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Messages - Véra

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Dictature d'Ashnard / Re : Alliances à Blanc-Castel [Sixtine De Crutshester]
« le: lundi 04 février 2019, 01:14:01 »
Véra ne faisait effectivement pas dans la subtilité. Il suffisait de jeter un œil à son look très sensuel, très ouvert et très érotique, pour comprendre que la Marquise n’était pas une femme chaste. Et cette Sixtine l’intriguait, autant par sa beauté, son origine, que par ce qu’elle ressentait chez elle, par cette étrange pulsion qui remuait dans son corps. Il y avait quelque chose d’inhabituel chez cette femme, quelque chose qui la troublait, qui la perturbait, et elle essayait de comprendre de quoi il s’agissait. Une sorte d’impression profonde, qui remontait en elle. La Marquise laissa Sixtine lui parler du Crutshersterland, un pays provincial. Elle avait récemment fait l’acquisition de marais, et confessa finalement ne pas savoir grand-chose de la mer. Sa question sur les « fruits de mer » ne manqua pas d’amener sur les lèvres de Véra un léger sourire amusé.

« Et bien, ce ne sont pas des fruits à proprement parler... Disons plutôt qu’on désigne par ce vocable tous les mets comestibles venant de la mer. Crevettes, huîtres, moules... Après, je ne connais pas l’origine de ce terme, mais on peut dire que ça venait de ce que les pêcheurs ramassaient... Entre ce qui rapporte de l’argent et ce qui est à rejeter. Ce sont les fruitsde leur travail. »

La Marquise essayait de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas interpréter ce mot au sens végétal, mais dans un sens plus imaginé, celui qu’on attribuait également au mot fruit. Passant à la démonstration, elle s’empara de la queue d’une crevette épluchée, et approcha le morceau rose des lèvres de la jeune femme.

« Tenez, ma chère... Tout est comestible là-dedans. »

Elle laissa Sixtine avaler la crevette. Un goût différent des pommes, mais qui était très agréable... Du moins, selon Véra. Pour elle qui avait connu l’Enfer, la gastronomie de Terra était une chose très appréciable. Elle n’hésitait volontiers pas à dire qu’elle était gourmande, et qu’elle aimait beaucoup les plats de ce genre. Heureusement qu’en parallèle, elle faisait beaucoup d’exercice... Mais, de fait, Véra aimait bien manger.

Marchant ensuite le long du banquet, elle présenta à Sixtine quelques autres mets, comme les sushis, de petits carrés comprenant du riz, des fruits de mer... Un véritable assortiment, de quoi ravir les pupilles gustatives de son invitée. Véra s’y connaissait plutôt bien, et lui expliqua que ses terres abritaient des rizières et de nombreuses fermes en plus des ports et des entrepôts de pêche.

« En revanche, j’ai assez peu de vaches laitières... Et donc pas de fromagers, ce qui est pour moi une souffrance, car j’adore le fromage. Je dois donc en exporter régulièrement. Est-ce que vous produisez du fromage chez vous, Dame Sixtine ? »

Véra avait beau être une puissante magicienne, et être relativement dangereuse, sa gourmandise était l’un des points faibles lui permettant de sympathiser avec les autres...

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Dictature d'Ashnard / Re : Alliances à Blanc-Castel [Sixtine De Crutshester]
« le: vendredi 04 janvier 2019, 00:38:35 »
Sixtine était la représentante d’une récente province impériale, le Crutshesterland. Une province particulière, composée initialement de cinq royaumes de taille modeste. Ensemble, ils avaient une puissance militaire faible face à l’Empire, et la désormais Duchesse impériale, visiblement pour éviter une guerre coûteuse qui aurait été perdue d’avance, avait choisi de s’annexer à l’Empire. Administrativement parlant, le Crutshesterland formait donc une province, étant un vaste duché, les cinq pays le formant étant des comtés formant, ensemble, ce duché. Sixtine régnait donc sur une province solide, qui avait pour fonction d’être l’un des greniers agricoles de l’Empire. Fondé sur des terres désertiques et arides, l’Empire avait toujours souffert d’un manque de ressources et de vivres, ce qui avait contraint les Ashnardiens à envahir très tôt les régions alentour, non seulement afin de consolider leur position en chassant les Orcs, les barbares et les monstres, mais aussi pour mettre la main sur des terres agricoles. Véra était typiquement dans ce cas-là, car son marquisat était très peuplé, et, si elle disposait de terres agricoles, elles étaient bien insuffisantes pour nourrir toute sa population.

Véra avait invité beaucoup de monde, mais il y avait, parmi ces invités, quelques-uns qui étaient plus précieux que les autres… Comme Sixtine. Arrivée récemment, la jeune femme était très bien habillée, portant des vêtements blancs mettant en valeur son magnifique minois. Elle devait sans aucun doute avoir un peu de mal à comprendre les mœurs sexuelles de l’Empire. Contrairement aux Nexusiens, les Ashnardiens n’étaient pas sous la férule de l’Ordre Immaculé. L’Empire comprenant beaucoup de démons ayant fui les Enfers, ce qui se ressentait dans les pratiques sexuelles. C’est ce qui expliquait l’indécence de la tenue de Véra. À Nexus, une marquise comme elle, célibataire, aurait été très mal vue, car il était du rôle d’une femme de se trouver un mari, d’assurer la pérennité de la lignée. Les règles étaient différentes avec Véra, qui était une femme libre, et avait à son actif beaucoup d’amants.

*Et cette charmante demoiselle est très belle… Même si je sens quelque chose de particulier en elle…[/color]*

Un sentiment diffus, une impression ténue qu’elle ne parvenait pas vraiment à s’expliquer. Après tout, Véra avait été en Enfer, elle avait côtoyé de très près les démons, et elle maîtrisait la magie. Elle continuait régulièrement à s’entraîner, à améliorer ses sorts, et pouvait donc reconnaître des démons quand elle en voyait… Mais la chose était différente chez Sixtine, car le démon en elle était habitué à dissimuler sa présence, ce qui faisait que Véra ne sentait rien, si ce n’est cette intuition diffuse.

Véra sourit brièvement quand Sixtine lui répondit, et sa main se posa alors tout naturellement sur la joue de Sixtine, caressant sa douce peau. De la Marquise, on disait beaucoup de choses, notamment sur son sens de l’hospitalité.

« J’aurai été navrée de ne pas avoir à mon banquet une femme aussi belle que vous, Dame Sixtine. »

Véra retira sa main de sa joue, et se déplaça un peu, rejoignant un buffet avec un assortiment de petits fours et de fruits de mer. La gastronomie humaine était quelque chose de très impressionnant, surtout quand on avait goûté aux plats culinaires infernaux. Les langoustines et les crevettes grillées dans des toasts étaient bien plus agréables que le ragout de gobelin. La Marquise avala donc un toast grillé, tout en observant la jeune femme.

