Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Zoé Cotillard

Pages: [1] 2
1
Ses mots susurrés avec douceur au creux de son oreille, Zoé se recula légèrement, se retrouvant littéralement nez à nez avec lui, si proche qu'ils se frôlaient, se caressaient. La situation était excitante, et elle respirait profondément, le regardant droit dans les yeux, se mordillant la lèvre avec malice. Elle attendait, silencieuse, savourant contre elle la chaleur de son corps vigoureux, et répondit instantanément à son baiser, brisant d'elle même les derniers millimètres qui les séparaient pour l'embrasser, glisser sa langue entre ses lèvres et venir enlacer la sienne.

« Tu sais que les hommes sont d’un naturel joueur ? »

Cela tombait bien, Zoé était également très joueuse. Ayant à contrecoeur laissé Nathan rompre le baiser, la jeune femme s'avança ensuite et vint elle aussi rattraper sa lèvre inférieur, la mordiller, lentement remonter, et à nouveau l'embrasser. Elle profita longuement de la tendresse de ses lèvres, tandis que son corps ondulait de satisfaction sous celui de Nathan, le caressant lentement, ses mains glissant sur son dos. La belle française n'était pas particulièrement maigre, mais elle était néanmoins clairement dominée par la stature du policier, couvée par son corps massif comme un excitant petit cocon de chaleur et de réconfort. Ce qu'elle appréciait beaucoup, et qui l'émoustillait davantage. Zoé finit par desceller leurs lèvres, avant de répondre, complice.

« Je suppose que cela nous fait un point commun alors, hé hé... »

Zoé suivit le mouvement, poussée par le bel homme, et s'allongea sur le lit. Elle s'étira, les bras tendus derrière elle, le dos cambré, afficha un audacieux sourire et plongea avec témérité son regard dans le sien. Le défi était lancé, et elle l'attendait de pied ferme. Elle ne savait pas s'il saurait se montrer à la hauteur ou non, mais le simple fait de laisser le séduisant Nathan caresser son corps nu et titiller délicieusement ses zones sensibles lui était incroyablement excitant. Alors si en plus il découvrait son point faible...

Elle restait immobile, laissant son regard s'aventurer sur le corps séduisant qu'il devra bientôt explorer. Elle ne manqua pas de remarquer l'érection de son amant, qui prenait des dimensions presque outrageuses sous son pantalon, comme s'il allait bientôt forcer la fermeture et s'extirper de force de sa prison de tissus. Zoé n'était pas en reste non plus, et se sentait très excitée, quelques gouttes de cyprine étaient venues imbiber sa courte culotte bleue pâle avant même que le jeu n'ai commencé. Étreinte par le désir, la belle étudiante était en proie à plus d'ardeur et de passion que son corps ne pouvait supporter.

La jeune femme glissa l'une de ses mains dans la chevelure brune de son amant, et le laissa faire, suivant ses mouvements. Ses caresses habiles, remontant sur sa nuque avant d'aller à l'assaut de son oreille, la faisait frémir avec plus d'intensité qu'elle ne le voulait. Elle ne dit rien, resta sans commentaire, mais elle ne put empêcher de longs soupirs de satisfaction briser son silence, tant la douceur de ses caresses étaient agréables.

« Est-ce que je refroidis... Ou est-ce que je chauffe ? »

Conservant l'une de ses mains sur la tête de Nathan, ses doigts jouant dans ses cheveux, elle fit descendre son autre main le long du torse musclé du bel homme, et vint se poser sur la bosse dure et chaude qui déformait son pantalon. Elle pouvait presque sentir la forme phallique se dessiner sous ses doigts, accentuant sa déjà vive excitation.

Bien que très agréables, ce n'était pas là que Zoé attendait ses caresses, et elle le lui fit savoir en jouant sur sa frustration. Elle le caressait doucement, mais ne fit pas grand chose pour aider son membre à prendre l'air. Les joues empourprées par la chaleur et le désir, elle souffla alors, entre deux soupirs.

« Plus tu chaufferas, et plus je libèrerais ta matraque qui, je crois, commence à se sentir assez à l'étroit... mais j'ai le regret de t'annoncer qu'elle devra rester prisonnière encore un peu. »

2
Le coin du chalant / Re : Un rp pour Zoé ?
« le: samedi 09 novembre 2013, 01:30:30 »
(Desolée pour l'attente...)


Le souci, c'est que le saccage du bar serait redondant avec mon rp actuel et j'aimerais varier un peu. :-\
On en discutera par mp ! ^^

3
Le coin du chalant / Re : Un rp pour Zoé ?
« le: samedi 02 novembre 2013, 18:19:22 »
Up !

Je n'aurais certes pas un rythme de réponse fulgurant, mais je suis libre pour un autre RP. ^^

4
Zoé prenait plaisir à le narguer, à le titiller. Elle jouait avec le feu, elle le savait, mais c'était un jeu qui n'en était pas moins assez excitant. Et Nathan répondit délicieusement bien à ses taquineries. Il se pencha sur elle, la dominant de toute sa stature, les pans de sa chemise s'écartant naturellement sur sa musculature saillante, et l'embrassa, longuement. La jeune femme frissonna, et l'embrassa à son tour, avec fougue et passion. Elle fit glisser ses doigts sur la peau chaude et tendue de ses pectoraux, descendant lentement pour venir goûter ses envoutantes tablettes de chocolat, qu'elle caressa longuement, suivant leurs reliefs en alternant entre la pulpe de ses doigts et le bout de ses ongles. Elle dévia alors sur son dos, remonta jusque ses épaules, s'agrippant à lui. La belle femme gémissait faiblement sous les caresses de son amant, et l'embrassait toujours, avec l'intensité du désir qu'elle éprouvait pour lui.

