Absolument tout pouvait arriver. Le dispositif de renfort Tekhanne était impressionnant et il fallut une poignée de minute pour que la retraite lente et inexorable des forces en présence se transforma en contre offensive. A cet instant, l'ensemble des femmes combattantes se bercèrent d'espoir, concevant pleinement leur victoire. Une victoire écrasante, faite de rouage, d'acier et de douille !
L'ensemble du front fut renforcé et les milliers de
xerssons qui chargeaient n'étaient plus que de la chair à canon inutile. Ces créatures hautes comme un cheval, pourvu d'une multitude de patte et d'un ex-croissance osseuse sur l'avant du crâne, venaient s’effondrer sous les pluies de balle crachée par les divers véhicules d'assaut ou commando d'élite.
Leur rôle avaient été important, opposant aux armées Tekhannes une forte résistance et misant sur leur rapidité d'action. Ce matin, ils étaient apparus dans la ville comme par magie. Jaillissant des égouts comme des rats, sabotant rapidement les différents postes de défense ainsi que les moyens de communications à leur portée. Ils avaient escaladé les bâtiments, se glissant par les fenêtres, massacrant où capturant tout sur leur passage.
Petite fourmis de la ruche formienne, ils agissaient inconsciemment, dicté par une logique commune.
Dans les rues, les xerssons avaient réagit comme une énorme vague, se jetant dans une bataille inégale. Lorsque dix d'entre eux venaient à mourir, cent autres piétinaient leur corps pour venir mourir à leur tour. La nuée prit rapidement des proportions cauchemardesques, et avant que les forces tekhannes en présence n'aient eut le temps de s'organiser, la moitié de la ville était leur...
Une ligne de défense était venue naturellement se placer entre les formiens et Estana. Maintenant à bout de souffle les quantités impressionnantes de parasite qui leur tombait dessus toujours en nombre. Si bien que des murs de cadavres délimitaient les zones d'affrontement... ces murs macabres étaient systématiquement escaladé par leur congénère qui venaient mourir à leur tour. Mais les munitions venaient à manquer, contrairement aux xerssons. Il aurait suffit d'une heure de plus pour submergé l'ensemble de la ville... Et sans ces nombreux renfort, des milliers de femelle auraient déjà été conduite dans le nid principale pour pondre des centaines de millier d'autre formiens. Ainsi fonctionnait cette ruche.
Il lui manquait trois pattes, son crâne était partiellement ouvert et il semblait sur le point d'expirer. Mais comme une fourmis guidé par une conscience collective, il avança, ne se souciant pas de sa vie en tant qu'individu.
Les égouts étaient étroit, aussi dû y se faufiler comme il put pour parvenir aux centres névralgique ou tout les conduits de la ville menait. Une mucus noir et humide avait était craché par terre et sur l'ensemble des murs. Offrant une protection contre les différents radars tekhannes et permettant à leur annexien d'être tranquille... Il était grand, le teint verdâtre. Sa peau gluante suintait de divers phéromones, emplissant l'air d'une brume ocre et nauséabond. Autour de lui marchait plusieurs xerssons. Assurant dans un premier temps sa sécurité et continuant de disposer ou renforcer le mucus... le formien grièvement blessé déboula donc dans ce QG improvisé et se campa devant
Melenas, son maître... son patriarche bien aimé.
Celui-ci sourit en écoutant les cris stridents et affolé de son bébé. Il l'attrapa sans douceur, lui qui faisait facilement la taille d'un autobus redressé... ses longs doigts griffues passèrent sur le corps meurtri du xerssons qui semblait se calmé alors qu'il se recroquevillait pour être le plus en contact possible avec la peau gluante de son maître.
- Ils sont là... Sa voix fit écho dans dans l'immense cave qu'il occupait. Le mucus se mit à frémir, des centaines et des centaines de bulles se formèrent, gonflèrent et explosèrent. Crachant de répugnante petite créature appelé les
kréons. Leur petites ailes étaient encore humide, et tous les firent battre quelques secondes avant de parvenir à prendre leur envole. Une première fournée s'envola par l'ensemble des conduits pour aller se répondre dans la ville... et leur nombre doubla rapidement lorsque la deuxième fournée jailli des murs grumelant de mucus.
Les tekhannes étaient loin de se douter que ce raz de marré formiens allaient bientôt être soutenu par des nuages de kréons. Ils ne dépassaient pas la taille de gros chien, et voltigeaient comme des mouches... rapidement ils assombrirent le ciel de leur présence.
