Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nancy Callahan

Pages: [1] 2 3
1
Prélude / Re : Captain America
« le: jeudi 03 janvier 2013, 19:25:16 »
Rebienvenue \o

2
Les alentours de la ville / Re : Parti Pris (Gabriel)
« le: jeudi 03 janvier 2013, 18:48:05 »
Je restais impassible devant les tentatives du flic pour me dérouter. Bla bla bla, éviter les histoires d'incompétences, bla bla bla, pas aux USA... Je lâche un discret soupir, avant de croiser les bras.

« Vous, vous êtes flic. Occupez-vous de faire votre enquête correctement. Moi, je suis avocate. Les intérêts de mon client passent avant tout. J'ai eu l'accord de la procureur, qui pense comme moi, et un agent fédéral va venir ici pour escorter mon client en lieu sûr. Vous pouvez toujours essayer de vous y opposer, mais cet agent fédéral a toute la confiance du gouvernement japonais. »

Ce que je ne mentionnais pas, c'est que Rodney n'était pas tout à fait un agent spécial comme les autres. Moi-même, je n'étais pas censée être au courant. Il travaillait pour une organisation (à l'instar de la CIA) qui couvrait le monde entier. C'est en partie pour cela qu'il avait toute la confiance du gouvernement. Et en partie parce que nombre de très bons agents gouvernementaux japonais bossaient avec lui.

D'ailleurs, l'inspecteur verrait bien, quand il arriverait. Ce ne serait pas une majorité d'agents américains qui seraient avec lui, mais une majorité d'agents japonais.

« Quant à faire tarder le dossier... Ce n'est absolument pas mon intention. Mon but premier est de protéger mon client de la rancune que tous les flics entretiennent envers ceux qui sont soupçonnés d'être des tueurs de flics. Le protéger, ni plus ni moins. »

Je secouais doucement la main, puis revint au sujet que j'avais abordé.

« Alors, vous avez un distributeur de boisson ? Un verre d'eau ? Que je patiente avec mon client en attendant son transfert. »

Et hop, un petit sourire. L'air de rien.

Non mais c'est vrai, qui est-ce qui est l'avocate ici ? C'est à moi que revient d'assurer la défense de mon client. Et ça entends également par là d'assurer sa protections face aux mauvais traitements dont il pourrait être victime.

3
Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: jeudi 03 janvier 2013, 18:16:57 »
La panique était presque totale. J'avais beau tenté de me répéter que ce ne pouvait être réel, les sensations étaient bien là. L'horreur. Mon pire cauchemar devenu tangible.

Mais non. Non. Junior était mort ! MORT !

Roark jaune passa derrière moi sans que je ne bouge, tétanisée par la peur qui montait, et montait encore. Je poussais un cri lorsqu'il arracha mon sous-vêtement, sans douceur. Je voulu m'échapper, mais voilà que le Roark à l'état normal était devant moi, avec son coutelas contre ma peau, prêt à cisailler les lanières de ma nuisette.

Je serrais les dents pour ne pas lui crier de dégager, pour ne pas leur crier d'arrêter. Malheureusement, mon corps et mon cerveau ne m'obéissent plus tellement. Au lieu d'un silence glacial, c'est un murmure qui quitta mes lèvres :

« Non. Non, non, non. Non... »

Je tentais de me dégager de la prise de Big Willy en Roark Jaunâtre, mais j'étais trop terrifiée pour ne pas m'emmêler les pinceaux.

« NON ! »

N'ayant cure de la lame contre ma peau, je me jetais sur Julius, qui avait l'apparence d'un Junior au meilleur de sa forme, et tentait de l'étrangler.

4
Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: dimanche 30 décembre 2012, 16:32:08 »
Aïe. Ce salopard en avait de la force dans les bras. Je voudrais bien me masser la mâchoire, mais mes bras dans mon dos m'en empêchent. Et dire qu'en plus, mon mensonge sur mon fiancé balèze n'a pas prit. Mais bon, ils n'ont pas découvert que c'était un mensonge au moins. Cherchant rapidement un nom dans ma mémoire, je crache :

« Jack vous butera avant que vous n'ayez dit "Noël"... C'est pire qu'un gorille. Il vous lattera la gueule... »

S'enfoncer dans son mensonge n'est pas très adroit me direz-vous, mais tant pis. J'ai besoin de puiser le réconfort dans ce que je peux.

Pendant que Willy lisait le livre, je tentais de me redresser comme je le pouvais, bravant la brûlure de la corde sur mes poignets qui commença à faire couler le sang, tentant de les ramener devant moi en profitant de ma souplesse pour les passer sous mes pieds. Un numéro de contorsionniste, tout à fait. Mais je n'ai pas fait la danseuse exotique au Kadie's avant pour rien. J'ai travaillé ma souplesse, et je réussis à retrouver mes poignets liés par devant.

Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en profiter que déjà, la lame du coutelas de Julius m'entame la joue et qu'un vertige me prit, me rendant la vision trouble un instant. Je me frotte les yeux, et lorsque je redresse la tête, tout vertige ayant disparu.

