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Messages - La légion de l'Eternel Ardant

Pages: [1] 2 3 ... 6
1
La semi nudité de la belle brune était quelque chose qui n’avait en rien choqué Callisteros. Ce n’était que du nu, et aussi jolie soit-elle, il n’accordait que peu d’intérêt pour une nudité non désirée. Quant à elle qui l’avait vu, cela ne posait pas de problème, il faisait sa toilette rapidement après tout. Il n’avait pas réellement eu le temps, la veille au soir, trop occupé à préparer la suite du trajet et à veiller sur elle.
Une fois qu’il fut habillé, que le corset fut serré – quelle bêtise de s’empêcher de respirer sciemment, songeait-il – ils purent, avec quelques largesses au sein des provisions, et même quelque chose d’un peu plus doux dans un sac bien caché au milieu de celles-ci, de délicieux gâteaux au miel, se rendre aux montures, et reprendre la route dans un confort bien loin de celui du lit. Une autre monture, au dos plus large et plus costaud, avait été choisie pour offrir un animale de bat, mais la route, sans carriole, irait bien meilleur train.

Elle semblait assez peu chafouine. Le demi-dieu avait craint qu’elle ne se montre plus mélancolique, mais non, ça allait. Et puis, sa voix était agréable, douce, chaude. C’était plus qu‘appréciable. Il le reconnaissait non sans mal. Et s’il était clairement loin d’avoir un talent musical autre que de faire chanter les lames, il se reprit, une fois l’air complet passé, de siffler doucement certains passages. C’était une journée loin d’être mal commencée, et les deux montures allaient d’un pas de sénateur, un peu. Mais ce n’était pas gênant, galoper une journée ne leur ferait gagner que peu de temps, d’ici la distance. Sans doute d’ici deux semaines auraient-ils rejoint l’une des légions, où le transport serait alors facilité. Il était cependant préférable de trouver celle de la sainte des flammes ou du stratège de la légion, ils seraient les plus faciles à gérer.
Il rapprocha son cheval du sien, les genoux se frôlant légèrement, alors qu’il venait doucement poser sa main sur l’encolure de la monture de sa compagne de voyage. Peut-être devrait-elle apprendre à combattre ? Non qu’elle soit en danger. Il était là. Il la protègerait. Et puis, elle était un esprit du feu, une puissance si grande qu’elle pourrait sans doute tout ravager à une lieue sans même y penser, avec ses flammes, mais peut être apprécierait-elle ?
Et il fallait surtout qu’elle apprenne la langue, pour faciliter la communication.
Oui. La langue.
Ce serait la mission de cette semaine, au moins, qu’elle puisse parler avec lui un peu. Ce serait mieux. Dans l’idéal plus la langue locale que la langue solaire et chantante incompréhensible de Soleda.

« Toi parler à moi. »

Je commençais alors une petite leçon de vocabulaire basique, sur ce qui était facile à comprendre.

*
*     *

La semaine aurait pu continuer sous un des meilleurs auspices, mais vous savez, avec le temps, les fesses des jolies dames finissent par faire mal sur une selle. Des jolis hommes aussi, mais à force, celles de Callisteros étaient tellement tassées et tannées que c’était du cuir. Et c’était sans parler des douleurs de dos, des douleurs de bras, des douleurs de mollets. Et ainsi de suite. Les trois derniers soirs il lui avait frictionné les jambes, massé les muscles endoloris de la main de celui qui était habitué. Mais bien sûr, là, c’était à un autre niveau.

L’orage avait éclaté entre deux étapes ; avec, non pas une petite bruine toute douce, mais avec déluge qui avait rendu les chemins boueux, et les vêtements imbibés d’eau. Ce qui, bien sûr, donnait un peu froid. Un peu étant une douce de tranquille atténuation. Et difficile de nier que l’on n’y voyait pas à dix mètres, ce qui était particulièrement dangereux. Il fallait trouver un abri, même de fortune. Un pin compagnon serait trop petit pour les chevaux, à moins d’en trouver trois ou quatre, mais une grotte serait parfaite. Et c’était justement en cherchant une grotte que l’épéiste avait trouvé cet endroit : une sorte de ruine, avec une partie dont le toit ne s’était pas encore effondré.

« Ici ! »

Il désigna du doigt la ruine.

« Feu. Chaud. Pas pluie. »

Il guida la monture de bat à l’abri, et regarda les lieux. C’était humide, mais avec un bon feu, cela devrait faire la farce, comme on disait. Le plus compliqué, ce serait probablement de réussir à faire du feu avec du bois trempé….

« Soleda feu ? »

Elle, elle, pouvait être du feu, bien chaud, et bien sec, par contre.

2
Apparemment, le fait d’être qualifiée de nouvelle putain du général l’avait un peu surprise, mais Li Mu n’insista pas sur le sujet ; si elle devait l’être, elle le découvrirait en temps utile. Bien sûr. Enfin bon, ce n’était pas si important, pas si grave. Et cela n’importait pas vraiment à Li Mu, elle avait d’autres choses à se penser que cette histoire. Pour elle, c’était sans grand intérêt ; dès que cela sortait de ses habitudes, c’était sans intérêt en fait ; et elle ne se souciait absolument pas de ce genre de choses. Ce qui lui importait, c’était que la jeune femme soit vêtue correctement et qu’elle soit présentable. Et maintenant que tel était le cas, elle la dévisageait un peu sous toutes les coutures, sans s’ennuyer à réfléchir d’être malaisante. Sans lui demander son avis, elle lui ^prit le poignet, leva le bras, pour voir le tomber de la manche.

« Regarde ma fille. Tu as une petite languette juste ici et si tu as besoin de ne pas être gênée par tes manches tu peux la passer dans ce bouton. »

Le bouton était à l’épaule et permettait de tenir la manche remontée, pour quand elle se chargerait de la vaisselle, du linge, ou que savait-elle encore, bien évidemment.

« La tunique est encore un peu ample mais je n’ai rien à ta taille précisément. Je suppose que le général fera faire des retouches selon ses gouts. Il va te falloir d’autres petites choses… »

Elle se dirigea vers un coffre dans lequel elle fouilla pur trouver quelque chose de très simple : une ceinture de corde à laquelle était cousue une petite pochette lourde d’un contenu déjà préparé.

