Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Prudence

Pages: [1] 2 3 4
1
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 07 avril 2013, 17:55:41 »
Nouveau thème pour Prudence !

Je tape petit à petit mes réponses.

J'aimerais un nouveau cerveau, aussi. Je n'ai jamais autant dansé et aussi peu dormi.



17 : 57

2
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: dimanche 16 octobre 2011, 22:09:49 »


Mourir ? Non ! Cette perspective effrayait terriblement la jeune fille ... Elle ne pouvait pas se laisser mourir, elle devait accepter cette chose, au fond d'elle, qui naissait et qui la tiraillait. Il avait raison, elle sentait le plaisir monter ... C'était presque insoutenable, tant elle se sentait honteuse. Mais elle devait obéir, impossible de faire autrement. Ce plaisir qui naissait devait être assouvi, et elle devait rester en vie. Aussi se releva t'elle pour mettre sa poitrine à la hauteur du sexe d'Hiro, décidée à executer le moindre de ses caprices. Prudence se devait de le faire ... Aucun échappatoire n'était possible. Quand ses seins touchérent le membre de l'homme, elle ressentit à nouveau un frisson qui excita ses sens. Le vent frais la faisait frissonner autant que ce désir qu'elle ne pouvait pas refuser.

Ainsi, elle commença à caresser sa queue avec sa poitrine, les yeux rivés sur ce qu'elle faisait afin de ne commettre aucune erreur. Elle coinça le membre entre ses deux seins, qui n'était pas des moindres, et commença des vas-et-vients doux au départ, et un peu maladroits, puis plus rapide au fur et à mesure. Le faire venir ... Elle en était capable. Désormais, une seule chose l'obsédait : qu'il jouisse, afin qu'elle puisse mériter ce plaisir qu'elle désirait.

- Mmh ... Comme ça ?

De faibles gémissements accompagnérent ses caresses, tandis que sa bouche revenait suçoter son gland, sa langue venant caresser le bout de son sexe, appuyant parfois dessus. Le mouvement de sa poitrine s'accéléra alors ...

3
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: jeudi 04 août 2011, 02:48:22 »



Étrangement, cette promesse lui glaça le sang. Il y avait dans son ton quelque chose d'inquiétant ... même si l'excitation grimpait en elle, elle ne pouvait pas dissimuler cette peur qu'il lui fasse du mal. Quand il lui prit le bras, elle se sentit gênée, mais ne put répliquer pour tenter de sauver sa peau, ou au moins sa dignité. Mais là, ce désir qui montait dans tout son corps, elle ne pouvait pas l'ignorer ...

La pression sur sa nuque lui arracha un gémissement de peur, tandis qu'il accélérait le rythme. Elle était partagée entre cette douleur liée à cette fellation forcée, et ce plaisir en elle qui ne demandait qu'à exploser. Ses mains trouvèrent appui sur le torse de cet homme, et elle s'efforça de lever les yeux vers lui, pour qu'il puisse au moins y lire la torture qui occupait son esprit.

En attendant, sa bouche ne lâchait que des " Mmh " qui était autant de plaisir que de douleur. Elle savait ce qu'y suivait, et l'attendait ... Tout en le craignant. Mais elle savait qu'elle n'aurait pas le courage de s'enfuir, pas maintenant que dans de choses occupaient son esprit et son corps.
D'un mouvement de tête, elle s'efforça de continuer à sucer le sexe de cet inconnu, comme une fille obéissante le ferait.


( C'est nul, désolé ... )

4
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: samedi 30 juillet 2011, 12:05:42 »


La menace était claire, cette fois. Prudence avait sentie l'impatience poindre dans sa voix, et elle ne préférait pas savoir jusqu'à quel point il était prêt à aller pour obtenir ce qu'il voulait. De plus, elle sentait que quelque chose montait en elle, et rongeait ses barrières. Son coeur battait plus vite, et une profonde envie ... Non, je ne peux pas souhaiter ce genre de choses ... Elle inspira profondément, tendit la main vers le boxer de l'inconnu, essayant de dissimuler ses tremblements liés à la peur qui l'habitait. Sa main frêle se glissa à l'intérieur de ce boxer, caressant le membre de l'homme. Elle se sentait tellement honteuse d'agir ainsi ... Jamais ses joues n'avaient été aussi rouges.

