Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Fressia Sonnenblume

Pages: [1]
1
Heureusement que j’avais la chance d’avoir des collègues adorables, qui, lorsque je m’apprêta à retourner en salle vers le comptoir où se trouvait Monsieur Kalvenhaar pour l’y rejoindre, m’informèrent avec gentillesse que ce dernier était sorti de l’établissement. Et qu’il devait sûrement m’attendre à l'extérieur. C’est donc avec hâte que je me précipita dehors pour le rejoindre, l’interpellant avec un enthousiasme débordant que je n’arrivais pas à cacher. Mais, qui dans un sens, je ne cherchais pas à dissimuler non plus, car j'étais très heureuse de pouvoir passer ce petit moment ensemble et avoir la chance de pouvoir dîner en sa compagnie. D’ailleurs, en parlant de dîner, il ne manqua pas de me dire à peine l’ai-je rejoint qu’il avait repéré un restaurant qui pourrait me plaire, et qui n’était pas très loin d’ici en plus.

« J’ai grande hâte de découvrir cet endroit alors ! »

Ne puis-je m'empêcher de lâcher joyeusement en suivant gaiement ce bel homme à mes côtés, avant de me mettre doucement à rougir en me rendant compte de mon emportement un peu trop familier et enfantin. Ce qui m’enbarassa légèrement alors que le rouge me montait aux joues, venant à adresser un sourire désolé en regardant ce séduisant enseignant, tout en riant gênée de mon côté trop nature qu’il devait sûrement trouver similaire à ses étudiantes ne pouvais-je m'empêcher de penser.

Notre route se passait dans un silence presque religieux, ça en était presque gênant, mais… Ça avait aussi ce petit côté, vous savez ! Heu, comment dire ? Genre comme une réflexion avant le combat, la cogitation et préparation de plan avant de passer à l’attaque, vous voyez ce que je veux dire ? C’était à la fois étrange et amusant, du moins pour ma part. Ce qui me fit rire discrètement toute seule, venant à rougir en me rendant compte de mon comportement des plus étranges, venant adresser de nouveau un timide sourire à l’homme à mes côtés, avant de reporter mon regard ailleurs, me perdant de nouveau dans mes réflexions. Mon estomac ne tarda pas à se manifester silencieusement lui aussi, me faisant rougir de plus belle tout en riant de nouveau, embarrassé par la situation. Décidément, s’il ne fuyait pas à cause de mes discrets rires répétitifs des plus ridicules et étranges, c’est qu’il avait sacrément faim ! Ou alors, il avait de la sympathie pour une demoiselle aussi enfantine que moi, peut-être ?

Et alors que nous continuons à marcher en silence dans les rues de Seikusu, en attendant d’arriver à notre destination, je me posais mille et une questions. De quoi pourrions-nous parler ? Peut-être que je pourrais lui demander s’il est enseignant depuis longtemps ? Ou depuis combien de temps il est au Japon, non ? Car vu son faciès, tout comme moi, j’imagine qu’il n’est pas d’ici… D’ailleurs, faudra que je fasse attention si on parle de ça, j’ai intérêt à ne pas faire de gaffe moi, douée comme je suis ! D’ailleurs, est-ce qu’on devrait continuer à se vouvoyer ou non ? Je ne sais pas, est-ce que cela ne serait pas impoli si je me permettais autant de familiarité ? Mais, si je restais si polie, est-ce qu’au contraire je ne paraîtrais pas trop sérieuse, voire ennuyeuse à ses yeux ? Je n’ai pas envie qu’il me trouve ennuyeuse, je…

C’est étrange ce que je ressens en ce moment, vraiment étrange. Je ne me suis jamais sentie aussi troublée et perdue à la fois, mais aussi heureuse et enjouée paradoxalement. Mais qu’est-ce qui se passait, bon sang ? Qu’est-ce qui m’arrive ? Je crois que je n’avais jamais ressenti ça…Ou, alors, il y a bien longtemps… ? Mais je fus vite sortie de mes songes quand on arriva devant la devanture du restaurant typiquement traditionnel ! Sous la lueur tamisée des lanternes de papier rouge, je découvre une petite devanture discrète, nichée entre deux ruelles tranquilles. Le bois sombre de l’extérieur de l’établissement respire la chaleur du temps, poli par les années, tandis qu’un noren - un rideau de tissu frappé de caractères japonais - ondule doucement sous la brise du soir. Le parfum du riz chaud, du bouillon et du soja flotte dans l’air, éveillant ma curiosité mais surtout ma faim tant ça sentait délicieusement bon !