« Tu as là-dedans un nécessaire à couture, ne le perds pas, ça sert toujours et tu as aussi de quoi attacher tes cheveux, au besoin je te conseille de les compter en queue de cheval, pour que ce soit plus pratique, au moins. Pour lui comme pour toi… »

Elle farfouilla encore un peu et trouva ce qu’elle cherchait. Après avoir ceint la ceinture de corde autour de la taille de la jeune femme, elle glissa deux fioles enrobées de cuir dans la main de la jeune femme. Deux minuscules fioles contenant à peine une gorgée d’un liquide couleur vert pomme.

« Tiens, ça évitera les conséquences des attentions du général. Bois ça après… après tu sais quoi. Et si tu en as besoin de plus, alors dis-le moi et je verrai si je peux t’en avoir d’autres. »

Elle lui sourit et elle lui fit un clin d’œil, comme pour lui faire comprendre que c’était leur petit secret à toutes les deux. Pour ainsi dire, c’était le secret que Li Mu partageait avec la majeure partie des femmes humaines du camp.

« Et il te manque… les chaussures ! pour ça, il va falloir marcher un peu. Viens. »

Elle prit le poignet de Mielle pour lui faire signe de la suivre et elle quitta la tente pour aller marcher dans le camp.

« Nous devons aller voir le cordonnier, il a une réserve de semelles cousues, tu auras des sandales correctes comme ça. De toute façon, tu risques de beaucoup galoper dans le camp, il te faut quelque chose de résistant. Mais tu fais frêle… et vus tes doigts, tu n’as jamais dû repriser, laver, ou quoique ce soit du genre de ta vie, je me trompe ? »

3
L’empereur était quelqu’un de particulièrement peu patient, et probablement aussi peu compréhensif. Alors forcément que son meilleur jeteur de sort s’acharnait. Ce que l’empereur voulait avait force de loi et ce que l’on échouait à lui procurer était une charge dans un tribunal pour trahison qu’il présiderait. Alors forcément, la litanie ne s’interrompait pas. Il aurait été bien stupide de penser pouvoir réchapper à la colère d’enfant gâté que ferait son seigneur et maitre si n rien ne se passait.
La répétition en boucle de la formule ne cessa que quand du barouf se fit entendre et qu’une femme étrange entrait dans la tente comme si elle était- chez elle, ou comme si elle avait été appelée à venir. Elle ne s’inclina ni ne fit rien de cela. Elle se contenta de s’avancer, engueulant comme du poisson pourri le mage impérial et les gardes autour qui s’étaient crispé sur leurs armes.
L’empereur ne broncha apparemment pas, mais les braseros des lieux se mirent à doucement danser sur un rythme différent. Oui, il avait une arme en préparation. Bien sûr. Avec une furie comme ça qui entrait comme cela, évidemment.
Plusieurs gardes se reprirent malgré leur volonté apparente d’éviter de pointer leurs armes sur elle. Les prises sur les lances se raffermirent un peu, certaines pointèrent même vers l’étrange inconnue.

« Si, ils gardent leurs armes. »

La voix de Blaise porta. Calme, dure comme la glace, et tout aussi froide. Il ne se leva pas. Il se contentait de la garder dans son regard, depuis son trône, ni raidit. Joue dans sa main, coude appuyé sur l’accoudoir, il fallait bien reconnaître qu’il ne semblait pas particulièrement gêné par l’inconnue. Outré par son comportement, oui, dérangé par son intervention sans préavis, oui, bien sûr, mais de là à dire choqué ou gêné… non, ça allait. Il aurait presque pu trouver cela amusant. Mais son manque de respect plus que marqué, était quelque chose qui l’horripilait. Et pas qu’un peu. Il fallait bien qu’elle l’entende, ça.
Enfin, elle reprit la parole, d’une manière toute aussi péteuse, dans un contexte qui aurait davantage été propice à la déférence polie. D’ailleurs, Blaise n’eut même pas à intervenir. Parce que sitôt s’être enfin présentée, toujours avec cette arrogance qui n’avait à faire ici, le sorcier, semblant sourire sous son faciès squameux, jubila en la reprenant.

« Qui que vous soyez, un peu de respect devant son altesse infernale, l’empereur Blaise, souverain de la légion au divin service de l’Eternel Ardant. Inclinez-vous devant lui et présentez vos hommages avant tout. Et attendez que l’empereur vous autorise à par… »

« Suffit. »

L’empereur avait parlé et le sorcier se tût. Immédiatement. Il ne jubilait plus vraiment.

« Vous êtes longue à venir quand on vous appelle. C’est tort. Nous vous autorisons à vous approcher. »

Approcher ne voulait pas dire venir jusqu’à lui, monter sur l’estrade, ou quelconque bêtise du genre. Non, bien sûr. Jusqu’en bas des marches, tout au plus il lui fit un sourire aigre, et, sans lâcher ses prunelles de siennes, il ajouta.

« Gardes. Allez chercher mes Passions. »

Ses passions étaient quatre gardes, deux hommes et deux femmes, un peu spéciaux. Ils n’avaient rien d’humain. Ce n’étaient que des créatures qui n’avaient pour seuls désir de vivre que pour servir. Et c’étaient parfait. Jusqu’à la taille, ils étaient des humanoïdes à la peau rouge et aux cheveux noirs, longs, tressés, et sous la taille, il n’y avait rien.  Un brasier flottant. C’étaient des créatures apparentées aux djinns. Ils feraient une garde rapprochée bien moins intimidables.

« Comprenez bien ceci Ayatvili : nous avons toléré de votre part plus d’insolence que de quiconque, alors changez de ton, ou nous risquons fort de devoir vous faire, au mieux, battre. Vous n’êtes qu’une directrice d’une petite troupe de saltimbanque qui a pour seul fait d’arme d’avoir suffisamment de talent pour avoir attiré l’attention de quelqu’un de puissant comme nous. Ne mettez pas notre patience à l’épreuve. Car nous n’en avons que très peu. Mais oui, nous sommes intéressés pour engager votre troupe pour un évènement à venir. »

Et qu’elle ne le tente pas, il la ferait vraiment battre. Mais une dirigeante d’une troupe de musique devait bien savoir agir pour flatter les puissants et se faire embaucher, non ? jouer les insolentes et les arrogantes, ce n’était pas une méthode qui fonctionnait très bien. Logique élémentaire.
Des excuses seraient les bienvenues.

