était impeccable, et bientôt, la rousse se surprit à gémir plus fort, plus sourdement.

« Gabriel, soupira-t-elle entre deux gémissements. Oh c’est si bon ! »

Et elle redoubla de ferveur à faire coulisser l’épée de chair de son amant et époux. Elle commença même à le griffer doucement, alors que la frénésie n’était pas loin, à mesure que le plaisir grimpait et emplissait son être d’une délicieuse félicité.

2
Oh oui, oh oui, oui, oui, mille fois oui. Calliope adorait qu’Alastar la démonte de la sorte. A quatre pattes sur le sol, elle ondulait et gémissait, criant même quand il giflait ses fesses bombées, adorant ce soupçon de souffrance qui rougissait sa peau tendre, et la prise dans sa crinière ne faisait que renforcer cette tension insoutenable qui l’habitait. Elle adorait qu’il la pénètre avec force et volupté, et de voir leurs ébats sur la télé, grâce à la caméra qui filmait toujours, ça la rendait encore plus tremblante de désir.

« J’adore, parvint-elle à haleter. Possèdes-moi comme…Ah ! Comme ta petite putain personnelle, ajouta-t-elle en gémissant de plus belle. »

Son désir exacerbé par l’angle nouveau sous lequel elle observait leur étreinte, sous lequel elle s’observait être prise sauvagement… C’était terriblement sexy. Déglutissant avant de s’étouffer à force de gémir sans avaler sa salive, la rousse ondulait son corps pour répondre aux sollicitations de l’incube. La caméra se déplaça devant elle, et filma encore plus bas, se glissant sous sa lourde poitrine qui ballotait pour venir la laisser admirer l’emboîtement de leurs sexes sur le grand écran.

« Oh, dieu, oui ! Cria-t-elle en observant son intimité ruisselante et rougie, gonflée par le plaisir charnel. »

Elle redoubla d’ardeur à creuser le dos, ses muscles intimes se resserrant férocement sur le sexe raidi qui la pénétrait, l’aspirant encore plus si c’était possible.  Ses gémissements ressortaient par les enceintes de la télé, et donnait à la scène une sorte d’irréalité fascinante, comme un écho qui se poursuivrait bien après la fin.

« Oh Alastar…. Plus fort, lâcha-t-elle, sa voix se changeant en un cri rauque sur la fin alors qu’elle se cambrait de plus belle. Pitié, démontes-moi comme la pire des traînées. »

Oh, qu’elle était vilaine, la petite Calliope. Transfigurée par le plaisir qui faisait trembler ses membres, qui déformait ses traits en une grimace de luxure pure. Elle serrait tellement ses muscles, ses cuisses, que sa féminité suintait de plus belle de cette liqueur féminine à l’arôme lourd.

« J’ai-J’aime quand tu me prends ainsi… J’aime voi-voir ça sur grand écran… »

La caméra s’était à nouveau déplacée, pour fixer un gros plan sur le dessus de son dos. On y voyait à présent les rondeurs de ses fesses et, plus bas, la verge écarlate qui labourait son vagin. On voyait aussi l’anneau rougi de son anus, presque pourpre, exposé en gros plan. Et Calliope se mit à supplier le démon de l’honorer également par la suite.

3
Elle déglutit difficilement. Ses yeux fixaient Johnny avec une rage ardent qui brûlait au fond de son regard alors qu’il lui demandait si elle avait bien dormit. Se retenant du mieux qu’elle pouvait, elle garda une expression aussi glaciale et indifférente que possible malgré le bâillon qui devait lui donner une expression tout sauf furieuse. Et qu’il la dévisage ainsi, qu’il se permette d’admirer son corps vulnérable et ces extravagance argentés au bout de ses tétons, ça la hérissait violemment. Elle ne pouvait même pas serrer les dents pour carrer la mâchoire. Et montrer son mécontentement.

Manquant de vomir quand il mentionna sa collection, Calliope avait du mal à réaliser ce dans quoi elle était tombée. Elle devait être habituée aux coups foireux pourtant, avec sa chance légendaire. Même sa rencontre avec Gabriel n’avait pas été de tout repos. Entre le black-out alcoolisé, l’explosion de l’appartement, le chantage des malfrats et tout ce qui avait suivi… Sans compter le mariage impromptu.

La rousse se raidit quand l’impudent osa poser sa main sur sa cuisse fuselée. Elle ne se dégagea pas, estimant que ce serait lui faire trop d’honneur que de se soucier de lui, mais elle ne pouvait empêcher cette lueur de rage de faire scintiller ses prunelles azurées. Elle lui offrit un regard féroce alors qu’il prenait sa main, luttant contre l’envie de le gifler brusquement. Non, pas de le gifler. De lui mettre une belle droite et de lui briser le nez, à ce salopard. Séduisant salopard, et doué de ses doigts, mais salopard quand même. Penser qu’elle s’était livrée à lui plus tôt lui donna la nausée. Elle cherchait vraiment les ennuis. Peut-être devrait-elle devenir nonne ? Le sexe ne lui apportait bien souvent que des complications.

Il lui conseillait de ne pas chercher à le tuer ? Quelle audace ! Bien sûr que c’était la première chose qu’elle tenterait de faire, et ce, même si elle devait mourir de faim par la suite. Au moins aurait-elle assouvi sa vengeance, celle-là même qui brûlait actuellement en son sein, sans cesse avivée par les paroles du brun. Plissant les yeux, elle ne dit rien, ne hocha même pas la tête. Elle se contentait de le fusiller du regard. Si son regard pouvait tuer, il serait déjà mort depuis dix minutes. Elle finit tout de même par bouger imperceptiblement la tête, comme un assentiment délivré à contrecœur. Sa fierté la perdrait, un jour.

Ainsi, lorsqu’il lui ôta finalement la boule qui gênait la rousse, elle se retint de hurler sa rage. Elle voulut lécher ses lèvres desséchées, et avaler correctement sa salive. Sauf qu’il la prit de court, et qu’il vint s’emparer de ses lèvres pour un baiser forcé. Machinalement, elle faillit y répondre, entrouvrant déjà les lèvres pour se laisser envahir. Mais un sursaut de fierté lui fit arrêter son erreur à temps. Furieuse, autant contre elle-même pour sa faiblesse charnelle que contre Johnny pour ce kidnapping et cette irritante mascarade, elle ouvrit plus largement les lèvres et le mordit avec toute la férocité dont elle était capable.

