Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sayuri

Pages: [1] 2 3
1
Vous nous quittez déjà ? / Re : absence indéterminée bis
« le: samedi 29 novembre 2008, 21:07:03 »
idem pour moi évidemment :-)

2
Eglise et couvent de l'Ordre / Re : Un saumon monte se ressourcer
« le: samedi 22 novembre 2008, 12:12:07 »
Sayuri sentait l'odeur du poisson grillé lui piquer les narines. Son ventre se serait permis de gargouiller si elle ne l'en avait pas retenu. La faim lui tenaillait les entrailles et le poisson, même de moindre qualité, satisferait certainement pleinement son appétit. L'odeur se répandait dans la pièce et imprégnait tout ce qu'elle touchait, y compris le kimono de la jeune fille. Mais que pouvait-elle y faire ? Son hôte n'avait de toute manière pas l'air de s'en préoccuper.
Apparemment, selon ses dires, seul le regard de la geisha suffisait à le complaire. Il se sentait démuni face à une femme qui savait comme agir. Toutefois, Sayuri eut besoin de quelques instants de réflexion lorsqu'il lui demanda comment il pourrait être bien vu d'elle. Même si ce gentleman était attirant et extrêmement attentionné, il ne pouvait rien pour elle. Cependant, son enseignement lui empêchait d'être mal polie. Elle se devait de trouver une parade.

Si elle avait pu servir le thé, cela lui aurait donné une contenance ! Mais ce n'était pas le cas dans la présente pièce. Alors elle se leva. Elle marcha, la tête baissée, à petits pas invisibles sous son ample vêtement, et se rapprocha de Watari. Arrivé à côté de lui, elle lui saisit la main et la lui mena doucement jusqu'à la poitrine de celui-ci. Elle fit ensuite de même avec sa propre main, la posa délicatement contre son propre coeur.


"Entendez-vous ces battements réguliers ? La vie s'écoule en nous par ce simple rythme."

Une fois ceci fait, la jeune fille saisit la poële où les poissons jouissaient d'une cuisson parfaite, émettant des grisillements satisfaits. Sayuri en servit un à chacun d'eux puis revint s'asseoir sur le divan. Retrouvant sa posture initiale, elle soutint à nouveau le regard perdu du garçon.

"Mais tout n'est pas si simple..."

Elle défit alors quelque peu sa coiffure, retirant les baguettes qui y étaient coincées. Ainsi, des mèches pendaient sur ses épaules, cascadant jusqu'à la naissance de son bassin, mais le chignon qu'elle avait restait en place au milieu de son crâne.
Avec une extrême habileté elle écarta la peau du poisson et piqua un bout de chair du poisson avant de l'engouffrer dans sa bouche. Une douce chaleure se répandit en elle à mesure qu'elle mâchait. Une fois la chair réduite à l'état de bouillie, elle l'avala sans bruit. Cet apport de nourriture ravissait son oeusophage et son estomac qui n'avaient rien eu depuis plusieurs heures déjà.
Elle réitéra l'opération trois fois de suite puis elle s'arrêta.


"Pourtant, rien ne peut s'enorgueillir d'être plus complexe."

Une fois ses paroles achevées, elle reposa ses baguettes à côté de l'assiette. Puis elle se replaça, ses jambes en dessous d'elle, assise sur ses talons ; à genoux sur le divan, la tête légéremment baissée, elle ne disait plus rien, rassasiée de sa soirée.