4
Son regard était drôle, selon le lion. Il s’en régalait, c’était certain, et en même temps, ce n’était pas pour rien. Il lui avait joué un tour et avait fait un test avec ces propos. L’idée de la foutre ici, là, comme ça, avec du public. Elle semblait effrayée par l’idée, certes, mais elle cédait. C’était prometteur, bien sûr, parce que cela montrait qu’elle se donnerait s’il l’exigeait. Il l’exigerait, certes, mais probablement dans un autre cadre.
Elle était clairement soulagée ceci-dit. Enfin, si les désidératas étaient importants, ce ne serait pas une armée, mais sans doute un bordel avec bouffe et alcool à volonté, et non un camp militaire. Elle sembla filer d’autant plus vite quand elle put, avec ses consignes. Pyrrhus se désintéressa d’elle alors, ayant ses propres affaires à gérer.

Plus loin, dans le camp, une femme travaillait, aiguille en main, dans son monde, elle raccommodait quelque fond de culotte. Elle ne fredonnait pas, elle travaillait consciencieusement, sa longue chevelure attachée derrière elle. Elle devait avoir la quarantaine et était assise à même le sol pour agir à sa guise. Au fond, la vie était facile ici, n’est-ce pas ? dans sa bulle, occupée à quelque pensée sans intérêt pour qui que ce soit d’autre qu’elle, elle cousait consciencieusement, quoique machinalement.
Une voix dans son dos. Elle ne se tourna pas et continua son œuvre. Mais sentant que l’importune n’allait pas la laisser, elle soupira et reposa son ouvrage pour se retourner, non pas courroucée, mais lasse, vers la nouvelle venue.

« C’est moi qu’est-ce que tu… »

Elle la dévisagea, dans toute sa nudité, s’arrêtant sciemment sur ses courbes un moment, comme pour voir si elle allait rougir ou se dissimuler. Comme pour la tester, elle aussi.

« La nouvelle dont on a parlé, qui est revenue avec le général je suppose ? »

Péniblement, elle se releva, une claudication restait, et elle avait les cuisses douloureuses. Soliès était passé par là, et avec lui, c’était toujours plus ou moins douloureux. Mais ce gros malotru n’était pas complètement déplaisant. Alors elle prenait sur elle. Li Mu portait une tunique sans décolleté outrageux – il n’y avait pas grand-chose à montrer ceci dit, sans doute étant donné sa silhouette – simple, d’une couleur rouge un peu passée, avec une tête de lion stylisée sur le cœur. A sa taille, une ceinture tenait la tunique qui descendait mi-cuisses. A cette ceinture se trouvaient différentes bourses contenant fils aiguilles, etc.

« Alors… je suppose que tu es là pour un uniforme… viens. »

Elle fit signe de la suivre dans la tente à côté et ouvrit plusieurs sacs jusqu’à sortir une tunique semblable à la sienne. Se tenant les reins qui lui faisaient un mal de chien, elle ramena une mèche grise derrière son oreille pour finalement trouver quelque chose ; elle en prit trois.

« Tiens, essaye ça ma fille. »

Elle sembla hésiter un moment avant de dire, à voix basse, plus pour elle-même...

« Oui, sans doute que ce serait mieux si… »

Elle se stoppa, al regarda, et rajouta d’un ton plus inquisiteur, du linge féminin à la main.

|color=yellow] « Tu es la nouvelle putain du général ? Que tu aies une tenue plus cohérente. » |/color]

Le pire là-dedans ? Il n’y avait aucune insulte, c’était dit de manière tellement nonchalante, comme si ce n’était qu’un fait parmi d’autres sans importance.

5
Les contrées du Chaos / Une fête pour la réunion des légions [Pv Tojei]
« le: mardi 14 janvier 2025, 20:51:52 »
L’empereur de la fournaise jouait avec une carte. C’était un petit objet similaire à ce que l’on pouvait trouver sur terre, un petit bout d’une matière plus rigide que le papier, fort jolie, un peu colorée. Il la faisait glisser entre ses doigts, la regardait, l’oubliait, envisageait de lui mettre le feu, s’en abstenait. C’était bien curieux. La promesse était simple, étant donnée la carte, il était logique qu’il s’agisse d’une chose précieuse, étant donnée comment elle était conservée. Bien à l’abri, dans une chambre forte avec les richesses du dernier grand conflit qu’il avait remporté. Le propriétaire des lieux avait raconté, avant de rendre gorge, d’où elle venait et ce dont il s’agissait. Il avait trouvé l’idée intéressante, d’autant qu’une date était proche. Une date dont il fallait marquer le coup. Ce serait la première fois en plus de cent ans que la légion de l’éternel ardant serait au complet, avant de lancer une immense campagne contre un empire méridional appelé la Ligue des cent dragons. Quel non pompeux…
La victoire était certaine. Comme toujours, parce que les quatre armées de la légion déferlait, encore, et encore, jusqu’çà ce que la terre ne soit plus que cendre. Donc ils pouvaient bien fêter la réunion de la légion. Peut-être même que Pyraetus ferait le déplacement. C’était dire !
Chacun amènerait ses festivités, et il voulait déçu raffinement, il voulait que ce soit digne d’un maitre de ce monde, du titre d’empereur dont il se prévalait non sans raison. Il était l’empereur de la fournaise après tout, et il dirigerait ce monde au nom de l’Eternel Ardant, au-dessus même de toutes ces divinités mineures.

« Tout est prêt, votre Majesté. »

Revenant à la salle qui l’entourait, il regarda en contrebas. Depuis son trône de flammes, ; sur une estrade surélevée au milieu de la tente immense qui aurait pu contenir un véritable petit palais. Et s’il s’était agi d’un palais, il se serait trouvé dans ce qui devait être la salle d’audience. En bas de l’estrade se tenait une créature écailleuse, dans une robe orange et rouge, qui ternissaient ses écailles leur donnant une lueur plus brune que de réalité. Un mage. Puissant qui plus était, et membre du conseil restreint de Sa Majesté. De part et d’autre, le long de la toile, des soldats se tenaient ; de nombreuses ethnies, de nombreuses races, mais toutes avec la livrée. La garde impériale, garde d’élite.