Elle se rejeta brusquement en arrière, plissant le nez dans une grimace de dégoût.

« Ne me touche pas ! Gronda-t-elle. »

Elle retroussa les lèvres, montrant les dents comme un animal sauvage.

« Tu n’es qu’un détraqué. Un sale petit pervers, ajouta-t-elle avec mépris. »

4
Calliope se laissait complètement aller, avec Alastar. Elle explorait sa sexualité encore plus profondément qu’elle ne l’avait jamais fait. Et pourtant, elle avait eu l’occasion de le faire à de nombreuses reprises, par le passé. Mais à ce moment-là, on l’utilisait. Et ça, elle ne pouvait l’accepter. On l’utilisait sans son consentement. C’était inadmissible. Pour la jeune femme, des relations sexuelles épanouies passaient par le plaisir mutuel, par le consentement tacite et par une confiance inébranlable. Or, elle n’avait eu aucun de ces trois critères, lors de ses mésaventures.

Avec l’incube, par contre, ils étaient là, les critères. Elle appréciait d’autant plus cette relation qu’il lui permettait de reprendre confiance en elle, de pouvoir à nouveau apprécier son corps et sa sensualité, et d’apprécier un mâle. Elle se sentait vraiment bien. Et excitée, aussi. Très très excitée.

L’irlandaise ondula doucement sous la prise du démon, appréciant son toucher, le son de sa voix et les jeux coquins à venir. Elle sourit en voyant la camera braquée sur elle, et son sourire s’élargit en avisant la télé qui s’alluma soudain. La chaleur qui l’embrasait toute entière fit palpiter son cœur un peu plus vite, alors que l’image montrait un gros plan sur son intimité détrempée. L’image de la vilité écarlate du démon -érigée pour elle, par elle, pour son plaisir- lui fit pousser un gémissement d’envie. Ses lèvres intimes étaient rouges aussi. Moins que la chair de l’incube, mais malgré tout plus que la normale. Il faut dire qu’ils n’y allaient pas de main morte, et que ce qui allait suivre ne serait pas leur première étreinte.

Elle fit un petit bruit de gorge alors que les doigts d’Alastar s’enfonçaient un peu plus dans sa chair, impatiente et brûlante. C’est un râle de plaisir qui suivit ensuite, alors que la verge tendue venait pourfendre ses chairs intimes, s’enfonçant en elle pour y retrouvé le doux fourreau qu’elle était. Les sensations, c’était une chose. Mais le voir en face, en même temps, ça en était une autre. Cette situation était vraiment perverse et vraiment très excitante. Elle en gémit d’autant plus, manquant de couvrir le bruit de succion que faisait son abricot trempé en aspirant la virilité du démon, que la sensation de le retrouver en elle manqua de la faire défaillir. Elle ne s’en lassait pas. Loin de là. Ivre de ces sensations grisantes, elle bénit le démon de la retenir de la sorte. S’il n’avait pas été là pour la soutenir, elle se serait effondrée au sol, molle poupée de chair abandonnée aux affres du plaisir.

« Oh, Alastar…, lâcha-t-elle dans un gémissement alors qu’il se calait au fond de son être, cognant contre ce fameux point C, non loin du col de son utérus. »

Comme un automatisme, son corps chercha à bouger, à ressentir encore cette plénitude qu’elle avait lorsqu’il s’enfonçait en elle. Rejetant la tête en arrière, de biais, la rousse pouvait encore voir l’écran et son excitation redoubla, si c’était possible.

« Baise-moi comme une chienne, défonce-moi face à cette caméra, lâcha-t-elle d’un ton rauque de désir. Fais-moi tienne, remplis-moi, comme la salope que je suis, poursuivit-elle en tendant une main derrière elle pour agripper le démon. »

Elle aimait cette vulgarité, cette situation. Elle appréciait de n’être qu’une marionnette de chair que l’incube manipulait, qu’il utilisait de la sorte. Et pourtant, elle n’aurait jamais pensé aimé se soumettre de la sorte pendant des rapports intimes. Mais Alastar dépassait toutes ses inhibitions, il la guérissait et lui rendait cette confiance en elle qu’elle n’aurait jamais dû perdre.

Ses prunelles étaient fixées sur la télévision, et elle poussa un gémissement étranglé en contractant ses muscles vaginaux autour de sa hampe de chair.

« Aaaah, je t’en supplie, glissa-t-elle en bougeant ses hanches, impatiente et électrisée. »

5
Les alentours de la ville / Re : Chaque rose à ses épines [Jonathan Saints]
« le: dimanche 26 juillet 2015, 16:48:26 »
C’était le brouillard, quand Calliope ouvrit les yeux. Comme une sensation de soirée bien arrosée. Ses souvenirs étaient confus. Sa vision, tout autant. Ses membres entravés ne répondirent pas tout de suite, aussi ne se rendit-elle pas compte immédiatement de cet état de fait. Elle cherchait à rassembler ses souvenirs. Elle avait été au bar. Elle avait envoyé un texto à Gabriel. Et puis il y avait ce barman, qui remplaçait Tyler… Charmant, séduisant. Ils avaient flirté. Non, plus que ça. Ils avaient été dehors, à l’arrière. Elle se souvint de leur petit jeu de rôle. De la fellation qu’elle lui avait prodiguée. De ses doigts, ensuite, qui l’avaient amenée à l’orgasme. Et puis… Brouillard. Nuit noire. Elle avait perdu connaissance ? Ce n’était pas la fatigue, quand même. Elle n’était pas aussi épuisée que ça. Elle est plus endurante, d’ordinaire. Mais alors quoi ? Et puis, où était-elle ? Ses yeux s’habituaient lentement à la luminosité. Et ses mains ? En essayant de les bouger, la rousse ressentit un poids contre ses poignets. Elle voulut parler, mais quelque chose obstruait sa bouche. Elle était couchée sur un lit, beaucoup moins confortable que le sien, par ailleurs, et pouvait faire quelques mouvements, mais un tintement de chaîne lui indiquait qu’elle n’était pas totalement libre.

