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Messages - Psyché

Pages: [1] 2 3
1
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 04 mars 2019, 00:56:11 »
La magie des Olympiennes avait périclité avec le temps. L’Olympe n’était plus sur Terre, mais sur Terra, et le nombre de fidèles avait diminué. On aurait pu aller jusqu’à dire qu’elles n’étaient plus que l’ombre de ce qu’elles avaient jadis été, mais cela aurait sans doute courroucé la fierté des deux divinités. En tout cas, ensemble, elles réussissaient à répandre un parfum de perversion et d’énergie sexuelle qui renforçait l’endurance de leurs proches amants. C’est typiquement ce que Marco ressentit en sentant sa queue regagner en vitalité après son premier orgasme. Il grogna sur place, et continua à baiser cette femme, ressentant alors envers elle un désir fou, surréaliste, comme s’il était profondément totalement amoureux de cette femme. Il l’embrassa même, s’appuyant contre elle, sa main serrant les cheveux de la Déesse, sa langue s’enfonçant en elle, délestant ainsi sa sœur, Olivia, qui alla embrasser Psyché, se frottant contre elle.

« Hmmm... »

À ce simple baiser, Psyché pouvait voir toute la jeunesse décadente de cette femme, alternant entre beuveries, fêtes, et orgies dans de multiples manoirs le long du Bassin méditerranéen, ou même ici, au Japon. Sa main se crispa sur les fesses de l’humaine, et elle se frotta contre elle, s’abandonnant à son désir. Psyché était une Déesse en apparence calme et tempérée, mais elle goûtait pleinement aux joies du sexe. Ses doigts se glissèrent dans l’intimité d’Olivia, Psyché venant la coucher sur le lit. La Déesse se trouvait alors juste à côté de Nikki, et sourit en voyant que cette dernière prenait son pied, laissant Marco la besogner fougueusement.

Psyché s’attarda encore sur Olivia, glissant deux doigts dans ses lèvres intimes, titillant le clitoris, pressant le bouton d’amour entre ses doigts, déplaçant son autre main pour qu’Olivia suce ses doigts, ou pour pincer ses seins. Dans ce domaine, Psyché avait une connaissance toujours aussi affinée du corps humain, et plus particulièrement du beau sexe. Elle savait où presser, où appuyer pour stimuler les zones érogènes du corps de sa partenaire. Talentueuse, et même redoutable dans ce domaine, Psyché n’épargna rien à Olivia, et l’amena à l’orgasme.

« Haaaannn... !! »

Psyché la laissa jouir, un bel orgasme, transformant presque Olivia en femme-fontaine, tandis que Marco se relâchait tout aussi copieusement dans le corps de Nikki... Puis d’autres hommes approchèrent. Des hommes assez musclés à la peau sombre, visiblement une délégation émanant d’un pays d’Afrique. En sondant leurs esprits, Psyché constata qu’ils venaient du Gabon, et étaient venus ici dans le cadre d’une pause culturelle s’inscrivant dans le cadre d’un séjour diplomatique...

*Ils ne vont pas être déçus du voyage...*

Tous se positionnèrent rapidement. Psyché se retrouva en levrette face à Nikki, elle-même dans cette position, chacune ayant un amant dans son dos... Puis des verges épaisses s’enfoncèrent en elles, leurs amants se glissant dans leurs lèvres intimes. Psyché frémit sur place, et alla embrasser sa belle Nikki, goûtant encore et toujours aux joies de cette délicieuse orgie en compagnie de sa sœur divine...

2
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 18 février 2019, 01:04:26 »
Olivia & Marco Pellegrino étaient un couple italien qui n’avait jamais vraiment fait dans l’inceste. Ils étaient à Seikusu pour un voyage d’affaires, et s’étaient rendus à ce vernissage dans l’espoir d’y trouver quelque chose à acheter pour l’afficher dans leur manoir. Les deux étaient de riches héritiers, disposant d’un vaste empire immobilier légué par leur père, un empire qui était géré par des intermédiaires. Ils n’avaient donc pas grand-chose à faire, si ce n’est profiter des rentes et des revenus que les biens loués leur apportaient. Les Pellegrino disposant de quelques propriétés à Seikusu, ceux-ci y avaient vu l’occasion de faire le voyage... Mais ne s’étaient pas attendus à ce que cette séance de vernissage, d’un ennui mortel, ne devienne... Si différente.

Le fait est que les Pellegrino n’étaient pas des enfants de chœur. Ils étaient plutôt du genre à passer leur week end à Ibiza, dans des soirées arrosées d’alcool, de sexe et de drogue, plutôt que de se promener en forêt. Olivia avait déjà eu son lot d’orgies, tout comme Marco, qui connaissait en Italie des contacts parmi les réseaux mafieux, qu’il employait régulièrement pour avoir des prostituées de luxe. L’influence divine de Psyché et de Nikki avait donc très bien marché sur eux deux, et le bel homme, Marco, était totalement possédé, subjugué par ces deux femmes, tout comme Olivia.

