Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Livie De Lys

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Livie De Lys

Pages: [1]
1
Le quartier de la Toussaint / Re : Accords Inatendus - Rubis & Livie
« le: lundi 24 mars 2025, 18:01:21 »
Livie et Kaito avaient terminé leur dernier morceau sur un final explosif. Les applaudissements avaient fusé, plus chaleureux et enthousiastes qu’ils n’auraient osé l’espérer en début de soirée. Un peu hébétés, ils s’étaient inclinés, remerciant le public avant de ranger leurs instruments.
Quelques minutes plus tard, les deux musiciens s’installèrent au bar, deux bières fraîches devant eux. Livie relâcha enfin la pression, posant ses coudes sur le comptoir, un sourire fatigué mais sincère aux lèvres.

"Bordel… on a retourné la salle" finit-il par souffler en regardant Kaito.

Cette dernière leva sa bière dans un geste de trinquer complice, le regard pétillant :

"J’t’avais dit qu’on finirait par les avoir. Il suffisait de les surprendre."

Autour d’eux, quelques jeunes femmes vinrent timidement leur parler, demandant des photos, complimentant leur prestation. Livie se prêta au jeu avec élégance, bien qu’un peu gêné par certaines avances trop appuyées.
Et puis, dans ce brouhaha de voix et de rires, il sentit un regard plus discret. Il tourna la tête… et croisa celui de Rubis. La jeune serveuse, revenue au comptoir pour passer des commandes, leur adressa ce sourire doux qui le toucha.

"C’était vraiment super, vous avez assurés. C’était un chouette concert, bravo."


Livie sentit ses joues chauffer légèrement. Il répondit d’un sourire timide, baissant un instant les yeux avant de relever la tête pour lui répondre, d’une voix plus grave que celle qu’il avait prise sur scène, mais tout aussi sincère :

"Merci… Ça compte beaucoup...
venant de toi..."
 Il avait marmoné timidement les derniers mots de sorte que seule Kaïto l'avait entendu.
Celle-ci, amusée, lui donna un léger coup d’épaule, un sourire en coin.

"On dirait que t’as trouvé ta première fan officielle" souffla-t-elle tout bas.

Mais elle n’était pas le seul à remarquer ces regards.
Le patron du bar, un homme massif au costume impeccable et au sourire froid, s’approcha sans prévenir. Il posa une main ferme sur l’épaule de Livie.

"Viens donc deux secondes, l’artiste. Faut qu’on discute."

Intrigué et légèrement tendu, Livie se leva et le suivit à l’écart, dans un coin discret près de la réserve.
Le patron se pencha vers lui, sa voix basse et sèche :

"J’ai bien vu comment tu regardais ma petite Rubis. Si t’as envie d’un peu plus… je peux te la "prêter" pour la nuit. Contre un petit rabais sur ce qu’on te doit, bien sûr."

Le sang de Livie se glaça. Ses poings se serrèrent instinctivement. Il inspira profondément, contrôlant la colère qui montait.

"Non… merci. Je.. on préfère être payé normalement."

Le patron arqua un sourcil, puis haussa les épaules d’un air faussement désinvolte, mais son regard se durcit aussitôt.

"Comme tu voudras."

Il retourna vers le comptoir d’un pas sec et claqua des doigts en direction de Rubis.

"Retourne en salle. Maintenant."

Livie, furieux mais encore sous contrôle, revint s’asseoir auprès de Kaïto. La jeune femme le fixa tout de suite, devinant que quelque chose n’allait pas.

"Qu’est-ce qui s’est passé ?"

Livie pinça les lèvres, puis souffla :

"Le patron… il m’a proposé Rubis pour la nuit, en échange d’une partie de notre cachet."

Le regard de Kaïto s’assombrit immédiatement. Elle posa sa bière avec lenteur, puis se leva d’un bond.

"Pardon. Je reviens."