*M-Madame ?!* manqua-t-elle de le reprendre, d'un air faussement choquée, mais elle s'abstint, et en profitait pour dévorer du regard le corps du policier, pendant que celui-ci la déshabillait. Elle se laissa faire, et se redressa pour ôter son top, puis dégrafa son soutien-gorge qu'elle jeta au loin, avant de s'allonger à nouveau, la poitrine nue, dont les deux tétons roses qui surplombaient ses beaux seins ronds et blancs s'étaient érigés sous ses caresses et pointaient outrageusement vers lui. Elle gémit de nouveau lorsque ses deux mains puissantes s'emparèrent de ses seins, les caressèrent, les pressèrent. La jeune femme se sentait de plus en plus chaude, le rouge lui était monté aux joues et sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration saccadée, ponctuée de soupirs et de faibles gémissements qui trahissaient son excitation. Et l'entendre parler de ces zones sensibles ne faisait que l'embraser davantage. Cela lui donna toutefois une petite idée, dont elle lui fit part.

« Si tu es aussi talentueux... je suppose que tu ne devrais pas avoir de mal à trouver ma zone sensible secrète, n'est-ce pas ? »

Elle gratifia sa pique d'un doux sourire, avant de rapprocher son visage du sien, plaquant sa joue contre la sienne, et lui chuchota à l'oreille, son souffle chaud venant chatouiller son cou.

« On pourrait même pimenter un peu la chose, sous forme de pari ? Si tu parviens à la trouver, tu pourras exiger ce que tu voudras de moi. Mais dans le cas contraire... c'est toi qui devra te plier à mon exigence. Hihihi, qu'en penses-tu ? »

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Archives / Re : Les tabou et envie des membres
« le: samedi 02 novembre 2013, 16:05:46 »
Aller, je me lance ! :D

Tabou : Le sexe à plusieurs.
Parce que j'y vois moins d'intimité et de complicité qu'entre deux personnes, ou éventuellement trois, alors que c'est l'une des principales choses qui donne sa saveur au sexe, je trouve. Et puis, je me sentirais bien mal à l'aise de faire l'amour en étant entourée d'autre personnes. ;D

Envie : Être attachée durant les préliminaires.
Parce que le fait d'être soumise aux caresses de son partenaire, à sa volonté, d'alterner entre désirs et frustrations... je trouve ça très érotique et excitant, et je présume que doit rendre le sexe encore plus intense. ^^

6
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 02 novembre 2013, 15:17:13 »
De savoir ce qu'il adviendra du monde dans quelques décennies, voire le siècle prochain, ce qui conditionnerai mes choix de vie aujourd'hui... ^^


Plutôt pragmatique ou plutôt rêveur/rêveuse ?

7
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 02 novembre 2013, 00:25:12 »
Ce matin, je me suis réveillée en oubliant qu'en fait c'est férié aujourd'hui ! ;D


Si vous devenez millionnaire, que feriez-vous de votre argent ?

8
Zoé se laissait doucement bercer, avançant lentement, confortablement blottie contre le torse de Nathan. Elle frémit légèrement en sentant les muscles de ce dernier se bander contre elle, puissants à n'en point douter, éprouvant une pointe de désir à les caresser, et se laissa tomber sur le lit. La jeune femme, sensuellement allongée, le fixa du regard avec intensité, souriante, attendant avec envie que son homme la rejoigne. Le voyant s'agenouiller, elle se redressa sur ses coudes et le laissa faire, mais ne resta pas silencieuse bien longtemps.

« Hmmm... »

Elle soupira longuement, appréciant ses caresses sur ses jambes. Rejetant sa tête en arrière, elle se laissa à nouveau tomber sur le lit, allongée, et profita de cet agréable massage.

« Ça tombe à pic, elles sont un peu fatiguées d'être restées debout toute la nuit... »

Zoé s'étonna un peu qu'il embrasse ses pieds, bien que cela soit toujours aussi plaisant. Elle sentit alors le contact de sa langue sur ses doigts de pieds, et son corps se raidit, brièvement seulement. Cela lui paraissant étrange, et un peu perturbant, c'était bien la première fois que l'on accordait autant d'attention à cette partie de son corps. La jeune femme n'était certes pas naïve, elle savait que les gens avaient parfois des envies et des désirs qui sortaient de l'ordinaire, elle-même avait ses petits fantasmes peu conventionnels. Mais, objectivement, elle ne trouva pas ça désagréable, au contraire, elle considérait même cela assez érotique, et se laissa donc faire, s'enfonçant doucement dans le matelas, détendue, étirant horizontalement ses bras, soupirant parfois, agitant même ses doigts de pieds lorsqu'il les embrassait.