Junior. Devant moi se tenait Junior, tel que je l'avais aperçu la première fois. Mielleux, encore humain d'apparence. Je restais figée un instant, puis l'odeur me démangeant les narines, je me retournais. Junior encore, mais tout jaunâtre. La vision la plus récente que j'avais eu de lui. Non. Non.

La peur m'envahit vraiment cette fois. Et le dégoût. Je sens la bile au fond de ma gorge, et un cri qui monte. Mais, portant mes mains à mes lèvres, je me mords férocement pour ne pas crier. Roark bandait quand je criais. Roark ne pouvait pas bander si j'étais silencieuse. Aussi, c'est un gémissement étouffé qui m'échappa.

Je tournais la tête vers la porte, espérant voir John Hartigan débarquer. Mais non, il ne viendrait pas. C'était un putain de cauchemar, et il était mort. Par ma faute. Je sens les larmes me venir aux yeux, mais je serre les dents. Non, suffit.

« A quoi jouez-vous ? »

Mais tout en parlant, je me reculais jusqu'à ce que l'arrière mes genoux cognent contre le rebord du lit. Je perdis l'équilibre, mais je ne les quittais pas des yeux. Ma voix tremblait, oui. Elle était faible, oui. La peur faisait partie intégrante de moi, oui. Mais je ne me laisserais pas abattre. Je suis Nancy. Je suis courageuse. N'est-ce pas ?

5
Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: dimanche 30 décembre 2012, 15:11:11 »
Non, on ne jouera pas. Je ne suis pas d'humeur. J'ai la migraine. J'ai mes règles.

Les excuses bidons ne fonctionneraient certainement pas. Je serre les dents en dévisageant sans ciller bien que l'effroi montait en moi comme la mousse d'une bière servie trop brusquement. Je ne montrais pas que j'avais peur cependant, même s'ils semblaient la sentir malgré moi.

Rendue à ce niveau là, je priais n'importe qui d'entrer par effraction chez moi. Je lui en serais reconnaissante. Je lui offrirais même n'importe quoi, pourvu que ces deux malades soient interrompus. Mais mon espoir restait vain.

Je tournais brièvement la tête, apercevant un bouquin dans les mains de Willy. Et je retiens le sarcasme qui menace de sortir de mes lèvres, doutant de sa capacité à lire. je me re-concentrais sur Julius en voyant la lame s'agiter devant mon nez. Je frémis, une nouvelle fois, louchant sur l'acier trop près à mon goût.

Quand la fraîcheur de l'acier se posa sur mon oreille, s'en fut trop. Je montrais les dents, et d'une détente, je poussais sur mes jambes pour me propulser sur Julius et lui mordre le poignet. Nom de nom ! Il ne serait pas dit que je me laisserais faire sans combattre. Je suis une battante, non ? Je ne me laisse pas abattre par les coups du sorts. Je réplique.

« Ne. Me. Touchez. Pas. Bordel ! »

Et une idée me vint, s'ajoutant à mes paroles.

« Mon fiancé va bientôt rentrer de toute façon. Et il est super balèze. Encore plus que vous, même avec vos petits tours surnaturels. Il va vous démonter la gueule. »

Bravades, bravades, mensonges. Mais je me dis que c'était plausible. En voyant ma tenue, on pourrait se dire que je l'attendais pour lui faire une surprise. Et comme mon lit faisait facilement deux places et demi... Ce qui contredirais mon mensonge, c'était s'ils ouvraient mon placard. Il n'y avait que des vêtements féminins. Lingeries, tailleurs, jeans, robes, etc.

6
Nancy Callahan

Fiche ;
MP.

______

  • Nancy a dû faire libérer un criminel, fautes de preuves tangibles. Mais les partisans de sa condamnation ne voient pas la chose d'un bon oeil. Elle se fait alors enlever, sans pouvoir se défendre, et une vidéo est tournée, réclamant la condamnation du criminel remit en liberté contre la vie sauve de l'avocate. Selon ses ravisseurs, a chaque jour passé sans réponse positive, elle subirait des sévices. Mutilation, viol, coups de fouets... Bref, pas joyeux quoi.

    Choix 1 > Vous dirigez tout ce petit groupe. Ou bien êtes l'un des subordonnés. Mais elle est à votre merci. Seriez-vous plutôt intègre, livrant des menaces en l'air, ou bien totalement corrompu, appliquant avec ferveur les menaces prononcées ?

    Choix 2 > Vous êtes engagé pour retrouver l'avocate enlevée. Le mieux, serait de la trouver dans les 24h. Mais rien n'empêche de traîner un peu. Vous n'êtes pas forcément un admirateur de la belle.

  • Autre idée ? (A venir)

_________________________________

Doris Peters

Fiche ;
MP.

______

  • Après une tentative de libération avortée, tentée par Shahin, Doris est gardée avec encore plus de précautions. Un autre volontaire pour la sortir de là ?