Quand nous pénétrames dans le restaurant, après les salutations adressées au personnel, je ne pus m'empêcher de jeter un œil rapide dans le reste de l’établissement, tandis que Monsieur Kalvenhaar discuta avec une jeune femme. Après avoir écouté attentivement ses directives, Yuki, qui sera notre serveuse attitrée ce soir, nous guida jusqu'à une charmante petite pièce très intimiste et dans un style purement zen et nippon. Une fois à l’intérieur, ce charmant homme en ma compagnie ce soir m’invita à prendre place, ce que je fis en lui adressant un beau sourire. Et une fois installée, j’imita mon « partenaire de dîner », venant retirer mon manteau long, dévoilant ainsi la tenue que je portais un peu plus tôt dans la journée. Puis, pendant que j’attrapa délicatement la carte des plats que me tendit le séduisant rouquin face à moi, tout en écoutant sa suggestion, j’ouvris rapidement le menu, cherchant du regard celui dont il me parlait.

« Ho ! Il m’a l’air en effet très intéressant ce menu, très copieux, très varié. Puis, il y a même des déserts et la boisson comprise ? Mais c’est une pépite que vous avez repéré là Monsieur Kalvenhaar ! Allons pour le menu B6 dans ce cas ! »

Alors que je tendis ma carte des menus à la jeune serveuse tout en lui adressant un sourire, je reporta mon attention vers mon « compagnon » de ce soir, et tout en gardant mon doux sourire, je lui demanda avec amusement.

« Pour la boisson, vous préférez quelque chose de chaud comme du thé ou bien quelque chose de plus festif comme du saké ? Ou alors quelque chose de plus sage et hydratant comme de l’eau ? »

Quand le bel homme avec qui j’allais partager ce délicieux repas donna sa réponse, et que Yuki nous quitta pour aller s’occuper de transmettre notre commande en cuisine, j’en profita pour essayer de faire un peu la conversation.

« Je… Je suis ravie du hasard ! C’était vraiment une agréable surprise de vous revoir ce soir… »

Balbutiais-je timidement, mon regard oscillant entre la table et les yeux si hypnotiques de Monsieur Kalvenhaar, tandis que je poursuivais d’une petite voix timide mais très enjouée malgré tout, faisant tout mon possible pour brisser la glace entre nous.

« Je… Vous… Heu… Alors… Ça fait longtemps que vous êtes enseignant ? Ho ! Je… Peut-être que le vouvoiement vous gêne ! Ça vous rappelle peut-être trop l’école et toutes ces formalités ! Je… Heu… Vous…  Heu… Souhaitez-vous que l’on… Se tu-tutoie ? »

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Je le savais bien que ma question avait été idiote, et la réponse que me donna Monsieur Kalvenhaar ne faisait qu’appuyer à quel point celle-ci était saugrenue. Pourtant, je ne me sentais pas gênée pour autant, non. Au contraire, je me sentais réjouie car, cette questionnette des plus bêtes avait fait mouche, et, je pus avoir la chance de faire face à quelques traits d’humour de la part de ce séduisant homme face à moi. Et, je devais bien l’avouer, cela me plaisait totalement, que je ne pus m'empêcher de rire avec douceur en le regardant, mes prunelles pétillantes d’amusement à ses mots en ne le quittant pas des yeux. Enfin, si, mais pas sans difficulté, quand il me désigna la place vide à côté de lui, ainsi que l’argent laissé par ce fameux collègue avec qui il était donc venu ici.

Et alors que je jeta un œil à la dite place, je pus voir ce bel homme qui faisait tant chavirer mon cœur se saisir de la monnaie, venant me la donner afin que je m’en saisisse. Ce que je fis sans tarder, tendant donc une de mes mains pour récupérer le règlement du collègue de ce charmant enseignant, frôlant et sentant au passage la peau de ses doigts dans la mienne, ce qui provoqua un vif coup électrique ainsi qu’un délicieux coup de chaud dans tout mon être, déclenchant chez moi une sensation des plus plaisantes je devais bien l’avouer alors que le rouge me montait légèrement aux joues. Bien sûr, la suite ne manqua pas de me faire rire de nouveau, me sortant ainsi de cet état des plus délicieux que je venais de vivre l’espace de quelques secondes.

« Il va sans dire que tout comme vous, il n’est point nécessaire que je réponde à cela, je pense que cela se voit bien ce que je fais ici. Et ne vous inquiétez pas, vous ne me retenez pas, puis, après tout, c’est moi qui suis venu à votre rencontre hein ! »

Répondis-je avec amusement et douceur, alors que je rangeais l’argent dans ma sacoche à cet effet, quittant un instant des yeux cet homme dont je n’avais pas envie de quitter la compagnie. Et, alors que je pensais à cela, étrangement, comme s’il lisait dans mes pensées, je pus l’entendre me demander à quelle heure je finissais mon service. Ses mots firent battre mon coeur à une allure folle, emballant ce dernier dans un faux espoir qui venait réchauffer mon âme d’une terrible et délicieuse sensation de joie.