L'étudiante le suivi des yeux lorsqu'il se releva, progressant le long de son corps, déposant ponctuellement ses lèvres sur sa peau, douce et frissonnante. Elle sentit alors l'érection de son partenaire se frotter ouvertement contre ses pieds, d'une manière qui était tout sauf accidentelle, lui confirmant indirectement ses penchants. Conciliante et joueuse, affichant un léger sourire, elle se mit alors à la frotter à son tour, son pieds se pressant doucement mais fermement contre la turgescence de son entrejambe. Elle se mordilla la lèvre inférieur, frétillant doucement à mesure qu'il grimpait sur elle, et écarta les jambes pour laisser le corps massifs et musclé du bel homme se faufiler entre ses cuisses, puis l'enlaça dès lors qu'il arriva à porté de ses bras, l'embrassant longuement, intensément, frémissant sous son corps puissant.

Nathan recula légèrement, rompant leur langoureux baiser, sans toutefois quitter l'étreinte de la belle femme, dont les jambes s'étaient resserrées autour de ses hanches, croisant les chevilles derrières son dos. Zoé avait profité de ce répit pour glisser ses mains lentement sur son torse, frottant ses pectoraux saillants, avant de défaire un à un les boutons de sa chemise. Trop passionnée par leur baiser, ce n'est que maintenant qu'elle remarqua l'épaisse bosse de son pantalon qui se pressait contre son entrejambe, si grosse qu'elle semblait carrément séparer leurs bassins, et dont le contact ne manqua pas de la faire sourire. Jusqu'à ce qu'il déclara. « Je suis flic. » Comme quoi, le hasard fait plutôt bien les choses. Ainsi donc c'était un policier qui l'avait aidée... Mais, elle n'oublia pas que c'était aussi ce même policier qui avait esquivé les voitures de police.

« C'est très attentionné de ta part. Qui sait ce qu'il pourrait m'arriver cette nuit... »

Souriant de nouveau, elle l'embrassa du bout des lèvres, et le nargua par la même occasion, agitant lentement son bassin, heurtant ostensiblement l'entrejambe de Nathan. Elle le taquina alors, et ria légèrement.

« Dis moi, c'est avec ta matraque que tu comptes me protéger ? »

9
Les alentours de la ville / Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)
« le: vendredi 25 octobre 2013, 17:01:44 »
L'espace d'un bref instant, le doute s'insinua dans l'esprit de Zoé. Elle commença à se poser de sérieuses questions, à se demander si c'était vraiment une bonne chose à faire, que d'inviter cet homme chez elle, de lui faire confiance, alors qu'elle le connaissait à peine. Après tout, et s'il ne s'appelait pas Nathan ? Et si tout cela n'était qu'une mascarade destinée à lui faire baisser sa garde, qu'il s'agissait en réalité d'un cambrioleur... ou pire encore ? C'était difficile à croire, mais l'on n'était à l'abri de rien, et une telle imprudence pourrait avoir pour elle de fâcheuses conséquences. Toutefois...

Toutefois, un simple regard posé sur cet homme fit s'envoler chez elle la moindre once de suspicion qu'elle pouvait avoir. Il était charmant, craquant même. Il lui plaisait beaucoup, peut-être un peu trop... Mais surtout, les précédents événements lui ont montré que c'était un homme bien, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Ne s'était-il pas risqué à s'interposer pour prendre sa défense ? Quoi qu'il en soit, ils étaient de toutes façons déjà entrés chez Zoé, et cette dernière se voyait mal faire marche arrière et l'expulser de chez elle.

Après lui avoir indiqué du doigt la salle de bain, elle se laissa tomber sur son lit, écartant les bras et fixant le plafond. La jeune femme sentait son coeur battre la chamade, tambouriner contre sa poitrine, comme un prisonnier frappant à sa porte, cherchant à s'enfuir, à se cacher sous le lit. Elle inspira un grand coup et expira profondément, elle était un peu désorientée et avait du mal à se calmer. Et Nathan n'allait pas tarder à revenir.

*Que faire, que faire, que faire...* ne cessa-t-elle de se répéter intérieurement.

Une idée lui vint alors subitement à l'esprit. Elle bondit hors de son lit, retirant avec hâte ses bottes, se précipita sur son bureau, et alluma son ordinateur portable. Comme toujours, il prenait un temps fou à charger, et Zoé tapait du pied, impatiente. Elle s'était dit qu'un peu d'ambiance ne serait pas si mal, et elle avait quelques belles musiques sur son pc, mais l'allumage était si long... Debout et penchée sur son bureau, sur lequel elle posait ses coudes, la jolie blonde entendit un bruit de pas derrière elle avant qu'elle ne puisse lancer la musique. Elle regarda par dessus son épaule, observant un Nathan qui semblait avoir bien meilleur mine, avant d'avouer, amusée, et un peu nerveuse.

