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Messages - Quetzalcóatl

Pages: [1] 2 3 ... 89
1
Place publique / Re : Je ne les imaginais pas ainsi. [Dagda]
« le: lundi 16 octobre 2023, 11:12:39 »
Quetzalcóatl n'avait fait que dire une semi-vérité. Certes, elle était là de par sa propre volonté, mais la pauvre demoiselle n'avait fait que cueillir des herbes, avant de se faire cueillir elle-même par les esclavagistes. La jeune femme se débâtait pour qu'il la laisse tranquille et que le peuple croit à son histoire, mais le marchand la ramena sèchement vers lui et lui assigna une gifle des plus bruyantes.

- Gnn...

Ça, elle ne l'avait pas venue venir. Frottant sa joue rougie et légèrement enflée, la déesse fusilla le marchand de son regard émeraude. Elle allait l'incendier. Cherchant à se défaire de cette étreinte détestable, son corps se figea lorsqu'un rire retentit, faisant taire la foule qui huait le trafiquant. Les yeux de l'être immortel s'ouvrirent fort grand, se posant sur cet homme qui ne lui était pas étranger. L'éphèbe dépassait la foule d'un bon mètre, voire plus. Il était commun de voir des créatures assez grandes, même au sein de Nexus, et puis, la déesse l'était également sous sa forme céleste. Son visage était déformé par les rires qui lui faisait plier le ventre, celui de Quetz l'était de par la surprise qui la tenaillait. Comment un être qu'elle avait pu rencontrer dans ses beaux jours, il y a de cela des siècles maintenant, était encore en vie ? L'immortalité ne touchait certes pas que les divinités, mais tout de même. Jamais elle n'aurait pensé le revoir ici, devant elle, dans de telles circonstances.

Alors que le géant se rapprochait de l'estrade pour finalement être à côté du marchand et de son « bien », nul doute n'était permis. C'était bien lui, impossible de se tromper et de le prendre pour un autre. Venait-il en aide à son ancienne connaissance ? À moins qu'il ne cherche à se venger de cet énorme lapin qu'il avait subi de la part de la déesse il y a de ça des siècles ? Les sourcils roux de la jeune femme cessèrent d'exprimer la surprise, accompagnant les grognements qui sortaient finement d'entre ses lèvres charnues. Elle tirait toujours sur son bras, pour que le marchand la lâche mais il était déterminé à ne pas laisser fuir cette femme sortie de nulle part. D'une oreille attentive, Quetz écouta la petite conversation entre le vendeur et son grand ami. Une grimace se dessina sur son visage, ainsi que sur celui de son tortionnaire.

- Je...Euh...Attendez deux minutes.

L'homme fit passer son bras entre la chaîne reliant les menottes qui agrippaient les poignets de la rouquine. Ainsi, elle ne pourrait s'échapper sans l'emmener avec elle. D'une main agile, le marchand récupéra la bourse ainsi gentiment tendue et en vérifia le contenu. Ses yeux pétillèrent soudainement en découvrant le montant qui jonche le fond de l'escarcelle. Il referma ensuite la dîte bourse et relâcha le bras de Quetzalcóatl. D'un geste sans aucune attention, il la poussa vers le géant, ôtant un hoquet de surprise chez la demoiselle.

- Affaire conclue. Elle est à vous. Faites-en ce que vous voulez.

Accrochant la bourse pleine à sa ceinture, il fouilla l'une de ses poches et en tendit une petite clé, paraissant ridiculement minuscule par rapport à la main du géant.

- J'vous la détache et vous préférez la garder sous votre joug durant un p'tit moment ? Oh, j'suis sûr que vous pouvez lui arracher les menottes d'un claquement de doigts !

La rouquine, dans ses habits d'esclave de grande valeur, se tourna vers le géant, le suppliant du regard de la détacher. Mais peut-être n'allait-il pas accéder à sa requête...Jouerait-il encore à celui qui ne la reconnaissait pas ?

2
Place publique / Je ne les imaginais pas ainsi. [Dagda]
« le: dimanche 24 septembre 2023, 01:14:40 »
- Déesse...S'il-vous-plaît...

- Aidez-nous, grande déesse...Je vous en prie...

Leurs plaintes résonnaient au plus profond de l'être divin. Ce qu'il restait des membres de la tribu étaient à genoux devant le Serpent à Plumes, implorant que celle-ci se décide à leur venir en aide. Comment pouvait-elle ignorer de telles doléances ? Quetzalcóatl demanda à ce qu'ils se relèvent et prennent soin d'eux, le temps qu'elle mène l'enquête sur toute cette pagaille. Comment cela avait pu-t-il arriver ?

Depuis qu'elle avait repris confiance en elle et après plusieurs rencontres divines, la « jeune » femme avait aidé ceux qu'elle pouvait, de nouveaux sujets venant à prier pour elle en retour. Quetz avait retrouvé un peu plus de ses pouvoirs, mais pas encore en totalité, son nouveau culte n'égalisant en rien celui passé. La divinité ne s'en plaignait guère. Elle avait de nouveau un but à son existence.

Cela faisait quelques semaines déjà que des membres de la tribu des Ootsi disparaissaient sans laisser de traces. Souvent, on ne les revoyait plus alors qu'ils partaient à la chasse, généralement lorsqu'ils étaient seuls. Ils étaient des terranides oiseaux, au plumage des plus chatoyants. L'immortelle ne voyait qu'un problème à l'horizon : des esclavagistes. Ces créatures étaient bien trop souvent à la merci de ces ordures, n'ayant pas forcément l'habitude du contact avec d'autres créatures ou même humains, et n'avaient pas non plus également les armes pour se défendre correctement. Si en plus, on les attaquait par surprise alors qu'ils étaient seul, ils n'avaient aucune chance...

Il n'y avait pas trente-six moyens pour remonter la piste des esclavagistes et des Ootsi disparus. Concentrant sa magie de métamorphose, Quetz se transforma en une magnifique et radieuse terranide à plumes. Cela ne lui changeait guère de d'habitude, mais il fallait qu'elle paraisse bien plus qu'unique, même pour une membre de la tribu. Sa peau, d'origine aussi pâle que du nacre, s'assombrit dans une teinte légèrement grisâtre. A contrario, ses émeraudes se muèrent en des gouttes de pur soleil, rayonnant à foison, devenant de véritables capteurs d'attention. Ne parlons même pas de ses nouvelles plumes, encadrant son regard, son visage et définissant sa chevelure. À leur base, cet étrange plumage brillait d'un singulière lumière. Malgré le fait qu'elle n'était désormais habillée que d'une vague robe de cuir, la jeune femme scintillait de mille feux comme si elle n'était qu'un joyau. Réduisant sa taille jusqu'à paraître chétive, bien qu'elle se gardait des formes délicieuses à faire rougir un homme d'église, tout était mis en place pour qu'elle ressemble à une Ootsi.

Désormais, Quetz devait avancer dans son plan. La prochaine étape ? Se faire capturer. Il ne fut pas plus d'une après-midi à se pavaner en cueillant des herbes et champignons dans la forêt pour se faire avoir par une bande de brutes. Il était une dizaine et lorsque le chef découvrit la beauté qu'était Quetzalcóatl, il prit fort peur. Si on découvrait qu'ils voyageaient avec une telle merveille, ils pourraient être attaqués sur le chemin par plus forts et plus nombreux qu'eux. Il vociféra pour qu'on la couvre de la tête aux pieds, enchaînant ses chevilles et ses poignets. L'un des voyous attrapa une lourde cape de cuir et recouvrit la fausse terranide, cachant en particulier son visage en lui mettant l'énorme capuche contenant sa chevelure. On lui ordonna de garder la tête baissée, car malgré la capuche, on pouvait capter son regard de feu...