« Commence alors. »

Il lança la carte au mage qui l’attrapa précautionneusement. Le mage entonna alors d’une voix habituée aux incantations, les morts gravés dans la petite carte. Il avait une voix rêche, presque désagréable à l’oreille. C’était une voix fatiguée, habituée à prononcer des longues mélopées à s’en abimer la voix.

« Compagnie des Miracles, je vous appelle, pour que vous preniez place sur une nouvelle scène. »

Il y eut une crispation générale, et une forme de nervosité de la garde, dont les lances s’baissèrent alors légèrement, vers le centre de la pièce vide. Ils attendaient que quelque chose se passe. Mais cela mettait un peu de temps.

« Eh bien ? Rien ? Recommence ! »

Le mage s’exécuta, et cette fois, il ne cesserait pas jusqu’avec que quelque chose advienne ou que l’empereur se lasse. Sa tête était clairement en train de s’installer sur le billot. L’incompétence – qui revenait souvent à être capable d’exaucer chacun de ses caprices - n’était jamais rien de moins qu’un crime capital.

6
Beaucoup de choses avaient été dites. Beaucoup trop pour qu’elle retienne tout. C’était impossible. Elle apprendrait et ce qu’elle oubliait maintenant serait appris plus tard, à n’en pas douter.
Elle prit un peu de temps pour ouvrir à nouveau la bouche, le temps d’encaisser sans doute. Je le comprenais et je ne commentais pas le moins du monde. Il fallait bien qu’elle digère, non ? Alors qu’elle prenne un peu de temps pour ça ne choquait pas le seigneur des lieux. Il était prêt à lui laisser un peu de temps pour qu’elle puisse se mettre un peu au diapason. Tout simplement, mais il fallait qu’elle sache qu’il ne pourrait pas lui laisser du temps ainsi.
Son avis sur les soldats était cependant comique.

« On voit que tu n’as jamais été soldat… il n’y a que deux choses que les soldats vénèrent : la paye et leur propre vie. Aussi habités qu’ils soient par une cause, envoie-les gratuitement à la mort, et ils se barreront. Ne les paye pas, et ils se payeront sur ton cadavre. Le reste, ce n’est que de la pure foutrerie de bonne femme. Ah et avoir l’occasion de foutre un peu la gueuse, ça aussi ça aide. »

Quant au reste…  La noblesse là-dedans était sans importance. Il s’agissait moins de faire comprendre aux humains que ce qu’ils faisaient été mal que de donner leur vengeance aux terranides qui le souhaitaient, pourrait-on dire. Il fallait des boucs émissaires dans toutes les armées. C’était important. Il lui fit un sourire entendu avant de finalement hausser les épaules quant au reste. Eh bien cela lui arracha un sourire.

« A la bonne heure ! Nous sommes sur la bonne voie alors. Peut-être pourra-t-on faire quelque chose de toi… »

Il éclata d’un grand rire qui ne fit rire que lui avant de finalement revenir au dernier point, quand elle se releva. Elle avait eu une bonne façon de faire les choses jusque-là, et il fallait bien reconnaitre que les choses se passaient bien jusque-là pour elle.
Quant à savoir ses taches quotidiennes. Eh bien c’était surprenant, mais si elle ne savait pas … il s’approcha d’elle et posa sa main sur son épaule. Amical.

« Il s’agira réellement d’un rôle de domestique : porter mon linge aux lavandières, en ramener du propre, laver, repriser, servir mon repas, possiblement me tenir compagnie pendant que je mange, tenir la tente rangée avec l’aide de mon aide de camp qui est occupé pour le moment, préparer mon bain, et ainsi de suite. En somme des taches basiques. Quant à savoir ce qu’il ne faut pas faire… c’est assez simple : tu peux aller n’importe où dans le camp, mais pas en sortir sans mon autorisation. Tu en apprendras la configuration bien assez vite. Tu es ici au centre névralgique du camp. Si tu ne sais pas où aller, demande à ceux de ta race. Les autres pourraient de te vouloir du mal. »

Autant être honnête.

« Quand tu auras fait tes preuves, si tu les fais, je te marquerais et là, tu seras pleinement en sécurité. Ah et pas touche à ce qui se trouve sur cette table. »

Il désigna la table d’état-major remplie de cartes.

« Ne joue pas à essayer de tourner autour, ils n’aimeront pas ça, ce sera le meilleur moyen de passer pour une espionne… »

Et par « ils », il était question des deux gardes dans la tente qui ne perdaient par une miette au spectacle qu’elle offrait.

« Bien maintenant que tout ça est réglé… »

Il commença à défaire sa ceinture.

« Tourne-toi, penches-toi en avant et écarte les cuisses, que je teste une dernière chose. »

Le ton ferme était là pour lui faire comprendre qu’elle devait obéir et n’avait pas le choix.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

7
Il semblait au seigneur de la légion qu’elle était particulièrement attentive à tout ce qu’il lui expliquait ; et il valait mieux. Dans le cas contraire, les choses deviendraient vite problématiques : aussi talentueux général qu’il soit, il manquait clairement de patience sur certains points. La formation du personnel, notamment. Donc ne pas le faire répéter était dans son intérêt sans doute.
Toujours était-il que maintenant que les explications étaient passées, elle pouvait vider sa tête de toutes les questions qu’elle pouvait bien se poser. Le lion s’attendait à des questions un peu précises, comme le fait de savoir quand elle aurait ses vêtements, ou ce qu’elle risquait si elle s’aventurait imprudemment dans le camp. Voire même d’autres questions plus terre à terre comme le repas ou la solde. Mais non.
En tout cas, le camp l’impressionnait et le général en était fier. Oh oui, la taille de son arée était immense et dire qu’il ne s’agissait que du quart de l’armée de la légion… pouvait-elle compter vraiment une telle force ? Non. Evidemment. Cette armée faite pour amener le feu et la cendre était assez nombreuse pour ravager le monde et, le seigneur des nuées en était sûr, un autre général naitrait tôt ou tard pour commander une force équivalente, et ainsi de suite. Jusqu’à ce que le monde ne soit plus qu’une terre de feu glorifiant l’Eternel Ardant.
Et au milieu du pourpre, de la flamboyance des flammes, elle pouvait se sentir faire un peu tache d’ailleurs, elle qui avait la peau de lait et les cheveux de neige. Elle serait bien vite dans le viseur de lieutenants. Il allait falloir s’occuper d’éviter ça. Il s’était trouver une servante, il était hors de question de la partager.