    Choix 1 > Armé de bonnes intentions, vous tentez de la libérer juste parce que vous n'aimez pas qu'on force une femme ainsi. Succès ou pas ? A vous de voir. Si succès, elle vous remerciera chaleureusement (et peut-être en nature si vous êtes un homme). Sinon, elle louera votre courage.

    Choix 2 > Armé de moins bonnes intentions, vous voulez la libérer simplement pour profiter de ses charmes ensuite. Elle quitterait un geôlier pour un autre. Mais gare à vous. Elle est maligne et inventive.

  • Autre idée ? (A venir)

_________________________________

Meghann Mandragoran

Fiche ;
MP.

______

  • Meghann a recréé la Tour de Tar Valon. Elle s'est auto-proclamée l'Amyrlin. C'est-à-dire que c'était elle qui commandait ainsi. Elle a recréé aussi les différentes ajah. L'ajah noire étant dévolue aux hommes sachant canaliser. Mais elle cherche toujours à comprendre comment retourner dans son ère. Elle veut retrouver son fiancer, le libérer, l'épouser et lui faire des enfants. Entre autre. Comme elle ne peut rien faire de cela pour le moment, elle va prendre un peu de repos. Mais voilà que le Ténébreux la contacte mentalement. Et pas que pour discuter. L'amour à distance, ça marche ! Vous êtes un étranger (n'importe qui, mais mâle) cherchant refuge (ou désirant  pour une raison quelconque. Vous la trouvez alors qu'elle est endormie, paisible, dans son jardin. D'ailleurs, comment êtes-vous arrivés ici ? Elle a dû oublier de refermer son Portail. Cette question vous sors de la tête en la voyant tout à coup s'animer, comme si elle faisait un rêve érotique.

    Choix 1 > Vous cherchez à la réveiller, un peu gêné. Mais elle ne vous entends pas, entièrement plongée dans ce "Rêve". Vous cherchez quoi faire. (Libre à vous d'imaginer ce que vous désirez).

    Choix 2 > Vous voulez en profitez. Mais attention, parce que ce n'est pas sûr qu'elle apprécie en se réveillant. Et si elle se réveille... Gare à vous !

    Choix 3 > Trouvez autre chose !

  • Autre idée ? (A venir)

_________________________________

Gazelle Zao

Fiche ;
MP.

______

  • ?
    Choix 1 > ?

    Choix 2 > ?

  • Autre idée ? (A venir)

_________________________________

Medusa X

Fiche ;
MP.

______

  • ?
    Choix 1 > ?

    Choix 2 > ?

  • Autre idée ? (A venir)

_________________________________

Ar'Anka

Fiche ;
MP.

______

  • ?
    Choix 1 > ?

    Choix 2 > ?

Éireann

Fiche ;
MP.

______

  • ?
    Choix 1 > ?

    Choix 2 > ?

_________________________________

Seren

Fiche ;
MP.

______

  • ?
    Choix 1 > ?

    Choix 2 > ?



Voilà, alors les demandes seraient à faire par mp.

Pour le moment, les demandes de rp's sont fermées pour Nancy, Doris ((Et comme je n'ai plus l'inspiration pour ces deux-là, je laisse les rp's entamés en pause pour une durée indéfinie)). Et elle sont ouvertes pour Éireann et Seren. Concernant Meghann, Medusa et Ar'Anka, le rp est déjà en cours. Mais vous pouvez toujours demander pour réserver un rp.

7
Les alentours de la ville / Re : Parti Pris (Gabriel)
« le: dimanche 30 décembre 2012, 13:52:07 »
« Mon client n'avouera pas ce meurtre, inspecteur. Il n'est pas le coupable. »

Ma voix a résonné dans l'air. Froide, dure. Je ne tolère pas qu'on juge un homme sur les apparences sans chercher à savoir s'il est vraiment coupable et innocent. Mais j'aurais dû me douter que, pour le meurtre d'un flic, la rancoeur les pousseraient à ne pas chercher plus loin que l'évidence.

« Je me vois aussi dans l'obligation de réclamer à ce que mon client soit transféré en lieu sûr en attendant le procès. Et par lieu sûr, je veux dire que votre prison n'est pas adéquate. Vos hommes, et peut-être même vous, considérez qu'il est coupable des faits. Et l'on sait tous comment sont perçus les tueurs de flics. »

Je réfléchissais à un endroit sûr, puis je me dis qu'un hôtel choisi et protégé par des fédéraux serait parfait. Eux, bien qu'aussi révulsés par la mort d'un flic, savaient se contenir. Et puisqu'ils cerneraient l'immeuble, mon client ne pourrait pas fuir (bien que je lui faisais confiance sur ce dernier point).

