Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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1
Centre-ville de Seikusu / Re : Attentat terroriste [Anna Delambre]
« le: lundi 04 mars 2019, 01:03:32 »
Tandis que l’ascenseur la conduisait à son appartement, Rachel entendit son téléphone portable sonner. Elle l’attrapa, et sourit en voyant la personne à l’origine de l’appel, puis décrocha.

« Salut, Carol ! Tu vas bien ? »

Dans son autre main, Rachel tenait un sac de courses qu’elle venait de faire à une épicerie du coin. De l’autre côté de la ligne, Carol Danvers, qui était officiellement la petite-amie de Rachel, lui expliqua qu’elle ne pourrait pas venir ce soir, et qu’elle était occupée… Ailleurs. Rachel était habituée. Elle était une Hawkes, et les Hawkes s’étaient toujours sacrifiés pour la patrie. Les Hawkes n’étaient jamais assurés d’avoir un Dimanche de libre pour profiter de leur vie de famille, et Carol, elle, disposait de super-pouvoirs. Elle avait rejoint le SHIELD, et faisait sans doute partie des Avengers, là où Rachel, elle, se limitait à agir sur Seikusu, ou sur le Japon. Carol lui parla ainsi d’une menace galactique impliquant qu’elle doive rester de l’autre côté du Pacifique.

Remontant le couloir, Rachel se dirigeait vers son appartement.

« Écoute, tant que tu me reviens en un seul morceau… Et telle que je t’ai connue, tout ira bien, ma puce.
 -  Telle que tu m’as connue ? répéta Carol de l’autre côté.
 -  Je ne veux pas te voir avec trois bras, ni avec la peau verte, ni avec un œil cyclopéen sur le front… Ou ce genre de choses ! »

Carol rigola de l’autre côté.

« Je suis très sérieuse : pas de mutation !
 -  Okay, okay, Chef ! »

La clef se glissa dans la serrure, et Rachel ouvrit la porte. Elle grommela alors en constatant que la lumière ne s’était pas automatiquement allumée.

« Un problème ?
 -  CORTANA est encore éteinte…
 -  Tu sais ce que je pense de ces machins, ma chérie… »

Sans polémiquer, Rachel se dirigea vers un terminal mural, et appuya sur le bouton d’alimentation. L’écran s’alluma rapidement, et elle entra le code d’accès, puis un petit bip se fit entendre, avant que la voix synthétique de CORTANA ne résonne dans le bel appartement :

« BONSOIR, OFFICIER HAWKES ! VOTRE JOURNÉE A-T-ELLE ÉTÉ SATISFAISANTE ? »

C’était une voix chaude et sensuelle. Rachel termina sa conversation avec Carol, et rejoignit la cuisine. Étant Iron Girl, son appartement se devait de disposer d’une certaine protection, car il fallait éviter qu’elle ne soit attaquée. CORTANA était en conséquence un programme ménager très sophistiqué, développé par partenariat entre le SHIELD et certaines entreprises japonaises spécialisées dans la robotique. CORTANA était un outil d’assistance ménager, allumant les lumières, les volets, modifiant la température du réfrigérateur, enclenchant la ventilation, le chauffage…

Rachel se rapprocha de la cuisine pour ranger ses courses… Et constata alors qu’il y avait, sur la table, une bouteille à moitié vide.

*Hein ?!*

Rachel était une Hawkes, une militaire. Elle portait une armure de combat futuriste, et avait donc une propension naturelle à la paranoïa. Elle surveillait ce qui se passait chez elle, et sut immédiatement que cette bouteille… N’était pas là ce matin. Tout simplement parce qu’elle ne buvait pas le matin, et que, après l’attaque du train, elle n’avait pas eu le temps de rentrer chez elle. Elle observa donc l’objet, et se dépêcha de récupérer son pistolet, une arme de service située dans son dos, coincée par la ceinture.

Elle l’attrapa, ôta le cran de sûreté, et s’avança alors, regardant autour d’elle.

« CORTANA ?
 -  OUI, MADAME HAWKES ?
 -  Y-a-t-il eu une entrée suspecte aujourd’hui ? Vérifie la caméra de sécurité…
 -  VÉRIFICATION EN COURS… »

Rachel regarda autour d’elle, pointant son pistolet vers le couloir. Personne.

*Ce n’est pas non plus Carol, elle n’est pas là ce soir…*

La femme disposait d’une caméra de sécurité à l’entrée, et CORTANA lui confirma rapidement une entrée.

«UNE FEMME BLONDE, PROFIL INCONNU… DOIS-JE PRÉVENIR LES AUTORITÉS ? »

Rachel ne répondit pas immédiatement, s’aventurant dans le couloir. Elle rejoignit ainsi sa chambre, à la recherche de la mystérieuse intruse…

2
Centre-ville de Seikusu / Attentat terroriste [Anna Delambre]
« le: lundi 25 février 2019, 00:55:09 »
Le Japon est le pays du train. Un pays avec un réseau ferroviaire précoce et très dense, qui avait parsemé le paysage de voies de chemin de fer. Dès les années 1960’s, le Japon avait d’ailleurs mis en place un système de train ferroviaire à grande vitesse, le Shinkansen. Ces lignes avaient rapidement fleuri, et permettaient de relier les quatre principales îles de l’archipel. Seikusu disposait également de sa propre station, une construction ferroviaire récente et majeure. La ligne passait par Miyazu, la dernière grande ville un peu plus au sud, avant de remonter le long des côtes puis de la forêt pour rejoindre Seikusu. Le Shinkansen permettait ainsi aux Seikusiens de pouvoir rapidement rejoindre Kyoto, et avait permis de désenclaver Seikusu du reste du pays, participant à la reconstruction économique du pays.

L’explosion terroriste qui survint dans le train au départ de la gare fut donc particulièrement importante.

Un train était en partance pour Kyoko, se remplissant progressivement, quand des détonations avaient retenti dans l’un des wagons. Les explications des témoins étaient confuses, mais des armes à feu avaient été évoquées à plusieurs reprises, ce qui laissait entendre des individus puissants, car le Japon était aussi un pays très strict sur la régulation des armes à feu. Les caméras de sécurité furent utilisées le matin par la police, et surtout les vidéos amateurs tournés par certains téléphones portables, qui permirent aux enquêteurs de constater que la bombe... Était une bombe humaine.

Un homme s’était enflammé. Son corps s’était mis à gonfler, devenant plus lumineux, ses yeux prenant une couleur argentée, avant qu’il n’explose, détruisant le wagon. Une langue de feu qui avait soufflé le toit du wagon, remontant jusqu’à la toiture de la gare, provoquant une série d’alarmes, et laissant des cadavres et beaucoup de blessés. Les pompiers étaient venus ainsi que la police... Puis, peu de temps après, des véhicules noirs aux vitres fumés étaient arrivés, et des agents en costume avaient ordonné aux policiers d’évacuer la zone autour du wagon, brandissant un mandat qui s’imposait aux autorités locales.

Le S.H.I.E.L.D.

Une agence de contre-espionnage américaine exerçant sous mandat de l’ONU, et pouvant ainsi, théoriquement, agir dans l’ensemble des États-membres de l’ONU. Le S.H.I.E.L.D. disposait d’une structure locale importante, un bunker qui se trouvait sous une base militaire américaine locale, Seikusu Base Camp. Quand les agents du SHIELD se déplaçaient, c’est qu’il y avait un évènement paranormal en jeu, quelque chose qui dépassait les compétences des forces de police locales... Ce qui était de plus en plus fréquent à Seikusu.

« C’est notre scène de crime ! s’exclama un policier.
 -  Croyez-moi, vous n’avez pas envie de ramasser les morceaux, Officier, répliqua avec son calme habituel l’agent spécial Coulson. Chargez-vous de recueillir les témoignages et les preuves vidéos, nous procédons à l’analyse des preuves scientifiques. »

Parmi le personnel sur place, il y avait une jeune femme avec des cheveux roux, qu’elle avait coiffé avec une queue-de-cheval à l’arrière de son crâne. Rachel Hawkes était sur place, et apprit rapidement qu’une fusillade avait éclaté dans le train entre des tueurs et une étrange femme blonde. Une bataille qui avait dégénéré quand l’un des hommes s’était avéré être porteur du virus Extremis. Un virus très particulier, conçu à l’aide de nanotechnologies, qui permettait d’augmenter sensiblement les capacités du corps humain, mais dont certaines solutions instables entraînaient une surcharge d’énergie dans le corps humain, en faisant une véritable bombe.

« Visiblement, des tueurs surentraînés en avaient après cette blonde...
 -  Vous connaissez son identité, Coulson ?
 -  Nous faisons des recherches à ce sujet.
 -  On ne peut pas exclure d’autres équipes... Vous pensez à HYDRA ?
 -  Le virus Extremis est disponible sur le marché noir. Vous avez entendu parler du dernier attentat à Beyrouth ? Le terroriste kamikaze ne portait pas une ceinture d’explosifs... Mais de l’Extremis dans les veines. »

Rachel maugréa sur place.

« Il faut retrouver cette femme. »

Toutefois, la journée ne permit guère d’avancer. L’explosion du tramway avait fait volatiliser bien des preuves, et l’émotion publique était palpable, ce qui ne simplifiait pas les actions du SHIELD.

En fin de journée, Rachel finit par rentrer chez elle, bredouille, et avec beaucoup de questions en tête sur ce mystérieux attentat, sans savoir que la réponse se trouvait chez elle...