L'immortelle fut installée dans une charrette, au fin fond d'une cage, seule. Les hommes n'avaient pas le droit de la toucher, au risque de se faire trancher la main au mieux, la gorge s'ils abîmaient la marchandise...Cependant, cela ne les empêchait pas de lui faire des remarques obscènes. Quetz, sous sa capuche, tordait ses lèvres charnues d'une grimace de dégoût. Un frisson désagréable lui parcourut l'échine. Ce genre de réflexions et cette mauvaise expérience lui rappelait ce vampire...Liam Eckart avait été un des pires tortionnaires pour la jeune femme, lorsqu'elle était au plus bas, à la limite de l'humanité, et ce monstre en avait profité...Secouant la tête, l'être divin chassa ces horribles pensées. Ce genre de choses n'arrivera plus jamais...

Plusieurs journées et nuitées passèrent. Le marchand d'esclaves était aux petits soins avec sa captive. Elle devait être son chef-d’œuvre pour sa prochaine vente en plein centre de Nexus. Elle serait son joyau, celle qui lui rapporterait un gros paquet de pièces d'or, sonnantes et clinquantes. Quetz était nourrie et on lui servait à boire, histoire qu'elle ne perde pas de sa superbe plastique de terranide.

Au bout du septième jour, la troupe d'esclavagistes traversèrent la porte principale de la capitale. Direction la grand place publique, où on y faisait les plus beaux achats et les ventes les plus fructueuses. Mais avant toute chose, le marchand devait embellir sa marchandise afin de la rendre plus que simplement présentable. La faisant sortir de la cage où la fausse terranide avait séjourné, il la traîna derrière lui pour l'emmener dans une boutique afin de lui acheter une tenue pour mettre ses formes en valeur. Certes, c'était un coût mais l'homme voyait ça comme un investissement. Il impacterait l'achat de l'habit sur son prix de vente. Puis, après cet achat, il emmena Quetz dans des bains privés, pour qu'elle se fasse laver par des professionnelles. L'être divin grimaçait de se faire choyer de la sorte, sachant pertinemment que c'était pour lui apporter de la valeur ajoutée. Mais elle se devait d'aller jusqu'au bout.

Ainsi prête, et toujours dans l'optique de trouver des indices pour la conduire vers les autres Ootsi disparus, le Serpent à plumes remit sur elle la cape qui cachait sa beauté unique, et suivit ce nouveau maître intérimaire jusqu'à la place. Une estrade de pin, ornée de colonnes drapées de tissu blanc et rouge, cherchait à se différencier des autres. Le marchand avait mis le paquet pour vendre ses dernières acquisitions. Bien des personnes et autres terranides furent vendus, et lorsque vint le tour de Quetz, l'homme s'égosilla davantage, faisant avancer la belle encore sous sa longue cape et la capuche mise.

- OYEZ ! OYEZ ! Chères damoiselles, chers messieurs, je réclame toute votre attention ! Mon dernier esclave est des plus délicieux ! Je suis allée la chercher à des journées de marche de Nexus. Elle provient d'une tribu des forêts sombres appelée les Ootsi. Ils sont réputés pour être soit de braves guerriers, soit d'une beauté presque divine ! Celle-ci est à couper le souffle, avec sa parure de plumes écarlates et ses yeux d'or ! Faites place à la Ootsi !

Tirant d'un coup sec sur la capuche et la cape en elle-même, il mit en lumière cette beauté qu'était Quetz : une jeune femme rousse, dans la vingtaine passée, aux courbes alléchantes, aux lèvres pulpeuses et aux émeraudes scintillantes. Son agréable plastique était mise en avant par cette tenue que lui avait fait porter le marchand, d'un blanc qui se confondait presque avec sa peau de nacre, légèrement mouchetée de grains de beauté.

Surpris, la population qui s'était amassée devant l'estrade commença à houspiller le marchand.

- C'est qu'une humaine ! Qu'est-c'que tu nous baragouines ?

- MENTEUR ! ARNAQUEUR !

- Non, attendez...On m'a trompé ! Que...Qu'as-tu fait de la sauvageonne ? Tu étais avec moi et je ne t'ai pas quitté des yeux !

Quetz haussa les épaules. La transformation s'était faite des plus discrètement mais ça, elle n'allait pas lui avouer. Portant la voix, la jeune femme enchaînée se fit entendre.

- Cet homme vous ment ! Il m'a tout pris, et je crois qu'il a aussi pris des substances. Il n'a cessé de croire que j'étais un oiseau, alors que je ne faisais que cueillir des herbes dans la forêt ! Aidez-moi !

Le marchand tira le bras de Quetzalcóatl pour la ramener vers lui, fou de rage, lui mettant une gifle visiblement bien méritée.

3
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 26 juillet 2023, 23:44:59 »
8 :3

4
Prélude / Re : Venceslas - Un mâle à deux visages [Keira]
« le: mardi 22 mars 2022, 21:11:07 »
Bienvenue, p'tit matou ! °°

 :-*

5
Les terres sauvages / Re : Tout n'est pas terminé. [Tezca]
« le: lundi 07 janvier 2019, 18:45:41 »
C'était quelque chose d'improbable. Comment une chose venant de Terre, qui a disparu depuis des siècles et des siècles, pouvait se retrouver perdue au fin fond d'une jungle luxuriante de Terra ? Serait-ce une personne qu'avait rencontrée le Serpent à Plumes, et qui désormais, lui rendait hommage pour qu'elle ne disparaisse pas à jamais du panthéon divin ? Ce n'était pas impossible. Il y avait matière à réfléchir mais...Pourquoi les monolithes, que la déesse observait, semblaient couverts d'inscriptions toltèques ?

Mille et une questions fusaient dans l'esprit de la divinité déguisée. Beaucoup trop pour qu'elle puisse se rendre compte qu'elle avait été suivie et que cela était peut-être les derniers instants de son interminable existence. Sa main effleurait les sinuosités graphiques des roches, la pulpe de ses doigts venant s'empourprer de ce sang à moitié séché. D'instinct, elle en rapprocha ses dextres maculées de ce cruor vers ses narines, qui se dilatèrent un peu...Avant que l'ombre qui l'avait filée à travers les branchages, ne vienne la couper dans son élan. Une lame d'un tranchant net vient se réfugier dans son cou, rasant de peu le derme de la jeune femme à la chevelure de feu.

Surprise, joli oiseau ! Oui, la divinité mésoaméricaine avait peur. Serait-ce encore un esclavagiste de la trempe de Liam, ce vampire qu'elle avait eu le malheur de croiser la route, et allait la torturer jusqu'à en faire une bête digne de servir un maître ? Quetzalcóatl cherchait à voir, ne serait-ce qu'un peu, le visage de son agresseur, mais rien n'y faisait. Il l'entraînait plus au loin des monolithes, et ce qu'elle entendit sur le chemin funeste la rendit muette un instant. Avait-elle bien entendu ? C'était sa langue, celle aujourd'hui oubliée et qu'elle seule utilisait...Enfin, la divinité en était persuadée jusqu'à maintenant, et son ouïe ne lui portait pas défaut. Alors, ce fut dans cette idiome qu'elle répondit à cet inconnu toltèque, le ton étonnement calme.

- C'est vrai, ton dieu a faim...Mais pas de sang, comme tu sembles le croire. Je n'ai jamais été très friande de sang.