« Ce n'est pas contre vous, ni contre l'efficacité de vos services. Mais vous êtes trop émotionnellement impliqué pour garantir l'intégrité physique de mon client. Et s'il est vraiment coupable vous ne voudriez pas qu'il soit remis en liberté à cause des privautés prises par vos hommes dans un accès de vengeance, n'est-ce pas ? »

Surtout que n'importe quel procureur m'accorderait cette simple demande, à la condition que le suspect soit bien surveillé. Et j'avais un ami chez les fédéraux, qui serait trop heureux de me rendre ce service.

« Vous m'excusez, j'ai un coup de fil à passer. »

Le saluant d'un hochement de tête, je me dirigeais vers le téléphone public du commissariat. Je composais le numéro du procureur Marcia Nova, le premier qui me viennent en tête, et lui exposais ma demande. Elle réfléchit un long moment, mais accepta finalement. Le mandat de transfert serait faxé sous peu au commissariat. Je raccrochais, et appelais ensuite cet ami fédéral.

« Allô Rodney ? Oui, c'est moi, Nancy. Non, t'en fais pas. Oui, je vais bien et toi ? Parfait. Dis-moi.. Tu pourrais réunir assez d'homme pour surveiller un petit motel et empêcher un homme de s'en évader si l'envie lui en prend ? Oui ? Parfait. Je te rappelle dès que j'ai l'adresse. Merci. A tout à l'heure. »

Et ça, c'était fait. Je me retournais vers l'inspecteur Valmy, et esquissais un sourire.

« En attendant le mandat de transfert, et le nom du lieu où mon client sera gardé par les fédéraux, je vais rester ici. Surveiller qu'aucun de vos hommes ne se laisse emporter par le chagrin et la peine... Vous auriez un distributeur de boisson ? Un verre d'eau ? Quelque chose ? »

8
Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: dimanche 30 décembre 2012, 13:29:02 »
J'ai planté de toutes mes forces la lame dans son corps, malgré la résistance inattendue que j'ai rencontré. Il a quoi sous son gilet de Père Noël ? Une plaque de marbre ? Mais j'ai réussi, n'est-ce pas ? Alors pourquoi sourit-il ainsi ? Et pourquoi son sang bouge ainsi ?

Je sursautais en le sentant derrière moi. Sa voix me fit frémir, et la lame de couteau qui se présenta soudain sous ma gorge me fit m'immobiliser. Je tenais toujours fermement le coutelas lorsque sa main agrippa la mienne, tentant de me forcer à lâcher l'arme. Mais, serrant les dents, je tenais bon. Jusqu'à ce qu'il renforce son emprise. Dans un gémissement douloureux, je lâchais le manche, sonnant ainsi ma condamnation. Maintenant qu'il tenait mon bras, il pu me maîtriser à la perfection. Je grinçais des dents en sentant le parquet sous mes genoux, et la corde s'enroulant autour de mes poignets.

J'eu une sorte de vertige. Ma vision se troubla un instant, et je craignis de m'évanouir. Je ne m'évanouis pas moi. Je suis une battante, je ne perd pas conscience comme une midinette. Et pourtant, ce n'est pas passé loin je crois. Mais en secouant la tête, je retrouvais une vision nette. Et je constatais que ce n'était pas Julius que j'avais planté, mais mon armoire en chêne.

Décidément, ces deux-là avaient des ressources que je n'imaginais pas possible. Depuis quand les gens pouvaient-ils avoir des pouvoirs ? Je me raidis en sentant le Willy me toucher à un endroit que je ne lui aurais certainement pas offert.

« Ne me touchez pas ! »

Je grognais ces quelques mots en levant un regard brûlant de fureur vers le responsable du doigt baladeur. J'avais beau bouger mes poignets, la corde était rêche et me brûlait la peau. Malgré la douleur, je persistais. Je tentais de m'écarter du lit et du pervers en chef, oubliant que Julius ne devait pas être loin. La douleur n'était qu'une brume face à la colère que je ressentais. Je me sentais impuissante, comme avec Hartigan et Roark Junior. Mais je n'étais plus une petite fille. Je pouvais me défendre, non ?

« Que c'est courageux. A deux sur une faible femme. Les pères noël ne sont plus ce qu'ils étaient... »

Moi, me moquer malgré ma situation précaire ? Absolument pas. Je n'oserais pas, n'est-ce pas ? Mais en fait, j'espérais que ce ne soit qu'un vilain cauchemar et que j'allais bientôt me réveiller. Je l'espérais de toutes mes forces.

9
Les alentours de la ville / Re : Ad litem [Nancy Callahan]
« le: dimanche 30 décembre 2012, 13:15:51 »
J'écoutais soigneusement Norman. J'étais là pour obtenir un boulot, mais en même temps, il me rappelait des notions vues en cours. J'hochais la tête à la mention des tribunaux engorgés, et me souvient en effet des tas de chiffres rébarbatifs que nos professeurs nous dispensaient. A cette époque, je me disais qu'un procès ne devait pas durer autant de temps, rapport à ce que l'on voyait dans les films. Mais ma maigre expérience de la chose m'avait vite détrompée. Rien n'est comme dans les films. Et souvent, les procès étaient bien longs et fastidieux. Mais j'ai continué dans cette voie que j'ai choisie. En mémoire d'Hartigan.