« Hmmm... »

Marco glissa donc sa verge entre les délicieux seins de Nikki, et Psyché, elle, vit Olivia se glisser dans son dos, venant rapidement lécher son bassin. Sa langue titilla sa rondelle, et elle soupira doucement. Elle n’avait qu’à tendre son esprits vers Olivia pour voir ses séances, où elle couchait autant avec des femmes qu’avec des hommes, rejoignait des clubs sadomasochistes et des clubs sexuels très osés. Ces deux humains étaient très rares ! Difficile de croire qu’ils ne s’étaient pas encore adonnés à l’inceste mutuellement, même si elle pouvait sentir qu’ils y avaient pensé. Les deux Déesses les avaient donc aidés à franchir le pas, et elle soupirait doucement de plaisir, en sentant la langue d’Olivia se faufiler entre ses fesses, titillant sa rondelle.

Psyché se redressa alors, au bout de plusieurs minutes, quand Marco eut fini de jouir. Il jouit dans la bouche de la femme, et constata, avec surprise, que sa queue restait toujours aussi dure. Et, tandis qu’il jouissait, Psyché se releva donc, et sourit en le voyant se relâcher, puis caressa son corps, sentant Olivia la suivre dans son dos, comme fascinée par son corps.

« Bats le fer tant qu’il est encore chaud, Marco... Pénètre mon amour... »

Et, sans protester, mais au contraire avec une envie furieuse, Marco se déplaça, et fila entre les cuisses de Nikki, pour la pénétrer brutalement. Psyché, de son côté, se rapprocha à nouveau des lèvres de Nikki, encore pleines du délicieux sperme du jeune homme.

« Là, là... Viens partager avec moi, Nikki ! »

Psyché l’embrassa alors, et fourra sa langue dans sa bouche, venant goûter à ce sperme qui résidait là...

3
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: mardi 12 février 2019, 21:54:37 »
Il y avait de quoi être nostalgique. Jadis, Psyché et Niki aimaient participer à des orgies, de somptueuses bacchanales qui duraient pendant des jours. Les Grecs avaient toujours eu le sens de la fête, à une époque où les Chrétiens n’avaient pas encore tempéré ces longues séances de fête avec leur tempérance religieuse et leur morale sexuelle rigide. Une époque très différente, où les fêtes duraient des jours, mélange d’alcool, de sexe, et où la magie des deux Déesses agissait de concert pour faire oublier aux mortels toute fatigue, et en faire leurs plus dévoués amants. Une parenthèse heureuse d’où les hommes et les femmes ressortaient ravis, indéniablement heureux, satisfaits d’avoir offert quelques jours de leur existence aux divinités.

C’était cette ambiance qui se retrouvait autour des deux femmes, l’alcool en moins. Psyché était donc faussement surprise, car elle se rappelait surtout cela, se rappelant les orgies dans les grandes villas le long des montagnes de la Grèce, avec vue sur la mer Égée. Et là, devant elle, loin d’être choquée par quoi que ce soit, Nikki lui demanda au contraire d’aller s’occuper de sa perle d’amour. Psyché sourit brièvement, et hocha la tête, non sans regarder autour d’elle. Des couples incestueux se formaient, des séances se multipliaient, et, quand de nouveaux arrivants entraient, la même magie venait les saisir, leur faisant oublier toute retenue. Comme une forme d’harmonie globale, d’unité à travers la paix, de vives émotions qui vibraient et qui tourbillonnaient autour de Psyché.

« Tu as toujours su comment m’exciter, ma Nikki... »

Souriant malicieusement, Psyché se glissa entre ses cuisses, et déplaça ses mains. Elle alla les poser sur chacune des fesses de Nikki, la soulevant ainsi un peu, s’en servant comme appui, et, tout en s’étalant au milieu du lit, entreprit de lécher son sexe. Sa langue fila entre les cuisses de la femme, remonta jusqu’aux lèvres intimes de Nikki, et titilla son bourgeon. Là, la femme put lécher à loisir ce qu’elle lui offrait. Un délicieux sexe, et, surtout, un jus très intime, très... Très sucré. La mouille magique, divine, de Nikki était un pur régal, quelque chose dont Psyché ne pouvait décemment se laisser. Elle y goûtait donc avec un appétit sincère, sans cesse renouvelé, tout en se pressant contre elle, gémissant de plaisir.

Psyché prenait tout son temps, tout en savourant avec plaisir le sexe de sa partenaire. Elle sentit alors des pas se rapprocher. Comme inextricablement attirés par les deux Déesses, l’Italienne et son frère se rapprochèrent, venant s’allonger à droite et à gauche de Nikki.

