Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Margaliti

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1
Après s’être excusée de la température du plat qui avait refroidi, Margaliti affirma en promettant qu’elle allait bien s’occuper de son amoureux en conclusion à ses excuses pour ce petit désagrément. Et alors qu’elle retourna à ses occupations, prête de nouveau à reprendre de la bonne nourriture dans l’assiette afin de continuer à nourrir le jeune mercenaire qui faisait battre son cœur, la lapinette eut ses grandes oreilles qui se mirent à bouger en percevant un son d’étouffement.

Ni une ni deux, la jolie rosette tourna rapidement la tête pour voir ce qui se passait, et pu voir avec inquiétude Otto qui manqua de s’étouffer, que le pauvre en avait le visage rougit ! La demoiselle aux attributs lapinesques était toute gênée, se disant que ça devait être sa faute s’il avait manqué de s’étouffer, qu’elle avait sûrement donné trop rapidement la fourchette de nourriture au jeune homme et qu’il avait dû avaler de travers à cause de cela. Persuadé de son erreur, la jeune femme à la longue chevelure rosée esquissa un petit sourire navrée, tout en chuhottant d’une petite voix désolée emplie d’inquiéture.

« Je… Pardon… »

Puis une fois cela fait, elle retourna à sa tâche, terminant de prendre un peu de viande d’agneau avec du riz à la crème, tout en se faisant la réflexion qu’elle ne devait pas trop remplir l'ustensile cette fois, et quand elle le mettra dans la bouche de son bien-aimé, qu’elle fasse bien attention à ne pas lui donner trop vite, etc. Tandis que la mignonnette était perdue dans ses pensées, elle en fut sortie en sentant les lèvres du jeune mercenaire contre sa joue, faisant accélérer son cœur à toute allure tout en lui donnant un grand coup de chaud. Et les mots qui suivit le baiser du mignon brun firent emballer de plus belle son palpitant cardiaque ainsi que le feu qui s’était invité dans son corps.

« Je… Merci, je… Tu… Je te trouve parfait aussi… »

Sa petite tête légèrement retournée vers lui, ses grands yeux noirs pétillants de bonheur plongés dans les siens châtains, Margaliti souria tendrement à Otto en le regardant, avant d’à son tour lui offrir également un doux baiser sur sa joue, a à peine quelques centimètres de ses lèvres. Ensuite, le rouge s’empara de ses joues, ne tardant pas à être accompagné d’un petit sourire timide et amoureux, sans se quitter des yeux. Puis, la lapinette ria avec tendresse, un peu pour chasser sa timidité et sa gêne de son geste, se donnant ainsi un peu de courage pour poursuivre le repas et continuer à nourrir celui dont elle était amoureuse, sans oublier pour autant de lui faire boire un peu de cidre pour s’hydrater.

Quand le repas fut enfin fini et que l’assiette du jeune homme fut à présent vide elle aussi, la petite lapine toujours installée sur ses genoux reporta timidement toute son attention vers lui. Ses jolies mirettes de nouveau plongées dans les siennes, la jeune rosette esquissa un doux sourire en le regardant, ses petites mains posées sur ses petites gambettes recouvertes de bas, libres de nouveau après avoir reposé les ustensiles sur la table, qui s’agitaient légèrement en jouant avec le bas de sa robe un peu nerveusement.

« Tu… Ça t’as plu ? C’était bon ? »

Demanda-t-elle timidement, ses grandes oreilles s’agitant doucement par moment ou se baissant, alternant ce jeu de mouvement au rythme de ses doigts qui continuaient de jouer avec le tissu de son vêtement, tandis qu’elle essayait de continuer à parler malgré son coeur qui jouer de nouveau des tambours rien qu’en regardant les beaux yeux de son amoureux.

« Je… Tu… Heu… Est-ce que tu veux que… On… Qu’on reste encore un peu ici, qu’on prenne un dessert ou… Qu’on profite de l’ambiance ? Ou est-ce que… Tu… Tu veux que… Qu’on aille profiter de la soirée pour… Se balader… Rien que tous les deux ? »

Finit-elle par demander après quelques bégaiements et quelques difficultés, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine, tandis que ses oreilles et ses mains trahissaient sa petite gêne, ainsi que ses petites joues rouges, mais alors que le reste de son visage dans son sourire et ses yeux trahissaient l’immense joie qui l’habitait en ce moment en admirant celui qu’elle aimait.

2
C’est en toute patience mais ainsi qu’avec une certaine impatience que Margaliti attendait les réactions d’Otto, se demandant si ça allait lui plaire, si c’était bon, si elle lui avait donner un bon morceau, si c’était pas trop froid, si c’était à son goût et assez assaisonné, si cela lui plaisait aussi qu’elle lui donne à manger et tout un tas de questionnettes du même genre qui filait dans sa jolie caboche en le regardant. Et tout en le zieutant attentive et attendant son verdict, elle l’admira, admirant ses yeux qui la regardait en faisant battre son coeur, regardant ensuite ses lèvres en le voyant sourire tout en mâchant, venant se demander à son tour comment était les lèvres de son amoureux, se demandant si elles étaient douces, chaudes, le goût qu’elles pouvaient avoir et quel effet cela faisait de l’embrasser.

À ses songes, elle se mit à rougir soudainement, avant de reporter ses yeux dans les siens mine de rien, essayant de chasser ses pensées pas très catholiques en essayant de se concentrer entièrement sur le jeune mercenaire et le repas qu’elle devait lui donner. Puis la jeune lapinette put enfin entendre le verdict du jeune homme, la faisant esquisser un sourire ravie d’entendre que c’était meilleur dans son assiette. Et quand elle l’entendit rajouter que son estomac aller vite en réclamer encore, l’entendant rire à ses mots, elle se mit à rire attendrie avec lui, secouant doucement la tête alors que attributs lapinesques remuaient de joie à ce qu’il venait de dire.

« J’en suis ravie ! Je me hâte de vite arranger cela avant d’avoir des réclamations alors ! »

Dit-elle en riant tout en plaisantant, venant se tourner pour prendre cette fois un peu garniture avec la fourchette, amenant ensuite cette dernière devant les lèvres de son bien-aimé en lui souriant avec douceur, attendant qu’il prenne une nouvelle bouchée.