« Pourquoi devrait-il y avoir plus d’humains que de terranide ou monstres ? »

Parce que oui, il y avait des monstres, c’était l’évidence même. Elle avait bien failli en faire une triste expérience.

« J’ai voué ma vie au sauvetage des miens, à mettre fin à leur calvaire et à leur esclavage.  Il est donc normal que les humains comprennent ce qu’ils ont infligé aux autres, non ? »

C’était une partie de la vérité. L’autre était fondamentalement plus simple.

« Les terranide profitent d’une supériorité animale sur les humains. Les loups font d’excellent bataillons, les chats font d’excellents assassins, et ainsi de suite.  Nous avons même quelques terranide rhinocéros particulièrement doués aussi pour manier les marteaux de guerre. Et je ne parle même pas de terranide éléphants, ou bien d’autres espèces encore. L’armée est plus puissante, plus efficace, et respire d’une véritable envie de revanche ce qui aide le moral pour lutter contre les humains, ou même les elfes. »

Le lion eut un sourire en coin, amusé, alors, pour lui demander.

« Est-ce que cela t’inquiète, en tant qu’humaine ? As-tu peur de finir esclave ou à devoir à obéir à un ordre humiliant de la part d’un terranide ? »

La bonne réponse était qu’elle était offerte à l’Eternel Ardant et qu’elle le servirait de la manière dont on le lui permettrait, ou un truc du genre.
D’un autre côté, renoncer à sa nudité n’avait pas posé problème longtemps, alors perdre le reste…

« Est-ce que tu aurais peur de devoir renoncer à ton humanité si servir l’exige ? »

8
Le reste du chemin se passait plutôt bien. Et du coup, elle se retrouva bientôt, après toute cette marche, devant une immense tente pavillon qui servait de quartier de campagne pour le seigneur léonin, et dont elle aurait à s’occuper. Elle avait suivi sans se plaindre et hormis l’incident des sapeurs, il ne s’était rien passé qui puisse prêter à conséquence ceci dit, et au pire, l’un d’eux avait eu le droit à un vol plané amusant à voir pour bon nombre. Certes, elle était passée pour la viande fraiche du général. Mais en même temps, est-ce que c’était vraiment faux ? Hum… pour Pyrrhus, non, cela ne pouvait pas l’être, servir corps et âme, cela inclut de servir en tout point, n’est-ce pas ?

« Voilà où je vis et où tu vivras. »

C’était plus clair, ainsi, non ? Il lui fit un sourire et lui donna une tape sur les fesses, pour la pousser vers ladite tente dont il écarta le rabat pour qu’elle entre. Le milieu était spacieux. A l’intérieur, de part et d’autre, attendaient deux terrannides en armure. Leurs traits étaient félins ils saluèrent d’un point sur le cœur qui fit résonner un bruit métallique.

« Voici Sachin et Kachin, ils sont de mes gardes personnels, si tu as un problème, tu t’adresses à eux. Ils ne sont pas bavards mais ils sont très efficaces. Ce seront aussi eux qui te déchiquèteront si jamais tu  décides un jour d’essayer de me tuer. »

Il avait dit cela d’un ton badin, banal, comme si le fait qu’elle puisse le souhaiter était quelque chose de complètement normal pour le lion. Et c’était exactement ça.

« Comme tu es à mon service, tu dormiras dans mes quartiers, c’est normal, tu mangeras aussi ma nourriture, et ainsi de suite. Je dirai de faire installer une paillasse et un paravent dans ma tente pour que tu puisses avoir un peu d’intimité et un lit. »

Oui, elle devait se douter qu’elle n’aurait pas beaucoup d’intimité, dans cette histoire. D’un autre côté, elle était là pour servir, et comme elle s’en rendrait bien vite compte, les humains n’avaient pas le meilleur traitement du monde. Mais elle, elle éviterait la majeure partie des brimades, en étant au service direct du général.

« Alors, le camp est-il selon ton image ? » .

9
Puisqu’elle dormait, le demi dieu ne voyait aucun mal à se laver. Et quand bien même elle se réveillerait, ce n’était pas dramatique. Une fois brulé jusqu’à) l’os, chaque être redevenait semblable, n’est-ce pas ? alors pourquoi s’en empêcher ? elle, elle pouvait garder sa pudeur, si elle le souhaitait. Lui, il s’en fichait. De toute façon que verrait-elle ? un corps en parti brulé, car son essence divine avait forcé l’Eternel Ardant à ne pas finir le travail. Diable qu’il aurait aimé, lui, ne pas avoir cette énergie divine. Fort heureusement, elle était d’une grande utilité malgré tout. Il était probablement le meilleur bretteur de toutes les armées de la Légion, et il était même capable de se faire déicide quand il le devait. Et il éprouvait, en sentant le vol de la puissance de la divinité mourante, une forme d’extase.

Dans le petit miroir dont il se servait pou racler de sa lame de couteau la barbe dont il tachait de se débarrasser régulièrement – cela aurait fait étrange qu’il en ait avec la peau de charbon qui n’en vit pas. Quelle disgracieuse asymétrie - il vit les draps s’agiter et s’en ficha un peu, et il continua sa toilette générale, avant de finalement entendre un petit cri.  Il se retourna en vitesse vers le lit pour voir une jeune fille, à demi nue, qui le regardait un instant avant de se cacher sous la couette. Elle avait laissé voir un tétin qui brunissait joliment une rondeur fine déjà fort jolie. Ce ne fut qu’un coup d’œil, bien sûr.

 Bien vite cachée sous l’épaisseur des couvertures, elle marmonnait d’une voix assez aigue des choses qu’il ne comprenait pas. Alors il s’approcha du lit et s’assit à côté de la longue bosse qu’elle formait sous les draps. Avec douceur, il saisit la couverture et la força à la descendre. Pas jusqu’à la taille, non, il comprenait qu’elle avait sa pudeur.

« Par… don ? Rien…  »*

C’était ce qu’elle avait dit ? elle disait quoi au juste ? Elle avait mal quelque part ? Ou alors ? non, ce n’était quand même pas juste de la gêne ? Il posa la main sur son épaule.