3
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 20 novembre 2008, 11:03:28 »
11h02

A pas tout bien compris certains trucs :$

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 18 novembre 2008, 21:40:13 »
21h38

Pense qu'elle répondra un jour...
mais que ce jour n'est pas arrivé vu tout le boulot à faire....  :(

Bisou à vous tous !!!
(mode nostalgique^^)

Je reviens dès que je peux ! mais en ce moment je manque d'inspi (pour le cul^^)
bizarre ça d'ailleurs :p

Je répondrai avant la fin de semaine Don

5
Le palais d'ivoire / Re : Une ombre contemple la ville. [PV Sayuri]
« le: samedi 15 novembre 2008, 13:34:25 »
Etrangement, le contact des gants sur sa peau lorsque le dieu lui accrocha le collier fut loin d'être désagréable. Ils semblaient être comme une seconde peau et n'étaient pas aussi froid et caoutchouteux qu'une autre paire de gants. Sayuri ne put tout de même réprimer un frisson. Loin d'exprimer le dégoût, ce frisson était plutôt dû au fait que cela faisait longtemps que quelqu'un ne l'avait pas touché.

Comme toute fille normale, elle avait envie de se laisser aller dans les bras dans un homme, même si celui-ci n'était pas tout à fait terrestre. Cependant elle n'en fit rien. Elle n'esquissa pas même un mouvement de déséquilibre. Elle resta droite et stoïque, presque froide, tout en restant extrêmement attirante. Elle savait parfaitement doser entre la distance et l'intimité nécessaire à enchaîner quelqu'un à ses filets.

Son sous-entendu avait fait effet. Elle avait trouvé un compagnon dans cet endroit étrange. Un compagnon des plus étranges lui aussi. Mais contrairement à Watari, celui-ci était à même de subvenir à ses besoins sans avoir besoin de voler. Il semblait maître d'un grand domaine et avoir l'habitude de se faire servir.
Le test du collier avait lui aussi fonctionné. Sayuri avait pu remarqué la légère hésitation du dieu. Cet être n'avait pas l'habitude de recevoir des ordres et de faire quelque chose à quelqu'un, tout lui était dû et tout le monde le servait. Tout le monde ? Non, pas la jeune geisha.
Elle ne lui appartenait pas encore et s'il s'engageait dans cette voie, le chemin serait long et périlleux. Sauf si Sayuri en décidait autrement.


"Si votre fil d'Ariane est d'or, je suis prête à le suivre dans le dédale des rues de cette ville."

Elle ajouta à sa phrase se savant sourire énigmatique, à mi-chemin entre l'innocence naïve et la lubricité. Puis elle baissa les yeux comme gênée pendant quelques secondes. Avant de relever la tête comme si de rien était, pour plonger un regard hypnotisant dans celui d'Hades. Elle n'espérait tout de même pas l'intimider, mais si elle voulait le tester jusqu'à ses limites.

*Qui de nous deux fera le premier faux pas ?*

6
Le palais d'ivoire / Re : Une ombre contemple la ville. [PV Sayuri]
« le: dimanche 26 octobre 2008, 13:35:36 »
Le port de l'être qui se trouvait face à elle était royal. Elle ne pensait pas tomber si rapidement sur quelqu'un d'une telle importance. Elle ne devait pas laisser passer une chance pareille. Elle devait prendre tout ses atouts dans sa main.
Cet inconnu se releva et maintint son regard dans le sien. La petite geisha ne trembla et la peur ne s'insinua pas en elle. Elle avait appris à résister à toute épreuve de domination. Les geishas étaient des êtres de beauté pure et elle se devait, par leur simple allure, d'inspirer le respect.

L'inhumain voulait récompenser sa danse. Lui avait-elle fait de l'effet ? L'avait-elle conquis ? Pourrait-elle espérer qu'il devienne son danna ? La jeune fille ne savait pas comment ces choses là se passaient, mais elle n'était pas assez naïve pour supposer qu'un tel être se laisserait hâper dans les filets d'une geisha rien que pour quelques pas de danse.