« Oups, je crois que pour l'effet de surprise c'est un peu raté, haha ! »

Il aurait été de bien meilleur effet que Nathan n'entre dans la pièce qu'après que la musique se soit lancé, mais bon, si tout marchait toujours comme on l'espérait, ça se saurait. Elle lança donc le morceau, une musique douce, entrainante, un peu romantique, avant de se redresser et de lui faire face, affichant un petit sourire. Elle s'approcha lentement de lui, et noua ses bras autour de son cou avant de l'embrasser brièvement, à plusieurs reprise. Zoé sentait sa poitrine se presser contre le torse musclé de Nathan, et aussi agréable que puisse être cette sensation, elle remarqua aussi que les battements de son coeur, toujours emballés, s'étaient tout de même calmés depuis. Elle soupira. La jeune femme se sentait bien avec lui...

Toujours dans les bras l'une de l'autre, Zoé le fit lentement s'approcher de son lit, à petit pas, bercée par la douce musique. Elle en profita également pour lui demander, curieuse et intéressée.

« Et, à part sauver des jeunes femmes en difficultés, que fais-tu dans la vie mon cher Nathan ? »

10
Bien qu'il ne dura que quelques instants, Zoé apprécia ce baiser, aussi léger soit-il. Elle ferma les yeux et le savoura dans son intégralité, la douceur de ses lèvres, son étreinte chaleureuse, étant blottie contre son torse musclé par ses bras puissant, la tendresse de sa main contre sa nuque. C'était si doux, si agréable, ce fut avec une pointe de regret que leurs lèvres durent se séparer. Son corps était néanmoins toujours bloqué contre celui plus massif de Nathan, en une étreinte accueillante, réconfortante, qu'elle aurait aimé faire durer aussi longtemps que possible. Elle se sentait si bien, éperdue dans ses bras.

Elle remarqua bien vite qu'elle n'était pas la seule à se sentir bien. A en croire la bosse dure qui se pressait contre le bas de son ventre, lui aussi semblait avoir apprécié ce moment. Certaines femmes, en sentant cette érection incongrue, auraient trouvé cela honteux, voire révoltant, et carrément déplacé. D'autres encore auraient trouvé la situation plutôt excitante, et n'aurait pas eu de scrupule à profiter de la situation. Zoé, elle, faisait partie de celle qui trouvait cela cocasse, et assez amusant. Au fond, elle était même un peu flattée. Les réactions naturelles ne trompaient pas, et celle-ci lui montrait qu'elle était particulièrement attirante aux yeux de Nathan, qu'elle lui faisait de l'effet. L'idée qu'il veuille simplement tremper son biscuit en compagnie d'une jolie femme ne l'avait pas trop effleurée, et l'aurait probablement faite réfléchir à deux fois, ou plutôt refuser toute proposition, mais elle appréciait trop sa présence pour faire preuve de la moindre méfiance à son égard. Ce qui ne l'empêcha pas de plaisanter à ce sujet, plus par jeu qu'autre chose.

« Dois-je en conclure que c'est une sensibilité à laquelle tu as souvent été confronté, pour t'en faire cette idée ? »

Elle levait son regard vers lui, un sourire aux lèvres. Elle n'attendait pas spécialement de réponse, elle voulait juste le contempler quelques instants, plonger son regard dans le sien. Elle se blottit un peu plus fort contre lui alors qu'il entreprit de l'embrasser à nouveau, mais plus sur les lèvres. Sa poitrine pressait toujours contre ses pectoraux solide, ce qui n'avait rien de déplaisant, au contraire. Elle ajouta alors, doucement, toujours souriante.

« Je pense en effet que tu ne serais pas de trop ce soir... »

Les mains de Zoé glissèrent lentement, se posant sur son torse, contre lequel elle poussa avec douceur pour se défaire de son étreinte. La porte de l'appartement n'allait pas s'ouvrir toute seule après tout. Elle s'avança donc, tapa le code d'entrée, et entra en compagnie du bel homme. Il n'y avait pas d'ascenseur, et son logement se trouvait au 4ème étage. Il fallait donc monter les escaliers, ce qui n'était pas si dérangeant. Chacun de ses pas était une nouvelle occasion pour Nathan de reluquer les belles jambes de Zoé, mais surtout son insolent fessier, à peine couvert par sa courte jupe. Néanmoins, cette fois, Nathan pourrait, en se penchant un petit peu quand même, glisser son regard sous celle-ci, et profiter de la vue plongeante sur les mouvements de sa culotte noire qui ne cachait que la moitié de ses fesses rebondies. Elle continua ainsi, sans s'en douter, jusqu'à arriver sur le palier de son appartement, ouvrant la porte et s'y engageant. C'était un studio d'une pièce où la chambre faisait également office de salon, on y entrait par un couloir où un coin cuisine était aménagé, et où une porte menait à la salle de bain avec baignoire et WC. Ce n'était pas le grand luxe, mais ça dépannait plutôt bien en attendant qu'elle ai un vrai boulot. Et puis ça avait le mérite d'être impeccablement rangé.