« Mais oui, la route est dangereuse par ici. Nous multiplions les patrouilles, mais il y a tellement de monstres et de bandits… Sachez en tout cas que Blanc-Castel est un endroit sûr, et que je me porte garante de votre sécurité… Du moins, jusqu’au palier de ma chambre. »

La Marquise laissa planer quelques secondes, montrant à Sixtine qu’elle était bel et bien ce qu’elle prétendait être, une femme qui n’avait pas froid aux yeux, et reprit ensuite :

« Je n’ai encore pas eu l’occasion d’aller chez vous, Dame Sixtine… Le Crutshesterland est-il un endroit aussi agréable et aussi verdoyant qu’on aime à le dire ? »

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Dictature d'Ashnard / Alliances à Blanc-Castel [Sixtine De Crutshester]
« le: jeudi 27 décembre 2018, 21:31:20 »
Le marquisat de Blanc-Castel était, comme son titre l’indique, une province particulière de l’Empire. Situé près des Contrées Désolées, le marquisat abritait plusieurs baronnies et davantage encore de châtelleneries, avec plusieurs forteresses, fortins, et un fort central, Blanc-Castel, demeure de la puissante Marquise Véra. Une administration très centralisée avec une forte présence militaire, bénéficiant d’une administration particulière. Dans les marquisats, l’armée avait un fort pouvoir décisionnel. Ici, l’esprit militaire propre à l’Empire était resté intact, et Véra devait régulièrement négocier avec les militaires. Elle était Marquise, ce qui était un titre particulier, illustrant sa nature militaire.

Blanc-Castel était située le long des côtes, et affrontait régulièrement des menaces de pirates, ainsi que des invasions venant des montagnes limitrophes. Pour toutes ces raisons, la Marquise avait de multiples arsenaux le long de la mer, comme Fort-Tonnerre, un puissant fort maritime qui avait été conçu après des raids de corsaires nexusiens. Fort-Tonnerre disposait également de forteresses secondaires abritant des entrepôts de stockage et des quais supplémentaires pour permettre de soutenir le fort. C’était une vaste organisation militaire, une côte maritime lourdement armée allant de Fort-Tonnerre au Nid d’Aigle, une impressionnante construction juchée sur une montagne.

Quant à Véra, elle vivait dans la capitale du marquisat, la cité de Blanc-Castel. Une cité reconnaissable par la Tour d’Argent, un immense palais au centre de cette ville construite à l’embouchure d’un fleuve, et entourée par d’épaisses tours faisant office de phares. Ce soir, Véra était affairée à une réception très particulière. La Marquise était en train de nouer des alliances politiques, car elle avait besoin de fonds supplémentaires aux crédits impériaux pour rénover plusieurs de ses forteresses et ses navires, après une importante attaque de pirates. L’enquête de Véra confirmait en réalité à une guérilla maritime menée par Nexus, qui avait coulé à distance des navires marchands ashnardiens, et avait même attaqué plusieurs  arsenaux secondaires, lançant ensuite depuis les forteresses brisées des raids de bandits dans les terres. Des fermes avaient été brûlées, des villages pillés, avant que l’armée impériale ne repousse les bandits, et ne reprenne le contrôle des arsenaux. Véra ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle de ses terres, car, si elle était jugée comme inapte à ce poste par l’armée, l’Empire n’hésiterait pas à la révoquer.

*Il faut donc que je fasse le tour des alliances, et que je montre que j’ai encore de l’argent...*

Elle avait donc organisé une belle réception, avec des esclaves, de la nourriture... Des représentants du Conseil Impérial étaient présents, ainsi que de la noblesse ashnardienne, comme la sensuelle Azelia, une représentante de la Duchesse Anelia Lianor. Véra comptait nouer des alliances ce soir, en utilisant sa verve, mais aussi son corps, qui était une arme particulièrement redoutable.

Véra cherchait aussi à nouer de nouvelles alliances, ce qui l’amena à se rapprocher d’une jeune femme qu’elle n’avait encore jamais vu auparavant, Dame Sixtine Eugénie Alix De Crutshester, une élégante duchesse portant une belle tenue blanche avec un nœud papillon sur le cou.

« Bonsoir, Madame de Crutshester, la salua Véra dans sa tenue moulante noire à l’indécence indéniable, j’espère que vous avez fait bon voyage, et que le marquisat de Blanc-Castel est à votre goût ! »

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L'Enfer / Re : Rencontre inattendue [Orphée Delrosaria]
« le: lundi 24 septembre 2018, 01:12:13 »
Cette créature était... Très étrange. Très particulière. Véra l’observa silencieusement, sentant en elle des gènes démoniaques, mais... Pas uniquement. Quand la créature émergea, elle comprit vite avoir affaire à une créature hybride, une mutante, ce qui était plutôt rare. Généralement, les gènes démoniaques avaient tendance à gommer toutes les autres gènes, mais la génétique était une science encore très méconnue, réservant bien des surprises... Comme cette surprenante créature épuisée qui avait croisé la route du convoi de Véra. Les gardes de la Marquise froncèrent lentement les sourcils en apercevant la créature, mais comprirent, eux aussi, assez rapidement, qu’elle n’était pas dangereuse.

Quand elle demanda de l’eau, Véra se retourna vers un démon, qui attrapa lentement sa gourde, et l’approcha de sa supérieure.

« L’eau est une denrée rare par ici, jeune femme... » fit observer Véra en récupérant l’objet.

Très rare, même. Il y avait bien longtemps que l’eau ne s’écoulait plus depuis l’Enfer, si ce n’est l’eau de certains fleuves infernaux comme le Styx ou l’Achéron, mais il n’était guère conseillé d’y boire, vu la toxicité et la nocivité de ces fleuves. Cette eau-ci venait tout droit des réserves de la Marquise, des gourdes et des tonneaux qu’elle ramenait en Enfer. L’eau était un bien indispensable pour tout le monde, y compris les démons, mais ce devait être encore plus vrai pour une démone ayant des gènes inférieures en elle.

Véra lui tendit donc sa précieuse gourde, ce qui, en soi, était le signe qu’elle lui vouait une certaine sympathie.

« Qui es-tu exactement, ma belle ? Qu’est-ce qu’une... Euh... Qu’est-ce qu’une femme comme toi fabrique ici ? Ce n’est pas vraiment un endroit pour faire la sieste... »

Somme toute, Véra ignorait encore comment qualifier cette femme...

