Les contrées du Chaos / Re : Toute rose a ses épines [Hana]
« le: lundi 31 août 2009, 01:12:24 »Dans mes mains, deux couteaux pointus, non, des dagues, et la tenue d'une arme blanche me faisait déjà trembler les mains. Le seul couteau que je tenais, il me servait à couper le pain ou le steak haché. Mais là, je voyais bien qu'Hadès voulait que j'essaye de le couper, mais moi, la violence ce n'est pas mon truc, mais pas du tout vraiment quoi. J'avais les yeux fixés sur les lames aiguisées, me demandant comment j'allais attaquer un Dieu, encore heureux que je suis la prêtresse d'un dieu parlementaire, parce que me battre, très peu pour moi. Pour lui faire une immense plaisir, j'écoutais ses conseils, le regardant dans les yeux, mon regard s'évadant sur ses lèvres, que j'avais drôlement envie d'embrasser au lieu de m'amuser avec des couteaux. Je devais rester concentrée, ce n'était pas vraiment le moment de la punition je crois. J'attendis son ordre et était prête à obéir, du moins presque. Il fallait que j'attaque mon maître, et pas vraiment le choix de triompher, il ne me ferait pas de cadeau. Je soupira et afficha un moue boudeuse, je lui avait dit que je préférais renoncer à mon poste de prêtresse plutôt que de me battre, mais peu lui avait importé. Ce dieu était pire qu'un avocat niveau démagogie, il endormirait un chat sur une caisse de poisson, à coup sûr.
Elle je m'avançai jusqu'à être très proche de lui, observant sa garde, et cherchant désespèrement si la notice de ces couteaux n'étaient pas sur le front de mon maître. Mais non, il avait dit, "Abaisse ton centre de gravité.", cela devait vouloir dire de se baisser, donc Hana s'accroupit à moitié. Puis "Le principe du combattant à la dague est de harceler son opposant.", décidément, j'avais beaucoup à apprendre, moi qui croyait que le harcellement n'était que sexuel, maintenant je dois l'harceler avec des couteaux. Je me penchai alors, cessant de réfléchir, et je commençait par donner un coup au niveau de son intestin : paré. Puis au niveau de l'estomac : paré, ensuite je visai les poumons : paré. En dernier recours, j'essayai l'épaule : paré. Je répétais les coups une dizaine de fois : parés. J'étais essoufflée, les yeux dans ceux de mon maître, avec un air suppliant qui voulait tout dire, et je dis doucement :
"J'aime pas la violence.
![Sad :(](https://hentai.forum-rpg.net/Smileys/blobs/blobsad.png)
Puis je repartis dans mes coups, manière de lui montrer que je travaillais, et que ce qu'il m'apprenait m'intéressait. En général, tout était intéressant, mais le combat était épuisant et dégoutant pour Hana. Je visais alors sa cheville, ce qui déchira un petit morceau de tissus de ses vêtements, je souris, fière de moi. Puis, je me relevai et marchait, pour observer Hadès, à la recherche du premier signe de relâchement et d'inattention : aucuns. Je soupirai puis retournais face à lui, mes dagues dans les mains, mon regard dans le sien, avec l'envie de hurler stop et l'incapacité de la faire. Je baissai alors les yeux et me mis à assener les mêmes coups, mais de manière beaucoup plus lente, les yeux tout tristes, la respiration saccadée, l'air suppliant.