Sans laisser le temps à Livie de dire quoi que ce soit, elle traversa la salle d’un pas déterminé, attrapa le patron par le col…
Et lui envoya son poing en pleine figure, avec la puissance d’un uppercut parfaitement maîtrisé.
Le bar se figea dans un silence choqué. Le patron s’écroula au sol en grognant, la lèvre fendue.
Kaïto le regarda de haut et lança sèchement :

"On n’achète pas les gens, connard !"

Puis elle revint s’asseoir tranquillement à côté de Livie, reprenant sa bière comme si de rien n’était.

"Voilà. Problème réglé."

2
Prélude / Re : Don't fear the Reaper [Chevalidassassinée]
« le: dimanche 23 mars 2025, 19:34:16 »
Je t'aurai bien souhaité la bienvenue, mais en un sens tu étais déjà là longtemps avant tout le reste.

Livie accueille Death à bras ouverts

3
Le quartier de la Toussaint / Re : Accords Inatendus - Rubis & Livie
« le: mardi 18 mars 2025, 18:40:46 »
La salle semblait tiraillée entre quelques regards polis et le brouhaha indifférent des conversations. Sur scène, Livie sentit un léger pincement au creux de la poitrine. Son regard balaya la salle, croisa quelques visages distraits, des clients qui parlaient sans même tourner la tête vers eux. La musique coulait, mais elle semblait se perdre dans l’épaisseur du bruit. Une hésitation infime traversa son esprit. Peut-être que ce n’était pas le bon endroit... pas le bon public... Peut-être que je ne suis pas prêt. Un instant, sa voix trembla perceptiblement, comme si la confiance s’effilochait.

Il tenta de se raccrocher à ce fil ténu, jouant le morceau suivant avec cette même voix douce et chargée d’émotion, effleurant la frontière de l’androgynie sans jamais céder au falsetto. Mais au fond, quelque chose s’éteignait.
Depuis la scène, son regard accrocha celui de la petite serveuse albinos, qui l’observait avec une attention discrète. Ce regard-là, au moins, lui rappelait qu’il y avait quelqu’un qui écoutait vraiment. Un mince sourire étira ses lèvres, fragile, mais sincère. Il allait s’y accrocher.

Et puis… le coup de théâtre.

Un éclat de voix tonitruant, accompagné du raclement de chaises. Un des salarymen, visiblement très alcoolisé, grimpa lourdement sur scène, cravate nouée en bandeau autour du front, entamant à tue-tête une chanson paillarde dans un japonais approximatif. Il s’approcha de Livie, l’air lourd et moqueur, balançant un :

"Héhééé… jolie demoiselle… t’es plus canon que ma secrétaire… t’veux pas venir boire un verre après, hein ?"

Livie resta figé une seconde, pris entre l’envie de soupirer et celle de s’effacer dans un trou de souris. Mais à ce moment précis, il croisa le regard de Kaito. Un sourire complice, presque mutin, passa entre eux. Sans un mot, ils décidèrent d’improviser.
Kaito entama un accompagnement léger à la basse. Livie enchaîna à la guitare. Le salaryman beugla deux mesures de plus, de plus en plus ridicule dans cette fausse gloire que les musiciens habillaient d’élégance.

Puis, tout bascula.

D’un mouvement du poignet, Livie fit glisser la ligne mélodique vers un riff plus sec, plus lourd. Kaito à ses platines suivit sans hésiter. Le morceau devint rock, puissant, tendu. Et sa voix… sa voix se métamorphosa : profonde, masculine, assurée, à mille lieues du murmure sensuel d’avant
Le salaryman s’arrêta net, les yeux écarquillés. L’ivresse laissa place à la gêne la plus totale. Le contraste entre l’apparence androgyne de Livie et cette voix d’homme claire et puissante le laissa déstabilisé.
Dans la salle, des rires discrets éclatèrent. Ses collègues le charriaient déjà du regard. Rouge pivoine, il balbutia quelques excuses et descendit précipitamment de la scène, la tête basse.
Livie ne cessa de jouer, son regard suivant l’homme jusqu’à sa table, puis revenant vers le public. Cette fois, des regards s’étaient enfin levés vers eux. Un silence respectueux naquit dans la salle, enfin conquise.

