Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Molly Murphy

Pages: [1] 2 3
1
One Shot / Re : Le hater
« le: dimanche 09 juin 2024, 03:47:35 »
Je me traîne un hater. Un de ces connards qui existe juste pour me pourrir la vie car la sienne est merdique.

Quand j’ai vu son premier commentaire, j’ai serré les dents. Mais il est normal de ne pas être aimé de tout le monde. Il aurait juste pu le dire correctement et m’aider à m’améliorer. J’ai ravalé ma haine et j’ai continué. Puis il a commencé à commenter toutes mes publications. C’était toujours la même merde, des commentaires sans fond et haineux. S’il n’aime pas, qu’il passe son chemin ! J’ai été naïve d’y croire car j’ai fini par comprendre que son trip c’est juste de me faire chier.

Lui répondre a commencé à devenir un petit défouloir personnel. J’ai commencé à attendre ses commentaires avec impatience pour l’insulter et décharger mon fiel.

Une fois, au café avec Macy, une notification avec son pseudo est apparue sur mon écran. J’ai profité de l’occasion pour lui raconter un peu l’histoire… Elle a tellement ri qu’elle a craché tout son café sur la table. Puis avec une grande fierté, elle a ajouté qu’il était probablement mon plus grand fan. Aucun autre ne suit mon œuvre avec une telle rigueur !

Ça fait mal de l’admettre. Mais oui, limite s’il tombe malade, je pourrais triste de ne pas le voir dans les commentaires.

Avec le temps, ma communauté a commencé à s'agrandir. J’ai proposé de répondre à toutes les sollicitations pour comprendre ce qu’ils leur plaisaient et comment les remercier de me suivre. Il a répondu, encore. Sa demande, cette demande, je ne m'y attendais pas du tout ! Il veut mon pseudo discord maintenant ? Je me suis rappelée de la phrase de Macy : « Arrête de faire genre, t’aimes bien discuter avec. » C’est l’occasion. J’ai répondu favorablement par mail.

Je m’attendais pas à ce qu’il me demande en ami si vite ou à son premier message. Il a pas de vie ? Probablement pas pour être toujours régulier sur mes publications… Je me décide à répondre et à taper un message, puis deux, puis trois mais je finis toujours par supprimer. Y a pas assez de répondant. C’est mou ! Trop mou !

Citer
Qu’est-ce que tu me veux, Connard ? C’est le cas mais avec une petite bite comme la tienne, je risque pas de sentir grand chose.

Voilà. C’est ce genre de message qu’il mérite !

Citer
Tu es sûr d’avoir lu la même chose que moi ? Avec toute la merde que tu as dans les yeux, le doute plane.

S’il était face à moi, je ne sais même pas si j’oserais lui adresser un regard. L’anonymat est tellement rassurant et je peux lâcher avec la certitude qu’il viendra jamais me faire chier dans la vie réelle.

2
Centre-ville de Seikusu / Re : Protection rapprochée ~ Shun
« le: dimanche 09 juin 2024, 03:16:27 »
Après le passage du premier inspecteur pour recueillir les informations, l’atmosphère s’est alourdie dans le penthouse. On s’est posées devant la télé, n’ayant rien de mieux à faire et personne n’a osé parler de cette position dangereuse dans laquelle nous nous étions fourrées. Plein de questions me traversent l’esprit et je n’arrive pas vraiment à me concentrer sur l’émission. Mais l’arrivée du nouveau officier me sort de mes pensées et Macy est la première à la porte en quelques secondes. Elle se charge de l'interphone et d’ouvrir, pestant pour qu’il doit être au moins jeune et canon pour assurer notre sécurité.

Je vois le visage dépité de Sienna qui se lève pour lui éviter de faire une connerie. Hazel et moi suivons de près. Mais c’est trop tard. Son regard pétillant d’intérêt nous permet de comprendre son intérêt. Dans la journée de se plaindre et de se questionner sur la façon d’aller voir ou ramener son plan cul dans le penthouse, elle semble avoir trouvé un moyen d’y remédier ! Mais il n’est pas là pour s’amusant mais connaissant mon amie, ce n’est pas ça qui risque de l’arrêter. Sa bonne humeur et son insouciance balayent mes angoisses mais en font naître de nouvelles chez Sienna. Je le lis sur son visage : ce dépit et cette inquiétude à la gérer.