Laissant échapper un gémissement étouffé, en voulant tousser, la jeune femme redressa le buste, promenant son regard autour d’elle. Ses prunelles accrochèrent ce barman qu’elle avait vu. Johnny. Et alors quoi ? Que faisait-il là ? Pourquoi ne l’aidait-il pas ? Elle voulut parler, mais la boule étouffa ses paroles, ne laissant qu’un son misérable filtrer au travers. Elle commençait à paniquer. Pourquoi restait-il ainsi, à la regarder ? Que faisait-elle ici ?

Bougeant la tête, la rousse sentit quelque chose la gêner autour de son cou. Impossible de voir ce que c’était, mais en y accrochant ses doigts, elle sentit quelque chose qui ressemblait à un collier, avec une plaque. Elle portait rarement de colliers, ou même de bijoux tout court. Baissant le regard pour essayer de voir la plaque que la pulpe de ses doigts avait palpé, elle écarquilla les yeux en voyant ce qui ornait ses tétons. Elle avait senti une légère gêne, mais elle ne s’attendait pas à ça. Des piercings, vraiment ? Elle n’était pas vraiment fan des trous dans le corps. Elle avait des boucles d’oreilles, deux petits diamants discrets, mais c’était bien tout. Un nouveau gémissement quitta ses lèvres.

Quand elle releva le regard vers Johnny, il pouvait lire sa détresse au fond de ses prunelles. Mais aussi une lueur plus déterminée. Elle ne savait pas exactement quel était le rôle qu’il avait joué dans tout ça, mais quelque chose lui disait qu’il l’avait droguée. Qu’il n’était pas aussi clean qu’il avait bien voulu lui faire croire. Elle eut une pensée pour Gabriel. Son texto. Elle devait sûrement avoir reçu sa réponse, à présent, mais elle ne pouvait pas lui répondre. Elle ignorait même où était son sac. Etait-il resté sur le bar ? Tyler s’en inquiéterais sans doute. Et Gabriel ? Oui. S’il ne recevait pas de réponse de sa part, il allait sûrement remuer le monde entier pour la retrouver, n’est-ce pas ? Elle s’accrocha à cet espoir, et carra les épaules. Elle ne pouvait pas parler, à cause du bâillon boule. Soit. Mais rien ne l’empêchait de toiser Johnny d’un air glacial. Serein. Elle ne rentrerait pas dans son jeu SM. Ils avaient flirté, et plus que ça même, mais pour elle, ça ne portait pas à conséquence. Elle n’envisageait pas une relation sérieuse. Elle avait Gabriel, à qui elle s’était attachée, et il serait le seul dans son cœur.

Pourquoi avait-elle été enlevée ? Droguée ? Elle n’arrivait pas à comprendre les motivations qui entouraient sa capture. Etait-elle la cible d’un serial killer duquel elle correspondrait au type de victime ? Il allait la violer, puis la démembrer et la tuer ? Pourquoi lui piercer les tétons alors ? Pour un fantasme ? C’était un fétichiste ? Que de questions, aucun moyen de les poser, et aucune réponse logique dans son esprit. Calliope était perdue, mais elle gardait un air digne. Elle ne se laisserait pas faire facilement. Même si elle ne pouvait, dans l’immédiat, se libérer, elle ferait son possible pour donner du fil à retordre à son ravisseur. Les bras le long du corps, fière malgré sa nudité et malgré les anneaux d’argent qui brillaient au bout de ses tétons, la rousse dardait un regard froid, presque furieux, sur Johnny. Elle ignora la salive qui maculait la boule, vestiges de sa tentative pour tousser, pour parler.

6
Les alentours de la ville / Re : Emménagement et cohabitation [Gaby]
« le: dimanche 26 juillet 2015, 16:48:16 »
Un sourire salua la réplique de Gabriel, tandis que Calliope lâchait un nouveau gémissement quand il mordilla son cou. Oh, ce point était aussi très sensible pour elle. Il faisait ressortir la femelle en elle, véritablement. C’était l’instinct animal. Inconsciemment, son corps s’arc-bouta doucement contre lui pour venir épouser ses formes, se caler contre lui, comme le ferait une femelle dans le monde animal. Elle se soumettait à son bon-vouloir, à ses douces caresses, à sa virilité de mâle affirmée.

Ses allées et venues, lorsqu’il plongeait en elle avant d’en ressortir, faisaient fourmiller son corps de mille et une sensations, toutes plus agréables les unes que les autres. Elle adorait cette tendresse qu’il mettait dans leurs ébats. Il était rare, avant Gabriel, qu’elle apprécie cette marque de respect. Oh, bien sûr, elle l’avait toujours désiré. Mais la plupart de ses précédents amants n’étaient pas… Ils étaient faux, lorsqu’ils essayaient. Avec eux, elle préférait largement la bestialité. Ça, au moins, ce n’était pas mimé. Elle préférait l’honnêteté, même lors des parties de jambes en l’air. Depuis qu’elle avait rencontré Gabriel, elle appréciait nettement mieux ces étreintes plus douces, plus langoureuses. Elle connaissait enfin la signification du terme « faire l’amour », et elle adorait ça. Comme lui, c’était bien la première fois qu’elle se laissait aller à laisser transparaître ses sentiments pendant qu’ils s’étreignaient. Des sentiments profonds, véritables. A défaut d’une fidélité charnelle, elle était sans conteste fidèle sentimentalement au blond.

« Oh, et bien, je fais plus qu’adorer ça… Tu dois kiffer ta race, souffla-t-elle avec un petit rire. »

Elle gémit contre ses lèvres alors qu’il venait l’embrasser, appréciant cette marque de possessivité dont il faisait preuve, et n’était pas en reste pour ce qui était de lui rendre cette étreinte buccale. Les doigts qui agaçaient son clitoris faisaient naître d’autres sensations, encore. Son plaisir bondit d’un coup, la laissant presque haletante alors que le contact entre leurs lèvres se rompait.