Un clin d’œil rapide à Kaito. Un sourire en coin. La confiance était revenue. Livie n'en avait pas conscience, mais son regard s'était instinctivement porté vers Rubis, comme pour quêter son approbation.
Ils enchaînèrent sur un style rock un peu indus, énergique et puissant, où la voix masculine de Livie se mêlait à des riffs saturés et des beats percutants. Les applaudissements fusèrent cette fois sans retenue, la salle vibrante et conquise.
Lorsque les dernières notes s’éteignirent, Livie et Kaito descendirent de scène, complices, galvanisés. Sans un mot, ils se dirigèrent vers le bar et commandèrent chacun une bière, le sourire enfin détendu. La soirée pouvait vraiment commencer.


4
Le quartier de la Toussaint / Re : Accords Inatendus - Rubis & Livie
« le: samedi 15 mars 2025, 08:05:17 »
Les bruits du bar en contrebas leur parvenaient étouffés : le cliquetis des verres, le tumulte des voix, la musique de fond qui bientôt s’effacerait pour leur laisser place. Livie ferma les paupières un instant, savourant ce bref silence intérieur avant le tumulte.
Un léger coup à la porte le fit rouvrir les yeux.
Lorsqu’elle entra, Livie ne réagit pas immédiatement, se contentant d’un regard neutre mais attentif. Elle était belle, avec cette élégance naturelle qui semblait se déployer sans effort, comme une évidence. Le blanc éclatant de ses cheveux contrastait avec le rouge profond de ses yeux, et sa tenue, sobre mais ajustée, soulignait les courbes d’une silhouette qui n’avait rien d’innocent.
Livie remarqua tout de suite l'instant de doute qui fit marquer une pause à Rubis. Elle ne l'avait pas reconnu.
Ce constat l’amusa. Il l’observa sans rien laisser paraître, notant la douceur de son sourire, la fluidité de ses gestes. Elle faisait son travail avec professionnalisme, sa voix cristalline teintée de politesse.

"Bonsoir. Je… Désolée de vous déranger, mais c’est le patron qui m'envoie… Il aimerait savoir si vous avez tout ce qu’il vous faut et si vous êtes bientôt prêt pour monter sur scène ?"

Livie inclina légèrement la tête, feignant une réflexion.

"Tout semble en ordre" répondit-il d’un ton posé. "On arrive"

Mais il ne se priva pas d’un regard plus appuyé lorsqu’elle leva un doigt, comme si quelque chose venait de lui revenir en mémoire.

"Veuillez excuser mon impolitesse, mais… Je n’ai même pas pensé à vous demander si vous souhaitez boire quelque chose avant de monter sur scène… Je suis navrée…"

Son geste, ce furtif moment de gêne alors qu’elle se caressait la nuque, eut sur lui un effet inattendu. Il aurait dû s’en tenir à son rôle, rester dans le masque, mais il sentit une curiosité naître. Un intérêt plus personnel.

"Une bouteille d’eau suffira," répondit-il avec un sourire léger, presque imperceptible. "Merci mademoiselle" Il regretta presque aussitôt cet ajout un peu trop teinté de patriarcat.

Elle acquiesça et disparut, laissant derrière elle un sillage de mystère que Livie ne chercha pas immédiatement à dissiper. Il laissa passer quelques secondes, puis pivota vers Kaïto.

"Il est temps d’y aller."


La musique d’ambiance s’intensifiait à mesure qu’ils se rapprochaient de la scène. Kaïto marchait à ses côtés, silencieuse un instant, puis finit par rompre le calme d’un ton badin :

"Alors, qu’est-ce que tu penses de la petite serveuse ?"

