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Messages - Cypress Thornwood

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 02 décembre 2025, 12:43:54 »
Un sourire radieux salua l'acceptation de son exploration, et Cypress se prit à soupirer de plus belle en sentant les mains de son amant contre ses hanches, son sexe se nichant entre ses fesse alors qu'il la faisait asseoir sur lui. Elle ne perdit pas de temps à retourner le baiser offert, ses lèvres semblant ne pas se rassasier de goûter celles du vampire.

Ses reins ondulèrent doucement alors qu'il pétrissait sa croupe, frottant sa perle contre son aine, ses seins contre son torse. Son bassin se releva sans se faire prier quand il en donna l'impulsion et ses genoux supportèrent son poids le temps qu'il se positionne correctement à son entrée.

Quand sa fleur se fit de nouveau ouvrir par la virilité d’Hadrian, la gorgone exhala langoureusement, sentant chaque centimètre repousser ses parois tout juste étrennées, encore sensible. Mais la brune adora chaque instant jusqu’à ce qu'elle se retrouve de nouveau remplie, frémissante contre le vampire, ses lèvres soupirant son extase contre celles d'Hadrian.

« Aaah, moi aussi… Um… Vous aussi… Pareil… Balbutia l’étudiante, incapable de trouver ses mots pour exprimer la plénitude qu'il lui apportait. »

Ses mains, jusque là agrippées aux épaules de l'homme, à sa nuque, caressèrent sa peau pâle tandis que ses cuisses se serraient autour de celles du vampire. Après un nouveau baiser, la gorgone ne semblant pas s'en lasser, elle lui offrit un sourire tendre, affectueux. Peut-être teinté d'une pointe de perversité alors qu'elle commençait à relever son bassin pour mieux le sentir coulisser en elle, pour mieux revenir s'empaler juste avant que le gland ne ressortent de ses chairs moites et brûlantes.

« Mmmh, ce ne serait… pas déplacé du tout… souffla-t-elle contre son oreille en venant lui embrasser le cou. »

Et la jeune femme commença alors à découvrir le plaisir qu'il y avait à chevaucher son amant, sur un rythme d'abord langoureux pour faire monter le plaisir, pour détendre ses chairs encore sensibles. A chaque fois qu'elle venait se rasseoir sur ses cuisses, son bourgeon frottait délicieusement contre le pubis d’Hadrian, lui tirant des petits sifflements de plaisir alors que sa langue fourchue venait caresser le cou du vampire, le lobe de son oreille ou, par instant, directement sa joue.

Cypress se découvrait joueuse, taquine, maintenant qu’elle savait à quoi s'attendre. La pluie de la douche lui paraissait bien plus fraîche que son corps qui surchauffait, qui s'embrasait sous le plaisir qui courait dans ses veines. Ses mains continuaient leur manège tandis que ses reins prenaient de la vitesse, venant tantôt s'agripper à ses épaules, tantôt se glisser dans ses cheveux, griffant parfois légèrement quand elle ressentait l'extrémité du sexe mâle frotter un point sensible, orgasmique, au creux de ses reins.

« Hadrian, ne pouvait-elle s’empêcher de murmurer. De soupirer. De gémir. Oh, Hadrian… Chantait-elle alors que la force avec laquelle elle se laissait retomber sur son sexe s'intensifiait. »

Si la gorgone n'avait jamais su mentir de façon convaincante, c'est parce que son visage -les expressions que l'on pouvait y lire- la trahissait. C'était bien embêtant quand il s’agissait de nier être une humaine parfaitement normale. Mais, dans ce cas précis, à l’instant présent, ce devait être une aubaine pour le vampire car il pouvait y lire l'extase qui se reflétait sur ses traits. Chaque micro-expression trahissant son plaisir, dénotant le moment précis où sin chibre touchait un point sensible, l'aidant à repérer de quelle manière l'amener plus tard à l’orgasme en quelques coups de reins.

« Hadrian, répéta la jeune femme, délogeant l'une des mains de l'homme pour l'amener avec la paume contre sa perle. Frottez ici… S'il vous plaît… »

Et son rythme augmenta encore, devenant plus vif, plus vigoureux, alors qu'elle chassait l'orgasme qui enflait entre ses reins. Le souffle court, la brunette s'empalait avec force contre le membre rigide, ses parois intimes se contractant de plus en plus autour de lui, annonçant sa jouissance proche.

Les yeux fermés derrière ses lunettes aux verres trempés de gouttelettes, Cypress finit par se verrouiller toute entière autour du vampire. Autour de son sexe, de ses cuisses, de ses épaules. Le plaisir déferla en elle alors qu'elle haleta encore le prénom de son amant, les reins arqués, secouée de petits soubresauts alors qu'elle ondulait presque frénétiquement contre lui.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: samedi 29 novembre 2025, 13:42:34 »
« Par le plancton de Pontos ! Siffla Melantho en s’écartant rapidement du couple qui avaient l’air prêt à remettre ça. Je ne veux plus jamais revivre ça ! »

SI un serpent pouvait avoir un air dégoûté, Melantho en serait la tête d’affiche. Si Cypress n’était pas obligée de sentir l’odeur de cadavre qui émanait d’Hadrian, ses ancêtres n’avaient pas le choix. Même l’odeur du savon et de l’eau claire ne parvenait pas à atténuer ce qui était, pour les anciennes gorgones, une puanteur.

« Ha ! S’exclama Echione avec ce qui pouvait passer pour un rire dans sa posture. Tu vois ce que ça fait, maintenant ! Tu ressens ce qu’on a dû ressentir quand tu t’étais mise en tête d’avoir une liaison avec ton suceur de sang ! »

Cypress essaya de les ignorer pour se concentrer sur Hadrian, amusée malgré elle. Ses mains se resserrèrent autour de la nuque masculine tandis qu’elle revenait pour un autre baiser, pour d’autres caresses de ses lèvres fraîches contre sa peau toujours brûlante. Sans sourciller, la brune offrit de nouveau sa gorge quand il glissa contre sa peau pour l’embrasser, adorant les frissons qu’il déclenchait sur cette partie apparemment sensible de son anatomie.

Le dos fermement collé au dossier, l’étudiante n’était pas avare en soupirs de délices sous le traitement que lui offrait Hadrian. Ses mains n’étaient pas en reste non plus, vaquant sur ses épaules, ses bras, dans son dos ou contre son torse, caressantes et taquines, comme si elles cherchaient à s’imprégner de sa silhouette pour pouvoir la sculpter les yeux fermés ensuite.

Elle soupirait son nom dès qu’une pointe de plaisir se faisait plus pernicieuse et insidieuse, son corps réagissant presque avec empressement à chacune des sollicitations. Ses cuisses se serrèrent autour des hanches du vampire, le forçant presque à se coller contre son intimité de nouveau suintante malgré la douche. Elle s’appuyait contre le dossier pour onduler son bassin, cherchant le contact, la friction, alors que sa tête était rejetée en arrière pour mieux profiter des lèvres qui couraient contre sa peau.

Peut-être qu’effectivement, dans l’extase du moment, Cypress ne serait jamais capable de s’arrêter. Mais, dans ce cas, elle n’y voyait pas d’inconvénient. Du moment qu’elle continuait à vivre sa vie sans être indûment dérangée par ces pulsions charnelles, elle pouvait bien les satisfaire de temps à autres de manière toute aussi exquise que pour ces premières fois.