« Maîtresses...
 -  Permettez-nous de vous témoigner notre amour, Maîtresses... »

Comme au bon vieux temps...

4
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 11 février 2019, 00:27:45 »
Les divinités olympiennes avaient perdu de leur superbe avec le temps. L’époque où elles se faisaient régulièrement la guerre, et où les Dieux avaient des milliers d’adorateurs, était révolue. Pour autant, les Olympiens n’en restaient pas moins des Dieux, et Psyché avait souvent pu constater qu’à Seikusu, leurs pouvoirs étaient plus puissants. Elle justifiait cela par la présence de Terra, par le fait que Seikusu était une Porte dimensionnelle géante vers Terra, où Zeus avait relocalisé l’Olympe il y a des éons de cela. C’était le pouvoir de l’Olympe qui était plus palpable ici, et qui renforçait donc les pouvoirs des deux divinités, ce qui expliquait d’autant mieux pourquoi Psyché aimait revenir ici... Mais elle ne s’était clairement pas attendue à revoir sa belle Nikki.

Très motivée, Niké alla jusqu’à fourrer trois doigts dans son intimité, faisant hurler Psyché, qui se crispa contre elle... Avant de tomber sur un lit.

« Ni-NIKKI ! »

La discrétion était de mise pour Psyché, qui n’avait pas l’appétence naturelle de sa consœur divine, et ne prit pas conscience immédiatement qu’elle venait de les téléporter, consciemment ou pas... En plein milieu du musée. Sa main se crispa sur les délicieuses fesses de Nikki, et elle se mit à gémir, se pinçant furieusement les lèvres, serrant encore le cul de Nikki. Elle mouillait davantage, sentant que Nikki voulait vraiment la pousser à bout... Ce qu’elle risquait de faire. Psyché n’avait pas couché depuis longtemps avec d’autres divinités, et sentait la magie puiser en elle, venant la perturber.

Elle se crispait donc sur le lit, remuant nerveusement, et gifla encore les fesses de Niké, gémissant encore, et n’hésita pas à lui rendre la pareille, fourrant un doigt dans son fondement. Le corps de Niké se crispa sur place à ce contact, et Psyché lui sourit malicieusement, remuant contre elle, tout en semblant prendre vaguement conscience de ce qui se passait.

« Ni-Niké, qu’est-ce que tu as... »

Psyché gémit encore, sentant une nouvelle vague la traverser... Et l’orgasme la saisit alors. Une véritable onde magique s’échappa de son corps, achevant de convaincre les derniers mortels de s’adonner à cette bacchanale somptueuse. Venant de jouir, Psyché se redressa alors, et prit alors conscience de ce qui se passait en voyant, juste sous son nez, un homme bedonnant prendre une belle femme à la peau noire en levrette, la faisant hurler, tandis que lui-même couinait, sa chemise semblant sur le point de craquer, se maculant de sueur.

« Nikki... Tu es vraiment incorrigible ! » s’exclama Psyché.

Mais, vu le ton de sa voix, Psyché semblait être faussement gênée par ce spectacle de débauche et de lubricité...

5
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 04 février 2019, 01:15:35 »
Ce n’était clairement pas ici, au cœur de ce musée, que Psyché s’attendait à faire l’amour à une autre personne. Mais, face à Niké, elle ne pouvait pas vraiment faire autrement. C’était presque une sorte de manière de se saluer mutuellement, de se témoigner le profond respect qu’elles avaient entre elles. La maintenant contre le mur, Psyché laissa Nikki reprendre le contrôle de son corps, et la déshabiller. La toge n’était fort heureusement pas très difficile à heurter, et Psyché frémit en sentant les douces mains de velours de Nikki tirer sur sa toge, la faisant ensuite tomber sur le sol. Elle s’en pinça les lèvres, sentant une bouffée d’excitation la traverser. Ses seins se mirent d’ailleurs à durcir, surtout quand la délicieuse bouche de Nikki s’y attaquer. Elle crispa ses poings, ne sentant aucune gêne à l’idée d’être ainsi nue dans un espace public, et ne put que sourire devant le commentaire de la jeune Déesse.

« Techniquement, tu ne m’as pas encore dans ta peau, mais... Hmmm... Ça ne saurait tarder. »

Nikki fit également référence à l’un de ses miroirs, ce qui l’interpella quelque peu. La Déesse n’avait enchanté aucun miroir à sa connaissance, mais n’en fit pas référence outre mesure, car Nikki, toujours aussi impatiente, partait déjà à l’action. Elle embrassa ainsi ses hanches, jusqu’à s’agenouiller devant elle, s’attaquant à son intimité, un sexe très propre, entièrement épilé. Les mains de Psyché vinrent alors caresser ses cheveux, et elle s’appuya sur sa tête, avant de soupirer en sentant la langue de Niké venir contre ses lèvres intimes, tandis que ses mains se crispèrent ensuite sur ses fesses.