3
Ville-Etat de Nexus / Re : Flèche & Plasma [Zenobia]
« le: lundi 11 septembre 2017, 00:55:45 »
Le combat contre Errtu avait fait trembler la ville. L’arrivée d’un puissant démon en ce monde n’était jamais un phénomène très agréable, mais, fort heureusement, les évènements avaient fini par se calmer. Errtu avait été vaincu, et Detmold, le mage noir contre lequel Rachel s’était battue, était... Parti. Quand Patrick et Zenobia la retrouvèrent, la femme était sur le départ, venant de sortir de la boutique de Jan Jensen, le gnome, en récupérant son armure. Enfoncée dans cette dernière, elle se retourna en entendant son nom, et vit Zenobia et Patrick se rapprocher. Il y avait visiblement eu du grabuge à proximité.

« On dirait que la cavalerie n’aura pas besoin de venir, finalement... »

La garde de Nexus avait permis de protéger cette dernière, et Rachel, après sa conversation avec Zolde,r n’avait plus grand-chose à faire ici. Elle observa brièvement Zenobia, et lui sourit.

« Vous avez été une partenaire exceptionnelle, Zenobia. Moi, il va falloir que je rentre, faire mon rapport, et...
 -  Vous avez bien mérité de rester ! répliqua Patrick. Il va y avoir une fête ce soir ! »

Rachel soupira en fermant les yeux. Après ce qu’elle avait vécu, la priorité était d’informer ses supérieurs de ce qui se passait ici... Mais elle finit par hausser les épaules.

« Soit. Je ne peux pas quitter Nexus sans goûter à sa bière, n’est-ce pas ? »

Patrick sourit, ravi. Même malgré tout ce qu’il avait vécu, l’idée d’être en compagnie de deux si belles femmes ne manquait pas de le stimuler. Certes, il avait vu un démon majeur, mais, juste avant ça, il avait couché avec Zenobia... Et, de fait, le jeune mage commençait à réaliser qu’il était amoureux de cette elfe.

« À la bonne heure ! C’est moi qui invite ! » s’exclama-t-il, enthousiasmé.

4
Le quartier de la Toussaint / Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]
« le: dimanche 15 janvier 2017, 23:12:43 »
Un léger sourire  se dessina en filigrane sur les lèvres de Coulson, quand il vit le regard d’Aya se voiler, comme si elle avait peur d’avoir dit une bêtise.

« Pas besoin de plus ? Vraiment ? »

Question purement rhétorique. L’homme se déplaça, et contempla le champ de ruines silencieusement, pendant quelques secondes.

« Vous savez d’où viennent nos équipements, à propos ? Nous disposons de multiples contractants, généralement des grandes firmes, ou des usines. Le SHIELD est une organisation puissante, mais nous n’avons pas d’usines. Nos équipements étant classés secret défense, nous fabriquons ces derniers en plusieurs morceaux, et ne faisons que l’assemblage final. Toutefois, comme vous avez pu le remarquer, nous avons... Certains soucis de sécurité avec un certain nombre de nos matériaux, essentiellement les composants électroniques. »

Où voulait-il en venir ? La lumière n’allait pas tarder à se faire sur ses explications. Coulson était un homme qui ne perdait pas le nord. Il n’était pas l’un des agents les plus hauts placés du SHIELD pour rien, l’un de ceux qui travaillaient en étroite collaboration avec les Avengers.

« J’envisage de passer un contrat avec vous, Aya. »

Il sourit encore, en caressant brièvement le rebord de ses Ray Ban Aviator.

« On va vous construire un atelier beaucoup plus beau, en mandatant nos entreprises habituelles, et en ne lésinant pas sur les moyens. Mais, vous, au-delà de tout ce que vous avez vécu ce soir, une question fondamentale se pose... »

Coulson attendit un peu, avant de conclure :

« Est-ce qu’avoir le SHIELD comme client vous tenterait ? »

5
Le quartier de la Toussaint / Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]
« le: samedi 24 décembre 2016, 08:21:46 »
L’opération avait été un véritable fiasco. Carolyn Trainer avait été capturée, certes, mais elle ne répondait pas encore à toutes les questions. Qui avait conçu son armure ? Qui avait inventé un dispositif capable de pirater Iron Girl ? Le black out qui avait frappé le quartier de la Toussaint avait disparu, et on pouvait maintenant entendre le ronronnement des gyrophares. Les pompiers, les ambulanciers, et les forces de police venaient en soutien pour appréhender les différents criminels. Rachel ne se faisait que peu d’illusions. Ils n’étaient que du menu fretin, qui seraient assez rapidement libérés. Quelques boucs émissaires tomberaient, mais les véritables gros poissons, eux, continueraient à cavaler à l’air... Pour le moment. Rachel pouvait néanmoins s’estimer heureuse d’être toujours en vie, et d’avoir réussi à conserver son armure.

Tandis que les ambulanciers et les infirmiers se pressaient, elle reprenait son souffle près d’une ambulance. Elle avait de multiples blessures, mais Rachel était une soldate... Et une Hawkes, soit une tête de mule. Elle avait refusé d’embarquer dans une civière, préférant que des agents du SHIELD grimpent à sa place, le temps qu’on puisse s’occuper d’elle. La femme s’était débarrassée de Rescue, et choisit rapidement de suivre l’équipe d’ingénieurs et de techniciens extrayant des décombres de l’atelier d’Aya son armure.

« Elle va subir un check-up complet, lui expliquait Coulson, mais c’est préoccupant... Nos systèmes informatiques sont parmi les plus performants au monde, et je ne dis pas ça en l’air, ou juste pour fanfaronner.
 -  Trainer n’est qu’un pion dans toute cette  histoire, Phil, mais elle détient sûrement des éléments d’information. »

Phil ne pouvait qu’être d’accord. Lady Octopus était peut-être dangereuse, mais elle était loin d’avoir l’aura nécessaire pour mettre sur pied une telle organisation. Tandis que le duo continuait à parler, Rachel entendit soudain Aya, et tourna la tête, surprise de la voir encore sur place.

« Tu ne devrais pas être à l’hôpital ? Enfin... Ça me laisse au moins l’occasion de te remercier, tu es une vraie héroïne ! »

Et ce n’était pas peu dire ! Sans elle, Rachel aurait sûrement été capturée, mais Aya regardait surtout avec consternation son atelier ravagé.

« Oh, s’empressa de préciser Phil, nous réparerons les dégâts. Remettre quelques poutres, quelques plaques de placo, un peu de béton et d’enduit... Ce n’est pas la première fois que nous devons reconstruire des bâtiments détruits.
 -  Réparer ton atelier, c’est le moins qu’on puisse faire... »

Phil acquiesça, avant de regarder à nouveau Aya.

« Oui... Et parler aussi de vos inventions. Vous avez l’air d’avoir un sacré hobby pour les machines et les exosquelettes, Madame Chitsuki... »

Phil laissa cette phrase flotter en l’air, tout en regardant brièvement Rachel, et partageant avec elle comme un étrange regard de connivence. Il se tourna ensuite vers la jeune femme, et sourit encore :

« Sinon... Quels sont vos plans de carrière ? »

6
Le quartier de la Toussaint / Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]
« le: vendredi 16 décembre 2016, 10:28:13 »
Les agents du S.H.I.E.L.D. recevaient un entraînement spécial dans le cadre de leur formation, afin de leur permettre de lutter le plus efficacement possible contre les métahumains et autres super-vilains. Les interventions du S.H.I.E.L.D., par définition, n’impliquaient pas de se heurter qu’à de simples gangsters, mais aussi face à des ennemis dotés de capacités surnaturelles. En l’occurrence, c’était le cas pour Lady Octopus, dont les tentacules s’alliaient avec une armure de très haute technologie, lui conférant force, endurance, rapidité, et dextérité. Plus agile que Docteur Octopus, elle bondissait à droite et à gauche, les balles rebondissant sur son armure blindée, ses tentacules fouettant les agents, les repoussant rageusement. Coulson, légèrement désemparé, ne laissait guère la panique s’emparer de lui, et canarda les Yakuzas accompagnant Trainer.

Aya, de son côté, rejoignit la carcasse de la voiture dans laquelle Rachel avait atterri, et tenta de réveiller cette dernière. Sonnée, Rachel espérait vraiment finir cette interminable journée. Il faut bien dire qu’elle en avait vu des vertes et des pas mûres depuis le début de cette opération. On avait désactivé son armure, ce qui allait nécessiter, par la suite, d’importantes mises à jour des protocoles de sécurité d’Iron Girl, et, si elle disposait bien d’une nouvelle armure, il fallait encore qu’elle s’habitue. Rescue, dans sa version initiale, était juste une Iron Armor de survie, conçue par Tony Stark pour protéger son assistante et amante, Pepper Pots. Le S.H.I.E.L.D. avait ensuite développé sa propre variante de Rescue.

La jeune ingénieure la réveilla donc, mais la portière qu’elle utilisait comme bouclier lui fut soudain arrachée des doigts par l’un des tentacules de Lady Octopus.

« Génial, mes deux proies en un ! Ne bouge pas, ma chérie, je promets de te tuer rapidement, tu ne sentiras rien !
 -  Baisse-toi, Aya ! »

Dès qu’Aya se baissa, un rayon de plasma jaunâtre fila juste au-dessus de sa tête, et frappa le plastron de Lady Octopus, repoussant violemment cette dernière, l’envoyant heurter le mur au fond de la rue.