Le Serpent à Plumes espérait lui avoir donné de quoi le faire réfléchir. Tout en même temps, elle tenta de se débattre légèrement, ne remuant tout de même pas trop, la lame trop proche de la chair tendre de son cou. C'était un risque qu'elle devait prendre cependant. L'homme pouvait mal réagir face aux paroles de la jeune femme rousse : ne pas la croire, lui trancher la gorge et la vider de son sang sous l'étonnement, la battre pour l'interroger. Elle s'attendait, bien sûr, à la fameuse réponse Quetzalcóatl est un homme, pas une vulgaire femelle. Lâchant un soupir, peut-être pour se rassurer, gardant le contrôle du mouvement de sa gorge contre la dague de son assaillant, l'immortelle patientait après lui, n'espérant qu'une réaction positive de sa part. Du moins, quelque chose qui serait plus rassurant et moins risqué qu'une lame la menaçant.

6
Les terres sauvages / Tout n'est pas terminé. [Tezca]
« le: lundi 15 octobre 2018, 19:53:12 »
La déesse mésoaméricaine était bien loin de chez elle désormais. Enfin, où est sa maison à présent ? Le Serpent à Plumes était une déesse vagabonde à présent. En réalité, elle l’a été pendant de nombreux siècles, depuis son exil forcé par son frère, jaloux de l’omniprésence de sa sœur dans les prières des fidèles. Ainsi chassée, Tezcatlipoca avait profité pour avoir plus de sacrifices, et autres joyeusetés divines. Mais cela avait aussi profité à ses conquistadors, qui avait répandu le mal en ces terres. Quetzalcóatl n’avait pu faire face à ce désastre et son pouvoir en avait été miné, tout comme son moral. Pendant des siècles, la déesse avait erré, seule, sur Terre, comme sur cette autre monde qu’est Terra. Elle en avait vu des guerres. Elle en avait vu des morts. Elle avait vu cette humanité changer, flétrir pour mieux renaître et être ce qu’elle est aujourd’hui. La belle émeraude qu’elle était s’était éteinte au fur et à mesure des siècles, pour n’être que l’ombre d’elle-même.

Puis vint l’étincelle, celle qui lui chuchota tout bas de ne pas baisser les bras. Après des siècles de solitude, parsemés toutefois ici et là de quelques rencontres, elle prit connaissance d’autres divinités sur Terre, qui voyageaient pour trouver des adeptes, qui cherchaient à rendre le monde meilleur. Il y avait d’abord eu Vlad. Un dieu des jeux-vidéos…C’était quelque chose de totalement nouveau pour l’émeraude divine, elle qui était encore plongée à ressasser son passé dans une bouteille d’alcool. Mais c’était sûrement la chose qui lui fallait pour qu’elle pense désormais à l’avenir. Le passé était bien loin maintenant, et il était temps pour le Serpent à Plumes de reprendre de sa superbe. Il y avait également cette Miya, immortelle qui elle, détestait tout ce qui était divin. Elle n’était guère commode mais Quetz avait compris le pourquoi du comment. Il y avait aussi eu Musica, qui cherchait à rétablir un véritable ordre chez les Dieux, qui cherchait juste à être ce qu’il devait être. D’autres personnalités lui avaient mis du baume au cœur, sur Terre, parmi les mortels. Sentinel Prime était une d’une curiosité sans pareil, et savoir qu’il y avait des mortels avec de tels dons, sans être bénis des dieux, avait piqué l’intérêt de l’immortelle. Et il y avait eu ce jeune homme, à la toison de feu, John, qui lui avait apporté bien des choses, des sentiments qu’elle avait oubliés, certainement. La Terre était un lieu plein de surprises…

Mais que dire de Terra, dans ce cas-là ? Elle avait découvert, par pur hasard, l’un de ces portails, et appris lors de ses rencontres terriennes, qu’elle pouvait les traverser pour se retrouver dans un tout autre monde, peuplé d’humains mais aussi d’étranges créatures qu’elle pouvait l’être. Là-bas aussi, elle y retrouva d’autres divinités. Arès qui, visiblement, ne l’avait pas oubliée après tant de temps. Son frère, Tezcatlipoca qui, malgré les différents conflits passés, était ravi de la retrouver. Il y a eu aussi ce dieu félin, avec qui elle passa un agréable moment…Bien sûr, elle put rencontrer d’autres créatures peuplant Terra, et ceux-ci, croyant en les pouvoirs, certes restreints, de la déesse, se mirent à la prier. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était un début pour redorer son blason et redevenir ce merveilleux Serpent à Plumes qu’elle était.

Cependant, son corps divin attira bien des convoitises et elle le regretta amèrement quand elle rencontra des esclavagistes, notamment ce vampire, Liam de son prénom. Elle se souvenait amèrement de ces tortures, de ces viols, de ce collier étrangleur…Plus jamais on ne l’y reprendra à prendre une forme divine devant des inconnus sur Terra. C’était bien trop risqué, et quand bien même elle avait retrouvé certains pouvoirs, elle en restait fragile. Les esclavagistes savaient bien se cacher et manipuler. Alors elle passerait incognito, à présent.

La belle émeraude arborait désormais, la plus grande partie du temps pour ne pas dire tout le temps, et aussi bien sur Terre que sur Terra, son apparence de belle jeune femme à la chevelure longue et aux flammes ondulantes jusque dans sa chute de reins. Dans des habits ne trahissant ni une pauvreté, ni un trop plein de richesse, elle voyageait paisiblement dans les terres sauvages de Terra. Ses pas l’amenaient ici et là, et sa curiosité en était toujours satisfaite.

Là, c’était différent. Ayant approché d’une jungle aussi luxuriante que terrifiante, Quetzalcóatl avait pris connaissance de quelques mythes et coutumes d’un peuple vivant là, même s’ils n’étaient pas des plus civilisés. Les langues s’étaient déliées pour raconter qu’à l’orée de cette verdure impressionnante, se cachait un lieu sombre, un site de rituels macabres, surveillé par un esprit. Il s’agissait d’un lieu qu’il ne fallait pas approcher, aux risques d’y perdre sa vie et son âme.

Le Serpent à Plumes aurait dû faire volteface et partir en des contrées plus accueillantes, mais elle était poussée vers ce lieu malsain par on ne sait quel sentiment étrange. Cela lui chatouillait la gorge, comme cela la lui serrait. Son ventre grognait d’appréhension, et son cœur semblait vouloir sortir de sa cage thoracique pour quitter son corps, sous des palpitations irrégulières et profondes, tout comme sa respiration. Aux aguets, la jeune femme à la chevelure de feu chemina à travers la jungle, à la recherche de cette « chose » qui l’appelait. Elle se figea sur place lorsqu’elle se retrouva devant deux monolithes. L’un était maculé de sang, l’autre représentait…Un majestueux serpent à plumes. La bouchée grande ouverte qu’elle aurait pu avaler un crapaud Goliath, elle se reprit en secouant la tête.

- C’est impossible…

Ses paupières battirent l’air tant elle ne croyait pas ce qu’elle avait devant les yeux. L’ambiance y était lourde. Le sol était si sombre qu’elle se doutait bien qu’une magie avait corrompu la terre. Comme absorbée, hypnotisée, elle s’avança vers cette roche représentant sa personne ainsi que des symboles d’un temps bien trop ancien, la main tendue, prête à la toucher…Cela semblait si irréel qu’elle se sentait le besoin de le faire, pour se dire que tout ceci n’était pas un rêve…Ou bien un cauchemar.