Alors qu'elle réfléchissait à tout cela, la main de l'inconnu disparut au milieu de l'air, comme aspirée dans un monde parallèle. Sans même qu'elle ne puisse le maîtriser, ses yeux s'écarquillèrent, marquant la surprise totale. L'aura que dégageait cet homme était impressionant mais ses facultés semblaient loin d'être équivalentes à ce que Sayuri s'était imaginé.
Son étonnement s'intensifia lorsqu'elle vit une flamme brûler au coeur de la paume de cet inconnu. Puis, alors qu'il englobait la flamme de ses deux mains, celle-ci s'entoura de fumée et se retrouva emprisonnée dans une petite pierre accrochée à une chaînette, où le feu semblait rester vivant.

Etait-ce de la magie ? Un artifice quelconque ? La geisha en avait déjà vu d'étonnante mais jamais à ce point. Pourtant, jamais l'idée ne l'effleura que c'était peut-être dû à la surnaturalité de l'être.
C'est alors que celui-ci, profitant de la confusion de la jeune fille, s'annonça comme un DIEU !

Sayuri abaissa rapidement la tête, les mains jointes, paumes l'une contre, dans le salut japonais. Une mèche de ses cheveux vint battre contre sa tempe au rythme des battements accélérés de son coeur.
Face à elle se tenait un être immortel, maître des âmes après la mort et n'ayant rien à voir avec un être humain. Tout ses espoirs s'effondraient en même temps qu'il lui offrait un présent inestimable.

Dans une gracieuse révérence, la tête baissée elle remercia son interlocuteur.


"La grâce émane de vos pensées comme elle transparaît dans mes gestes. Dans ces conditions comment refuser un présent aussi approprié ?"

Sayuri se releva et se détourna, offrant le haut de son dos nus et sa nuque à l'étranger. Ses cheveux relevés laissaient entrevoir un bout de sa peau vide de tout maquillage alors que tout le reste était fardé de blanc.
On pouvait aisément compter le nombre de ses vertèbres dans les os apparaissaient et bosselaient la peau blanchie de la geisha.
Tournant la tête au quart, Sayuri s'adressa à nouveau à l'inconnu nommé Hades.


"Je suis Sayuri. Jeune geisha ravie d'offrir son humble compagnie à être qui doit se sentir parfois bien seule au milieu de la foule d'humains."

Tendant le pendentif au Dieu, elle l'invitait à ce qu'il lui enfile le collier.

"Je ne connais pas cette région. Nous sommes deux étrangers à cette ville."



[HRP : désolé pour le post, je vais partir, je voulais juste que tu puisses t'occuper même si le post n'est pas très recherché]

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 17 octobre 2008, 19:18:34 »
19h18

....

8
Eglise et couvent de l'Ordre / Re : Une truite monte se ressourcer
« le: vendredi 17 octobre 2008, 19:14:10 »
Enfin, le charmant jeune homme se décidait à l'emmener dans un endroit un peu plus chaleureux qu'une église. Elle le suivit humblement, la main soutenue par celle du ninja. Elle esquissait de petits pas très rapides, si rapides qu'elle avait le temps d'en placer trois pendant un grand du démon.
L'église était un endroit accueillant pour qui avait besoin de refuge. Mais une geisha attendait mieux pour traverser une nuit. Elle ne voulait pas spécialement se coucher, même si un peu de repos ne serait pas de refus. Elle voulait au moins être au chaud et se restaurer un peu.


*Un thé serait parfait !*

Etrangement, Watari ne prenait pas le chemin de la sortie et s'enfonçait encore plus dans l'église. Sayuri ne protesta pas et ne fléchit pas l'allure. Elle avait confiance en le démon et savait qu'il ne l'entraînait pas dans un endroit sombre rien que pour son plaisir personnel.
Elle monta des escaliers délabrés dont on pouvait se demander par quel miracle ils étaient encore debout. Puis Watari la fit entrer dans une petite pièce rectangulaire. La pièce n'était vraiment pas grande mais elle pouvait tout de même contenir un divan, une table basse et une commode.