Après les présentations de l’officier, Hazel prend le relais avec un sourire cordial. « Enchantée. Je suis Hazel, la propriétaire des lieux. Celle qui vous a accueillie est Macy, puis y a Sienna et Molly derrière moi. Oui, une chambre a été préparée pour vous. Prenez le temps de vous mettre à l’aise. » A sa remarque, je m’aperçois que nous ne sommes nous-même pas vraiment présentables de Molly en crop top et short, d’Hazel en débardeur et jogging et de moi, avec un large sweat et un short. Il n’y a que Sienna qui est comme d’habitude, avec une chemise ouverte jusqu’à son soutien gorge et un jean. Ce n’est qu’un détail, à vivre au quotidien avec nous, il va souvent nous voir en pyjama.

Macy rompt le silence. « Je vais vous montrer la chambre et vous aider à vous mettre à l’aise. » Nous voyons toutes clair dans son jeu. Elle n’a jamais été subtile. Espérons seulement qu’elle ne le mette pas inconfortable avec ses gros sabots. « Prévenez-moi quand vous avez fini. Je vous ferais visiter l’appartement. » Alors que Macy entraîne l’officier après l’avoir pris par la main, Sienna ajoute « Pas de bêtise, Macy. » La blonde hoche la tête et nous retournons sur le canapé pour ne pas déranger plus longtemps le policier.

Point de vue de Macy.

Je me fais un malin plaisir de conduire l’officier jusqu’à la troisième chambre, fermant la porte derrière nous. Molly et Sienna se sont occupées dans la journée de changer les draps et de faire un peu de rangement. « Voilà ta chambre pour les prochains jours ! » La chambre spacieuse est composée d’un grand lit double, d’un bureau et d’un placard. « Il n’y a que la chambre d’Hazel qui a une salle de bain privée. Il faudra partager la seconde avec Sienna et moi. C’est la porte d’à côté. » Mais Hazel s’occupera de lui faire la visite plus tard. Je me laisse tomber sur le lit et m’allonge en travers. « Viens t'allonger à côté de moi, Jiro ! Le lit est très confortable. »

3
Le coin du chalant / Re : La petite Molly.
« le: lundi 20 mai 2024, 16:39:48 »
Bonjour !

Oui, complètement. Ça me dérange pas !

Bien sûr, celles-ci sont juste là pour donner des idées. Si tu veux, on peut en parler par MP !

4
Prélude / Re : Le visage de l'ambition [Vanéalidé !]
« le: lundi 20 mai 2024, 16:04:26 »
Rebienvenue !

5
Centre-ville de Seikusu / Protection rapprochée ~ Shun
« le: dimanche 19 mai 2024, 20:56:24 »
Point de vue de Molly.

Sienna est toujours la première debout comme si l’alcool ne l’atteint pas. Elle est assise sur le canapé, devant un dessin animé dont elle a coupé le son pour ne pas nous réveiller. Je me suis endormie de l’autre côté. J'émerge lentement avec une sacrée migraine. Je suis sûre d’une chose : on a abusé sur la vodka. Le sol me le confirme. Il est recouvert de cadavres de bouteilles dispersés autour de la table basse. Quand mon amie remarque mes yeux ouverts, elle commence à me faire une série de signes bizarres. Je penche la tête sur le côté pour tenter de décrypter son message mais… Je comprends que dalle ! « Quoi !? » Je m’indigne à voix basse.

Elle s’agace. Sienna essaye de pas trop bouger car la tête d’Hazel repose sur ses cuisses. « L’aspirine est sur la table ! » A son tour, elle marmonne doucement mais j’arrive enfin à comprendre son message. Je me relève mais bizarre, mes pieds ne touchent pas le sol ? Macy est allongée comme une merde par terre au milieu des bouteilles. Malgré l’inconfort, elle se tape sa meilleure nuit. J’essaye de l’éviter pour récupérer le verre d’eau préparé et les cachets. Heureusement qu’elle est là. Sienna est la responsable du groupe, celle qui prend toujours soin des autres.

Après avoir englouti mon verre, je me lève pour m’asseoir à côté d’elle et dépose ma tête contre son épaule. Il est temps d’attendre que les autres se réveillent maintenant… Mais un soudain message fait vibrer nos téléphones à l’unisson. Hazel continue ses paisibles rêveries mais Macy se fait soudainement réveillée. Elle se cogne la tête contre la table basse et se roule de douleur sur son lit de fortune. Son vacarme conclut au réveil de la belle au bois dormant. « C’est quoi ce bordel ? » Sienna râle en attrapant son portable. Un sms inquiétant s’affiche :

Vous avez été témoin d'événements compromettants. [...]