Le cas de conscience que posa soudain Norman me fit réfléchir soigneusement à ma réponse. Des aveux obtenus illégalement n'étaient pas recevables. Surtout si le prévenu avait été malmené. Le jury pouvait dire qu'il avait avouer des crimes qu'il n'avait pas commis pour que le matraquage cesse. Mais en même temps, s'il était coupable, ce serait une expérience déchirante que de devoir plaider en sa faveur pour tourner l'innocenter. Malgré tout, ma conscience professionnelle passait avant tout, n'est-ce pas ?

La question avait déjà été abordée en cours. Ou du moins, le cas présenté. Et si quelques uns de mes professeurs étaient pour le faire condamner quand même, trois d'entre eux (mes préférés) étaient pour faire les choses honnêtement et légalement. Qui avait raison, qui avait tort ? Difficile à dire. J'optais pour la position de mes professeurs préférés.

« Et bien, même si j'aurais tendance à le vouloir derrière les barreaux pour un bon bout de temps, ma conscience professionnelle me dicterait d'invalider ses aveux. Toutefois, ce ne serait pas de bon gré. Et j'aurais à coeur d'aider la police à trouver d'autres preuves plus solides. Mais si ces seules aveux étaient les preuves... Même si je ne les faisaient pas invalider, n'importe quel jury non-corrompu et logique le déclarerait innocent. Le bénéfice du doute, rapport à la manière d'obtention de ces aveux. "Et s'il avait dit ça pour qu'on le laisse tranquille ?" Sera forcément une question qu'ils se poseront. »

C'était dur d'avouer ceci, mais c'était la vérité. Et s'il n'y avait pas d'autres preuves accablantes que ces aveux... Je n'avais que très peu d'espoir quant à l'incarcération du criminel.

« Il me semble qu'il y a eu un cas similaire, aux Etats-Unis.. L'affaire d'OJ Simpson, si je ne me trompe pas. Non ? Il a été acquitté, durant un procès où les erreurs étaient flagrantes... Si le dossier avait réellement été en béton, que toutes les preuves compromettantes avaient été présentées au jury... Je doute qu'il en serait finalement sorti... »

J'avais en effet étudié ce cas à l'université, et je pensais que, si le procès avait lieu aujourd'hui, bien mené avec des avocats différents, OJ Simpson ne serait pas acquitté.

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Prélude / Re : Sorin Markov, créature millénaire et transplanaire.
« le: samedi 29 décembre 2012, 00:59:31 »
Bienvenue pour la seconde fois :D

11
Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: samedi 29 décembre 2012, 00:58:29 »
J'ignore pourquoi, mais la présence de ces deux individus est oppressante. Pire que ça même. Je camoufle ma peur, mais je la sens grandir, encore et encore. Malgré tout, mon esprit travaille à toute allure. Deux hommes. Qui rentrent chez les gens sans faire de bruits. Cruels... Ils me rappellent un article que j'ai lu récemment. La presse racontait qu'on entendait les hurlements des victimes sans savoir d'où ils venaient.

Voilà. Penser 'hurlements' me fait penser à Roark Junior, encore. Il ne pouvait pas bander si sa victime ne criait pas. Peut-être était-ce la même chose pour Willy, qui me regardais avec une sorte de faim au fond des yeux. Je ne crierais pas, c'est décidé.

Et voilà que l'autre avance. Je me recule instinctivement, jusqu'à ce que mon dos touche le mur. Ma main tient ferment le coutelas alors que Julius parle. Au début, je reste muette. Puis je le vois se piquer le doigt. Saisie, je ne comprend pas ce qu'il fait. Je lâche un sardonique :

« Bien sûr que j'ai été sage. Vous ne voyez pas l'auréole ? »

Mais, si je fais la fière comme ça, je n'en mène pas large. La preuve, je lâche un grand cri en sentant la même substance visqueuse que sur mon oreiller. Je tourne les yeux, et voit la flaque de sang qui s'agrandit. Mes draps immaculés en sont tout écarlates. Pire que ça même. Et quand je touche le matelas, ça fait "floc floc". Je baigne dans le sang. Dans celui d'Hartigan le chiot. Remarquer, ça pourrait bien être celui d'Hartigan l'humain. John est mort à cause de moi, non ? Il s'est suicidé, pour que je ne sois pas inquiétée après. Même si je voulais vivre avec lui... Je porte son sang sur mes mains.

Bon, ça y est, je panique. Je retiens mes cris, mais la peur afflue en moi comme un torrent. Je tremble, et je reste hypnotisée par la flaque de sang qui s'agrandit, sans oser regarder la tête du chiot. Si ça ce trouve, ils peuvent faire des trucs surnaturels en plus de l'expansion de sang. Genre animer la tête du chiot mort. A cette pensée, je me mors la lèvre jusqu'au sang pour m'empêcher de lâcher un autre cri.