C’est donc sans plus tarder que je releva rapidement mon regard vers lui, mes prunelles de miel croisant ses rubis étincelants de milles feux, avec un regard qui me fit avoir une chaire de poule des pieds à la tête. Autant vous dire que cela n’était pas pour me déplaire de nouveau, ho non, c’était même quelque chose de délicieux à ressentir, chaque réaction de mon corps en alerte, que je n’arrivais pas encore à bien identifier, mais qui, me rendait incroyablement heureuse ce soir, que je ne demandais qu’une chose : continuer à passer plus de temps avec Monsieur Kalvenhaar !

« Je vous avoue que je n’ai pas eu le temps de me restaurer non plus, j’ai eu un programme plutôt serré aujourd’hui… Je… »

Balbutiais-je timidement, souriant un peu gênée de mon aveu face à lui, riant même avec embarras mais aussi amusement, poursuivant sans le quitter du regard.

« Je finis mon service dans une heure… Si cela n’est ni trop long ni trop tard pour vous, je… Je serais ravie de vous rejoindre ici à la fin de mon service et de manger en votre compagnie. »

Une fois mes mots timidement prononcés, et sa réponse donnée, je le salua tout sourire avant de filer. Puis, je retourna donc à mon service, continuant à courir de partout et servir les clients, débarrasser les tables, les nettoyer et les préparer de nouveau pour de futurs potentiels clients, recommençant cet enchaînement sans fin. Enfin, presque sans fin. Car, à force de m’agiter dans tous les sens, le temps fila et vite étrangement, ce qui n’était pas pour me déplaire !

Et la fin de mon service arriva donc plus rapidement que je ne le pensais. C’est joyeusement et en chantonnant même que je me rendis avec hâte aux vestiaires, me changeant rapidement pour me débarrasser du kimono de l’établissement et renfiler mes vêtements hâtivement, prenant le temps au passage de me recoiffer rapidement et remettre juste un peu d’huile sur mes lèvres, histoire d’être un petit peu apprêtée quand même. Puis, une fois prête, je salua poliment mes collègues et mes patrons, avant de sautiller sans m’en rendre compte jusqu'à cet homme avec qui j’allais dîner ce soir.

« Me voilà ! J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre Monsieur Kalvenhaar… Je… Je suis prête à vous suivre vers le restaurant de votre choix ! »

Le tout dit avec une voix emplie de douceur et de joie, tandis que mon palpitant cardiaque recommença son petit concert dans ma cage thoracique, le tout encouragé par cette merveilleuse chaleur qui parcourait tout mon corps telle une douce fièvre. Je ne savais pas ce qui se passait, ni ce qui m’arrivait. Mais, le simple fait de pouvoir passer plus de temps avec ce beau rouquin me mettait tellement en joie que je n’arrivais pas à contenir ma joie étrangement. Elle avait peut-être raison la jeune Miko. En cet instant, je devais vraiment ressembler à une collégienne. Mais vous savez quoi ? Je m’en fiche éperdument ! Tout ce que je veux, ce soir, c'est manger un bon repas en la compagnie de cet homme et d’en apprendre plus sur lui, c’est la seule chose que je veux à présent pour le moment.

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Tandis que je me redressais après avoir adressé quelques remerciements à Monsieur Kalvenhaar, je pus avoir le bonheur d’entendre de nouveau sa voix, sentant mon cœur s’emballer à vive allure malgré moi. Pourtant, il n’y avait pas de quoi. Les mots que m'adressait ce charmant professeur étaient dignes de répliques très scolaires et solennelles, du appris par cœur, de phrases qui ont ce quelque chose de presque froid tant c’était très « professionnel ». Pourtant, le simple fait qu’il me parle et me regarde faisait battre mon palpitant cardiaque à une vitesse folle, alors qu’une douce chaleur étrange, mais, pas si inconnue, envahissait mon être sans que je ne puisse l’expliquer. Et, étrangement, je me sentais heureuse de cet échange, mais aussi, inquiète qu’il prenne fin.

Bien sûr, ce moment tant redouté ne tarda pas à arriver, et l’instant de se quitter arriva par la suite. C’est donc d’un dernier hochement de tête, le tout accompagné d’un doux sourire, que je salua ce bel homme qui ne me laissait pas de marbre, avant de rentrer à mon tour dans la voiture pour y rejoindre la jeune Miko. Puis le chauffeur retourna à sa place et le luxueux véhicule se mit en route, nous éloignant doucement mais sûrement de l’établissement scolaire. Et moi, sans m’en rendre compte, je me retourna légèrement, ma tête jetant un regard à la fenêtre arrière du véhicule. Pourquoi ? Tout simplement pour regarder une dernière fois le beau rouquin, le zieutant entrain de nous saluer au loin pendant que le carrosse s’éloigne, tandis que mon cœur se resserré doucement d’une sensation des plus désagréables, comme ces terribles aurevoirs lorsque l’on quitte un être cher. Étrange sensation, vraiment très étrange. Pourquoi ressentais-je une telle chose ? Mais, je fus vite sortie de mes songes, de mes sensations et de mon zieutage, la voix taquine de la jeune Miko me parvenant à mes oreilles sur un ton chantant.