« Oh, Gabriel… Un gémissement interrompit sa phrase, alors qu’elle arquait les reins quand une petite décharge, due aux attentions dont son bouton de plaisir était la cible, irradia son corps. Même sans toutes ces tortures, je ne veux pas te quitter. »

Sa déclaration était sincère. Jusqu’ici, elle n’avait jamais réellement cru pouvoir s’attacher de la sorte à un homme. Pourtant, depuis leur rencontre, elle découvrait des sentiments qui ne cessaient de croître. Elle était heureuse avec lui, sans compter les heures de sexe intense qui l’épuisaient mais qui la comblaient. Avec lui, elle oubliait ses tracas. Elle savait que, de son côté comme du sien, ils se laissaient tenter par l’acte charnel, avec d’autres. Mais elle était aussi sûre d’une chose : Ce qu’elle éprouvait pour lui, elle ne pourrait l’éprouver pour un autre. Elle était pratiquement sûre que, de son côté à lui, c’était un peu la même chose. Mieux : Elle lui faisait entièrement confiance. Sans réserve. Elle ne voulait rien lui cacher, et espérait qu’il en allait de même de son côté.

« Oh oui… Continue… »

Ses gémissements reprenaient le dessus sur ses pensées, et elle effaça toute trace de réflexion de son esprit, se laissant porter par les sensations grisantes qui l’enivraient sous les doigts et les coups de reins de son amant.

7
Le compliment, car c’en était un, fit sourire la rousse. Elle ne se considérait pas aussi spéciale. Bien que, il est vrai, sa résistance était assez surprenante. Mais son côté pragmatique résolut le problème pour elle, penchant en faveur de l’hypothèse suivante : La présence de l’incube à ses côtés, sa faveur et ses jouissances en elle favorisaient son endurance. Parce que, franchement, elle n’avait rien d’incroyable, si ce n’était sa capacité à tomber sur les mauvais gars, jusqu’alors. Satisfaite de l’explication que son esprit venait de formuler, la jeune femme continua sur sa lancée, proposant de filmer leurs ébats. Une façon, pour elle, de garder une trace du fait que sa chance avait enfin tourné.

Le Diablotin avait une autre raison d’accepter avec joie, et Calliope ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait aussi raison, en partie. Se remémorer simplement leurs ébats n’aurait peut-être pas suffit. Alors que si elle avait la vidéo sous les yeux… Rien qu’à cette idée, son intimité se remit à s’humidifier, une nouvelle fois, impatiente d’accueillir la vigueur de l’incube en elle. Elle observa un instant la caméra, qui s’était mise à léviter, scintillante, et tournoyant autour d’elle pour filmer les détails les plus intimes de son corps.

Elle sourit quand il s’avança vers elle, et leva la tête pour profiter de ses lèvres, ouvrant les siennes de bon gré pour mêler sa langue à la sienne. Elle appréciait son contact, autant qu’il semblait l’apprécier elle. Ses mains se mirent à caresser distraitement le corps masculin, s’accrochant aux contours des muscles fermes, remontant dans son dos pour venir lui agripper la nuque alors qu’il faisait couler sa queue caudale contre elle. Elle frissonna à nouveau, sous son toucher, alors que son excitation s’amplifiait. Ses yeux accrochèrent la caméra, et elle frémit de plus belle.

Quand il s’écarta, pour lui ordonner de se mettre à quatre pattes, elle s’exécuta aussi docilement que si cela avait été son idée. Elle aurait pu l’être, mais le fait qu’il l’ait mentionnée en premier le rendait maître de cette union, ce que ne détestait pas la belle rousse. Les mains ainsi posées sur le sol, les genoux repliés, elle creusa le dos pour lui tendre son fessier rebondi, le regard agrandit par le désir. Elle détourna ses prunelles de celles d’Alastar, fixant à présent la caméra comme s’il s’agissait du démon lui-même. Ses lèvres brillaient, humidifiées par sa langue qui venait de les parcourir.

« Oh, Alastar, tu me rends folle… Folle de désir, de plaisir… J’ai l’impression d’être en manque… Je ne désir qu’une chose, c’est que tu viennes me combler. Encore, et encore. Viens me prendre, je t’en prie, mon très cher et séduisant incube. Viens posséder ta petite chienne assoiffée de toi. Mmm… Je suis déjà prête pour toi, attendre ainsi me frustre… C’en est presque douloureux. Et pourtant… Mmm, et pourtant c’est délicieux aussi… Alastar, je t’en supplie… Prends-moi, comme une bête. Baise-moi, fais-moi l’amour, rempli-moi de ton jus… »

Elle y mettait tout son cœur, n’ayant même pas à feindre devant la caméra. Elle haletait presque, rien qu’en imaginant qu’il venait la posséder ainsi, son esprit partant déjà dans ses fantasmes les plus crus.

« Je veux sentir ta vigueur me pénétrer, me marteler… Je veux sentir ta queue me déchirer, me combler encore plus… »

Et elle retourna la tête, ondulant ses hanches, pour gratifier le Diablotin d’une œillade tout sauf chaste.

8
Son sourire effleurait ses lèvres alors qu’elle se sentait inexplicablement fatiguée. Certes, le sexe était bon. Vraiment. Mais à ce point ? Elle n’était cependant pas en état de réfléchir convenablement, et ne pouvait que s’agripper au mâle qui la soutenait. Elle ne put que glousser bêtement. Elle avait l’impression d’être ivre, et d’avoir pris un calmant en même temps. Par ailleurs, les spasmes de plaisir s’estompaient, laissant son corps dans une béatitude charnelle délicieuse. Plaquée contre lui, elle mordillait ses lèvres en le sentant masser ses fesses avec fermeté. Elle aimait sentir les mains masculines flatter ses formes, se les approprier. Elle rit légèrement à sa dernière réplique, et ses doigts dessinèrent des arabesque invisible sur la nuque du barman.

« Je tiens la distance, d’habitude, lui souffla-t-elle à l’oreille. »

Son air s’était fait coquin, malicieux. Elle sentait l’épuisement gagner son esprit, après son corps, mais elle trouva encore la force de faire une petite blague.

« Peut-être que tu m’as droguée, pour me rendre faible à ce point. On ne sait jamais, vu que tu es mon violeur, chuchota-t-elle avec humour. »

Leur petit jeu était excitant. Si seulement elle savait que ça n’en était pas vraiment un, et qu’elle veniat de mettre les pieds dans le plats. Elle y avait même sauté à pieds joints. Mais ça, elle l’ignorait, et prenait tout cela à la légère pour le moment.