Un mouvement me sors de ma transe horrifique. Je vois une corde. Très longue apparemment. En chanvre, donc très peu agréable. Je tente de reculer encore dans mon lit, mais je suis dos au mur. Je serre alors les dents, ferme les yeux et prend une grande inspiration. Sans vraiment me rendre compte de ce que je fais, je tire le coutelas de son fourreau et je me jette, d'un bond, vers le plus proche des deux. Julius.

Brandissant la lame en avant, je laisse mes cordes vocales hurler comme un cri de guerre, et j'espère toucher/blesser/mutiler/tuer l'homme que je vise.

« AAAAAAH ! »

12
Les alentours de la ville / Re : Ad litem [Nancy Callahan]
« le: samedi 29 décembre 2012, 00:42:48 »
« En effet, la partie pécuniaire n'est pas mon soucis principal. »

Je souris légèrement, et écoutait attentivement Norman. Il commença à parler de la mention ad litem. Je m'étais renseignée là-dessus alors qu'on ne la que brièvement abordée en cours. Il poursuivit, en se demandant si j'étais capable de défendre n'importe que client que je pourrais avoir. Je réfléchis un instant à sa question, pesant le pour, le contre, et mes réactions. Je ne vais pas mentir, travailler pour un violeur en série me rebuterais. Mais j'ai choisi ce que je voulais faire. Je sais bien que je vais devoir défendre des ordures devant le tribunal. Pas seulement des innocents.

« Comme je vous l'ai dit, rencontrer des ordures telles que Roark dans un tribunal me donnera envie de les enfoncer pour qu'ils aillent en prison, ou ailleurs. Mais j'ai une certaine conscience professionnelle. J'imagine que, plus souvent que je ne le voudrais, j'aurais à défendre des criminels vraiment coupable. Sans vous mentir, ça ne me fera pas plaisir. Mais je m'exécuterais. Je ne serais pas moins efficace avec un criminel qu'avec une personne innocente, même si je rêve de voir tout les criminels en prison. »

Je m'interrompis, réfléchissant encore un peu, puis je repris.

« Dans votre exemple, j'imagine que je me montrerais purement professionnelle. Ces hommes-là me rebutent oui, mais si je dois le défendre, je le fais. Mes émotions ne rentrent pas en ligne de compte lorsqu'il s'agit du travail. Je m'efforce de séparer vie privée et vie professionnelle. Et, même si je n'ai pas à le préciser, je prends des rendez-vous avec un psychologue depuis que cet.. Incident... Est arrivé. Il m'aide à tourner la page, à vivre dans le présent sans me morfondre dans le passé. »

Je suis saine d'esprit, mais je soigne ma tendance à voir Roark partout. J'ai déjà surmonté la mort d'Hartigan. Je sais au fond de moi qu'il était l'homme le plus intègre de la situation, et peu importe ce que bavent les médias. Il m'a sauvée. Il n'était pas corrompu.

« Je dois cependant rajouter que, si jamais l'un des clients que j'ai à défendre est un criminel de l'acabit de Roark Junior, je le défendrais, bien entendu. Je serais tout aussi efficace qu'avec un autre client. Mais que le jour où je le retrouve dans le camp adverse, je me démènerais pour le faire condamner. »

13
Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: vendredi 28 décembre 2012, 15:03:17 »
Je cligne des yeux lorsque la lumière s'allume. L'éclat soudain m'aveugle légèrement, brièvement. Le père noël en face d'elle... L'un des pères noël plutôt, était... En chasse, pour être correcte. Il me regardait, et faisait des mouvements explicites avec sa langue. Je resserrais ma prise sur le manche du coutelas que je glissais hors du fourreau. Il était bien affûté, et j'espérais avoir l'effet de surprise. Je n'avais pas précisé quel type d'arme j'avais. Peut-être s'attendaient-ils à une arme à feu.

Toujours tremblante après avoir vu la tête d'Hartigan le chiot sur l'oreiller, je n'osais plus regarder dans cette direction. C'était affreux. Comment avaient-ils pu se montrer si cruels envers une pauvre petit bête si attendrissante ? Je retiens mes larmes. Je le pleurerais après, lorsque ses deux zigotos seront hors d'état de nuire... Si j'arrive à m'en sortir vivante.

« N'escomptez même pas me toucher... »

Ma voix, rendue ferme par la colère, masquait l'incertitude qui me hantait. Je revoyais un peu la scène, mais avec Junior et Hartigan. Cette fois-ci, mon John ne pourra pas me sauver. Je dois le faire de moi-même, n'est-ce pas ? Combattre les fantômes du passé à travers les criminels du présent. C'est peut-être une chance, qui me permettra d'arrêter de faire des cauchemars encore...

Tournant la tête vers le père noël près de l'interrupteur, Julius apparemment, je frémit. Il n'était pas sain lui. Encore moins que l'autre, le Willy, sans doute. Elle préféra reporter son attention sur le Willy en manque de sexe.

