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« le: lundi 08 mai 2023, 19:04:07 »
Identité : Mary-Sue Smith
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Race : E.S.P.er
Sexualité : Hétérosexuelle
Physique : Sa posture plutôt désinvolte et ses épaules légèrement courbées vers l’avant trahissent ses habitudes de vie : la plupart du temps assise, devant un ordinateur ou un livre, elle est donc souvent penchée. Lorsqu’on la fixe, ses bras soudainement ballant ne savent plus quoi faire de ses mains devenues moites et ses yeux bleu clair qui contemplent le monde à travers une large paire de lunettes deviennent fuyant. Par ailleurs, étant régulièrement en train de fixer un écran – d’ordinateur ou de téléphone – il lui arrive fréquemment d’avoir les yeux rouges, ainsi que des cernes qu’elle dissimule à l’aide de maquillage. Elle ne portera en revanche jamais de lentilles, principalement à cause de ses yeux souvent secs. Son visage montre lui-même très souvent des signes de fatigues, qu’elle doit bien plus à ses clients qu’à son manque de sommeil récurrent.
De plus, il est fréquent de l’apercevoir portant une attelle souple pour soulager son poignet droit, régulièrement sujet à des douleurs. Quant au poignet gauche, un petit symbole du signe de l’infini est tatoué sur son intérieur, juste en dessous de la paume. Peu sportive, elle peut certainement se vanter de ne pas prendre de poids facilement en dépit de ses repas souvent instantanés. Le seul sport pratiqué par celle-ci est d’ailleurs la randonnée, de préférence en solitaire.
Elle est quelqu’un qui tends vers le minimalisme, et cela se reflète sur ses choix vestimentaires. Elle ne fera l’effort d’être un peu plus coquette que pour sa tenue professionnelle ; le reste du temps, elle choisira des tenues simples, basiques et confortables, ce qui lui permet un gain de temps au moment de s’habiller. Cela se reflète également sur ses cheveux blonds coupés en carré, qu’elle ne prend la peine d’attacher que pour travailler. Quant au maquillage, elle n’hésite en revanche pas à user de ce genre d’artifices, préférant un maquillage souvent léger qui lui permet principalement d’effacer les quelques défauts de son visage ; à savoir des cernes et quelques rougeurs, quand il ne s’agit pas en plus de petits boutons.
Caractère : Penchant vers le minimalisme, cela se ressent aussi dans ses relations. Pour autant, elle n’est pas complètement associable au point de vivre recluse et coupée de tout, et elle accepte de temps en temps de sortir avec des collègues de travail ou des voisins ; et c’est là l’ensemble de son entourage. Cela s’explique en partie par le fait qu’elle préfère se protéger en évitant de s’attacher à des personnes, qui elle en est certaine, finiront par partir ou l’abandonner. D’autre part, elle n’est pas celle qui va vers les autres, et lorsqu’une personne inconnue se risque à le faire, Mary-Sue se retrouve vite intimidée. Bafouillant, se risquant à tenter quelques blagues mais souvent perçues comme légèrement offensantes, trop cynique ou pas spécialement amusantes. Faire longuement la conversation n’est d’ailleurs pas son fort, elle qui préfère observer quitte à fixer, et écouter à condition que la voix lui plaise. Très sensible aux voix, elle a pourtant déjà refusé d’écouter des personnes qui disaient pourtant des choses qu’elle savait très intéressantes, uniquement parce que leur voix lui déplaisait. Peu confiante, elle ressort toujours tremblante dès lors qu’une altercation se produit. En particulier avec une personne inconnue. Peu vaillante dans la réalité, et surtout particulièrement froussarde, elle sait et affirme qu’elle sera la première à prendre la fuite en cas de danger, même potentiel et non concret. Elle ne devient que bien plus téméraire dans ses récits.
Attentive aux détails, elle a ce petit défaut d’analyser parfois au-delà du raisonnable, créant parfois si ce n’est souvent, des quiproquos désagréables pour les personnes concernées. D’une imagination qu’elle espère débordante, elle s’invente souvent des histoires à partir de quelques détails qu’elle écrira ensuite. C’est d’ailleurs le plus gros de ses passe-temps ; écrire des fictions à partir de sa vie réelle ou d’œuvres qu’elle aura apprécié. Le reste de son temps libre est généralement consacré à des recherches ; que ce soit pour une certaine lettre dont elle n’a toujours pas percé le secret, que pour ses écrits.
Histoire : Abandonnée lorsqu’elle était un bébé, et n’ayant jamais été adoptée, elle a donc grandi dans un orphelinat. Londonien, s’il faut être précis. Avec elle, un seul objet : un inrō, une petite boite japonaise contenant ce qui ressemblait à une lettre dans une langue et une écriture inconnue. Elle sera donc appelée Mary-Sue Smith, un prénom typiquement anglais, puisque ses parents ne semblent même pas s’être donné la peine de lui en donner un, et un nom de famille très générique à défaut de connaitre celui dont elle aurait dû hériter.
Elle n’eut absolument aucune famille, à moins que l’on admette que les enfants et le personnel de ce lieu ait pu être ce qui se rapprochait le plus d’une famille pour Mary-Sue. Cependant, elle ne considère pas que ce soit le cas, puisque les visages changeaient, partaient et ne revenaient pas. Des enfants étaient parfois adoptés, ou partaient dans des familles d’accueils. Des adultes changeaient de travail, ou déménageait, quand ce n’était pas une histoire de retraite. Pensionnaire de longue date, elle subit fréquemment ce sentiment d’abandon à travers son enfance.
