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« le: samedi 07 novembre 2009, 17:57:46 »
Maintenant qu'il est certain d'être incapable de répondre aux questions de la feuille, Ezakiel n'a plus qu'à attendre que le temps passe, en faisant semblant de réfléchir un minimum. Il regarde alors sa copie, sourcils froncés, une main sur la tempe et crayon à la bouche, simulant une réflexion intense. Mais il passe plus de temps à rêvasser en posant son regard un peu n'importe où, ne se rendant pas compte que niveau discrétion, la situation laisse à désirer. Le garçon du couloir, lentement, se lève et se dirige vers le bureau, d'un pas nonchalant toujours avec style, serein. Le français l'observe alors se placer près du professeur, passant le bras derrière l'enseignante sexy. Il parle ensuite à l'oreille de la jeune femme, d'une voix si basse qu'elle ne parvient pas aux oreilles de Ezakiel. Le seul son qu'entend le garçon est ce bruissement de papier à sa droite, qui ne dure que quelques secondes.
Vénus est en train de faire des boulettes avec ses feuilles. Le jeune homme sourcille d'un oeil en la regardant discrètement dans son entreprise, pensant qu'elle réussissait avec brio ce contrôle à la vue des pavés qu'elle semblait écrire. La fille se lève donc, Ezakiel l'observa, les yeux plissés par son incompréhension face à cette drôle de scène. Contre toute attente, elle ne se dirige non pas vers la corbeille mais vers une fenêtre qu'elle ouvre, laissant passer un léger courant d'air loin d'être désagréable. Mais alors, pourquoi Vénus à fait de ses feuilles de brouillon et de sa copie plusieurs boulettes ? Il regarde le professeur et le troisième élève, toujours en plein explication, pour voir si il est le seul à s'apercevoir qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez la lycéenne. Mais ils étaient bien trop occupés, jusqu'à ce que professeur Phillips lève son visage en direction de celui du jeune brun, et lui demande si tout est bien compris.
Ezakiel pose donc à nouveau les yeux sur Vénus, oubliant totalement les règles primaires de la politesse liée à la discrétion. Peut-être qu'il n'assiste finalement à rien de bien louche, mais c'est suffisamment peu commun pour captiver toute l'attention du garçon.