La suite se résume à différentes menaces si nous osons voir la police. Après comparaison de nos téléphones (quand Hazel et Macy se sont enfin levées), les messages sont identiques. Mais aucun de nous n’arrive à considérer ce qui a pu amener à cette situation.

(Macy) - On fait quoi ?
(Hazel) - On ignore, c’est de la merde. Ils veulent nous faire payer une rançon. C’est courant.
(Macy) - C’est toi, la gosse de riche ! Pourquoi on l’a toutes eu ?
(Molly) - On devrait peut-être contacter la police…
(Sienna) - Vous vous rappelez de l’autre soir où Macy a voulu aller baiser des gars dans une rue ?
(Macy) - Lequel ? Y en a tellement…
(Hazel) - Ceux avec des mallettes pleines de thunes ? Oui je me souviens de leur visage.
(Molly) - Putain…
(Sienna) - Je pense que Molly a raison, on devrait aller voir la police.
(Macy) - C’est peut-être juste un canular !
(Sienna) - C’est plus prudent.

Sienna s’occupe d’appeler la police. Après différents échanges, elle leur envoie les différentes captures d’écran des messages reçus sur nos téléphones. Hazel qui a la meilleur mémoire eidétique leur décrit les visages. Les hommes sont vite identifiés comme étant des membres éminents de la mafia japonaise ce qui n’est pas vraiment pour me rassurer mais Sienna fait de son mieux pour garder une cohésion au sein du groupe.

A la fin de la discussion, il est conclu qu’il est plus prudent que nous restions chez Hazel. Sa résidence est difficile d’accès et particulièrement sécurisée. Son penthouse offre assez de place pour que nous puissions y rester quelques jours si le besoin se fait sentir. Mais ils assurent qu’un policier va venir prendre nos dépositions complètes en fin d’après-midi et un autre lui secondera en début de soirée pour notre sécurité. Il nous invite à ne pas nous rendre au rendez-vous pour bien rester en sécurité. Nous obéissons. Nous faisons le nécessaire demandé. Nous barricadons les fenêtres avec l'aide du premier agent qui constate lors de notre entretien des nouvelles menaces.

Il prend tout en note. En début de soirée, son collègue nous rejoint. Il est à peine entré que Macy lui saute presque au cou.

(Macy) - Combien de temps allons-nous rester, Monsieur l’Agent ?

6
Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: dimanche 19 mai 2024, 18:44:12 »
Bien sûr !

Embrasseriez-vous un poulpe tout visqueux ?

7
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: dimanche 19 mai 2024, 18:42:49 »
1.

Je prends ! Je ne vends pas, je garde pour moi.

8
One Shot / Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven
« le: dimanche 19 mai 2024, 18:41:44 »
Il se moque ou c’est seulement mon esprit qui souligne une seconde fois ma maladresse ? Je peine à comprendre les réactions de ce personnage mystérieux. Mais je sais qu’il faut que je m’entraîne à draguer et discuter pour trouver des mots plus justes et excitants lors de situations similaires. Nous sommes dans mon rêve. Ma gaucherie n’importe peu.

Dans un récit, une telle erreur peut sortir le lecteur de son histoire… Je ne me laisse pas décontenancer au final. Je ne sors nullement du rôle que je me donne. Personne ne viendra se moquer de mon interprétation inexpérimentée. Il n’y aura aucune répercussion sur mon quotidien car cette rêverie demeura prisonnière de mon esprit.

Je peux me consacrer à cet instant chaleureux, l'esprit léger. Je me retrouve coincée, les épaules plaquées contre la paroi glaciale de l’ascenseur. Seul le bas de mon dos en est à peine décollé pour laisser ses mains se balader à leur guise de mes cuisses à mes fesses. Ses mains m’arrachent un soupir bouillant. J’ai l’impression que l’ascenseur se transforme peu à peu en un sauna. Surtout qu’il attrape ma jambe et écarte mes cuisses, j’en profite pour me redresser un peu et coller mon bassin au sien.