« Foutue salope ! vociféra-t-elle.
 -  Il est temps que tu prennes ta raclée, Miss-Pieuvre, tu m’as vraiment gonflé ! »

Les tentacules de Lady Octopus tournoyèrent dans les airs, et foncèrent vers Rachel, qui tira à nouveau, et frappa encore Lady Octopus quand elle se releva. Les Yakuzas lui tirèrent alors dessus, mais, à l’image de l’armure protégeant Carolyn, celle de Rescue était blindée. Elle tourna sa tête vers eux, et ses yeux se mirent à scintiller. Telle une variante robotique d’une Kryptonienne, des lasers jaillirent de ses yeux, et explosèrent sur plusieurs Yakuzas, les transformant en torchères. Un super-héros ne tuait pas... Mais Rachel se concevait davantage comme une soldate, surtout en ce moment.

Carolyn s’extirpa des ruines, et hurla rageusement en s’élançant vers Rachel, deux tentacules agrippant ses bras, et elle la souleva, utilisant ses deux autres tentacules autour de ses chevilles.

« JE VAIS T’ÉCARTELER, SALOPE !! »

Dans l’armure, Rachel sentit des signaux d’alarme briller de partout. Elle serra les poings, et se concentra, puis concentra l’énergie de l’armure à hauteur de son plastron. Le triangle blanc inversé situé entre ses seins se mit à vibrer et à briller intensivement, puis un canon d’énergie blanc en jaillit alors, une énergie incandescente et surpuissante... Qui trancha deux des tentacules de Lady Octopus. Cette dernière, reliée à son armure, poussa des hurlements de douleur, mais, avec deux tentacules en moins, Rachel récupéra l’usage d’un de ses bras, et tira avec son répulseur, envoyant Carolyn à terre, tandis qu’elle-même allait s’effondrer sur le sol. Ce tir depuis son plastron avait épuisé les batteries de Rescue.

Coulson se rua vers Lady Octopus, dont les deux tentacules restants remuaient frénétiquement, fouettant l’air et le sol, comme pour témoigner des spasmes de douleur de la femme. Il posa un pied sur son torse, et approcha son pistolet de la tempe de la femme, puis la frappa avec la crosse, la neutralisant. Ensuite, l’agent put soupirer. Les Yakuzas étaient en fuite, et Rachel se redressa lentement.

Elle avait atterri à côté de la carcasse de la Bentley, et s’adossa contre cette dernière, puis retira le heaume de l’armure. En sueur, et avec quelques croûtes de sang sur le visage elle regarda néanmoins Aya... Et lui adressa un sourire.

« Bien joué, ma petite ! Je te dois une fière chandelle... »

7
Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: mardi 22 novembre 2016, 14:10:28 »
« Ce genre de technologies, ce n’est jamais bon, vous savez... Rappelez-vous le virus Extremis, et les conséquences désastreuses que ça a eu. Le contrôle, Daisy, ce n’est pas une forme de dictature, tant décriée par tous ces bobos gauchistes qui se croient en situation perpétuelle de lutte des classes. Le contrôle, c’est le meilleur moyen de lutter contre le chaos et contre l’anarchie. Pour toutes ces raisons, ce MoP, qui n’est rien d’autre, finalement, qu’un Extremis amélioré, doit disparaître. »

Nick revenait encore sur cette histoire, et Daisy le laissa parler. Elle savait que Fury radotait. C’était compréhensible, vu que le Fury à qui elle parlait n’était pas le Fury qu’elle avait connu. D’un autre côté, il avait raison. Les similitudes entre le Metal of Puppets et Extremis, le virus biotechnologique conçu par l’une des filiales de Stark Industries, FuturePharm, étaient tellement probantes qu’on pouvait se demander si Tanaka n’avait pas utilisé les recherches sur Extremis pour concevoir le MoP. Extremis était un virus utilisant la nanotechnologie pour modifier les capacités des gens. Tony avait utilisé sur lui la première version de ce virus, et avait obtenu un état de synchronisme total avec le monde de la machine. Il était devenu totalement connecté à tous les réseaux électroniques du monde, ce qui avait eu pour conséquence qu’il se faisait pirater en dormant sans le réaliser.

« Je suis d’accord, Monsieur, mais la question n’est pas que ça... Il faut retrouver Le Bricoleur.
 -  La situation est compliquée... Il n’y a pas que la Latvérie en jeu. Tout ça... Je ne sais pas, j’ai l’impression que ce n’est qu’une diversion. Nous avons attaqué par deux fois le château de Fatalis, en tout, et, à chaque fois, il n’était pas là, nous laissant son Medvedev local. L’important, ce n’est pas Le Bricoleur, mais de découvrir ce que Fatalis veut. »

Il y a quelques temps, Uatu avait été tué. Uatu, le Watcher, le représentant d’une race extraterrestre très ancienne et très puissante, qui avait choisi de ne pas intervenir dans les affaires politiques des civilisations jugées inférieures. Un choix motivé par l’action du père de Uatu, qui, en voulant aider une planète à résoudre ses conflits internes, leur avait confié des technologies trop évoluées pour cette planète, qui s’était autodétruite par la suite. Uatu, donc, était venu étudier ce qui se passait sur Terre, en s’installant dans la Lune, et avait été tué, et même énuclée. Son œil avait été volé par des méta-criminels de second rang, comme Docteur Midas, mais ceux-ci n’avaient fait que profiter du véritable meurtre, qui avait été commis par... Nick Fury.

En punition pour ce meurtre, Nick avait été pris par les autres Watchers. L’homme se tenant face à elle n’était donc pas l’originel Fury, et Daisy le savait. De fait, elle n’avait jamais parlé avec le vrai Fury, mais toujours avec des LMD de lui. Le vrai Fury, depuis des années, se trouvait dans une station spatiale, à subir les affres de la vieillesse. Ce que Daisy avait fait, c’était récupérer un LMD, afin d’avoir son propre conseiller. Son Nick Fury croyait être le vrai. Un choix spécial, mais Daisy se le justifiait.

*Fury a toujours eu deux coups d’avance...*

Et elle, elle avait le sentiment d’avoir deux trains de retard. Les dossiers s’empilaient en ce moment, avec un dénominateur commun : Seikusu. Il n’y avait pas que Tanaka et Le Bricoleur, il y avait aussi ces clones tueurs de Wolverine, cette X-23, tout ce trafic de super-armes venant, là aussi, de Seikusu, et qui remontait jusqu’à des villes comme Gotham City... En bref, Daisy avait le net sentiment que quelque chose lui échappait, et c’était pour ça qu’elle avait décidé de réactiver ce LMD.

Mais, pour l’heure, il fallait bien reconnaître que cette machine ne l’aidait pas beaucoup...



Rachel se mit à esquisser un léger sourire, mains posées sur les joues de l’homme, en sentant ce dernier se perdre en elle. Si lui croyait juste avoir joui, Rachel, elle, en fut sûre. Après tout, elle était aux premières loges, et, si un homme pouvait se tromper sur l’orgasme de sa partenaire, l’inverse était plus difficile. Quand l’homme atteignait le sommet de sa montagne, il en redescendait rapidement dans la foulée, dégonflant comme un ballon de baudruche qui subirait d’un coup un trop-plein d’hélium, et éclaterait en plein vol. Elle sentit donc Drake éclater entre ses cuisses, se relâchant en elle, puis son corps se décrispa ensuite. Elle-même, n’en doutons pas, avait gratifié Rachel de son nectar, sa fine fleur ayant laissé ses pétales se déployer.

L’eau, elle, indifférente à leurs ébats, bouillonnait encore autour d’eux, leur température corporelle ayant subitement cru de plusieurs degrés. De la sueur coulait ainsi le long du front de Rachel, qui haletait lourdement. Des gouttes glissaient le long de ses seins, et elle sourit quand Drake lui proposa de prendre des vacances.

« Ah... Je croyais que nous les prenions déjà, ici... »

Elle lui sourit, et l’embrassa à nouveau. Rachel, prendre des vacances... Mais bon, comme elle venait de faire l’amour, et même une tentative d’humour, on pouvait se mettre à croire à l’impossible. Le baiser se rompit ensuite, et elle sourit, restant proche de l’homme.

« On verra... Tu sais que les Hawkes ne prennent jamais de vacances... Mais peut-être que tu arriveras à me convaincre... »

Quand on était un Hawkes, on croyait fermement au réel, et on l’affrontait avec la rigueur d’un militaire.

Visiblement, quand on était un Noventa, on croyait à l’impossible, et on faisait tout ce qu’on pouvait pour le rendre réel. Et, aujourd’hui, en ce moment précis, dans ce jacuzzi, le rêve et le réel venaient de s’être rejoints. Alors, autant en profiter, pour le temps que cela durerait...






Épilogue
Château Latvérie


Toute une partie du château était dissimulée par d’épais échafaudages et par une série de grues, d’ouvriers, et de machines, s’affairant à réparer le château après son effondrement partiel. Le long des coursives du château, une tablette graphique à la main, Lucia avançait, commentant l’état des réparations devant son hôte, qui semblait s’en désintéresser totalement. Remarquant cela, Von Bardas changea rapidement de sujet.