Son autre main fit glisser le sous-vêtement d'Hiro, afin de dévoiler à l'air libre son sexe. Doucement, alors, elle s'approcha de lui, et le prit en bouche avec crainte et lenteur. Elle ferma les yeux, n'osant même pas regarder ce qu'elle allait faire. Et elle commença alors à le lécher avec lenteur, sur toute sa longueur, pour ensuite le placer entre ses lèvres et commencer un vas-et-vient qui lui sembla effroyable. Elle sentait son coeur battre, toujours plus vite, et sa peau devenir brûlante. Elle n'osait pas faire un seul bruit, et avait une peur bleue de se tromper, de mal faire ...
Elle savait que la moindre erreur de sa part serait gratifiée d'une vengeance venant de cet homme. Elle n'osa même pas imaginer ce qui lui arriverait si elle en venait à mordre son sexe, ou à tenter à nouveau de s'enfuir.

Elle plaqua une de ses mains libre contre son propre ventre, et ne se rendit même pas compte que cette main glissait jusqu'à son bas-ventre et qu'elle commençait à se caresser, sous l'emprise de la drogue aphrodisiaque.

5
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: vendredi 29 juillet 2011, 12:32:52 »


La piqure dans le bras lui fit tourner la tête. Elle manqua de s'écrouler, les yeux teintés de petites étoiles. La piquer ainsi dans la veine la rendait malade, par moments ... Elle espérait même tomber dans le pommes - ce qui arrivait à chacune de ses prises de sang -  histoire qu'il la laisse, qu'il l'abandonne ici. Mais non. Très vite, l'effet s'estompa, et c'est une toute autre sensation qui occupa son esprit et ses membres. Elle eut un mouvement de recul quand il l'embrassa, voulant le rejeter. Mais elle ne put pas ... Une chaleur étrange et malsaine parcourait chaque partie de son corps, ravageant son esprit. Elle toussa, essayant de chasser ce sentiment.

Elle sentait que certaines parties de son anatomie chauffaient, et réclamaient quelque chose qu'elle ne connaissait pas ... Interdite, elle prit un air horrifiée en l'entendant parler. Se déshabiller ? Elle jeta un oeil vers la lame, et se releva, tremblante, pour ôter ses chaussures, sa jupe d'écolière, le reste du tee-shirt qu'il avait arraché, sans pour autant quitter ses sous-vêtements. Elle se sentait malgré tout honteuse, d'apparaitre en si pareille tenue. Il ne lui restait plus qu'un shorty noir et un soutien-gorge de dentelles noires, qu'elle avait piqué à sa tante. Dans un tremblement, elle se remit à genoux, le regardant avec des yeux presque livides.

- Ne me faites ... pas de mal.

Putain, ce qu'elle avait peur. Malgré qu'une envie qu'elle repoussait naissait en elle, elle avait peur, et ne pouvait cacher ses tremblements. Elle savait ce qu'il attendait d'elle, mais ne pouvait se résoudre à le faire.

6
Les alentours de la ville / Si j'avais su .. [ Lyli ]
« le: mercredi 27 juillet 2011, 14:14:59 »
L'été était aveuglant. Pour la jeune femme, il n'y avait pas pire que ce soleil qui rendait ardent et irrespirable l'air de sa chambre. Depuis qu'elle vivait chez sa tante, elle était confinée au possible ... Pour sortir, elle devait presque s'enfuir. Et surtout, elle devait mentir. Cet après-midi là, elle quitta sa chambre surchauffée pour descendre dans le salon. Vêtue d'un kimono pourpre, sa tante regardait le jardin. Elle s'en occupait avec une ferveur impressionnante, et y passait des heures, été comme hiver. Cette fois, la chaleur harassante mettait à mail presque toutes les plantations. Prudence imaginait déjà sa chère tante élaborer des plans pour sauver son jardin. Elle s'approcha d'elle, sur la pointe des pieds.

- Tante Li ?

Cette dernière se retourna, et dévisagea Prudence. L'adolescente était vêtue d'une robe d'été rouge et voyante, aux fines bretelles et au tissu léger. C'était une extravagance indigne, pour elle qui trouvait même les uniformes trop vulgaires.

- Que veux-tu ?

Face à sa tante, Prudence était obligée de parler chinois. Une belle connerie, pour elle.

- Je dois aller à la bibliothèque. Je t'en avais parlé hier.


Un mensonge de plus. Ne prêtant pas attention à sa nièce, Li répondit simplement.

- Va. Ne rentre pas trop tard, ne traine pas en chemin. Un orage va arriver. Il ne sera pas long, mais violent.