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L'Enfer / Rencontre inattendue [Orphée Delrosaria]
« le: lundi 17 septembre 2018, 00:52:52 »
« Ces salopes sont dangereuses, Véra... Je n’aime pas aller les voir.
 -  C’est pourtant grâce à elles que je suis ce que je suis, non ?
 -  J’ai dû m’endetter auprès d’elles pour faire de toi une démone, Véra. On ne transforme pas un humain en démon si facilement. »

Les séjours de sa captivité en Enfer étaient encore un peu flous pour Véra. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle préférait volontiers gérer son marquisat à Ashnard loin de son mari. Néhéhim était un redoutable démon, terrible au lit, qui laissait à Véra la gestion du marquisat ashnardien, mais lui imposait régulièrement de revenir, quand lui-même ne venait pas juste pour la saillir. Pour Véra, il était difficile de dire ce qui dominait le plus quand elle songeait à Néhéhim. Haine ou amour ? Le démon avait fait d’elle une redoutable démone en brisant son corps, en remodelant son esprit, mais aussi en se rapprochant de redoutables démones, des espèces de sorcières reconnues pour leur dangerosité dans le Royaume des Démons. Trois Princesses infernales ayant fondé leur propre clan, et qui étaient toutes les trois originaires de trois Cercles différents : Orgueil, Luxure, et Gourmandise. Faute de leur trouver un nom précis, on appelait ces femmes Les Maîtresses.

Pour transformer Véra en démone, et pour rendre son âme réceptive à la magie, Néhéhim avait fait appel à elles. Elles avaient récupéré le corps brisé de la femme, et avaient insufflé en elle un fragment d’énergie démoniaque. Bien qu’elles ne disposaient d’aucun Cercle, les Maîtresses étaient craintes même par les Grands-Princes en personne. Elles disposaient d’une solide forteresse accessible par plusieurs ponts métalliques suspendus, de longs ponts surplombant un ravin abyssal, un vide sans fin. Au centre de ce ravin gargantuesque, il y avait l’énorme forteresse des Maîtresses.

Le chariot de Véra et de Néhéhim avaient quitté le domaine de son époux pour y aller, s’avançant le long de longues grottes rougeâtres.

« Je ne leur suis redevable de rien, Néhéhim, je n’ai pas contracté avec elles... »

Un ricanement s’échappa des lèvres de Néhéhim, dont la longue langue violette se mit à claquer dans le vide, comme pour se moquer d’elle. Le chariot s’arrêta brusquement. Véra fronça les sourcils en entendant du bruit, et sortit du chariot. Les gardes parlaient entre eux, et elle s’approcha des cavaliers de tête.

« Qu’est-ce qui se passe ?
 -  Nous avons repéré quelque chose, Maîtresse ! »

Véra regarda devant elle, et aperçut alors, couchée sur le sol, une étrange femme blonde avec des cornes sur la tête.

« Qu’est-ce que... ?! »

Intriguée, elle se rapprocha, tandis que les gardes, méfiants, se tenaient sur leur garde.

Qui était donc cette femme ? Curieuse, Véra se rapprocha d’elle, bien décidée à en savoir plus...

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Dictature d'Ashnard / Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]
« le: dimanche 19 août 2018, 22:02:11 »
Qu’avait-elle senti en lui, initialement, pour prendre le risque de lui offrir les rênes de leur jeu ? Elle avait été attirée par son charme physique, par cette lueur d’intelligence qu’elle avait vu en lui, et par son charme exotique. Un beau Barbare rien que pour elle, un homme qu’elle poussait dans ses retranchements, mettant sa loyauté à l’épreuve, au profit de sa répulsion et de l’inacceptable attirance qu’il ressentait pour elle. Tout ça, la Marquise le sentait, et, naturellement, elle en jouait beaucoup. Se tortillant doucement sur place, elle soupirait en sentant son corps être mis à rude épreuve par les coups de cravache. Comme possédé par un démon, Lamnard la rouait littéralement de coups, faisant rougir le dos de Véra, ainsi que ses magnifiques fesses, jusqu’à ce que le Barbare ne se calme. Elle sentait sa soif, son énergie, et, quand il se blottit contre elle, perçut également sa sueur, ainsi que sa superbe érection. Ici, dans ce temple de désir, ce sanctuaire du stupre, la fatigue avait tendance à disparaître, à s’amenuiser au profit du désir sexuel, un désir fort et intense qui ne demandait qu’à se libérer, et qu’à s’exprimer.

« Hooo, Lamnard... »

La Marquise se pinça les lèvres en sentant le sexe de l’homme caresser ses fesses, et elle remua doucement sur place, afin de l’aider à aligner sa queue avec son cul. Ses mains serraient sa taille, sous les épaules, l’écrasant, et elle se pinça plus fortement les lèvres en sentant la pointe de la lance heurter sa chair. Un frisson la traversa ensuite, puis Véra ferma les yeux, et poussa un léger cri, s’accompagnant ensuite d’un hurlement diffus. Son corps se mit à trembler sur place, et elle couina une nouvelle fois, essayant de se contrôler, avant de sentir l’homme donner un solide coup de reins, ce qui lui arracha un hurlement supplémentaire. Véra se crispa sur place, des gouttes de sueur venant glisser le long de son front, et banda les muscles, avant de sentir la queue de Lamnard se glisser encore progressivement un chemin, s’instillant en elle, forçant le passage, lui arrachant des soupirs et des cris supplémentaires.

Dans son dos, Lamnard lui intima de ne crier que de plaisir. Las, c’était là une tâche impossible, contraire à l’essence même du sexe, car le sexe était un mélange de douleur et de plaisir. Les deux sensations se mélangeaient ensemble, comme deux couleurs pour former une couleur unique et magnifique. Véra hurlait donc, crachant parfois sa salive en sentant le mandrin de Lamnard la perforer, remontant durement en elle. Elle papillonna des yeux, reprenant son souffle, répandant encore ses hurlements, remplissant le temple de ses sons :

« HAAAAAAAAAAAAAAAANNN... !! HAAAAAAAAAAAA... !! » hurla-t-elle, s’époumonant sur place.

Sa situation n’allait toutefois pas s’améliorer, car Lamnard utilisa un autre objet, une sorte de gros vibromasseur en forme de matraque, et le planta dans son corps. Véra hurla une nouvelle fois, faisant cliqueter les chaînes, et se mit à mouiller furieusement le long de l’appareil phallique, sentant Lamnard, dans son dos, se crisper sur place, bandant ses muscles pour pouvoir mieux la prendre dans tous les sens.

« La-LAMNARD, HMMMMMMM... !! Encore, haaaaa... !! Ouuui, hmmm... »

Véra se pinça les lèvres, gémissant longuement, soupirant encore. Oh, oh, comme c’était bon ! Lamnard y allait franchement, comme elle le voulait. C’était tout ce qu’elle attendait de lui, qu’il se lâche, qu’il la roue de sexe, qu’il la noie sous la luxure et le vice ! Et tout ça était indéniablement bon !