7
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: mercredi 20 juin 2018, 09:04:35 »
*Dépoussière*

Jamais.

La dernière personne qui vous a fait ressentir que vous l'aimiez profondément ?

8
Plus disponibles / Il était une fois... [PRIS]
« le: mardi 19 juin 2018, 19:26:50 »
/!\ PRIS /!\

Nom : A votre choix, mais il doit sonner aztèque.
Lien avec le personnage/contexte : Nommé héros par Quetzalcóatl elle-même. En récompense pour un haut fait à définir, Quetz lui a accordé un souhait, celui de ne pas vieillir et de ne pas subir les maladies, de traverser les âges.
Race : Humain.
Sexe : Homme.
Âge : D'apparence entre 25-35 ans.
Caractère : Âme noble mais respectant les principes des Aztèques auparavant. Traverser les siècles l'aura peut-être changé.
Physique : Charismatique mais corps abîmé ( cicatrices multiples ), corps musclé.
Avatar proposé : Pour son apparence d'avant. Pour l'actuel, à vous de proposer !
Autre : Il se trouvera désormais sur Terra, ayant appris l'existence de ce monde et le préférant à l'évolution de la Terre elle-même. Il peut d'ailleurs se cacher sous une autre identité.
Niveau espéré du joueur : Je voudrais que cela reste assez logique, que ça ne parte pas dans tous les sens, pas trop capillotracté.

Je ne suis pas très regardante, le profil n'est pas très développé exprès pour que la personne qui souhaite le jouer y trouve son compte et ait une certaine liberté. N'hésitez pas à me MP sur ce compte ou celui d'Anéa. :)

9
Elle, vilaine ? Bien sûr qu’elle l’était. Quetzalcóatl en avait connu, des personnes qui avaient partagées sa couche, mais ce soir, c’était en tout cas différent…La jeune femme bouillonnait depuis trop longtemps, à vrai dire, depuis que ce rouquin s’était approché d’elle, lors de cette soirée mondaine. Qu’est-ce qui lui avait donné envie d’aller vers elle ? Son visage ? Non, impossible, elle avait son masque. Peut-être parce qu’elle était seule et donnait l’impression de clairement s’ennuyer ? Plausible. Et s’il était venu près d’elle et l’avait accostée à cause de son physique de femme parfaite ? Ah ça, c’était plus que possible. Quetz en était même certaine. Il avait souhaité du bon temps avec la belle jeune femme à la crinière de feu, et elle n’en demandait pas plus. Cette nuit, elle allait se faire plaisir, et ferait de même pour John. Cette nuit et peut-être plus encore…

Les soupirs chauds et les gémissements de John ne faisaient qu’attiser l’envie de la déesse à s’occuper de lui, ou plutôt de son pieu de chair. Ses émeraudes restaient plantées dans les orbes sombres du jeune homme. Voilà comment augmenter l’envie chez l’immortelle, mais aussi assurément chez le rouquin. Ses cheveux de flammes rabattus dans son dos, Quetzalcóatl laissait sa bouche coulisser sur le vit de son amant, en grande gourmande qu’elle était. Elle plaqua ses mains sur l’intérieur des cuisses du jeune homme, ses ongles s’enfonçant légèrement et raclant sa peau claire tel un félin. Sa bouche coulissa sur le chibre de son partenaire, ses lèvres pulpeuses le branlant littéralement. Quetz ferma doucement ses yeux durant quelques instants, entama des vas et vient profonds et lents sur le membre de cet homme, gémissant de tout son saoul. Elle s’arrêta parfois sur son gland, le suçotant comme s’il s’agissait d’un gros bonbon qui ne fondait pas, en dessinant de sa langue le pourtour de ce bout de chair. Elle se stoppa un instant, l’ôtant de sa bouche pour mieux reprendre son souffle, avant de se jeter de nouveau, comme une affamée, sur le sexe tendu de John.


- Mmh…Mh !

Replongeant son membre en bouche, elle espérait que John appréciait grandement. Non pas que la mésoaméricaine doutait de ses capacités et de son expérience en la matière, mais qui sait, certains aimaient, d’autres non. Le Serpent à Plumes s’efforçait de prendre complètement en bouche ce pieu de chair, le faisant taper de temps à autre tout contre l’intérieur de ses joues, avant de le nicher dans sa gorge chaude et étroite. Pour que le rouquin ressente davantage de plaisir, l’immortelle prit la peine de creuser les joues pour accentuer les frottements contre son chibre, désormais luisant de salive. Pour lui faire perdre pied, la jeune femme apposa une main à la base de son sexe et commença à le branler, de petits vas et vient au même rythme que ses lèvres pulpeuses sur son chibre.

Mais lui aussi était coquin. Se libérant de ses chaussures et de ses chaussettes,   John, le sourire en coin, vint frotter le dessus de son pied sur l’intimité ruisselante de Quetz. Le contact était frais et cela arracha un soupir et un coup de frisson chez la belle. Instinctivement, le dos cambré, le bassin de la divinité se mit à onduler sensuellement, accentuant les frottements sur son sexe, s’imaginant déjà le rouquin en elle. Grr…Quelle torture ! Le coin de ses lèvres rougissait de plus en plus, à force des vas et vient rapides et profonds dans sa bouche chaude et humide. Elle gobait littéralement ce sexe tendu qu’elle aimait tant. Mais ce n’était que trop de frustration. Alors, même si elle sentait ce membre grossir et palpiter entre ses lèvres pulpeuses, Quetz le délaissa à regret…


- Haaa…

Un énième soupir d’aise et de frustration aussi…Ses orbes verts ne cessaient de fixer le jeune homme, un beau sourire pervers sur le visage. Quetzalcóatl se releva prestement. Elle vint se placer sur John, écartant lentement les cuisses pour s’installer sur lui sans l’écraser, le chevauchant. Le contact entre son intimité et le chibre tendu du jeune homme lui arracha un gémissement. La mésoaméricaine posa ses bras sur les épaules de son amant, ses mains plaquer dans sa nuque, la pressant un peu comme pour l’amener en direction de sa poitrine. La belle se cambra légèrement avant d’entamer une danse sensuelle tout contre son partenaire. Son bassin ondula alors, de sorte à ce que son membre coulisse le long de sa fente luisante de jus d’amour. Parfois, le gland de John tapait sur son entrée, presque prêt à entrer en elle, avant de filer titiller le bouton de rose de la jeune femme.

- Haaa…John…

Son souffle brûlant filait sur le visage de son amant, comme pour le chauffer plus qu’il ne l’était. La belle tremblait à chaque mouvement, réellement frustrée, réclamant davantage. Ses émeraudes ne quittaient les yeux sombres de John. Ses lourds seins ballotaient et frottaient sur le torse de l’éphèbe à chaque ondulation de la demoiselle. Son cœur battait à tout rompre. Ses lèvres charnues ne retenaient aucun soupir, aucun gémissement, aucun petit couinement de sa part. Mais elle ne fit rien d’autre. Elle se voulait terriblement envoûtante, et qu’enfin, il cède…

10
Les alentours de la ville / Re : La beauté est un partage (Quetzalcóatl)
« le: mercredi 29 janvier 2014, 23:53:57 »
L’émeraude divine n’était vraiment pas quelqu’un de discret. La coiffeuse avait bien remarqué que celle-ci l’a regardée avec insistance. Surprise, l’immortelle essaya bien de se rattraper, mais en dévoilant ses raisons, Quetz appuya bien sur le fait qu’elle trouvait « surnaturelle » la beauté de cette japonaise. Oui, il avait forcément quelque chose chez elle qui piquait monstrueusement la curiosité de la divinité. Et quand le grand Serpent à Plumes l’a dans la tête, elle ne l’a pas ailleurs. Elle cherchait des réponses à ses questions, même si pour ça, bien malgré elle, elle mettait mal à l’aise celle qui s’occupait de sa chevelure de feu. Quelque chose l’intriguait, de trop. Vraiment de trop. Et puis, cette jeune femme brune la regardait sans réelle surprise dans les yeux, comme si Quetzalcóatl avait mis le point sur un secret. Curiosity killed the cat, comme on dit, mais heureusement, elle n’était guère un chat.