11
Zoé avait un peu peur que la situation dégénère avec l'apparition de cet individu détestable, mais elle fut soulagée de voir que ce ne fut pas le cas. L'homme dont la carrure imposait le respect garda la tête froide, ce que la jeune femme apprécia beaucoup. Il prit la sage décision de s'éloigner d'ici, et, toujours main dans la main, il s'élança vers la sortie de secours, entrainant l'étudiante avec lui. Elle suivait le pas, trottinant derrière lui, jusqu'à ce qu'ils arrivèrent sur la ruelle. Là, ils décidèrent de s'enfoncer plus profondément dans la ruelle, distançant la police du mieux qu'ils pouvaient. Néanmoins, ils furent vite arrêtés par un cul-de-sac, un mur qui les séparait de l'autre moitié de la ruelle.

« Rhoo, dommage... »

Zoé était désappointée. Les voilà bon pour faire demi-tour ! Ils étaient obligés de rebrousser chemin maintenant, et d'opter pour la seconde direction, qui les mèneraient inévitablement sur la rue principale. Ce qui était assez risqué. Heureusement, Nathan eut une idée. Aidé par une poubelle, il parvint à se hisser au dessus du mur, et tendit en retour sa main vers la belle femme en contrebas pour l'aider à monter elle aussi. Un geste touchant, auquel elle ne restait pas indifférente. Elle se laissa même soulevée par les hanches, pour descendre de ce mur qu'elle trouvait un peu trop haut. Cet homme qui s'était porté à son secours était si galant, si chevaleresque, Zoé en chavirerait presque.

Maintenant que ce mur les séparait de la scène du grabuge, et des forces de police, ils purent enfin souffler un peu. Ils étaient sauvés, en quelque sorte. La situation lui parut soudainement un peu bizarre, à cette jeune femme, ce brusque retour à la tranquillité. C'était une nuit sacrément riche en émotion qu'elle venait de vivre, entre l'agression, la grande bagarre, le bar ravagé, la fuite. C'était comme si, maintenant que l'adrénaline de la situation s'était dissipée, elle se prenait la réalité en pleine figure, tout en même temps, et s'en retrouvait complétement sonnée. Elle entendit l'homme parler... Nathan... elle l'écoutait, mais resta immobile, et mit une bonne dizaine de secondes avant de réagir et de lui répondre, hésitante.

« Oh... euh... oui... oui, je penserais à... à passer au commissariat...oui... »

Zoé se frotta les yeux et tenta de se ressaisir, y parvenant à moitié. Elle remarqua alors la main de l'homme posée sur son épaule, un geste qui ne la laissait pas indifférente. Elle se serait volontiers jetée dans ses bras, si ce n'était son éducation qui l'empêchait cet excès de familiarité.

« Moi c'est Zoé... enchantée... je veux bien, oui... si cela ne te dérange pas... »

Bien que tout semblait terminé, rentrer chez elle accompagnée la rassurait. Et puis, elle appréciait la présence masculine de Nathan, qu'elle trouvait apaisante. L'esprit encore un peu embrumé, elle ouvrit la marche en direction de son appartement.

« Eum, je, par rapport à tout à l'heure, je voulais te remercier de m'avoir défendue, c'était gentil... c'est un peu ma faute si la situation à dégénérer... D'ailleurs tu as reçu un méchant coup sur la tête tout à l'heure, comment tu te sens ? »

Zoé habitait assez près de son lieu de travail, et ils arrivèrent à destination rapidement. Il leur fallut moins de cinq minutes pour arriver devant l'entrée de l'immeuble. Étrangement, elle ne le connaissait qu'à peine, pour ne pas dire pas du tout, mais au fond elle sentait qu'elle ne voulait pas se séparer de lui aussi vite, qu'elle aimerait rester encore un peu à ses cotés. Elle était sous le charme. Aussi, elle resta plantée devant chez elle, penaude, ne sachant trop quoi faire... La logique voudrait qu'ils finissent par se dire au revoir, que leur route se sépare et que chacun retourne chez soi. Mais elle ne s'y résignait pas, elle n'y arrivait pas. Silencieuse pendant encore un moment, elle finit par demander.

« C'est un studio, mais il est assez grand pour deux, si jamais tu... tu veux y rester un peu avant de rentrer chez toi... »

Elle se sentait un peu bête, maladroite, à lui parler comme ça. On aurait dit une petite ado timide qui essayait de draguer, pourtant il était clairement plus âgé qu'elle. La jeune française ne tarda pas à succomber à l'envie qui l'étreignait depuis tout à l'heure, et se précipita dans ses bras, se blottissant contre lui, montant sur la pointe des pieds pour l'embrasser timidement, du bout des lèvres seulement. Ce qui était déjà beaucoup pour un inconnu dont elle ne connaissait que le prénom.

12
Les sirènes de la police se rapprochaient de plus en plus, résonnant dans les rues comme une menace tacite pour ceux qui oseraient troubler l'ordre public. Et il s'avérait que la jeune femme et son compagnon provisoire faisait justement parti de ces personnes, ou en tout cas seraient considérés comme telle par la police, ce qui revenait au même pour Zoé. Elle ne tenait pas spécialement à avoir affaire aux forces de l'ordre, encore moins à devoir passer la nuit dans un commissariat en compagnie d'ivrognes peu recommandable !

