Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cindy Terreur

Pages: [1] 2 3 ... 7
1
L'Enfer / What the hell ?
« le: dimanche 03 mars 2019, 16:46:03 »
« Oh, allez ! Père, s'il vous plaît...
J'ai dit non, Cindy. Tu m'obéis, pour une fois. La nouvelle de ton existence a fuité hors des Enfers, et tous ceux qui veulent me détrôner voudront profiter de ma faiblesse, gronda le seigneur Hadès, dieu des Enfers.
Mais j'ai été sage, ces derniers mois ! Je ne suis pas sortie, je suis restée à guider les âmes avec Charon. J'ai nourri Cerbère matin et soir. J'ai même aidé Perséphone à préparer son voyage chez sa mère ! Protestait la jeune déesse, sa chevelure d'obsidienne s'enflammant soudainement à la fin de son plaidoyer.
Et moi, je te dis non ! Rétorqua le dieu, ses cheveux répondant à l'éclat bleuté de ceux de sa fille en s'enflammant également. Tu vas me faire le plaisir de m'écouter, jeune fille, ou je te colle de corvée de Lamentations pendant la prochaine décennie.
Mais c'est mon anniversaire, tenta Cindy en réprimant un frisson d'horreur à l'idée devoir s'occuper des âmes qui se lamentaient pendant une décennie. »

Pour toute réponse, son père gronda sourdement. Les flammes qui semblaient lécher son crâne prirent de l'ampleur alors qu'il se retournait, qu'il se dressait de toute sa hauteur démesurée face à sa fille. Trois mètres de muscles et de colère, face à un mètre et demi de détermination et de souplesse. Le combat était couru d'avance. La brune capitula. Ses flammes s'éteignirent pour laisser la place à sa crinière d'ébène habituelle. Levant les mains en signe de défaite, la jeune fille recula de quelques pas. Elle se détourne en marmonnant, après un dernier regard agacé à son père, et file en direction de ses appartements.

A peine avait-elle fait quelques pas qu'elle entendit ceux d'un des gardes d'Hadès qui la suivait à la trace. Levant les yeux au ciel, elle ne fit pas attention à lui et parcourut les dédales de couloirs creusés dans la roche jusqu'à ses appartements. Une fois devant la porte, elle fit volte-face brusquement, arrêtant le garde d'un index planté dans son torse. Erreur. C'était l'un des zombies affiliés à sa protection, et la chair en décomposition s'enfonça sous le doigt de la déesse avec un bruit écœurant.

« Ne t'avises pas de me suivre dans ma chambre, toi. Vous savez que je n'ai aucun moyen de sortir alors je ne veux pas subir votre présence en plus. Compris ? »

Un grognement lui répondit, et le garde se posta à côté de la porte. Levant les yeux au ciel, elle pénétra dans ses appartements et verrouilla la porte. Non mais.

S'avachissant sur le lit, la brune soupira. Elle voulait sortir, elle voulait s'amuser, et pas rester cloîtrée ici. A chacune de ses sorties, elle s'était bien amusée. Elle avait appris plus de choses en vadrouillant à droite et à gauche qu'en restant enfermée ici. Et puis elle s'était fait des amis très sympathiques !

En songeant à ça, elle se redressa d'un coup, l’œil brillant de malice. Elle avait un plan.

Fermant les yeux, cherchant la source de sa magie divine, la jeune femme entra dans une sorte de transe. Immobile, son esprit projeta alors sa signature autour d'elle, vers une destination bien précise. Une autre signature, en fait, qu'elle avait capté lors de ses premières sorties. Quand elle rouvrit les yeux, elle sourit joyeusement en voyant une sorte de petit singe gris aux grands yeux globuleux. Un Méphite, l'un des serviteurs du terrifiant Seigneur Pourpre, le démoniaque Arsl'ath Malk.

« Salut toi, murmura la déesse en tendant la main vers le petit démon. Tu veux bien me conduire à ton Maître ? Je ne lui ai pas rendu visite depuis un moment, ça me ferait plaisir de le voir. »

La petite créature sembla fouiller son regard un instant, puis opina rapidement. A peine posa-t-elle une main sur la brune qu'elles disparurent dans un petit pop inaudible pour le gardien-zombie. La déesse n'avait jamais voyagé par ce biais, mais elle s'était souvenu que les Méphites semblaient pouvoir se téléporter. Elle avait juste envoyé sa signature magique pour que la créature puisse la retrouver et passer outre les barrières érigées autour des Enfers d'Hadès. Une sorte de pass divin.

Réapparaissant de la même manière, Cindy fut déstabilisée en constatant que le petit démon ne l'avait pas fait atterrir sur une surface plane. Elle était en l'air, et eut juste le temps d'écarquiller les yeux avant que la gravité ne fasse son office et ne l'entraîne vers le sol. Le Méphite s'était déjà téléporté ailleurs, ne souhaitant pas se prendre un coup.

Ce ne fut pas le sol, cependant, qui accueillit la déesse. Mais le torse solide et massif du Seigneur Pourpre lui-même.

« Mmmpff, laissa échapper la brune en s'accrochant par réflexe aux épaules du démon. Coucou ! »

La jeune femme esquissa un grand sourire, sans vraiment prêter attention à l'orgie qu'elle venait d'interrompre. Elle s'apprêtait d'ailleurs à dire autre chose quand son regard se posa autour d'elle. Et elle écarquilla à nouveau les yeux. Non pas choquée -elle n'était plus innocente- mais coupable, désolée d'avoir interrompu une telle activité.

« Oups ? »

2
Ignorant absolument tout des propriétés de ces bains, je me glissais avec félicité dans la fraîcheur de cette eau qui nettoyait toute impureté. L’eau qui immergeait mon corps était délicieuse. Fermant les yeux avec bonheur, je savourais cette entracte comme il se devait. Je me sentais repue, en glissant un pied dans le bain. Et pourtant, à mesure que j’entendais les clapotis de l’eau contre ma peau, cette boule de désir qui s’était apaisée retrouvait de la vigueur. En même temps que je me ressourçais, je retrouvais cette envie lancinante qui me taraudait depuis ma rencontre avec Helel.

Mes paupières se soulevèrent au son de sa voix grave, d’ailleurs, et c’est avec une admiration non feinte que je l’observais approcher et se glisser à son tour dans le bassin. Buer, le magnifique Président aux traits félins, ne tarda pas à s’excuser, retournant à son quotidien après cette pause pleine de jouissance. Un sourire incurva mes lèvres, alors que je le saluais joyeusement. En seulement quelques heures, j’avais plus appris qu’en toute une vie. J’étais plus heureuse que je ne saurais l’exprimer.

La main d’Helel qui se posa contre mon ventre me fit frissonner, comme s’il m’avait caressée à nouveau comme il savait si bien le faire. Je me laissais aller à son étreinte, ma peau réagissant furieusement à son contact. Les teintes bleues et grises semblaient se mouvoir, se nacrer, se colorer d’un pourpre plaisant. Mon sourire s’élargit, dévoilant mes dents aiguisées dans un rictus approbateur. Je me laissais fondre de l’intérieur contre le démon, ignorant presque les succubes qui paradaient, languissantes, presque jalouses de l’attention dont j’étais l’objet.