« J’espère que ce n’est pas trop froid… J’imagine que ça doit l’être un peu quand même… Je suis désolée pour cela Otto, je… Je vais bien m’occuper de toi pour me faire pardonner ! »

Hochant la tête avec vivacité et un regard plein d’entrain, les sourcils légèrement froncés de détermination et la bouche en cul de poule, la petite demoiselle affiché une mine déterminée, prête à s’occuper avec la plus grande attention de celui qu’elle aimait et dont elle avait envie de chouchouter plus que tout maintenant.

3
En l’entendant rire puis lui répondre en bégayant presque, la jeune lapinette ria avec légèreté avant d’esquisser un tendre sourire en regardant son amoureux, le trouvant trop mignon et si attendrissant de réagir ainsi. Continuant de caresser tendrement son bras, Margaliti le regarda tourner sa tête ailleurs, suivant son regard des yeux en le voyant regarder la table. Puis, elle haussa un sourcil en l’entendant reprendre la parole, son regard se reportant sur lui en l’écoutant attentivement. Et à la fin des mots d’Otto, la jeune rosette hocha vivement la tête en riant de nouveau avec douceur, venant lui répondre d’un ton aussi jovial que le sien.

« Oui, je m’en occupe tout de suite ! »

Aussitôt dit et presque aussitôt fait, en tout cas aussitôt lancer pour réaliser sa mission le sourire aux lèvres. Mais juste avant cela, la demoiselle vint relever le bras du jeune mercenaire et approcha son visage de sa main dans laquelle elle déposa un baiser tendrement en fermant les yeux, avant de relâcher doucement son bras et se mettre en quête de tourner légèrement son corps, s’avançant un peu sur les jambes du jeune homme. Une fois cela fait, elle se pencha un peu en avant, venant tendre ses petits bras pour attraper son assiette, ses couverts ainsi que sa chope de cidre plus près.

Tout en faisant cela, sans s’en rendre compte d’ailleurs, la jeune rosette avait poser sa poitrine sur le bord de la table, mettant un peu en évidence son généreux décolleté, alors qu’en dessous, sa jupette s’était relever légèrement, dévoilant le haut de ses bas blancs ainsi qu’un peu de peau de ses cuisses. Puis comme si de rien n’était, en tout cas pour elle c’était le cas, elle se redressa, venant reculer et reprendre place plus près du corps du beau brun, le regardant en souriant toute fière.

« Et vala ! J’ai tout récupéré ! »

Annonça-t-elle d’une voix chantante et toute fière, dodelinant la tête toute contente en souriant tendrement à son amoureux. Et ensuite, elle attrapa les couverts entre ses mains, se penchant de nouveau un peu pour être plus à l’aise pour la découpe des aliments, commençant donc à découper plusieurs morceaux de côtes d’agneau pour en avoir quelques-uns de prêts d’avance.

Puis, une fois cela fait, ce qui dura à peine quelques secondes, elle reposa le couteau sur l'assiette et attrapa délicatement un des morceaux avec la fourchette, se redressant doucement tout en se tournant vers celui qui avait kidnappé son cœur tout en venant lui tendre tendrement le couvert avec le morceau de viande pour l’inviter à prendre sa première bouchée, attendant patiemment le coeur battant ce qu’il allait faire ainsi que sa réaction qu’elle avait hâte d’admirer.

4
En l’entendant lui répondre qu’il sourirait toujours plus à chaque moment en sa compagnie, la lapinette se mit à sourire émue, ses yeux pétillants à ses mots alors que son coeur s’emballa dans sa poitrine, venant réchauffer tout son être sous la force de ses mots qui ne la laissait pas indifférente et lui faisait tant de bien, la rassurant tellement dans cette histoire qui était entrain de se créer entre eux et qui changerait surement leur vie. Puis après cette mignonne petite pause durant la dégustation du dîner de la demoiselle aux grandes oreilles, le repas reprit son cours. Son bien-aimé continuant à la nourrir, faisant attention et prenant bien soin d’elle, veillant à ce qu’elle mange bien entre chaque bouchée et à ce qu’elle boit aussi de temps à autre, la faisant rougir sous tant d’attentions mais également sourire de tendresse, ses yeux pétillants en regardant le jeune homme de son coeur lui témoigner son amour ainsi, la rendant si heureuse et touchée sous tant de tendresse qu’elle recevait.

Puis la fin du repas arriva, en tout cas pour la jeune rosette, ainsi que le moment de savoir si tout cela lui avait plu, ce qu’elle confirma avec tendresse en regardant Otto avec un regard des plus amoureux. Et bien entendu, Margaliti était fidèle à elle-même, elle vint retourner la question au jeune mercenaire, le questionnant à sa manière en le couvrant au passage d’un tas de questions plus ou moins similaires, voulant absolument savoir son ressenti. Et quand elle entendit la réponse du jeune homme qui faisait battre son cœur, la demoiselle esquissa un doux sourire ravie, adorant sa réponse si courte et simple, allant droit au but, contrastant totalement avec elle qui s'emmêlaient en permanence dans ses pinceaux, venant lui répondre d’une voix rassurée et aimante.

« J’en suis heureuse alors… »

Après cela, elle vint donc caresser tendrement sa joue, l’admirant de ses yeux amoureux et totalement sous son charme, le cœur battant sous tout l’amour qu’elle ressentait pour lui et ce bonheur immense qui l’entourait depuis qu’ils s’étaient déclarés l’un à l’autre. Et tout en l’admirant de son regard aimant, elle vint donc lui rappeler que c’était à son tour de manger maintenant, voulant savoir s’il avait toujours faim après tout ce temps à s’occuper d’elle. Et c’est rassurée qu’elle l’entendit lui répondre positivement, la faisant sourire soulagée en rougissant un petit peu, se disant qu’elle allait devoir bientôt s’occuper de lui, ce dont elle avait grande hâte même si ça l’intimidait un peu.