« Hadrian, souffla finalement la gorgone d’une voix déjà haletante. Puis-je essayer… Quelque chose ? »

Son regard était assombri de plus belle par le désir, par le plaisir qui s’insinuaient dans chaque pore de sa peau. Sur ses lèvres rougies, un sourire curieux s’y était logé. Sans forcément attendre la réponse du vampire, elle le repoussa doucement pour se décoller du mur. Ses mains ne le quittèrent jamais alors qu’elles l’enjoignaient à manœuvrer de sorte qu’il se retrouve assis à la place qu’elle occupait jusque-là.

Cette pulsion d’audace, peut-être encouragée par les souvenirs de ses ancêtres dont elle avait rêvé étant plus jeune, la guide pour s’installer à califourchon sur le vampire. Elle revient l’embrasser, glissant ses mains de chaque côté de sa nuque, alors qu’elle s’aide de ses genoux posés sur le siège pour onduler doucement contre lui, pour frotter son intimité affamée -bien que légèrement endolorie- contre le bas-ventre d’Hadrian.

« Je ne vais pas mentir en disant que j’en ai toujours rêvé, mais… Je suis curieuse… Des sensations qui changeraient dans cette position… Susurre-t-elle contre ses lèvres, ses yeux plongeant dans l’écarlate de ceux du mâle qu’elle coinçait entre ses cuisses. »

Ses reins s’arquèrent alors qu’elle écrasait sa poitrine contre son torse, que ses boucles brunes -alourdies par l’eau- glissaient sur la peau pâle de son amant. Elle soupira dans son cou en venant l’y mordiller doucement, joueuse, attisant autant son propre désir qu’elle voulait le faire pour le sien.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 23 novembre 2025, 01:35:18 »
« Oh ! S'exclama la brune quand les jets se mirent en route et les assaillirent de tout côtés. »

Ce jet d'eau qui s'était faufilé entre ses cuisses lui avait fait tout drôle. Surprise, mais du genre agréable. Pendant les quelques secondes que ça avait duré, le vampire avait pu sentir le dos de la gorgone s'appuyer un peu plus contre son torse tandis qu'elle était presque émoustillée de plus belle alors que l'eau chaude frappait contre son intimité encore sensible.

Un petit rire lui échappa tandis qu'il réglait la puissance et la direction des jets. L'eau sur se lunettes ne lui rendait pas la vision facile, mais il valait mieux ce petit inconfort que de risquer de se retrouver avec un Hadrian de marbre. La jeune femme prit place sur le banc et ses prunelles, derrières les gouttes qui perlaient sur les verres teintés, caressaient la forme du vampire avec une certaine affection. Il prenait soin d'elle alors qu'il n'y était pas obligé. Il ne s'outrageait pas devant les serpents qui dansaient presque sous la pluie de la douche. Il était son kidnappeur et pourtant, même sans la donnée sexuelle de l'équation, il s'occupait d'elle un peu comme un protecteur. Comme un petit-ami le ferait, imaginait-elle distraitement alors qu'il frottait l'éponge savonneuse contre ses jambes.

Le petit cœur de Cypress manqua quelques battements quand il abandonna l'éponge et que ses mains vinrent encercler ses hanches. Elle résista à l’envie de regarder par-dessus les verres pleins de gouttes d'eau et pencha la tête pour plonger son regard dans le sien alors qu'il la rapprochait de lui. Elle frissonna agréablement, ses lèvres s'étirant en un petit sourire mutin.

« Je ne l'ai jamais été, je crois, réplique-t-elle en laissant la paume de ses mains flatter les épaules de l'homme. Mais peut-être que… Um… Je pourrais essayer également ? »

Plutôt que de buter sur le tutoiement ou le vouvoiement, l’étudiante s'est décidée pour une phrase neutre de ces termes qualificatifs. Ses doigts se glissent dans la chevelure sombre du vampire, les démêlant doucement sous l'eau qui les rendaient dociles. La pulpe de ses doigts vint alors masser doucement le crâne masculin, décrivant de larges cercles concentriques. En poussant un peu de ses mains, la belle amena Hadrian à caler sa tête sur la poitrine arrogante qui s'offrait à lui. Si le désir ardent qui la faisait pointer plus tôt s'était apaisé, elle restait néanmoins haute et délicieusement ferme au toucher.

Ses lèvres, jusque là mordillées par l'arrondi de ses dents, se posèrent avec douceur contre le front de son ravisseur pendant un instant, ses mains continuant leur massage du crâne avec autant d'engouement qu'elle en avait mis pour découvrir son sexe en érection plus tôt.

« Je crois que vous avez marqué pas mal de point auprès de mes ancêtres, souffla-t-elle en penchant la tête pour être au niveau d'une oreille, abandonnant la lutte et reprenant le vouvoiement. Elles se tiennent tranquille et à distance, ce qui est déjà un bon indice. Et elles adore la douche façon pluie. »

Avec un petit soupir satisfait, la gorgone fait glisser une main contre la nuque de l'homme, continuant les massages de l’autre. Ses jambes, qui s'étaient écartées pour le laisser s'installer entre elles, se resserrèrent alors autour de ses flancs, de sa taille. Déjà, malgré son périnée probablement encore un peu engourdi et sensible, elle ressentait les frémissements de désir qui couraient dans ses veines. Quitte à être endolorie le lendemain, elle se disait qu'elle ferait bien de goûter à plusieurs itérations du pêché de chair, du fruit défendu.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: jeudi 20 novembre 2025, 22:43:23 »
Un sourire éclaira lentement le visage de la gorgone à la mention de bain chaud, rassurée après le recul soudain de son amant.

« Oooh, exhale-t-elle avec le regard pétillant. J'en dis que v-tu lis dans mes pensées, approuve-t-elle en butant un peu sur le tutoiement. »

Tutoyer le vampire pendant l'acte, quand le désir brouillait ses sens, lui avait paru aussi naturel que de respirer. Le tutoyer après, quand le cerveau était remis en état de marche, était une autre paire de manche. La brune avait instinctivement opté pour le vouvoiement, se rattrapant de justesse en se rappelant qu'il avait continué à utiliser le tutoiement. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle désirait mettre de la distance entre eux. Qu'elle retournait dans sa coquille.

Avec un petit rire, elle se lova dans les pans de la couverture qu'il ramenait autour de son corps alangui. Derrière ses lunettes, elle l'observa se lever et quitter la chambre. Un soupir repu lui échappa tandis qu'elle s'enfouissait un peu plus dans la couverture. Ses ancêtres choisirent ce moment pour se rapprocher, sifflant doucement à ses oreilles. Si Melantho était d'humeur victorieuse, rabâchant des « je te l'avais dire » en ondulant comme si elle dansait de joie, Echione était plus compréhensive. Medusa la félicita pour ne pas s'être entêtée dans son raisonnement et d'avoir accepté le fait qu'elle avait probablement sur-réagit pendant toutes ces années.

Globalement, les âmes des gorgones du passé étaient heureuses pour elle. Et elles ne commentèrent absolument pas sur leurs premières fois et comment celle de Cypress était une franche réussite. C'est sûr que, comparé à celle -tragique- de Medusa…

« Bien sûr, j’arrive, répondit l'étudiante en se déroulant tant bien que mal de la couverture. »

Avec un petit sourire modeste, peut-être même un peu timide, la brunette se leva, nue, pour rejoindre Hadrian. Rougissante, elle glissa sa main dans celle de l'homme, l'invitant à la guider vers la douche. Ses pieds nus ne faisaient guère de bruit dans l'appartement. Si son amant l'observait tandis qu'il l'emmenait sous la douche, il pourrait voir la chair de poule la faire frissonner quand l'air plus frais frappa sa peau échauffée.