A chaque effleurement, à chaque claquement dont me gratifiais le Grand Duc, je tressaillais, laissant un soupir de contentement s’échouer contre son torse puissant. Chacune de ses paroles m’électrisais, que ce soit par le sens qu’elles contenaient, ou par l’intonation qu’il avait. Entre ses doigts, je n’étais qu’une poupée, uniquement constituée de terminaisons nerveuses hyper sensibles. Son musc de mâle remuait quelque chose en moi, me donnait envie de me dépasser plus encore pour le voir grogner de plaisir, de satisfaction. Etait-ce cela, le vrai pouvoir des démons ? Pouvoir corrompre par leur seule présence ? Entraîner leurs proies dans un tourbillon de pêchés plus orgasmique encore que tout ce qu’ils pouvaient avoir connu ?

Je me laissais subjuguer sans résister. Un halètement salua l’effort de ses doigts contre ma poitrine sensible alors que je levais les mains pour m’accrocher à lui. A ses côtés, je me sentais vulnérable, mais paradoxalement en sécurité. Je me sentais libre et femme, et j’adorais ça. Alors que je penchais la tête sur le côté, ivre de son souffle contre ma peau, il agrippa mon cou sans forcer, et c’est bien volontiers que je reconnaissais l’emprise qu’il avait sur moi, mon esprit et mon corps.

Comme pour saluer ses paroles, et ses gestes, un gémissement d’envie m’échappa, faisant écho au claquement de sa grande main contre mes fesses rebondies. Mes dents agacèrent la pulpe de mes lippes tandis que ma prise sur ses épaules se renforçait. Relâchant ma nuque raidie vers l’arrière, je plongeais mes prunelles azurées dans les siennes, me perdant un instant dans la luxure qui émanait de son regard.

« J’aimerais, commençais-je, frémissante, J’aimerais te goûter encore… Te sentir te libérer entre mes lèvres… »

Ma voix n’était plus qu’un gémissement alors que mon corps s’arquait, se collant contre lui. Mes doigts glissèrent de ses épaules à ses bras traçant le contour de ses muscles puissants, jusqu’à ce qu’ils dérivent vers ses flancs. Je n’hésitais pas à laisser courir mes ongles contre sa peau hâlée, sans le griffer, et je finis par arriver à cet attribut viril, fièrement tendu, qui me passionne.

Mes lèvres se posent lascivement sur la clavicule du démon, et embrassent presque tendrement chaque parcelle de peau qu’elles explorent, descendant chaque fois un peu plus vers le sud. Du bout de mes dents, sans lui faire mal, je mordille un téton, gourmande et féline, et je continue mon avancée. Je m’interromps un instant, arrivée à son sternum, pour lui lancer un regard langoureux. L’envie irrépressible de le sentir entre mes lippes gonflées doit se lire au fond de mes yeux.

« Je veux que tu me marques, que jamais je ne puisse oublier ma visite au Palais… Que tu me possède totalement… Que tu sois aussi ivre de plaisir que je le suis… »

Un petit rire de gorge m’échappa, alors que je plaquais ma lourde poitrine contre son torse mâle.

« Je suis ta servante, en ces lieux… Ton obligée… Un soupir langoureux interrompit un instant mes paroles. Apprends-moi… Tout ce que tu sais mh ? »

Et mes lèvres viennent reprendre leur descente voluptueuse, parsemant leur avancée de petits coups de langues et de mordillements tendres. Finalement, je m’immergeais complètement dans l’eau pour m’emparer de ce sceptre viril. Etant une déesse, peu m’importait de respirer ou non. Ce n’était que des réflexes humains que j’avais acquis au fil des années. Je luttais contre cette sensation d’étouffement, un instant, avant que mon corps ne s’y fasse. Ouvrant grand la bouche, j’happais ce gland brûlant entre mes lippes affamées, le suçotant un instant tandis que l’eau m’arrivais juste au-dessus du nez, ne laissant que le sommet de mon crâne et mes yeux d’émergés. Peu à peu, plantant mon regard dans celui du diable, je l’aspirais plus profondément dans ma gorge jusqu’à réussir à frôler son aine du bout de mes muqueuses taquines.

Qu’il prenne le contrôle, ça ne me dérangeais pas. En attendant, je m’appliquais à déguster cette virilité roide avec ce savoir-faire que je ne devais qu’à mon instinct, n’utilisant que ma bouche pour laisser mes mains libres de s’agripper aux flancs d’Helel et ainsi me retenir.

3
Le volcan et les terres de feu / Re : Il n'y en a jamais assez [Pv C.T]
« le: lundi 09 novembre 2015, 22:07:26 »
La nuit m’enveloppait, aussi sûrement que la cape de velours dans laquelle je m’étais glissée. L’aspect satinée de l’extérieur du vêtement absorbait les rayons de lune. Les larges rebords de la capuche couvraient mon identité, alors que je me faufilais en dehors des frontières de l’Olympe. Mon père était absent, aussi ne pouvait-il risquer de m’empêcher de sortir. Mais il y avait encore tous ces dieux, à qui il avait finalement révélé mon existence, et qu’il avait chargé de veiller sur moi… Si je n’étais plus perpétuellement enfermée dans les Enfers, si je pouvais parcourir librement les terres divines, je n’en étais pas moins prisonnière de ma cage dorée, confinée à ce monde dont les mortels osaient à peine rêver. S’ils seulement ils savaient la réalité, s’ils savaient que les dieux ne sont ni meilleurs, ni moins bons qu’eux…

Je repousse ces pensées importunes d’un geste leste de la main, en même temps que mes boucles brunes, et je continue mon chemin. Je parcours ainsi plusieurs lieues, le bruit de mes pieds nus s’entendant à peine sur le sol rocailleux et désertique, avant de m’arrêter. Dans la poche de ma cape, mes doigts ne cessent de tripoter cette invitation qui est la cause de ma sortie nocturne. Un sourire incurve mes lippes tandis que je repense à l’émetteur, et je tourne sur moi-même pour vérifier que je suis bien seule et pas suivie. Puis, quelques instants plus tard, ma silhouette s’évapore de cet endroit mort pour se reformer à un endroit bien différent. Il m’attend sûrement. J’espère que je ne suis pas en retard. Fébrile, je tends une main en repliant mes doigts pour cogner délicatement du bout de mes phalanges sur les lourdes et impressionnantes portes qui gardaient ce palais. Un soupçon de magie fit converger le son vers celui qui m’attendait, et je baissais alors le bras, tirant les pans de la cape sur mon corsage.

Je n’ai pas attendu longtemps avant que les portes ne s’ouvrent, grinçant de ce son infernal qui devait effrayer les plus sensibles. Mes prunelles d’azur brillent de contentement en se posant, ou plutôt en se levant, sur l’immense silhouette qui se dessine alors dans l’entrée. Bien plus grand que moi, plus massif, et plus impressionnant. Arsl’ath Malk dans toute sa splendeur. Si les circonstances de notre rencontre n’avaient pas été optimales, et n’auguraient rien de bon pour la suite de la relation entre lui, le terrible démon, et moi, la jeune déesse surprotégée, c’était sans compter le tempérament impulsif et profondément naïf dont j’étais affligée. Sans le vouloir vraiment, je m’étais attachée à lui, et il avait toute ma confiance. Peut-être n’aurais-je pas dû me montrer aussi aveuglément crédule, aussi terriblement innocente. Mais je n’y pouvais rien.