Certes, la plus part des appareilles tekhannes n'avaient rien à craindre de leur petit taille... mais ce désavantage en faisait des cibles difficiles à toucher ou à verrouiller pour des missiles. Par ailleurs, ils se ruaient comme des mouches sur les pares brises, ou se jetaient dans les réacteurs et les hélices, parvenant suite à d'énorme sacrifice à suffisamment encrasser les turbines pour les rendent inutilisable, envoyant ainsi quelques gros appareils au sol. Et pour les malheureuses qui se propulsaient hors de leur appareils, elles se faisaient harceler par des dizaines de kréons. Mourant dévorer sur place ou emporter dans les profondeurs tentaculaires du réseau d'égout de la ville.
Le commando dark-wings posa le plus de problème pour ces essaims de formien. Au plus proche du combat, elles en alignaient des dizaines et étaient assez mobile pour se tirer de mauvais pas lorsque des kréons les poursuivaient pour les attraper. Mais dans ce foutoir général, il leur était difficile de rester en formation, et certaines d'entre elles s'isolèrent du groupe pour finalement crouler sous le poids de ces nuisances ailés.
Mélenas pouffa de rire, un rire étouffé, sec et puissant... il leva ensuite une main et planta ses griffes dans le mucus se trouvant sur le plafond au dessus de lui.
Cette matière organique étaient également un excellent moyen de communication. Car les kréons n'étaient que de la chair à canon, bon à harceler les troupes aériennes, compliquant les interventions chirurgicale tekhanne sans réelle intention de remporter une victoire dans les airs.
Ils faisaient diversion, un peu à l'égale de xerssons. Diversion pour permettre à des troupes plus lourde de se préparer... et ce mucus organique avaient été soigneusement disposé et connecté à une série de bâtiment investie par les formiens.
Le signal leur parvient et des cries stridents emplirent la ville, annonçant leur arrivé imminente. Une série de bâtiment furent traversé par des gigantesques formiens. Mélenas avait jugé utile de les garder cachés, craignant une attaque nucléaire pour raser la ville et ses gigantesques orgions...
Mais maintenant qu'on était venu lui informé qu'une multitude de renfort avaient été déployé, l'option d'une attaque nucléaire était devenu peu plausible.
Les
orgions étaient des créatures gigantesques, munies d'une série de patte pointue leur permettant d'escalader n'importe quoi. Ils étaient également pourvu de trois énormes têtes aux mâchoires d'acier capable de broyer n'importe quoi...
Une fois sortie des bâtiments qui s'écroulèrent derrière eux, ils se jetèrent dans une course frénétique pour rejoindre les lignes de défense tekhanne... leur présence allaient également changer les donnes, forçant l'artillerie lourde à se concentrer sur eux, laissant plus de liberté de mouvement aux xerssons qui pourraient entamé une corps à corps plus violent avec les troupes terrestres.
L'usine investie par les commandos inferno étaient entièrement vide... mais leur arrivé fracassante ne manqua pas d'attiré quelques formiens. Ils y avaient plusieurs accès aux sous sols, à première vu sécurisé... mais il ne fallut pas trente secondes pour que la terre se mit à trembler. Sous leur pied ils pouvaient deviner un nombre incalculable de xersson qui remontaient des sous sols pour venir les accueillir. Quasiment au même instant, le mur nord de l'usine vola en éclat, projetant une série de grava et de pan de mur en béton qui allèrent s'écraser dans les rangs du commando. Cette explosion avait été causé par l'une des énormes têtes d'un orgion qui avaient chargé le bâtiment.
Il rentra ses énormes pattes à l'intérieur de l'usine et ouvrit ses gueules béantes vers le commando, pas question de laissé de pauvre humain isolé du reste des troupes tekhanne se balader sans problème derrière les lignes formiennes.
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Au même instant dans le QG d'Estana.
Une soldate s'approcha d'un pas solennelle du général Adriana. Arrivé sur son côté, elle se mit au garde à vous et attendit quelques secondes...
Ne voyant pas de réaction de la part de son supérieur elle toussota légèrement avant de prendre l'initiative.
- Excusez moi de vous déranger Général... Mais le Capitaine Genova du commando Sheeva cherche à rentrer en contact avec vous ! Elle dit je cite ; être déçue de ne pas avoir été invité à la fête... Je vous transfert l'appel Général ?
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Je m'occupe de toi ! 
mais ça s'annonce bien. 