Livie ne répondit pas tout de suite, ses pensées encore légèrement brouillées par l’empreinte laissée par Rubis. Il haussa un sourcil, optant d’abord pour une réponse factuelle :

"J’imagine qu’elle doit avoir vingt ans de moins que moi."

Kaïto sourit, l’air de quelqu’un qui savait pertinemment où elle voulait en venir.

"Je parlais pour moi."

Livie s’arrêta une fraction de seconde avant de reprendre sa marche.

"Ah."

Il réfléchit, puis laissa échapper une réponse plus honnête qu’il ne l’aurait voulu :

"Elle a quelque chose… d’assez fascinant. Et ce n'est pas dû qu'à ses cheveux ou ses yeux."

Il fit une pause, mesurant ses mots, avant d’ajouter :

"Peut-être son élégance, ou ce regard un peu trop doux qui semble cacher quelque chose de plus sombre. Il y a une forme de retenue ou de tension, comme si elle n’était pas complètement à son aise dans cet environnement."

Il venait peut-être de laisser échapper plus qu’il ne l’aurait voulu.

Ils arrivèrent au pied de la scène. Le bruit du bar s’amplifia, la lumière se tamisa légèrement. Livie inspira profondément et, en quelques secondes, redevint celui que le public attendait.
Un dernier regard vers Kaïto, une ultime pensée fugace pour Rubis. Puis, il monta sur scène.

Le début du concert fut marqué par une sensation étrange. Une légère crispation dans l’air.
Livie sentit immédiatement que l’attention du public était ailleurs. L’ambiance du bar restait bruyante, certains clients ne prenant même pas la peine de tourner la tête vers eux. Il n’était pas étranger à ce genre de réception, mais ce soir, il ressentait une pointe de déception inhabituelle.
Kaïto lança les premières notes, et Livie s’empara du micro. Sa voix s’éleva, chaude et enveloppante, une sensualité maîtrisée qui effleurait l’androgynie sans s’y abandonner complètement, sans falsetto. Le premier morceau, un trip-hop aux accents mélancoliques, résonna à travers la salle, sa rythmique lente et hypnotique se heurtant à l’indifférence de certains spectateurs.
Un groupe de salarymen attablés près du centre du bar se faisait particulièrement remarquer. L’un d’eux, visiblement éméché, s’écria quelque chose en riant, cognant son verre contre celui de son voisin sans se soucier de la scène. Puis, dans un excès d’enthousiasme, il se leva d’un bond et monta sur la table, bras écartés comme un bateleur ivre. Sa cravate nouée autour de la tête comme un bandeau de guerre, il se mit à chanter faux par-dessus Livie, déclenchant des rires gras dans son entourage.
Livie, sans cesser de chanter, plissa légèrement les yeux. Kaïto ne montra rien, concentrée sur son jeu. Mais la tension, imperceptible pour le reste de la salle, passa brièvement entre eux.
Puis, tout en cherchant à ignorer les rustres, Livie porta à nouveau son regard vers Rubis. Il n'en avait pas vraiment conscience mais il l'avait observée depuis la scène plusieurs fois déjà depuis le début du concert.

Le deuxième morceau démarra. Toujours aussi éthéré, aussi chargé d’émotion. Pourtant, une étincelle nouvelle s’était allumée dans les yeux de Livie. Une nuance dans sa voix, un frisson plus acéré.
Le concert venait à peine de commencer, et déjà, l’air vibrait d’une impatience contenue.

5
Le quartier de la Toussaint / Accords Inatendus - Rubis & Livie
« le: vendredi 14 mars 2025, 13:22:35 »
En guise de loge, le Seipabar disposait d'un vestaire destiné au personnel, mais dont la fonction se partageait avec le stockage de caisses d'alcool. Assis dans un coin face au vasque et au petit miroir surplombé d'une réglette néon, Livie commençait à douter d'avoir fait le bon choix.