A l’adolescence, elle s’isole bien plus et prendra beaucoup ses distances avec un peu près tout le monde. Sans s’enfermer dans le mutisme, elle part toutefois du principe qu’une personne à qui elle parle un jour disparaitra sans doute de sa vie le lendemain. Bien qu’elle puisse avoir quelques affaires à elle, elle partage sa chambre, ainsi que la plupart des livres et jouets qui sont considérés « pour tout le monde ». Elle aura facilement tendance à se réfugier dans la lecture, puisque les livres, eux, ne l’abandonneront jamais. Quant à ses autres centres d’intérêts, ils se limiteront principalement à cette boite mystérieuse qui semble être la seule chose qui puisse la rattacher à ses parents.
Elle se mettra ainsi en tête d’apprendre le japonais, désireuse d’y aller dès que possible, persuadée d’y trouver des réponses puisque personne à Londres n’est capable de pouvoir lire ou même reconnaitre l’écriture de la lettre. Et pour cause : puisque bien qu’elle l’ignore encore, la langue utilisée est en réalité originaire de Terra.
Elle ne fera pas de longues études, n’y voyant pas l’intérêt. Aucun métier ne la passionnera réellement, d’autant plus qu’elle se réfugiera désormais dans les histoires fictives qu’elle produit. A quoi bon s’embêter avec cette vie lorsque je peux vivre toutes les vies que je souhaite dans mes histoires, se dira-t-elle, malgré les protestations des adultes autour d’elle qui essayeront plusieurs fois de la faire changer d’avis. En vain. Elle économisa le plus possible dès sa majorité et parti au Japon dès qu’elle le put. Son logement est incroyablement petit, mais cela lui convient : elle n’avait pas beaucoup d’espace à elle non plus à l’orphelinat.
Sur place, elle trouva un poste de réceptionniste dans un hôtel, mais toujours aucune piste concrète pour sa lettre. L’inrō lui-même ne lui est jusque-là pas d’une grande aide, puisque les motifs dessus ne sont pas très distinctifs. Elle ne baisse pas les bras pour autant. Quand elle ne cherche pas sur internet, elle montre la boite et la lettre aux gens pour les interroger, dans l’espoir d’obtenir ne serait-ce qu’une petite piste.
Autre : Mary-Sue est une E.S.P.er capable de se plonger dans un récit et de le vivre comme une réalité. Cependant, son pouvoir dépend de sa propre imagination, et les règles qui régulent sa capacité dépendent de plusieurs points. Tout d’abord, tout dépendra de si elle a écrit l’histoire ou s’il s’agit d’une histoire écrite par une autre personne.
Si elle a écrit l’histoire :
✓ Fonctionne si le récit est linéaire. Elle peut néanmoins indiquer dans le récit qu’un événement ne sera pas le même en fonction d’une décision.
✕ S’il s’agit d’une histoire un peu type « ce livre dont vous êtes le héros », où pour continuer l’histoire il faut se balader d’une page à l’autre. Cela est bien trop complexe et difficile, voire impossible, pour elle à mettre en place.
✓ Elle peut changer son apparence physique, ainsi que sa race et une partie des capacités. Elle peut par exemple décider qu’elle est une sublime espionne capable de voler, ou devenir un homme dans son récit.
✓ Cela fonctionne pour une autre personne, si elle décide de l’intégrer dans son récit.
✕ Elle ne peut pas inventer des compétences qu’elle n’a pas. Ainsi, un médecin dans son récit ne peut pas expliquer comment il soigne. Si elle écrit qu’un personnage parle en russe, il parlera en réalité une sorte de yaourt incompréhensible avec un fort accent russe.
✕ Elle ne peut pas contrôler les actions, décisions et paroles d’une autre personne qui est avec elle dans le récit. La limite de son imagination est le libre-arbitre d’une personne réelle qui l’accompagne. De même qu’elle ne peut pas lire les pensées de la personne, même si Mary-Sue tente de s’ajouter une telle capacité. C’est tout bonnement impossible.
✕ Toutes blessures physiques ou mort qui peuvent arriver dans le récit ne sont pas définitifs, et disparaissent dès que la personne et elle-même sortent de l’histoire.
✕ Il est impossible de rester coincé ou prisonnier dans un récit. Par défaut, on en sort dès qu’on meurt ou que l’histoire est arrivée à la fin.
✓ Dans un récit qu’elle écrit, elle peut rajouter des portes de sorties pour s’y échapper avant la fin : par exemple, en mettant en place une porte de secours à franchir, un mot de passe à prononcer, etc.
✓ Il est possible de modifier des événements pendant qu’elle vit l’histoire. Cependant, à chaque fois qu’un événement sera modifié, il y aura une répercussion plus tard. Par exemple, si on rattrape une personne qui était en train de tomber, plus tard une autre personne tombera alors que ce n’était pas prévu.
Dans un récit qu’elle n’aura pas écrit :
✕ Puisqu’elle n’apparait normalement pas dans le récit en question, elle est donc un personnage extérieur et ne peut pas modifier son apparence ou ses capacités.
✕ Un livre de type « vous êtes le héros » est toujours impossible pour elle à mettre en place.
✓ Elle doit avoir lu l’histoire en entier.
✕ Le seul moyen d’en sortir est de finir l’histoire ou de mourir avant.
✕ Il est impossible pour elle de prévoir ce qu’il lui arrivera, ainsi qu’à la personne qui l’accompagne, puisqu’ils ne sont même pas des personnages secondaires dans l’histoire d’origine.
✕ Elle ne peut pas modifier la trame principale, puisque la fin est déjà écrite et ne peut pas être modifiée. Si elle tente de le faire, ses actions seront automatiquement annulées.
✓ Elle peut cependant modifier des événements qui n’ont pas une incidence directe sur le bon déroulement de la trame principale et qui n’empêchent pas la fin prévue. Néanmoins, cela ne fait que reporter les événements à plus tard, d’une différente façon et avec d’autres personnages.
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