Selon l'invitation de son hôte, Sayuri pris place sur le divan tandis que le garçon ouvrait la commode et lui proposait un verre de vin. La geisha leva simplement la main, avec un mouvement du poignet qui abaissa sa manche et dévoila la peau blanche de son poignet [-_-' répétition]. Puis elle agita gracieusement ce frêle membre de gauche à droite, avant de le remettre à sa place : croisé avec son protagoniste.


"Le poisson d'eau douce ne se complet dans l'eau salée, sauf si l'y trouve de quoi manger."

Ayant peur d'être mal comprise et voulant montrer à l'homme qu'il avait encore quelques progrès à faire avant de maîtriser le langage, elle ajouta simplement.

"Votre repas sera mien."

Ainsi termina-t-elle sa prise de parole. Elle plongea un intense regard dans les yeux de Watari. Elle insuffla dans ce lien un sentiment de tension qui devait déstabiliser le garçon. Cela réussit ou non, elle changea soudainement d'attitude, pencha la tête et sourit avec gaiété.

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 16 octobre 2008, 20:55:57 »
20h55

"La bergerie reste toujours ouverte pour la brebis égarée. Mais lorsqu'elle retrouve sa demeure, elle doit se plier au joug du berger."

J'éteins l'ordi !

10
Eglise et couvent de l'Ordre / Re : Un saumon monte se ressourcer.
« le: jeudi 16 octobre 2008, 20:52:02 »
Ce ninja était réellement extraordinaire. Il était prêt à tout pour elle et se mettait à genoux pour lui prouver sa bonne foi. Sayuri était fière. Elle n'était pas fière d'elle, de son talent, de sa beauté ; non. Elle était fière de sa grande soeur et de l'enseignement qu'elle lui avait donné. En faisant ce qu'elle faisait, elle se sentait plus proche de cette femme qu'elle ne reverrait plus avant longtemps, parce que chaque geste qu'elle faisait, chaque parole qu'elle prononçait, étaient un héritage de la magnifique geisha que sa soeur était. Sa soeur était un modèle de réussite pour elle. Une quête vers l'accomplissement : trouver un danna aussi merveilleux que celui de la belle.

Watari avait toutes les qualités morales requises. Le seul problème était son porte-monnaie. Evidemment, Sayuri ne soupçonnait pas que voler ne l'aurait pas dérangé pour subvenir à ses besoin. Mais quoiqu'il en fut, elle n'aurait jamais accepté que quelqu'un transgresse les règles pour elle. Elle avait une sainte horreur des transgressions. Et si quelqu'un en faisait une pour elle, elle se sentait encore plus coupable que si c'était elle qui avait commis la mauvaise action.
Son rôle de geisha était aussi d'empêcher cela. Un homme devait être fier de lui, de ce qu'il est, avoir confiance en lui, et savoir rester au rang qui lui est donné. La geisha faisait de même. La différence était que son rang se devait d'appartenir à un rang plus élevé que tout autre.

Sayuri s'accroupit pour se mettre au niveau du garçon. Il était difficile de fixer quelqu'un dans les yeux quand l'autre est de plusieurs centimètres plus bas. Elle ne voulait pas qu'il est l'impression qu'elle le regardait de haut. Alors elle se mit sur un pied d'égalité. Enfin... pas tout à fait. Elle s'arrêta de façon à ce que son regard se trouve quelques millimètres en-dessous de celui du démon. C'était imperceptible à la vue, mais, inconsciemment, cela pouvait redonner confiance au jeune homme. Et peut-être arrêterait-il de se rabaisser à chacune de ses phrases.
Cependant, ce n'est pas pour autant que la geisha perdit son langage.


"Le terrier abandonné d'un renard est un endroit luxueux pour un lapin courageux. Le risque existe, mais la peur ne doit pas entraver les actions. Menez-moi chez vous comme vous l'aviez suggéré."

A ces mots, elle déposa sa main sur le bras du jeune homme en signe de gratitude. Elle ne se donnait pas à lui, et il ne pouvait pas mal interpréter ce geste ; elle lui montrait juste qu'elle lui accordait sa confiance.