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Peut-être était-ce une conséquence résultant de son séjour en Enfer ? Côtoyer tant de démons pouvait faire tourner la tête, et la Marquise, quand elle était revenue sur Terra, et quand elle avait pris le contrôle de ce marquisat, y avait vu l’occasion de satisfaire ses plus inavouables penchants. Ashnard avait au moins l’avantage de vous permettre de vivre pleinement votre sexualité, et la Marquise ne cessait jamais de s’afficher ainsi, ne dissimulant jamais ses véritables formes, les mettant au contraire en valeur. Elle était une beauté redoutable, magnifique, pulpeuse, qui aimait s’afficher ainsi, et faire tourner les têtes. Sentir les érections de ses subordonnés lors de conseils de guerre était toujours un grand plaisir pour elle. Lamnard arriverait-il à être à la hauteur ? Ainsi attachée, Véra savait qu’elle allait bientôt le savoir… Et sentit le tranchant du fouet s’abattre sur son corps.

« Haaa ! »

Un cri s’échappa de ses lèvres. Gémissement de douleur et de plaisir, qui se dupliqua quand le fouet fendilla l’air à nouveau, et s’abattit encore sur elle. D’onctueux claquements, s’accompagnant de frissons de douleur. Le barbare avait une main ferme, une poigne assurée, des muscles solides, ce qui lui permettait de battre la femme sans difficulté, de la fouetter à plusieurs reprises. Véra soupirait longuement, sentant le fouet venir encore, s’abattant régulièrement. Cherchant à éviter la routine, Lamnard s’arrêtait parfois, avant de reprendre. Elle l’entendait grogner, et elle-même ne se privait pas de hurler. Comme elle le lui avait dit à plusieurs occasions, la douleur ne l’effrayait pas. Bien au contraire. La douleur était exquise, savoureuse, et, plus elle avait mal, plus elle était vivante. En Enfer, elle avait souffert, tant et si bien qu’elle avait souvent frôlé la mort, et, dans ce genre de cas, la douleur elle-même partait. Quand la douleur revenait, Véra se sentait revivre. De cette manière, l’ancienne esclave avait appris de la main du démon l’ayant formé à devenir une démone, à apprécier la douleur pour ce qu’elle était.

Lamnard la fouetta donc pendant un moment, avant de se rapprocher d’elle. Le corps en sueur, Véra sourit en sentant son érection, son corps se collant au sien. Sa queue caressait ses fesses, s’approchant de son intimité, un contact qui faisait frémir la Marquise, l’amenant à se mordiller doucement les lèvres. Elle tourna lentement la tête vers son amant, souriant toujours malicieusement.

« C’est un bon début, tu as une bonne poigne, Lamnard… Mais j’ai été battue en Enfer par des fouets enflammés, mordue par des serpents… Tu n’as aucune idée de ce que j’ai pu traverser, mon beau. Tes réjouissances sont agréables, toutefois… »

Elle le narguait, mais elle était aussi sincère. Elle avait jadis été une esclave innocente, sacrifiée sur le bûcher, et transformée en démone. Le démon ayant veillé sur elle avait remodelé son esprit, mais aussi son corps, en meurtrissant sa chair. Véra avait eu l’occasion de souffrir énormément. Elle sentit ensuite une cravache s’abattre sur elle, lui arrachant quelques cris supplémentaires.

« Haaaa… La… Lamnard, haaaa… !! Hmmmm… !! »

Les provocations de Véra avaient visiblement eu l’effet escompté, amenant l’homme à la battre plus sèchement. Les hurlements de Véra formaient une délicieuse symphonie, une série de cris jouissifs et onctueux qui emplissaient l’air, et les transportaient tous les deux dans les profondeurs de cette séance de sexe sauvage et débridé.

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Dictature d'Ashnard / Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]
« le: mercredi 08 août 2018, 17:57:24 »
Lamnard pouvait se sentir chanceux, et même, dans une certaine mesure, élu. Après tout, il était rare que Véra invite dès le premier soir un amant dans son donjon, et encore plus rare qu’elle invite quelqu’un sans l’attacher. Il était libre, preuve que la Marquise voulait encore jouer avec lui. Évidemment, l’homme ne pouvait rien lui faire ici que ce qu’elle ne voudrait pas. La magie de Véra était très présente en ces lieux. Elle n’avait qu’un claquement de doigts à faire, et des chaînes viendraient se saisir du guerrier. Mais Lamnard allait avoir l’occasion de découvrir que la puissante Ashnardienne avait une tolérance et une acception de la douleur particulièrement élevées.

Tandis qu’il se déplaçait, Véra se demandait s’il pouvait entendre les autres. La pièce était plutôt grande, et, avec l’obscurité ambiante, certains coins de la pièce n’étaient pas visibles, notamment d’étonnants murs « vivants ». Des peintures murales faites de latex, formant un épais quadrilatère noir où des formes remuaient à l’intérieur. Des corps piégés à l’intérieur, moulés dans le latex, qui se tortillaient sur place, gémissant lentement, leurs cris et leurs soupirs étouffés par le latex qui les recouvrait. Véra avait agencé l’ensemble de la plus redoutable des façons. La pièce était haute de plafond, avec de multiples cages de gibet et autres instruments en hauteur. Si Lamnard en abaissait certaines, il verrait ainsi des femmes sur des roues en bois suspendues en hauteur, attachées, ou dans les cages à gibet, avec des combinaisons intégrales en latex, et des vibromasseurs dans le corps. Ces femmes étaient les esclaves et les amantes de la Marquise, nourries sur place par les serviteurs spéciaux de Véra.

Mais, pour l’heure, la Marquise se concentrait surtout sur l’homme.

« Il vaudrait mieux, en effet... Mais, dans mon temple, tu as de quoi me tenir en haleine. Sauf à ce que je t’interrompe, ta seule limite est ici ton imagination. »

Preuve des perversions sexuelles de Véra suite à son séjour en Enfer, ce donjon était un véritable temple au sadomasochisme et au sexe sauvage. Le barbare finit par l’attraper, et la rapprocha d’un ensemble de chaînes avec des menottes reliées à un treuil en hauteur. Véra laissa l’homme lui attacher les poignets, puis les chevilles, avant de se déplacer vers la manivelle à proximité. Il la tourna, et les chaînes métalliques cliquetèrent en se tendant.

« Hmmm... »

Véra soupira doucement en se relevant, et les chaînes s’écartèrent ensuite, tirant sur ses poignets et sur ses chevilles. Silencieuse, elle aurait pu user de sa magie pour voir ce que Lamnard faisait... Mais elle le laissa faire, serrant les poings, attendant de voir jusqu’où l’homme serait capable d’aller.