« Il te plaît ? »

« Par-pardon ?!? »

« Mon prof’, il te plaît non ? »

« Co-comment ?!? Je… »

« Alleeeeeeeez Fressia ! Ça se voit à des kilomètres qu’il te plaît ! T’étais toute maladroite devant lui, et t’es entrain de l’admirer là ! »

« Je… Ça n’a rien à voir, je… Je l’ai trouvé très impressionnant et gentil… Puis, je… Je voulais juste voir s’il était parti et… »

« Ouaiiiiiis, c’est ça ! T’es toute rouge ! Hahaha ! On dirait une collégienne, t’es trop marrante ! »

Une collégienne, moi ? À mon âge ?! Puis, comment ça je suis toute rouge ?!? Par réflexe, je me rassis correctement, venant cette fois à tourner ma tête du côté de la vitre de la portière à ma droite. Et, je pouvais en effet constater dans son reflet que j’avais le visage totalement rouge pivoine, telle une jeune fille rougissante à ses premiers émois ! Puis, je pouvais également voir que la jeune demoiselle à mes côtés riait aux éclats, amusée visiblement de cet échange que nous venions d’avoir.

Mais… Ça serait donc ça ? Je veux dire, Monsieur Kalvenhaar, il… Il me plairait ? Je… Je ne sais quoi en penser, mais… Cela ne me paraît pas totalement insensé… Après tout, mon cœur n’arrêtait pas de battre la chamade en sa compagnie, et, je ne pouvais m'empêcher de le trouver séduisant autant dans sa voix, son parfum, son comportement et son physique. C’est vrai que son apparence ne me laissait pas indifférente, mais, est-ce que ce n’était pas parce-qu’il me rappelait cet homme, celui qui m’avait sauvé autrefois ? C'est fort possible, oui, ça devait même être ça non ? Oui, cela me paraissait plus logique. Puis, soyons sérieux quelques instants, on ne tombe pas aussi rapidement sous le charme de quelqu’un, non ? Ça prend plus de temps, enfin, sauf dans la littérature ou dans la musique. Enfin, je crois. Je ne sais plus.

Mais voilà, autant mes questionnements ne cessaient de tourmenter mon esprit, que le reste du programme de ma journée vint s’inviter à la fête. Me permettant ainsi de me focus sur mes tâches à venir, me rappelant  qu’après avoir raccompagner Miko chez les Takahashi, il faudra que je l’aide avec ses devoirs, avant de me sauver vers mon second emploi de serveuse dans un Izakaya des quartiers populaires de Seikusu.

Et c’est donc ainsi que le reste de ma journée se déroula, suivant le planning qui était prévu sans encombre. Nous sommes maintenant le soir, il commence à se faire tard, et ça fait déjà un moment que je n’arrête pas de voguer entre le service en table, l’aide à la préparation derrière le bar pour les divers breuvages ainsi que encas du soir, et le ravitaillement du nécessaire pour continuer à faire tourner la boutique. Comme d’habitude, je sens des regards sur moi. Pour ne pas changer, j’essaie de ne pas y prêter attention, même si parfois j’ai l’impression que l’on me regarde comme un vulgaire morceau de viande que l’on aimerait bien se mettre sous la dent. Bien sûr, comme à chaque fois, ce genre de regard pesant me mettent mal à l’aise, tout comme les petites interpellations de la clientèle, mais je prend sur moi, je souris et remet en place gentiment, quand ce n’est pas un collègue qui me donne un coup de main car je suis trop douce, et ce malgré mes centaines d’années à vivre ainsi. Mais alors que la soirée continue sans encombre, je sens un regard sur moi, un regard différent cette fois et, je ne saurais l’expliquer mais, je me tourna vers ce regard. Et là, je sentis mon coeur commencer à jouer des tambours, la joie m’envahir et un doux sourire se dessiner sur mes lèvres sans que je ne puisse me contrôler. Puis, sans m’en rendre compte, mes jambes se mirent en marche et mes pas me guidèrent vers la personne dont je venais de croiser le regard.

« Monsieur Kalvenhaar ! Bonsoir ! Je suis heureuse de vous revoir ! Je… Que faites-vous ici ? »

Question idiote hein ? Je le sais, je m’en rend compte après coups, mais… Je m’en moque, étrangement. Je suis tellement heureuse de le revoir, je me sens comme sur un petit nuage même ! Et, la seule chose qui compte pour moi en cet instant, à ma grande surprise, c’est de lui parler, de pouvoir entendre sa voix et… Je ne sais pas, mais, j’ai juste très envie d’entendre sa douce voix, là, maintenant, tout en me perdant dans ses beaux yeux rougeâtres et en m'enivrant de son parfum boisé et ambré qui me chatouille les narines.