Mes lèvres s’incurvent de nouveau quand il dégage délicatement mon visage de la lourde capuche, révélant mes traits doux, ma peau aux reflets bleutés, grisés, nacrés, ainsi que ma crinière d’ébène qui ne tarda pas à s’enflammer pour prendre la même teinte que mes prunelles outremer. Qui s’attendrait à tant de prévenance de la part d’un être que l’on considère comme brutal et sans cœur ? J’incline la tête, respectueusement, et mon sourire s’élargit de ravissement à le revoir. Presque galamment, il m’invita à le suivre, sans mot dire, et j’obtempérais avec une bonne volonté palpable. Je me sentais traitée comme une reine, comme quelqu’un dont l’on se soucie vraiment, et non pas comme une prisonnière de luxe. Je préférais largement cette ambiance, que certains jugeraient malsaine, à cette cage dorée dont je venais de m’évader provisoirement.

Les regards des démons, brillant de concupiscence, éveillaient en moi des souvenirs, que je chérirais toujours, de ma rencontre avec Helel. Bien que ces derniers ne soient clairement pas à la hauteur du magistral démon qui m’avais tant appris. La présence de Malk à mes côtés les dissuadait de tenter quoi que ce soit, mais je ne doute pas qu’ils auraient à peine hésité si le Maître de ces lieux n’était pas venu m’accueillir, et s’il ne m’escortait pas ainsi avec tant d’égards. Tout au long du trajet, je ne cessais d’observer le décor, passant brièvement sur les démons mineurs, et m’attardant surtout sur l’architecture qui s’offrait à moi. En arrivant au pied de l’immense tour qui surplombait la cour, je dus lever la tête pour apercevoir le sommet.

Sursautant à peine quand les grandes mains du démon encerclèrent mes hanches, je me laissais porter avec confiance, agrippant de mes doigts agiles les avant-bras musculeux de Malk. Le bruit de ses ailes battant l’air et cette sensation de légèreté à s’élever ainsi, j’adorais ça. Le déplacement d’air, d’ailleurs, fourragea un peu ma crinière enflammée, mais ne l’éteignit pas. A présent que j’étais en territoire sûr, et bien que cela diffère selon les points de vue, je pouvais rester moi-même sans risquer de me faire repérer et ramener au bercail sans cérémonie.

Posant le pied sur le sol de pierre, je me mordis légèrement la lèvre -tic machinal dont je ne parvenais à me défaire- et mes prunelles détaillèrent la salle dans laquelle il venait de nous emmener sans que mes pieds ne cessent de le suivre. Je détaillais aussi ses occupants, alors que ma main s’était posée avec confiance dans la main qu’avais tendue le Seigneur de ces lieux. Arrivée aux trônes, je n’avais pas sourcillé une seule fois face à tant d’êtres que la majorité de mes connaissances qualifieraient de difformes. Avec un sourire, je m’installais comme m’invitais à le faire mon hôte, glissant mes fesses sur le trône fait d’acier sombre. J’arrangeais les plis de ma cape ce faisant, et mes bras se posèrent dignement sur les accoudoirs tandis que je croisais les jambes, bougeant ainsi les voiles anthracites opacifiés et superposés qui constituaient ma toge.

 Je pus profiter de ce que Malk interpelait l’un de ses subordonnés pour continuer mon observation de la salle, un léger sourire flottant toujours sur mes lippes bleutées. Quand les portes s’ouvrirent, et que le groupe d’hommes prisonniers apparut, je ressentis un pincement au cœur. Mais il s’estompa bien vite. Je ne pouvais m’offusquer de tel traitements sur les humains alors que certains de mes confrères exigeaient aussi des sacrifices de sang de la part de leurs fidèles. C’était la coutume, et je n’y pouvais rien. Alors autant accepter, sans broncher. De plus, je ne savais rien d’eux. Ils pouvaient très bien être des criminels, ou des fidèles qui se livraient pieds et poings liés à leur Seigneur. Sans sourciller, je ne les quittais pas du regard alors qu’ils se faisaient égorger, un à un, afin de remplir les inscription de leur fluide vital. Le sang était toujours un très bon conducteur, dans divers rituels. Mon père aussi en faisait usage, sacrifiant des mortels sans le moindre remords. Ce spectacle était donc loin de me soulever le cœur.

L’attention d’Arsl’ath Malk détourna mon attention de la préparation du rituel, et une expression affectueuse se glissa sur mes traits mobiles.

« Mais c’est un plaisir également que d’avoir été invitée. Je suis très honorée de ta considération. »

L’attitude galante du redoutable démon me faisait chaud au cœur. Si j’avais encore quelques doutes sur l’affection qui me liait à lui, et sur les sentiments que je lui inspirais, ils auraient été balayés par cette seule preuve de civilité et de tendresse qu’il venait de manifester à mon encontre. J’inclinais légèrement la tête, alors que la flamme de ma crinière s’était apaisée et était moins voyante, profitant de la caresse de ses doigts sur ma joue.

Un hurlement un peu plus fort que les autres me rappela que le lieutenant du Seigneur démoniaque continuait son invocation. Machinalement, j’essayais d’en comprendre le sens. Mais alors que j’avais la chance de pouvoir comprendre à peu près toutes les langues existantes, celle-ci échappait à mes capacités. Intriguée, je me penchais un peu en avant, décollant mon dos du dossier du trône, avant de tourner le regard vers Malk. Qui m’expliqua obligeamment ce qui était en train de se passer. Je l’écoutais avec attention, trouvant fascinant la traduction de ces mots d’une langue dont j’étais incapable de comprendre le traître mot. Son, plutôt, puisqu’on ne pouvait appeler cela des mots.

Je sursautais au bruit qui masquait le rire du démon, et mes poils se dressèrent sur mes bras. La magie à l’œuvre était puissante, je la sentais, je la goûtais, sur la moindre parcelle de ma peau. J’haletais même légèrement, le temps de me faire à ces sensations, et je finis par trouver un point d’équilibre. Malk reprit son récit peu après, et je retournais mon attention sur lui. Je me sentais flattée de sa confiance, et je portais l’une de mes mains sur son bras, le pressant doucement.

« Je ferais en sorte d’être irréprochable, je te le promet. »

J’ignorais ce qu’il voulait dire par « lui faire honneur », mais je ne pouvais pas faire moins que de me montrer digne de la confiance qu’il plaçait en moi en m’invitant à un évènement aussi exceptionnel, si j’en jugeais de l’attitude des démons et de la réputation de l’être invité dont il venait de brièvement me parler. Peut-être aurais-je mieux fait de m’interroger un peu plus, mais ce n’aurait pas été drôle, dans ce cas. Ce n’aurait pas été moi.

Le spectacle était impressionnant, en tout cas. Voir cet… Je ne peux décemment pas parler d’« être », mais plutôt de « masse informe »… Voir cette chose émerger du portail, c’était plutôt impressionnant. En voyant le troupeau de fidèles qui acclamèrent la créature, je compris soudain la raison de l’énucléation de ces hommes à capuche que j’avais croisés en suivant Malk jusqu’ici. Une petite grimace tenta de frayer son chemin sur mes traits, mais je la réprimais, bougeant sur mon siège en décroisant les jambes et en les recroisant à l’opposé. La créature, que j’identifiais comme Grouam d’après les exclamations de ses fidèles, s’adressa au démon qui venait de l’invoquer, dans une langue que je parvenais à comprendre puisque c’était le dialecte Terran. Ce n’est pas le lieutenant de Malk qui répondit, cependant, mais ce dernier lui-même. Il se leva si brusquement, et étira ses ailes dans son dos avec tant de puissance que je plissais les yeux un court instant, impressionnée. J’avais toute confiance en lui, aussi je ne ressentis aucune appréhension, mais je plaignais sincèrement ceux qui auraient à subir son courroux.