« Le professeur Tanaka se trouve dans l’une des prisons de haute-sécurité du S.H.I.E.L.D., probablement la prison Needle, au large du Japon...
 -  Laissons ces guignols du S.H.I.E.L.D. s’amuser avec Tanaka et ses inventions grotesques, le coupa brutalement l’homme. L’important est de m’assurer qu’elle n’a pas été endommagée par tout ce désordre.
 -  Les signes biologiques n’ont pas évolué, son caisson est isolé du reste de...
 -  Je le sais. »

Elle ne dit rien de plus, et le duo s’approcha d’un étroit escalier en colimaçon. Un escalier d’un type très médiéval, qu’ils descendirent pesamment, jusqu’à rejoindre un couloir sombre, grisâtre et métallique. Dès que le pied de Lucia se posa sur le sol, des néons se mirent à bourdonner, et s’allumèrent dans les coins, éclairant le chemin jusqu’à une lourde porte. Elle laissa son hôte s’avancer, ses pas claquant durement sur le sol métallique, et il se pencha vers un dispositif de sécurité situé contre la porte, et y apposa son œil.

Dans un vrombissement, la lourde porte s’ouvrit alors, et Fatalis pénétra dans son laboratoire, avisant rapidement le caisson se trouvant en son centre. Il alla se positionner sur un moniteur situé devant le caisson, et pianota rapidement dessus, juste pour s’assurer que les signes vitaux de son bébé réagissaient bien.

« Bien... Elle est en vie. Bientôt, elle sera prête... Fatalis compte sur vous, androïde, pour vous assurer de son prompt rétablissement. »

Lucia Von Bardas, ou, plutôt, le LMD ayant l’apparence et la personnalité de Lucia Von Bardas, hocha la tête.

« Mais... Vous repartez déjà, Maître ?
 -  Fatalis se désintéresse de ces inepties. »

Il ouvrit sa main, et une image s’en éleva, tridimensionnelle, montrant une silhouette fine et élancée, à l’ombre de la terrasse d’un café. Lucia écarquilla les yeux.

« Mais c’est...
 -  Bientôt, toutes ces histoires seront sans intérêt. Bientôt, la Life Force sera enfin à moi... »

Car Fatalis avait enfin retrouvé celle qu’il cherchait depuis tant de mois, la consécration d'un projet entamé il y a des années, quand elle était venue le voir afin de solliciter son aide pour qu'elle obtienne ses enfants. Là, sous ses yeux, flottait la silhouette de Wanda Maximoff, et la promesse de son brillant futur.




FIN (?)

8
Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: lundi 21 novembre 2016, 23:11:43 »
Des seins, Drake remonta aux lèvres, et elle le suivit. Plus besoin de parler, l’attraction naturelle des corps suffisait. Que Drake soit privé de ses jambes ne changeait rien à ce langage naturel, ces mots qui n’avaient pas besoin d’idiome pour se parler, mais simplement d’une langue. Ils s’embrassèrent, ses seins s’enfonçant contre son torse, une main en appui sur son épaule, le sexe raidi de l’homme se redressant entre leurs ventres, coincé entre les corps, remuant. Elle pouvait le sentir, heurtant son nombril, s’en délectant, scellant sa bouche contre la sienne. Ensemble, ils étaient sur le point de fusionner, s’offrant les dernières caresses, soufflant les dernières braises avant que le feu n’éclate. Elle sentit l’homme la soulever, et se laissa faire. C’était elle qui rythmait les ébats, par sa passivité complice. Sans ses jambes, Drake ne pouvait rien faire sans l’accord de sa partenaire, et il lui suffisait de planter ses yeux dans ceux de la femme pour se rassurer. Rachel était en effet entièrement consentante, son regard n’exprimant plus que du désir, de l’envie, de l’attirance, du plaisir. Le sexe avait repoussé les doutes aux confins de sa psyché, dans des replis inaccessibles, et elle se laissait maintenant absorber dans la spirale.

C’est de cette manière qu’elle se redressa. Elle avait senti ce mât, en avait caressé les flancs, perçu les contours avec sa chair. Son corps se redressa donc, glissant le long de cette hampe, jusqu’à se dresser, quelques centimètres au-dessus. L’aimant l’attira ensuite, et, d’un mouvement des hanches, elle descendit. Ses lèvres sentirent la bosse se rapprocher, et l’abeille butina la fleur, enfonçant son dard, le plantant en elle pour en récolter la sève. Quand le vit de l’homme heurta son trou, Rachel sentit un frisson la traverser, comme un choc électrique, et tous ses muscles se bandèrent pendant quelques secondes, sa tête se redressant silencieusement, ses lèvres se serrant, laissant néanmoins s’échapper un gémissement ténu. Elle replaça ensuite son visage, les joues légèrement rouges, et, maintenant qu’elle avait chanté, dansa.

Une danse simple, avec peu de mouvements, une chorégraphie en deux temps, mais une danse ô combien épuisante, de cette danse qui vous prenait aux tripes, et puisait dans toutes vos forces. Elle soupirait, elle haletait, fermant les yeux, mains s’appuyant sur les épaules de l’homme. Cette fois, c’était entièrement à elle d’agir. Et, comme on pouvait s’y attendre, avoir le rôle actif ne la dérangeait nullement. Elle sentait ce mandrin se perdre en elle, confortablement niché, et elle s’empalait dessus, descendant aussi loin que possible, ne pouvant retenir ses cris et ses soupirs quand le membre tapait dans les profondeurs de son vagin.

« Hmmmm... Haaaaaaa... Haaaaaaaaaaaannn... !! »

Rien d’autre à dire, elle s’enfonçait, recouvrant le sexe de sa mouille, témoignant ainsi de son bonheur. Ses mains remontèrent, tout comme son corps, et elle les posa sur la nuque de l’homme, et serra dessus, enfouissant sa tête dans le creux de ses seins. Encore, Rachel gémissait, multipliant les mouvements. Elle ne parlait pas, gémissait, laissant son corps exprimer tout el plaisir qu’elle ressentait. Drake et elle le faisaient enfin. L’amour. L’alchimie naturelle des corps. Là, dans ce centre de soin perdu dans les montagnes, Rachel se laissait faire, s’abandonnait à lui et à cette vague qui l’emportait.

Et Drake fut effectivement aux premières loges pour assister à son orgasme, qui la traversa comme un éclair, ses lèvres se figeant dans un puissant cri de plaisir.

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: dimanche 06 novembre 2016, 23:58:53 »
L’eau bouillonnait autour d’eux, chaude, pétillante, pleine de bulles, remuant nerveusement et rapidement. Elle était comme le reflet de ce qui allait se passer entre eux. Drake et Rachel, deux opposés qui s’étaient progressivement rapprochés. Jusqu’au point de se lier l’un à l’autre, de se coller ensemble. Rachel, cette femme froide et dure, forte et aussi inébranlable qu’un diamant, laissait tomber la carapace, révélant toute la chaleur qui brûlait en elle. Et Drake, lui, était aux premières loges pour en profiter. Leurs deux corps se collaient ensemble, comme pour ne jamais se séparer, et elle le laissa partir à l’assaut, décalant même ses mains pour les poser sur le rebord du jacuzzi, de manière à ce que rien ne vienne le perturber. Naturellement, Rachel connaissait le passé de Drake, si similaire à celui de tous ces golden boys qui croulaient sous l’argent et les filles faciles, empêtrés dans cette arrogance si « starkienne » qui les amenait à se croire irrésistibles, alors qu’ils étaient juste insupportables. Comme Stark, Drake avait eu son Afghanistan, les jambes brisées, et avait réalisé ce qu’il était. Maintenant, ils allaient s’unir, franchir un stade symbolique dans leur relation. Pour le reste... Rachel avait déjà du mal, pour le moment, à se projeter dans ce qu’elle ferait dès le lendemain, alors, quant à imaginer un futur envisageable...

Elle soupira quand les lèvres de l’homme partirent à l’assaut, attaquant ce mont de chair qui se dressait devant lui. Tel un bébé en quête de lait maternel, il s’attaqua au téton. Le bébé y venait pour le lait, l’homme y venait pour le stupre, comme une singulière illustration de la différence entre la candide minorité et la luxuriante majorité. Rachel émit un soupir, un frisson venant la traverser de part en part, traversant son échine, fusant tout le long de son corps. Elle soupira une nouvelle fois, et sentit Drake utiliser ses mains, en posant une sur son autre sein, le pétrissant, l’honorant, l’autre se glissant vers le bas.

« Hmmmm... »

Rachel, de son côté, soulevait lentement son corps, en s’appuyant sur ses jambes. Elle se déplaçait ainsi de haut en bas, et, tout en faisant cela, pouvait sentir la verge de l’homme. Le sexe tendu caressait ses cuisses, filant sur elle, se raidissant progressivement, annonciateur de la suite. Pour l’heure, Drake prenait son temps, explorant le corps de la femme, veillant à la stimuler, à aiguiser et à affûter le feu en elle. Les flammes montaient, ce que les soupirs de Rachel illustraient, en s’accentuant. Elle s’en pinçait même les lèvres, et finit par ramener l’une de ses mains, venant caresser la joue de son amant.

« Ohh... Drake... »

Elle soupira son nom, avant de sentir son doigt se glisser en elle, explorant sa fleur intime, en récoltant le bourgeon, ce qui engendra chez elle un nouveau frisson, comme un picotement électrique qui remonta en elle.