« Peut-être que tu es un vile gredin, qui n’a pour but que de me charmer, et de me kidnapper… »

Elle pensait poursuivre le jeu qu’ils avaient entamés, mais elle était si proche de la vérité. Elle ne s’en rendait pas compte, toute occupée à s’accrocher au barman et à plaquer ses reins contre les siens. Sa chevelure de feu était étalée sur ses épaules, cascadant dans son dos avec grâce, alors qu’elle s’arquait doucement contre lui.

« Dis-moi encore à quel point tu vas me violer. A quel point tu vas me menacer… »

Ses bras ne quittaient pas ses épaules, et elle redressa la tête pour l’observer dans les yeux, sentant peu à peu son esprit se brouiller, et son corps commencer à céder.

« Montre-moi la violence dont tu vas faire preuve, Johnny. Montre-moi, souffla-t-elle tandis que sa tête dodelinait légèrement. Montre-moi ta vigueur, et ton autorité, lâcha-t-elle, juste avant que ses jambes ne se dérobent, et qu’elle ne pose sa tête contre son torse, sombrant dans l’inconscience. »

Elle ne savait pas ce qui lui arrivait. Pourquoi son corps cédait-il ainsi ? Elle était pourtant capable de tenir la marée, de savourer la luxure pendant de longs ébats. Elle l’avait sucé, avec fougue, certes, mais rien de plus, et il l’avait juste doigtée jusqu’à l’orgasme. Alors pourquoi était-elle ainsi, molle entre ses bras, hésitant entre la sensation d’ivresse et celle des calmants donnés dans les hôpitaux ? Calliope n’était plus en état de réfléchir, à dire vrai, et elle posa sa joue contre le torse du barman en sentant ses pensées s’effacer, rejoignant l’inconscience provoquée par une drogue qu’elle ignorait avoir ingurgit.

9
Les alentours de la ville / Re : Emménagement et cohabitation [Gaby]
« le: mercredi 13 mai 2015, 14:30:27 »
Quand il affirma n’avoir pas commencé à jouer, elle le crut sans hésiter. Il lui avait fait part de ses dons, et elle avait même expérimenté un peu. Elle pouffa, mordillant sa lèvre, alors que le plaisir se faisait inquisiteur, puissant et délicieux. Ses doigts s’étaient refermés sur les cheveux de l’homme, lui communiquant mieux que des mots à quel point elle aimait ce qu’il faisait. Haletante, elle adorait sentir sa langue contre elle, jouant avec son intimité offerte et qui commençait à être ruisselante. Son corps se tordait sous ce délicieux traitement, et elle ne réussit qu’à gémir ses paroles suivantes.

« Je suis… Oooh… Plus endurante… Pour le reste… Mmm… Mais ces gâteries… Aaaah… Avant toi, peu l’ont fait… Ohoui… Je n’ai pas… Appris à résister… A pareille torture… »

Un sourire éclairait ses lèvres entrouvertes. Oh oui, c’était une torture. Une délicieuse torture qu’il lui prodiguait avec passion. Elle ne pouvait pas résister, et elle le supplia presque de venir en elle avant qu’elle ne bascule définitivement du côté du plaisir sans fin et sans fond. Fort heureusement, il ne la tortura pas plus longtemps. Elle le sentit se redresser et, sous ses paupières à demi baissées, Calliope le vit se préparer rapidement avant de venir se frotter contre son intimité ruisselante et de venir la cueillir d’un coup de rein.

Ses lèvres s’ouvrirent contre les siennes, et il la bâillonnait d’un baiser aussi chaud que l’étaient leurs ébats. Ses mains revinrent sur son corps, passant sur ses épaules pour venir se crocheter dans son dos. Il ne bougeait pas en elle, s’étant contenté de s’y ancrer avec fermeté. Son gémissement se termina contre ses lèvres, alors qu’elle ondulait ses hanches.

« Comblée ? Oh… Oui… Et plus encore… »

Elle haussa le bassin pour venir initier les coups de reins, chaude comme la braise. Ses muscles se contractaient déjà autour de l’organe virile tant elle avait été excitée et embrasée par ses petites attentions auparavant.

Forçant ses paupières à se soulever, elle jeta un regard brillant de luxure à celui qui était devenu son époux. Les circonstances de leur rencontre était encore un peu floues, et gardaient de leur mystère, mais malgré les épreuves, elle ne regrettait pas. Elle qui croyait ne jamais rencontrer un homme aussi compréhensif… Elle n’allait pas le lâcher de sitôt, c’était certain.

D’ailleurs, en sentant le membre masculin, raidi entre ses cuisses, fichée au fond de son intimité, elle se lécha la lèvre, gourmande. Elle avait déjà en tête la suite des évènements, et elle ne doutait pas que ce qu’elle envisageait de faire après l’étreinte lui convienne parfaitement. Il se montrait tendre et prévenant avec elle, Calliope pouvait bien en faire autant et lui rendre le plaisir au centuple. Elle adorait, par ailleurs, contenir entre ses lèvres ce sexe gonflé qu’elle sentait écarter ses chairs.

« Oh oui, Gabriel… »

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Les alentours de la ville / Re : Emménagement et cohabitation [Gaby]
« le: mardi 12 mai 2015, 13:34:14 »
Son sourire se fit amusé et coquin quand Gabriel proposa d’enlever le corsage avec les dents. C’est avec une bonne volonté non cachée que la rousse le laissa tenter. Elle frissonnait au passage de ses dents, de sa langue, même si le contact avec sa peau n’était pas toujours immédiat. Son souffle la faisait frémir d’envie, alors qu’elle creusait le dos pour s’offrir à l’expertise de son amant. Ses doigts se crispaient par moment sur le bord du congélateur tandis qu’elle expirait bruyamment, excitée par les manœuvres de Gabriel. Finalement, il n’y eut plus aucuns liens qui maintenaient le chemisier fermé, juste du tissu rendu lâche par l’absence de soutien. Le blond arrangea très vite l’affaire, alors que la rousse le félicitait de son adresse, et fit remonter le tissus sur son ventre, faisant se bloquer les mots dans la gorge de la belle. Un soupir termina sa phrase. Elle aimait sentir l’homme contre elle. Que ce soit ses doigts, ses dents, ou sa joue. Elle ferma même un peu les yeux, avant d’embrasser tendrement le flic, et esquissa un sourire satisfait alors que le tissu finissait sa course par terre.