Ce personnage est issu de mon imaginaire. Pourtant, plus nous avançons, plus il m’étonne. Ai-je déjà été capable de rêver d’un homme aussi torride ? La sensualité de ses gestes me décontenance et me rend fébrile. Les sensations fortes, plus que je ne les ai jamais expérimenté lors d’un songe. Jusque dans mon lit, je m’agite. Mes cuisses se frottent l’une à l’autre. Je suis incapable de rester impassible dans mon rêve comme dans la réalité.

Mais il vient accentuer mon trouble avec une question précise. « Jamais… Mais ça pourrait être intéressant. Le risque a toujours quelque chose d’excitant… » Je ne comprends pas où il veut en venir. Après son baiser, il évoque l’ascenseur et l’idée que les portes s’ouvrent. Dans la réalité, j’aurais peur d’être surprise mais là tout de suite, dans mon rêve, c’est différent. « C’est vrai mais est-ce que ça serait réellement gênant ? » Il n’y a aucune conséquence à ce que nous continuions malgré la présence d’inconnus. Ils ne sont dans tous les cas pas réels.

J’affiche une confiance en moi mais je suis terrifiée. Dans la réalité, je n’ai jamais osé expérimenté une telle situation. J’aurais tellement honte d’être prise sur le fait que mes jambes s’en sont paralysées avant d’essayer. Là, il n’y aucune conséquence certes. Mais d’autres questions se succèdent aux répercussions. Est-ce que j’apprécierais être vue ? Est-ce que ses présences, même issues de mon imagination, ne gâcheront pas cet instant ? Je n’ai jamais eu de rêve aussi intense et plaisant alors la peur de tout gâcher s’insinue discrètement et sournoisement.

Malgré sa présence, je ne la considère pas assez pour qu’elle gâche mon humeur érotique. Les mains de mon partenaire montent un peu plus. Nous découvrons en même temps l’absence de culotte. Une autre chose dont je serais bien incapable dans mon quotidien mais qui m’excite à cet instant précis. Je m’impatiente un peu plus. Mes doigts défont enfin la ceinture que je triture depuis de longues minutes. Cette fois-ci, je ne m’arrête pas jusqu’à libérer son sexe et le garder entre mes mains. « Il fait vraiment chaud tout à coup… »

9
Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: dimanche 19 mai 2024, 17:43:57 »
C'est tout l'intérêt !

Non. Même pour une récompense, je ne touche pas à une méduse.

Embrasseriez-vous une chaise ?

10
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: dimanche 19 mai 2024, 17:42:06 »
9 !

11
Le métro et la gare / Re : La frotteuse du métro (PV - Molly)
« le: dimanche 19 mai 2024, 17:34:31 »
Le gars derrière moi est au repos mais je peux sentir à quel point son anatomie est prometteuse. Je commence à avoir un peu d’expérience en la matière. Il est difficile de le comparer à d’autres à ce stade où seule ma propre excitation m’encourageait à chercher un faible contact. Il m’offre déjà quelques sensations exaltant mon désir. J’ai vraiment chaud. Ce n’est pas la rame bondée et les chaleurs extérieures qui me mettent dans cet état second mais l’homme avec sa carrure imposante, l’attirail assorti dont la bosse prend forme au creux de mes fesses.

Je peux la sentir et me presser à loisir contre lui pour en saisir toute la complexité. Cette simple proximité suffit déjà à me mettre dans tous mes états… La suite risque d’être prometteuse. Il m’est désormais impossible de m’arrêter en si bon chemin, fébrile et impatiente de découvrir à quel point il est bien monté. Je ne me soucie guère des autres passagers dispersés autour de nous et obnubilés par leur propre vie et l’inconfort d’être pris au piège dans les transports.

Puis l’arrêt brusque m’offre une occasion de mieux le sentir. Il est poussé, sa bosse bien ancrée contre mon cul et je me retiens difficilement de ne pas tomber. Il s’excuse mais m’invite clairement à continuer mon petit jeu par son mouvement. J’attendais avec impatience cette autorisation tacite avant de pimenter notre situation plaisante. Mes doigts se posent sur les bords de ma jupe que je remonte au bas de mon dos. Sous le regard privilégié de l’inconnu, ma culotte en dentelle noire et transparente se dévoile.