Et elle devait bien admettre que cette scène l’émoustillait tout particulièrement...

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L’homme avait une certaine maîtrise, Véra put rapidement le sentir. La manière dont il maniait sa verge, la façon dont il la pénétrait... Tout ça témoignait d’une vigueur et d’une expérience certaine. Il était tout simplement impossible de réussir de tels gestes, d’avoir une telle maîtrise de soi en la matière, sans avoir pratiqué un minimum. Tout ça excitait davantage la Marquise, qui était effectivement très heureuse de tomber sur un amant qui puisse être à même de satisfaire ses fortes pulsions sexuelles. L’homme se déchargea à nouveau en elle, et elle soupira longuement. Las, l’homme la priva de peu de son orgasme, ou, plutôt, le retarda. Véra mouillait en effet férocement, et, quand Lamnard glissa son membre dans son cul, la Marquise poussa un hurlement, sentant qu’elle allait jouir ainsi. Elle aurait pu tricher, recourir à la magie rose pour tenter de ralentir, mais, après tout, Lamnard avait beaucoup d’hommes à sauver, et leurs vies étaient suspendues aux orgasmes de la puissante Marquise.

« La... Lamnard, haaaa... Hmmmm... !! »

Il était impossible de simuler une telle fougue, une telle énergie, impossible de croire qu’il puisse être forcé. Il avait envie du corps somptueux de la Marquise. Une envie furieuse qui l’amena à explorer son autre trou, déjà visité par ses doigts. Véra soupira à ce contact. Lamnard allait vite réaliser que Véra avait toujours eu un petit faible pour la sodomie, et son cul était des plus agréables. Le membre du Barbare s’y enfonça donc, et la Marquise frémit sur place, avant de sentir des doigts s’enfoncer dans son intimité ruisselante.

Véra couina encore, gémissant longuement. Ses mains se crispèrent sur le sol, et elle ne répondit pas immédiatement aux questions de Lamnard. Au lieu de ça, l’une des lanières en cuir circulant sur son corps se déplaça d’elle-même, aimantée par la magie de la femme, et s’enroula autour de la taille de l’homme, avant de revenir s’attacher à une autre lanière. Et cette ceinture improvisée se mettrait à serrer si jamais Lamnard faisait mine de se retirer. Il était ainsi condamné à la sodomiser, et à jouir en elle une troisième fois.

« Lààà, lààà... »

La Marquise se pinça les lèvres, et eut son orgasme. Et une vague de magie rose jaillit de son corps, frappant Lamnard, le faisant jouir à son tour. C’était aussi comme ça que ça marchait. Chaque fois que Véra jouissait, la magie rose jaillissait d’elle-même. Le Barbare se relâcha donc une troisième fois, et la lanière l’immobilisant se retira. Véra se redressa ensuite, un sourire sur le coin des lèvres, ses cuisses trempées, sperme et mouille dégoulinant sur le sol.

Sa main caressa le visage en sueur du Barbare, et elle l’embrassa tendrement sur les lèvres.

« Tu viens de sauver la vie d’un de tes camarades, Lamnard.... »

Véra claqua ensuite des doigts, et un miroir s’illumina brusquement, se transformant en un Portail, donnant sur une grande pièce sombre. Des bougies s’allumèrent à l’intérieur, montrant des murs froids, et divers instruments sexuels variés : chevalet, croix de Saint-André, chaînes...

« Voilà mon donjon personnel. »

La Marquise traversa le portail, se retrouvant de l’autre côté. Il y flottait une doucereuse odeur de sexe, car, même si Véra faisait fréquemment le ménage, l’endroit était très renfermé, de sorte que les amants venant ici laissaient encore leur odeur pendant un certain temps.

« Je suis disposée à te laisser encore diriger les choses, Lamnard... Montre-moi de quoi tu es capable, fais parler ton imagination. Après tout, tu as encore beaucoup de tes hommes à sauver. »

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Dictature d'Ashnard / Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]
« le: lundi 23 juillet 2018, 21:56:15 »
Véra avait offert à Lamnard une solution de rêve, a priori, pour se sauver, lui, et son équipage. S’envoyer en l’air avec elle. Une « punition » qui ressemblait à une bénédiction, vu la beauté redoutable de la Marquise. Cependant, Lamnard allait vite découvrir que, sous ses airs affriolants, Véra n’était pas une simple bourgeoise en manque qu’on pouvait rapidement satisfaire. Il la besognait dans son dos, et ne tarda pas à jouir. Elle soupira en sentant son sperme en elle, et, tandis que l’homme se vidait, les yeux de Véra s’illuminèrent de rose pendant quelques secondes. Un sourire perlait malicieusement sur le coin de ses lèvres, et elle sentit les mains fermes de Lamnard la retourner, et soulever ses jambes. Véra était fort heureusement très souple, et sentit son corps partir vers le haut, avant que ses jambes ne partent vers le sol. Son corps décrivit donc un arc à hauteur de son bassin, mettant en valeur son bassin, et elle sourit devant l’homme.

« Oh, j’ai de nombreux amants très talentueux, Lamnard, ainsi que des amantes... Mais je crois trouver chez toi une authenticité touchante... Même si tu as l’air de manquer d’expérience avec le beau sexe. »

Vu la vitesse à laquelle il avait joui, il devait davantage passer son temps à manipuler son drakkar plutôt qu’à coucher avec des femmes. Un tel gâchis ! Véra était bien le genre de femme à redonner au sexe toute son importance. Elle sentit le sexe de l’homme revenir, et ses pupilles s’illuminèrent à nouveau. Ses doigts remuèrent alors, des particules violettes dansant au bout de ses ongles, et une lueur violette entoura alors la verge de Lamnard, la gonflant, la durcissant, et lui arrachant des soupirs.

« Tu as joui en moi... Ton délicieux foutre est dans mon ventre. Tes pulsions m’appartiennent donc. Tu sais, j’ai découvert que les humains pouvaient se montrer très énergiques, sexuellement parlant... Mais nos pulsions sont inconsciemment brimées par notre corps. Mais pas question de te brimer ce soir, mon Barbare. Laisse-moi te donner un coup de pouce... »

Pour l’heure, Véra était dans une position humiliante, mais, dans les faits, c’était elle qui menait la danse. Elle hurla alors en sentant la verge de l’homme, s’accompagnant de doigts qui s’enfoncèrent dans son fondement. La Marquise soupira encore, se pinçant les lèvres, et se tortilla sur place.

« O-Ouuuui, haaaa... Vas-y, hmmm... Montre-moi la sauvagerie des barbares, haaaa... !! BAISE-MOI, ALLEZ !! » hurla-t-elle.