Mais elle haussa un sourcil à la fin de sa phrase, venant clignoter plusieurs fois des yeux, intriguée par ce qu’il voulait dire ou faire en lui demandant d’attendre. Et là, elle sentit sa main venir caresser sa joue, sentant la douceur de ses doigts sur sa peau, ses gestes délicats, la faisant doucement rougir un peu plus en le regardant, ses yeux tremblant d’émotions alors que son coeur tambourinait à tout rompre, ayant même un petit chaud par ce geste si doux et intime. Puis la suite la fit encore plus plus rougir, le sentant toucher le coin de sa bouche, lui donnant très chaud d’un coup en ne le quittant pas des yeux, avant de voir qu’il avait ramassé un grain de riz près de ses lèvres, qu’il vint apporter aux siennes sans hésiter un instant, ce qui n’arrangea pas les battements de coeur de la lapinette. Puis, comme sortant de son état en l’entendant s’excuser et le voyant gêner, Margaliti vint poser une de ses mains sur son bras, attrapant celui où sa main frotté sa nuque, venant secouer la tête à la négative.

« Ce… C’est pas grave… Tu n’as pas à t’excuser… Je… Ça ne m’a pas dérangé… Je… J’ai trouvé ça très agréable… Et je trouve cela très mignon… Très touchant même…  Je… Merci… »

Esquissant un doux sourire en le regardant de son visage rougit, elle essaya d’attirer son bras vers elle pour qu’il arrête de se frotter la nuque et d’être gêné. Puis, une fois cela fait, elle vint caresser tendrement son bras, le regardant timidement mais amoureusement, un sourire amoureux aux lèvres, venant lui demander d’une petite voix en voulant plaisanter tendrement et le mettre à l’aise pour la suite.

« Du coup… Je suppose que ce petit grain de riz t’as donné faim ? »

5
« C’est vrai mais… Je… J’ai… J’ai l'impression que… Ça n'avait pas le même goût dans mon assiette… Tout à l’heure… Je trouva ça meilleur chez toi et avec toi… »

Dit-elle en rougissant sous son aveu, riant doucement toute gênée en le regardant, avant de poursuivre en lui répondant d’une voix touchée en lui souriant tendrement.

« Je… Merci… J’ai hâte de… Voir si tu souris aussi… Et de voir ton sourire si c’est le cas… Quand tu mange quelque chose… Car… J’aime déjà beaucoup ton sourire… »

Après ce tendre et timide aveu, elle vint frotter son nez contre le sien, le regardant de ses yeux pétillants d'amour, avant de le laisser tranquille poursuivre la découpe des aliments et continuer à la nourrir mais aussi à l’abreuver comme un petit oiseau, souriant à chacune des bouchées en gémissant de bonheur, ses oreilles et queue de lapine remuant joyeusement pour manifester le plaisir qu’elle prenait dans ce moment de partage magique. Et une fois l’assiette finie, le regardant poser les couverts sur la table, admirant ses mains en rougissant un moment, elle vint reporter son regard vers lui en l’entendant reprendre la parole. Et d’un beau sourire angélique, elle répondit d’une voix joyeuse en hochant vivement la tête.

« Ho oui ! C’était superbe ! Je… J’ai beaucoup aimé cela… Être près de toi… Picorer dans ton assiette… Nourris par toi… C’était… Magique… »

Se pinçant les lèvres toute timide après cela, elle ne le quitta pas des yeux, venant coller son front au sien, lui demandant à son tour.

« Et toi ? Ça t’as fais quoi de… Faire ça ? Ça t’as plut ? C’était comment ? Est-ce que c‘était comme tu avais imaginé ?»

Après cela, son regard plongeait dans le sien, la lapinette ria doucement avec tendresse en le regardant, venant relever une de ses mains timidement pour caresser sa joue tendrement, ne se souciant absolument pas s’ils étaient regarder ou non, se contentant seulement d’être avec lui et rien qu’avec lui, venant ajouter d’une petite voix.

« Je crois que c’est à ton tour maintenant… Toujours faim j’espère, mmh ? »

6
En entendant le jeune mercenaire lui répondre, la jeune lapinette ria avec douceur en le regardant amoureusement, hochant vivement la tête à ses mots qui la fit sourire de tendresse, ayant hâte à son tour de pouvoir nourrir son amoureux. Et alors qu’elle demanda s’il pouvait lui prêter ses couverts, voulant vérifier si la théorie du beau brun était vraie, à savoir si manger dans l’assiette de son voisin et si on aime celui-ci rend les choses meilleures que dans sa propre assiette, Margaliti ouvra de grands yeux clignotant en le voyant secouer la tête à la négative, visiblement surprise.

C’est encore plus surprise qu’elle se mit à rougir en entendant les mots du jeune homme, le regardant toute timide en venant passer sa petite main tendue avec son bras autour de son cou, l’enlaçant à nouveau de ses petits bras tout frêles de demoiselle. Puis, c’est tout timidement qu’elle hocha doucement de la tête, venant prendre une petite voix en le regardant toute soumise comme un petit animal, mais en souriant timidement et avec tendresse, touchée par ses mots.

« D’a-d’accord Otto… »

Puis elle se serra plus contre lui, suivant le mouvement de son corps quand il se penchait, rougissant de le sentir de si près mais surtout de pouvoir ressentir aussi bien son corps contre le sien ainsi installer, adorant pouvoir ressentir ce qui se cachait au travers des vêtements de celui qu’elle aimait et qui la faisait rêver tant de fois. Rougissant à ses propres pensées, elle se reprit doucement en le sentant se redresser, le voyant lui tendre de nouveau sa fourchette avec le riz à la crème aux champignons et aux carottes en regardant la fourchette.

Son regard passa de l'ustensile aux yeux du mercenaire de son coeur, souriant amoureusement en le regardant avec tendresse, admirant son visage, son regard et son sourire, tous aussi beaux l’un que l’autre. Puis, délicatement comme tout à l’heure, elle approcha ses lèvres de la fourchette et ouvra la bouche pour prendre en bouche la garniture, venant se redresser doucement en mâchant le tout en gémissant un petit peu, avant de l’avaler doucement et d’esquisser un beau sourire en regardant Otto.