Elle releva le visage vers l'homme, et lui proposa de s'éloigner d'ici, mais il semblait relativement distant, comme si son esprit était ailleurs, ou comme s'il était sonné. Il clignait des yeux, et ne semblait pas vraiment en pleine possession de ses moyens.

« Toi... Toilettes... »

Se contenta-t-il de dire. Toilette ? Il y avait bien la ruelle à proximité, qui offrait assez de discrétion pour cela, mais sinon les plus proches étaient celles du bar. Cette pensée eu l'effet d'un électrochoc pour Zoé. Oh, non. Non, non, non, ce n'était pas du tout une bonne idée ça ! Elle l'observa brièvement, mais n'eu pas vraiment le temps de réagir, il se retourna en effet brusquement, se précipitant à nouveau vers ce bar qu'ils avaient déjà eu un peu de mal à quitter.

« Attendez, non ! Nous n'avons pas de temps à perdre, reven... rhaaa, zut ! »

Trop tard, le voilà déjà parti. L'étudiante soupira. Elle observa quelque secondes l'entrée du bar, avant de finalement se décider à s'engouffrer dans cette large pièce à l'atmosphère pesante. Elle aurait très bien pu laisser l'homme se débrouiller tout seul, et en profiter pour s'en aller d'ici pendant qu'elle en avait encore l'occasion. Ce n'était rien de plus qu'un inconnu après tout. Alors pourquoi le suivait-elle... à vrai-dire, elle même avait du mal à le savoir. Peut-être que, dans la mesure où l'homme avait eu le courage de la défendre, il était de son devoir de l'aider aussi, en quelque sorte.

Elle suivit donc l'homme, un peu à contrecoeur, le suivant de loin car il avait de l'avance, mais sans trop de problème grâce à sa forte carrure qui ne passait pas inaperçue. Elle arriva finalement devant la porte des toilettes des hommes, mais dans lesquelles elle n'osa pas entrer. La manière dont il s'était écroulé contre la porte pour y entrer lui semblait inquiétant, mais elle redoutait de se retrouver dans une situation qui pourrait être assez gênante, ne sachant pas ce qu'il y faisait, ni même s'il était seul. Elle était néanmoins un peu rassurée d'entendre l'eau couler, signe qu'il était encore conscient, c'était déjà ça.

Il sortit finalement des toilettes, et paraissait être dans un bien meilleur état, plus éveillé, plus ragaillardi.

« Vous avez une sortie de secours ? Si on sort par devant, les flics vont nous attraper. »

Effectivement, le son des gyrophares était dorénavant tout proche. Ils étaient même déjà sur les lieux, comme en témoignait les cris de certains.

« Bordel, v'là les flics ! »

Ah, si elle avait su que les événements auraient pris une telle tournure, elle n'aurait pas mis les pieds ici de la soirée ! Elle serait probablement confortablement restée chez elle, dans son pyjama, à regarder des émissions étranges et bizarroïdes à la télévision, comme seuls les japonais avaient le secret.

« La sortie de secours... oui, par là ! »

Elle se trouvait à l'opposée de l'entrée principale, de l'autre coté du comptoir. Il avait raison, il valait mieux sortir par derrière si l'on voulait éviter une fâcheuse rencontre. Pendant qu'elle le guidait, Zoé lui expliquait brièvement la disposition des lieux, sans s'apercevoir que l'homme était particulièrement attiré par les mouvements de son fessier, que son mini-short moulait avantageusement. Les violences s'étaient calmées, les gens préférant rentrer chez eux plutôt qu'avoir affaire à la police, laissant derrière eux un bar relativement dévasté par leurs combats.

« La sortie de secours se trouve là bas, de l'autre coté du comptoir. Vous voyez la petite porte, là, près des bouteilles ? Elle donne sur un couloir, disposant de portes coupe-feu, et de l'autre coté se trouve la sortie vers une ruelle adjacente, perpendiculaire à celle qui se trouve en face du bar... »

Zoé grimpa par dessus le comptoir, offrant au passage une nouvelle opportunité à l'inconnu d'admirer les formes généreuses de la jeune française, et retomba agilement sur ses pieds de l'autre coté. Elle se rendit compte qu'avec tous ces évènements, elle n'avait même pas encore eu l'occasion de faire les présentations avec cet homme. Elle se tourna vers lui, et répara cette oubli.

« Au fait, je m'appe... »

Mais elle n'eut pas l'occasion de finir sa phrase. Une voix rageuse s'éleva de l'autre coté et lui coupa la parole.

« Hey ! Le gaijin ! »

C'était lui, le même homme qui avait abordé Zoé, et qui s'était emporté contre l'inconnu. Une canaille ivre, qui s'approcha d'eux.

« Ouais, c'est à toi que je cause, la tafiole ! Viens t'battre si t'es... »

Il ne put finir sa phrase, trébuchant misérablement contre un tabouret et s'affalant lourdement face contre terre. Il se releva promptement, et, blessé dans son amour propre, il se mit à les insulter.