Mais son époux n’en avait pas fini avec elle. Elle sentit la caresse de son souffle contre son intimité échauffée, et bientôt, le tissu du string frotta contre ses lèvres moites. Attrapant de nouveau les bords du congélateur, elle soupira doucement tandis qu’il continuait son petit manège. Un petit rire salua ses paroles.

« Attends-toi à être frustré quelques fois alors, parce que je dois avoir quelques string dans mes sous-vêtements. »

Le policier continua d’agacer sa fleur avec le sous-vêtement, jusqu’au moment où il tira dessus et que le tissu céda. Un frisson de volupté parcourut le corps de la belle qui se cambra légèrement. Ses doigts s’étaient crispés sur le rebord du congélateur. Un petit gémissement lui échappa très vite, alors que son amant venait à présent taquiner son intimité.

« Oh, Gabriel, lâcha-t-elle en écartant encore plus ses cuisses. »

Elle aimait ça, ces petites attentions, cette situation. Elle était heureuse, et comblée. Et le plaisir qui montait, à cet instant, alors que son amant prenait soin d’elle, prenait soin de son désir, de ses besoins… Elle fit glisser une main du rebord du congélateur pour la faire monter le long d’un bras de l’homme, se coulant doucement dans son cou, se mêlant à sa chevelure. Elle crispa ces mêmes doigts, par instant, alors que la montée du plaisir augmentait d’un cran.

Elle s’arqua encore un peu tandis que ses reins brûlaient d’une flamme délicieuse. Elle sentait les contraction de ses chairs, et la chaleur qu’elle dégageait. Elle s’entait l’humidité qui s’était transformé en gouttes ruisselantes de son plaisir féminin.

« Mmm… Si tu continues, je…. Je ne vais pas tenir longte… longtemps. »

Sa voix était hachée par le plaisir montant, et sa tête se renversa en arrière alors que ses gémissements gagnèrent en intensité. Le nom du policier quitta ses lèvres à de nombreuses reprises alors qu’elle ressentait pleinement le plaisir se faire plus fort, plus intense.

« Gabriel, je… Je veux te sentir en moi. Je veux que… Tu me possède pleinement ! »

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Les alentours de la ville / Re : Emménagement et cohabitation [Gaby]
« le: lundi 11 mai 2015, 20:36:37 »
Ses petites provocations verbales amusaient Calliope. Plus encore, elles l’excitaient. Collée contre son amant, et désormais époux s’il fallait en croire l’anneau qui ornait son doigt, la rousse  sourit  tandis qu’il mordillait sa langue. Un baiser passionné suivit ensuite, et la jeune femme se laissa fondre entre les bras de Gabriel, ses mains l’entourant, l’agrippant, comme pour ne plus jamais le lâcher. Il la repoussa néanmoins doucement alors qu’il reprenait la parole, et la jeune femme calma son désir de se plaquer contre lui pour l’écouter. Ses lèvres esquissaient un sourire doux, qui s’élargit légèrement à la suite de ses paroles.

Il lui rappelait le choix qu’il lui avait donné. Ses prunelles pétillèrent alors qu’elle se rapprochait de lui, sensuellement. Elle avait choisi oui. Elle préférait mille fois le sentir lui, tout entier, en elle, qu’avec une capote. Elle avait déjà résolu de garder quelques capotes dans son sac, en tout temps, au cas où. Elle savait qu’elle avait du mal à résister à l’appel du sexe maintenant, depuis qu’elle s’était libérée de son blocage avec Alastar. Elle était reconnaissante à Gabriel d’avoir accepté de lui laisser cette liberté, comme elle la lui laissait. Mais malgré tout, les autres ne représenteraient jamais autant que le blond pour elle. Elle était encore indécise sur ses sentiments réels, mais une chose était sûre. Outre le sexe, où ils avaient une complicité du tonnerre, elle était attachée à lui. Elle l’appréciait réellement, et se sentait bien en sa compagnie.

« Tu seras le seul à profiter de moi sans protection, vint-elle lui susurrer à l’oreille alors qu’elle le poussait doucement jusqu’à ce qu’il heurte le frigo avec douceur. »

Ses mains s’empressaient de venir se glisser sous le tissu pour le convaincre de sa sincérité, pour l’informer de son désir latent. Elle avait un grand sourire aux lèvres alors que son regard exprimait tout le sérieux qu’elle avait en lui répondant ainsi, chose que son corps ne pouvait lui faire ressentir. Elle s’attelait maintenant à faire glisser ses lèvres dans son cou, glissant sur ses clavicules pour l’y mordiller doucement.

« Maintenant que la question est réglée, mon tendre époux, que diriez-vous de consommer une nouvelle fois cette union… Sur le congélateur par exemple ? »

Elle s’écarta de lui avec malice pour venir hisser ses fesses sur le congélateur à côté du frigo. Il s’ouvrait sur le dessus, et représentait donc un petit cube parfaitement à hauteur pour des ébats délicieux. Le tissu fin de sa jupe remonta sur ses cuisses nues alors qu’elle écartait doucement les jambes, faisant de la place pour son amant. Elle ne portait qu’un string dessous, qu’il serait facile d’écarter pour avoir accès à son bijou intime. Un string qu’il serait même aisé d’arracher si l’envie les prenait.

« Alors, monsieur mon mari, qu’en dites-vous ? »

Aguicheuse, ainsi assise sur le congélateur, la rousse passait ses mains agiles sur le corsage lacé de son chemisier.

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Ses lèvres happèrent sans difficulté le doigt de l’homme, le nettoyant de ce filet de sperme qui avait échappé à son nettoyage en règle. Plaquée contre le mur, la jeune femme était embrasée par ce prélude, et ne souhaitait qu’une chose, qu’il la possède. Son corps répondait avec passion aux attentions du barman, se courbant et se tendant contre lui. Sa poitrine s’était de nouveau retrouvée sollicitée par l’homme alors qu’elle haletait, brûlante de désir. Suintante, elle ne désirait plus que de le sentir en elle. Ses doigts s’étaient d’ailleurs tendus vers le tas de ses vêtements, essayant de choper le petit coin de la pochette plastique qui se logeait dans une de ses poches, quand elle ressentit l’intrusion avec un gémissement de plaisir. Ce n’était pas ce mandrin, qu’elle venait de lubrifier, qu’il était en train de glisser en elle. C’était ses doigts, agiles et fureteurs, qui écartaient ses chairs trempés avec force et rapidité.