Les événements s’étaient enchaînés trop vite. Quelques semaines plus tôt, il était encore ce type discret qui bricolait ses instruments dans son atelier, jouant pour lui-même et quelques amis triés sur le volet. Puis, un soir, entre deux verres de whisky et une poussée d’adrénaline, lui et Kaito s’étaient fait une promesse. Un concert. Une scène. Pour de vrai, juste une fois. Un challenge lancé à eux-mêmes. Kaito pour dépasser sa foutue agoraphobie, et Livie... pour franchir le pas. Pour sortir du placard en quelque sorte.

Il détailla son reflet dans le miroir fissuré. Son cœur battait un peu trop vite. Ce n’était pas que le trac, non. C’était une excitation contenue, une peur euphorisante, l’impression de se jeter dans le vide sans savoir ce qui l’attendait. Pour autant, aucun retour en arrière possible.

Il tira son vieux t-shirt Nine Inch Nails par-dessus sa tête, dévoilant un torse aussi mince que pâle, puis retira son jean. Il enfila sa jupe cargo noire en premier, d’un mouvement décidé, comme pour se donner une contenance. Elle se plaquait parfaitement sur ses hanches, épousant sa taille élancée et tombant juste assez court pour dévoiler ses jambes. Le t-shirt beige qu'il avait choisi était flanqué du logo Playboy avec un crâne de lapin en surimpression et sa coupe serrée laissait apparaître la cambrure naturelle de son torse. Il mit un gilet noir cintré par dessus puis enfila ses bas noirs jusqu'à mi-cuisses. Il peaufina son allure en ajustant son eyeliner d’un geste précis, tandis qu’une mèche argentée glissait sur son front.
Il venait de lacer ses Converse noires à talon compensé quand Kaito fit irruption, deux bières en main, le regard pétillant de malice derrière ses lunettes rondes.

"Dis donc, Livie, il serait temps que tu te bouges les miches, on entre en scène dans pas longtemps."

Livie tourna la tête vers elle et la vit s’arrêter net. Son éternel sourire s’effaça un instant, remplacé par une lueur fugace d’émotion. Ce qui ne l’empêcha pas d’embrayer, fidèle à elle-même :

"Eh ben, la métamorphose est terminée, papillon ? Tu comptes faire tomber toute la salle dans les pommes ou juste moi ?" La remarque rappella à Livie les préférences de Kaito et il se rendit compte qu'il n'avait jamais imaginé pouvoir lui plaire.

Livie esquissa un sourire en ajustant ses mèches grises. Il avait mis du temps à admettre, à s’autoriser à être ce qu’il était vraiment. Là, dans ce miroir miteux qui ne reflétait pas seulement son image mais sa vérité, il se trouvait beau. Ou belle? Authentique en tout cas. Et c’était un putain de soulagement.

Il chopa la bière des mains de Kaito et la posa sur la coiffeuse, secouant la tête avec une grimace.

"J’arrête, je veux être bien sur scène."

Kaito haussa un sourcil, l’air de dire je te laisse pas seul dix ans en te trouvant à moitié beurré à toute heure pour que tu deviennes plus raisonnable que moi, mais ne fit aucun commentaire.
À la place, elle attrapa le stylo de Livie et lui tourna la tête pour lui refaire son trait d’eyeliner, plus symétrique cette fois-ci. Il se laissa faire, troublé de la voir si concentrée sur lui. Kaito n’était pas le genre à avoir la larme facile, mais il crut voir, juste un instant, son regard s’humidifier.

"Ça te fait quoi ?" chuchota-t-elle en le regardant dans le miroir.

La question méritait réflexion. Mais Livie savait déjà la réponse. Il inspira un instant, caressant les coutures du tissu contre sa peau, puis laissa échapper dans un sourire en coin, plus doux que moqueur :

"Ça fait comme si j’avais jamais été vraiment moi avant ce soir."

Le regard de Kaito se réchauffa. Elle ne répondit pas tout de suite, mais leva sa bière et fit mine de porter un toast.

"À notre premier concert, à Livie & KZ. Que le public soit prêt, parce que tu vas les retourner !"