« Je crois n'avoir jamais vu de pères noël qui représentent moins l'esprit de noël que vous deux. »

Je tentais de gagner du temps, de mieux cerner mes ennemis. Je savais déjà qu'ils n'avaient aucune pitié. Je savais aussi que le Julius semblait dominer le duo. Et je savais enfin qu'ils n'avaient pas encore vu mon arme, ma main restant planquée derrière le bord du matelas. Mais je savais également que s'ils m'attaquaient à deux, je n'avais aucune chance. Et surtout, en nuisette aussi légère, je n'avais aucune protection, sinon mon coutelas.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 28 décembre 2012, 03:00:46 »
J'ai dit que j'allais dormir il y a près d'une heure.
Je vais peut-être aller le faire maintenant... :)

3h.

15
One Shot / Hunted !
« le: vendredi 28 décembre 2012, 02:51:14 »

27 ans.
Secrétaire du Docteur Rohen.
Chassée par des zombies.
Son sang contient le virus qui peut tuer les zombies définitivement.





Il était près de trois heures du matin quand le téléphone sonna, réveillant en sursaut Malicia Parker. Haletante, en sueur, elle émergeait d'un cauchemars affreux. Prenant le temps de deux inspirations pour calmer son coeur battant, elle décrocha.

« Malicia Parker, j'écoute. »

Une voix métallique et hachée déclama :

« Vous. Êtes. En. Danger. »
« Pardon ? »

La voix métallique reprit :

« Vous. Êtes. En. Danger. FUYEZ ! »
« Mais.. En danger de quoi ? De qui ? Répondez-moi ! Et qui êtes-vous ? »
« Clic. »

Le téléphone lui fut raccroché au nez.

Pleinement réveillée, Malicia se frotta les yeux et rejeta les images de son cauchemar en même temps que sa couverture. Elle posa ses pieds nus sur le sol récemment ciré, froid, et marcha d'un pas léger jusqu'à la fenêtre.

Elle habitait une très jolie résidence, à quelques kilomètres de la ville, entourée de verdure. Un ancien manoir, restauré, qu'elle avait hérité de son arrière-grand-mère. Elle dormait dans la chambre principale, et la vue de sa fenêtre donnait sur un grand jardin. Presque un tiers plus grand que la surface habitable du manoir.

De là où elle était, elle avait une vue imprenable sur la grille de fer forgée qui gardait l'entrée. Le béton qui remontait jusqu'au manoir, formant une route, n'était pas foulé par des étrangers. Le petit rond-point juste devant l'entrée, qui permettait de faire demi-tour facilement pour repartir sans traîner, était sans âme qui vive.

Elle soupira. Se retournant, elle passa une main délicate dans ses cheveux qui oscillaient entre le châtain et le doré. Elle ne vit pas le mouvement furtif qui traversa la cour intérieure sans un bruit et avec une vélocité effrayante. Son regard bleu-vert comme les mers du sud accrocha l'heure. Elle soupira une nouvelle fois. Ce coup de téléphone l'avait pleinement réveillée. Elle ne pouvait pas se rendormir, une fois éveillée à ce stade. Et de toute façon, elle n'avait pas envie de replonger dans son cauchemar. Qui aurait envie de retourner dans un compartiment du métro, prisonnière et entourée de cadavres et de zombies ? Personne.

Elle passa donc à la salle de bain, dénouant en chemin les lanières de sa nuisettes immaculée. Elle laissa le tissu glisser contre son corps voluptueux, et l'abandonna sur le parquet avant de rentrer dans la pièce où elle allait prendre un long bain délassant. Peut-être se rendormirait-elle d'un sommeil profond, sans rêve. Peut-être se laisserait-elle aller à soulager sa libido qui n'avait pas été satisfaite depuis plusieurs mois maintenant. Mais en tout cas, elle allait se plonger dans l'eau chaude et parfumée.

Quand ce fut fait, elle inspira profondément, appréciant l'ambiance calme et détendue de cet instant. Le bain moussant sentait la vanille, son parfum préféré, et elle était immergée jusqu'au cou dans la grande baignoire qui pourrait presque faire office de piscine étant donné la taille impressionnante qu'elle faisait.

Ses doigts couverts de mousses effleurèrent un petit canard jaune qui trônait sur le bord de la baignoire, mais elle le laissa où il était. Sa frustration sexuelle attendrait bien encore un peu. Elle était tellement bien dans son bain qu'elle ne voulait plus bouger. Même pas pour obtenir un peu de plaisir.

Elle finit par se rendormir, la tête posé sur le rebord de la baignoire conçue pour cela.