La rame freine une seconde fois jusqu’à l’arrêt. On est un peu secoué dans tous les sens et cette fois-ci, je manque encore une fois de tomber maladroitement sur la personne devant moi. Après m’être redressée, j’en reviens vite à nos moutons. Maintenant que le tissu tendu de ma jupe a disparu, je peux sentir clairement sa forme. Je me frotte discrètement contre son jeans alors que les autres passagers s’énervent de l’immobilisation soudaine du métro. L’agitation ambiante m’offre le loisir de profiter de l’homme derrière. J’en suis tellement émoustillée que mes tétons dressés pointent à travers mon crop top.

Un message est finalement énoncé dans les haut-parleurs pour expliquer la situation.

Nous rencontrons un obstacle sur les rails. Votre rame sera immobilisé le temps que la situation soit réglé. Veuillez nous excuser du désagrément causé.

Les râles et les protestations s’élèvent tout autour. Le brouhaha devient peu à peu insoutenable pour les passagers. Mais je suis comme isolée dans ma propre bulle, seulement intéressée par l’inconnu. Je suis tellement excitée que je pourrais oublier les gens autour pour lui demander de me baiser là tout de suite. Les caresses insoupçonnables et les frottements discrets ont un charme. J’adore jouer à ce jeu dangereux et voir combien de temps et jusqu’où nous pouvons aller jusqu’à être remarqué.

 Mes doigts se faufilent dans mon dos et je défais maladroitement les boutons de son pantalon. Je descends sa braguette jusqu’à avoir accès à la bosse enflée marquée dans son sous-vêtement. J’en profite pour le caresser longuement du bout de mes phalanges. Quand tout à coup, un passager se tourne vers moi. Je retire mes mains et plaque innocemment mes fesses charnues contre lui. Son excitation s’y dissimule bien, poussant ma culotte comme un string. Il n’y a que deux maigres barrières de tissu qui sépare nos peaux d’un contact érotique.

12
Une fois que j’ai passé commande, j’attrape mon téléphone pour envoyer un message aux filles et les prévient des nouveautés enrichi d’un petit « je vais rentrer, ne vous inquiétez pas » qui me permet de les dissuader de débarquer comme des furies au bar. Macy et Sienna doivent être remontées comme des horloges. Elles sont capables de venir afin d’obtenir l’adresse du gars et débarquer à l’improviste. Mais j’ai vraiment pas envie de me battre ou d’essayer de comprendre son attitude de connard. Je veux juste oublier ce râteau monumental avec un peu d’alcool. Mon téléphone est lâché sur le comptoir en mode silencieux quand le serveur m’apporte mon shot.

Mon regard se noie dedans. C’est la première fois que je m’autorise un rendez-vous depuis ma rupture et il se comporte comme mon ex. Je suis obligée de tomber sur des ordures à chaque fois ? Je devrais peut-être faire comme Macy et me contenter de plan cul. Ça ne me ressemble pas mais j’arrêterais peut-être de me prendre la tête. Je suis sûre d’une chose : les applications de rencontre c’est terminé pour l’instant. Le prochain, je le rencontrerai dans la vraie vie. Je vais essayer de pas me prendre un énième râteau.

Je me perds dans mes pensées quand tout à coup, dans mon champ de vision apparaît un verre, un autre verre. Je sursaute brusquement et mon regard tombe sur la femme assise à côté de moi. Je réalise à peine qu’elle doit être là depuis quelques minutes déjà. Mais ses mots me réconfortent un peu. Un petit sourire fleurit sur mes lèvres alors que je tends le verre vers elle. « Un peu de compagnie me ferait pas de mal ! » Je trinque avant de m’enfiler d’une traite mon shot. Quel plaisir ! J’en oublie un peu plus mes tracas de la journée. Mais ma résistance à l’alcool n’est pas très haute.

« Oui ! Tu sais c’était juste un rencard tinder… Il a fini par trouver une meuf qui couche le premier soir et c’est parti ! Ca fait de moi quelqu’un de mauvais de refuser ? » A force d’enchaîner les refus à cause de ce fait, ma propre perception s’est dégradée. Je reprends mon téléphone en main pour récupérer son numéro.

Les notifications défilent à grande vitesse sous mes yeux et j’ai un peu de mal à accéder au répertoire tant les messages s’enchaînent. Dans le groupe ou privé, les filles s’énervent et s’inquiètent. Alors que je me penche vers l’inconnu pour lui montrer le numéro, elle peut voir apparaître au sommet de mon écran un : « je vais me le faire ce fils de pute. » Soit Macy qui s’énerve.