Un frisson le parcourut. Pour la première fois depuis des années, il avait l’impression d’aller sur scène sans le poids d’un rôle qu’on lui aurait collé à la peau. C’était terrifiant. Mais c’était grisant, aussi.
Et il était prêt à sauter dans le vide.

Avant de monter dans la loge, il avait remarqué une jeune femme au service en salle. Une présence singulière, une chevelure blanche éclatante qui contrastait avec l’ambiance tamisée du lieu, des yeux rouges perçants qui semblaient tout voir, tout analyser. Son regard s'était attardé un peu trop longtemps sur elle, intrigué sans trop savoir pourquoi. Puis il était monté se préparer, laissant cette impression fugace derrière lui. Et maintenant qu’il se contemplait dans le miroir, transfiguré, une idée lui traversa l’esprit : qu’aurait-elle pensé, en le voyant ainsi ? Ce regard qu’il avait croisé tout à l’heure, il brûlait d’envie de le retrouver.
De surprendre sa réaction.


6
Prélude / Re : Livie De Lys [Vanéalidé(e) !]
« le: mardi 04 mars 2025, 11:41:46 »
Merci Rubis !
Pour la scène, ne font-ils pas des concerts dans ton bar ? Ca pourrait peut-être s'arranger  ;)

7
Le coin du chalant / Un Trap à Seikusu
« le: samedi 15 février 2025, 07:17:30 »
Je ne sais pas encore trop sur quel type de scénario je voudrai jouer Livie, donc je suis ouverte à presque toutes les propositions avec quelques contraintes cependant:

- Je ne ferai pas de RP hentai hyper trash avec Livie
- Du hentai, oui je veux bien, mais avec un minimum de romance
- Pas de persos virils ou musclés, pas de bimbos, pas de futas ultra-membrés, pas de furry
- J'aimerai conserver un setting sur Seikusu ou en tout cas sur Terre

Je m'accomode de n'importe quel rythme d'écriture (même si je suis toujours impatiente de voir ce que mes partenaires vont écrire. En revanche je demande un minimum d'effort quand  à la rédaction de vos post. Je ne suis pas une grammar nazie, je fais de fautes moi aussi, mais la qualité littéraire doit être là. Concernant la longueur des posts, j'ai tendance à être concise et à faire trop court, donc je ne vous impose rien en la matière tant que c'est bien écrit.
Contactez-moi via discord pour discuter d'un éventuel RP: lily_vicious

8
Prélude / Re : Livie De Lys [Vanéalidé(e) !]
« le: lundi 10 février 2025, 20:12:56 »
Ouiiiiiii !!
Merci !  <3
Je te promet de tout faire pour ça ;-)

9
Prélude / Re : Livie De Lys
« le: dimanche 09 février 2025, 16:12:03 »
Pas mon perso le plus original, si ce n'est qu'il s'inspire plus que tous les autres du monde réel.
En tout cas merci du compliment <3

10
Prélude / Re : Livie De Lys
« le: dimanche 09 février 2025, 12:31:20 »
Merci :-)

11
Prélude / Re : Livie De Lys
« le: dimanche 09 février 2025, 08:55:33 »
Merci Nowi ^^

12
Prélude / Livie De Lys [Vanéalidé(e) !]
« le: dimanche 09 février 2025, 08:47:37 »
Âge : 44 ans
Genre : Homme
Expression de Genre: Femme
Race : Humaine
Sexualité : Bisexuel mais il n'est attiré que par les femmes ou les hommes efféminés
Mensurations : 1m74, 60kgs, 87-72-81

Apparence
Livie possède une silhouette fine et élancée, accentuée par sa taille moyenne de 1m74 ce qui lui permet de porter à peu près tout sans avoir l’air ridicule (une bénédiction pour son amour du streetwear gothique). Son allure est marquée par une élégance naturelle, bien qu’il joue avec les styles de manière volontairement excentrique. Il a une posture droite, des gestes mesurés et une démarche souple, presque féline.