La Déesse se mit à soupirer de plaisir, gémissant tendrement, et sa main se crispa involontairement sur les cheveux de la jeune femme.

« Oh, hmmm... Quel appétit, Nikki ! » la félicita Psyché.

Elle gémit encore, sentant le corps de la femme se frotter contre le sien, sa langue remuant bien profondément. D’ores et déjà, elle ne tarda pas à avoir le nectar qu’elle cherchait, car la cyprine de Psyché, délicieuse et divine, ne tarda pas à affluer, tombant sur ses lèvres. Avec sa main, elle continuait à maintenir ses cheveux, et sourit encore, songeant rêveusement au passé :

« Tu te rappelles... Nos orgies, haaaa... ? C’est ça que j’aime avec toi, Nikki, tu es... Hmmm... Tellement imprévisible, hmmm... »

Le plaisir était en train de monter graduellement dans le corps de Psyché.

Cette scène devenait de plus en plus exquise !

6
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 21 janvier 2019, 14:10:19 »
Psyché et Niké n’étaient pas d’obédience catholique, elles ne partageaient pas la notion de péché originel, cette notion culpabilisatrice qui amenait les humains à voir le sexe comme quelque chose de dangereux par nature. Les Olympiens avaient sur ce point des mœurs bien plus légères, et le panthéon olympien était d’ailleurs connu pour ses multiples relations incestueuses. De fait, les Olympiens étant supposés être tous frères et sœurs, la relation entre les deux Déesses pouvait déjà être considérée comme incestueuse... Ce qui, dans l’absolu, ne dérangeait aucune des deux. La « fausse calme » se mit d’ailleurs à sourire malicieusement quand Nikki se rapprocha d’elle, et palpa ses fesses, avant d’aller à nouveau l’embrasser, tout en la bombardant de compliments.

Ah, sa Nikki ! Toujours aussi survoltée ! Mais elle avait raison sur un point : Psyché, d’un naturel calme et posé, pouvait laisser parler ses émotions de manière assez imprévue, et c’était souvent assez impressionnant. Gémissant doucement, elle répondit au baiser de la femme, et glissa quant à elle ses mains sur les cuisses de Nikki, redressant ainsi la femme, afin que ses jambes s’enroulent autour de sa taille, ce qui l’amena à relever ses mains pour s’appuyer sur la nuque de Psyché ainsi que sur ses épaules.

« Hmmm... »

Elle s’avança alors, et plaqua Nikki contre le plus proche mur. Psyché jouait également de sa langue avec la magnifique et sulfureuse blonde devant elle. Il fallait bien admettre que Nikki avait des cuisses magnifiques, et d’insoutenables interminables jambes. Psyché s’amusa à glisser ses mains le long de ses cuisses, les fourrant sous sa courte toge, et serra entre ses doigts la ficelle de son court string blanc, un sourire amusé perlant ensuite sur ses lèvres.

« Je vois que tu es toujours aussi avare en terme de vêtements, Nikki... Pour mon plus grand plaisir, cela va sans dire. »

Psyché lui sourit à nouveau, restant contre elle.

« Et je crois que je raffole toujours autant de tes cuisses, ma chérie... »

7
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: jeudi 17 janvier 2019, 22:27:38 »
Deux Déesses olympiennes ensuite... Il y a quelques siècles, ce rapprochement aurait été le déclenchement d’une guerre. Les Olympiens étaient connus pour être des Dieux peu sages, et très prompts à se battre entre eux, ou à maudire les humains qui les énervaient. Mais Niké était un peu comme Psyché, hors du cœur de l’Olympe. Comme elle, elle voyait les rivalités de pouvoir avec un certain dédain, et Psyché devait bien admettre qu’elle était très contente de revoir sa sœur. L’Olympe était un peu comme une grande famille, et elle suivit la jeune femme. Quitte à poursuivre l’analogie, elle voyait volontiers en Niké, avec son enthousiasme habituel et sa silhouette fine et svelte, une sorte de petite-sœur turbulente, qu’on ne pouvait qu’adorer. Inversement, Psyché était d’un naturel un peu plus calme, plus prompt à faire preuve de tolérance... Mais elle n’en restait pas moins la Déesse des émotions, ce qui laissait entendre qu’elle tenait davantage d’une fausse calme qu’autre chose.

Elles rejoignirent une alcôve discrète, dissimulée par un rideau, et qui donnait sur plusieurs tableaux que Niké avait stockée ici. Elle expliqua qu’elle craignait que la vue de ces tableaux ne provoque une rivalité fratricide, et qu’elle avait donc choisi de les dissimuler.