« Haaa... Tu... Hmmm... Tu ne t’en sors pas si mal, en vérité. Dire que tu m’avais fait tout un cinéma... »

Qu’elle ait encore la capacité de le titiller, c’était le signe qu’elle allait bien, même si son corps était doucement en train de se transformer en une bouillonnante cocotte-minute.

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: lundi 31 octobre 2016, 09:00:03 »
Elle avait suggéré le rapport sexuel après un exercice physique, mais Drake ne retint que l’idée du rapport... Ce qui, en réalité, ne la choqua guère. Très souvent, elle avait repensé à ce baiser volé dans la cave du Château, à cette embrassade brève et intense, aussi surprenante qu’inattendue. Elle avait agi spontanément, sans même y réfléchir, mue par une impulsion subite. Elle y avait souvent repensé, par la suite, et avait abouti à la conclusion qu’elle n’avait aucun regret à avoir. Aucun regret, car elle avait aimé ça. Alors, amoureuse ? Difficile à dire... L’amour n’était pas vraiment une chose qu’on pouvait commander, mais... Elle ressentait en tout cas suffisamment de désir pour s’en pincer les lèvres, et pour ressentir... D’étranges frissons le long du corps.

Dix minutes, donc... Rachel en mit moins d’une à se déshabiller, et s’observa un peu devant le miroir de sa chambre. On avait jamais sur soi-même un regard objectif. L’œil avait sur soi un regard déformant qui faisait que les formes étaient modifiées, soit négativement, soit positivement. Est-ce qu’elle était belle ? Certes, elle avait une belle poitrine, mais elle n’avait pas non plus une fine taille de mannequin. Elle avait de bonnes hanches, et, sans être bodybuildée, on pouvait quand même voir, sur son ventre, les traces de quelques abdos.

*Mais pourquoi est-ce que je pense à ça, moi ? Merde, Rachel !*

Elle se sermonna mentalement, et enfila une robe de chambre. Il n’y avait qu’eux en ce moment au centre, mais ça n’excluait pas que des agents puissent passer. Pas question, donc, de se balader à poil. Elle enfila son peignoir, et soupira encore, rougissant sur place, se demandant ce qu’elle était en train de fabriquer.

*Des conneries, assurément... Quoi d’autre ?*

Une erreur aussi, sûrement... Certainement. Et elle fonçait droit dedans. Laissant le peignoir entrouvert, dévoilant ainsi, au gré de ses mouvements, ses hanches, ses seins, et le reste de son corps, elle rejoignit le jacuzzi. Contrairement à ce que Drake avait pu croire, Rachel ne l’avait pas surveillé. Elle lui faisait confiance, bien plus que ce que le brave jeune homme aurait pu croire, et, quand elle entra, ce fut pour voir que le bain était prêt, Drake ayant réussi à s’installer dedans, trônant comme Al Pacino devant sa télévision géante. Son regard, en fin expert, glissa de la jambe à la tête de Rachel, différents expressions faciales et couleurs illustrant de son bonheur visuel.

Il se mit à bafouiller, et elle se rapprocha lentement, sans rien dire, le laissant parler, s’enfoncer dans son trou, creuser bien profondément, rajoutant presque, à chaque mot, un coup de pelle supplémentaire. C’était aussi ça qu’elle aimait chez lui... Son incertitude, ses hésitations. Si Rachel avait eu un homme comme elle, dur, déterminé, inébranlable, il y aurait eu des éclairs. Que disait la sagesse populaire ? Les contraires s’attirent, car ils se complètent... Peut-être qu’il y avait un peu de ça.

Toujours est-il que Rachel retira son peignoir en se tenant devant lui, de l’autre côté du jacuzzi.

« Tu es paraplégique, Drake, mais, vu toutes les blagues perverses que tu sors, je n’ose croire que tu sois paralysé de ce côté-là aussi. »

Rachel laissa tomber son peignoir, puis avança dans le jacuzzi, mettant d’abord un pied, puis le second, l’eau remontant à hauteur de ses cuisses. On pouvait noter qu’elle était épilée, et se pencha vers l’homme.

« De toute manière, Drake, et pour être très claire avec toi... Si ton oiseau ne se dresse pas, tu comprendras que Jûrô et tous les Doombots du monde entier ne sont rien en comparaison à la colère d’une femme frustrée. »

Et ça, ce n’était même pas une menace, mais une promesse. Elle se rapprocha encore, posant une main à sa gauche, une autre à sa droite, sur le rebord, lui mettant presque ses seins sur le nez.

« Aloooooooors... Tu commences par quoi ? »

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: jeudi 27 octobre 2016, 15:18:27 »
« J’oubliais parfois à quel point les hommes peuvent être... Romantiques et charmants. Au moins, on ne peut pas t’accuser de mentir... »

Qu’avait-il dit déjà ? Lui « faire l’amour violemment » sur la « première surface plane venue », en faisant également référence à son « cul », en plein milieu de la phrase ? Plus amusée que réellement offusquée, elle se contentait de sourire légèrement, une petite lueur amusée venant se dessiner dans le firmament de ses yeux. Drake ne plaisantait qu’à moitié. Même la plus aveugle des personnes aurait fini par comprendre que l’homme ressentait une attirance envers elle. Une attirance qui n’était néanmoins pas que sexuelle. Rachel savait que Drake voyait en elle beaucoup de choses. Elle était forte, aussi bien physiquement que mentalement, et représentait probablement, à ses yeux, une sorte d’idéal, qui tempérait ses faiblesses, que l’homme cachait derrière son humour. Ils se complétaient, car Drake était aussi fort, mentalement parlant. C’était quelqu’un qui voulait lutter contre la fatalité, et qui avait toutes les raisons du monde de déprimer.

Rachel ne lui aurait jamais avoué (il en aurait pris la grosse tête), mais elle l’admirait. Il avait appris en Latvérie que ses parents ne l’avaient jamais aimé, qu’ils avaient voulu faire de lui un simple cobaye pour leurs expériences de mégalomanes visant à concevoir des robots surpuissants. Si Rachel avait appris que son père ne l’avait jamais aimé, elle qui avait toujours tout fait pour qu’il soit fier d’elle, elle ne s’en serait probablement pas remise. Mais lui ? Il avait été atteint, elle le savait, mais il arrivait à conserver la tête froide. La vie n’avait pas été facile avec Drake. Il avait perdu ses jambes, ses parents, et n’avait plus personne dans sa vie, ou presque. En tout cas, il avait perdu le soutien de sa famille.

*On pourrait croire que je m’apitoie sur lui, mais... Ce n’est pas ça. Enfin, ce n’est pas que ça...*

Drake avait une mentalité de battant. Il avait beau être né avec une cuiller en argent dans la bouche, il ne s’était jamais reposé sur sa fortune. C’est ce qui faisait de lui un bon élément pour le SHIELD, car il était aventureux, endurci, et très déterminé. Lui confier l’armure « T-1000 » ne paraissait dès lors pas si saugrenu que ça. Drake avait les moyens et les capacités de devenir un bon agent... Mais il n’y avait pas que ça qui était en jeu. Il y avait aussi... Eux. Et « eux », c’était une question compliquée, surtout pour Rachel, qui, avec sa rigidité militaire, s’était toujours efforcée de séparer vie professionnelle et vie privée, pour autant que cette séparation puisse avoir un sens, au sein d’une organisation aussi complexe et aussi énorme quel le SHIELD. De plus, avec Carol, elle avait déjà explosé sa propre limite, et se tenait maintenant face à Drake.

Était-elle amoureuse de lui ? Mais lui ? l’aimait-elle ? Ou ne ressentait-il, à son égard, qu’une sorte d’admiration se faisant faussement pour de l’amour ? Rachel, comme on pouvait s’y attendre, avait toujours été plus à l’aise avec le maniement d’armes à feu qu’avec les sentiments. Sentant son trouble, Drake sembla s’en amuser, et l’attira vers elle. Rachel sourit alors, une lueur de défi dans les yeux, et se redressa, attrapant la main de Drake dans le creux de la sienne.

« Va pour le jacuzzi, puisque ça rentre dans le cadre de ton traitement... Mais, pour le reste, jeune mousse, il faudra le mériter. Le réconfort vient après l’effort, pas inversement. »

Rachel aurait pu s’arrêter là, mais elle relâcha soudain la main de Drake, et la posa ensuite sur son menton, puis l’embrassa alors. Un baiser appuyé, fougueux, comme Rachel aimait les faire, qui ne s’arrêta pas au bout de quelques secondes, mais dura de bonnes secondes. Elle prit son temps, le savourant, avant de se retirer brusquement. Elle conserva ensuite une main sur le fauteuil, s’appuyant avec l’autre sur l’extrémité de ses fesses.

« Alors ? Pas mal pour une Hawkes, hein ? Tu comprendras pourquoi je ne veux pas d’un mollasson dans ma couche. Alors, si tu veux ta ‘‘surface plane’’, il va falloir remuer des bras ! »

Motiver un homme par le sexe, Rachel savait que ça produisait souvent des miracles... Même si elle ne l’avait pas embrassé « que » pour le motiver. En fait...

Elle avait aimé ça.