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Après ma prise de parole, je restais bien droite comme une gentille élève, regardant cet homme qui ne cessait de m’intriguer et de faire emballer mon cœur. Pourquoi est-ce qu’il était autant déchaîner d’ailleurs ? Était-ce à cause de ma gêne et le fait qu’il m’est vu faire une entrée fracassante des plus embarrassantes, sans parler de mon état qui devait laisser à désirer ? Ou bien était-ce parce qu'il ressemblait étrangement à cet homme qui m’avait sauvé il y a des années, et que cela me rendait un peu… Toute chose ?

Je l’ignorais mais, dans tous les cas, mon palpitant cardiaque ne cessait de faire un boucan de tous les diables dans ma cage thoracique, heureusement que ce genre de chose n’était guère audible, excepté dans le cas d’une proximité des plus intimes… De nouveau je sens le rouge me monter de plus belle aux joues à cette malheureuse pensée, tandis que je souris et fais tout pour garder la face, ne quittant pas des yeux le professeur de Miko. Puis, soudain, je le vois me faire un petit signe de tête, avant de se relever et de venir à ma rencontre pour se présenter à son tour. Lucian Kalvenhaar… Ce nom de famille me disait quelque chose, étrangement, mais, encore plus étrange, je ne savais pas quoi exactement. Peut-être avais-je entendu ou lu un nom similaire quelque part ? Oui sûrement…

« Kalvenhaar… »

Répétais-je d’une petite voix en le regardant dans les yeux, avant de me mettre à rougir comme une tomate en me rendant compte de ce que je venais de faire. Puis, paniquée par ce que je venais de faire, j’esquissa un petit sourire gêné en riant doucement embarrassé, venant m’incliner légèrement pour m’excuser.

« Ho ! Désolée, je… Ravie de vous rencontrer Monsieur Kalvenhaar. »

Rajoutais-je en m’inclinant de nouveau pour le saluer, me redressant ensuite pour le regarder quelques instants, gardant mon sourire gêné mais ne le quittant pas des yeux pour autant. Qu’est-ce qu’il était beau… Il avait un regard charmeur et hypnotique même, des yeux d’un rouge magnifique comme des rubis, et ses cheveux étaient d’une couleur flamboyante comme un magnifique feu sous le clair de lune, puis les reflets dans ses cheveux étaient d’une beauté sans pareil dans sa longue chevelure qui semblait si douce. Puis, on devinait ses muscles sous ses vêtements qui le scier à merveille, devinant qu’il devait être plutôt bien bâtit. Et, à cette proximité, je pouvais même sentir son parfum ambré et boisé, qu’est ce que ça sentait bon… Quant à sa voix, j’étais totalement sous le charme ! J’adorais son timbre de voix et sa façon de parler, sa voix était si douce et chantante… C'est le genre de voix dont je ne pourrais pas me lasser d’écouter.

Tandis que je me perdais dans mes pensées tout en le regardant, pour ne pas dire l’admirer sans le quitter des yeux, Miko, elle, nous regardait tous les deux, semblant s’amuser de la situation et de nos réactions. Mais ce qui me sortit de mes songes fut la voix de monsieur Kalvenhaar, m’invitant à signer la décharge de sortie pour la demoiselle, afin d’attester qu’elle a bien été prise en main et ne sera pas livrée à elle-même en sortant du lycée. C’est d’un simple hochement de tête que je lui répondis, tout en lui adressant un doux sourire de remerciement, alors que le rouge de mes joues commençaient doucement à se dissiper. Mais, quand je saisissa le document tendu par ce bel enseignant, mes mains frôlèrent les siennes, et là, mes joues s’empourprèrent de nouveau, mon cœur me refaisant un petit swing rapide, alors que mon regard troublé se perdit dans le sien.

Je resta un instant troublée face à lui, pendant que Miko s’amusait à nous épier et rire discrètement, du moins elle essayait. Puis, timidement, j'esquissa un petit sourire et chuchota un petit « désolée » en prenant le document, dont je m’empressa à remplir et signer comme il se devait. Pendant que je m’occupais de l’administratif, Miko se préparait, se relevant du lit, récupérant ses affaires, tout en écoutant les consignes de son professeur. Quand j’eu finis de remplir la décharge, je reporta mon regard vers monsieur Kalvenhaar, me rapprochant de lui en lui tendant le papier dûment remplie tout en lui adressant un doux sourire et en lui parlant d’une voix étonnamment encore plus douce qu’à mon habitude en me perdant quelques instants dans ses yeux.