Enfin, la coiffeuse prenait ça avec le sourire tout de même, même si ce qu’avait osé dire la divinité se révélait être un compliment. Un fantôme ? Non, bien sûr qu’elle n’avait rien d’un spectre. Trop consistante, comme elle le disait si bien. Mais, ce froid glacial que l’émeraude divine avait ressenti à ce moment-là était bien réel. Soit il s’agissait là d’un mort-vivant, les vampires remplissant cette catégorie, soit il s’agissait d’une créature que la mésoaméricaine n’avait jamais rencontré auparavant. Enfin, dans tous les cas, ce n’était clairement pas une simple humaine. De ça, Quetz était persuadée et elle n’en démordrait pas.

La rouquine réfléchissait. Des pensées fusèrent dans son esprit de divinité plumée, alors que la jeune femme brune s’occupait calmement de sa longue crinière de feu. Les mèches flamboyantes tombaient les unes après les autres, recouvrant sans gêne le carrelage autour de la déesse et de sa coiffeuse. Sincèrement, elle avait des doigts de fée. Quand l’émeraude divine revint à elle, chassant ses pensées, et qu’elle rencontra son nouveau reflet dans le miroir, une seule réaction.


- Woaaaah…

Ses yeux couleur espoir brillaient intensément. Elle se trouvait magnifique. Non, la jeune femme n’avait pas un ego surdimensionné mais là, sincèrement, elle se sentait comme une autre personne. C’était vraiment elle dans ce miroir ? Enfin, son avatar humain, plutôt ? Les plus longues mèches de la belle tombaient à peine sur les épaules, alors que les ondulations qui caractérisaient ses cheveux roux se faisaient plus importantes. Elle tournait légèrement son visage pour voir ses cheveux flotter comme s’ils ne pesaient rien. Elle était impressionnée de cette transformation. Alors, elle se retourna vers la coiffeuse, un franc et sincère sourire aux lèvres.

- Merci ! J’adore !

La brune aux cheveux structurés proposa alors à la divinité une formule de maquillage, et bien que celle-ci n’ait pas l’habitude de ce genre d’artifices sur le visage, sauf lors de l’apogée aztèque, elle accepta, hochant la tête lentement pour acquiescer. La suite des paroles de la jeune femme la fit sourire. Mort-vivant. Alors la mésoaméricaine avait bien mis le point sur quelque chose. Cette froideur de peau venait de là, du fait que cette femme soit une ressuscitée. Quetz n’étira qu’un sourire à cette remarque.

- Me prenez-vous aussi pour un mort-vivant ?

C’était plus ou moins dit sur le ton de la plaisanterie. Le « aussi » référait au fait que Quetz prenait clairement celle qui lui avait offert une nouvelle tête pour une créature fantastique. Une surnaturelle, voilà.

11
Le grand Serpent à Plumes souffrait. Allongée sur le sol, son corps se crispait de plus en plus, figé par la douleur des coups qu’elle reçut. Elle suffoquait, le collier étrangleur lui ayant fait rudement mal. Quetzalcóatl essayait tant bien que mal de reprendre son souffle, même si sa gorge lui brûlait énormément, comme si elle avait avalé de force des morceaux de charbon ardent. Quelle piètre image d’une immortelle, vraiment. Quel dieu avait subi ce genre de rabaissement ? Il n’y en avait jamais eu, aussi loin qu’elle puisse fouiller dans ses pensées. Mais Quetz se disait qu’il lui fallait bien subir ça pour ne pas se laisser faire par un sang-froid qui se sentait plus puissant qu’elle. Même si c’était le cas, au niveau des pouvoirs et tout le tralala. Jamais une divinité ne deviendrait l’esclave de quelqu’un, et encore moins d’un homme…Pardon. D’un vampire comme Liam. Jamais. Et qu’il puisse prétendre le contraire faisait bien sourire, même rire la déesse. Du moins, ce qu’il restait d’elle.

Il pouvait essayer de la rabaisser plus bas que terre, ça ne marcherait pas. Oui, essayer, car les paroles du sang-froid n’atteindraient pas la belle plumée. Qu’il la traite de moins que rien, qu’il insinue qu’elle ne devrait pas être considérée comme une déesse, qu’il lui dise qu’aucun véritable immortel n’aurait pas à subir ce qu’elle a du subir…Tout ça ne changerait rien à ce que la demoiselle pensait d’elle déjà. Elle n’était que l’ombre d’elle-même. Ca, elle le savait depuis longtemps, mais aucune de ces paroles blessantes et rabaissantes ne la toucheraient. Liam vint même appuyer ses propos d’un crachat à la figure de la demoiselle, qui se mit à sourire franchement. Sourire qui lui valut un autre coup de pied dans le visage. Un autre. Puis un autre…Crac. L’autre imbécile venait de lui briser le nez. Encore du sang. Le liquide acre et chaud filait dans le fond de sa gorge. Comme si elle n’avait pas eu assez, hein !

En tout cas, à lui, ça le faisait bien rire, cette situation. Il se disait avoir bien plus de fidèles que le grand Serpent à Plumes. Pff. Mais bien sûr ! Quetz avait beau être quelqu’un de naïf mais ce n’est pas pour autant qu’elle allait croire à de telle sornette ! L’émeraude divine essayait de sourire, mais le sang qui coulait sur son visage et dans sa gorge l’en empêchaient, obligée d’ouvrir la bouche pour pouvoir respirer le mieux possible. Déjà que le collier étrangleur n’aidait pas à la chose, alors en plus, un nez cassé, c’était le pompon ! Mais il n’allait pas rester longtemps ainsi. Mais quel sadique, ce vampire là ! Non, il fallait aussi soigner l’immortelle pour qu’elle puisse souffrir encore, et encore, et encore…Quetzalcóatl aurait bien remué tellement la douleur de la guérison se répandait dans son corps, mais non, la fatigue était là aussi, et puis, cela aurait été se donner en spectacle aux yeux du sang-froid, chose qu’elle ne souhaitait pas, du tout du tout !


- Gnn…

Mais elle ne put s’empêcher de gémir quand il s’attaqua à la guérison de ses côtes cassées. Quelle ordure ! ENFLURE ! La chose terminée, il continua ses petites attentions pour blesser la divinité, arrachant franchement une autre plume de sa chevelure. Un petit crissement de dents de la part de Quetz. Ce sera la seule chose qu’il aura d’elle, juré ! Mais…La mésoaméricaine ne s’attendait pas du tout à la suite. Ces paroles…Les sourcils de la belle plumée s’arquèrent de surprise, de réelle surprise, en l’écoutant. Son visage se déconfit alors, perdant de l’assurance qu’elle avait prise quelques temps juste avant. Il…Il comptait utiliser d’autres personnes pour que la déesse se rende. Il voulait semer la mort chaque fois que Quetz broncherait ou qu’elle ne serait pas une esclave docile. Merde. Merde ! Serrant les dents tout en fronçant les sourcils de colère, de rage même, la belle se sentait démunie et à la portée de Liam. Le monstre. Elle sait pertinemment que si elle refusait là, il n’hésiterait pas à prendre un innocent et de l’abattre pour que ça serve d’exemple. La jeune femme ne pouvait se permettre de se rebeller.