« C’est… Vraiment très bon… Beaucoup trop bon… J’ai l’impression que… C’est un autre plat tant c’est bon quand c’est toi qui… Qui me le donne… »

7
Margaliti fut inquiète pendant quelques instants, voyant celui qu’elle aimait avoir un sourire tremblotant, se demandant s’il allait bien, avant de l’entendre lui demander si ce qu’elle disait était vrai, la faisant sourire tendrement en venant hocher la tête en le regardant amoureusement.

« O-oui, c’est vrai… Vrai de vrai, promis juré, vraiment vrai. »

Puis elle vint ensuite placer son front contre le sien, venant le frotter contre le sien, sa frange caressant et chatouillant la peau d’Otto, alors qu’elle resserrer avec douceur ses bras autour de son cou, ses yeux pétillants de mille feux en le regardant de tout l’amour qu’elle avait pour lui, ses attributs lapinesques étant à la fête sous tout ce bonheur alors qu’elle prit son courage à deux mains en lui demandant s’il serait heureux de rester et manger ainsi tous les deux. Et en entendant sa réponse, la lapinette esquissa d’abord un sourire joyeux, avant de se mettre à hausser un sourcil en l’entendant faire une petite pause, la faisant cligner des yeux et décoller son front du sien en le sentant la relâcher.

C’est toute intriguée qu’elle regarda où aller son regard, le suivant sur la table en tournant légèrement sa tête, le sentant se pencher en avant car cela le colla encore plus à lui, faisant battre son petit cœur. Mais sous la sensation de se sentir un peu en arrière, elle tourna de nouveau sa tête, venant la cacher entre son épaule et sa nuque tout en resserrant ses bras autour du cou de son amoureux, ayant un peu peur de tomber en arrière. Mais elle était intriguée,entendant des bruits derrière elle, faisant remuer ses grandes oreilles sur le haut de son crâne en les captant, se demandant ce que cela c’était.

Puis, en le sentant se redresser, suivant donc le mouvement tant elle était accrochée à lui, elle releva doucement sa tête, le regardant timidement avant de cligner des yeux en voyant sa fourchette et un bout de viande, reportant ensuite son regard vers lui en rougissant en voyant son regard si beau et emplie d’émotions, venant entendre son invitation qui fit battre son palpitant à 100 à l’heure. Timidement, elle hocha de la tête, venant rapprocher sa bouche de sa fourchette et se saisir délicatement du morceau de côte d’agneau entre ses lèvres, commençant à le mâcher doucement en le regardant, les joues un peu rosées, avant de l’avaler doucement et lui faire un joli sourire.

« C’est trop bon… C’était donc vrai… C’est toujours meilleur dans l’assiette du voisin alors… »

Dit-elle timidement en le regardant tendrement, avant de rire avec légèreté. Puis, souriant tendrement ensuite, elle se mit ensuite à rougir en le regardant, ajoutant d’une petite voix.

« Ou… Alors… C’est meilleur parce-que… C’est donné par celui que j’aime… »

Souriant timidement avec tendresse, elle desserra doucement ses bras autour de lui, venant tendre doucement une de ses mains, le regardant amoureusement.

« Je pense qu’il faut vérifier ça ensemble… Tu… Peux-tu me prêter tes couverts, pour… Que je coupe un bout aussi et te le donne ? »

8
Après s’être excuser de l’avoir potentiellement blessé et l’avoir embrassée à côté de ses lèvres pour le rassurer, la jeune lapinette rouvra doucement ses yeux pour regarder celui qui faisait battre son cœur, plongeant son regard dans le sien en lui adressant un doux sourire. Et quand elle l’entendit lui répondre avec douceur, elle souria rassurée, avant de se mettre à rougir à ses je t’aime, faisant emballer son petit cœur à toute allure à ses mots si forts qui résonnaient dans sa tête. Ne le quittant pas des yeux, Margaliti regarda tendrement Otto, ses yeux tremblants en l’entendant poursuivre, la faisant d’autant plus rougir et accélérer son palpitant, émue et touchée par ce qu’il venait de lui déclarer qui réchauffait tout son être.

Mais, n’ayant point le temps de répondre quoique ce soit à ses mots, la demoiselle aux grands oreilles fut surprise par le geste du jeune mercenaire qui avait kidnappé son coeur, le sentant embrasser sa joue et la faire rougir comme un joli coquelicot, son coeur tambourinant comme un orage après de fortes chaleurs. Mais malgré le rouge aux joues, elle souriait d’émotions, ses yeux tremblant sous ce doux baiser et ce que cela représentait à ses yeux, la faisant sourire tendrement en se sentant heureuse, son regard cherchant le sien pour s’y noyer, le regardant de ses prunelles pétillantes amoureusement, oubliant totalement le monde qui les entourait, ayant l’impression d’être seule au monde avec lui en cet instant.

« Otto… Je… Je crois… Non… Je suis sûre même… Je… Je n’ai jamais été aussi heureuse qu’aujourd’hui… »

Déclara-t-elle en serrant ses bras autour de son cou, venant poser son front contre le sien en le regardant d’un regard tendre et emplie d’émotions, souriant timidement mais heureuse, ses oreilles et sa queue touffue manifestant sa joie en remuant doucement, sa petite queue venant même chatouiller l’une de ses mains non loin tant elle se trémoussait dans le bas de son dos. Puis, venant frotter son front contre le sien ensuite, ne le quittant pas un instant des yeux, elle lui demanda d’une petite voix timide.

« Est-ce que… Pour commencer… Rester ici, avec toi, en te donnant à manger, ça… Ça te rendrait heureux ? »

9
Après lui avoir dit que tant qu’elle était avec lui, ça serait la plus belle des premières fois, peu importe la chaleur du repas, la lapinette se mit à rougir toute gênée en détournant le regard, se rendant compte du sens de ses mots. Oui, elle le pensait sincèrement, peu importe les conditions ou le contexte, tant qu’elle était avec lui, ça serait la plus belle des premières fois, ça serait tout simplement merveilleux à ses yeux. Mais, elle était embarrassé de la connotation que pouvait avoir le terme « première fois », qui lui avait traversé l’esprit une fois qu’elle s’en rendit compte, qui la fit donc rougit comme une belle tomate en plein soleil, songeant à des choses dépassant l’ordre du repas, du moindre de ce genre de repas qu’ils partageaient ensemble en ce moment.