Quand le regard de Cypress avisa la baignoire encore fumante, elle ne put s’empêcher de sourire. D'abord la douche, pour se nettoyer des fluides divers qui pourrait s'accrocher encore à eux. Ensuite seulement le bain. Ses doigts se resserrèrent autour de ceux d'Hadrian, comme pour le remercier de tout ce qu'il faisait pour l'accommoder. Il n'était pas obligé de se montrer aussi prévenant. Elle doutait que la plupart des ravisseurs prennent autant soin de leurs otages. Mais son kidnapping n'était pas comme les autres, et ce, pratiquement depuis le début.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mercredi 19 novembre 2025, 19:03:27 »
Heureusement que Cypress était souple. Avoir la jambe appuyée contre son épaule ne semblait pas la déranger, alors qu’elle agrippait la nuque d’Hadrian, des sons d’extase s’étouffant contre ses lèvres fraîches. L’orgasme, le premier qu’elle ait jamais connu personnellement et non au travers de souvenirs dans ses rêves, la dévasta complètement. Elle ne pouvait plus réfléchir, plus penser à autre chose que le plaisir qui déferlait dans ses veines. Elle se crispait autour du vampire, contre lui, ses doigts l’empêchant de s’écarter, qu’il le désire ou non.

Bon, peut-être qu’avec sa force surnaturelle, Hadrian réussirait tout de même à lui échapper s’il en avait envie. Mais l’idée était là. Cypress était incapable de se détacher de son amant alors que son corps s’arquait afin de le contenir plus loin encore.

Quand le flot de sensations se tarit enfin, la gorgone inspira profondément. Comme si elle avait oublié de respirer alors qu’elle se noyait dans les délicieuses sensations de l’extase. Ce fut une inspiration profonde, donc, bien que tremblante. Doucement, après qu’une main se soit automatiquement porté à ses lunettes pour être sûre qu’elle les portait, elle rouvrit les yeux. Ses prunelles encore assombries se plongèrent dans celles du vampire dont le front était posé contre le sien. Elle ne sut pas quand, mais il avait relâché sa jambe et celle-ci était revenu s’arrimer à la hanche masculine.

Un petit rire lui échappa tandis qu’elle le sentait s’écarter pour retirer le préservatif plein à présent et elle cilla une ou deux fois. Un sourire s’esquissa doucement sur ses lèvres tandis qu’elle se laissait faire sans résistance alors qu’il l’aidait à se caler sur son flanc pour venir se coller contre son dos.

« Wow, laissa-t-elle échapper d’un ton admiratif après la question posée. Définitivement, opina-t-elle en laissant ses bras relâcher les draps et son amant, bougeant les doigts pour les détendre un peu. Le ressenti des souvenirs de mes ancêtres fait bien pâle figure à côté de la réalité, admet-elle finalement d’une voix songeuse. »

Peu à peu, ses capacités de réflexion revenaient. Son souffle s’apaisait, alors qu’elle se lovait contre le torse de son amant. Etrangement, elle ne paniquait pas. L’énormité de ce qu’elle venait de faire, de la frontière qu’elle venait de franchir, la percuta de plein fouet… Mais la brune ne ressentit pas le moindre aiguillon d’angoisse venu la titiller. Pas le moindre étau qui se resserre autour de son cœur. Elle était… Détendue.

« Peut-être… commença-t-elle d’une voix faible alors qu’une réalisation la frappait. Peut-être que je paniquais pour rien ? »

Les serpents restaient loin sur l’oreiller. Leurs corps étaient désormais plus longs que la crinière de la jeune femme. Pour l’instant, elles restaient silencieuses, laissant Cypress suivre le cheminement de ses pensées. La laissant réaliser qu’elle s’était probablement monté la tête pendant toutes ces années. La laissant prendre conscience que si le désir peut paraître irrésistible sur le moment, dans le vif de l’action, il est tout à fait possible de la contrôler lors de la vie quotidienne. Que ce n’est pas parce qu’on a connu l’orgasme une fois qu’on va désormais à sa recherche à toute heure du jour ou de la nuit.

Et la gorgone, qui se tourna pour faire face à Hadrian, se trouva sans voix au moment d’admettre tout cela. Mais son regard était communicatif. Même s’il n’avait pas les termes exactes, il pouvait avoir au moins l’idée générale : Cypress parvenait à la réalisation qu’elle ne craignait rien à connaître le plaisir de la chair. Et elle n’était définitivement pas contre remettre le couvert. Si ses reins étaient un peu endoloris, elle était certaine que ça passerait après un bon bain chaud et relaxant. Peut-être qu’ils pourraient aussi explorer le sexe pendant leurs ablutions ?

Non, Cypress. Ne va pas trop vite en besogne. Déjà, reprend ton souffle un peu. Ensuite, fais confiance au vampire, il doit avoir suffisamment d’expérience pour te guider au mieux dans le monde du stupre.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 17 novembre 2025, 21:53:54 »
Peu à peu, la brune se détendit. Son corps, bien qu'encore tremblant et fourmillant de ces sensations nouvelles, accompagnait les mouvements de son amant alors qu’il lui tirait de petits gémissements et soupirs de délice. L'irritation de la pénétration, surtout quand Hadrian changea leurs positions, laissa de nouveau place à l'extase. Peu à peu, elle soupira de nouveau son prénom tandis que ses reins semblaient se contracter de plus belle, positivement cette fois.

Cypress ne fit qu’hocher la tête alors que le vampire proposa d’essayer autre chose. Elle frissonna doucement quand il embrassa sa cheville, un sourire amusé flottant contre ses lèvres alors que son corps s’adaptait souplement à cette nouvelle position. Un nouveau soupir quitta bien vite ses lèvres entrouverte quand les doigts agiles de son amant retournèrent agacer sa perle.

« Oooh, s’exclama-t-elle alors que le plaisir pulsa soudainement, l’électrisant et la faisant arquer les reins comme pour en avoir plus. Comme ça, oui, soupira-t-elle en agrippant les draps de chaque côté de son corps. »

La jeune femme tentait de garder les yeux ouverts en observant Hadrian aller et venir, mais le délice qui revenait, qui reprenait possession de ses sens, la faisait parfois fermer les yeux et se mordre les lèvres pour retenir ce qui devenait des gémissements de plus en plus forts. Les stimulations du vampire lui faisaient perdre la tête. Elle ne savait plus si ce qui lui plaisait le plus était la main contre sa perle, celle contre sa poitrine ou le sexe qui plongeait en elle encore et encore.

« Oh, Hadrian, oui ! Laissait-elle échapper régulièrement, ses hanches venant à la rencontre ses siennes tandis qu’elle arquait son corps contre la couverture. Encore, réclamait-elle également. Plus… Aaah, plus fort ! »

Rien n’aurait pu distraire la jeune gorgone, à cet instant. Elle était absolument focalisée sur son amant, sur la façon dont son corps se mouvait, la manière dont il la remplissait encore et encore et encore. Sur le plaisir qui irradiait de ses reins jusqu’à ses extrémités. Par chance, les lunettes étaient toujours posées sur son nez, et son regard était inoffensif. Parce qu’elle ne le quittait pas des yeux quand elle arrivait à les garder ouvert.