« Tu diras à ta mère d'me sucer la queue pendant que ta gonzesse me lèche les boules, gaijin ! »

Zoé observait silencieusement la scène, un peu perplexe face à son attitude dépravée, et assez ridicule. Elle éprouvait même un peu de peine pour lui. La jeune femme ne savait pas comment allait réagir l'homme face à ces provocations, mais elle anticipa, et le prit par la main, lui demandant avec douceur.

« Laissons-le, il n'en vaut pas la peine. Allons-nous en... la police ne va pas tarder à nous tomber dessus. »

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Zoé était assez désemparée devant la situation, ce silence pesant durant lequel personne ne bougeait, pas même l'ombre d'un haussement de sourcil. Elle était également un petit peu effrayée par la réaction de l'homme qui avait voulu lui empoigner le bras. Les histoires de jeunes femmes victimes d'hommes louches ne manquaient pas, et elle ne savait pas vraiment ce qu'il avait derrière la tête.

Elle fut néanmoins profondément soulagée par l'intervention d'un autre homme en sa faveur, qui la fit se sentir bien moins seule face à ses agresseurs. La jeune femme fût même assez flattée qu'il s'agisse d'un plutôt bel homme, fort et sûr de lui. Elle se tint en retrait, pendant qu'ils discutait, mais aucun des deux partis ne voulait faire de concessions, et elle sentait bien que la situation allait tôt ou tard dégénérer. Zoé se fit toute petite, et recula jusqu'au meuble où était rangé les bouteilles d'alcool, en espérant que cela se calme. Elle fit mine de ne pas entendre la pique de l'ivrogne, ni même sa commande, observant silencieusement la situation, qui hélas s'envenimait irrémédiablement.

Tout se déroula très vite. Les deux hommes en vinrent aux mains, un troisième brisa une bouteille de verre sur l'un d'eux, un quatrième en envoya un valser contre une table, leurs occupants se levèrent et se précipitèrent vers eux, prêt à en découdre. Une véritable réaction en chaîne, qui transforma le bar en une énorme mêlée, violente, bruyante, confuse. Une partie des gens se dirigeaient vers la sortie, fuyant les coups de poings qui se distribuaient à tout va, tandis qu'une autre partie, plus téméraire, était restée et comptait bien terminer la soirée ici sans se laisser intimider par cette altercation générale. Quant au reste, l'excès d'alcool couplé à la testostérone semblait leur avoir donné une subite envie de cogner sur tout ce qui bougeait, ou qui ne bougeait plus. Zoé observait la scène, médusée devant un tel manque de retenue, les gens se tapaient dessus sans raisons, ou plutôt pour la moindre broutille, les tables et les chaises volaient, s'entrechoquaient, on entendait moult bruits de verres brisées, des gémissements, des cris de colères, des insultes. Elle soupira.

« Même les animaux savent se montrer plus civilisés que ça... »

Son regard s'arrêta alors sur l'homme qui avait tantôt pris sa défense. Il gisait sur le sol, apparemment inconscient, ou en tout cas il ne bougeait pas beaucoup, au beau milieu de la bagarre qui faisait rage. Le coup qu'il reçut sur le crâne avait du être assez violent pour le sonner. Soudain, un homme sorti de nul part décocha un violent coup de pieds dans les côtes de l'homme, dépliant son genoux pour le frapper d'un bon coup de talon, avant de continuer sa route comme si de rien n'était, brandissant maladroitement ses poings vers un autre homme tout aussi ivre. Nul doute que si le premier homme le voyait dans cette état, celui qui les avait traité de gaijin, il ne se contenterait pas d'un simple coup de pieds, déjà douloureux en soi, et profiterait bien de la situation ! Oubliant toute notion de danger, Zoé se précipita vers l'homme, elle lui devait bien ça après tout, c'était de sa faute s'il s'était mis dans ce pétrin.

« Monsieur !? Monsieur, vous m'entendez !? »

S'exclama-t-elle, secouant son corps imposant du mieux qu'elle le pouvait avec ses bras frêles. Fort heureusement, il paraissait juste sonné, et pas complètement inconscient, ou peut-être était-ce le coup de pieds qui l'a réveillé, elle n'en savait rien. Quoi qu'il en soit, ils ne devaient pas rester là, c'était certains.

« Vous n'êtes pas en sécurité ici, s'il vous voit vous allez certainement passer un mauvais quart d'heure ! Il faut partir, et maintenant. Vous pouvez vous lever ? Attendez, je vais vous aider ! »

Zoé se glissa sous son bras et l'aida tant bien que mal à se relever, et à marcher, quittant le chaos qu'était devenu le bar. Ils évitèrent le corps d'un ivrogne assommé, contournèrent les tables renversés, manquèrent de glisser sur une flaque d'alcool, avant de finalement parvenir à s'échapper. Zoé inspira un grand coup, l'air frais lui fit du bien.

« PIN ! PON ! PIN ! PON !  »

Les sirènes de la police retentissaient au loin, et n'allait probablement pas tarder à se rapprocher des lieux du grabuge. La jeune femme n'avait pas vraiment envie de se prendre la tête plus longtemps, et se dit qu'elle ferait mieux de se dépêcher de rentrer chez elle. La police avait la fâcheuse tendance à mettre en garde-à-vue sans raison au moindre incident, le temps d'éclaircir un peu l'affaire...