Il ne fallait pas lui dire deux fois ! D'un bond, Prudence sortit de chez elle, et marcha vers la plage. Il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. Pour Prudence, il n'y aurait pas d'orage. Le pessimisme de sa tante ne chasserait pas ce ciel bleu. Alors, vite, elle s'éloigna de chez elle, son sac d'écolière sur le dos, contenant serviette et crème solaire. La plage n'était pas loin de chez elle ; une chance et un plaisir. Elle mit trois minutes à la rejoindre, et, une fois sur le sable, elle retira prestement ses vêtements, et plongea dans l'eau, une fois après avoir posé ses affaires dans un recoin, près des rochers environnants. L'eau fraiche la raviva, et elle ferma les yeux, faisant la planche.

Cela dura peu de temps. Mais quand elle ouvrit les yeux à nouveau, elle faillit hurler. Le beau ciel bleu avait laissé place à un orage. Dans son affolement, elle chercha à toucher le fond de l'eau, mais s'enfonça dans le liquide salé. Elle chercha vivement de l'aide, agitant les bras et cherchant de l'air, mais la plage était quasi déserte. Pour elle qui avait une peur bleue des orages ...  En sentant un de ses jambes se raidir, elle poussa un cri, maintenant sa tête hors de l'eau du mieux qu'elle le pouvait. La peur raidissait ses membres ... Elle continua à s'agiter dans l'eau, espérant vainement une aide. Un éclair brisa le ciel, lui arrachant un cri de peur.

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Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: mercredi 27 juillet 2011, 02:16:22 »


La jeune fille n'osait même plus le regarder. Au fond de son regard, il n'y avait que haine, violence ... Rien qui puisse la rassurer. Quand il lui tendit la seringue, elle crut à de la drogue, et eut un mouvement de recul. Un aphrodisiaque ... Elle soupira. Elle ne savait que faire, s'il fallait qu'elle se plante cette aiguille dans le bras, ou qu'elle reste de marbre, refusant cette offre. D'une main tremblante, elle prit la seringue entre ses doigts, l'analysant de plus près. Si elle se le plantait dans la veine, à coups sûr, elle tomberait dans le pommes. Et, vu la fréquence de sa respiration et le degré de panique qui l'habitait, elle n'allait pas réussir à insérer normalement et sans bavures le liquide dans son sang.

Elle serrait entre ses doigts la piqure à la fois dangereuse et bienfaisante, sans oser réagir.

- Je ...

Elle déglutit, toujours aussi apeurée.

- Je ne peux pas le faire moi-même.


La phrase avait dévalée de sa gorge, tandis qu'elle baissait les yeux, les joues rougies. Elle ne pouvait s'imaginer faire cela. Elle lui tendit la seringue, espérant qu'il ait assez de compassion pour lui faire une faveur : la piquer lui-même. Ou alors, il refuserait, et elle serait fichue. Mais elle ne parvenait pas à relever le visage, regardant le sol. Elle lui demandait de la rendre limite nymphomane, en faisant cela.

Cette idée lui glaça le sang.

( Court aussi U.U )

8
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: mardi 26 juillet 2011, 19:33:02 »
 


Décidément, elle commençait à penser qu'elle n'aurait jamais dû venir à cette putain de soirée ! Le coup de pied sur son dos lui martyrisa les côtes, rendant sa respiration encore plus difficile. La fraicheur de la nuit refroidissait chaque parcelle de son corps, la faisant trembler et de peur, et de froid. Quand il l'attrapa pour la soulever de terre, elle poussa un cri vif, saisie par la crainte et la douleur ... Et elle ne tarda pas à retomber sur ses genoux, les mains sur le sol, la tête baissée, reprenant son souffle et essayant de se persuader que cela était un mauvais rêve ... Voir même le pire des cauchemars.

Quand il revint, la lame en main, elle voulut reculer, mais se prit l'arbre dans le dos. Cette arme était sûrement le meilleur moyen de dissuasion. Il visait bien, et était capable de l'anéantir avec facilité ... Elle se plaqua contre l'arbre, le regardant agir, morte de peur. Avec cette sensation que son coeur allait surgir hors de sa poitrine.

- Non, non, ne me demandez pas cela ...

Des larmes coulaient sur ses joues pâles, cherchant à lui soutirer une vaine compassion.

- Je n'ai jamais fait cela, je dois rester ... pure. Je ne peux pas faire ça ... Je vous en supplie ...

Elle joignit les mains, comme pour prier. Elle ne pouvait pas imagine perdre ainsi sa virginité ...