Ses cheveux longs poivre-et-sel, soigneusement entretenus, tombent en cascade jusqu’à ses épaules. Parfois laissés libres, parfois attachés avec nonchalance, ils sont devenus une signature visuelle qui renforce son apparence androgyne. Il ne cherche pas à masquer le temps qui passe ; au contraire, il trouve que cette couleur grisonnante lui donne du caractère et s’accorde parfaitement à son esthétique gothique.

Ses yeux marron-vert en amande sont l’un de ses traits les plus captivants. Ils semblent toujours en train d’analyser, de détailler le monde qui l’entoure, avec une intensité qui peut mettre mal à l’aise autant qu’elle fascine, mais toujours avec une pointe de malice. Sur scène, il accentue souvent leur intensité avec un maquillage discret mais calculé : eyeliner noir, smokey eyes et parfois des lentilles légèrement plus claires.

Son style vestimentaire est un mélange de streetwear gothique-punk et d’influences fantasy. Il porte des vêtements sombres, souvent superposés, combinant du cuir, des tissus fluides et des accessoires métalliques. Il affectionne particulièrement les longs manteaux noirs, les Converse à talon compensé et les bijoux en argent. Sur scène, son style devient plus théâtral, flirtant avec l’esthétique des sorciers et des figures androgynes de la dark fantasy : capes modernisées, corsets revisités et tenues asymétriques inspirées des univers qu’il adore.


Caractère
Livie est un mélange subtil de sarcasme, de bienveillance et d'extravagance assumée.
C'est un être profondément introspectif, ayant passé une grande partie de sa vie à se questionner sur lui-même. Pendant des décennies, il a vécu dans une ambiguïté qu’il ne comprenait pas toujours, cherchant à mettre des mots sur des sensations confuses. Ce n’est qu’en atteignant la quarantaine qu’il a commencé à réellement s’autoriser à être lui-même, à assumer son identité avec fierté.
Livie est d'une nature bienveillante et n'aime pas faire du mal aux autres, il aurait tendance à endosser trop facilement la casquette du chevalier blanc et partir en croisade pour des gens qu'il ne connaît à peine. C'est un être doux et empathique qui profite de la vie à chaque instant et préfère s'entourer de gens qui partagent ces qualités.

Il a un esprit analytique et créatif, qui ne se contente jamais de l’évidence. Il aime déconstruire les codes, que ce soit dans le design, la musique ou même dans ses relations humaines. S’il peut sembler sûr de lui en public, il cache une nature plus réservée et observatrice, préférant écouter avant de parler. Son humour est souvent teinté d’ironie et de sarcasme, mais jamais méchant : il aime taquiner, tester les limites des autres, tout en gardant une certaine élégance dans ses piques.

Un autre aspect fondamental de sa personnalité est sa passion pour la fantasy et la SF. Il a grandi en dévorant des romans de Tolkien et Gibson, en se plongeant dans des univers peuplés de dragons, de magiciens et d’anti-héros torturés. Cette fascination a influencé non seulement son imaginaire mais aussi son esthétique et sa musique. Il apprécie particulièrement les œuvres sombres, les récits où la magie est perçue comme une force dangereuse et mystérieuse.

La première fois qu’il est monté sur scène en Livie De Lys, une critique a salué ‘son look androgyne et son audace en tant qu’artiste masculin’. Le lendemain, la journaliste a reçu un message privé très poli, mais très clair : "Merci pour l’article, vraiment. Mais quand je suis sur scène en robe et talons, c’est elle. Bisous." Depuis, il a pris l’habitude de corriger les maladresses avec élégance… du moins, jusqu’à ce que quelqu’un insiste. Dans ce cas, le sarcasme et le regard noir prennent le relais.