« Tout va bien… »

Puis il baissa les yeux, sur la couverture qui glissait et révélait trop de chair. Il baissa les yeux dessus, avant de les relever vers ses jolis yeux sombres.

« Jèrienvupromi ? »*

Il sourit et se releva, lui tournant le dos pour aller vers ses affaires et commencer à s’habiller, sans se formaliser de sa présence plus que cela. L’homme brulé s’en fichait. Si elle voulait observer la sculpture du moulin à poivre, elle pouvait bien, et après quoi ? Ce n’était pas comme si elle risquait qu’il ne la viole sur place. Si quand il était en mission de subjugation d’un village ou autre, il pouvait se détendre avec une captive, elle était bien trop précieuse pour qu’il lui fasse le moindre mal.

« Allez, debout, repas, et ensuite longue route encore ! »

Et cette fois, il y aurait probablement du danger. Il marmonna pour lui-même en allant chercher la dague sous son oreille qu’il ‘n’avait quand même pas beaucoup de chances. De toutes les beautés au sang de feu qu’il aurait pu escorter, il avait fallu qu’il tombe sur celle qui était à ses goûts. Merde alors. Il avait bien envie de voir le reste, de gouter à tout. Mais alors de là à ce que ça arrive. Ils n’étaient pas foutus de se comprendre vraiment.

*imagine quelqu’un essayer de prononcer les propos de Soledad sans rien comprendre à ce qu’il dit avec un accent pénible à l’oreille, et on y est presque…

10
La jeune femme devait rester fière, et montrer qu’elle savait l’honneur qui lui était fait. Qu’elle soit nue ne devait même pas  lui sembler important. De toute façon, le lion veillerait à ce qu’elle s’y habitue sans trop de problème. Le lion sentait la fraicheur des lieux, mais il ne fallait pas s’y tromper. Il faisait froid en comparaison de la fournaise qu’était le centre du camp. Fournaise à laquelle il était plus qu’habitué. Elle, elle devrait sans doute sentir la douce tiédeur et, peu à peu, la chaleur qui augmentait, comme si elle était une grenouille  dans un bon bain dont on montait la température petit à petit, comme pour l’ébouillanter.

Le trajet était fait en silence, et les deux avançaient sans se distancer l’un l’autre. Il ouvrait la voie, elle suivait. Il savait qu’elle suivait, et il marchait sereinement, salué par les hommes qui savaient à qui ils avaient à faire. Ceux qui ne le savaient pas, se faisaient rapidement reprendre par leurs camarades. Pourtant, à un moment, il sentit qu’elle ne suivait plus. Pyrrhus fronça les sourcils et se tourna. Des soldats l’avaient attrapé. Il ne s’agissait pas réellement de ses soldats à lui, mais une unité de monstres que l’Empereur de la fournaise avait « offerte » à Pyrrhus. On eut dit des peaux vertes du plus bas niveau. Un genre de gobelins à la peau parcheminée sombre au point d’en être d’un gris anthracite. Leurs yeux globuleux jaunes avaient été attirés par la jeune femme. Un sacré contraste que voilà.  Ils étaient quatre. Un lui avait attrapé le bras et les autres avaient refermé un cercle sur elle. Pourquoi étaient-ils encore là. Ils avaient été, il fallait le reconnaitre, efficaces pour la sape, mais maintenant, il n’en avait plus besoin ! sans prévenir, le lion revint en arrière et d’un violent coup de pied qui eut la délicatesse de faire craquer de l’os, il offrit un joli vol plané à l’une des quatre vermines.

« Saloperies. Dégagez ! »

Et dire qu’il y en avait presqu’une centaine éparpillée dans tout le camp… des chapardeurs, des opportunistes, et des charognards…
Le général saisit le bras de la nouvelle arrivante pour la tirer vers lui.

« Ne t’éloigne pas, et ne te balade pas seule tant que tu es incapable de te défendre ou que personne ne sait qu’ils n’ont pas intérêt à retarder les taches de ma servante. »

Elle devait l’avoir remarqué maintenant. Les humains étaient minoritaires dans cette légion, les monstres, et surtout les demis humains se faisaient la part belle dans l’armée du seigneur des nuées. Et généralement, les humains semblaient un peu moins bien vêtus, ou avec moins de grade a priori. Oui, le lion faisait plus confiance aux demi humains ou monstres. Qu’est-ce que cela signifierait pour elle, c’était une autre paire de manche.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Fêter dignement une victoire [Pv]
« le: samedi 26 octobre 2024, 20:36:52 »
Les deux belles femmes avaient de quoi s’occuper, c’était le moins que l’on puisse dire… et les deux géants dont Jun avaient la charge s’occupaient drôlement bien de tout ça. Elle était bien fine entre les deux, mais elle tenait bon, et plus que ça, Brontès et Stéropès semblaient ne pas avoir de mal de savourer sans l’abimer. Et pourtant, ils y allaient bon train. Le gênant qui martelait son sexe qui  giclait au gré des coups de reins, comme s’il évacuait le trop plein, dans un bruit de chocs humides à l’obscénité consommée… il grognait parfois, posant sa main sur son ventre où il sentait  la présence du braquement géant. Cela ne  faisait pas une réelle bosse marquée, mais il pouvait la sentir, là, comme ça…

« Quel con tu as… »

Il lui empoigna les hanches pour durcir un peu les mouvements. Son compère ricanait.

« Vas-y doucement où elle va mordre par réflexe… »

Les deux ricanaient et continuaient à la besogner…

[color= yellow] « Bordel, c’est à se demander comment tu fais pour gober tout ça… » [/color]

Il glissa sa main pour saisir le sein, bien menue n comparaison de sa celui de sa collègue, pour le malaxer, pinçant le téton entre ses gros doigts.
Et sa collègue, parlons-en. Elle avait le cul bien relevé, prête à se faire sodomiser aussi violemment que possible. Mais vu comment la simple idée de se faire enculer la mettait, Soliès en jouait. Il avait bien l’intention d’en profiter sans retenue….
Il en riait fortement quand elle parla de devoir un peu forcer. Vu le morceau, ouais, normal. Après, à l’entendre ce n’était pas une mauvaise chose. C’était tant mieux. La blesser, ce n’était pas forcément le but. Il l’imaginait bien, tiens, enculée jusqu’à la garde, les yeux écarquillés, la bave aux lèvres…. Sacré spectacle.
Son petit reproche, alors qu’elle cherchait à s’empaler davantage sur le doigt le faisait bien marrer, brave petite…

[color= orange] « Va ptêtre falloir faire mieux que ça, si tu veux te faire enculer comme tu le mérites, nan ? » [/color]

Il en retira même le doigt de son petit cul qui se referma entièrement très vite, comme si cette simple présence n’avait pas réellement suffi à la détendre. Et comme si ça ne suffisait pas, il se mit à la masturber – trop – lentement, comme pour la pousser à bout….