« Voilà pour la décharge, j’espère que je n’ai rien oublié… »

Quand tout fut bon, nous furent invités, Miko et moi-même à y aller. Et dans sa grande gentillesse, monsieur Kalvenhaar nous raccompagnèrent même jusqu’à la sortie du lycée, tout ça pour mon plus grand bonheur ! J’ignorais pourquoi cela me mettait tant en joie qu’il veuille nous raccompagner, mais, je me sentais agréablement bien en sa présence et, étrangement, je n’avais pas envie que celle-ci nous quitte.

Mais voilà, il fallait bien que la traversée des couloirs prennent fin un jour, et qu’on arrive à la sortie de l’établissement scolaire. Une fois dehors, une voiture nous y attendait, Miko et moi, le chauffeur des Takahashi n’avait pas bouger de là et nous avait attendu sagement. Enfin, il venait de bouger tout juste pour sortir du véhicule et venir nous ouvrir les portières, afin de nous y inviter à prendre place. Mais, avant de monter dans la voiture, je me retourna et regarda une dernière fois ce charmant enseignant qui faisait tant battre mon cœur qui était devenu incontrôlable en le voyant, lui adressant un doux sourire en m’inclinant une dernière fois pour le remercier et le saluer.

« Merci encore milles fois d’avoir pris soin de mademoiselle Miko, et… Ravie d’avoir pu faire votre rencontre Monsieur Kalvenhaar. Je vous souhaite une agréable fin de journée, en espérant que celle-ci vous sera douce. »

5
Toute la famille Takahashi était en panique en apprenant ce qui venait d’arriver à la jeune Miko ! La pauvre enfant avait fait un malaise, à cause de sa maladie et de la chaleur. Et malheureusement, d’après ce que l’infirmier scolaire avait dit aux parents de la jeune fille, Miko semblait ne pas avoir son traitement sur elle. Cette nouvelle amplifia la panique chez les Takahashi, et c’est donc tout naturellement que l’on m’envoya moi, sa « nounou » attitrée, au chevet de cette pauvre enfant, car ses parents ne pouvaient s’y rendre avec leurs obligations professionnelles.

C’est donc sans tarder que je me rendis au lycée de Miko, accompagné d’un des chauffeurs des Takahashi, afin de me rendre auprès d’elle et lui apportait son traitement. Une fois arrivée sur les lieux, c’est en toute hâte que je traversa les couloirs, courant comme une mauvaise élève en faisant résonner les talons de mes derbies sur le carrelage, le bas de ma robe flottant et dansant dans les courants d’airs que ma course crée sur son passage. Et à force de courir, j’arriva enfin à ma destination qui n’était autre que l’infirmerie, ne prenant même pas la peine de m’arrêter pour reprendre mon souffle ou recoiffer mes cheveux qui ont surement été décoiffé par le vent de ma course, non, ce qui m'importait en cet instant était le bien-être de Miko, rien d’autres.

Ni une ni deux, j’ouvris en toute hâte la porte de l’infirmerie, pénétrant dans la salle légèrement essoufflée, mon regard cherchant la jeune fille que je ne tarda pas à voir, sans voir au début la personne près d’elle. Sans réfléchir, je m'avança près du lit de Miko, lui tendant sans tarder son sac avec son traitement pour le diabète, un sourire rassurée de la voir mais un regard empli d’inquiétude tout de même.

« Mademoiselle Miko, je contaste que vous avez repris connaissance, quel soulagement. Comment vous sentez-vous ? »
 
« Ne t’en fais pas Fressia, je vais bien. Ce n’était qu’un petit malaise. Mon professeur ici présent à fait attention à qu’on me prenne en charge rapidement. »

Mon professeur ici présent ? Hein ? Comment ça ? Quelques clignements de yeux surprise par ces informations, je fis pivoter doucement ma tête dans la pièce, et je pus constater qu’en effet, il y avait quelqu’un aux côtés de la jeune Miko. Que vous dire qu’elle a été ma surprise de voir cet homme près de la demoiselle, me faisant rougir gênée en repensant à mon entrée en scène dans la pièce, tout en pensant à la dégaine que je devais avoir qui ne devait pas paraître très professionnelle. Et la surprise était encore plus grande pour moi, car, cet homme à la somptueuse chevelure rouge et aux magnifiques yeux écarlates, ressemblait étrangement à celui que j’avais tenté pendant tant d'années de retrouver de là d’où je venais originellement : Terra.

Alors que je sentais mon visage rougir et mes pommettes me brûlaient légèrement, je pouvais sentir aussi mon regard se troubler un peu, mes pupilles dorées tremblotantes discrètement à sa vision, alors que mon coeur s’emballait à une vitesse folle et résonner dans ma tête. Mais, je me fis violence et me repris comme je peux, esquissant un petit sourire, gênée, avant de m’incliner et saluer respectueusement cet homme qui avait le mérite de m’avoir troublé profondément.