La Marquise était clairement en train de prendre son pied, et, tout ce qu’elle espérait, c’est qu’il allait continuer comme ça, car, même si elle lui donnait un coup de pouce, c’était avant tout à lui d’être suffisamment excité par elle, et suffisamment enduré, pour pouvoir s’occuper d’elle comme elle le voulait.

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Dictature d'Ashnard / Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]
« le: dimanche 22 juillet 2018, 23:12:04 »
Elle ne s’attendait pas à une séance de sexe romantique ou paisible, et, à vrai dire, elle n’en aurait pas voulu. La Marquise avait grandi en Enfer, et, même en revenant au sein de l’Empire, elle était toujours célibataire. Vivre en Enfer lui avait permis de voir que l’amour n’était qu’un leurre, un sentiment éphémère qui n’était pas ce qui, somme toute, définissait l’être humain. L’humain était avant tout un être violent, dominateur, prédateur. Le sexe se devait donc d’être à cette image, et, venant d’un Barbare sauvage, elle en s’attendait à rien d’autre qu’à le voir révéler sa véritable nature. Elle lui avait fait une proposition inespérée, mais, si Lamnard pensait pouvoir maîtriser Véra facilement, le guerrier était en train de lourdement se tromper. L’homme musclé se rapprocha en tout cas de Véra, et entreprit, sans ménagement, de la déshabiller. Il tira sur quelques bouches, et l’étonnant harnais de Véra tomba, entraînant sa culotte et son soutien-gorge. Nue à l’exception de ses bottes et de ses gants, elle sentit ensuite l’homme se rapprocher, et releva ses jambes, les enroulant autour de sa taille, partageant avec lui un baiser fiévreux et intense, plaquant ses lèvres aux siennes. L’une de ses mains s’appuya sur ses cheveux, et elle soupira doucement, frissonnant en sentant la tension qui pointait entre les cuisses de Lamnard.

« Hmmmm... »

Son autre main caressa son torse, ses ongles glissant sur ses pectoraux. L’homme était musclé, très bien bâti, une véritable merveille. Oh, comme il était prometteur ! Elle espérait qu’il tiendrait ses promesses, mais, fort heureusement, la Marquise était une puissante magicienne, et, en ce genre de situations, la magie rose se révélait toujours une aide utile. Refusant pour l’heure de la pénétrer, Lamnard se débattit doucement, cherchant visiblement à rappeler à la femme que, malgré son statut de prisonnier, il n’était pas son toutou. De la fierté ! De la fureur ! S’il pensait agacer Véra ainsi, c’était tout l’inverse. Au contraire, la jeune femme aurait été furieuse de ne pas sentir son attirance, de ne pas le voir répondre à ses avances. Au lieu de ça, Lamnard laissa parler son désir, mais aussi, très certainement, cette colère contenue qui devait bouillonner en lui depuis son échec.

L’homme agit alors, et repoussa Véra. Celle-ci tomba sur le tapis, près du lit, un tapis rembourré, et sentit les mains de l’homme la retourner. Elle se redressa légèrement, finissant en fait à quatre pattes, une main ferme tirant sur ses cheveux, lui arrachant un cri. Ses doigts raclèrent le tapis, labourant le sol, et la belle queue de l’homme s’enfonça alors dans son vagin.

« Haaaaaaaaaaaa... !! » soupira Véra à ce contact.

Une belle queue en elle... Une situation toujours aussi exquise ! Oui, Véra aimait le sexe. Profondément. Que ce soit avec des hommes, des femmes, ou même des animaux, son séjour en Enfer l’avait amené à côtoyer les harems de la Luxure, ou leurs forêts de perversion, et elle avait pu voir en personne que la luxure ne connaissait pas de limites. Tout ça l’avait affecté, et, de retour dans le plan des mortels, elle mettait tout cela en application. Elle sentit donc les bourses de l’homme claquer contre son dos, tandis qu’il se mettait à la bourrer énergiquement, furieusement, faisant claquer sa chair contre la sienne.

Retrouvant sa verve, l’homme la harangua, et Véra éclata de rire, gloussant de plaisir, répondant à son tour sur le même ton :

« Oh oui, Lamnard ! Baise-moi fort, mon chéri, hmmm... ! Je suis sûre que tu... Haaaa... Que tu n’as pas encore donné tout ton potentiel, hmmm... !! »

S’il avait peur de l’offenser, il ne fallait pas oublier que Véra avait été une esclave, à la base. Elle avait pris ce titre en raison du pouvoir qu’il lui conférait, mais il suffisait de voir sa tenue pour constater qu’elle n’était que très peu attachée à l’honneur qu’on conférait à un titre de noblesse.

Et, pour l’heure, elle avait surtout furieusement envie de se faire sérieusement baiser par lui !

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Croisant élégamment les jambes, Véra sourit doucement devant la réplique pleine de prudence du vicomte. La Marquise n’était toutefois pas dupe. Elle avait beau faire jeune, et être très belle, elle était loin d’être idiote. Après tout, elle avait été à l’origine une esclave, qui avait réussi à renverser son ancien maître. Le fait qu’elle ait réussi à contrôler le marquisat, et à participer à cette campagne, était bien la preuve de son intelligence acérée, couplée à ses pouvoirs magiques élevés. Dangereuse, la Marquise était clairement une pure Ashnardienne, et était donc, à ce titre, ambitieuse. Elle avait été très directe, comme à son habitude. Véra ne maniait pas la langue de bois des Nexusiens, ou d’Emhyr var Emreis, le plus influent Conseiller Impérial de l’Empire.

Elle lui répondit donc rapidement, en souriant doucement :

« Je suis sûre que votre petite-fille pourrait confirmer que vous êtes encore plein de vigueur et d’énergie, Sire Antonius. C’est en tout cas ce que mes espions disent. »

Véra observa encore Alaïs, et lui offrit un sourire mystérieux, relativement sensuel. Ses espions... Les Drows. Efficaces. Discrets. Ils vivaient dans les ombres, dans les profondeurs, et pouvaient aisément avoir accès à quantité d’informations confidentielles. Qui, après tout, se méfierait des canalisations sous ses pas en marchant ? Les Drows pouvaient entendre beaucoup de choses. Que signifiait donc ce sourire ? Pourquoi Alaïs était-elle présente ? Et à quoi jouait Véra ?

Jambes croisées, elle soupira lentement, et poursuivit :

« Vous êtes un homme cultivé, Sire Antonius, un érudit. Votre royaume se meurt. Beaucoup de royaumes comme le vôtre ont disparu faute d’un pouvoir étatique fort pour en maintenir la structure. Ils se diluent, leurs territoires se partageant entre les autres nations. Et nous savons très bien, vous et moi, qu’en la matière, nous avons notre part de responsabilités. »

Encore une fois, la franchise de la Marquise avait de quoi surprendre. Elle avouait délibérément être responsable d’une grande partie du chaos qui régnait.