Mes prunelles se portèrent à nouveau sur la chose apparue, Grouam, et détaillèrent les multiples yeux qui le couvraient, et les tentacules qui émergeaient de son corps informe. J’étais si concentrée sur lui que je frémis à peine quand Malk réveilla sa puissance (bien que le spectacle m’aurais plu) pour tenir tête à son invité et à son maigre rempart de fidèles, et je ne revins à l’instant présent que lorsque son lieutenant frappa dans ses mains. Les portes s’ouvrirent à nouveau, mais ce n’était pas des hommes nus qui en passèrent le seuil cette fois. C’était toujours des mortels. Mais au féminin, à présent. Ces mortelles n’étaient pas nues, enfin, pas toutes. Portant mon regard sur certaines d’entre elles, je remarquais leur incompréhension, et leur horreur. Mais, une fois encore, je respectais les coutumes qui régissaient le monde de Malk. J’étais son invitée. Et, par ailleurs, je n’avais pas une très grande confiance dans ces humains qui peuplaient les contrées sur lesquelles régnaient les dieux. Mon enfance, jusqu’à ce que mon père ne me sauve, était un souvenir assez mauvais pour m’empêcher de concevoir de l’empathie pour une majorité d’entre eux.

Je ne remarquais pas le tentacule qui se glissait dans ma direction. Mais cela n’échappa pas au regard du Seigneur Pourpre. Je sursautais quand il abattit son pied sur cet appendice frétillant, et reportais alors mon attention sur la scène qui se jouait devant mes yeux. Mon hôte me défendait, dans une certaine mesure, et je ne pus empêcher une bouffée de plaisir d’inonder mon cœur. J’avais le chic pour me lier aux individus jugés peu recommandables, me disait souvent mon père. Et même si je n’appréciais pas les termes qu’ils employaient parfois pour parler de ces êtres que j’avais rencontrés et appréciés, je devais avouer qu’il n’avait pas tout à fait tort. Mais ces considérations me passaient tout à fait au-dessus de la tête, ce soir, et c’est avec grâce que je me levais quand Malk m’invita à le rejoindre.

La cape flottait derrière moi tandis que j’avançais, mes pieds nus se posant sans crainte dans les traces humides et spongieuses qui avaient été laissées par Malmoriss quand ce dernier s’était levé pour aller exécuter le rituel. Les flammes de ma chevelures s’étaient apaisées, et ne brillaient plus avec autant d’éclat qu’elles le pouvaient. Par coquetterie, je secouais légèrement ma tête, les mèches enflammées voletant autour de mes joues et cascadant sur mes épaules et dans mon dos, couvrant la capuche de la cape et les broderies grecques du décolleté de ma toge. Arrivée près de Malk, je glissais ma main dans la sienne, si menue par rapport à ses grandes paumes… Puis je m’inclinais vers la larve qu’était Grouam, respectueusement.

« Je suis honorée de faire votre connaissance, soufflais-je alors que mon buste arrivait à la perpendiculaire de mon corps. »

Je me redressais ensuite, ramenant mon pied gauche à sa place initiale après avoir exécuté ma révérence, et je serrais mes doigts contre la paume de Malk. Si j’avais pleinement confiance en ce dernier, ce n’était toutefois pas le cas de son invité d’honneur. Je voyais les femmes, prises dans ses tentacules, qui semblaient dégoûtées.

* * *

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Catalina s’était préparée à aller dormir. Après une bonne douche chaude et délassante, elle avait enfilé cette petite nuisette achetée quelques jours auparavant, sexy et confortable à la fois, et ce petit shorty ravissant qui paraissait invisible sous le satin de sa nuisette. Allongée dans son lit, une jambe sur la couverture, et l’autre en-dessous, elle repensait à ces rencontres qu’elle avait faits, durant les derniers mois. Finalement, elle avait bien fait de choisir le Japon, et cette ville en particulier, pour sa « retraite » de tueuse à gage.

Après un bon repas, elle s’apprêtait à se laisser happer par le sommeil, cette douce langueur qui lui engourdissait déjà les membres, quand elle entendit un bruit dans sa chambre. Elle n’eut pas le temps de se redresser que déjà, le noir s’emparait de sa conscience.

* * *

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Charity, elle, s’était préparée aussi. Mais pour sortir avec des amis. Elle avait été invitée à un gala bien particulier, et avait donc mis un soin tout particulier à s’habiller. Cette longue robe blanche avait été un véritable coup de cœur, dans le magasin, et même le décolleté plongeant qui risquait d’être mal accueillis par les vieilles filles de la soirée ne parvenait pas à masquer la beauté qu’irradiait l’héritière Tissot. Sa crinière blonde soigneusement brossée, et réunie dans une coiffure savamment compliqué que lui avait réalisé une amie, était irréprochable.

Vérifiant son teint, la jeune femme finit par prendre son sac à main, ses clés, et s’apprêtait à déverrouiller la chaîne intérieur qui la protégeait des intrusions quand ce son déchira le silence de son petit cocon. Elle voulut se retourner, inquiète, mais un voile noir s’abattit devant ses yeux, tel une chape de plomb, et elle perdit conscience.

* * *

Les deux filles se réveillèrent enchaînées, au milieu d’autres jeunes femmes comme elles. En voulant se redresser, Catalina trébucha sur la chaîne accrochée à ce collier de cuir qui lui ceignait le cou. Elle voulut se rattraper, mais ses mains liées l’empêchèrent de bien se réceptionner et elle bouscula Charity dans sa chute. Cette dernière n’était déjà plus la sage petite héritière qui s’était réfugiée au Japon il y a peu. Cette malédiction qui planait sur elle s’était mise à l’œuvre dès qu’elle eut perdu conscience. La lascivité qu’elle contenait à peine fit froncer les sourcils de la brune qui s’écarta prudemment. Elle regarda autour d’elle et s’efforça de chasser la terreur qui lui broyait le cœur d’une main glacée. Mais bien vite, celle-ci revint, plus fort encore quand les portes de la pièce où elles se trouvaient s’ouvrirent et que des créatures repoussantes les poussaient à l’intérieur de la salle qui se trouvait derrière.

Si Charity ignorait tout de ces créatures, Catalina cru malgré tout reconnaître des démons. Elle n’était pas spécialement calée en la matière, mais ses lectures diverses parlaient de ces êtres aux formes repoussantes et à l’âme tout aussi noire que la corruption qui maculait leurs corps.

Elle grogna et voulu refuser d’avancer, mais une main se ficha fermement dans sa crinière pour la tirer en avant, qu’importe ce qu’elle désirait. Charity, perdue mais envahie par des bouffées de luxure, observait ses geôliers avec attention, ne manquant pas d’essayer d’en tenter un ou deux au passage. Si elle avait eu quelques minutes de plus, elle aurait sûrement atteint son but. Malheureusement, elle et le reste des femmes furent confiées à des hommes encapuchonnés dont les yeux avaient été arrachés. Si Catalina était terrifiée par cette étrange scène, il n’en était pas de même pour Charity. Celle-ci, atteinte par la malédiction depuis qu’elle avait offert sa virginité à ce séduisant policier, étudiait autour d’elle pour trouver de quoi satisfaire l’envie qui montait en son sein.