« Je vois... Ou peut-être que tu fais ça juste pour les embêter ? Ça ressemblerait aussi à la Nikki dont je me souviens... »

Une Déesse espiègle, du genre à aimer les farces, mais qui avait bon fond. Athéna avait peut-être essayé d’inculquer un peu de sagesse et de tempérance en elle, mais sans guère de succès... En apparence, du moins. Car, fondamentalement, Niké avait toujours détesté la guerre, ce qui l’avait souvent amené à s’opposer à Athéna, qui, tout en étant Déesse de la sagesse, était aussi la Déesse de la stratégie militaire, ce qui faisait d’elle une forte rivale d’Arès.

Elle sourit ensuite quand Psyché caressa sa joue, et se pencha vers elle, caressant également sa joue.

« Et je me souviens aussi d’une Nikki moins timide, du genre à... »

Et elle l’embrassa subitement, coupant court à sa phrase, avant de rompre brièvement le baiser, et de poursuivre, son front s’apposant contre le sien :

« ...M’embrasser sans prévenir ! »

Psyché sourit rapidement, et l’embrassa une seconde fois...

...Mais cette fois plus longuement.

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 14 janvier 2019, 00:44:43 »
Niké… Ou encore Nikki, comme on la surnommait parfois. Elle était la Déesse de la Victoire en Olympe, une personnalité importante, même si, comme Psyché elle était un peu au second plan. L’Olympe était avant tout gouvernée par Zeus, Poséidon, et Hadès. Les divinités comme elle ou Niké n’avaient pas vraiment leur mot à dire, ce qui expliquait d’autant pourquoi Psyché retournait rarement en Olympe. Elle préférait rester avec les mortels, ne faisant pas preuve du dédain habituel des Dieux à l’égard des simples humains. Elle s’était même souvent prise d’affection pour certains d’entre eux. Déesse des émotions, elle avait une attirance naturelle vers l’art, et vers tout ce qui, en général, suscitait l’émotion.

Fendant la foule, elle retrouva ainsi Nikki, et sourit légèrement. Comme elle, Niké s’était habillée de manière traditionnelle, avec une très belle toge blanche, quoique légèrement transparente. Psyché sentait les regards appuyés de certains spectateurs sur le corps de Nikki, que ce soit sa chevelure blonde, son regard pulpeux, ses hanches généreuses, sa poitrine ronde et agréable, ou son insolent fessier. Psyché elle-même n’était guère en reste, ayant opté pour une toge très ample, qui découvrait largement son ventre. Rien d’insolent en soi, mais ce n’était tout de même pas une tenue particulièrement décente.

« Je te retourne le compliment, Nikki. Bonsoir ! »

Deux Déesses olympiennes au même endroit… Les mortels réalisaient-ils seulement la chance qu’ils avaient ? Psyché sourit donc à sa consœur, et l’enlaça également, se blottissant contre elle, et sourit même quand Nikki l’embrassa sur la joue… Un baiser plutôt appuyé. Elle lui parla ensuite, et Psyché sourit brièvement devant ce compliment, restant proche d’elle.

« Oh, je dirai bien que les tableaux sont le premier centre d’intérêt, mais… Je crois que tu n’as jamais particulièrement apprécié ce genre de vernissage, alors… Je pense que c’est toi, le premier centre d’intérêt, Nikki. »

Si Niké pouvait se montrer charmeuse, c’était aussi le cas de Psyché, qui se pencha alors sur elle, et l’embrassa… Sur les lèvres. Un baiser tendre et appuyé, qui dura bien quelques secondes, avant qu’elle ne le rompe, souriant toujours à sa partenaire.

« Mais que viens-tu faire ici, ma chère ? Je ne pensais clairement pas te trouver dans un endroit de ce genre ! »

9
Centre-ville de Seikusu / Vernissage olympien [Nikki]
« le: lundi 07 janvier 2019, 00:43:57 »
Il y avait une belle animation ce soir au musée Shunshō de Seikusu. Un vernissage avait lieu, et le conservateur du musée avait invité beaucoup de gens à cette occasion. Tout le gratin de la ville s’était déplacé dans la salle des fêtes du musée. Un peintre japonais local exposait une série d’estampes, des gravures sur bois typiques de l’art traditionnel japonais. Ce n’était donc pas un hasard si le vernissage avait lieu au musée Shunshō, puisque le musée s’appelait ainsi en l’honneur de l’inventeur de Katsukawa Shunshō , un artiste à l’origine des yakusha-e, un sous-genre d’ukiyo-e. Né à l’ère Edo, une période de paix et de prospérité japonaise, l’ukiyo-e était un mouvement artistique consistant principalement à faire des estampes représentant des personnages ou des évènements populaires : le kabuki, le sumo, des gens ordinaires… Le yakusha-e était donc un sous-genre du ukiyo-e visant à faire des estampes de portraits individuels.