« Montre le pire, et tu auras le meilleur, ma belle… »

Il donna une petite tape sur son sexe sensibilisé par son envie.

12
La jeune femme, nue, n’avait pas le choix : elle devait se montrer à la hauteur, maintenant. Et, encore et toujours plus nue, elle allait devoir traverser le camp et supporter le regard de tous les soldats, de tous les serviteurs, de tous les esclaves. Mais cela ne gênait pas le lion. Elle était une « prise » de c elle dit alors accepter de rentrer au service de la légion, et de son général en particulier. Toutefois, il y avait des chose qu’elle allait devoir apprendre. Beaucoup.

« Bien. »

Même s’il faudrait dans doute qu’il s’occupe de son langage, sans doute pour qu’elle ne l’appelle plus « Pyrrhus » tout court. Il y avait des comportements plus appropriés. Heureusement, quand elle reprit la parole, elle comprits son erreur.

« Seigneur ou général qu’importe, mais pas Pyrrhus tout court, c’est plus que malvenu. »

Elle avait cependant une confession à faire. Son prénom. Non plus Mielle mais Topaze ? Sans qu’elle ne puis le constater il leva un peu les yeux au ciel.

« Tu es au service corps et âme de la Légion. Ton nom n’a pas d’importance. Mais je préfère Mielle alors je t’appellerai ainsi. Le reste du temps, fais cmme tu veux. Ton identité, ta vie passée, n’a plus d’importance. Seul l’Eternel Ardant en a, au travers de la mission qui t’es donnée, à savoir, me servir. Nous sommes tous ses dévoués Servants, ses Esclaves volontaires. Vois-tu une objection à cela ? »

Il retira la main de son épaule et commença à marcher, la dépassant pour aller vers sa tente. Elle n’avait qu’à emboiter le pas, et ne pas s’éloigner. Car vus les premiers regards, ceux des gardes en faction qui se posaient sur elle, elle aurait droit à subir un sort peu enviable si elle s’égarait. Surtout dans cette tenue….

« Souris et ait l’air fier. Dis-toi que tu t’offres plus qu’eux. Ils offrent leur mort, pour la plupart. Toi tu offres ta vie. »

Et la « parade » commença. Presque une demie heure de marche dans un camp dont l’activité allait grandissante. Mais chacun prenait garde à s’écarter du chemin du général et s’incliner devant lui.

13
Elle avait un air très gêné, bien sûr, et qui ne le serait pas dans cette situation, mais il ne pouvait pas s’empêcher de rire d’elle, de trouver la situation cocasse ou autre. En même temps, elle devait bien reconnaitre que se retrouver nue au milieu d’inconnus, ça avait quelque chose de proprement surprenant. Heureusement, il finit par calmer son hilarité au bout d’un certain temps. C’était déjà ça. Et il allait falloir qu’elle se fasse à cette situation, car elle n’aurait pas de vêtements immédiatement, alors autant être fière  et digne sans pudeur, n’est-ce pas ? Au fond, qu’est-ce que c’était que de se foutre à poil ? Ce n’était rien, exactement… alors autant qu’elle s’y fasse. Toujours était-il qu’elle se redressa alors un peu, essayant de se montrer sous un meilleur jour.
Et elle se montra, avoua son corps à toute personne qui passerait ici, et le lion regarda, s’arrêtant bien sur les bleus, qui marbraient d’un jaune marroné  sa poitrine, mais aussi sur les aréoles et les tétons, si pales qu’ils auraient pu ne pas être différenciés du reste de sa peau. Elle ne se cachait plus même si elle était pivoine au niveau des joues. Je lui lion lui posa la main sur son épaule nue. Elle avait les lèvres pincées, et puisqu’il n’en comprenait pas le sens, il décida de l’ignorer.

« Est-ce si dur que ça ? »

Il donna une claquer sur la croupe du cheval, le faisant s’écarter et révélant à sa vue le campement de dizaine de milliers d’hommes, de créatures. Les tentes s’alignaient si loin…. Et le sol semblait gris, sentait-elle la douce chaleur sous ses pieds, celle de la cendre encore tiède d’un brasier  de la veille ?
La main toujours sur son épaule, il la poussa un peu ene avant pour qu’elle fasse ses premiers pas dans le camp. Sentait-elle que la cendre ne s’accrochait pas à son corps, et qu’elle était aussi douce que du sable fin ?

« Miel, sache que je ne m’appelle pas Sire Flambe, mais que mon nom est Pyrrhus, seigneur des nuées, et général de cette légion. Alors, acceptes-tu d’entrer à mon service ? »

Il profita de l’élan donné pour regarder un peu ses hanches et ses fesses. Oui, une vraie petite perle de beauté. Elle me servirait bien, espérais-je.

« Tu n’auras pas à te bander les seins à t’en faire des bleus, si tu me sers. Tu es bien trop belle pour te contraindre à cela.