« Je ne vais pas… Aaah, Hadrian, je vais… »

La pauvre étudiante semblait perdue alors qu’elle se sentait se contracter autour de la verge qui l’explorait, autour du vampire qui la menait toujours plus loin sur le chemin de l’orgasme. Elle haletait, agrippait les draps comme si sa vie en dépendait. Sa cheville, contre l’épaule de l’homme, chercha à le pousser à se baisser, à venir tout contre elle. Sa souplesse leur permettrait de ne rien changer d’autre à cette position, qui n’allait pas tarder à lui faire voir des étoiles, si ce n’est permettre à Cypress d’embrasser Hadrian. De lui communiquer à quel point il lui faisait perdre la tête, la rendant incapable de réfléchir, la laissant concentrée sur le ressenti incroyable qu’il lui offrait.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 16 novembre 2025, 21:51:03 »
La brunette semblait fondre sous le baiser du vampire, contre son toucher. Elle se laissa guider pour revenir convenablement sur le lit, et son corps s’ouvrit à lui, offrant sans vergogne une place entre ses cuisses pâles. Ses craintes semblaient bien loin, à présent. Absorbée qu’elle était dans les sensations qu’elle voulait ne jamais connaître pour ne jamais les désirer au point de perdre le contrôle… Peut-être que sa volonté était faible, oui. Peut-être qu’à force d’entendre ses ancêtres la pousser à au moins expérimenter une fois…

Toujours était-il que la gorgone semblait bien loin de la créature effrayée au bord d’une crise de panique qu’elle était un peu plus tôt.  Elle se faisait accueillante, elle était gémissante, frémissante. Ses jambes se nouèrent de nouveau derrière les reins de l’homme alors qu’une main venait s’agripper à lui, glissant dans ses cheveux pour le pousser à baisser une nouvelle fois la tête et revenir l’embrasser. Du moins, une fois qu’il se fut muni d’une protection adéquate. Son autre main glissa sur sa taille, ses ongles se crispant doucement contre la peau froide.

Déterminée à ne plus penser, à ne plus craindre, Cypress arqua ses reins contre lui pendant que la main sur sa taille l’incitait à avancer. Elle gémit contre les lèvres fraîches d’Hadrian en sentant le gland écarter doucement ses chairs, s’insinuant dans sa fleur trempée. Dans un soupir, elle l’encouragea à y aller, à briser la résistance d’un coup sec, à ne pas faire durer l’inconfort. Puis, dans un halètement surpris, elle resserra les cuisses autour de lui.

Son corps tremblait contre lui, son souffle était court. L’étudiante avait écarquillé les yeux alors que la sensation de ce membre chaud, gorgé de sang, s’imposait à elle. La sensation d’être… Peut-être que complète n’était pas le mot juste, mais il ferait l’affaire pour le moment. Elle ne relâchait pas encore son étreinte, s’habituant doucement, ses lèvres attaquant celles du vampire comme si ça allait faire passer le malaise passager.

Et peut-être n’était-ce pas à cause des baisers, mais elle se détendit progressivement autour d’Hadrian. Ses hanches ondulèrent doucement, comme pour lui signifier qu’il était libre de commencer à explorer ces territoires vierges. Ses cuisses l’implorèrent presque de se mettre en marche, se desserrant puis se resserrant alors qu’elle avançait ou reculait légèrement ses reins. Ce n’était pas encore aussi plaisant que tout à l’heure, quand il avait ses lèvres et sa langue à l’explorer avec passion, mais Cypress sentait que la sensation n’était pas loin. Le désir était toujours présent, toujours flambant, il ne manquait plus qu’un peu de carburant pour que ce brasier reprenne de plus belle.

« Hadrian, supplia-t-elle dans un murmure. Faites-moi découvrir ces plaisirs dont mes ancêtres ne cessent de me parler… »

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 16 novembre 2025, 10:27:09 »
N'ayant pas besoin de plus d'encouragements, la gorgone verrouilla ses chevilles entre elles dans le dos du vampire. Ses bras vinrent entourer sa nuque tandis que sa poitrine se collait contre le torse sculpté. Et la belle exhala doucement, soupirant en se frottant contre l'homme, tandis qu'il la portait jusqu’à la chambre.

Le changement de luminosité entre les deux pièces poussa Cypress à ciller plusieurs fois le temps que son regard s'habitue. Et si ses iris émeraudes commençaient à être mangées par ses pupilles qui se dilataient avec le désir, elles disparurent presque complètement une fois dans la chambre, ne laissant qu’un fin anneau de visible.

Elle se livra avec ferveur aux baisers qu'il lui offrit, ses mains venant se perdre dans ses cheveux alors que son corps ondulait sur les draps en cherchant à se coller contre le sien. La peau d’albâtre de la belle -même si la même chose pourrait être dite d'Hadrian- tranchait contre la couleur noire de la couverture. Et quand l'homme fit glisser ses doigts contre cette peau pâle et brûlante, traçant un sillon frais jusqu’à sa fleur, Cypress gémit de plus belle, arquant les reins pout s'offrir au toucher mâle qui lui faisait perdre la tête.

Les doigts de la gorgone, sans plus rien à agripper maintenant que la tête du vampire était si proche de son intimité, se crispèrent alors sur la couverture tandis que ses cuisses s'écartaient indécemment pour accueillir le visage du vampire. De petits gémissements ne tardèrent pas à s’échapper des lèvres entrouvertes de la belle quand Hadrian commença à agacer sa perle avec ses doigts agiles mais glacés. Elle aimait ça ! Le contraste entre la chaleur ardente de son corps qui faisait bouillonner le désir et le sang dans ses veines, et la peau glaciale du vampire, la rendait folle.

S'il levait les yeux pour observer ses réactions tandis qu'il la dévorait de la sorte, il pourrait voir sa poitrine qui se soulève rapidement tandis qu'elle halète. Il pourrait la voir se lécher les lèvres par intermittence alors que ses reins poussaient contre les lèvres fraîches qui se régalait de son nectar féminin. Il pourrait la voir fermer les yeux derrière les verres teintés alors même qu'elle essayait de résister à cette impulsion pour se rassasier de la vision du vampire entre ses cuisses.

Finalement, le vampire finit par se redresser. Quand le contact entre eux cessa, la jeune femme ne tarda pas à rouvrir les yeux.

Allongée sur le lit, haletante et s'agrippant férocement à la couverture, la brune avait fixé son regard assombri sur la silhouette d'Hadrian. Se mordillant doucement la lèvre inférieure, son regard admirait la stature qu'il dévoilait, descendant de son regard vermeil aux reliefs de ses pectoraux, de ses abdominaux et, finalement, de ce sexe gorgé de sang qui se dressait fièrement face à elle.

Cypress était vierge, oui, mais elle n'était pas innocente pour autant. La société, d'une part, ne l'aurait pas laissée vingt-huit ans sans voir une érection. D'autre part, la gorgone avait revécu la vie de ses ancêtres dans ses rêves depuis qu'elle avait sept ans. 6 femmes ayant vécu dans le passé, ayant grandi, s'étant mariées, ayant eu des enfants… L’étudiante avait eu l'occasion de voir beaucoup de triques raidies par le désir ou poisseuses de fluides. Et ce, avant même d'être majeure.