9
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: lundi 25 juillet 2011, 23:49:12 »



Chaque mot qui sortait de la bouche de cet homme lui faisait peur. Très peur. Elle sentait son corps trembler, chaque fois un peu plus, chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Effrayée, elle n'osait répondre que des gémissements liés à des sanglots retenus. Quand elle sentit sa langue sur sa joue, elle voulut reculer, l'envoyer se faire foutre, le tabasser à coups de poings. Mais non. Elle était bloquée, là, à ne pas pouvoir bouger.

Il la terrorisait. Mais quand elle vit qu'il se séparait de son arme, elle eut une brusque poussée d'espoir. Elle n'attendait plus qu'une chose ; qu'il la lâche, afin qu'elle coure. Quand il prononça les quelques mots, elle se retint de pleurer à nouveau, se contentant de craindre ce qu'il envisagerait de faire par la suite. Les poings serrés, les yeux fermés, Prudence se contentait de subir ses paroles inquiétantes. Une fois qu'il arracha son haut, elle hurla à pleins poumons, surprise et terrifiée, entrevoyant la suite des événements. Les caresses sur sa peau la laissant envisager le pire ...

- Non, non ... murmura t'elle.

Elle se leva, obéissant à son ordre. Et la folie, ou l'espoir, ou quoi que ce soit d'autre, lui ordonna de déguerpir. Une fois debout, elle se mit à courir, s'éloignant de la grotte, évitant de glisser comme elle le pouvait. Mais elle s'étala tout de même sur le sol, comme une loque, les jambes raidies par la peur.

- Non, putain, non ...

Ses supplications devenaient des cris, des appels au secours. Elle reconnut le lac, proche d'elle, et chercha à se relever. Impossible. Ses jambes ne voulaient plus.

10
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: lundi 25 juillet 2011, 15:41:28 »



Comment avait-elle pû être aussi naïve, et penser que, comme il ne donnait aucun signe de vie, c'est qu'il était parti ? Elle s'en voulait ... Terrée dans la grotte, n'émettant aucun son, une pierre serrée contre elle comme seule et unique arme, Prudence avait attendu. Les minutes semblaient des heures, au fond de cette grotte. Elle en était venue à penser que, forcément, il était parti. Qu'il avait décampé. Elle l'avait mise en déroute, sans doute.

Bref, elle était sortie, posant sa pierre sur le sol, scrutant le paysage. Les yeux mal habitués à l'obscurité, elle s'était fait surprendre trop facilement. Plaquée au sol, le souffle coupé, avec l'envie de hurler qui lui démangeait la gorge, elle aurait voulue se défendre. Mais, au moment où elle ouvrait la bouche pour répliquer, elle avait entendue sa menace. Et n'avait plus émis aucun son. D'entre ses lèvres ne sortait que le son de sa respiration, haletante et irrégulière. Elle sentait son cœur battre la chamade, tambourinant en elle.

- Je ne veux pas ... mourir.

L'implora t'elle, tandis qu'une larme de peur glissait le long de sa joue.
Elle essaya cependant de reprendre son calme.

- Que voulez-vous ? J'ai de ... l'argent, je peux ... payer.

Elle ferma les yeux, terrifiée.

11
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: lundi 25 juillet 2011, 12:46:39 »
( Navrée du retard, j'étais en Écosse ... )


A vrai dire, la jeune femme était terrifiée. Au point de ne pas savoir quoi faire, tout d'abord. Elle se persuadait qu'il était malade, un de ces êtres dangereux qui vous suit des jours entiers pour ensuite vous tomber dessus et ... Elle eut un sursaut, en pensant à ce qu'il pourrait lui faire subir. Quand il releva son chandail, elle se jeta brusquement en arrière, sur ses gardes. Elle lisait dans ses yeux une folie qui l'effrayait énormément. Ses mots la faisait trembler, et son souffle devenait de moins en moins régulier, de plus en plus effrayé.

La menace n'agissait pas sur elle, quand elle avait peur. Alors, d'un bond, elle se retourna pour courir comme jamais, les muscles des jambes raidis par la peur et l'effort. Elle se précipita dans le parc bien loin de lui, cherchant désespérément cette grotte qu'elle avait aperçue, prés du lac. Elle envisageait déjà de s'y cacher, quand elle buta sur quelque chose et s'étala sur le sol. Elle se releva violemment, et hurla de tout son être. Deux cadavres d'adolescents égorgés étaient là, les yeux vitreux. Un des pieds de la fille l'avait fait tomber. A quatre pattes, elle recula, sous le choc, le coeur battant.