Elle fut rapidement happée par un tentacule visqueux, salissant sa belle robe blanche par ces fluides qui s’y déposèrent. Catalina suivit peu après, contre son gré, et plissa le nez sous l’odeur infecte qui montait jusqu’à ses narines. Elle essayait de se débattre, mais le tentacule qui l’emprisonnait se révéla étonnamment musclé. Et ses poignets liés n’aidaient pas, non plus. Elle jeta un regard surpris sur la femme aux cheveux constitués de flammes bleutés, ne comprenant pas comment on pouvait être honorée de rencontrer une telle créature de cauchemar. Elle avisa aussi la main que cette dernière avait posée dans celle du grand démon pourpre, et un frisson d’appréhension la parcourut. Dans quoi était-elle encore tombée ? Entre sa « voisine » de tentacule qui se tortillait comme si elle avait le feu au fesse, et cette scène d’horreur, Catalina n’était pas sûre de ne pas être en train de faire un cauchemar. C’était trop réel… Ces odeurs, ces sensations repoussantes…

Les pauvres, elles n’étaient pas sorties de l’auberge…

4
L'Enfer / Re : Un trésor bien gardé [Indiana Jones]
« le: lundi 11 mai 2015, 20:40:37 »
Mes lèvres s’affairaient à flatter ce membre masculin. Resserrées autour de la raideur, elles coulissaient avec agilité autour d’elle, et ses mains s’activaient aussi. Elle ne délaissait pas le reste du corps de l’aventurier, courant avec légèreté sur sa peau bronzée, sur ses muscles dessinés. J’aimais bien sentir un membre épais entre mes lèvres. Je l’avais découvert quand j’ai fait un tour aux Enfers des démons, quelques temps plus tôt. Je repensais brièvement à mon premier amant, avec un spasme de plaisir, avant de me concentrer à nouveau sur la verge dressée que je faisais aller et venir entre mes lèvres. La main de l’homme sur mes cheveux me donna envie de redoubler d’ardeur encore alors que je constatais le bien que ça lui faisait.

Il glissa sa seconde main contre ma poitrine, et j’appréciais qu’il se soucie de mon plaisir également. Arquant doucement le dos, je laissais l’homme palper mes seins. Des petits gémissements approbateurs quittèrent mes lèvres tandis que j’accélère la cadence de mes lèvres autour de son sexe. Je continue ce petit traitement encore un petit moment, avant de laisser l’organe quitter mes lèvres dans un petit bruit de succion. Un sourire étire mes lèvres alors que je redresse le buste et d’un mouvement agile des épaules, je laissais les voilages qui constituaient ma tenue se défaire et glisser sur ma peau nacrée de gris-bleu pour couler sur le sol. Absolument nue, j’enjambais le corps de l’aventurier pour venir abaisser doucement mes hanches, faisant frotter mon intimité contre le gland luisant de salive que je venais de laisser. J’étais bien lubrifiée, déjà, excitée par la vision du corps mâle d’Indiana.

Penchant le haut de mon corps sur lui, laissant ma poitrine lourde aux tétons douloureusement raidis frôler son torse, je suivis le contour de sa mâchoire avec mes lèvres, glissant jusqu’à son oreille.

« Tu veux que je continue encore, bel aventurier ? »

Ma voix s’était faite caressante, et je faisais caresser mes lèvres intimes avec l’extrémité de son sexe tendu sans jamais le laisser pénétrer ma fente humide. Joueuse, je ne faisais qu’exacerber le désir qu’il avait pour moi, et contenait le mien. L’attente était dire, mais la délivrance n’en serait que meilleure. Souriante, elle agaçait l’homme avec une réjouissance non feinte. Elle était aussi fascinée par ce mortel qui avait su pénétrer aux Enfers sans être mort pour autant.

« Ou bien je te laisse prendre les rênes ? Après tout, tu as su montrer ta valeur en parvenant jusqu’ici. Tu serais digne… De pouvoir te placer au-dessus de moi… »

5
Mes pieds nus ne ressentaient pas la piqûre des petits cailloux pointus. Je marchais d’un bon pas, alors que le soleil n’était pas encore levé. J’avais suivi la galerie qu’avait emprunté Indiana Jones pour entrer, et j’avais réussi à sortir des Enfers sans que mon père ne s’en rende compte. Aucun de ses larbins ne me suivait, c’était parfait. Un grand sourire étira mes lèvres, alors que je me demandais ce que j’allais faire de ma journée. Vers l’Est, le Nord, le Sud ou l’Ouest ? Très bonne question. Le ciel était encore d’encre, mais à l’horizon, vers l’Est, ses premiers rayons éclaircissaient la nuit, annonçant l’aube. Les étoiles près de cette luminosité s’effaçaient doucement, et je résolus de prendre cette direction.

Tout autour de moi, ce n’était que du désert. Des serpents filaient sous mes pieds, sans même chercher à me mordre. Mon aura divine me protégeait peut-être. Ou alors, ils n’avaient qu’une hâte, celle de retrouver leur terrier ou ce je-ne-sais-quoi qui leur servait d’abris. La liberté gonflait mon cœur, et je cheminais d’un pas léger, les voiles composant ma tenue flottant autour de mon corps sans rien dévoiler. La magie inhérente à un dieu me permet de les modeler comme je le désirais.

Un soupçon d’air frais me parvient alors que je suis en plein désert, m’interpelant. L’air ambiant ici est plutôt tiède, voire chaud. Qu’est-ce qu’un courant d’air frais vient faire là ? J’en frissonne, alors que je tourne sur moi-même, cherchant l’origine de ce mystère. Je ressens des ondes dans l’air, mais je suis incapable d’en distinguer l’origine. C’est pourquoi, alors que j’avance en tâtonnant, je me retrouve soudain ailleurs. Déboussolée, je fais quelques pas. Le bruit m’écorche les oreilles. L’odeur m’agresse le nez. L’air n’est pas pur ici. Je tourne un instant sur moi-même, complètement perdue, alors que la lumière artificielle me fait saigner les yeux.

Tout est trop clair, et en même temps, trop sombre. En levant les yeux vers le ciel, je me rends compte qu’il fait nuit noire. Et pourtant, j’y vois comme en plein jour. Des lumières filent à toute vitesse autour de moi, alors que d’autres restent statiques. La tête commence à me tourner, comme si je manquais d’oxygène. Comme si j’étais agressée par une pollution atmosphérique intense. Titubant, je m’accroche à la première chose sur mon chemin. C’est un banc. Je m’y assois alors que des points noirs dansent devant mes yeux.