Mais la suite la fit sortir de ses songes légèrement olénesques, entendant le jeune homme de son cœur la taquiner en disant que son plan était de se rapprocher de lui pour venir chiper dans son assiette. Malgré l’amusement dans la voix d’Otto, Margaliti avait paniquée à ses mots, venant s’excuser tout en se justifiant qu’elle ne voulait pas voler dans son assiette, lui avouant timidement qu’elle voulait juste être près de lui, détournant le regard embarrassé par tout cela. Et, quand elle sentit les bras du beau brun se resserrait autour d’elle, la petite rosette se mit à avoir son coeur qui refaisait son spectacle de troubadours, se sentant envahi d’un tas d’émotions qui réchauffait l’entièreté de son corps. Puis, quand elle entendit les mots du jeune mercenaire, la demoiselle reporta son regard vers lui, ses yeux tremblants d’émotions en le regardant.

« Je… Otto… »

Commença-t-elle difficilement, déglutissant en se sentant coupable, ayant l’impression d’avoir dit ou fait quelque chose qui aurait pu le blesser. Frottant son petit front contre le sien avec tendresse, elle reprit timidement en rougissant, ne le quittant pas des yeux.

« Tu ne m’as pas blessé, je te le jure… Je… J’ai un peu paniquée c’est vrai, mais… Tu n’as rien fait de mal… Je… J’ai tendance à paniquer un peu vite parfois, je suis désolée… Je voulais juste t dire que je voulais pas voler dans ton assiette… Je… Pardon d’être si… Comme ça quoi… »

Elle frotta à présent son nez contre le sien en fermant les yeux, serrant ses petits bras autour de son cou tout en se laissant serrer contre lui, laissant même tomber totalement son corps contre le sien. Puis, doucement, elle rouvra les yeux, le regardant avec tendresse en rougissant toujours, venant retirer ses bras d’autour de son cou. Non, elle n’allait pas le quitter, elle n’avait pas l’intention de se relever. La lapinette voulait juste poser ses deux mains sur le visage de son amoureux, caressait tendrement sa peau et sa barbichette en le regardant amoureusement, prenant une voix douce pour le rassurer.

« Je… Je serais ravie de rester là avec toi… De trouver des prétextes pour piquer dans ton assiette… De rester sur tes genoux… Et même faire comme certains font… En te donnant à manger… »

Rougissant à ses derniers mots, elle esquissa un petit sourire timide en le regardant. Tout en continuant à caresser sa mâchoire, Margaliti recula légèrement son visage du sien, venant le pencher doucement pour venir déposer un doux baiser juste à côté de ses lèvres, fermant les paupières quelques instants en venant murmurer.

« Je… Excuse-moi à mon tour si je t’ai blessé… Je n’ai jamais voulu faire ça… La seule chose que je veux, c’est te rendre heureux… Et t’aimer… »

10
À la repartie d’Otto, l’entendant dire que c'était sa première fois ici et qu’il serait dommage que son premier repas ici soit gâché, la petite lapinette se mit à rougir en déglutissant doucement, hochant doucement sa tête en ayant toujours son petit nez contre le sien, venant à présent chatouiller mais caresser aussi son nez avec le sien en bougeant sa petite tête.

« Je… Oui c’est vrai… Mais de toute façon, ce… Ça ne serait pas gâcher, m-même si c’est froid… T-tant que je suis a-avec t-toi, ça sera la plus b-belle p-première fois ici… »

Se rendant compte de ce qu’elle venait de dire, Margaliti devint encore plus rouge, détournant le regard quelques secondes en riant toute gênée, avant de se mettre à tousser et reporter son regard vers le jeune mercenaire qui faisait battre son cœur. Puis la conversation reprit son train. La  jeune rosette collant et frottant son front contre celui du beau brun, venant lâcher de nouveau ce qui lui passa par la tête en ce moment. C’est ainsi qu’elle dit qu’elle pourrait rester assise sur les genoux du jeune homme, avant de demander si cela n’était pas bizarre de faire cela, venant à s’excuser ensuite de dire des choses aussi étranges.

Non, elle n’avait pas envie de le quitter. Elle était si bien près de lui, pouvant profiter de son parfum, de sa chaleur, du son de sa respiration ou celui des battements de son cœur quand celui-ci se manifestait. Elle aimait tant sa présence, cette présence tant de fois rêvée, si souhaitée et tellement désirée. En le quittant, elle avait peur que tout s’écroule comme dans un cauchemar, qu’il s’en aille ou disparaisse. Ou bien, en étant plus réaliste, elle se demandait quand elle pourra de nouveau être si proche de lui, ayant peur que cela ne soit pas avant bien longtemps. 

Alors qu’elle se perdait quelques instants dans ses songes, regardant embarrassé sur le côté de nouveau, la voix ainsi que le rire d’Otto la ramena dans la réalité, lui faisant reporter son regard vers lui. Qu’est-ce qu’il était beau quand il riait, qu’est ce qu’elle aimait le regarder et l’entendre rire, et pour la première fois, elle pouvait ressentir même ses rires dans tout son corps, pouvant sentir son torse sautiller contre elle. C’était agréable, très agréable et c’était une délicieuse sensation d'un nouveau genre. Elle esquissa un petit sourire timide en l’écoutant, rassurée qu’il lui dise que ce n’était pas si bizarre et que ça ne faisait de mal à personne de faire ça. Mais, la suite lui fit ouvrir de grands yeux, clignotant plusieurs fois avant d’être toute gênée en devenant toute rouge comme une tomate.

« Ho ! Je… Je… »

Prenant une petite voix à peine audible tant elle était gênée, elle s’apprêtait à dire qu’elle ne voulait pas l’embêter ni l’empêcher de manger correctement en restant assise sur ses genoux, s'apprêtant de nouveau à s’excuser encore pour ce qu’elle avait fait avant donc de se relever pour le laisser tranquille. Mais n’ayant pas le temps de dire ou de faire tout cela, la lapinette cligna des yeux toute étonnée en entendant ce qu’Otto lui disait avec amusement, la faisant rougir de plus belle avant de lui répondre presque paniquée.
 