« Je pense que l'on ne devrait pas rester là... »

Zoé tourna son visage vers l'homme. Il ne semblait pas vraiment dans son assiette. Elle hésita quelques instants, mais finit par lui demander.

« On... on peut aller chez moi si vous voulez, j'habite juste à deux pas d'ici. »

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Le coin du chalant / Re : Un rp pour Zoé ?
« le: lundi 10 juin 2013, 17:10:10 »
@Nathan : Voilà le lien du rp ^^

@Adramelech : Pourquoi pas, oui :)
Mais je ne vais prendre qu'un seul rp finalement. Je te préviendrais lorsque je serais de nouveau disponible ^^

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« Deux shoot de Vodka Tagada s'te plait ! »

« Tout de suite jeune homme ! »

Zoé se retourna devant l'immense variété de bouteilles de toute sorte, à la recherche de la bonne.

« Tagada.. tagada.. tagada.. TAGADA ! »

Elle trouva la fameuse bouteille de Vodka classique au contenu rouge, et versa deux petits verres à shoot. La jeune femme s'empara ensuite d'un mini-chalumeau et fit flamber brièvement l'alcool, avant de balayer la flamme d'un geste de main.

« Voilà pour toi ! Ça fera 600¥ s'il te plait, merci. »

Elle adressa un sourire au jeune homme et s'éloigna encaisser l'argent, avant de jeter un rapide coup d'oeil à la pendule discrète au dessus d'elle. 22:07. Dans deux heures, Zoé aurait fini son service au bar, et elle pourra rentrer chez elle se reposer. Elle ne restait jamais très tard en semaine, comme ce mardi, à cause de ses études, mais il lui arrivait de rester toute la nuit certains vendredi ou samedi. La musique ambiante s'arrêta subitement, et laissa place à une musique J-POP, tandis qu'un groupe d'adolescente montait sur l'estrade en riant, et elles commencèrent à chanter au rythme de la chanson, accompagné des encouragements de la gent masculine.

Elle observa la scène pendant plusieurs secondes, avant de finalement s'en détourner. La jeune femme était la seule à servir ce soir, elle avait du pain sur la planche ! Quoique la charge de travail n'était pas si terrible que ça, il n'y avait pas énormément de monde les mardi en générale... Zoé remarqua deux hommes au comptoir, au physique d'ivrogne banal, qui lui lançaient des regards furtifs et discutaient entre eux, mais surtout dont les verres étaient vides ! Il fallait remédier à ça. Elle s'approcha d'eux, avant de demander, souriante.

« Je vous ressers quelque chose ? »

« Naaaan... mais tu sais ce qu'on voudrait ? »

L'autre homme se mit à pouffer de rire. Chacun de ses mots relâchaient de fortes vapeurs d'alcool, l'homme s'étant visiblement fait plaisir sans modération avec la boisson, tandis que son camarade devait certainement partager le même niveau de sobriété.

« On veut que tu nous montres tes roploplos ! »

Zoé se raidit sur place, indignée.

« Mes.. HEIN ?! Mais ça va pas ou quoi ? Hors de question ! »

« Rh'aller quoi fait pas ta sainte nitouche ! On sait qu'tu les a montré à not' pote la semaine dernière ! On veux juste regarder ! »

La jeune femme se mordit la lèvre. Elle savait bien que cette histoire allait tôt ou tard finir lui retomber dessus. Il était vrai qu'elle avait dévoilé sa poitrine à l'un des habitués du bar, mais c'était uniquement parce qu'il avait longuement insisté, et, il lui avait aussi proposé la coquette somme de 5000¥ pour ça. 5000¥, pour seulement 10 secondes à lui montrer ses seins, elle n'allait quand même pas refuser, si ? Et puis, elle n'avait pas été très sobre au moment de sa décision non plus, et c'était de toute façon sans conséquence, ce n'était pas comme si elle se prostituait ou quoi ! Sauf que voilà, maintenant, la rumeur s'était répandu, et eux aussi voulait leurs part du gâteau. La situation ne s'annonçait pas très jolie pour elle, elle commençait même à regretter ce qu'elle avait fait.

« J'ai dit non, c'est non ! Et je n'ai jamais montré ma poitrine, votre ami vous a menti pour se faire mousser ! En tout cas oubliez cette idée, c'est niet. »

Elle voulu se retourner, mais le premier homme agrippa fermement son bras, l'empêchant de partir, et se mit à parler plus fort, presque à crier, perdant son sang-froid.

« C'est quoi ton problème, on est pas assez bien pour toi c'est ça ? Tu fais ta princesse ? »

Surprise, se sentant menacée, Zoé réagit instinctivement et tira rapidement son bras de toute ses forces, s'extirpant de son emprise. Elle bouscula l'un des verres au passage, qui tomba à terre et se brisa en un fracas qui la fit sursauter et pousser un bref et incontrôlable cri de panique. Tout le monde se tût, même les adolescente avait cessé de chanter, seul leur musique, ironiquement joviale et entrainante, brisait le silence qui avait envahi la salle.

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