Où est-ce que je suis ? Ce n’est assurément pas le désert dont j’ai l’habitude. Sous mes pieds, le sol est dur, la nature est comprimée, repoussée. Mes doigts effleurent doucement les lattes de bois qui forment le banc. Il n’est pas naturel. Traité, dénaturé. Je suffoque à moitié alors que j’essaie de m’habituer à l’air pollué. Et ces gens, qui passent devant moi, qui m’ignorent ou qui me scrutent sans gêne… Ils sont différents. Un homme s’approche de moi. Je reconnais l’odeur aviné qu’il dégage, mais je n’ai pas l’habitude de fréquenter des mortels. Ses mains se font baladeuses, insistantes, et son haleine alcoolisé me fait froncer le nez. J’essaie de le repousser, perdue, mais il s’emporte. Avant que je ne réagisse, son poing fermé heurte ma pommette. La colère me saisit alors, et je me redresse d’un coup, ma main venant presque broyer sa gorge alors que je l’écarte de mon corps, de mon chemin. Ma crinière d’ébène s’enflamme alors. Ce n’est plus des flammes bleues, comme lorsqu’une émotion forte mais plaisante me saisit. Ce sont des flammes rouges, menaçantes. De même que mes yeux, qui fusillent l’impudent avec rage.

Je le balance loin de moi, constatant que mes pouvoirs ne sont pas altérés par cet univers inconnu. D’un pas vif, je m’éloigne, traversant la voie dédiée à ces drôles de machines qui allaient vite et dont les émanations me faisaient retrousser le nez. J’entends des sons aigus qui me lacèrent les tympans. Un de ces véhicules manque de me rentrer dedans. J’entends des paroles plutôt agressives à mon encontre, mais je m’en fiche. Je marche, je fuis. Je suis perdue. Je me sens mal. Je cours bientôt, bousculant les personnes que je rencontre. Je finis par bifurquer dans une rue déserte. Une rue… Une ruelle plutôt. Malodorante, mais déserte. Je m’y réfugie, haletante. Les flammes de mes cheveux se sont calmées, et j’ai de nouveau une crinière sombre qui cascade dans mon dos.

« Tu es belle… Souffle une voix non loin de moi. »

Je tourne la tête, surprise, et découvre une silhouette humaine… Flottante. Inconsistante. Je reconnais là, pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, un élément familier. L’homme face à moi n’est pas vivant. Il est mort. C’est un esprit, une âme.

« Merci, répondis-je avec un sourire. »

Il sursaute, ne s’attendant pas à ce que je le vois sûrement. Ni à ce que je lui réponde. J’esquisse un sourire rassurant. Il s’approche alors de moi, glissant dans l’air, jusqu’à ce que je puisse enfin distinguer ses traits.

« Qui es-tu ?
Une amie, ne t’en fais pas. Tu es perdu ?
Oui. Qui es-tu ?
Je m’appelle Cindy, je suis la fille d’Hadès. N’as-tu pas trouvé le cours du Styx pour te rendre dans l’autre monde ?
De quoi tu parles ? Qui est le Styx ?
Le fleuve des morts. Et Hadès, le dieu des Enfers, t’accueillera au bout avec Perséphone.
Je vais aller en enfer ? Mais je n’ai rien fait de mal ! Pourquoi devrais-je souffrir éternellement ?
Non, non, non… Les Enfers ce n’est pas juste ça. Enfin, ça doit dépendre des religions j’imagine. Une fois face à Hadès, il déterminera si tu iras plutôt au Tartare ou aux Champs Elysées. Ce n’est pa- »

Je n’ai pas le temps de finir qu’il panique quand même, et les objets tremblent alors sous la puissance de sa peur, de son incompréhension.

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L'Enfer / Re : Un trésor bien gardé [Indiana Jones]
« le: jeudi 29 janvier 2015, 11:58:55 »
L'aventurier était audacieux, et ça, ça me plaisait. Je perdais la tête avec ses pensées. Je sentais l'envie qu'il avait de moi, et ça m'excitais de plus en plus. Posée sur le lit, contre les draps de satin, je frissonnais dès lors que ses doigts chauds caressèrent la peau satinée de mes cuisses. Et il se pencha sur moi, ses lèvres venant goûter à la peau fragile de mon cou, redoublant mes frissons à chaque mordillement. Mon regard suivit la courbe de son cou, glissant sur ses clavicules, venant admirer le tissu que tendait les muscles de son torse, et accrochèrent finalement cette bosse qui gonflait dans son pantalon. Comme doués de vie, mes doigts se levèrent pour venir effleurer la protubérance masculine. Je la caressais doucement d'abord, avant de venir serrer la paume de ma main autour, massant fermement cet organe mâle qui se levait pour moi, pour mon corps.

« Je trouve votre sceptre très attirant... »

Agilement, mes doigts trouvèrent la fermeture du pantalon du docteur Jones, et réussirent à libérer ce fameux sceptre, repoussant le pantalon et le sous-vêtement plus loin sur ses cuisses. Dressé vers moi, le sexe d'Indiana avait l'air impatient. Comme moi. Je me cambrais doucement sous le corps penché de l'aventurier, et je pris les choses en main. D'abord, en repoussant délicatement mon prétendant, jusqu'à ce qu'il se retrouve allongé sur le dos, sur le lit. Puis en laissant mes doigts s'enrouler autour de la hampe de chair brûlante.

« J'espère que vous trouvez ça aussi... Intéressant que moi... »

Je lui souris, malicieuse, séductrice, et je me penche vers lui. Mes lèvres vinrent courir contre son cou, comme il l'avait fait auparavant. Elles mordillèrent délicatement la peau tendre, descendant un peu plus bas. D'une main, je déboutonnais sa chemise, et écartais largement les pans pour laisser la place à mes lèvres. Elles descendirent et explorèrent ce torse dévoilé, venant agacer délicatement les tétons, puis traçant le contour des muscles abdominaux du bout de la langue. Je levais le regard vers Indiana, féline, et mes lèvres descendirent encore plus bas, prenant la place de mes doigts qui, depuis tout à l'heure, pressaient fermement le sexe érigé.

Happant le gland d'un geste rapide, j'aspirais alors légèrement, humidifiant peu à peu cet organe vigoureux qui m'appelait. Peu à peu, je l'aspirais plus loin entre mes lèvres, le rapprochant de ma gorge accueillante à chaque coulissement. Mes doigts n'étaient pas en reste, et flattaient les muscles de l'homme, caressant son torse, ses cuisses, achevant de le débarrasser de son pantalon et de ses sous-vêtements.

7
Je baignais dans le stupre. Prise en tenaille par ces deux mâles insatiables, je ne pouvais que profiter. Gémir, crier. Respirer avec difficulté. Haleter. Onduler. J'étais au sommet du plaisir, et pourtant, j'avais l'impression que ça montait encore. C'était chaud. Délicieux. Je frissonnais. Je gémissais à nouveau. Rien qu'avec les deux démons, j'étais comblée. Et pourtant, des mains venaient s'ajouter aux leurs, alors que j'avais les yeux fermées, m'empalant avec délice contre mes amants. Je rouvris les yeux un instant, surprise, et croisais les regards empreints d'envie d'incubes qui venaient de nous rejoindre. Je renversais encore la tête en arrière alors qu'un nouveau coup de rein d'Helel me rendait folle de plaisir.

Plaquée contre lui, je ressentais alors différemment les ardeurs du Président qui continuait avec autant de passion que le premier. J'essayais de rouvrir les yeux, croisant à nouveau le regard lubrique de celui qui s'occupait de me rendre encore plus folle de désir en agaçant ma poitrine. Je ne pus rien articuler de clair. Je me contentais de gémir à nouveau, surtout quand Buer redoubla d'intensité. Je criais même, totalement comblée. Je ne connaissais rien de tout ça avant ma rencontre avec Helel. Et pourtant, je me retrouvais à participer à une orgie chez les démons, et à y prendre mon pied en plus.