Avec son expérience peu orthodoxe, la brune pouvait néanmoins apprécier le corps d'Hadrian à sa juste valeur. Et ce n'était pas les serpents qui allaient la contredire quand elle affirmait -dans l’intimité de son esprit- qu’elle le trouvait délicieux à regarder. Les créatures s'étaient en effet allongées, procurant autant d’intimité que possible.

« Définitivement pas cet enfoiré de Persée, confirma la belle d'une voix sourde alors qu'elle se redresse sur un coude pour venir faire glisser une main légère sur le corps du vampire. »

Ses doigts apprécièrent le relief de sa musculature, la pulpe glissant contre la peau froide d'Hadrian. Ils descendirent doucement pour explorer le vît dressé, laissant échapper un gémissement surpris en constatant que le sexe roide était chaud au contraire du reste de son corps. Sa main s'enroula presque timidement autour de la hampe, son pouce venant frotter le gland et caresser la corolle. Ses prunelles assombries étaient fixées sur l'engin avec une fascination certaine. Si ce n’était pas le premier qu'elle voyait, c'était par contre le premier qu'elle touchait.

Un certain savoir-faire mâtinait pourtant les gestes de Cypress. Une reproduction inconsciente de ce qu'elle avait vu ses ancêtres faire. Doucement d'abord, puis plus fermement, la jeune femme masturba le sexe érigé, sa curiosité et son appétit la faisant paraître audacieuse.

Toute à sa fascination, elle s'était redressée plus encore, désormais assise au bord du lit. Le souffle encore court de la brune s'écrasait contre la queue dressée qu'elle branlait doucement, fermement. La langue de l'étudiante passa sur sa lèvre inférieure puis se risqua à darder vers le gland que son pouce agaçait gentiment. Vivement, prestement, dans un premier temps. Puis de façon plus appuyée. Bientôt, ses lèvres s'arrondirent pour l'aspirer entre elles.

Cypress n'était pas forcément aussi audacieuse d’ordinaire. Mais, s'il y a bien une chose qu'elle a du mal à réprimer, c'était sa curiosité. Et la voilà donc à explorer le mandrin tendu pour satisfaire sa curiosité. A le masturber de sa main, à le sucer, l'aspirant entre ses lèvres qui se montrèrent tout à fait accueillantes, à le flatter de sa langue agile en essayant inconsciemment de reproduire ce dont elle avait rêvé en revivant les souvenirs de ses ancêtres.

Elle finit par le relâcher après quelques minutes, relevant les yeux vers Hadrian comme pour s'excuser d'avoir laissé libre court à sa curiosité, à son besoin d'expérimenter. La gorgone était toujours avec le souffle court. Cette fellation qui s'était imposée d’elle-même n'avait rien fait pour diminuer le désir de la jeune femme. Au contraire, elle avait l’impression d'être encore plus embrasée, brûlant de sentir cette rigidité masculine entre ses cuisses. Et son regard exprimait farouchement toutes ces émotions qui se bousculaient dans son corps souple et demandeur.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: samedi 15 novembre 2025, 19:01:39 »
« Oh, souffle la brune quand elle peut sentir la proéminence mâle se presser contre la dentelle humide qui couvre encore son intimité. »

Cypress geint, gémit, se contorsionne pour en avoir plus. Elle fait glisser ses doigts contre le torse exposé, glissant ses ongles à la ceinture comme pour inciter l’homme à le retirer prestement, avant de remonter dans son dos pour s’y agripper.

La main qui se glisse dans ses cheveux, évitant les corps sinueux et écailleux de ses ancêtres, lui tire un halètement enthousiaste. Elle offre bien volontiers sa gorge, la peau fine et sensible de son cou semblant frémir en rythme avec le sang qui pulse dans ses veines. A cet instant, elle ne saurait se rappeler pourquoi c’est en général une mauvaise idée de présenter ainsi sa gorge à un vampire. Elle peine déjà à se rappeler qu’Hadrian en est un, perdue qu’elle était dans ces sensations à la fois inédites et familières qu’il évoque chez elle.

La gorgone remarque à peine les crocs qui effleurent sa peau en incisant le tissu de son soutien-gorge. Elle soupire presque de soulagement quand ses seins sont finalement libérés de leur carcan et s’offre au regard écarlate de celui qui sera très certainement son amant dans un futur extraordinairement proche. Un gémissement s’échappe tandis qu’elle découvre le plaisir qu’il lui procure en agaçant un téton roide, sensible.

Son corps tremble contre lui, ne sachant que faire de cette adrénaline qui sature ses veines, de cette endorphine qui bouleverse son cerveau. Elle s’arque, se trémousse, comme pour écraser la bouche masculine contre ses courbes généreuses, pour l’empêcher -en vain- de redresser la tête. Ses yeux se ferment, derrière les verres teintés, et un petit cri d’extase s’enfuit de sa gorge alors que la langue d’Hadrian court sur la marque de ses dents imprimée sur sa peau laiteuse.

Cypress redresse la tête, rouvrant difficilement les yeux, pour darder un regard suppliant sur le vampire.

« Faites. Je vous en prie, implora-t-elle en venant écarter un peu les cuisses. J’ai besoin de vous, siffle-t-elle sans s’en rendre compte. »

Mais, à la façon dont ses doigts reviennent s’agripper aux épaules d’Hadrian, à la manière dont sont corps l’appelle en s’arquant et se courbant pour lui, il peut en deviner l’essence. Les serpents, dont elle a pratiquement oublié l’existence à la suite de leur silence inhabituel, se tiennent avec autant de distance que possible pour leur laisser un semblant d’intimité. Les corps sinueux sont entremêlés à la manière d’un nœud particulièrement complexe et semblent capable de s’allonger puisqu’elles paraissent pouvoir presque disparaître derrière le dossier du canapé.

Les reins de la belle se soulèvent du canapé pour aider à retirer la dentelle qui couvrait encore son intimité. Elle aide, comme elle peut, à faire glisser le sous-vêtement le long de ses cuisses, de ses jambes, jusqu’à ce qu’il repose finalement par terre. Elle s’offre totalement, ses précédents arguments comme évaporés sous la chaleur torride de son corps affamé. Ses lèvres voraces restent entrouvertes, réticente à se refermer totalement. Et ses doigts reviennent jouer avec la ceinture de son pantalon, plus insistants, effleurant parfois -souvent- la protubérance qui s’y cachait encore, désirant le dévoiler à son tour.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: samedi 15 novembre 2025, 13:37:10 »
Si Cypress s’arrêtait cinq minutes pour réfléchir, elle perdrait probablement toute volonté de continuer. L’ardeur avec laquelle elle répondait au toucher du vampire l’effraierait. La façon dont son corps cherchait le contact avec lui ne ferait que lui confirmer qu’elle n’avait aucune volonté de se refuser les myriades de sensations délicieuses qu’il provoquait chez elle. Alors elle ne s’arrêtait pas. Elle profitait, elle quémandait. Elle se frottait contre le corps sculpté d’Hadrian comme si elle ne pouvait jamais en avoir assez.