11
Eglise et couvent de l'Ordre / Re : Un saumon monte se ressourcer.
« le: jeudi 16 octobre 2008, 11:03:27 »
Sayuri sourit réellement quand elle entendit Watari prononcer des paroles de chevalier servant. Tout avec lui prenait une tournure romanesque, voire épique. Cela aidait la geisha, qui se complaisait dans ces univers, et pour qui il était plus facile de naviguer dans un univers légèrement différent du réel. Pour paraître irréelle, magnifique, telle une apparition, il lui fallait un auditoire digne de ce nom ! C'était à dire, des gens qui laissaient vagabonder leur imagination. Or le ninja, à force d'être seul, semblait se faire beaucoup d'images fictives.

La jeune fille, bien que peu habituée aux propositions extérieures, comprenait ce que le démon avait voulu dire à travers ses paroles. Elle sentait bien que s'il avait la permission, il ne refuserait pas de dévoiler un peu plus de sa peau. Mais la geisha ne s'en inquiètait pas. Il n'était pas profondément méchant, et c'était normal pour elle d'attirer quelque peu. C'était cela qui faisait son gagne pain et sa vie toute entière. Cependant, cet homme n'aura jamais ce qu'il désire, n'étant pas assez riche pour cela.
Elle ne voulut pas détourner ses espoirs. L'espoir est une bonne chose et il pousse loin les gens qui ont de l'imagination. Il permet de s'ouvrir un autre monde, imaginaire, et parfois, il est plus satisfaisant que la réalité elle même ! Alors Sayuri laissa ses rêves à Watari et l'incita à continuer d'un signe de tête compréhensif, avec un petit sourire sur les lèvres.

Alors le jeune homme se laissa emporter par sa fougue. Exactement comme l'avait pensé la geisha. Elle mit sa main devant sa bouche et etouffa un petit rire quand le démon eut lancé sa réplique. Il n'y avait rien de méchant dans son rire, ce n'était pas de la moquerie. C'était un petit rire joyeux qui montrait qu'elle faisait attention à lui. C'était là tout l'art d'être une geisha. Savoir donner de l'attention à quelqu'un qui ne semble pas en mériter, et le faire se révéler.
Le ninja pouvait faire beaucoup pour Sayuri, mais elle pourrait aussi l'aider en de nombreuses choses. La confiance est une chose primordiale pour s'intégrer dans la société, et le démon en manquait énormément, marqué à vie par son passé douloureux.


"Comme l'on suit Morphée dans les rêves, je vous suivrai dans votre demeure. Silence, compagnie ou amusement ne sont pas des choses choisies. Morphée est notre guide ; nos rêves reflètent ses envies."

Les sous-entendus du ninja, cachés par une grande loyauté, étaient cependant visibles. Mais à quoi bon s'inquiéter de petits désirs insignifiants ? Autant les alimenter et les rendre fertiles, pour ensuite les détourner vers d'autres sillons. La geisha attendait patiemment, prête à emboiter le pas à son compagnon du soir.

12
Le palais d'ivoire / Re : Une ombre contemple la ville. [PV Sayuri]
« le: lundi 13 octobre 2008, 12:39:05 »
Sayuri se laissait bercer par les doux rayons dorés du soleil rebondissant sur la peau de son visage. Cela la réchauffait agréablement. Elle inspira profondément avant d'expirer tout son air. Etre ainsi postée, au-dessus de la ville était enrichissant pour la geisha. C'est dans cette attitude qu'une douce mélopée grave affleura jusqu'à ses oreilles. C'était une voix. Une voix étrangement humaine, mais qui pourtant résonnait dans l'air avec de tels harmoniques... qu'elle semblait étrangère à cette planète.
La geisha ne chercha pas tout de suite à comprendre la phrase. Elle s'imprégna tout d'abord des notes, des accents, de la tonalité de la voix, afin d'être capable de la reconnaître entre mille. C'était ce que son enseignement lui avait appris. De plus, cet examen minuscieux lui permettait d'un apprendre plus qu'il n'y paraissait sur l'être assis derrière elle.