Le démon aux allures de lion glissa alors ses doigts entre mes lèvres ouvertes. Je soupirais un son étouffé contre eux, mais je me mis en devoir de faire ce qu'il me disais, les suçant, les aspirant en creusant les joues. Je le sentais qui redoublait encore la puissance de ses coups de butoirs, à l'instar d'Helel, mais je ne pouvais plus crier, je ne faisais que sucer avec ferveur ces doigts qui s'étaient introduits dans ma bouche. Je me sentais encore partir vers les limbes du plaisir, vers cette délicieuse douleur qui me torturait.

Je me laissais malmener avec plaisir, sans protester. Finalement, les doigts glissèrent hors de ma bouche, laissant une traînée humide sur mon corps, au moment où un cri enflait dans ma gorge. Ce cri sortit finalement, alors que le Président déchargeait son plaisir en moi. Je le sentais qui me remplissais, et j'en oubliais presque les mains étrangères qui ne me laissaient aucun répit. Entre Helel et Buer, j'étais déjà comblée. Mais avec ces invités en plus, je ne savais plus où donner de la tête. Je devenais folle, tout simplement.

Et puis mon premier amant lui aussi prit de la vitesse, de la force. Cambrée par son étreinte, je hurlais de nouveau, alors que le plaisir explosait en moi en même temps que lui. Je perdais la tête, à nouveau, le plaisir courant dans mes veines comme un feu brûlant.

Et quand ça commençait à redescendre, j'en étais haletante. J'avais eu l'impression que mes yeux avaient roulés dans leur orbite. Essoufflée, étrangement chancelante, je ressentis une sorte de vide quand les deux mâles se retiraient. Je me sentais comme au réveil, un peu engourdie. Délicieusement engourdie en fait.

« Alors ? Répétais-je d'une voix enrouée, après un premier essai infructueux. Alors je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté de ça toutes ces années... Et vous êtes... Wahou... Exceptionnels... »

Je souriais faiblement, m'appuyant sur Helel pour rester debout, avant de finalement me laisser tomber contre Buer. Impossible de tenir sur mes jambes après ça. Et la semence qu'ils avaient déversée brûlante dans mon corps commençaient à couler contre mes cuisses encore sensibles, me donnant des petits frissons électriques qui me rendaient encore plus faible.

« Que diriez-vous d'allez se rafraîchir un peu, dans l'eau ? »

Se rafraîchir, et aussi se nettoyer un peu. On était tout les trois couverts de sueur. Et si ça rendait les deux démons encore plus sexy à mes yeux, je ne pensais pas que ça rendait pareil sur moi. Mes cheveux, qui avaient cessé de flamber, devaient être collés par la transpiration à mon crâne. Le beau volume de ma crinière n'était sans doute plus aussi parfait qu'avant.

Je tentais de me relever avec difficulté. Je tremblais encore sur mes jambes, et j'eus besoin de me retenir à Helel pour cela. Puis sans attendre leur réponse, je me dirigeais vers le bassin le plus proche. Quand je posais le pied dans l'eau, elle me parut fraîche. Mais j'étais brûlante aussi. Brûlante de désir et de cette fièvre des corps. Je m'immergeais malgré tout, et plongeais même un peu sous l'eau pour ressortir, et me tourner vers les deux mâles.

« On est... Vraiment bien ici... »

Je ne regretterais décidément jamais cette petite virée dans les Enfers.

8
SBAM, fit la barrière magique en m'expulsant sans douceur hors de l'Olympe. Je roule sur les graviers, à la limite du domaine des dieux, déchirant ma fine tunique de voilages en même temps. Toujours la même tunique, soit-dit en passant. Je n'ai à peu près que ça dans ma garde-robe. Garde-robe ravitaillée par mon ombrageux géniteur, évidemment. Je soupire, et je me redresse, époussetant ma robe fichue. Le soleil darde ses rayons brûlant sur ma nuque, alors que je peste entre mes dents.

Pour en revenir à mon expulsion de l'Olympe, c'est très simple. J'ai encore tenté une sortie en douce. Oui, sauf que cette fois, mon très furibond papa m'a prise en flagrant délit. Le pire, c'est que ce n'était même pas calculé. Il a dû se rendre chez la très sage Athéna, pour parler affaires, et c'est en rentrant qu'il m'a surprise en train de batifoler avec un de ces coursiers aux ordres d'Hermès.

Inutile de dire qu'il est entré dans une fureur noire. D'une part, je lui avais désobéi. J'étais sortie du périmètre de sécurité. D'autre part, il croyait que j'étais toujours son innocente petite fille. Ouais, mais non. Depuis quelques temps, je suis une femme, une vraie. En bref, le cocktail des deux n'est pas passé. Si ça n'avait été que l'un ou l'autre, il m'aurait juste punie dans mes appartements. Mais là, sous l'impulsion du moment, il m'a bannie de l'Olympe et de son domaine à lui.

Et je me retrouve à la porte, jetée dehors comme une malpropre. Je vois déjà les yeux curieux des prêtresses qui me regarde en ricanant. C'est toujours bon d'avoir de l'animation ici. Je regrette juste d'en être la star.

Je continue de grommeler entre mes dents en m'éloignant de cette stupide montagne divine. Des champs s'étendent à perte de vue, parfois troublés par des bosquets, des points d'eau, ou même des petites grottes. Aux limites de l'Olympe, plus loin, on distingue le reste des Contrées du Chaos. Ce petit territoire entre les deux est accessible à tous. Mon père n'a pas pu me bannir hors d'ici.

Je commence à marcher vers les Contrées du Chaos quand je trébuche contre une créature. Une petite chose grise, avec deux immenses yeux globuleux. A genoux, par terre, je reste un instant figée, observant la créature qui me dévisage intensément. Elle me dit quelque chose, cette petite bouille presque mignonne si elle n'était pas aussi bizarre...

Et je fais le lien, alors que la créature parle dans mon esprit.

" Le maître arrive... "

Le maître en question, je suppose que c'est l'immense démon au cuir rouge que j'avais rencontré il y a un petit moment. Ar-quelquechose-Malk. Malk, pour faire plus court. Je hoche la tête, et la petite chose grise s'agenouille près de moi, comme pour attendre son maître.

Oui, mais moi, je n'ai pas l'intention de rester à genoux. Pour attendre le puissant démon qui arrive, je me concentre, et fait apparaître tout un tas de coussin, une espèce de tente assez haute (je l'espère) pour contenir la haute stature de Malk, et une sorte d'immense paravent qui me protège des regards indiscrets de mes confrères de l'Olympe. Bon, en fait, ce n'est pas un paravent. C'est plutôt un très grand et très longs mur de roche. J'ai plutôt mal dosé mon pouvoir. Mais l'essentiel, c'est que je ne serais pas ennuyée par les yeux curieux des habitants de l'Olympe. Le mur protège également les ondes magiques. C'est-à-dire que les autres dieux, même s'ils le voulaient (ce dont je doute, vu leur égocentrisme), ne pourraient pas savoir ce qui se passe derrière ce mur à moins d'y venir par eux-même. Et sans téléportations, je vous prie.