- Merde…

Un murmure. S’il l’entendait, elle s’en voudrait. Mais de toute façon, elle ne pouvait pas nier que tout cela la faisait chier. Là, la seule chose à faire était de se résigner. Le Serpent à Plumes avait déjà des morts sur la conscience, et ne pouvait se permettre d’en avoir d’autres…Non, pas à cause d’elle. Elle desserra les dents, baissa son visage vers le sol.

- Tu as gagné…

Moment de soumission. Horrible chose pour l’immortelle…

12
Les contrées du Chaos / Re : À la maison (PV)
« le: mercredi 29 janvier 2014, 23:52:31 »
Non, la maladresse du grand Serpent à Plumes n’était pas légendaire. Pourtant, qu’est-ce qu’elle pouvait l’être, maladroite. Et ici, encore une fois, Quetzalcóatl ne s’était guère manquée. Une petite baignade dans l’eau réchauffée du bain, avec son grand frère, le Tezcatlipoca noir. Elle qui voulut s’avancer vers lui, juste pour lui parler. Et puis, ZOUIIIIP ! Patatra ! La belle rousse marcha sur le savon au fond du bain, se cassant littéralement la figure, faisant un magnifique plat dans l’eau et la mousse. Bien évidemment, cela ne manqua pas d’éclabousser entièrement le jeune homme qui l’accompagnait. Mademoiselle bourde, c’est bien Quetz. Une deuxième pour la route ? La demoiselle pensait bien faire en venant près de son aîné et l’aider à retirer toute cette mousse de savon qui s’était accumulée sur son visage. Mais non. Tez lui agrippa rapidement et assez sèchement les poignets pour les retirer de sa face, les yeux écarquillés par la surprise. La belle aurait-elle donc mal fait ? Non, ou tout du moins, elle ne pensait pas. Jusqu’à ce que son frère lui adresse la parole et lui dise clairement qu’il ne voulait pas qu’elle le retouche ainsi. Bien…Bien.

La mésoaméricaine ne dit plus rien. Elle ne broncha même pas et tira doucement sur ses bras pour que Tezcatlipoca la lâche. La rouquine lui tourna alors le dos, prenant le temps de chercher le savon du bout du pied et de le ramasser, afin de ne pas refaire la même gaffe qu’à l’instant. Enfin, elle s’affala sur le rebord du bain, tout en prononçant quelques paroles à son frère. Cela le barbait d’être ici, là, en compagnie de sa sœur qu’il venait juste de retrouver? De patauger dans le même bain que son ennemie de toujours ? Et bien, qu’il ne reste pas alors ! Sincèrement, Quetz n’était pas du tout du genre à obliger quelqu’un à faire quoique ce soit qui ne lui plaît pas. Si Tez n’était pas à son aise dans l’eau chaude, et bien, il pouvait partir. Sa sœur ne le retiendrait pas contre son gré.

Les bras repliés sur le bord du bain, dos à son frère, Quetz posa délicatement son visage sur ceux-ci. Un long soupir s’échappa d’entre ses lèvres pulpeuses. Si elle pensait en arriver là, alors que tout cela devait sentir les bonnes retrouvailles. Tss…Elle sentit même que le bain chauffait davantage. Mince ! Tezcatlipoca était encore en train de s’énerver et les flammes noires qu’il avait utilisé tout à l’heure faisaient bouillonner encore le bain. Il comptait cuire sa propre sœur ou quoi ? La belle rousse n’osait même plus se retourner pour lui faire face, ou quand bien même, qu’il lui réponde qu’il quitte le bain.

Cependant, la mésoaméricaine sentit que son frère se déplaçait dans l’eau, les légères vagues créées par ses mouvements claquant tout contre le dos de la jeune femme. La belle sentit le souffle chaud de son aîné dans son cou, proche de son visage, mais à aucun moment, il ne la touchait. Quetz dégoûtait-elle son frère au point qu’il ne veuille avoir un quelconque contact avec elle ? Mmh…La suite la fit frissonner. Si elle aimerait qu’il reste dans le bain ? Oui, pour parler de tout et de rien, de faire des choses qu’ils font dans les fratries, de se raconter tout ce temps passé l’un sans l’autre…Et non, parce que le grand Serpent à Plumes sentait pertinemment que la situation déplaisait au Miroir Fumant. Elle ne se retourna pas, son visage toujours plantée dans ses bras, ses yeux émeraudes fixant le mur en face d’elle.


- Fais ce que tu veux, Tez…

Cela ne répondait clairement pas à la question de son aîné. Cela risquerait de l’énerver un peu plus. Mais à quoi bon ? Est-ce que l’avis de l’immortelle comptait réellement aux yeux du dieu ? Elle ne pensait pas vraiment. Il était du genre à faire selon ses envies, sans écouter les autres…

13
Quelle torture ! Devoir arrêter toutes les attentions de ce jeune homme fougueux dans la limousine, même si c’est pour mieux les recommencer par la suite. Quel déchirement, vraiment ! Il y avait de quoi frustrer davantage la déesse en cet instant, mais tout de même ! Intérieurement, la divinité bouillonnait clairement. Les deux amants s’étaient tellement chauffés que Quetzalcóatl n’en pouvait plus. Elle n’aspirait qu’à une chose : qu’il lui fasse l’amour comme jamais on ne le lui avait fait. Cela voudrait dire pour un mortel de dépasser des dieux ? Et bien oui ! Et l’émeraude divine pensait clairement que John en était capable. Après tout, il avait réussi à faire monter la flamme du désir en elle, tellement qu’elle commençait à en devenir folle. Une seconde sans sentir le moindre contact avec lui la rendait dingue.

Quetz lui ferait payer tout ceci, au centuple. Lui donner envie jusqu’à ce qu’il en perde la raison, qu’il ne désire que son corps, pour des jours et des nuits. Autant qu’il le souhaite, sincèrement. La belle rousse se sentait perdre pied avec lui. Adieu la Terre, ici le Septième Ciel ! Et bon dieu, qu’elle voulait l’atteindre, ce septième ciel. Elle était certaine que le jeune rouquin pouvait la faire venir rien qu’avec ses doigts. Mais pour l’instant, la demoiselle ne faisait que l’attiser un peu plus. Ses roulements de hanches alors qu’elle monte avec empressement les escaliers qui amènent au hall d’entrée de l’immeuble de John, ce n’était que pour le faire impatienter encore plus. Et elle avec. Bordel ! C’est ça de jouer la séduction. Au bout d’un moment, l’effet était à double tranchant. Autant Quetz souhaitait faire faillir John, autant son petit jeu se retournait contre elle. Pauvre immortelle…

Qu’il se presse, car la déesse a follement envie de lui. Pour ne pas dire diablement, car oui, c’est comme si le Diable en personne avait pris possession de son corps et la pousser à la luxure, indéniablement. John serait-il une créature de Satan, un de ses envoyées de luxure, des incubes comme on ose les appeler ? Le Serpent à Plumes n’en avait que faire à l’instant. Devant elle, c’était John. Qu’il soit ce qu’il veut, elle s’en fiche royalement. Le désir brûlant en elle l’aidait grandement, et puis, en tant qu’immortelle, la jeune femme en avait vu des choses durant sa longue vie. Alors si elle était face à une créature, ce ne la dégoûterait pas pour autant. Ce rouquin est si…Grr.