« N-n-n-non ! Je, je… Je ne v-voulais pas… Je… Je ne me permettrait pas… »

Baissant ses grandes oreilles sur sa tête, ses petits yeux tremblants de gêne et son visage bien rosée, la jeune rosette cherchait quoi dire sous l’amusement visiblement de son amoureux, essayant de chasser le malendu qui n’en était peut être pas un, mais qu’elle n’arrivait pas à voir tant elle était embarrassée.

« Je… Je sais qu’on dit que l’herbe est p-plus verte chez le v-v-voisin, mais… Je… Je t’assure que je… Je voulais pas v-v-voler dans ton assiette en me t-t-tapant l’incruste… »

Détournant le regard toujours toute gênée, le visage complètement rouge et ses oreilles tombantes sur sa tête, elle poursuivit d’une petite voix.

« Je… Je v-v-voulais juste rester près de t-toi car… J’ai t-t-toujours voulu être si près de t-t-toi… »

N’osant toujours pas le regarder, elle poursuivit en se pinçant les lèvres doucement toute timide.

« Je… Je pour-pourrais peut-être re-revenir tout à l’heure si… Si tu veux toujours de m-m-moi…  »

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C’est donc toute gênée qu’elle présenta ses excuses au jeune homme de son coeur, se sentant désolée que les plats refroidissent par sa faute, vu qu’elle s’était levée sans prévenir pour venir se poser près de lui mais surtout sur lui vu qu’elle s’était assise sur ses genoux. Mais en entendant Otto rire et la rassurer sur tout cela, Margaliti esquissa un petit sourire timide, venant toucher du bout de son nez celui du beau brun en rapprochant son visage du sien.

« Et il serait dommage que tu ne puisses pas profiter d’un repas bien chaud non plus. Que je sache, nous sommes deux à manger non ? »

Venant à copier sa phrase tout en riant avec légèreté, hochant la tête ensuite lorsqu’elle vint appuyer sur le fait qu’ils étaient deux à profiter de ce repas, comme venant se répondre à elle-même. Ils étaient déjà bien proches et collaient l’un à l’autre, mais le fait d’avoir rapprocher son visage aussi près du sien lui faisait ressentir tout un tas d’émotions. Bien sûr, son coeur tambourinait à mille à l’heure, respirant son parfum alors que son petit corps avait très chaud sous ce qu’elle ressentait près de lui, des pensées coquines l’assaillant en la faisant rougir et déglutir, tandis qu’elle admirait le visage de son amoureux, essayant de retenir son regard au niveau de ses yeux alors qu’il prenait la fuite pour aller épier ses lèvres qui l’attirait comme un aimant, ayant très envie de l’embrasser « pour de vrai » elle pensait.

Mais la petite lapinette se faisait violence pour essayer de ne pas se perdre dans ses pensées et son zieutage, et, profitant de cette proximité, elle vint donc poser son front contre celui du jeune mercenaire. Venant le frotter contre le sien tout en prenant une petite voix amusée, elle vint donc lui annoncer qu’elle allait devoir quitter ses bras pour poursuivre leur repas. Au fond d’elle, elle n’en avait pas envie, mais pas du tout. Elle était très bien là, malgré tout ce qui se passait en elle en cet instant. Elle adorait sa présence, son parfum, sa chaleur, le sentir près d’elle et le voir de si près.

« Ou je pourrais rester là, mais… Ça serait bizarre non ? »

Laissa-t-elle échapper d’une petite voix, avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de lâcher, la faisant déglutir et rougir comme un joli coquelicot, alors qu’elle resserra ses petits bras autour de lui toute gênée, venant détourner le regard en riant embarrassée en se disant que c’était surtout elle qui était bizarre de lâcher des choses pareilles.

« Dé-désolée… Je… C’était bizarre de dire ça… »

Essaya-t-elle de se rattraper aussitôt, déglutissant avec peine en se sentant terriblement gênée. Et, n’osant toujours pas le regarder ni se relever d’ailleurs, elle continua de regarder sur le côté toute rouge, attendant la réaction de celui qu’elle aimait en priant qu’il ne la trouve pas trop bizarre de dire de pareilles âneries, en attendant de trouver la force de se relever ou pas.

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Après le doux et timide baiser qu’elle venait de lui offrir, le second petit baiser de la journée, Margaliti rouvra doucement les yeux. Malgré la rougeur de son visage et les larmes sur ses petites joues, elle esquissait un tendre sourire empli d’émotions tout en reportant son regard pétillant d’amour sur celui qu’elle aimait. Oui, elle les voyait très bien ses jolies pommettes rosées et son beau sourire, venant lui arracher un regard attendrie de le voir ainsi, lui donnant fortement envie de l’embrasser encore ainsi, même si ses yeux s’était posés quelques fois sur ses lèvres et avait fait emballer son coeur à toute allure, venant se demander comment cela devait être de l’embrasser pour de vrai.

La lapinette rougissait de plus belle à ses pensées, mais elle essayait de rien laisser paraître et se contenta de sourire un peu plus en regardant Otto, gardant ses petits bras autour de son cou en restant toujours aussi proche de lui. Puis elle haussa doucement un sourcil en l’entendant s’éclaircir la gorge, son coeur jouant à toute vitesse en l’entendant dire qu’il était très heureux de ce qu’elle disait, lui faisant remuer joyeusement ses oreilles et sa petite queue touffues, heureuse d’entendre cela qu’elle en esquissa un sourire émue. Mais, elle haussa de nouveau un sourcil en l’entendant rire, penchant doucement la tête intriguée, le regardant avec attention. Et quand elle l’entendît parler de leur repas en riant, venant annoncer qu’ils allaient sûrement manger froid, la jeune rosette se mit à cligner plusieurs fois des yeux en regardant le jeune mercenaire, avant de devenir toute rouge de gène.