- Putain, putain ...

Elle baragouina une prière en chinois, et se releva, bondissant vers la grotte. Elle apercevait déjà, au loin, le lac. La grotte n'était pas loin, il suffisait ... d'accélérer. Ce qu'elle fit prestement, ne regardant même pas derrière elle, de peur de le voir la suivre.

12
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: jeudi 14 juillet 2011, 17:00:31 »


Son vagabondage ne l’avait pas menée à bon port … Butant contre des pierres, craignant le moindre son, la jeune femme avait marché d’un pas plus qu’hésitant à travers le parc. A la recherche du moindre soupçon de sécurité, de la moindre choses capable de la rassurer. En retournant finalement vers les réverbères, elle avait cru voir une personne tapie dans l’ombre, immobile. Elle n’avait pas pris la peine de chercher qui pouvait être cette personne : sa seule envie était de s’enfuir d’ici. Elle se dirigea vers l’autre grille, remarqua qu’elle aussi était fermée, et retourna sur ses pas, toujours aux aguets.
Et puis elle l’avait vue. Celui qu’elle avait pris pour un sauveur, un instant. Son cœur avait battu la chamade, bousculé par la peur et le soulagement, et elle s’était dirigée vers lui un moment. Il avait brandit des clés, elle avait voulu répondre, lui sauter au cou ou le supplier d’ouvrir à nouveau les portes. Même si son ton était inquiétant, elle avait fait abstraction de cette idée.

Puis elle avait vu la lame. Son sang s’était glacé davantage, tandis qu’il prononçait quelques mots en anglais. Sa mauvaise moyenne en cette matière ne l’aida pas à comprendre entièrement ce qu’il disait, mais elle en comprit le principal. Elle eut un geste de recul, prête à partir, à s’enfuir.

- Que …


Elle avala sa salive en grimaçant, les yeux écarquillés. Cette silhouette tapie dans l’ombre était donc … un cadavre ? Cette idée la fit frémir.

- Que voulez-vous ?


Elle le fixait avec cet air méfiant et inquiet, empli de peur, digne de celui d’une enfant.

Elle trouvait à peine ses mots, n’osant rien dire d’autre, se contentant se joindre les mains devant sa poitrine, le dévisageant, prête à s’enfuir.

13
Le parc et son sous-bois / Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: lundi 11 juillet 2011, 21:05:42 »



Oui, ce jeu n'amuse qu'eux. Le souffle coupé par une peur qui grimpait et immobilisait ses membres, Prudence scrutait les environs. Elle était quelque peu terrifiée ... Pour ne pas dire mortifiée de peur. Elle remit en place sa mèche, et entendit un bruit, qui l'immobilisa entièrement. C'est pas normal. Le coeur battant, elle se releva de sa cachette, essayant de deviner ce qu'il pouvait bien y avoir derrière les arbres, les ruines, ou quoi que ce soit d'autre. Le parc l'effrayait. Elle se releva, tremblante, et chercha du regard une des grilles. Tant pis si elle passait pour trouillarde, tant pis si on la trouvait, si elle se trouvait en danger. Elle voulait, elle devait sortir. Cet ordre sonnait dans chaque recoin de son esprit. Elle se glissa, silencieuse, vers une des portes, s'attendant à la trouver entrouverte.

- Putain ....

Un souffle, plus qu'un mot, venait de s'échapper d'entre ses lèvres. Les grilles étaient scellées. Elle devinait la serrure bouclée, et n'avait même pas besoin de secouer les grilles. Bande de cons. Son cœur battant la chamade, elle chercha du regard une issue quelconque. Peut-être que le sous-bois déboucherait sur une sortie éventuelle ... Elle prit son courage à deux mains, revenant vers les ruines, analysant le lieu. Il pouvait y avoir un moyen d'être en sécurité ... Elle avait déjà entendu parler de cabanes, d'abris ... Mais aller dans les bois signifiait quitter la lumière des lampadaires, et prendre un risque énorme. Elle en avait conscience. Et cela lui glaçait le sang ...

Même si la forêt l'effrayait, elle devait se faire violence. Elle s'apprêta à s'enfoncer dans la forêt, quand un bruit retint son attention.

- Il y a ... quelqu'un?