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: mercredi 26 octobre 2016, 14:08:04 »
L’opération en Latvérie aurait pu dégoûter Drake de cette vie, cette vie aventureuse, faite d’explosions, de combats sanguinolents, et d’ennemis mégalomaniaques à affronter. Ça aurait pu... Mais c’était l’inverse qui s’était produit. Drake y avait pris goût, et la perspective de retourner à la vie civile, de faire la tournée des hôpitaux, des maisons médicalisées, et des conférences afin de vendre ses MetalBones, ne semblait guère l’enchanter plus que ça. Était-ce toutefois si surprenant ? Même avant de connaître le SHIELD, Drake était un passionné de wingsuit, un sport extrême. N’était-ce pas là la preuve que, fondamentalement, l’homme était friand de ce genre de sensations ? Qu’il avait toujours voulu mener une vie d’aventure, d’intrépide... Une chose que le SHIELD pouvait offrir, avec cette réserve que Drake, étant cul-de-jatte, ne semblait pas taillé pour l’action.

Rachel pouvait comprendre ses soucis, et, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, l’homme lui parla alors du dernier projet en date de Maria Hill : lui retirer le MoP. Visiblement, Cunningham et ses hommes avaient repéré, dans son cerveau, une sorte de micropuce, qui devait être à l’origine de ses pouvoirs, ce qui inquiétait Drake.

« Hum... Je comprends ça, Drake... Mais le SHIELD est rempli de gens assez compétents, comme tu as pu le réaliser. Et puis, ce serait trop dangereux de te laisser cette puce... Et pas parce que tu peux accéder à n’importe quel ordinateur. Ça, ça t’offrirait plutôt une voie royale pour toutes les agences de renseignement du monde. »

Il n’était pas nécessaire de travailler très longtemps auprès du SHIELD pour savoir que les agences d’espionnage avaient une conception très réduite de la notion de « liberté individuelle ». Alors, forcément, leur donner une micropuce capable de percer n’importe quel système informatique, c’était leur offrir le Saint-Graal. Maria Hill avait beau promouvoir une image plus moderne et plus « clean » du SHIELD, elle avait été formée par Nick Fury. Si elle voulait retirer à Drake cette puce, c’était surtout parce qu’elle avait tout du cadeau empoisonné. Jirô avait conçu cette puce, et, vu la démence du bonhomme, qui sait ce qu’il avait bien pu faire avec ? De plus, on ignorait également les conséquences, à long terme, du MoP sur le cerveau.

Et puis, au-delà de ça, Rachel était sûre que Maria voulait extraire la puce pour pouvoir l’analyser sereinement, comprendre son fonctionnement, et essayer de la reproduire. Rachel caressait les cheveux de Drake, avant de se redresser.

« C’est plus prudent, pour toi, de te la retirer. Et, puisqu’on est à l’heure des confidences... »

Rachel avait aussi quelques « exclusivités » à fournir, et se déplaça un peu, déambulant sur place, avant de poursuivre, sur un ton solennel, comme si elle allait faire une révélation essentielle, poings posés sur les hanches :

« Tu peux toujours finir documentaliste dans les bureaux du SHIELD... Tant qu’on ne te mettra pas d’étagères trop hautes, je pense que ça devrait aller. »

Il y eut un léger moment de flottement, le temps de se demander si elle était sérieuse ou non... Puis elle sourit ensuite.

« J’ai encore des progrès à faire, hein ? Les Hawkes ne sont pas connus pour leur sens de l’humour... Mais bref. Je voulais te parler d’une personne, Drake, qui a perdu ses deux jambes à la guerre, et qui, pourtant, a rejoint le service actif du SHIELD, et fait même partie des Avengers. »

Ce n’était pas un cas inexistant. D’ailleurs, cet agent n’était même pas confidentiel, il fallait juste penser à se renseigner sur lui.

« Au lycée, c’était un lourdaud, le sportif cool mais un peu idiot, qui s’amusait à harceler les intellos de la classe. Quand il a commencé à grandir, et à réaliser que sa vie était dans une impasse, il a rejoint l’armée. Il a perdu ses deux jambes en Irak, et a ensuite choisi de faire partie d’un projet expérimental organisé par le Pentagone, ‘‘Rebirth 2.0’’, consistant à administrer à un cobaye, volontaire, un symbiote extraterrestre. C’est ainsi que cet homme, tout en étant privé de ses jambes, est devenu un agent du SHIELD. Alors, certes, il a un symbiote, mais je pense que, par bien des aspects, on peut considérer que ça marche aussi pour une armure. »

Elle se rapprocha à nouveau de lui, et posa sa main sur son menton.

« Si Eugène ‘‘Flash’’ Thompson a pu le faire, alors je ne vois aucune raison pour que Drake Noventa ne le puisse pas... Sauf si soulever des cartons est ton grand fantasme inavoué. »

Rachel aurait pu parler davantage de l’opération consistant à extraire le MoP, mais, comme elle n’était même pas au courant de ladite opération, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait dire pour le rassurer et le réconforter. En revanche, avec l’expérience de Flash Thompson, elle était sûre d’avoir un bon filon.

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: lundi 24 octobre 2016, 10:19:50 »
Elle venait de sortir de la douche quand la radio diffusa un bulletin d’actualités, à laquelle elle prêta une oreille légèrement attentive, en connaissant déjà le contenu :

« ...Actualité internationale, maintenant. En Latvérie, une fuite de gaz dans les soubassements du Château Latvérie a provoqué la fin prématurée d’une réception organisée par le jeune Premier Ministre du pays, Lucia Von Bardas. L’enquête préliminaire attribue cette fuite à un glissement microscopique de terrain ayant endommagé une canalisation ; ce glissement serait dû à l’érosion des montagnes entourant le Château. Rappelons que la Latvérie est un petit État européen situé dans les Balkans, qui ressort d’une longue période dictature lorsqu’elle était sous le contrôle de Victor Von Fatalis, et qui s’est récemment ouverte à la démocratie, après l’éviction du dictateur... »

Une version officielle qui contenterait toutes les parties. C’était ce à quoi elle pensait, tout en agrafant son soutien-gorge. L’espionnage, c’était parfois une forme de politique complexe. Il n’était tout simplement dans l’intérêt de personne de dire que des agents occidentaux s’étaient retrouvés en Latvérie. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que cela arrivait, et, la première fois, le château avait été détruit, manquant provoquer un vigoureux scandale international. Bardas était déjà au pouvoir, à l’époque, et la jeune femme se trouvait déjà là, à cette époque, ayant juste des cheveux plus courts.

Dans le cas actuel, la Latvérie voulait éviter de diffuser cet incident, afin de ne pas trop attirer l’attention sur elle. Elle termina de s’habiller, et éteignit la radio, puis sortit de la salle de bains, et se rapprocha de son ordinateur-portable, puis lança un programme spécial dessus. Elle avait relié l’ordinateur à l’écran plat de sa chambre, et alluma ce dernier. Il fallut attendre un certain temps, le temps que la connexion se fasse, qu’elle passe tous les protocoles de cryptage, puis un visage se forma alors.

« Agent Johnson ?
 -  Au rapport, Monsieur Fury. »

De l’autre côté de la connexion, quelque part dans une base qui ne figurait plus sur aucune carte, l’homme qui avait permis à Quake de rejoindre le SHIELD, le fondateur et l’ancestral Directeur de l’organisation avant qu’il n’en soit limogé, Nick Fury, semblait ravi de la voir indemne.

« J’ai lu votre rapport, Quake. Que s’est-il passé depuis ? Hill a-t-elle obtenu davantage d’informations sur les Templiers ?
 -  Non, Monsieur. La femme qui est venue aider Widow et Hawkes s’est volatilisée, tout comme la chanteuse de cabaret, ainsi que toutes les informations susceptibles de remonter à elles. »

De l’autre côté de l’écran, Nick Fury hocha lentement la tête, d’un air satisfait, mais son unique œil vit clairement la moue désapprobatrice qui se formait sur le visage de Daisy.

« Vous désapprouvez ?
 -  Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, le SHIELD a déjà souffert de sa porosité, et je sais que vous êtes derrière cette organisation occulte...
 -  Vous avez sûrement lu, ou, du moins, entendu parler de cette saga littéraire d’Isaac Asimov. ‘‘Fondations’’. C’est une histoire de science-fiction, racontant la chute d’un Empire millénaire, son éclatement, et le développement, dans son ancien espace, de l’anarchie. Pour lutter contre cela, un chercheur a l’idée de développer une fondation spéciale, une sorte d’académie spatiale qui regrouperait toutes les plus gros connaissances de l’Empire vaincu, afin de permettre à l’humanité, dans un avenir lointain, de s’élever à nouveau. »

Nick Fury avait toujours aimé les anecdotes, particulièrement avec Daisy. Sous son air sévère, la jeune femme savait qu’il l’aimait bien. La différence d’âge jouait, ainsi que les redoutables pouvoirs de Quake. Patiemment, elle l’écoutait donc poursuivre son histoire.