« Veuillez m’excusez pour mon entrée négligée Monsieur. Je me nomme Fressia Sonnenblume, je suis la nourrice de mademoiselle Miko. Ses parents ne pouvant venir, c’est moi qui suis chargé de récupérer la demoiselle.  »

Me redressant ensuite, je lui adressa un sourire reconnaissant, malgré le rouge qui restait toujours présent sur mes joues et mon cœur qui ne cessait de s'emballer, je poursuivis du mieux que je pouvais en essayant de ne rien laisser paraître de mon trouble.

« Je vous remercie infiniment d’avoir pris soin de mademoiselle Miko et d’avoir veiller sur elle, Monsieur… ? »

6
Merci à vous ô cher jeunot que vous êtes Sapin  :D

Mon Luciaaaaaaaaaaaaan  :-* !

Ho milles mercis ma belle Anéa, permets moi de te faire milles et un baisers de remerciement  :-*

Et mici beaucoup jolie Lynnounette  :-*

7
Identité : Fressia Sonnenblume
Âge : 727 ans
Sexe : femme
Race : nymphe
Sexualité : hétérosexuelle (mais à déjà été curieuse de l’autre bord)


Physique :
Fressia est une jeune nymphe au charme discret, dont l’apparence semble tout droit sortie d’un matin de printemps. Ses cheveux blonds, lumineux comme un champ de blé sous le soleil, encadrent un visage doux où brillent deux yeux dorés, couleur de miel, qui s’illuminent comme des soleils à la lumière. Sa peau claire et laiteuse, presque diaphane, évoque la fragilité d’un pétale encore perlé de rosée.

Mesurant 1m60, fine et élancée, elle possède une silhouette harmonieuse : une taille marquée, des formes équilibrées et délicates, ni trop modestes ni exubérantes, qui soulignent son allure naturellement gracieuse. Elle porte souvent des robes ou des jupes associées à des chemisessettes, parfois ajustées de corsets anciens qui rappellent une élégance d’un autre temps. Ses pas, très souvent habillés de derbies plates ou à talons, la mènent volontiers pieds nus dans l’herbe, comme si elle cherchait toujours à se relier à la terre nourricière.

Fressia se distingue autant par son apparence que par son aura. Ses joues s’empourprent facilement de rose, et son regard doux et sincère, laisse transparaître chacune de ses émotions. Si l’on s’y attarde, on y perçoit cependant une nuance de tristesse, comme une ombre discrète au cœur de sa lumière. Cette dualité en fait une présence à la fois candide et mystérieuse.

Son prénom, emprunté à la fleur de freesia jaune, lui sied à merveille. Comme la fleur, elle incarne la pureté, l’innocence et la sincérité, mais aussi une beauté subtile et fragile qu’on aimerait préserver. Il arrive même qu’un parfum délicat, rappelant celui du freesia aux notes fraîches et citronnées, semble flotter autour d’elle.


Caractère :
Fressia est une âme douce et sensible, dont la sincérité transparaît dans le moindre de ses gestes. Timide de nature, elle se montre souvent réservée lorsqu’elle rencontre de nouvelles personnes, préférant observer avant d’oser se dévoiler. Ses émotions sont transparentes et difficilement dissimulables : une rougeur aux joues, un regard fuyant, ou au contraire un éclat lumineux dans ses yeux trahissent ce qu’elle ressent. Cette sincérité la rend touchante, mais parfois vulnérable face à ceux qui pourraient en abuser.

Son cœur est marqué par une certaine mélancolie, discrète mais persistante, comme une note triste dans une mélodie joyeuse. Cette part de tristesse la pousse souvent à l’empathie, car elle perçoit instinctivement les émotions d’autrui et cherche à les apaiser. Douce, compréhensive et attentionnée, elle offre facilement son écoute et son soutien, même si elle a parfois du mal à exprimer ses propres besoins.

Pourtant, auprès de ceux qu’elle aime et en qui elle a confiance, Fressia révèle une autre facette : plus légère et joueuse. Elle se montre alors un peu taquine, avec un humour discret et tendre, préférant provoquer des sourires par ses petites piques malicieuses. Ces moments dévoilent une chaleur cachée derrière sa réserve, et renforcent son charme fragile.

Fressia est aussi profondément rêveuse et expressive. Elle aime se laisser porter par la musique, danser avec une grâce naturelle et chanter d’une voix douce qui rappelle le murmure du vent ou l’éclat discret d’un oiseau au matin. Ces instants de danse ou de chant sont pour elle une forme de libération, une manière d’exprimer ce qu’elle n’ose pas toujours dire avec des mots.

Malgré sa délicatesse apparente, elle n’est pas dénuée de force intérieure. Si une cause lui tient à cœur ou si quelqu’un qu’elle chérit est en danger, elle peut révéler une détermination inattendue, semblable à une fleur fragile qui ploie mais ne se brise jamais. C’est cette dualité - fragilité et courage, timidité et malice - qui fait d’elle une présence unique et lumineuse.