Soufflant le nom du barman dans un souffle, la rousse cabra son corps, s’offrant aux sollicitations digitales de son amant. C’était vraiment bon, même si elle espérait sentir la rigidité de son sexe turgescent la fendre de part en part.

Gémissante, Calliope s’efforçait tout de même de modérer le volume de sa voix pour ne pas alerter le patron du bar. Elle sentait la chaleur monter, colorer ses joues de rouge, avant qu’il ne glisse deux autres doigts en elle. Entre ses lèvres. Pas celles qui étaient dégoulinante de plaisir, non. Les autres. Celles qui avaient accueillies un membre rigide peu avant. Elle ouvrit les yeux, qu’elle ne se souvenait pas avoir fermé, en suçant avec ardeur ces deux intrus, laissant sa langue courir contre les phalanges. Il lui demandait si elle n’était pas trop déçue.

Si, un peu qu’elle était déçue. Mais elle se disait que ça viendrait par la suite. Qu’il préférait la frustrer un maximum pour que le reste n’en soit que plus délicieux. Frémissante de désir, elle répondit par un gémissement étouffé. L’alternance des doigts glissant contre ses dents, et de ceux qui maltraitaient son fourreau intime, faisait monter la fièvre en elle. Elle sentait la chaleur de ses reins s’intensifier, à mesure qu’il continuait les mouvements brutaux de ses deux mains. Calliope sentait le plaisir sur le point d’exploser, de la propulser au sommet de l’orgasme.

Ses muscles se contractaient autour des doigts qui fouillaient sa fente trempée. Elle haletait toujours plus, et son corps semblait devenir de plus en plus brûlant à mesure qu’elle s’approchait du point culminant. Ses lèvres se serraient autour des doigts inquisiteurs entre ses lèvres, étouffant le nom du barman à mesure qu’elle s’arquait contre lui, contre le mur.

Et finalement, la jouissance la submergea complètement. Fermant les yeux, elle rejeta sa tête en arrière, sa cage thoracique semblant se bloquer en pleine inspiration. Un cri s’étouffa contre les doigts qui fouillaient sa bouche. Tremblante, elle expira alors lentement. Son plaisir s’écoulait contre les doigts de l’homme alors qu’elle avait serré les cuisses autour de sa main. S’agrippant à lui, chancelante, la rousse sourit faiblement quand les doigts glissèrent hors de ses lèvres. Elle les mordilla légèrement, pour le jeu, mais la béatitude de l’orgasme comblait son esprit et son corps, la forçant à s’accrocher au barman.

« Un peu, souffla-t-elle en réponse à sa question précédente. Mais tu t’es bien rattrapé. »

Un sourire malicieux effleurait ses lèvres alors qu’elle peinait à se maintenir sur ses jambes.

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La rousse aimait prodiguer ainsi du plaisir à un homme. Ses lèvres gourmandes flattaient la verge tendue, se resserraient dessus pour l’aspirer avec vigueur, avec passion. Elle était comme une nymphomane affamée, à cette instant, prenant soin de chaque partie de l’anatomie mâle du démon. Ses mains fines et agiles comblaient son corps de délicates attentions, ne négligeant rien sur leur passage. Et qu’il était dur, ainsi fiché entre ses lèvres ! Elle aimait le sexe, et ne s’en cachait pas. Sa langue virevoltait comme elle pouvait sur la douce peau veinée. Si au début le teint rouge du Diablotin avait surpris Calliope, elle s’y était vite habituée.

Pompant avec ardeur cette délicieuse virilité, la petite humaine y prenait grand plaisir. Grâce aux encouragements d’Alastar, elle savait qu’elle s’y prenait bien. Elle aimait l’entendre le lui dire. Avec un gémissement, alors qu’elle sentait qu’il n’allait pas tarder à jouir une nouvelle fois. Elle le laissa docilement agripper sa chevelure, et modula sa respiration alors qu’il se plantait plus loin encore dans sa gorge. Elle sentit le sperme qui jaillissait par jet, tapissant sa gorge, coulant dans sa trachée mais pas seulement. Alors qu’elle avalait comme elle pouvait ce qu’il lui offrait si généreusement, un surplus venait envahir le reste de sa bouche, faisant gonfler ses joues comme elle serrait les lèvres plus fort sur la queue dressée pour ne rien perdre.

L’appendice caudale contre son dos l’avait faite frissonner au départ, et son dos s’était doucement creusé pour s’y frotter doucement. Sous les encouragements de l’incube, la jeune femme avalait doucement sa jouissance, savourant la texture et le goût. Etait-ce aphrodisiaque ? Peut-être. Elle ne saurait le dire. Mais son excitation redoubla encore, stimulée par le fait de l’avoir senti se libérer en elle, par le fait de déguster, littéralement, ce plaisir qui venait de jaillir.

Finalement, elle réussit à tout avaler. Quand le démon retira sa masculinité encore érigée d’entre ses lèvres, la coquine rousse ne manqua pas de la nettoyer d’un coup de langue taquin. Assise sur ses talons, elle l’observait avec amusement et désir. Son regard brillait de convoitise, alors qu’elle se redressait doucement, venait se coller contre lui en embrassant sa peau rouge avec délectation.

« Tu es délicieux, Alastar, souffla-t-elle alors que ses lèvres atteignaient le lobe de son oreille. »

Ses mains l’enlacèrent tandis qu’elle venait l’embrasser presque chastement, sa bouche filant sur sa joue pour glisser dans son cou et y mordiller sa peau. Elle était encore chaude comme la braise, la petite Calliope. Brûlante de désir. Entre ses cuisses déjà trempée, elle sentait le feu de son excitation enfler.

« J’aime cette ardeur que tu as… Et cette vigueur insatiable… »

Elle aimait vraiment ces étreintes avec l’incube. Elle se sentait belle, désirée. Choyée. Chose qui ne lui était pas arrivée depuis très longtemps. Ses mauvais souvenirs s’effaçaient finalement, remplacés par ces instants de plaisir pur, de jouissance du corps et de l’âme.