14
Le lion grogna en entendant Mielle dire venir de la ville de Nexus. Pour ce que ça valait il savait que Nexus serait probablement la dernière ville à tomber, à ployer le genou devant la légion. Ce ‘n’était pas un objectif immédiat. Et sincèrement, le jour où cela arriverait, il voyait mal quelqu’un d’autre que le Stratège faire tomber la ville, supporté par les trois autres légions. Difficile de penser que les chose se dérouleraient sas heurt sur le sujet. Donc il allait falloir tout le monde. Et pour qu’il y ait tout le monde, cela signifierait que tout le reste était tombé, sans doute…

« J’en prends bonne note. »

Ils arrivèrent au-devant du portail de flammes qui nous séparait des abords du camp/ un mage avait du sans doute se saigner pour le maintenir ouvert et il ne restait plus qu’à le franchir. Pour le général, cela ne posait aucun souci, pour elle par contre, c’était sans doute un peu plus particulier. Entrer dans un brasier, c’était contre-intuitif, sans doute, mais c’était sa première épreuve. Les flammes la dévoreraient et la recracheraient, la purifieraient, pourrait-on dire. Il fallait bien reconnaitre que cela avait de quoi faire peur. Toutefois, ce serait intact qu’elle arriverait de l’autre côté. Enfin, physiquement, mentalement, le fait de s’être jetée dans le feu et d’en ressortir comme ça, elle aurait sans doute une petite chose de différente dans son approche du feu et de la douleur. Ou pas, cela variait énormément selon les personnes.

Il regardait le portail, attendant de la voir passer. Il sut plus qu’il ne vit la jeune femme entrer dans les flammes. Il le sentit, et bientôt, il vit son côté pâle et clair se montrer. De longues jambes fuselées, un ventre qui révélait de légères marques d’abdominaux, des bras fermes, aux biceps et triceps bien dessinés.  Elle était une jeune femme qui avait subi un entrainement exigeant, c’était le moins que l’on puisse dire. Il regarda d’autres détails, voyant un galbe de sein joli, pas imposant, mais pas mal du tout, et un sexe surmonté d’une fine toison de la couleur de ses cheveux et de ses sourcils. Un poil de neige.
Aussitôt présente, elle se couvrit, et le lion vit les marques de bleus. Il savait pertinemment à quoi correspondaient ces marques. Elle devait se bander les seins pour aplatir sa silhouette. sans doute désirait-elle passer plus inaperçu, ou même se faire passer pour un homme, ce qui serait bien plus logique pour permettre de voyager et se déplacer sereinement.

Elle rougissait de gêne et de honte. Et le lion explosa de rire. Un rire  puissant presque tonitruant qui se répercuta dans les environs avec toute la puissance de son coffre. Et quand son hilarité fut passée, enfin, il put lui répondre, plus sérieusement, qu’il gardât un petit air amusé, moqueur presque, dans le regard.

« Quelle malchance. Mais c’est normal, le feu est le plus puissant des purificateurs. D’autres vêtements te seront donnés ultérieurement qui résisteront aux flammes. Mais ne te cache pas. Tu devrais être fière d’être ici. Tu devrais être fier d’avoir donné jusqu’) tes vêtements aux flammes pour la Légion. Tu ferais tout pour servir la Légion, le premier Tout, c’est de lui offrir ta pudeur. Livre-toi, corps et âme. Accepte de te montrer dans ce que tu es de plus simple et de plus pur. »

Autrement dit, elle allait devoir traverser la moitié du camp sans liquette. De quoi la faire se mettre elle-même à l’épreuve.

15
La jeune femme était calée pour le seigneur Flambe, en elle, et il fallait reconnaitre qu’il ne trouvait pas cela désagréable. La position eut été meilleure qu’elle aurait pu sentir une envie qu’elle aurait probablement trouvé très déplacée. Mais en l’occurrence, la position évitait ce désagrément pour elle. Cela n’empêchait pas. Dans tous les cas, sentait-elle la chaleur qui pulsait sous la surface. Il avait la peau, les mains, bien plus bouillants que n’importe quel être de chair et de sang. Il était autant fait de feu que de chair.

« Alors je te le demande Mielle, d’où viens-tu ? »

Voilà, elle allait me dire où elle ne voulait pas retourner, pour ne jamais se retrouver forcée d’y aller. Ou alors au contraire, pour assister à la réalité de la légion, une pluie de cendre et un silence de cimetière. L’un des deux... ou les deux, ou aucun. Enfin bref, telle était la seule solution qu’il fallait envisager. Il lui fit un sourire et vint doucement caresser ses cheveux d’une main. Elle était calée contre lui, et s’était presque un peu laissée aller. Oui, définitivement, Pyrrhus la garderait pour lui, cette petite, elle serait parfaite dans le rôle de servante et plus encore. Oui, très bien. Sa propriété personnelle, aurait-on pu dire.
Sa réaction sur la dévotion du lion lui attira un sourire, en même temps, le lion la comprenait. Elle ne connaissait de la légion que la beauté. Dirait-elle pareil en constatant que derrière eux, il ne restait jamais que ravage et charbons ardents ? Non, sans doute ne s’y attendait-elle pas. Enfin, elle le comprenait sans doute très vite, sitôt arrivés dans le camp, même, puisqu’à cet instant, elle aviserait de la situation. Mais si elle voulait servir, alors elle servirait. Ou elle se briserait ? C’était une possibilité aussi, oui.
En tout cas le courant passait bien. Et il fallait reconnaitre que la sentir blottie comme ça…
En tout cas, elle semblait sous le charme et il garda son bras autour de sa taille, l’empêchant de s’écarter quand elle sembla réaliser qu’elle s’était blottie.

« Ne t’excuse pas, tu es bien installée et c’est tout ce qui compte ma belle. Et promis, en temps utile, je te raconterai l’histoire de la légion… mais je crois qu’on va accélérer un peu l’allure, et laisser la cariole derrière, ma belle. »

Il lui sourit, et d’une pression des genoux, le lourd destrier accéléra un peu, entamant un rythme plus rapide pour rejoindre le bosquet, où un transport magique nous attendait pour accéder au campement. Le transport magique mis en place au lieu des traditionnels griffons nous ferait gagner huit jours de chevauchée. On aurait dit un brasier, ou l’image d’un brasier.

« Voilà le portail qui nous mènera au camp. Considère ça comme une forme de rite de passage. Il va falloir te jeter dans les flammes. Et moi je t’attendrai de l’autre côté. »

Le lion sauta de selle, l’aida à descendre et, avec le cheval, avança vers les flammes.

« Ne t’y trompe pas, ce sont de vraies flammes., alors rejoins moi vite… »

Inutile de préciser qu’il passa l’air de rien, avec le cheval, sans que l’un ni l’autre ne fasse quoique ce soit. Tout au plus les flammes leur léchèrent le corps. Il en irait cde même pour elle, mais… disons que sa tenue ne risquait pas de survivre à la flambée…

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