« En vérité, je ne crois pas qu’un Roi pourra sauver ce royaume. Vous le savez sûrement aussi bien que moi, Sire Antonius. Nos troupes sont là. La dernière fois, votre royaume a évité l’annexion parce que le Maréchal dirigeant la campagne était un incapable, et que la guerre contre Nexus avait connu une nouvelle embellie. Maintenant, les choses ont évolué. Vous êtes le seigneur le plus respectable qui soit ici, Sire Antonius. Le seul qui, selon moi et mes informateurs, soit à même de parvenir, bien que cela reste très hypothétique, de liguer tous les clans et toutes les maisons dans un ultime élan nationaliste contre les envahisseurs ashnardiens. »

Véra se racla encore la gorge, et poursuivit ensuite, pour en arriver droit au point :

« Reste à voir ce que vous voulez léguer à votre petite-fille, Sire Antonius... Une baronnie sûre et sécurisée, ou une guerre harassante contre un ennemi invincible. »

La Marquise tourna alors la tête vers Alaïs, et lui sourit malicieusement :

« Et toi, petit bout ? Je suis sûre que tu n’aurais pas envie de grandir dans un royaume en guerre, n’est-ce pas ? »

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Véra se pinça les lèvres en voyant l’homme se déshabiller. Elle l’humiliait volontairement en lui demandant, à lui ce courageux guerrier, d’être son simple prostitué. Il retira, l’un après l’autre, ses vêtements, jusqu’à finir tout nu. Véra se rapprocha alors, et on put voir, dans ses prunelles, une lueur de désir. Sa main caressa son torse, et elle sourit plus fortement en sentant quelques cicatrices, contre lesquelles ses doigts gantés s’attardèrent. La Marquise était belle, tout simplement magnifique, et somptueuse. Véra était très belle, indéniablement, et elle usait volontiers de cette beauté. Face à elle, les gens avaient du mal à lutter, et, même si elle savait que Lanmard la détestait, elle voyait aussi son érection. Elle sourit donc, en sachant très bien qu’il était difficile, pour un homme, de lutter contre l’attirance physique du corps humain. C’était une attraction naturelle, alchimique, contre lequel il ne pouvait pas lutter.

Devant lui, la Marquise profitait de sa situation, de sa position. Face à elle, on ne pouvait pas lutter. Et Lamnard allait également le réaliser. Croyait-il sincèrement avoir la moindre chance contre Véra ? La vénéneuse Marquise le dominait, et caressa encore son corps, avant que l’homme ne sorte de sa torpeur. Il s’avança vers elle, la faisant reculer, jusqu’à ce que son dos ne heurte le mur, puis l’une de ses puissantes mains la saisit à la gorge. Un frisson traversa le corps de Véra, qui décolla le long du mur. Puissant, massif, Lamnard la soulevait à bout de bras, et ses yeux pétillèrent de malice. En Enfer, elle avait connu la violence, la domination... Et elle ne pouvait clairement pas nier avoir aimé ça. Véra était ainsi, une femme dangereuse, qui aimait le sexe et la violence. Le mélange des deux ne pouvait que la ravir, et l’homme se pressa ensuite contre elle, embrassant son cou, mordillant sa chair, écrasant son corps contre le sien.

Elle sentit surtout sa verge caresser son string en cuir, frottant ensuite sur sa peau, glissant dessus. Une délicieuse promesse, dure et solide, qui attendait impatiemment le reste. Véra ne resta pas passive, et ses jambes se soulevèrent, venant s’enrouler autour de ses hanches. Elle s’appuya sur lui, et posa une main sur sa nuque, griffant légèrement sa peau, l’autre retournant s’appuyer sur le torse de l’homme. Ainsi, Véra se dépêcha d’embrasser l’homme, plaquant sa bouche sur la sienne, et partagea avec lui un véritable baiser, s’amusant des sentiments contradictoires qui l’animaient.

« Hmmm... Quel homme ! Musclé et solide... Bien comme il faut ! Tu es fait pour plaire aux femmes, mon beau Lamnard... »

Véra lui sourit une nouvelle fois, et griffa alors légèrement sa peau, le faisant frémir, tout en crispant ses hanches sur ses cuisses. Elle se mordilla les lèvres devant lui, plantant son regard sensuel sur le sien.

« Tu me détestes et as en même temps envie de me baiser... Paradoxal, non ? Mais... Je suis sûre que tu peux trouver un moyen de concilier les deux, Lamnard. Baise-moi bien fort, montre-moi à quel point tu me détestes en brisant mon corps avec ta queue et avec tes muscles. »

Elle laissa planer quelques secondes, et posa son autre main sur sa nuque, croisant ses mains derrière sa nuque.

« Allez... Baise-moi ! »

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Pendant les prochaines heures, Véra resta silencieuse sur le fond. Que préparait-elle ? Elle attacha les hommes de Lamnard, et une lente procession eut lieu jusqu’au donjon de Véra, où les prisonniers furent recensés. Véra se débarrassa de Lamnard pour assurer les préparatifs, pendant que le chef restait dans le hall du château, surveillé par les gardes, voyant ses hommes rejoindre les geôles sinistres du donjon. Même s’il demandait ce qui l’attendait, aucun garde ne lui répondait, mais, si Lamnard feintait de s’éloigner, ils réagissaient rapidement, n’hésitant pas à le retenir sur place. Du temps passa donc, des pages et des serviteurs passèrent. Les minutes continuèrent à défiler, jusqu’à ce que des gardes supplémentaires n’approchent, et n’ordonnent à l’homme de les suivre. Ils le poussèrent sans ménagement, dans leurs lourdes armures, et rejoignirent l’escalier.

Quelques instants après, Lamnard, toujours torse nu, se retrouva dans de beaux couloirs propres et luxueux, avec de la tapisserie, jusqu’à rejoindre une double porte qui s’ouvrit devant lui. À l’intérieur, il y avait une grande chambre, avec un lit à baldaquin, de la tapisserie, et une terrasse dans un coin, du vent en émanant. Sur un guéridon, un pichet de vin et deux coupes se trouvaient là... Ainsi que la Marquise. Véra sourit langoureusement en voyant l’homme.

« Approche, Lamnard... » sourit-elle.

Elle attrapa les deux coupes, et en tendit une vers lui. Pas de gardes, pas de menaces, si ce n’est le charme incroyablement sensuel de cette femme.