« Tu veux qu’on essaie le salon à présent ? Chuchota-t-elle avec un plaisir évident. »

Dans cet appartement, c’était la première fois qu’elle y prenait du plaisir ainsi. Ou même, du plaisir tout court. Elle n’avait jamais invité d’homme ici, et ne s’était pas vraiment donné de plaisir en solitaire depuis un moment. Prenant les mains du Diablotin, elle le tira avec elle, féline, vers le canapé qui campait dans le salon. Un caméscope était rangé sur une étagère, au-dessus de l’écran plat. Quand son regard passa dessus, une idée naquit dans son esprit. Elle n’avait jamais trop aimé le fait de filmer des ébats, principalement parce que les seules fois où son amant avait fait ça, c’était pour mieux la faire chanter après. Mais tant qu’elle y était à reprendre confiance en elle, autant briser les tabous qu’elle s’était imposé.

Relâchant les mains de l’incube, l’irlandaise se déplaça en roulant des hanches jusqu’aux étagères, et se mit sur la pointe des pieds, en tendant le bras, pour attraper l’appareil qu’elle visait. Dépliant le caméscope, elle constata qu’elle avait enlevé la batterie pour qu’il ne se décharge par trop. Tâtonnant encore un peu sur l’étagère, elle finit par trouver cette dernière, et sourit en l’insérant dans la cavité faite exprès. Allumant l’appareil, elle se retourna vers Alastar avec un grand sourire.

« Est-ce que ça te tente d’enregistrer nos performances pour voir ce que ça donne après ? »

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La menace de ses paroles fit frémir la jeune femme de plaisir. Elle n’y croyait pas vraiment, bien sûr, pensant que ça faisait partie de leur petit jeu improvisé. Mais un peu de tension par-dessus ne faisait pas de mal, et elle mit plus d’application encore à le sucer, se délectant de ce membre rigide glissé entre ses lèvres gourmandes. Sa prise sur sa crinière renforça encore le désir qui montait, et elle se savait moite et prête à l’accueillir entre ses cuisses plus tard. Elle affirma encore le rythme, sous l’impulsion de sa main, puis décida de s’occuper des bijoux délaissés par en-dessous, sa main ne quittant pas pour autant la verge dressée.

Finalement, ses lèvres revinrent taquiner le vît raidi, et aspirèrent la chair à nouveau, presque avec gloutonnerie. Surprise un moment, alors qu’il commençait à prendre les choses en main, Calliope se rendit bien vite à sa façon de faire, mettant toute son énergie à accueillir le chibre dressé au fond de sa gorge alors qu’il balançait ses hanches avec force contre sa mâchoire. Des petits gémissements s’échappaient parfois de ses lèvres, bien vite étouffé par de nouveaux coups de reins. Plus qu’humide à présent, la rousse se tenait aux hanches de Johnny pour se maintenir.

Sa langue s’activait comme elle pouvait sur ce sexe qui la pourfendait littéralement, et elle ressentit les prémices de la jouissance de l’homme. Elle ne fut donc pas surprise de le sentir se retirer finalement de l’écrin de sa bouche. La semence chaude coula sur ses lèvres, mais pas seulement. Gardant la bouche ouverte, la jeune femme chercha à en accueillir le plus possible en la sentant se répandre sur ses traits détendus. Quand ce fut fini, sa langue nettoya habilement ses lèvres alors qu’elle levait une main pour récupérer ce qui était à côté. Des gouttes parsemaient sa poitrine nue aux tétons dressés, et elle ne manqua pas d’aller les récupérer non plus. Suçant par la suite ses doigts avec application, Calliope sourit, et vint donner quelques coups de langue sur le sexe libéré, pour le nettoyer rapidement, avant de se redresser, amusée.

« Merci du compliment, sourit-elle en se relevant contre le mur.

Son esprit échauffé ne pensait toujours pas clairement quand elle noua ses bras autour des épaules de l’homme. Nue, elle se coula contre lui, se frottant contre sa masculinité toujours sortie. Elle eut une pensée pour Gabriel, rapidement, mais bien vite, la situation présente redevint sa seule préoccupation. Elle était excitée. Pleine de désir et échauffée.

« J’aimerais te sentir en moi, maintenant. Prends-moi. Possède-moi, glissa-t-elle à son oreille. »

Tremblante de désir, elle était presque prête à savourer l’orgasme dès qu’il s’introduirait en elle. Mais elle s’efforçait de se retenir. Jolie petite Calliope, inconsciente de la vraie nature de son vis-à-vis.

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Les alentours de la ville / Re : Emménagement et cohabitation [Gaby]
« le: jeudi 02 avril 2015, 18:58:23 »
Le micro-onde était en marche. La lumière à l’intérieur éclairait la tasse qui tournait, et qui tournait encore. La présence de Gabriel derrière elle la fit sourire.

« Eh bien, Mr mon mari, je trouve qu’il manque un truc. Un truc à faire, bien sûr… »

Elle se cala contre lui, frissonnant doucement. Un petit rire secoua ses épaules quand celui qui était à présent officiellement son époux lança l’idée d’inaugurer absolument tout l’appartement. C’était exactement ce à quoi elle pensait. Le micro-onde sonna à cet instant. Sa tasse était prête. Elle se pencha légèrement, ouvrant la porte de l’appareil en se frottant -à peine- contre le mâle derrière elle.

« Tout, vraiment tout ? »

Son sourire était taquin. Prenant la tasse chauffée entre ses mains, la rousse se releva tout à fait, et se cala de nouveau contre le policier. Portant la tasse à ses lèvres, elle but une longue gorgée du lait chocolaté, et soupira d’un air satisfait. Elle la finit en quelques gorgées, et la reposa sur le plan de travail avant de se retourner vers le blond.

« Tu crois que l’on devrait s’y mettre maintenant ? »

Un petit sourire amusé se glissait sur ses lèvres. Amusé, et gourmand. Elle ne se lassait pas. Même s’ils avaient passé un bon nombre de nuits à se découvrir, encore et encore. Son corps avait faim du sien. Ses soupirs l’appelaient, et ses sourires étaient là pour le tenter. Ses lèvres, encore humides du chocolat tiède qu’elle venait de boire, vinrent effleurer celle de son amant.

« On a toute la journée. Et la suivante. Et ainsi de suite. »

Elle taquina, de la pointe de sa langue, la commissure des lèvres de Gabriel. Collée contre lui, sa poitrine s’écrasant contre son torse, elle souriait.

« Qu’en dis-tu ? Souffla-t-elle avec un regard brillant de malice. »

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