D’origine occidentale, et même olympienne, Psyché avait appris tout cela grâce à cet outil terrien fabuleux qu’on appelait Internet. Elle avait bondi sur l’occasion de se rendre à ce vernissage, y voyant là l’occasion pour elle d’en apprendre davantage sur les arts plastiques japonais. Divinité des émotions, Psyché avait une attirance naturelle vers l’art, car il était bien connu que l’art suscitait des émotions. Pour les plus sceptiques, Psyché renvoyait à l’un de ses poèmes préférés : L’Idéal, de Baudelaire.

En l’occurrence, elle s’avançait donc dans les couloirs. Le conservateur du musée, Takashi Kawasama, avait organisé un buffet en exposant les principales estampes de l’artiste, qui était sur place. C’était un jeune homme à lunettes fringant d’une vingtaine d’années, qui rougissait une fois sur deux.  Psyché, de son côté, regardait distraitement les tableaux qu’elle pouvait voir, comme Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa, représentant… Une grande vague avec des bateaux manquant d’être submergés. Elle tenait un verre de champagne à la main, mais, malgré la beauté des lieux, elle était surtout agacée.

*Je ne sens pas beaucoup d’émotions par ici…*

Même le conservateur, qui parlait d’une voix forte en essayant de lui donner toute la passion possible, n’était guère intéressé. Tout cela était assez déplaisant. Ce vernissage était l’expression d’un snobisme culturel classique dans les arts plastiques, où les bourgeois et les aristocrates venaient assister à ces cérémonies pour satisfaire leur image publique. Elle observait donc les images et les tapisseries sans rien dire, avant de sentir brusquement une présence similaire.

*Serait-il possible que… ?*

Surprise, Psyché se retourna vers cette présence.

*Niké ?!*

Qu’est-ce qu’une consœur olympienne pouvait bien faire ici ? Psyché regarda autour d’elle, et se dirigea vers cette signature divine qu’elle ressentait…

10
Elle n’était pas comme les autres Olympiens. L’impertinence de Tyranda, qui osait la remettre en cause, aurait même été déplacée devant Athéna. N’avait-elle pas maudit Arachné juste parce que la tisseuse avait osé être plus talentueuse qu’elle ? Les Dieux étaient des créatures jalouses et tenant beaucoup à leur pouvoir, et c’était aussi pour ça que Psyché s’était éloignée des siens. Elle avait passé tellement de temps avec les humains qu’on pouvait parfois en oublier que, à la base, elle relevait du panthéon olympien. Elle avait appris la patience et, surtout, l’humilité, ce qu’elle faisait en permanence. Psyché craignait que sa présence ne devienne intimidante auprès de Tyranda, et, ne voulant pas lui donner l’impression de l’oppresser, se proposa donc de partir... Ce qui amena rapidement Tyranda à rejeter cette idée.

La jeune femme sortit une cigarette, tout en proposant à Psyché de rester avec elle, lui exposant qu’elle avait ce soir quartier libre. Psyché croisa alors les bras en fronçant les sourcils.

*Au moins, elle ne me déteste pas encore suffisamment pour ne plus vouloir me voir...*

Psyché pouvait voir ça comme une sorte de victoire personnelle. Elle lui sourit alors, et, brusquement, sa main se leva, et alla caresser le visage de Tyranda, glissant sur sa joue.

« Personne n’aime être seule, Tyranda, aussi bien les humains que les Dieux... Et je suis bien placée pour le savoir, tu sais. »

Elle retira ensuite sa main, ne voulant que Tyranda ne se livre à une mauvaise interprétation, et reprit ensuite.

« Où souhaites-tu aller ? J’ai une suite à Seikusu pour passer la nuit... Mais je ne sais pas trop ce que tu aimes faire la nuit. On peut aussi aller dans une boîte de nuit, je connais des adresses sympas... Ici, ou même ailleurs. »

Après tout, Tyranda avait la chance d’être avec une Déesse capable de les téléporter n’importe où.

« Ibiza, par exemple... C’est un endroit très festif. »

Bref, elle laissait à Tyranda le choix !

11
Psyché fut surprise d’apprendre que Tyranda n’avait pas de soucis financiers. L’argent était un tel problème chez les humains... Combien d’artistes avait-elle vu se détruire petit à petit à cause de leurs peurs ? Ils craignaient de manquer d’argent, ils craignaient de manquer de tout, et, finalement, ils en perdaient leur saveur, leur talent, se mettant à boire, à déprimer, à désespérer... Tout cela, Psyché l’avait vu à bien des reprises, et Tyranda lui semblait tout de même être une jeune artiste... Mais, après tout, pourquoi pas ? En l’état, ce qui inquiétait davantage Psyché, c’était l’utilisation de la drogue, ce qui amena d’ailleurs Tyranda à lui dire qu’elle ne voulait pas de leçons de morale.