~ *  _  *  ~

Une nouvelle sonnerie réveilla à nouveau Malicia Parker en sursaut. Elle jeta un oeil à l'horloge, et fit un bond prodigieux hors de la baignoire. Il était dix heures et demi. Elle était en retard au boulot. L'eau, toujours à température agréable grâce aux parois chauffantes de la baignoire, fut vidée en un instant tandis qu'elle bataillait pour se sécher, s'habiller, se maquiller et se coiffer en même temps

A dix heures quarante-cinq, elle quittait son domicile, omettant de verrouiller les portes dans sa précipitation. Sans voir l'ombre qui s'était introduite le matin même dans la cour, elle sauta dans sa petite Mini, conçue pour se garer n'importe où, et fila en vitesse au laboratoire Rohen, appartenant au célèbre Dexter Rohen. Elle était sa secrétaire. Et elle adorait son travail. Pour une fois, elle ne respecta pas les limites de vitesses et roula vite pour se rendre à son travail. Grave erreur. Elle rentra dans un camion qu'elle n'avait pas vu, s'assommant avec son air-bag et se prenant les éclats de pare-brise de plein fouet.

~ *  _  *  ~

Dès qu'elle fut partie, l'ombre entra dans la maison. Elle sonda la demeure, et élimina les moindres logiciels espions qui se trouvaient cachés dans les objets informatiques. Elle détruit aussi toutes les caméras et tout les micros placés là à l'insu de Malicia Parker. Puis elle quitta la demeure, n'oubliant pas de verrouiller derrière elle.

~ *  _  *  ~

Quand Malicia se réveilla, elle était portée par une espèce d'homme en costume d'astronaute. Il marchait d'un pas saccadé, comme un robot, et fumait une cigarette à l'intérieur de son casque. Ce qui la frappa le plus, ce fut ses yeux, d'un bleu électrique, qui étaient fixés sur l'horizon.

Elle voulut bouger, mais il la tenait d'une poigne de fer. Et elle sentait douloureusement les conséquence de son accident. Une bosse avait poussé sur son front, son visage était parcouru de multiples entailles, et elle ne sentait plus son bras gauche. Quant à sa cheville droite, c'était une douleur lancinante qui la parcourait. Elle se souvenait très bien s'être tordue la cheville lors de l'impact, ses escarpins à haut talon aiguille n'aidant pas à conduire.

« Qui êtes-vous ? »
« L'humaine. Doit. Se. Taire. »
« Bon... »

Elle soupira, et retomba dans une sorte de torpeur cotonneuse dès lors qu'il lui injecta une drôle de substance en lui effleurant la cuisse de la pulpe du pouce.

~ *  _  *  ~

Quand elle reprit à nouveau conscience, elle était dans le métro. Assise, au milieu d'une dizaine de personne. Personne ne trouvait anormal qu'elle soit là. L'esprit confus, et ne se souvenant pas tout de suite des évènements récents, elle pensa simplement s'être endormie une fois assise.

Mais, alors que le métro s'arrêtait soudainement, les portes s'ouvrirent et laissèrent passer des gens en décomposition. D'abord choquée, Malicia faillit s'évanouir. Les gens autour d'elle se faisaient tuer. Elle y serait passée si un rayon bleu électrique n'avait pas désintégrer la chair morte qui se mouvait devant elle.

« L'Humaine. Doit. Rester. En. Vie. »
« Quoi ? Pourquoi ? Qui êtes-vous ? »

L'homme qui semblait mécanique ne répondit pas. Il se contenta de l'attraper par la taille et de la jeter sur son épaule tel un vulgaire sac de patates. Ils parcoururent la moitié du métro ainsi, puis il la déposa sur un siège.

« Unité 7. Va. Verrouiller. Ce. Compartiment. Et. Chasser. Les. Zombies. »
« Hein ? »
« L'humaine. Va. Rester. Là. »

Sans lui demander son avis, il souda les ouvertures, et sortit par la porte avant de la souder également. Courant à la fenêtre, Malicia l'observa brûler les zombies qui avançaient avec une rigueur toute mécanique.

Mais il tomba soudain, fauché par une grenade qui dévoila qu'il possédait un squelette métallique mais des muscles et une peau humaine. Il saignait abondamment. Sans pouvoir l'aider, Malicia assista à son ensevelissement sous une masse grouillante de cadavres ambulants. Certains cherchaient à pénétrer dans le compartiment, mais les sorties étaient scellées. Il ne restait que la bouche d'aération au-dessus d'elle. Elle n'y prit pas garde cependant, criant un bon moment, paniquée, avant de s'effondrer, en larme.





Voilà. Vous pouvez venir l'aider à se sortir de là en bon samaritain (ou en faisant parti du groupe de l'Unité 7, chargé de convoyer "le virus à zombie" en lieu sûr où "il pourrait être étudié et mis sur le marché"). Vous pouvez aussi être de ceux qui ont répandu le virus transformant les gens en zombies dans la ville (Docteur Rohen et compagnie), et qui veulent détruire le seul moyen de l'éradiquer.

Si vous voulez du hentai, sans soucis. Et puis vous pouvez aussi être un profiteur qui voit une femme sans défense et qui (qu'il préfère un camp ou l'autre) veut profiter d'elle avant de la livrer à l'un des deux camps.

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