Quand elle ouvrit son esprit et assimila les mots prononcés, elle fut légèrement surprise mais n'en laissa rien transparaître. Cette créature semblait connaître les Dieux et les considérer comme des amis ! C'est à ce moment que Sayuri perçut l'aura qui emmanait de l'herbe. C'était cette aura qui lui avait donné l'impression que quelqu'un se tenait là, et c'était cette même aura qui la faisait se sentir inférieure.
Mais la jeune geisha savait qu'il ne fallait surtout pas perdre le contrôle. Toute geisha digne de ce nom se devait de garder la situation en main et de ne jamais montrer ses faiblesses. Alors, Sayuri n'en fit rien.

Lentement elle pivota sur elle-même. Pivoter est un mot un peu trop simple pour décrire ce qu'elle fit : ses pieds se détournèrent mais un oeil humain n'avait pas l'impression de les voir bouger ; pour n'importe quel homme elle semblait se déplacer sans bouger. Tout ceci n'était qu'illusion d'optique évidemment, mais l'impression était réelle et pouvait en déstabiliser plus d'un !
Face à l'herbe, elle baissa doucement la tête, un sourire aux lèvres. Ce qu'elle vit la surpris plus que tout. Mais plutôt que de montrer sa surprise, elle cacha ses ressentiments derrière un sourire encore plus large. L'homme qui se trouvait en face d'elle n'avait rien à voir avec ce qu'elle s'était imaginé en entendant la voix. Elle pensait découvrir un homme brun, avec une carrure assez forte, une barbe et environ la trentaine. Au contraire, ce qui se trouvait en face d'elle n'avait rien d'humain. C'était indéfinissable. Il était impossible d'estimer un âge et son apparence était plutôt fantastique.

Sayuri plongea son regard dans l'individu et s'accroupit, en révérence. Elle ne détachait pas son regard, cherchait à percer les mystères cachés derrière cette apparence surnaturelle. Bien qu'elle se montra polie par sa révérence, elle soutenait le regard du Dieu pour lui montrer qu'elle n'avait pas peur, et qu'elle était une geisha. Une femme à laquelle rien ne résistait.
Après quelques instants, aussi simplement, gracieusement et souplement qu'elle s'était agenouillée, elle se releva et se tint bien droite. Son kimono rose fleuri et entouré d'un ruban blanc qui faisait ressortir son maquillage tout aussi pâle, laissait deviner les courbes de la jeune fille.

Perturbée par cette apparition, elle ne savait trop que dire. Pourtant son enseignement lui avait appris à toujours maîtriser le dialogue et à trouver des paroles en toutes circonstances ! Mais aujourd'hui, elle se trouvait devant un cas qui n'avait jamais été évoqué ni certainement rencontré par personne.
Elle prit son temps, continuant à observer l'individu. Elle réfléchissait mais soutenait le regard de l'extraterrestre de façon à ne pas lui montrer son désarroi. Puis finalement, elle réussit à retrouver sa vivacité d'esprit.


"C'est moi qui vous suis reconnaissante d'avoir enseigner à ma vue des artifices qu'elles ne soupçonnaient point. J'espère que je pourrai à mon tour vous en dévoiler d'autres."

A ces mots, elle esquissa quelques pas de danse, avec de magnifiques port de bras laissant parfois apparaître ses poignets fins et blancs. Puis elle s'arrêta à l'exact endroit d'où elle était partie, dans une petite révérence polie.