Un petit geignement plaintif lui échappa de plus belle alors qu’il se redressait, l’air frais s’engouffrant soudain sur sa peau mise à nue. Le soudain silence de ses ancêtres -qui pourtant ne perdait pas une miette du spectacle- ne la fit pas tiquer, pas plus que la façon dont ses lèvres brûlaient de retrouver celles du vampire. Ses prunelles émeraude ne le lâchaient pas alors qu’il retirait sa chemise. Elle put ainsi retrouver la vision qu’elle avait eue dans la salle de bain plus tôt. La seule différence tenait au bandage qui couvrait la blessure que la brune avait été horrifiée de découvrir.

Bien entendu, elle fut pleine d’entrain quand il revint la couvrir de baisers qui lui paraissaient alors brûlants. Elle ne se rendit même pas rendu compte que sa jupe était remontée sur sa taille, exposant la dentelle noire qui couvrait son intimité luisante. L’étudiante n’avait pas non plus forcément conscience des boutons du corsage de la robe qui sautaient sous les doigts agiles d’Hadrian, offrant la vision de sa poitrine généreuse couverte de la dentelle affriolante que Vanessa avait ajouté dans ses affaires en les lui ramenant la veille.

Son corps souple répondait parfaitement à chaque effleurement de l’homme, lui tirant gémissements ou soupirs affamés tandis que ses reins s’enflammaient, tandis qu’elle s’efforçait de garder le mâle entre ses cuisses, au plus près de sa féminité qui s’éveillait. Derrière la barrière protectrice de ses lunettes, Cypress ne se rassasiait pas de la vision qu’il lui offrait. Le souffle court, et alors qu’il la relevait pour la caler plus confortablement contre le dossier du canapé, elle ne parvenait pas à articuler la moindre parole cohérente.

Un petit rire étranglé lui échappe quand il commence une remarque sur quelque chose qu’elle aurait au niveau des lèvres. Elle devine qu’il s’agit de son rouge à lèvre étalé, étant donné les traces qu’elle peut voir contre celles d’Hadrian. Il confirme la chose en s’essuyant contre sa chemise, et elle soupire de satisfaction alors qu’il revient poser son front contre le sien.

« Encore, confirma-t-elle dans un souffle. Plus, ajoute-t-elle en arquant son corps pour épouser celui d’Hadrian, ses cuisses encadrant les hanches masculines tandis que ses jambes se nouaient derrière son bassin. »

Les lèvres tentatrices de la belle restaient entrouvertes alors que son souffle chaud se heurtait au visage du vampire. Ses yeux étaient emplis de ce désir qui semblait vouloir jaillir hors de son corps s’il n’était pas endigué. Une main agrippa la nuque de l’homme alors que la jeune femme se hissait presque à la seule force de ses cuisses pour coller son corps enfiévré contre lui, pour sentir chaque relief épouser ses courbes généreuses.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: jeudi 13 novembre 2025, 19:54:16 »
Cypress aurait voulu ouvrir la bouche pour répondre un « Très certainement ! » quand il demanda si elle l’arrêterait, si jamais il était effectivement en train de la séduire. Mais tout ce qui franchit la barrière de ses lèvres fut un petit soupir plaintif en sentant la main froide saisir sa cuisse brûlante. Un petit soupir qui s’écrasa contre les lèvres très proches -trop, peut-être- d’Hadrian.

La brune geint doucement en sentant les doigts sur son visage lui redresser la tête, l’obligeant à plonger son regard dans celui du vampire. Son cœur battait à toute allure. Elle sentait le sang pulser dans ses extrémités. Il lui était impossible de détourner le regard, ou de prononcer le moindre mot. Ses lèvres s’ouvraient, mais aucun son n’en sortait. Elle aurait voulu lui répondre qu’elle ne s’était jamais risquée dans la moindre relation, jusqu’à présent, parce qu’elle n’était justement pas certaine de pouvoir lutter contre ses pulsions. Contre le désir qui s’éveillait et qui embrasait ses reins. Contre l’attraction qu’il représentait. Contre le besoin de se livrer à ses attentions.

Ses paupières papillonnent un instant quand il se penche, quand leurs lèvres se scellent et se découvrent. Puis elles finissent par rester closes. Les serpents sur sa tête se tiennent à l’écart. Par respect ? Par intimité ? Parce qu’elles n’ont pas envie de gâcher les efforts du vampire qui a fait -en quelques heures, voire quelques minutes si on ne s’intéresse qu’à cette soirée- plus de progrès avec la gorgone que ses propres ancêtres en presque vingt ans ? Quelle qu’en soit la raison, elle se tiennent à l’écart, leur offrant une intimité toute relative, et ne pipent pas mot. Pas un sifflement, pas un geste brusque.

Cypress gémit contre les lèvres d’Hadrian quand sa poitrine s’écrase contre le torse de l’homme. Quand ses tétons érigés, même au travers du soutien-gorge et de la fine robe noire, rencontre les pectoraux masculins. Sans vraiment le décider, la jambe de la brune se remonte contre le flanc d’Hadrian. Comme si elle ne pouvait plus supporter d’avoir autant de distance entre eux. Comme si son corps brûlant était irrémédiablement attiré par la fraîcheur qui émanait du vampire.

Un autre gémissement s’étrangla dans sa gorge alors que ses mains se décidaient enfin à agir. L’une d’elle s’arrima à la taille d’Hadrian pour mieux le serrer contre elle tandis que l’autre s’agrippait à la nuque masculine. Son esprit s’était arrêté de fonctionner, de penser, de refuser en bloc ce qui était en train de se passer. Il se contentait de ressentir ces sensations inédites. Comme s’il avait protesté pour la forme, puis abandonné la lutte.

« Oh, Hadrian, soupira l’étudiante d’une voix basse, chargée de désir. »

Jamais auparavant elle n’avait réellement ressenti ce qu’il lui faisait éprouver. Revivre la vie de ses ancêtres dans un rêve, c’était bien beau, mais ça ne valait pas la réalité. Même si, sur le coup, elle avait eu l’impression que c’était vivide, elle devait avouer qu’en expérimentant elle-même… Ces sensations n’avaient clairement rien à voir. Tout était plus intense !

Sa langue fourchue, animée d’un instinct que Cypress n’aurait pas deviné posséder, quémanda le passage entre les lèvres fraîches du vampire. Ses ongles -entretenus même si pas forcément manucurés- griffaient légèrement la nuque et le dos d’Hadrian. Elle réagissait au moindre frottement, frôlement. Elle n’était clairement pas en train de se refuser à ses attentions délicieuses.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mercredi 12 novembre 2025, 13:13:38 »
Ses lèvres restent closes quand le vampire lui demande de préciser la suite de sa pensée. Elle ne peut pas. Elle ne veut pas. Ce serait s'aventurer en terrains glissants. Ce serait ouvrir la porte à ces pensées qu'elle réprime fermement par peur de s'y laisser aller. De s'y laisser corrompre.

Elle frissonne quand la peau froide d'Hadrian caresse son épaule échauffée, dénudée par la couverture qui a glissé. Elle ne peut s’empêcher de remonter son regard jusqu'aux yeux de l'homme alors que sa main épouse maintenant le contour de sa mâchoire. Elle déglutit, frissonne, mais ne desserre pas les lèvres. Ses ancêtres se son redressées, écartées. Peut-être pour laisser la place au vampire, peut-être pour l'encourager.