« Ho ! Je… Pardon ! C’est m-m-ma faute ! Je… Ho désolée ! »

S’excusa-t-elle toute embarrassée d’une petite voix, baissant ses oreilles sur sa tête en affichant une mine peinée et navrée. Après cela, ne pouvant se relever aussi rapidement qu’elle était venue s’asseoir, étant enlacé par les bras du jeune mercenaire, dont elle n’aurait pas voulu les quitter pour tout l’or du monde tant elle y était bien, elle esquissa un petit sourire timide en riant gênée en le regardant. Et, soudainement, elle vint poser son front contre le sien et vint frotter sa petite tête contre la sienne en le regardant toujours timide et riante, prenant une petite voix amusée malgré sa timidité.

« Je… Je crains que… Je dois quitter tes b-bras pour me re-relever pour retourner à ma p-place… »


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Malgré cet instant crucial et angoissant, voulant savoir, désirant être sûre, souhaitent l’entendre que tout cela était vrai et qu’il serait vraiment là « pour de vrai » comme elle disait, la lapinette était tellement bien près du jeune mercenaire. Qu’est-ce que c'était agréable de pouvoir sentir son parfum, ressentir sa chaleur et entendre autant les battements du cœur que la respiration de celui qu’elle aimait se disait-elle. Quelle magnifique sensation aux effets étranges, venant autant l'apaiser que lui faire ressentir des sensations nouvelles dans tout son corps brûlant par cette proximité inédite mais tant souhaitée depuis des années.

Tandis qu’elle attendait patiemment et impatiemment à la fois la réponse d’Otto, Margaliti n’osait pas bouger d’un pouce, s’arrêtant même de respirer presque en attendant son verdict. Et quand elle l’entendît, elle esquissa un magnifique et timide sourire, malheureusement caché par sa tête lové entre son épaule et sa tête, alors qu’elle souffla doucement soulagée de ses mots, venant reserrer tendrement son étreinte autour de son cou, ses petites mains sur le bas de sa nuque, n’osant pas les bouger par peur que cela ne soit un geste déplacé dans cette relation naissante. Puis, elle se mit doucement à rougir aussi de nouveau, autant à cause des mots du beau brun que de ses bras qu’elle sentit autour d’elle, la faisant légèrement frissonner par cette agréable et nouvelle sensation qu’elle avait tant rêvé. Ho oui, elle en avait tant rêvé d’être dans ses bras, près de lui, contre lui, et… Rougissant davantage à la suite de ses pensées qui lui firent accélérer son palpitant, mais aussi à cause de leurs conversation sur le fait de fonder une famille, tout comme pour le jeune homme, la jeune rosette commença à ressentir certains effets, qu’elle ne ressentait pas vraiment pour le moment, ne ressentant que la chaleur qui se dégageait dans tout son corps et les vibrations de son cœurs jusqu’en dans les oreilles.

Et, comme pour chasser ses « vilaines » pensées, la demoiselle frotta sa tête dans le cou du jeune mercenaire, pouvant apprécier le contact de sa peau sur la sienne au travers de ses cheveux. Après cela, elle tourna légèrement la tête, venant poser timidement celle-ci sur l’épaule de son amoureux, relevant toute gênée mais heureuse son regard vers son visage, l’admirant en souriant avec tendresse de ses yeux pétillants et larmoyants.

« Je… Je s-suis si heu-heureuse… Je c-crois que… C’est le pl-plus b-beau j-jour de ma v-vie… »

Puis, timidement mais sûrement, elle releva sa petite tête de son épaule et vint déposer un timide mais doux baiser sur sa joue en fermant les yeux, souriant heureuse en restant contre lui.

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Margaliti n’osait pas rouvrir ses yeux pour regarder Otto, ayant beaucoup trop peur de voir dans ses yeux quelque chose qu’elle ne pourrait pas supporter, comme du mépris ou du jugement, même s’il n’était pas ainsi, elle craignait que ce qu’elle venait de dire ne change son regard sur elle. Après tout, qui voudrait d’un machin dont on ignore la provenance et qui a été abandonné en prime ? Personne de sensé voyons, même un fou ne voudrait pas d’une telle chose. Et quand elle entendit le jeune homme qui avait kidnappé son cœur rire dans un premier temps, elle déglutit difficilement, resserrant anxieusement ses mains entre les siennes, pensant que ça y est, tout était fini par sa faute. L’angoisse et ses douloureuses pensées ne firent qu’augmenter en l’entendant reprendre la parole, l’entendant dire que ce n’était pas possible.

Mais la suite la surprena de la plus agréable des manières, venant la rassurer en entendant les gentillesses et compliments sur sa personne de la part de son amoureux, lui faisant ouvrir en grandes ses petites mirettes tremblantes et larmoyantes sous le choc. Ses petites oreilles se mirent à bouger sur le haut de son crâne en percevant du mouvement proche d’elle, la faisant regarder du coin de l’œil en direction du bruit, pouvant y apercevoir le jeune mercenaire penchait qui cherchait son regard. Tout cela la fit doucement rougir tout en relançant son cœur à toute allure, esquissant un très léger et timide sourire en regardant celui qu’elle aimait, avant de la faire hausser un sourcil en l’entendant la questionner sur le fait qu’il était convaincue qu’elle serait une bonne mere.

« Heu… Je… Je… N-n-non, je ne… Je ne sais p-pas… »

Secouant doucement la tête à la négative en le regardant, venant tourner lentement sa tête de nouveau face à lui, ne le fuyant plus du regard et le regardant avec attention malgré sa petite bouille souffreteuse. Et là, quand elle entendit les raisons du jeune homme de son cœur, elle le regarda de ses yeux tremblants et larmoyant, étant plus que touchée et rassurée par ses mots si tendres, la faisant sourire toute timide et émue de ce qu’il disait. Puis, la suite vint la rassurer et la flatter, entendant le beau brun lui affirmer qu’elle ne sera pas comme sa mère et qu’elle sera la meilleure mère du monde, faisant rougir de plus belle la petite lapinette toute gênée de toutes ces gentillesses qu’il lui disait.