Histoire :
Fressia est née sur Terra, dans une famille pauvre mais aimante. Ses parents, bien que modestes, lui offrirent l’affection et la chaleur d’un foyer où ils lui apprirent que chaque instant de bonheur comptait plus que l’or. Mais cette vie fragile fut brisée très tôt : enfant encore, elle fut enlevée par des marchands d’esclaves, séduits par sa beauté innocente qui leur promettait un prix élevé. Vite revendue, elle connut alors les chaînes, les humiliations et la violence, destinée à devenir une esclave soumise aux désirs des autres. Son enfance, son adolescence et une partie de sa vie d’adulte s’étiola dans la peur et la souffrance, les humiliations et abus répétitifs sur sa personne, qui marqueront à jamais son esprit par des souvenirs qu’elle aurait voulu oublier.

Un jour pourtant, son destin bascula. Un homme à la chevelure rouge vint briser ses chaînes et lui rendre une liberté qu’elle croyait perdue à jamais. Pour Fressia, il devint une figure presque irréelle : le sauveur qu’elle rêva longtemps de retrouver. Portée par cet espoir, elle se lança dans une double quête : retrouver sa famille, mais aussi l’homme qui lui avait offert la délivrance. Malheureusement, ses recherches ne menèrent qu’au désespoir : sa famille avait été massacrée peu après son enlèvement, probablement à cause même de ce crime, et son sauveur demeura introuvable, comme un songe trop éphémère pour être rattrapé.

Alors commença pour elle une longue vie de solitude. Sur Terra, elle apprit à survivre en se débrouillant seule, enchaînant de modestes travaux qui lui permettaient de manger et de continuer sa route. Elle fut couturière, laveuse, aide dans des auberges, danseuse dans des tavernes, cuisinière dans des cantines ou bien encore marchande à la sauvette. Ces petits métiers, souvent éreintants et mal payés, étaient tout ce qu’elle pouvait trouver, mais ils lui donnaient l’occasion de garder sa liberté, si chèrement acquise. Elle ne s’installait jamais vraiment nulle part, changeant de village et de ville au gré du temps, car rien ni personne ne l’y retenait.

Des années plus tard, au hasard de ses errances, elle découvrit un portail mystérieux qui menait vers un autre monde : la Terre. Curieuse et désireuse d’échapper aux souvenirs douloureux de Terra, elle le traversa, découvrant avec émerveillement un univers radicalement différent. Les villes modernes, les technologies nouvelles et la sécurité relative de ce monde la fascinèrent. Ici, il n’y avait pas les mêmes chaînes ni le même danger constant que sur Terra. Elle décida d’y rester, voyant dans la Terre un refuge où elle pouvait, pour la première fois, respirer sans craindre les fantômes de son passé.

Comme sur Terra, elle se débrouilla en multipliant les petits boulots : serveuse, vendeuse, nounou, hôtesse, danseuse, plongeuse, femme de ménage ou bien encore livreuse. Elle ne choisissait pas un métier par vocation, mais par nécessité, et acceptait tout ce qui pouvait lui offrir de quoi subsister. Malgré son âge très avancé - quelques petits siècles au compteur - elle avait su conserver une douceur juvénile et une candeur presque enfantine. Cela la rendait à la fois fragile et étonnamment forte, capable de continuer à avancer seule, année après année.

Un jour, elle crut pourtant pouvoir croire de nouveau au bonheur. Elle rencontra un homme dont elle tomba profondément amoureuse, et cet amour fut réciproque, du moins c’est ce qu’elle croyait. Peu à peu, il se désintéressa d’elle, puis un beau jour, il finit par disparaître en l’abandonnant sans un mot. Ce rejet, ajouté à ses anciennes blessures, la brisa au plus profond d’elle-même. Depuis, Fressia vit avec la conviction que le bonheur et l’amour ne sont pas faits pour elle. Elle s’autorise parfois des flirts, mais n’y croit plus vraiment.

Pourtant, malgré ce lourd passé, elle demeure douce, tendre et sensible. Elle garde le goût des joies simples : danser, chanter, sentir l’herbe sous ses pieds nus, taquiner gentiment ceux qu’elle apprécie au grés des rencontres qu’elle fait dans sa triste existence. Sa vie est celle d’une fleur solitaire, déracinée, mais qui continue de fleurir malgré tout. Et peut-être qu’un jour, qui sait, une rencontre parviendra à rallumer cette flamme qu’elle garde cachée, et lui prouver que même une fleur marquée par la douleur peut encore refleurir.


Autre : Fressia aime la nature, les fleurs, les balades en forêt et sur la plage. C’est une grande amoureuse des fraises et de la vanille, mais elle aime aussi tout les autres fruits rouges. Passionnée de danse, de chant et de musique, ses yeux pétillent de joie à chaque fois qu’elle en fait, en voit ou en entend. ~

Comment avez-vous connu le forum ? J’étais déjà làààààà ~

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