Elle s’en doit probablement s’en vouloir de m’avoir jeté dans les bras d’un tel type et encouragé à reprendre par l’application. Ce n'est pas mon cas. Mais elle sait à quel point j’ai mal vécu ma précédente rupture, elle ne voulait que bien faire.

Passons. Je me concentre sur le téléphone pour qu’elle récupère le numéro. « Tu veux envoyer un message avec mon portable ? » Je lui propose car je ne suis pas spécialement dérangée par l’idée. Après tout, il m’a posé un lapin, insulté et traité comme une merde. Je suis pas à un ou deux messages violents près. « Au fait, je m’appelle Molly ! Enchantée. » Pendant que je la laisse choisir, je me tourne vers le barman pour commander deux verres de plus à mes frais.

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One Shot / Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven
« le: mercredi 15 mai 2024, 22:29:32 »
« C’est d’un cliché, vous ne trouvez pas ? »  Pourquoi je le vouvoie ? Je ne sais pas. J’ai seulement l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ce personnage de mon inconscient. Il est beau, pas exactement mon type mais son charme est indéniable. Il m’attire. Ou c’est seulement mon fantasme de l’ascenseur qui me met dans tous mes états ? J’ai chaud d’un coup ! J’étouffe avec mon jogging. Il me suffit de le penser puis de l’imaginer et tout de suite, le rêve fait son œuvre et mon pantalon disparaît pour ne laisser apparaître que la petite culotte noire cachée en dessous.

 « C’est vrai… Il n’y avait aucune passion, aucune alchimie entre les personnages. » Si on me lance dans les critiques de mes histoires, je risque de plus m’en sortir. Je préfère éviter que ce rêve devienne une énième fois le film de mes pensées, de mes critiques et de mes remords. Je me reconcentre sur l’homme en face et je déglutis. Du coup, je fais quoi ? Plutôt que de me dire ce qu’il aurait pu être, je peux toujours en rêver, non ? D’une scène érotique à la hauteur de la nouvelle que j’ai voulu écrire. « Je… » J’ai pas mes lignes de dialogue.

Comment je peux être aussi empotée ? D’habitude mes rêves érotiques s’écoulent tout seuls. Je crois que le cauchemar m’a un peu trop mise à mal. J’ai du mal à me concentrer comme si la réalité de mon songe pourrait basculer une seconde fois vers le cauchemar. Au fond, j’ai peur que cette créature revienne. Mais c’est bon, je commence à me sentir mieux et j’ai une occasion de l’oublier ! Allons-y ! Je me tape les joues dans mon rêve. Mon pyjama grotesque devient une jolie robe, très courte.

Je sais pas trop ce que des personnes lambdas pourraient se dire dans ce genre de cas… J’ai jamais expérimenté un coup d’un soir avec un inconnu. Je n’ai ni Macy sous la main pour me raconter ses histoires de cul, ni un porno pour me donner quelques idées. On va faire sans dialogue. L’important, c’est la passion. Je m’approche d’un pas sensuel et dépose mes bras sur les épaules de l’inconnu. Mes doigts caressent sa nuque.  « Nous devrions profiter du hasard pour faire plus ample connaissance. »

Quelle phrase clichée. Je me souligne, en tant que spectatrice de mon songe. Il est un personnage issu de ma tête, bien sûr que je le connais ! Je n’arrive pourtant pas à prédire ses réactions. C’est peut-être pour ajouter du piquant. J’apprécie toujours ne pas avoir un contrôle total sur mes songes. Même si cette fois-ci, ça me sauverait tout de même la mise avec le cauchemar qui rôde dans un coin de mon esprit… Je le balaye vite. Une main baladeuse descend le long de la chemise de l’homme.

J’en défais les premiers boutons jusqu’à mi-hauteur. « L’ascenseur peut être en panne pour toute la nuit, si nous le désirons. » Mes doigts se déposent sur la peau nue de mon partenaire. Je me comporte comme cette héroïne désinhibée que je rêve d’être, cette femme fatale à qui rien ne résiste mais dont la timidité et le regard des autres enchaînent les réactions dans la réalité. Je n’ai à rougir de rien, je n’ai peur de rien. Mon autre main descend de sa nuque et tombe jusqu’à sa ceinture. Je me lève sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser.

Je préfère ce genre de rêve !