« ...Cependant, une telle fondation se heurterait forcément à des envieux, et ça, son fondateur le savait. Secrètement, il avait donc conçu une seconde Fondation, plus discrète, plus petite, chargée de protéger la première, sans que celle-ci ne le sache, car le fait qu’elle ne soit pas connue lui permettait d’attaquer plus facilement. Vous comprenez l’idée ? Je n’aime pas plus que vous l’idée que des éléments extérieurs se promènent dans une organisation que j’ai eu tant de mal à créer, mais ces Templiers sont suffisamment fiables pour protéger le SHIELD de l’intérieur. Hill se renseignera sur eux, mais je leur fais confiance pour disparaître, et pour laisser suffisamment de miettes pour qu’elle pense, dans des moments où elle sera particulièrement euphorique, avoir démantelé leur organisation. »

Maria Hill était une femme têtue, à l’image de Nick. Il était maintenant considéré comme un terroriste international, recherché par l’organisation qu’il avait créé, et Hill était forcée de mener des recherches actives pour le retrouver. En effet, le SHIELD était composé, à plus de 80%, d’agents formés par Fury, très compétents, mais soupçonnés d’être peu loyaux envers le gouvernement, et davantage envers Fury. C’était par exemple le cas pour Daisy, qui faisait tout pour que personne ne le sache. Hill l’avait déjà soupçonné, pendant des mois, d’être toujours proche de Fury, et, si elle avait réussi à éteindre leurs soupçons, il suffirait d’un rien pour les relancer.

Nick, de son côté, ne s’était jamais terré. Il n’avait jamais cessé, même privé de son organisation, de continuer à lutter pour ce en quoi il croyait depuis la Seconde Guerre Mondiale.

« Et Jirô ?
 -  Le SHIELD l’a emmené en Zone 42. »

La Zone 42 était le nom d’une prison très particulière, une sorte de « Supermax » conçue pour les criminels les plus dangereux, et avec des possibilités d’évasion extrêmement réduites, vu qu’elle se situait dans la Zone Négative. On y accédait par l’intermédiaire de portails spécifiques situés dans certaines bases du SHIELD.

« Bien, bien... Je fais confiance à Hill pour obtenir davantage d’informations sur les alliés de Jirô, comme ce Slave Prime. Il faudra se tenir au courant. Même moi, je n’ai qu’un accès très restreint à la Zone 42. »

Comme quoi, même Fury ne pouvait avoir accès partout.

« Et Drake ?
 -  Lui et Hawkes étaient blessés après le combat. Drake l’était davantage qu’Hawkes, et ils ont été emmenés dans une villa médicale, dans les Alpes japonaises. Actuellement, ils doivent toujours y être. L’officier Hawkes s’est rétabli plus rapidement que lui, ayant des blessures plus superficielles, mais son armure est toujours en maintenance... »



C’était une vue superbe. La villa médicale possédait une sorte de grande baie vitrée, qui recouvrait quasiment toute une façade, et qui donnait sur un lac perdu au milieu de la nature. Et, parfois, le lac laissait s’échapper des jets de vapeur, trahissant sa source chaude. Tout autour, il y avait des conifères, des sapins, et, au fond, de l’autre côté du lac, le sommet d’une montagne, recouvert de neiges éternelles. Le spectacle était impressionnant, mais ce n’était pas ça que Rachel regardait en ce moment.

Portant un débardeur et un jogging, elle était en sueur. Quelques pansements ornaient encore son estomac et son visage, mais rien ne semblait pouvoir l’empêcher de s’entraîner. Son visage était recouvert de gouttes d’eau, et elle se hissait sur les rebords d’un tapis, s’appuyant sur les rambardes, avançant le long du chemin, sans utiliser ses jambes, ne se servant que de la force de ses bras pour s’avancer. Rachel aimait toujours autant le sport, et s’entraînait plusieurs heures par jour, vu qu’elle n’avait rien d’autre à faire.

Elle finit par s’arrêter, et se retourna vers Drake. On lui avait repris l’armure métallique liquide, le temps de la réparer. Après, peut-être la retrouverait-il ? Après ce qu’il avait vécu en Latvérie, Rachel l’imaginait mal reprendre un Metal Bones. De plus, il s’en était très bien sorti avec cette armure, mais pour l’heure, lui comme elle étaient mis à nu, dans un centre médicalisé géré par le SHIELD.

Il regardait le lac, quand Rachel se rapprocha de lui, une serviette autour du cou, des plaques de sueur sur le corps, une gourde d’eau dans une main.

« Ça va, Drake ? »

Une question un peu bateau, mais qui marchait toujours pour engager une conversation...

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: vendredi 21 octobre 2016, 16:23:04 »
Rachel et Natalia rejoignirent l’atelier de Jirô, juste à temps pour voir une douzaine d’hommes armés en combinaison noire se rapprocher, pointant sur elles des fusils d’assauts, hurlant en latvérien aux deux femmes de se rendre. Natalia n’avait plus son casque pour la protéger, mais disposait toujours de ses répulseurs, et Widow, de son côté, analysait déjà leurs ennemis... Quand quelqu’un, resté dans leur dos, un membre de la troupe, leur sauta dessus. Il utilisa un pistolet incapacitant, neutralisant deux commandos, avant de foncer sur eux, avec une rapidité exceptionnelle, bondissant, décrivant des mouvements athlétiques et sportifs qui n’auraient pas eu à rougir devant Widow. L’individu neutralisa ainsi le groupe, avant de retirer son casque et sa combinaison, révélant... Une sorte de femme fatale particulièrement pulpeuse, avec un décolleté largement ouvert, des seins opulents, et un visage de rêve, qui parvint, malgré la situation du moment, à stimuler un peu Rachel, bisexuelle.

Les femmes n’eurent néanmoins pas le temps de dialoguer. L’Agent 77 leur ordonna de la suivre, expliquant qu’elle travaillait pour leurs mystérieux alliés, les Templiers, et qu’elle avait pour ordre de les exfiltrer.

« La cavalerie, donc...
 -  On vous suit. »

Rachel ne pouvait plus trop voler, mais les servomoteurs de l’armure fonctionnaient encore, lui permettant de courir. En chemin, elle sentit toute l’installation trembler, sous l’intensité des coups échangés entre Jirô et Drake. Elle avait toute confiance en Drake, mais... Pour autant, Rachel restait nerveuse. Cependant, elle-même avait ses propres soucis. Les couloirs se fissuraient, des lézardes et de la poussière tombaient, et d’autres Latvériens leur tombèrent dessus. 77 ne pouvant espérer récolter tous les lauriers, les répulseurs de Rachel tirèrent, frappant plusieurs Latvériens, en atteignant deux en même temps, qui venaient de débarquer depuis un couloir latéral.

Iron Girl se rappela du plan du château, montré par Nick Fury, et du fait qu’il y avait, de l’autre côté de l’atelier d’entretien des robots, une aire de lancement pour véhicules. S’il fallait fuir, c’était assurément le meilleur endroit possible, et c’était bien par là que 77 se rendait. Rapide, la femme était aussi svelte. Le trio remonta dans les allées de marbre du château, où elles tombèrent sur d’autres Latvériens. 77 courut en avant, et bondit en hauteur, puis mit ses deux genoux en avant, coinçant la tête d’un garde entre ses cuisses, et pivota sur place, provoquant un craquement quand elle lui brisa les cervicales, tout en tirant, depuis sa position, sur un autre soldat, l’envoyant s’étaler sur le sol.

Rachel la suivait, tirant sur les tourelles de défense, soutenue par Natalia, qui utilisait un fusil d’assaut, faisant preuve d’une précision redoutable. En chemin, elles virent néanmoins plusieurs cadavres et des effusions de sang. Rachel en reconnut plusieurs en se penchant vers eux.

*Les hommes de Donovan... Le Bricoleur doit fuir par le même endroit que nous.*

Rachel filait le plus vite possible, tandis que, même ici, le château continuait à trembler. Elle vit ainsi plusieurs grandes baies vitrées se fissurer, des fenêtres explosant, des lézardes se formant sur le sol.

« Il ne se donne pas à moitié, ton poulain !
 -  Il est... Très impulsif ! »

Le trio rejoignit un escalier qui descendait, menant vers une grande porte blindée, où on entendait des coups de feu. Rachel descendit rapidement, et vit plusieurs gros conteneurs, ainsi que ce qui ressemblait à une aire de lancement, avec un grand panneau ouvert, et vit un vaisseau furtif s’envoler. Plusieurs cadavres jonchaient le sol, et elle en vit d’ailleurs un s’écrouler devant elle, mais ce qui retint surtout son attention fut le dernier cadeau laissé par Le Bricoleur pour couvrir sa sortie...

« Vous vous foutez de ma gueule ? »

Un Metal Gear REX se dressait au milieu de la zone de transport, utilisant ses mitrailleuses lourdes pour canarder toutes les cibles passant à portée, tout en chargeant son puissant canon Tesla.

Donovan était également là, blessé, derrière un conteneur, crachant son sang en se tenant son torse. L’un de ses hommes avait un lance-roquettes, mais le pauvre s’était reçu une balle qui avait fait voler la moitié de son crâne sur le sol, laissant la puissante arme sans porteur.

« Où est Mason ?
 -  S’est barré... Dans l’avion... »

Il n’y avait plus qu’à espérer que Drake ait bien réussi à appréhender Jirô. Rachel se redressa, puis tira avec ses répulseurs, blessant le REX, mais sans endommager son espèce armature. Fort heureusement, il lui restait encore des missiles, et elle en envoya un, qui explosa contre la carcasse du monstre, le déstabilisant.

« Je vais l’occuper ! Profitez-en pour récupérer le lance-roquettes, et le faire sauter ! »



Loin de là, dans l’entrepôt de stockage des robots, le plafond s’effondra, et le sol se fissura. L’eau se déversa depuis le quai, les digues retenant la rivière s’affaissant. Alors que de gros rochers fusaient vers Drake et Jirô, les condamnant à une mort certaine, une onde de choc les dévia brusquement. Si Drake était encore conscient, il pourrait voir Coulson se rapprocher rapidement, en compagnie  d’une jeune femme, qui avait visiblement le pouvoir de dévier des débris : Daisy Johnson, alias... « Quake ».