Si impatient. Rapidement, il rejoignit sa belle rousse, attrapant son bras au passage, alors qu’elle attendait dans le hall. Il l’entraîna alors dans l’ascenseur afin de se rendre dans l’appartement de l’éphèbe. Lui, si fougueux, plaqua la demoiselle contre un coin du monte-personnes, quand celui-ci referma les portes sur eux. Emprisonnée par son corps, la déesse se laissa faire, frissonnant comme pas possible. Ses lèvres joignirent celles du rouquin avec plaisir, leurs langues entamant une valse endiablée. Son baiser se faisait si…Envoûtant. La belle se sentait fondre au fur et à mesure, approfondissant le baiser, glissant presque contre la paroi de l’ascenseur, avant d’être ramenée à la dure réalité de devoir sortir de cet ascenseur et de rompre encore contact avec ses lèvres qui l’appelaient sans cesse.

C’est précipité que John se rua hors de l’ascenseur, se dirigeant d’un pas assuré et hâtif vers la porte de son appartement, sortant les clefs de son pantalon, tel Lucky Luke qui dégaine son pistolet pour tirer. Et hum…John aussi allait tirer, si l’on peut dire. Quetzalcóatl en dansait légèrement, ses cuisses frottant l’une contre l’autre, ne pouvant se contrôler. Elle avait atteint le point de non-retour. Le rouquin l’attira à elle et reprit alors là où le couple s’était arrêté. Il la plaqua de nouveau contre un mur proche, pressant son corps contre celui de la déesse. Nouveau baiser. Baiser brûlant. Brûlant comme le toucher de John. Le jeune homme vint déshabiller avec précipitation, déchirant presque la robe de la belle. Il ne lui restait déjà pas grand-chose à enlever, vu que la rousse ne portait plus de sous-vêtements. Plus la robe dévalait son corps tout en courbes gracieuses, plus l’éphèbe lui dévorait la peau. Il termina la séance d’effeuillage par les talons de la belle, ainsi complètement dénudée devant lui. John se figea quelques secondes sur ce corps qui se dévoilait enfin entièrement à lui. Le voyant ainsi, Quetz ne put s’empêcher de ricaner un peu, le trouvant mignon sur l’instant, avant que la belle ne se morde la lèvre inférieure avec envie.

Revenant à lui, le rouquin retourna la jeune femme pour qu’il puisse avoir une vision de derrière également. Tout aussi beau que le devant, n’est-ce pas ? Le Serpent à Plumes en remua doucement des fesses, ses seins se pressant contre le mur légèrement froid, ce qui lui provoqua un frisson, secouant son corps. John en profitait pour goûter encore à son corps, ses jambes, ses fesses qu’il mordilla, arrachant un petit couinement de la part de l’immortelle. Puis il vint se plaquer à son dos, déposant un baiser dans sa nuque.


- Ah…Mmh…

Nouveau frisson. L’émeraude divine fond. Littéralement. La déesse pouvait même sentir cette énorme bosse, encore protégée par du tissu, frotter contre ses fesses bien rebondies et parfaites. Nom d’un…Qu’il dézippe son pantalon et qu’il prenne Quetz comme un sauvageon ! Allez John ! Elle n’attend que ça. Mais non, le rouquin laissait à la jeune femme le loisir de faire ce qu’elle avait envie. Tournant légèrement la tête vers l’éphèbe, l’émeraude divine vint le fixer du coin de l’œil, se mordant violemment la lèvre inférieure, la faisant rouler sous ses dents blanches. Faire ce qu’elle veut ? Punaise. Il ne faut pas lui dire deux fois. Ah ça, non !

Brusquement mais tout de même emplie de grâce, la jeune femme se retourna vers John, l’embrassant fiévreusement. Tout doucement, sa main s’aventura le long de son corps, défaisant les boutons du pantalon de John. Ses doigts graciles se posèrent sur cette bosse bien tendue, tremblant presque de pouvoir y toucher, et la frotta fortement. Comme pour essayer de la tendre encore davantage. En même temps, Quetz poussa le rouquin, le forçant à reculer lentement pour qu’il tombe sur le canapé et puisse s’asseoir. S’agenouillant devant lui, il pouvait sentir tout le désir qu’elle avait pour lui, cette envie brûlante qui lui rongeait les tripes. Tout ça dans son regard. Les seins lourds de la belle rousse frottaient contre le pantalon du jeune homme, légèrement rougies par le tissu. Sa bouche entrouverte laissait planer un parfum de luxure comme jamais. Alors, la mésoaméricaine tira sur le pantalon de John, ainsi que sur son caleçon, pour en libérer enfin la bête qu’il renfermait.


- Mhaaaan…Mmh…Je vais me régaler…

Et c’est peu dire. Le visage de l’immortelle se rapprocha dangereusement du membre tendu du jeune homme. Elle ouvrit doucement les lèvres comme pour le prendre déjà en bouche. Mais nouvelle illusion. Tirant sa langue, elle vint effleurer le pieu de chair de sa pointe humide, le parcourt de toute sa longueur, de haut en bas, déposant un baiser sur chaque bourse, bien chaudes. Avant de finalement remonter sa langue sur le chibre tendu, ses yeux verts fixant John inlassablement. Un baiser sur le gland chaud et, avec gourmandise, Quetz se mit à le suçoter. L’ourlet de sa langue passait et repassait sur ce bout humide, prémisse à bien plus qu’une fellation. Mais pour l’instant, le Serpent à Plumes n’en restait pas là. Ses dents se pressèrent légèrement sur le gland, avant de finalement le prendre en bouche et faire un premier et très lent vas et vient. Et piou, le membre de John quitta cette grotte chaude et humide, entièrement. La belle fixait toujours son amant avec envie, passant sa langue sur ses lèvres, pourléchant ses babines tel un fauve prêt à se repaître de sa proie. Chose que fit la belle rousse. Rabattant sa chevelure de feu dans son dos, elle se jeta sur le membre tendu du jeune homme, creusant ses joues, entamant un ballet sensuel de sa bouche sur ce pieu de chair rien que pour elle. Du moins, pour ce soir. Cette nuit. Pour plusieurs jours, non ? Cette petite bouche ne se lassait pas de sentir palpiter ce chibre, alors que parfois, elle le gardait au fond de sa gorge quelques secondes…Mmh…Quel délice.

14
La musique dans la boîte de nuit ? À vrai dire, Quetzalcóatl ne l’entendait clairement plus, trop concentrée sur autre chose que sur les chansons qui faisaient pourtant danser les gens autour d’elle. La mélodie qui parvenait à ses tympans n’était faite que des soupirs chauds de John, des légères plaintes qui réussissaient à s’échapper d’entre ses lèvres pulpeuses, ou bien même les bruits de frottements de sa peau de nacre sur le jean tendu du rouquin. Et punaise, que ce genre de petit concert, aux multiples sons de débauches, ravissait les oreilles du Serpent à Plumes. Son postérieur, bien bombé et légèrement dénudé, se frictionnait lentement contre le pantalon du jeune homme, au niveau de son entrejambe. Il se balançait au rythme des seuls kicks que la demoiselle entendait. Son esprit, tout son corps même, s’enflammait d’un désir de plus en plus pressant pour cet humain aux épis de feu. Cela faisait déjà un petit moment que leur jeu de séduction était devenu plus…Tactile. Les esprits s’échauffaient chez le couple, de la meilleure manière qui soit, mais à force de jouer avec le feu, on finit bien par se brûler. Il suffisait d’attendre un peu pour savoir qui allait succomber. Quetz savait y faire, vraiment. On ne trompe pas une déesse sur les jeux de séduction et de luxure, mais la belle devait bien avouer que John n’était pas non plus un débutant en la matière. Le coquin venait d’ouvrir sa braguette pour ne laisser dépasser qu’une infime partie de son membre tendu. Son gland, à nu, se glissait entre les fesses de l’émeraude divine, à chaque ondulation de son bassin. Grr.