La brune sent ses yeux s'écarquiller de plus belle alors que les lèvres fraîches de l'homme se posent au coin des siennes. Et il répète sa question. Sa voix, si près de son oreille, déclencha un frisson de plus chez la gorgone. Ses lèvres s'entrouvrent contre son gré (ou peut-être suivant un instinct certain), et à mesure qu'elle répond finalement d'une voix qui va vers les aigües, ses joues continuent de chauffer.

« Si vous… envisagiez… de me… Um… séduire ? »

Au moment de prononcer les derniers mots, Cypress ferma les yeux. Elle ne voulait pas voir l'amusement, ou le rejet, ou la surprise qui pourrait animer le regard d'Hadrian. Elle se sentait déjà bien assez sotte de la sorte. Après avoir professé ne pas vouloir se livrer à la décadence sexuelle au risque de s'y trouver accro, voilà que ses paroles aborde précisément cela. Avec ce qu'on pourrait probablement appeler un petit couinement de souris en détresse, la brune s'enfonce plus encore dans le canapé, laissant glisser ses reins contre les coussins, comme pour espérer laisser le mobilier l'avaler et cachet sa honte.

Elle s'arrête soudainement, un autre son bien différent se coinçant dans sa gorge nouée. Elle avait étendue un peu ses jambes plus tôt, les glissant presque sous les cuisses du vampire quand il était assis à côté d'elle. Le changement de position de l'homme amenait à présent son genou entre les jambes nues de l’étudiante. Ce petit son qu'elle venait d'émettre était à mi-chemin entre un gémissement et une exclamation de surprise alors qu'elle se retrouvait avec la cuisse masculine appuyant contre son intimité, la jupe de sa robe noire retroussée au niveau de ses fesses.

Les yeux soudainement ouverts en grand, écarquillés, la gorgone se retrouve à fixer Hadrian comme une biche prise dans les phares d'une voiture.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 11 novembre 2025, 21:10:50 »
Sans songer un instant à protester, Cypress laisse Hadrian saisir l'une de ses mains, relâchant doucement la tasse qu'elle tenait et la posant à tâtons sur la table basse parce son attention toute entière était dirigé sur l'homme face à elle. Il répéta la même chose avec l'autre, humant sa peau comme si elle avait un parfum intriguant.

Et, effectivement, il trouve une variation d'odeurs entre les deux côtés. Subtile, si bien qu'un être se nourrissant du sang d'autrui ne le remarquerais probablement pas s'il tentait de la vider de son sang. Non pas que l'esprit de la gorgone conjura cette image précise quelques instants après quand le vampire se pencha au-dessus d'elle, l'encadrant de ses bras contre le canapé. Certainement pas.

Les battements de son cœur s'étaient considérablement rapprochés, cependant, probablement audibles par Hadrian alors qu'il était si proche. La brune ne savait pas trop si les images qui flottèrent alors dans son esprits étaient issues de sa propre imagination ou envoyées par Kyanessa qui encourageait presque le vampire à continuer à tourmenter ainsi les hormones de sa descendante.

« Um… je… Les deux ? Balbutia-t-elle en réponse à la question posée. »

A vrai dire, il est fort possible qu'elle ressente également une pointe d’excitation alors que ses prunelles, à l'abri derrière les verres teintés, étudiaient les traits d'Hadrian. Mais elle refuse même d'y songer, préférant se réfugier derrière les deux émotions proposées.

« Pas vraiment d'intimité, non… … Il vous faudra être adepte du voyeurisme si... Um. »

Elle plaqua une main sur ses lèvres en écarquillant les yeux alors que sa langue décidait d'être plus audacieuse que son esprit pouvait le concevoir. Elle ne savait pas d’où sortait cette réplique qui ressemblait beaucoup à du flirt. De ses désirs réprimés par sa presque-phobie des relations intimes, peut-être ?

En tout cas, sa sortie eut le mérite de surprendre les serpents sur son crâne. Avant de faire redoubler l'hilarité de Kyanessa. Cypress eut l'impression que ses joues imitaient un feu stop à un carrefour. Aussi rouges et probablement visibles d'aussi loin. Et son cœur qui s'y mettait de plus belle, battant follement dans sa poitrine.

La gêne, et probablement une part de désir caché tout en dessous, donnèrent l'impression à la brune que la chaleur avait monté subitement. Elle relâcha son emprise sur la couverture, qui glissa contre ses épaules. Presque malgré elle, ses prunelles remontaient vers le visage du vampire avant de redescendre vers la peau pâle offerte à son regard. Dans un cas comme dans l'autre, ces visions ne faisaient rien pour apaiser son pouls ou la chaleur de ses joues.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 11 novembre 2025, 16:01:49 »
Un petit rire salua la plaisanterie du vampire. Elle préférait ne pas s’attardé sur la question de si les employés étaient tous des goules comme Vanessa ou pas, et profita juste de son thé et de la présence -aussi incroyable que ça puisse paraître- réconfortante d’Hadrian. Il faut dire qu’avec un thé, tout va toujours mieux. C’était probablement la british en elle qui voulait ça.

Elle reprit plutôt sur ses loisirs, n’écoutant que distraitement l’homme les défendre de sa tendance à se dévaloriser, et songea à sa captivité récente mais bien loin de ce qu’elle aurait pu imaginer. Et si elle ne se rendit pas compte d’avoir formulé à haute voix sa pensée à propos du syndrome de Stockholm, elle se rendit vite compte que ses prunelles étaient en train de déshabiller mentalement le vampire. Peut-être que la remarque qu’il avait faite l’avait aiguillée un peu. Peut-être.

En tout cas, elle détourna vite le regard en rougissant de plus belle, maudissant silencieusement sa peau pâle qui dévoilait bien de trop sa gêne. Elle maudit cette propension à rougir visiblement encore plus quand ses ancêtres sifflèrent d’amusement au sous-entendu clair quand il parla de son mauvais œil. Portant la tasse à ses lèvres en baissant un peu la tête, laissant sa crinière masquer la rougeur de ses joues, Cypress prit une longue gorgée après avoir soufflé un peu sur le liquide encore fumant.

Cependant, la question ensuite la prit de court. A vrai dire, elle n’y avait jamais songé. Les hommes pétrifiés lors de son enlèvement n’étaient pas les premiers, certes, mais elle n’en avait pas non plus fait une habitude. Et elle n’avait absolument pas songé à savoir si c’était réversible et comment. Pour se donner le temps de réfléchir, et d’écouter les explications de Medusa qui avait longuement étudié le sujet avec ses sœurs, elle reprit une gorgée de thé. L’offre qu’il fit par la suite manqua de la faire avaler de travers, cela dit. Et rougir encore plus.

Terminant de tousser pour faire passer les quelques gouttes de liquides chaud qui s’étaient engouffrées du mauvais côté, la brune se redressa légèrement sur le canapé.

« De mon choix, vraiment ? Questionna-t-elle avec de grands yeux intrigués. Même si je demandais le Texte de Noah ? Non pas que je compte le faire… Um… Juste pour savoir ! »

Au-dessus de sa tête, le serpent contenant l’âme de Kyanessa s’était mis à rire, ayant parfaitement compris le sous-entendu. Et le fait que l’esprit de la pauvre Cypress avait directement sauté à ce qui la passionnait au lieu de voir ce qui était sous son nez. Mais attendez quelques secondes…

Et voilà qu’elle se mettait à rougir de nouveau alors que son esprit connectait enfin quelques neurones. Ce qui fit rire de plus belle ses ancêtres. Se laissant doucement retomber contre le dossier du canapé, la brune secoua la tête.