14
Le métro et la gare / Re : La frotteuse du métro (PV - Molly)
« le: mercredi 15 mai 2024, 21:35:37 »
La narration est faite du point de vue de Macy, la fameuse frotteuse.

La dernière fois, j’étais complètement morte. J’avais tellement bu que je ne savais plus marcher droit en sortant de chez Hazel. Molly et elle avaient insisté à mort pour que je reste mais mon lit me manquait trop… C’est l’excuse que j’ai balancée ce soir-là. En vrai, je me rendais chez mon plan Q habituel. Dire que l’alcool m’avait rendu chaude, c’est un euphémisme. J’étais un volcan sur le point d’entrer en éruption. J’avais besoin d’aide et vite. Ce gars-là, il était tout près. Il était la solution parfaite à mon problème.

Mais il faut toujours une couille dans le pâté quand l’urgence s’est installée. Derrière la porte, je suis tombée sur sa copine. Petit échange de regards puis elle m’a insulté. Elle n'a pas trop aimé me croiser, ni me rencontrer. Mon plan Q a du se prendre le célibat dans la gueule sans rien comprendre. Je demeurais la plus mal lotie : Insatisfaite et obligée de rentrer à mon appart’. Me laisser dans la rue, dans cet état, c’est probablement la pire idée possible. J’aurais pu me taper n’importe quel gars à peu près bien monté sur mon chemin.

Jusqu’au métro. On était que deux debout, un gars à côté qui sentait l’odeur de l’alcool comme moi. La boisson avait un sacré effet sur lui vu que je pouvais voir la forme de sa queue dessinée dans son jeans. Dans cet état, j’ai feint de tomber dès que la rame a brusquement freiné et je me suis collée contre lui. Il n’a pas protesté et s’est montré plutôt ouvert à la proposition. J’ai continué.

Trois jours plus tard, rebelote mais en pleine journée. Le wagon était plein et le gars s’est vite retrouvé coincé derrière moi… Je ne pouvais pas faire autrement. Mais la seconde fois, ça n’a pas duré longtemps. Ça pourrait presque devenir une habitude d’utiliser les hommes de cette manière. S’il se montre intéressé, sinon, autant me frotter contre un poteau ! Puis le pire, c’est quand je suis tombée sur la rumeur sur un forum que je fréquente depuis quelques semaines. Je deviens célèbre ? Mais en même temps, j’ai trouvé un nouveau plan q et l’envie s’est dispersée.

Aujourd’hui, avec Molly, on est parti voir un concert. La salle est pleine et dès la sortie, le métro s’est rempli en un clin d'œil au point que je l’ai perdu de vue. Je crois même que, entraînée par la foule, elle est montée dans une rame différente. C’est chiant ça mais bon, faut juste que je lui rappelle à quelle station on descend. Ma main passe dans mon dos, mon téléphone étant enfermé dans ma poche arrière. Mais mon cul est bien collé contre l’entrejambe d’un gars derrière moi et quand j’essaye de le récupérer, je frotte longuement contre son entrejambe.

C’est bon, je l’ai. Je peux panoter rapidement un truc bancal : dans trois stations, on descend ! Une fois que c’est fait, retour arrière. J’ai toujours pas de manœuvre pour pouvoir l’éviter et je n’en ai pas vraiment envie non plus. Mes doigts prennent bien le temps de descendre et de le caresser pour finir par revenir devant et enfoncer mon tel dans l’une des poches là. Je crois que je recommence à tomber dans des habitudes malsaines. Après tout, c’est tellement agréable et excitant de se toucher et de se frotter dans le métro.

Pourquoi pas une dernière fois ? Je recule. Un petit espace se crée devant moi, vite comblé par une personne en quête d’air. Je me colle contre le gars derrière sans chercher à voir son visage. Je peux sentir, juste sentir sa carrure imposante. Mes fesses sont bien plaquées et mes mains discrètes s’aventurent et furètent sur ce torse prometteur.

15
Centre-ville de Seikusu / Quand le lapin devient une belle vampire ~ Em
« le: mercredi 15 mai 2024, 20:32:13 »
 « Si tu veux oublier ce connard, inscris-toi sur Tinder ! » Depuis plusieurs jours, Macy me rabâche la même chanson. « Tu vas quand même pas devenir nonne car un connard t’a dit de pas ouvrir ta putain de bouche ?! » Elle commence à s’énerver. Elle a jamais pu l’encadrer et a vite flairé l’embrouille mais je sais pas pourquoi j’ai pas l’impression que ce soit qu’à cause de lui. Je me tourne vers elle pour la trouver vautrer comme un cochon dans sa boue sur mon lit. La blonde m’a piqué un comics qui devait traîner non loin du matelas. C’est sa lecture qui doit la crisper.