Devant cette phrase, la Déesse ne put que sourire doucement.

« Tu m’en demandes beaucoup, Tyranda, tu sais. Je suis une Olympienne très particulière, tu sais. J’ai toujours été plus proche des mortels que de ma propre famille. Et, même si l’image te rebute, je te considère comme l’une de mes filles. »

Il n’y avait aucun lien sanguin entre elles, mais ça n’avait aucune sorte d’importance pour Psyché.

« Enfin, je ne vais pas te harceler non plus ! En fait, je me demande bien ce que je vais pouvoir t’apporter... Tu ne m’as pas l’air d’avoir besoin de grand-chose. C’est amusant, non ? Tu tombes devant une Déesse, et je ne vois rien à te donner dont tu pourrais avoir besoin. »

Psyché était vraiment confuse là-dessus. C’était bien la première fois qu’elle avait affaire à une femme comme ça !

« Je ne vais pas te retenir plus longtemps, Tyranda. Sache que j’ai été très heureuse de faire ta rencontre, et que tu as ravi ma soirée... Et que c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup ! »

Sur ce, l’Olympienne alla jusqu’à prendre Tyranda dans le creux de ses bras, l’enlaçant tendrement, un sourire épanoui sur les lèvres.

12
Psyché avait figé le temps en créant une bulle temporelle autour de Tyranda. C’était théâtral, certes... Mais, après tout, même si elle s’était éloignée de la famille olympienne, elle n’en restait pas moins une Olympienne. Et le panthéon olympien était connu pour aimer impressionner les mortels... Et les autres panthéons aussi, au passage. Mais Psyché voulait surtout avoir un tête-à-tête avec Tyranda. Fort heureusement, l’artiste ne paniqua pas, prenant la présence de psyché avec un véritable flegme britannique.

*Oui, peut-être bien qu’il y a des gènes anglaises en elle...*

Cette dernière alla même jusqu’à reprendre Psyché, qui en sourit légèrement, amusée plus qu’autre chose. L’Olympienne hocha la tête.

« Oui, j’ai cru le comprendre... Et je suppose que tu es fatiguée, ou que tu as envie de fêter ça, mais... J’ai envie de te soutenir, vraiment. Tu sais, je connais plutôt bien le monde des humains, maintenant. Je pourrais... Financer ton groupe, si tu veux ? Te mettre à l’abri du besoin matériel, pour que tu te concentres exclusivement sur la musique. »

De son expérience, l’argent était souvent source de maux chez les humains. Les mortels étaient très proches de leurs possessions matérielles, bien trop proches pour pouvoir agir avec discernement et avec rationalité sur ce genre de questions. Alors, Psyché se disait que, si elle débarrassait l’esprit de Tyranda d’une source potentielle de problèmes, ça ne serait que mieux pour elle.

« Ce n’est pas de la charité, ni de la pitié, hein ! Mais, depuis la Grèce antique, les artistes ont toujours eu des problèmes financiers... Enfin, sauf si tu as la popularité et la stabilité de Phil Collins... Mais je tiens à t’aider, c’est tout. Parce que ton talent le mérite, et que je t’apprécie. »

Finalement, avait-elle besoin d’une raison supplémentaire ? Le fait est qu’elle appréciait cette femme, et qu’elle avait sincèrement envie de l’aider, en lui proposant une aide matérielle.

Et puis, qui irait refuser l’aide d’une Déesse ?

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Le concert se termina plutôt bien, avec une ovation, à laquelle Psyché participa. Elle avait déjà eu quelques soupçons en venant ici, mais, tandis qu’elle applaudissait Tyranda et son groupe, elle acquit l’intime conviction que cette femme serait son héraut. Psyché allait donc veiller sur elle, autant que possible. La foule se dispersa ensuite peu à peu, et la femme se retira. Elle allait attendre le temps qu’il faudrait, et se rendit dehors. Elle enfila sur ses épaules une légère veste en cuir. Mine de rien, avec la nuit venante, il commençait à faire froid. Elle ignorait quel était le véhicule de Tyranda. Avait-elle une moto ? Ou une voiture ? Ou est-ce qu’elle serait dans le camion avec l’équipe ? En tout cas, Psyché se retrouva dehors, et laissa passer un certain temps. La patience était une vertu qu’elle connaissait, et elle entendit finalement le groupe venir, sortant de l’hôtel.

Ils étaient visiblement contents de leur prestation. Leur tournée nécessitait d’autres représentations à Seikusu, et, tandis qu’ils avançaient, le temps se figea brusquement autour de Tyranda. Elle vit les autres artistes du groupe se figer dans le temps, puis Psyché approcha ensuite.