« Um… Je ne sais pas, vraiment… Medusa me dit que ça ne coûte rien de vous le dire. Et Echione insiste qu’il est peut-être pour le mieux d’éclaircir le mythe. Peut-être que je me contenterais de votre promesse, si vous avez besoin de quelqu’un pour traduire des langues anciennes, que vous penserez à moi quand je serais diplômée ? Consultante m’irais très bien ! Pas besoin d’être… Um… Directement confrontée au public ou quoi que ce soit. »

Son index vient jouer avec le pourtour de la tasse tandis qu’elle ignore Kyanessa qui lui propose de demander une place pour réchauffer son lit, le pauvre, constamment froid comme la mort ! Ses joues la trahissent en restant enflammées tandis que son regard ne peut s’empêcher d’être attiré par le spectacle qu’il offre avec sa chemise entrouverte.

« Enfin, reprend l’étudiante après s’être raclé la gorge. Le mythe est globalement faux. La mort d’une gorgone n’inverse pas le processus de pétrification. Quant à l’usage de son sang… C’est partiellement vrai. Allez savoir pourquoi, si on me prend du sang du côté gauche, il peut agir comme un poison, un venin mortel. Tandis que du côté droit, une seule goutte pourrait guérir même un cancer incurable. Mais il faut que ce soit donné volontairement. Si c’est pris de force, alors la personne responsable se changera lentement mais irrémédiablement en pierre dans un laps de temps variable, en général entre sept jours et sept mois. Je pense que ça varie autant en fonction de la force de l’intention de celui qui le fait. Si c’est le commanditaire, c’est très long, pour mieux faire souffrir. Plus ça s’éloigne dans la chaîne de commande, plus ça accélère, comme si la magie comprenait qu’ils ne faisaient que suivre des ordres mais punissait quand même. Donc, du sang donné provenant du côté droit de mon corps peut renverser le processus. »

Reprenant une gorgée de thé, appréciant autant la saveur que la chaleur, Cypress fronce les sourcils.

« Oh… Peut-être que vous désirez sauver vos hommes ? Il y en a un, je le crains, qui a été brisé en morceaux, donc qui est définitivement perdu. Mais le reste, je peux vous offrir une goutte de mon sang pour chaque individu affecté… »

Instinctivement, alors qu’elle se détendait un peu plus sur le canapé, la brune commença à étendre ses jambes, les glissant sous celles du vampire sans y faire attention, son esprit toujours en train de contempler la pétrification de son regard et les attributs de son sang.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 10 novembre 2025, 22:07:18 »
Surprise, la gorgone relève la tête en l’entendant parler de nouveau. Son regard, derrière les verres teintés, est surpris. Il avait en effet mis le doigt sur ce qui l’angoissait le plus. Elle n’aurait pas parlé du sexe ou d’avoir des enfants en termes d’addiction, mais une fois le mot dit à haute voix, ça convenait parfaitement. Elle savait les sensations délicieuses qui pouvaient venir de s’unir avec un homme. Les souvenirs de ses ancêtres, revécus de façon vivide à travers ses rêves, lui en avait donné une bonne mesure. Et elle savait que, si elle commençait, si elle se livrait ainsi intimement à un homme, elle adorerait. Elle aimerait tellement ça qu’elle ne songerait qu’à recommencer. Ce qu’elle ignorait, c’était comment ne pas céder aux pulsions qui l’animerait alors.

Peut-être aurait-elle une prise suffisante sur sa volonté pour ne pas agir comme une nymphomane une fois révélée à l’art du sexe en réel. Mais peut-être pas. Et elle ne savait pas comment les gens faisaient pour être aussi mesuré dans leurs relations. Elle avait l’impression, en tout cas, que sa propre mère se laissait guider par ses impulsions. Et regardez le résultat. Non pas un, ni deux, ni même trois, mais sept enfants ! Et la septième n’était même pas prévue !

Petunia Thornwood avait été honnête à ce sujet avec elle. Elle comptait s’arrêter à six. A 37 ans, elle arrivait à la fin de son cycle ovarien, pensait-elle. Et porter des enfants à terme au-delà s’avèrerait plus risqué pour sa santé. Malgré cette honnêteté, la chose avait toujours dérangé Cypress. Elle n’aimait pas les enfants, alors la seule idée d’en avoir un la répulsait. Elle ne comprenait pas comment on pouvait en pondre autant en même pas vingt ans. Elle ne voyait aucun attrait à se faire déchirer pour la naissance, et à passer sa vie dans les couches, les nuits trop courtes et les biberons. Elle ne se voyait clairement pas penser à toute la logistique nécessaire pour l’alimentation, la scolarité et l’habillement d’une portée de gamins.

Un soupir lui échappe tandis que le vampire se lève. La tête de la brune se pose contre le dossier du canapé, ignorant les sifflements de ses ancêtres qui s’efforçaient de la rassurer, de la consoler. Même si elles avaient accès à ses pensées en temps réel, elles ne comprenaient pas vraiment cette peur, cette phobie, que Cypress ressentait.

« Être excitée, ce n’est pas une maladie, trésor, tentait de raisonner Echione. Ce n’est pas un symptôme qui te pousse à te jeter sur le premier venu ! Tu es toujours toi, malgré le désir que tu peux ressentir. Tu es toujours capable de dire non, de résister, de ne pas sombrer dans un cercle vicieux. »

Mais l’étudiante secoua juste la tête, fermant les yeux quelques secondes.

Elle les rouvrit quand elle entendit le plateau se poser sur la table basse. La grande tasse de thé fumante la fit ciller un instant, avant que son regard ne se relève vers Hadrian, confirmant que c’était bien pour elle. Avec un sourire de gratitude, elle se démêle de la couverture juste assez pour prendre la tasse entre ses mains, exhalant un soupir satisfait en ressentant la chaleur de la porcelaine entre ses doigts et en respirant l’odeur réconfortante du thé.

« Vous n’être peut-être pas psychologue, mais vous avez le talent de me remonter le moral en tout cas, plaisante-t-elle en portant la tasse à ses lèvres, humant le parfum qu’elle aimait tant et trempant à peine ses lèvres dans le liquide pour ne pas se brûler. »

Avec un petit soupir, elle se réinstalla plus confortablement contre le dossier du canapé, ne lâchant pas son précieux thé. Il ne manquait plus qu’un livre -le plus souvent un roman policier, ou historique- et il avait la recette parfaite pour une Cypress détendue. Elle lui fit d’ailleurs part de cette observation avec un petit rire. Un thé et un livre, elle appréciait beaucoup plus que de visionner un film ou sortir en boîte de nuit. C’était tout le répit dont elle avait besoin pour apprécier son existence.

« Je me rends compte, d’un coup, que ma façon de me détendre peut rappeler des habitudes de petits vieux à la retraite… Observe-t-elle distraitement alors que son esprit s’apaise et repousse sans ménagement les craintes qui l’assaillaient quant au sexe. »

Elle se permit même de laisser traîner son regard un peu plus longtemps sur la silhouette -il fallait l’avouer- appétissante de son compagnon. Interlocuteur. Kidnappeur. Damn, songea-t-elle. C’est à peine si le fait qu’il m’a kidnappé me dérange, à présent. Et ça ne fait même pas 48h…

« C’est donc ça, le syndrome de Stockholm, musa-t-elle à haute voix sans s’en rendre compte. »

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