 « T’as peut-être raison…
J’ai toujours raison ! »

Assise à table, cette même table qui fait aussi office de bureau, je sors mon téléphone de ma poche pour installer la fameuse application de rencontres. J’entends derrière moi les râles de Macy qui me déconcentre..  « Comment on peut être aussi con ! » J’en soupire. Elle continue sans relâche à se plaindre jusqu’à jeter contre le mur mon précieux livre. J’ai à peine entré mon prénom et quelques informations dans mon profil. « Viens là, je vais choisir ta photo ! Tu as trop mauvais goût. » Certes, je sais pas me mettre en valeur mais de là à le dire comme ça…

Elle me prend le téléphone des mains et termine de remplir toutes les informations à ma place, photo incluse. Je vais passer pour une salope ! Mais elle m’assure vite que non et les premiers matchs tombent. Après une semaine de discussion, qu’un seul d’entre eux arrive sur un rendez-vous rapide. Peut-être parce que j’ai refusé à chaque fois de coucher le premier soir ? Tant pis. Ils n'ont qu’à aller voir une pute s’ils sont autant en chien !

J’attends avec impatience le rendez-vous. Le gars est plutôt mignon, un peu musclé mais ça s’harmonise bien avec son corps. Il a une bonne tête.

Le jour venu, je me prépare en vitesse. On a prévu de se rejoindre pour le déjeuner. J’enfile un haut à bretelles beige et une jupe plissée bleue. Par-dessus, j’oublie pas mon manteau. Il fait encore beau mais il annonce de la pluie alors si on bouge et qu’on passe l’après-midi ensemble, c’est peut-être mieux de prévoir. Je suis partie pour le rejoindre avec des papillons dans le ventre. Ça fait tellement longtemps que j’ai pas eu de date ! Je stresse trop.

Quand j’arrive, on m'informe qu'il n'est pas encore arrivé. Je m'assois près de la fenêtre et je commande un coca zéro. Il est peut-être un peu en retard. Une heure après, le serveur me demande si je veux manger. Mais je vis dans le déni ! Je lui envoie un message gentil et je lui demande une autre boisson. Presque deux heures après, l’employé revient me voir pour m’annoncer qu’ils vont bientôt clôturer le service du midi… C’est ma dernière chance de manger un morceau.

 « Laissez-lui dix minutes ! Je suis sûre qu’il va arriver. » Je suis peut-être un peu trop optimiste. Les gouttelettes commencent à s’écraser contre la baie vitrée. Je laisse tomber ma tête contre la vitre pour observer l’averse innonder la rue. Ma dernière chance me passe sous le nez. J’appelle le serveur pour qu'il me serve une autre boisson. Je perds pas espoir pour autant. C'est à ce moment que je reçois un nouveau message. Il s'excuse ! Il me prévient qu'on a qu'à se rejoindre plus tard pour le diner.

Je suis crédule, stupide ou complètement conne. Comme vous voulez, mais je finis par attendre. Enfin, Hazel et Macy passent me voir dans l'après-midi pour faire passer le temps et m'éviter de bouger pour rebouger. Elles me consolent, se foutent un peu de ma gueule et finissent par disparaître sous les coup de dix-neuf heures. Je crois que j'ai jamais attendu un gars aussi longtemps de ma vie. Même pas mon ex, il m'a fait attendre autant avant de me plaquer comme une merde.

Faut dire qu'à un moment, je commence à ne plus trop trop le croire et je reste juste dans l'optique de m'offrir un bon repas ! Mon ventre gargouille sa faim mais je vais pas commencer sans lui, j'appelle le serveur, encore. Entre temps, ils ont changé et j'ai refait le chiffre d'affaire de leur après-midi. Avant qu'il n'arrive, je me fais définitivement poser un lapin par un : Oublie-moi, j'ai trouvé mieux. T'es moche en plus. Ce à quoi je réponds un : Ok, merci connard. Ma commande change. « Servez-moi un shot de volka, s’il vous plaît et donnez-moi votre carte ! » Il me posera pas de lapin lui.


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