« Félicitations pour tout à l’heure, tu es un vrai meneur d’hommes ! s’exclama-t-elle. Trinquons à la survie de tes hommes, mon beau... »

Les verres s’entrechoquèrent, et Véra avala quelques gorgées, puis se retourna. Elle se déplaça lentement, et se rapprocha de la terrasse, tournant le dos à l’homme, laissant ainsi à Lamnard l’occasion d’apprécier sa magnifique chute de reins.

« Mais il va falloir faire beaucoup plus si tu veux leur survie réelle, Lamnard. Je veux voir jusqu’à quel point tu souhaites collaborer avec moi... Et jusqu’à quel point ce regard que je lis en toi est sincère et honnête. »

Véra sourit à nouveau, malicieusement, et se déplaça encore. Comme toujours, elle marchait sensuellement, remuant tendrement son corps, un corps harmonieux, plein de grâce, absolument succulent.

« Je ne veux pas d’un serment ridicule, d’une promesse sur l’honneur, je veux la preuve phjysique que tu travailleras avec moi, alors, voilà comment les choses vont se passer, guerrier. Toi et moi, nous allons faire l’amour, et, à chaque orgasme que je ferais, ou que tu feras, l’un de tes hommes aura la vie sauve. »

La Marquise lui sourit malicieusement, comme pour montrer qu’elle était sérieuse...

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La Marquise faisait partie d’une délégation visant à prendre le contrôle d’une terre sauvage, une contrée anarchique, un royaume sans tête. Il y a trente ans, le Roi de ce royaume avait été tué. Les responsables du complot n’avaient jamais pu être trouvés, et on avait, à défaut, accusé les Ashnardiens. Toujours est-il que, dans les jours ayant suivi le meurtre, une armée ashnardienne avait attaqué le royaume, permettant aussi, du coup, aux différents seigneurs et bannerets locaux de s’unir sous une menace commune, au lieu de s’entredéchirer dans une longue guerre civile. Manifestement, les Ashnardiens de l’époque avaient mal raisonné sur le plan stratégique. Mais cette attaque avait été éclipsée par la résurgence du lointain conflit entre Nexus et Ashnard, de sorte que le Maréchal ayant organisé cette campagne avait fini par la perdre. Une défaite qui avait toutefois engendré de gros dommages dans ce petit royaume, si tant est que, trente ans après, celui-ci n’en était toujours pas remis. Les rapports du service d’espionnage ashnardien rapportaient que la situation politique était très instable. Véra avait alors choisi de diriger une nouvelle campagne, de sortir de l’isolation de son marquisat pour reprendre des poings auprès du Conseil Impérial.

Elle avait étudié les profils et la situation locale. Les espions ashnardiens étaient des Drow, et on pouvait se fier à leurs rapports. Véra avait appris que le pouvoir central était très fragile, maintenu par une assemblée de barons et de ducs, mais bien incapables de s’organiser entre eux. Pour elle, qui avait passé des années en Enfer, elle était habituée à ce genre de choses. Grâce à ses contacts parmi les Drows, Véra avait passé des mois à organiser des rencontres, à manipuler divers barons pour qu’ils s’attaquent entre eux, déstabilisant ainsi le royaume. Certains fous tombaient même amoureux d’elle, car Véra n’hésitait pas à ouvrir ses cuisses. Là, elle organisa l’assassinat d’un vieux baron fatigué pour permettre à son fils d’accéder au trône, et de mener campagne contre son voisin. Ici, elle fournit des armes à un rival pour qu’il organise un soulèvement populaire contre son suzerain. Véra manipula volontiers ses pions, tout en déployant les Légions sous son commandement. Elle attaqua un poste-frontière, démontrant ainsi ses intentions belliqueuses, et établit un avant-poste. Après quelques escarmouches, elle avait ensuite envoyé des messagers, pour indiquer qu’elle n’était pas hostile à une solution diplomatique. Le domaine Antonius, l’un des plus influents et des plus solides, fut ainsi choisi pour organiser les États Généraux, et Véra y assista en permanence.

« Votre royaume est depuis une génération en léthargie, et rien ne s’arrange. Nous, à Ashnard, nous croyons en la valeur d’une autorité supérieure, centrale, une autorité étatique qui permet de réguler les activité sud royaume, en ayant des visées supérieures aux querelles de basse-cour entre les seigneurs locaux et aux conflits politiques. »

Aussi belle que redoutable, Véra savait comment parler. On ne devenait pas Marquise ashnardienne juste en ayant une belle paire de seins. Lentement, elle appuya son discours d’exemples précis, démontrant sa parfaite connaissance de cette campagne.

« Terra est un monde dangereux. Il y a des monstres partout, des bandits, des brigands. Jadis, vos terres étaient protégées par l’ancien royaume de Gilead, mais Gilead n’est plus. Nexus est trop recroquevillée sur elle-même pour vous défendre, et vous n’avez plus que notre armée vers laquelle vous tourner. Pour le dire clairement, je ne souhaite pas vous détruire, mais, bien au contraire, vous offrir la protection et les moyens d’organiser la nomination d’un nouveau Roi. »

De telles propositions avaient de quoi perturber, et de provoquer le débat. Mais ce royaume n’était pas comme Nexus. Il n’avait pas une monarchie profondément établie, et, après trente années de guerre civile et d’anarchie royale, le concept de souveraineté étatique, qu’on aurait pu opposer aux velléités impériales, n’avait plus de sens.

Les États Généraux allaient bien durer plusieurs semaines, et, dès le premier soir, Véra avait accepté entretien personnel avec le vicomte Peter Antonius, en compagnie de sa fille. L’homme était sage et adroit, et Véra estimait qu’il ferait un parfait candidat pour être Roi. Le trio se retrouva donc dans un petit salon très agréable, et Véra croisa sensuellement les jambes, observant du coin de l’œil la délicieuse fille du vicomte, et lui sourit légèrement.

« Eh bien, ravie de vous avoir impressionné, Vicomte. De mon côté... Je trouve que vous êtes un signe admirable d’efficacité et de stabilité. Vous dirigez ce domaine depuis des années sans que votre pouvoir n’ait été remis en cause. La stabilité est une notion centrale quand on veut avoir des responsabilités. Il faut savoir à qui se fier, et... Enfin, vous connaissez le dicton. Le Roi est mort. Vive le Roi ! »

Un dicton qui s’interprétait, mais qui, dans son acception politique, signifiait qu’il devait toujours y avoir quelqu’un sur le trône.

« N’aspirez-vous pas à de plus grandes ambitions ? » demanda-t-elle très franchement.

La Marquise n’avait pas le discours policé et ambivalent des Conseillers Impériaux, ce qui expliquait sans doute pourquoi elle ne siégerait jamais au Conseil. Elle était très franche et directe.

Et elle n’avait pas demandé la présence d’Alaïs pour rien, même si la jeune fille devait sans doute se demander ce qu’elle fabriquait ici...

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