Ils s’avancèrent rapidement vers l’homme, tandis que le plafond continuait à s’écrouler.

« J’espère que vous savez nager, Monsieur Noventa ! Dans l’eau, vite ! »

Daisy utilisa ses vibrations pour pousser Jirô plus rapidement, l’envoyant s’étaler dans l’eau, tandis que Coulson soulevait Drake, l’aidant à se rétablir. Le plafond continua à s’écrouler, et l’eau fusa sur eux, avant de les emporter.

Un courant rapide les draina rapidement, et Coulson aperçut, devant eux, des hélices mortelles, qui tournoyaient sur place. Dans l’eau, il tourna la tête vers Quake, qui se concentra, et tendit les mains, envoyant de nouvelles ondes de choc, qui explosèrent les turbines, leur permettant de traverser ce barrage mortel, et, surtout, de pouvoir à nouveau se contrôler. Le courant devenait plus naturel, les parois n’étant plus des murs froids et artificiels, mais les parois rocheuses d’une grotte souterraine.

Ils purent ainsi remonter vers la grotte, Coulson soulevant la carcasse de Jirô, jusqu’à ce que Quake ne les pousse avec ses vibrations, le soulevant comme une plume, et le faisant sortir de l’eau, avant de remonter à son tour.

« Haaaa... Monsieur Noventa, je... Hummm... Nous devrions arrêter de nous rencontrer... Dans des circonstances si compliquées... »

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Les alentours de la ville / Re : Inoxydables [Iron Girl]
« le: vendredi 21 octobre 2016, 13:04:12 »
En voyant les Doombots, Rachel comprit rapidement qu’ils étaient opérationnels. Fatalis avait conçu, comme signe de son extrême mégalomanie, une armée de puissants robots à son effigie. Il s’en servait comme doublures, comme des variantes des LMD, les androïdes cybernétiques qui avaient jadis infiltré le SHIELD. Les Doombots étaient des robots puissants, et, vu que Bardas était au pouvoir, elle avait dû les stocker ici, à l’abri des regards indiscrets... Mais ils n’étaient pas détruits, juste... Éteins. Comme une lueur d’espoir dans ce combat contre Jirô, qui était visiblement aussi puissant que taré, et qui avait aussi une grosse frustration sexuelle à compenser. Drake concentra alors son attaque, en envoyant une décharge surpuissante, qui fit vibrer tout le Château, provoquant une onde de choc qu’on ressentit même dans les faubourgs de la ville, brisant plusieurs fenêtres du Château, et faisant vibrer les lustres, la poussière se décollant du plafond.

Pour Rachel, ce fut un choc terrible juste à côté d’elle, mais croire que cette attaque parviendrait à vaincre Jirô, ce fut être un peu trop optimiste.

*Je dois reconnaître que ce salaud a conçu une armure particulièrement robuste. J’ignore dans quel alliage elle a été faite... Ce n’est pas du vibranium, ni de l’adamantium, mais c’est très résistant.*

Jirô envoya une puissante attaque sur Drake, et le corps de son ami et allié fut repoussé, rebondissant violemment sur le sol, terminant sa course contre le ponton séparant le quai, défonçant le béton, l’eau jaillissant du quai pour le recouvrir partiellement. Rachel attaqua alors, et envoya un nouveau missile, visant, non pas la tête de Jirô, qui était très solide, mais le milieu de son dos.

« Drake ! hurla ensuite Rachel dans son intercom. Regarde dans les containers, il y a... »

Elle ne put achever, ni même savoir si Drake l’avait entendu, en raison des multiples interférences électroniques qui striaient l’air, car Jirô contre-attaqua brusquement, et elle fila en avant, évitant sa puissante masse, qui défonça le sol, et se reçut ensuite une pluie de missiles. Ses répulseurs s’enclenchèrent, ainsi qu’une petite sulfateuse qui jaillit sur son épaule, pour détruire autant de missiles que possible, mais plusieurs la frappèrent... Dont un qui s’avéra être composé d’une épaisse colle gluante, l’envoyant s’aplatir contre un mur, comme une mouche prisonnière d’une toile d’araignée.

Jirô se mit à nouveau à la narguer, sa voix amplifiée par son armure, et Rachel, tout en se débattant, et en voyant différents messages d’alarme éclater le long de son HUD comme des pops-ups publicitaires sur un écran d’ordinateur envahi par un virus, ne put empêcher une répartie bien saillante de sortir de ses lèvres :

« La prochaine fois, confectionne-toi une pute robotique, ça te fera du bien, foutu taré ! »

Ce fut tout ce qu’elle arriva à dire, car Jirô envoya son lourd poing sur elle. Rachel hurla de douleur, en sentant le goût du sang dans sa bouche, le mur se déformant autour d’elle. Un message clignota plus férocement que les autres, avec des lettres qui n’étaient guère rassurantes, la vision floue de Rachel se stabilisant peu à peu pour lui permettre de déchiffrer ce qui était écrit : « RUPTURE DE LA STRUCTURE DÉFENSIVE IMMINENTE ! ».

Elle tenta encore de retirer le glu, en faisant sortir des lasers à partir de ses poignets, avant de voir le poing de Jirô se relever à nouveau, comme la faux de la Faucheuse, prêt à la pulvériser... Quand une musique féroce et sauvage se mit à résonner.

*Que... ?!*

Wagner se mit à rugir, tandis que la scène vira au chaos le plus complet. Drake avait finalement vu les Doombots, et ces derniers avaient jailli de leurs containers, avant de tirer sur l’armure de Jirô. Depuis leurs mains, des rayons d’énergie fusaient, heurtant ce dernier, le surprenant, et le forçant à réagir. Sa masse fendilla l’air, et en frappa un, le pulvérisant. Le Doombot termina sa course en se fracassant contre un mur, se dispersant en plusieurs morceaux.

*Drake !*

Préparant son effet, l’homme avait été chercher dans le grand poncif du genre. La Chevauchée des Walkyries, qu’on aurait pu renommer en « La Chevauchée des Doombots », déferla donc sur Jirô, tandis que deux Doombots s’approchèrent de Rachel, entreprenant de la libérer, découpant la glu. Rachel tomba alors, et les robots la rattrapèrent. Plusieurs de ses plaques de défense avaient éclaté, ou étaient disloquées, permettant de voir des fils électriques qui pendouillaient en crachotant lamentablement.

Drake avait pris les chose sen main, et lui ordonna d’aller secourir Black Widow, et de retrouver Le Bricoleur.

« N-Non... Je... *SKREEEEEEE*... »

Son communicateur était également endommagé. Elle avait toujours ses répulseurs, mais il y avait des signaux d’alarmes partout. Rachel soupira, et tenta de soulever son heaume, qui était bloqué. Elle l’attrapa alors avec sa main, et l’arracha, révélant son visage. Drake était prêt à en découdre, car, même avec une armée à son service, Jirô malmenait les Doombots.

« Ton ultime coup, Drake ? C’est pathétique ! Comment oses-tu porter le nom de Noventa ? Tes robots ne sont rien contre moi ! »

Sa visière tira à nouveau, et frappa un Doombot, le dispersant sur place, tout en fendillant le sol. Rachel hocha la tête, et, alors que Drake se retenait, elle posa sa main sur son épaule, et, quand l’homme se retourna... Elle alla l’embrasser, son armure se pressant contre celle de l’homme. Un baiser bref, qu’elle rompit ensuite.

« Fous-lui la misère de sa vie, Drake. »

Rachel s’envola alors, sortant de l’entrepôt, pour constater que ses répulseurs étaient effectivement défectueux. Elle se rapprocha rapidement des décombres, et scanna les lieux, non plus à l’aide de son casque, mais de son bras. Elle se rapprocha donc des décombres, et, commença à les soulever, tout en cherchant une trace de Natalia.0

« Je suis là... »

Une voix étouffée, venant de la gauche. Rachel se retourna, et enleva des débris, apercevant alors une petite alcôve, miraculeusement épargnée de l’onde de choc de l’ennemi, et dans lequel Natalia avait pu se dissimuler.

« Il faut retrouver le Bricoleur, Drake s’occupe de Jirô... »

La combinaison de Natalia était déchirée par endroits, et elle avait plusieurs contusions au visage.

« Okay, c’est cool...
 -  Ce qui veut dire qu’on doit gérer Le Bricoleur...
 -  Fury et Coulson sont dessus, déjà... Tu penses vraiment que Drake va pouvoir gérer Jirô tout seul ? Il a l’air costaud... »

Rachel releva la tête, observant la zone d’où elle venait. Un éboulement avait désormais rendu impossible l’accès à l’entrepôt, mais elle esquissa un léger sourire, plein de confiance.

« Ouais... Et puis, c’est personnel entre eux.
 -  Oh ben, si c’est personnel, je suis rassurée...
 -  T’es sûre de pouvoir te relever ?
 -  T’es sûre de pas vouloir finir à la casse ? »

Rachel se contenta de sourire, puis tendit sa main, que Natalia saisit, se relevant ainsi.

Il était temps d’en finir.

Parallèlement, dans tout le complexe, une alarme venait de résonner.

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