13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 13 octobre 2008, 12:11:32 »
12h09

Désolé Hades j'ai eu des problèmes hier de connextions et de live box :s
Je vais recommencer le post (déjà écrit mais il s'est effacé -_-)

14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 11 octobre 2008, 18:30:04 »
18h29

Est désolée de pas être à jour dans tout ces RPs...
Fait son possible en essayant de bosser à côté (dur dur -_-)

Merci Hades d'avoir eu la gentillesse de commencer :-)

15
Eglise et couvent de l'Ordre / Re : Un saumon monte se ressourcer.
« le: samedi 11 octobre 2008, 18:24:51 »
Sayuri appréciait la gêne du jeune homme. Non par pur sadisme, mais parce que toute geisha se devait de garder une certaine distance avec les gens qui la cotoyait, et pour cela elle n'avait d'autre solution que celle d'être trop belle pour être approchée sans autorisation.
Le ninja bafouillait légèrement et cherchait ses mots. Sayuri savait que sa première technique était la bonne. Elle devait lui laisser gagner de l'assurance, mais toujours garder de la distance grâce à ses paroles. Sa maîtrise de la langue rappellera toujours au démon à qui il a à faire.
Bien évidemment, tout ceci n'avait rien de mal intentionné. Sayuri n'avait en aucun cas l'idée de vexer ou de rabaisser l'homme qui lui offrait son aide. Elle ne désirait qu'une chose : se protéger contre toute menace visible ou non.

Malgré toutes ses précautions, la jeune geisha n'était que peu expérimentée et elle commit une faute. Elle n'abondait plus dans le sens du désir du jeune homme et cela le perturbait. Elle vit passer dans ses yeux bleus une ombre noire, démoniaque, cachée au fond de lui depuis des années, symbolisant toute la rancoeur qu'il avait accumulé en lui même contre sa race et contre les hommes.
L'instinct maternel présent chez toute femme provoqua une pulsion à l'intérieur du coeur de la geisha qui voulut serrer le démon dans ses bras... mais cela lui était impossible, de par sa fonction. A la place, la jeune femme resta stoïque et ne montra pas une once de plaisir lorsque le ninja s'enhardit jusqu'à lui prendre la main. Elle ne le dit pas, mais voler ainsi la main d'une geisha était presque un sacrilège, comme oser approcher la beauté d'Aphrodite.

Ne sachant comment réagir dans cet univers inconnu d'elle, elle sourit timidement, penchant la tête sur le côté. Sous le poids du chignon, une mèche de ses longs cheveux se détacha et vint cascader dans sa nuque jusqu'au milieu de son dos. Sayuri saisit se prétexte pour retirer sa main et replacer cette mèche rebelle. Cependant pour ne pas froisser son hôté, elle s'empressa d'ouvrir la bouche.


"Je ne refuserai pas votre hospitalité Watari. Ne craignez pas non plus mon abandon. Donner à manger à un chat un jour, il viendra vous quémander des caresses pendant de longs mois."

A ces mots, Sayuri sourit et déposa doucement sa main sur le bras du démon. Elle pouvait sentir les muscles entraînés du ninja à travers l'habit au tissu fin. Son sourire ne quitta pas ses lèvres lorsque ses yeux retrouvèrent ceux du jeune homme. Elle se voulait chaleureuse face à ce sauveur, mais elle avait aussi besoin de respect. Et même si l'homme lui en fournissait beaucoup, elle se devait d'en demander toujours plus pour ne pas qu'il sente la proie acquise.
Sayuri jeta un coup d'oeil dehors et s'aperçut que le ciel s'embrasait. Le soleil dissimulait ses rayons derrière la face des montagnes, comme intimidé par l'arrivée d'une lune bien pleine, bien ronde. Les étoiles étaient encore bien loin d'apparaître, mais l'air avait déjà pris la fraîcheur de la nuit. De sa main libre, Sayuri resserra les pans de son kimono, espérant que la demeure du jeune démon serait agréablement chauffée.


[HRP : mes posts sont moins imposants mais j'espère ne pas trop te décevoir. J'aime beaucoup ta façon de traduire toutes les émotions de la scène :-)]

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