Mais la fin de sa phrase lui fit l’effet d’une bombe, lui faisant de nouveau ouvrir en grand ses mirettes tremblantes, venant même faire couler quelques larmes sur ses petites joues toutes rouges. Et là, sans réfléchir, elle lâcha d'un coup ses mains, venant retirer ses mains des siennes rapidement, puis, elle se releva tout aussi vite de sa chaise. Et, tout aussi rapidement, Margaliti se dirigea vers Otto, venant pousser un peu sa chaise pour s’asseoir sur ses genoux et venir passer bras autour de son cou, tandis qu’elle lovait sa tête entre son épaule et sa tête, venant enlacer avec spontanéité et tendresse son amoureux.

« C’est v-v-vrai ? Tu… Tu… Tu s-s-seras là ? P-p-p-pour de vrai ? »

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En l’entendant rire de nouveau, la petite demoiselle aux grandes oreilles esquissa un petit sourire rassurée. Surtout en entendant la réponse du jeune mercenaire sur le fait qu’il devrait pouvoir s’en sortir sur certaines questions concernant la jeune rosette, ce qui la fit rire de nouveau en hochant la tête, venant l’apaiser quelques instants avant de poursuivre sur un sujet des plus sérieux : la vision de leur avenir. Et là, ce fut un moment difficile pour Margaliti, qui ne faisait que rougir et bégayer, sentant les battements de son cœur et le stress gagner tout son être, la faisant déglutir et perdre ses mots en partageant ce qu’elle voyait pour eux deux, venant même à fuir le regard de celui qu’elle aimait, craignant que sa réponse signe la fin de leur aventure à peine commencée.

Pourtant, cela ne l’empêchait pas de continuer à caresser ses mains, au contraire même. L’angoisse qui la prenait au ventre la poussait à caresser davantage ses mains, toujours délicatement mais sans s’arrêter un instant, comme si ce geste l’aidait à s’apaiser mais aussi à profiter d’un maximum de sa présence, de son contact et de la douceur ainsi que la chaleur de sa peau, qui, peut être après cette révélation, ne sera qu’un lointain et douloureux souvenir par sa faute, car elle l’aura fait fuir avec sa révélation. C’est donc toujours les yeux fermés, qu’elle attendit sa sentence, appréhendant le verdict de celui qu’elle aimait, l’entendant rire nerveusement et boire, ce qui l’angoissait davantage en pensant que ça y est, c’était foutu et qu’elle avait tout gâcher par sa naïveté.

Et c’est avec surprise et soulagement même qu’elle l’entendît répondre, lui faisant ouvrir en grand ses jolis mirettes noires qui tremblaient d’émotions. Mais la fin de la réponse d’Otto l’interpella, la faisant déglutir en fermant les yeux, appréhendant avec crainte la suite de cette réponse, craignant un « mais ce n’est pas pour moi », « ma vie est ailleurs » ou « mais on est trop différents » ou que savait-elle encore ! Tout et n’importe quoi défilaient à grande vitesse dans sa tête, ne faisant que nourrir l’angoisse qui l’habitait et la peur que tout s’arrête là finalement. Mais, en entendant ce qui faisait douter son bien-aimé, la lapinette reporta son regard aussitôt vers lui, le regardant avec compensation et tristesse, ne comprenant que trop bien ce qu’il ressentait et les doutes qui l’habitait, puis, étant également touchée qu’il lui parle de quelque chose d’aussi intime sur sa vie qu’elle ne ne connaissait que très peu finalement. C’est donc avec douceur qu’elle se pencha un peu sur la table, serrant tendrement sa main dans la sienne en le regardant de ses yeux pétillant et tremblotant d’émotions, reprenant la parole d’une petite voix.

« Je… Je ne savais pas… Je… Désolée je voulais pas remuer de vieux souvenirs… Je… J’aimerais tellement te dire que je suis sûre que tu seras un très bon père, car… Tu es si gentil, si doux, si drôle, tu es à l’écoute, tu es attentionné, puis tu es toujours prêt à rendre service et avec le sourire en plus… Tu es super à mes yeux… »

Dit-elle tendrement en esquissant un doux sourire, le regardant avec douceur et timidité, ses yeux pétillants d’amour pour lui en serrant tendrement sa main dans la sienne en bougeant doucement ses oreilles sur sa tête. Mais après cet instant de tendresse, elle eut une petite mine peinée, détournant le regard toute gênée, reprenant d’une petite voix en déglutissant.

« Mais, si le fait de ne pas avoir connu nos parents peut faire de nous de mauvais parents, alors… Dans ce cas je… Je serais une très mauvaise mère aussi… En fait, père n’est pas mon véritable père, il… Il m’a recueilli… En fait, ma… Ma mère… Elle… Elle n’a jamais voulu de moi, elle… Me détestait même, elle le disait souvent… Au point où je n’avais pas de prénom… Elle m’appelait juste « toi » ou « petite » parfois… Et… En fait… Elle… Elle m’a abandonné quand j’étais petite… Pour se débarrasser de moi dont elle n’avait jamais voulu… »

Déglutissant à ses derniers mots alors que sa voix se mit à trembler de douleur, elle ferma les yeux en se pinçant les lèvres, retenant du mieux qu’elle pouvait les larmes qui menaçaient de faire leur grand retour en dévoilant ce passé si douloureux dont elle ne lui avait jamais parler, et dont la dernière évocations remonter il y a bien des dizaines d’années de cela. Reprenant difficilement d’une voix larmoyante, elle poursuivit difficilement les yeux fermés.

« Et si ç-ça se trouve… M-moi aussi je… Je s-serais co-comme elle et je… Je ne v-v-voudrais pas de mon ou mes en-enfants et… Je f-f-ferais comme elle en… »

Elle n’arrivait pas à finir et prononcer ses derniers mots, secouant la tête négativement comme refusant de le dire et d’accepter cela, les yeux toujours fermés en pinçant ses petites lèvres de nouveau, gardant ses petites mirettes tremblantes sous ses paupières en reparlant de tout ça. Tout comme son bien-aimé, elle était envahie de doutes en reparlant de son passé, venant lui dévoiler à son tour des choses dont il ignorait à son sujet, se mettant à nu à son tour maintenant qu’ils étaient en train de lier leur vie.

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