Sur le plan sentimental, il a longtemps été perdu dans ses propres questionnements. Il a eu une seule aventure avec un homme, une expérience qui lui a permis de réaliser qu’il n’était attiré que par les femmes et les hommes efféminés. Aujourd’hui, il est plus serein avec cette réalité, mais il n’est pas du genre à chercher activement une relation. Il préfère la fluidité, les rencontres imprévues, sans pression ni attentes rigides. Sur scène pourtant, c’est une autre histoire. Il incarne pleinement son personnage féminin, adoptant une attitude séductrice et mystérieuse, jouant avec le public et la mise en scène.

Histoire

Né en France dans une ville où l’ennui semblait être une institution, Livie s’est rapidement senti en décalage avec son environnement. Il était ce gamin étrange, toujours plongé dans ses livres de fantasy, sa guitare en bandoulière, rêvant de mondes plus vastes et plus fascinants. Dès l’enfance, il s’est réfugié dans l’art, l'électronique et surtout la musique. À 13 ans, il découvre la guitare, un instrument qui devient rapidement une extension de lui-même. Il passe des heures à reproduire des morceaux, expérimentant avec différents styles jusqu’à développer son propre son, mêlant rock alternatif, darkwave et influences électroniques.

L’adolescence est une période complexe pour lui. Il sent qu’il ne correspond pas aux standards masculins qu’on attend de lui, mais il ne sait pas encore comment exprimer cette différence. Il se forge une carapace, se construisant une image de garçon nonchalant et mystérieux, évitant de trop se dévoiler.

À 22 ans, il quitte sa ville natale pour Paris, espérant y trouver un moyen de vivre de ses études d'ingénieur. Il travaille chez un luthier pour payer son matériel et commence à se faire un nom dans les cercles underground. Il se passionne pour l’ingénierie appliquée à la musique, expérimentant avec des circuits électroniques et créant ses propres instruments. Mais malgré son talent, la reconnaissance tarde à venir, et il peine à s’imposer dans un milieu où l’originalité est souvent étouffée par des impératifs commerciaux.

C’est à 30 ans qu’il fait un pari risqué : partir pour Seikusu, une ville qui l’a toujours fascinée pour son excentricité et son foisonnement artistique. Il y découvre un univers où il peut expérimenter librement, collaborer avec des musiciens qui partagent sa vision. Il se construit une réputation, d’abord comme créateur d’instruments expérimentaux et ingénieur du son, puis comme guitariste pour divers projets alternatifs. Il installe un atelier chez lui, un véritable laboratoire où il conçoit des guitares électro-mécaniques uniques, fusionnant ingénierie et art sonore.

Mais la véritable transformation survient à 40 ans. Après des années à refouler certaines envies, il ose enfin se travestir pour la première fois. D’abord en privé, chez lui, puis dans des cercles restreints. Rapidement, il réalise que cette expression de genre lui apporte une forme de libération qu’il n’avait jamais ressentie auparavant. Ce qui commence comme une simple exploration devient une évidence.

Un an plus tard, il franchit un cap : monter sur scène sous son identité féminine. C’est un tournant majeur dans sa carrière et dans sa vie. L’accueil est immédiat et puissant : son personnage scénique intrigue, séduit, fascine. Il n’y a plus de retour en arrière possible.

Aujourd’hui, Livie De Lys est une figure unique de la scène alternative japonaise. Ni homme, ni femme, juste lui, un artiste qui jongle entre ombres et lumières, fantasmes et réalités, avec une bonne dose de panache et de second degré.

Il ne cherche plus à se justifier, il existe simplement, dans toute sa complexité.

Divers en vrac :
Quelques petits points que je n'ai pas encore pris le temps d'intégrer à ma fiche:
- Livie est passioné de Rubik's cube et de casse-têtes en général, il a même déjà participé à une compétition de speedcubing
- Il apprécie beaucoup l'esthétique du Shibari, l'art du bondage japonais
- Il n'aime pas particulièrement porter de sous-vêtements féminins

Comment avez-vous connu le forum ?
Livie De Lys est un DC de Alix et Nox


Pages: [1]