Ca y est. Il craque. Ding ding ding ! Le vainqueur est…Roulement de tambour. Quetzalcóatl ! Et oui, le jeune homme s’avouait vaincu, et ceci ne fit qu’étirer davantage les lèvres pulpeuses de l’immortelle. Tout allait très vite. John rangea son membre encore tout tendu dans son pantalon, rabattant la robe de la demoiselle sur ses fesses, les dissimulant de nouveau. Le rouquin n’en pouvait plus. Et la déesse non plus, finalement. C’est sans résistance qu’elle se laissa guider par son compagnon de soirée hors de la boîte de nuit, le sourire aux lèvres. Elle avait gagné, gagné le droit de stopper les ondulations de son corps sous sa robe, pour pouvoir les offrir ensuite de nouveau à John et rien qu’à John. Il avait craqué et ça se ressentait dans ses gestes, surtout quand il se précipita dans la limousine, poussant son amante sur la banquette de cuir noir, avant d’indiquer au chauffeur l’adresse de leur destination finale. Et lorsque le véhicule démarra, ce fut la libération.

John avait tout du fauve. Sa légère crinière de feu mais aussi l’impatience pour le coup. Il s’empara avec envie de la bouche de la jeune femme, venant faire valser sa langue contre celle de sa partenaire, l’enlaçant passionnément. D’un geste rapide, l’émeraude divine se retrouva le buste à l’air, sa bouche délaissée, alors que ses seins se faisaient picorer. Alternant entre des coups de langue francs, des suçotements obscènes, et des doux mordillements, le rouquin ne laissait rien au hasard pour combler sa belle. Quetz, prise d’une fièvre qu’on connaît tous, l’observa un instant, se mordillant la lèvre avec envie, avant de le voir filer vers son intimité libérée. Il n’est pas fou non, il est plutôt gourmand et sans hésiter, le jeune homme vient s’abreuver à la source. Du bout de sa langue, un simple contact sur son bouton de rose, et l’immortelle se mit à gémir fortement, laissant sa tête basculer en arrière et son dos se creuser sous l’envie qui le tenaillait.


- John…

Ô bon dieu, il la rendait folle ! Il avait envie d’elle pour un moment, alors qu’il la garde, et la garde pour longtemps ! Quetz était aux anges qu’on la désire si violemment, si ardemment. Grr. Et il était clair que le jeune homme ne pouvait plus attendre pour profiter du corps de son amante. Son festin commençait dans la limousine même et la mésoaméricaine ne s’en plaindrait pas. Elle couina de plaisir quand John la pénétra de ses doigts, les remuant fortement en elle, écartant délicatement ses chairs. Son esprit s’embrumait, son cœur s’affolait et déjà son corps se crispait d’envie, ne se relâchant que pour ouvrir les yeux, encore un peu mi-clos de ces préliminaires, et observait son amant. La belle rousse sentait son jus d’amour ruisseler le long de sa fente, ainsi que le haut de ses cuisses, ne songeant certainement pas à l’état du cuir de la banquette de la limousine. Les paroles de John ne calmaient en rien les envies de la déesse. Faire l’amour jusqu’à l’épuisement ? Mais elle n’attendait que ça, et cela se traduisit dans ce petit gémissement plaintif alors qu’elle fixait le rouquin, passant une douce main dans ses épis de flammes.

Mais même l’esprit s’insinuant dans la débauche, Quetzalcóatl n’en était pas pour autant sourde. Derrière ses petits gémissements qui en réclamaient davantage, derrière les bruits obscènes de succion, mélange de salive et de mouille, se cachaient, à peine, des soupirs chauds. Pour sûr, ils n’émanaient pas de John ou de la rouquine, et la seule personne qui restait, c’était le chauffeur. Le petit coquin les regardait-il à travers la fenêtre qui les séparait ? Ou bien, ne faisait-il que les entendre ? Qu’importe. Pour Quetz, cela n’en était que plus excitant. Savoir qu’on les entendait, voyait peut-être, ça la fit frissonner. Foutrement bon tout ça. John n’aidait pas à calmer le jeu. Rester avec lui bien plus qu’une nuit ? À réfléchir ? Non, le choix est déjà tout fait.


- Oh oui…Garde-moi avec toi pour un petit moment et fais-moi l’amour comme jamais !

À ses mots, la belle demoiselle rouvrit les yeux. Ses mains se posèrent de chaque côté du visage du jeune homme, le forçant gentiment à délaisser son intimité. Sa bouche était trempée et la jolie rousse eut un soupir d’aise qui brisa la barrière de sa bouche. Un sourire déforma son teint rougi avant qu’elle ne se saisisse des lèvres de l’éphèbe, goûtant alors son propre suc intime. Tremblotante, elle le força tout contre elle, collant sa poitrine dénudée tout contre son tee-shirt. Ce qu’elle avait envie de le déshabiller et de se jeter sur lui, là, de suite, et de lui faire l’amour à péter les suspensions de la limousine ! Mais la mésoaméricaine se faisait violence, encore, et pas qu’un peu.

Sa patience ne tarda pas à payer lorsque le Serpent à Plumes sentit son corps légèrement basculer, secouer par le freinage du véhicule. Toc, toc ! Un bruit contre la vitre séparant le couple du conducteur, indiquant que les rouquins étaient arrivés à destination. Forçant John à retirer ses doigts de son intimité, la jeune femme, légèrement débraillée, se rhabillant rapidement. Elle tira sur le bas de sa robe pour être présentable, alors qu’elle remettait le tissu correctement au niveau de sa poitrine, obtenant de nouveau ce sublime décolleté. Avec un sourire taquin aux lèvres, la belle se pencha sur le jeune homme, et d’un coup de langue furtif, elle taquina le gland échaudé de John. Juste quelques secondes pour lui donner un avant-goût de la chose. Oh la vilaine. Pire encore, Quetz passa à quatre pattes pour passer au dessus de John alors que celui-ci était assis sur la banquette, comme s’il n’y avait point de place dans ce véhicule. Envie, encore envie. Elle se montrait séductrice, provocatrice même, encore maintenant. Elle appuya sur la poignée pour ouvrir la portière, et d’un clin d’œil, invita son amant à la suivre alors qu’elle galopait doucement vers les escaliers menant à l’immeuble de John. Vite pour grimper à son appartement. Vite pour se retrouver enfin nus. Vite pour profiter pleinement l’un de l’autre jusqu’à plus soif. D’un signe de main, ou plutôt d’index, elle l’appelait.


- Date prisa, cariño…

En anglais, ça l’aurait peut-être plus fait, mais les terres d’origines de Quetz parlaient espagnol désormais. Et la jeune femme n’attendit pas son partenaire, disparaissant derrière la porte d’entrée de l’immeuble. Impatiente ? Oh oui. Hurry, baby. I want to have some sex with you.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 19 octobre 2013, 00:45:31 »
Tu vas être flagellé sur la place publique pour avoir fait un double post.

;D

00h47

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