Je m'allonge sur les coussins, sans même prendre la peine d'épousseter ma robe. Fichue pour fichue... Enfin. Et j'attends donc mon prestigieux invité, sous l'oeil intrigué du petit Méphite.

« Et bien, mon grand. On n'a plus qu'à attendre ton maître. T'es au courant de ce qu'il veut ? Non ? Tant pis. »

9
Prélude / Re : Lightspeed is cooooomiiiiiiiiing \o/ [Shad]
« le: lundi 01 décembre 2014, 11:53:43 »
Bienvenue !
Très sympathique comme personnage :D

Je ne sais pas si c'est moi, mais je n'arrive pas à voir Gol'uur et Slimy... ^^

10
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: samedi 29 novembre 2014, 23:02:51 »
Et ben moi, j'retourne aux sources.

Tri Martolod !

11
L'Art / Re : un petit bout de ma galerie :3 ( Attention c'est... spécial x3)
« le: vendredi 28 novembre 2014, 21:58:14 »
Hahaha, terrible !
Joli coup d'crayon :3

12
L'Enfer / Re : Un trésor bien gardé [Indiana Jones]
« le: jeudi 27 novembre 2014, 15:02:54 »
Un sourire effleura mes lèvres alors que je sentais les pensées de l'humain devenir moins sérieuses. Plus... Libertines. Ses paroles me confirmaient ce que je ressentais.

« Je suis Cindy. Cindy Terreur. »

Un rire m'échappa, et j'observais plus attentivement l'aventurier qui s'était approché également. On n'étaient plus qu'à deux mètres l'un de l'autre. Quelques pas à peine, et on pourrait se toucher. Le compagnon d'Indiana Jones sortit sur un geste de celui-ci, tandis que l'homme reprenait. Mes lèvres s'incurvèrent. Un sourire amusé. Mais avec une pointe de sérieux, malgré tout. Je voyais parfaitement ce qu'il voulait dire. Depuis mon aventure parmi les hautes sphères infernales, j'étais plus mûre. J'avais grandi, en quelque sorte. J'avais appris. Un soupir m'échappa alors que mes pensées vagabondaient vers ce si séduisant démon qui m'avait accueillie.

« J'ai un marché à vous proposer, Mr Jones. Vous laissez ici l'artefact appartenant à mon père, et vous pourrez goûter à son plus précieux trésor. »

Mes cheveux s'enflammèrent alors, rajoutant du crédit à mes paroles. Je lui souris d'une manière plus qu'aguicheuse, et je me détournais de lui, venant m'asseoir sur le lit aux draps de satin couleur perle grise. Sur la table de chevet se trouvait une corbeille à fruits remplie d'ambroisie. Le Nectar des Dieux, dit-on. Personnellement, je trouve ça bon, mais sans plus. Distraitement, je pioche quelques baies, fixant mon regard azuré sur le mortel qui était parvenu à entrer.

« Qu'en dites-vous, mon cher ? Préférez-vous la fourche d'Hadès, ou bien sa si précieuse fille ? »

Je m'étalais un peu plus sur le lit, reposant bientôt mon dos contre le satin. Je croisais les jambes, laissant à l'aventurier le loisir d'observer le voile de ma robe qui dévoilait mes jambes en se plissant sur le côté. Mes pieds nus pendaient contre le montant du lit. Un immense lit pouvant facilement accueillir plus de deux personnes. Avec des oreillers bien rembourrés, pour passer une nuit délicieuse. Pas forcément pour dormir, par ailleurs. Même si le lit n'a jamais servi à autre chose, jusqu'à présent.

13
Les caresses des deux démons étaient tour à tour tendres et passionnées. Elles me procuraient d'intenses frissons, surtout quand elles coïncidaient avec le moment où l'un des deux venait en moi, touchant des points si sensible que j'ignorais même avoir jusque là. J'étais totalement abandonnée à mes deux démoniaques amants.

Je ne rechignais pas à réitérer mes paroles quand Helel me l'ordonna. Ma voix se faisait langoureuse, tandis que je gémissais peu après. J'adorais sentir ses mains sur moi, même si c'était pour malmener un peu plus mes fesses. Surtout, même, dirais-je. Un soupir voluptueux quitta mes lèvres alors que la langue du Lion touchait un point sensible de mon cou, situé à la base de mon cou, au niveau de la clavicule. Juste dans le creux.

Je gémissais un peu plus fort quand il ralentissait le rythme. Je gémissais d'autant plus qu'Helel continuait de venir en moi avec une délicieuse brusquerie. Je tremblais presque de plaisir, entre ces deux mâles, si vulnérable, mais si comblée... J'avais un nœud de chaleur qui enflait au creux de mes reins, à mesure que venaient les coups de reins. Ainsi qu'ils le voulaient, j'observais le public qui se formaient près de nous. C'est vrai qu'ont devenaient l'attraction de cette orgie. Avec mes cheveux qui s'enflammaient, c'était plutôt facile.

« Oui... Oh, oui... »

Je voyais les démons et les succubes presque fascinés. Cette attention provoqua un spasme inattendu. Je me tortillais doucement contre le Président et le Grand Duc, gémissant de plus belle. Je me sentais presque totalement désinhibée. Je n'étais qu'un brasier de sensations délicieuse, de volupté et de désir bouillonnant. Haletante, je gémis encore lorsque Helel m'aida à me coller contre lui. Les sensations redoublèrent, et je ne pus que lâcher un cri alors qu'il me le demandais, son souffle chatouillant mon oreille, mon cou... Je frémissais de plaisir.

Et je criais encore, subjuguée, quand ma poitrine fut de nouveau la cible d'attentions décadentes. Merveilleuses sensations. J'ondulais un peu plus entre les deux, autant que je le pouvais. Je ne voyais plus les spectateurs, je ne sentais plus que les coups de reins des démons, qui allaient et venaient en moi. Je n'avais jamais été aussi comblée. Même dans ce que j'imaginais, ce n'était jamais aussi bon.

« Maître... Mmmh... C'est... Aaaah ! »

J'eus un nouveau spasme de plaisir, me cambrant violemment entre eux.

« Je ne... Aaaah, hoquetais-je. Encore... Oui... Aaaah ! »

Je me laissais totalement aller avec eux. Mes doigt se crispèrent sur les biceps du Lion, alors que mon bassin s'enhardissait, que mes mouvements devenaient plus frénétique. Juchée sur Buer, cambrée vers Helel, je me laissais aller à atteindre l'orgasme sous le regard du public que notre étreinte avait rassemblé.

« Ooooh ! Helel ! »

Arquée au possible, je sentais le feu du plaisir irriguer mes veines. Je perdais pied. Mes jambes tremblaient si fort que, si je n'avais pas été aussi bien maintenue par les mains de Buer et d'Helel, je me serais effondrée. La vague de jouissante était violente, et tellement, tellement agréable... Même quand les brumes du plaisir retombèrent, je nageais encore dans les limbes du plaisir. Et chaque coup de rein asséné ne m'aidait pas à redescendre, alors que je criais leurs noms.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 13 novembre 2014, 22:21:04 »
Si ce n'est que 200€, j'trouve que ce n'est pas assez !

22h22

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 10 novembre 2014, 23:27:34 »
Moi, j'ai l'jingle du Loft Story D:

23h27, je compatis, cela dit :3

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