Son regard noyé de peur dévisagea les arbres, autour d'elle. Elle avait la certitude que quelque chose n'allait pas ... Merde, merde ... Alors, mue par une force guidée par la peur, elle quitta le parc pour s'enfoncer dans la forêt, apercevant déjà une clairière qui la rassurait. Elle marchait d'un pas léger, essayant de faire abstraction des bruits autour d'elle, essayant d'oublier le danger et l'angoisse ...

- Il faut que je sorte d'ici,
se murmura t'elle.

Se parler à elle-même la rassurait.

14
Les alentours de la ville / Re : Deux femmes, une chambre, un lit. [PV Prudence]
« le: dimanche 10 juillet 2011, 14:52:30 »



Prudence restait immobile, la regardant glisser. Elle ne semblait pas à l'aise ... Etait-ce à cause d'elle ? Cette idée ne l'arrangeait pas. Elle-même ne se sentait pas très à son aise, pataugeant un peu dans ce nouveau milieu. Elle ne semblait pas méchante, ni même dangereuse, ne cachant aucun mauvaise intention . Mais se trouver avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas la gênait un peu. Elle se décida à chasser cette gêne d'un battement de cils ; quitte à passer un moment ensemble, autant que ce moment soit agréable. Pour cela, elle devait cesser de craindre tout le monde.

Elle entra donc dans la pièce, posant sa valise sur le bord du lit - le bord qu'il restait - et admirant rapidement les lieux. Elle la regarda courir vers la salle de bain en souriant, puis s'installa sur le rebord du lit, retirant ses Dr Martens avec soin.

- Afanasy ? C'est plutôt joli ! 

Un rapide sourire.

- Tu es de quelle origine ?

Sa curiosité l'emportait sur la gêne ... Mais elle voulait surtout faire mieux connaissance. Ne serait-ce que par politesse ... Ou par réelle intérêt.

Elle ouvrit rapidement sa valise, et sortit une brosse pour se coiffer rapidement, ainsi que son mascara. Se refaire une beauté était devenue une habitude pour cette jeune chinoise, surtout depuis qu'elle était au Japon.

15
Le parc et son sous-bois / Loup, y es-tu ? [ Hiro ]
« le: dimanche 10 juillet 2011, 14:43:09 »



- Ce jeu n'amuse que vous !

Dans cri révolté et emplit de tout ce qu'il pouvait y avoir de rancune, Prudence brisa le silence. Et aucune réponse ne lui parvint. Elle poussa un immense soupir, et partit chercher une cachette. Il faisait sombre, le parc n'étant éclairé que par quelques réverbères qui se plaisaient à être inconstants. Elle passa d'ailleurs prés de l'un d'eux, qui clignotait de manière malsaine. Tout un scénario digne des plus grands films d'horreur vint cogner dans son esprit, l'obligeant à craindre davantage le moindre bruit qu'elle entendrait. Elle resserra sur ses épaules une cape courte. Elle portait encore son uniforme d'écolière ... Et un vent frisquet vint lui rappeler qu'elle aurait peut-être dû se changer, avant de ... jouer.

Depuis quelques jours, elle et ses "nouveaux" amis avaient le projet d'organiser une partie de cache-cache dans le parc. Ils étaient une quinzaine, et trois personnes cherchaient. Mais, dans le noir, et dans cette atmosphère, la jeune fille savait que cela pourrait vite tourner au drame ... Et si on la voyait sortir et abandonner la partie, elle serait la risée de tous. Cette idée la fit tressaillir, tandis qu'elle tentait de trouver une cachette digne de ce nom.
Elle scruta sa montre : 21h58. Elle avait encore deux minutes pour se dissimuler dans ce vaste paysage inquiétant. Une idée lui parvint rapidement, tandis qu'elle approchait de l'orée du sous-bois.

- Chic !

Un petit cri de victoire venait de s'échapper d'entre ses lèvres. Elle crut voir quelqu'un bouger, au loin, et se dissimuler derrière un muret. Au niveau de la frontière qui séparait le parc bien tenu du sous-bois, on pouvait trouver un muret de pierre, qui était partiellement détruit. Elle se posta derrière le muret, retenant sa respiration. Face à elle, une armée d'arbres inquiétants. Derrière elle, des dangers potentiels.

Il valait mieux qu'elle se tienne tranquille. Elle serra contre elle sa cape, et fixa le ciel étoilé. Demi-lune ... Le paysage était vaguement éclairé. Un réverbère clignota, la faisant sursauter. Elle fouilla des yeux les alentours, cherchant une autre cachette. Elle discerna mieux les ruines, ses yeux étant habitués à la pénombre, et glissa doucement vers les ruines du muret.

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