« Pardonne cette interruption, Tyranda, mais je voulais te féliciter en personne. »

Elle se rapprocha d’elle, et la serra dans ses bras, lui offrant une chaleureuse accolade... Contrastant un peu avec le fait qu’elle venait de figer le temps auparavant.

« Tu as un vrai talent, c’est fou ! Je vais sans doute me répéter, mais je suis vraiment très heureuse de t’avoir rencontrée, tu sais... »

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Psyché sentait que la fin du concert approchait. Tyranda et son groupe décidèrent de terminer en beauté, en optant à nouveau pour un changement de registre. Même si on restait dans une tonalité rock, Psyché savait que le rock avait bien des variantes et bien des déclinaisons, à tel point que « rock » recouvrait une galaxie de sous-genres musicaux totalement différents entre eux. Pour conclure, Tyranda, après avoir commencé par Nirvana, opta pour du black metal. Une musique grave, aux accents lourds, avec une voix tout aussi grave, évoquant pour Psyché le Tartare, les volcans éternels de l’Enfer. Tyranda modula sa voix, ce qui ne manqua pas de surprendre, positivement, Psyché.

*Elle est vraiment douée, je ne pensais pas qu’elle pourrait prendre une voix si grave…*

Tyranda se rabattit sur Bathory, dans une chanson sataniste à la gloire de Satan, In Nomine Satanas. Le metal n’était pas un domaine que Psyché connaissait particulièrement. À vrai dire, il pouvait être assez cocasse d’imaginer une Déesse olympienne écouter Rammstein, ou Marilyn Manson, pour ne citer que les artistes les plus connus. En un sens, le metal était toutefois l’expression moderne de ce que le rock, initialement, avait été : un mouvement musical contestataire, un sous-genre décrié à l’époque. Né aux États-Unis, le rock était un mélange de musiques afro-américaines, comme le gospel, le rhythm and blues, ou la musique country. Un genre qui avait rapidement fait florès, mais avait été porté par des artistes noirs, comme Chuck Berry, Bo Diddley, Fats Domino, ou Little Richard. Les premiers artistes du rock étaient noirs. Les Rolling Stones, Hendrix, ou encore Led Zeppelin, n’étaient apparus qu’après.

Sans pouvoir prétendre véritablement apprécier le metal, Psyché reconnaissait à ce dernier qu’il perpétuait, en un sens, les vertus rebelles et provocatrices du rock.

*Pour autant, il est vrai que ça fait saigner les oreilles…*

Le public ne s’en formalisa toutefois guère, et le spectacle se termina ainsi, sur ces notes infernales, et sous un vivat d’applaudissements. Psyché applaudit également, félicitant Tyranda. Elle avait vu en elle son héraut, et, maintenant, elle allait s’efforcer de la protéger, de l’aider… Même si elle ignorait toujours totalement comment s’y prendre. Guérir les mortels de leurs addictions était un exercice très difficile, contre lequel Psyché avait toujours buté.

Y arriverait-elle avec Tyranda ? Elle ne pouvait en tout cas que l’espérer !

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Elle écoutait, elle s’enivrait. Psyché profitait pleinement de la scène de concert, qui tirait doucement vers la fin. Le rythme s’était ralenti, Psyché le sentait et l’entendait. Ce n’était peut-être pas la meilleure manière de terminer le concert, mais elle sentait clairement, à travers l’énergie psychique qui s’échappait de la salle, que tout se terminait. La Déesse pouvait s’enorgueillir d’avoir fait une très bonne rencontre. Tyranda n’en avait pas encore fini avec elle, mais elle réfléchissait déjà à la suite. En soi, elle avait déjà fait le plus important en se présentant à Tyranda et en lui manifestant sa nature divine, ce qui n’avait pas ému la jeune femme outre mesure. C’était le plus important, mais le reste ne serait pas simple pour autant. Comment choisir quel programme ? Comment aider Tyranda ? Psyché ne cessait d’y réfléchir, sans, pour le moment, voir de solution.

Néanmoins, la Déesse commençait à entrevoir des pistes. Elle s’était habituée au monde des humains, petit à petit, et Psyché avait su se doter d’une fortune considérable, qui était stockée dans différents comptes en banque, et gérée par un cabinet comptable. L’argent n’avait jamais vraiment été un besoin important pour elle, mais elle savait que les humains en avaient grandement besoin.

*Qui sait, passer par là est peut-être la meilleure option...*

Le tout était de ne pas braquer Tyranda. Psyché était sincère dans sa volonté de vouloir aider la jeune femme, mais elle était bien placée pour savoir que les humains étaient du genre à paniquer et à se rebeller face à ce qu’ils interprétaient comme de la condescendance et de l’arrogance. Autrement dit, il allait falloir finement jouer pour se rapprocher de Tyranda, sans que celle-ci ne finisse par la repousser...

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