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Messages - Elore

Pages: [1] 2 3 4
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Les bas fonds / Re : Mauvaises circonstances [Pv]
« le: mercredi 02 juillet 2008, 15:28:30 »
Était-ce un bruit qui s’était fait entendre dans la rue ? En voyant une petite souris s’enfuir du lieu où elle avait entendu le bruit, Elore commença à désespérer. Pourtant elle avait vérifié : il n’était pas écrit en grand « victime désignée » sur ce front, elle l’aurait juré. Pourquoi les gens s’acharnaient-ils sur elle ? Non pas qu’elle pensait être la seule victime de pareilles brimades, mais tout de même… Alors qu’elle passait la plupart de son temps à être discrète et à se fondre dans la masse, on semblait trouver amusant de l’embêter. C’était à ne rien y comprendre…

À genoux, les bras légèrement levés pour qu’elle ait mal au moindre de ses mouvements, le découragement gagnait lentement son cœur. Au moment même où elle se décida à utiliser l’une des techniques des espions pour se sortir de cette situation –technique qu’elle avait promis de n’utiliser qu’en dernier recours-, Elore stoppa toutes ces pensées au son d’un patalon qui s’ouvrait. Elle ne retint pas la grimace de pur dégoût à la vue du membre de l’homme en face d’elle. Puis un sourire des plus machiavélique s’afficha : qu’il approche encore un peu et elle pourrait lui enlever à jamais tout plaisir ressenti durant l’acte sexuel… il faisait encore un pas et il serait assez proche de ses dents.

Mais l’homme qu’elle avait soi-disant volé ne profiterait pas longtemps de l’acte qu’il osait perpétrer. Elore eut les yeux agrandis de peur en découvrant derrière celui-ci une masse énorme, même colossale. La terreur disputa au soulagement en voyant le torse de son agresseur traversé de part en part par un bras. Elle s’écarta tout de suite des hommes, plus par instinct qu’autre chose. Le sang dégoulinant de la bouche de l’homme volé avait constellé de taches son compagnon qui semblait voir venir sa fin. Elore ne disait rien, tétanisée par ce qu’elle voyait. Elle sursauta au craquement sonore que fit la nuque brisée du deuxième homme. Elle le traita d’idiot intérieurement : ne jamais tourner le dos à un ennemi était l’une des premières règles dans un combat. Même un violeur aurait dû savoir ça.

Ce ne fut que le self-control légendaire d’Elore qui l’empêcha d’hurler comme une gamine effrayée tandis que la bête s’approchait à grands pas d’elle. La gorge nouée d’appréhension, la jeune fille craignait que les deux hommes maintenant morts, ce ne soit à son tour de succomber à la force bestiale du loup-garou. Car oui, elle était là en présence d’une de ces créatures vivant habituellement dans les Contrées du Chaos et si elle ne l’avait pas entendu parler, elle aurait même pu douter de son espèce d’humanité. Le loup-garou était très grand –comparé à lui Elore se sentit toute petite et fragile-, mais de cette taille se dégageait non seulement une impression de puissance, mais aussi un réconfort rassurant, comme protecteur. Il avait des poils… partout. Oui ça peut sembler stupide dit comme ça, mais voir deux mètres cinquante complètement poilu c’était quand même un choc pour le pauvre cœur d’Elore qu’elle avait récemment découvert cardiaque –du moins en avait-elle eu l’impression en le sentant cogner à du deux cent à l’heure dans sa poitrine. Alors voilà donc à quoi ressemblait ces mythiques hommes… Ni tout à fait humain, ni tout à fait animal, un puissant mélange des deux.

Il s’adressa à elle, demandant si elle allait bien, mais Elore ne put que bredouiller quelques intelligibles paroles dans le genre « j’vais bien » ou « j’sens rien », au point où elle se demanda ce qu’elle avait bien pu dire. Elle aurait voulu lui expliquer qu’il avait bien fait de les exécuter, que de telles pourritures ne méritaient pas de vivre, mais devant ce léger abattement du personnage, elle ne déclara toujours rien. Ses yeux caressaient les muscles dessinés du Lycaon. Elle sentit naturellement une attirance physique pour son sauveur. Décidément, elle devait avoir passé plus de temps qu’elle ne le croyait dans ce bordel !

Il s’accroupit pour qu’elle puisse voir son visage. Appréciant l’effort, elle le détailla longuement, notant la pupille noire de ses yeux et les crocs impressionnants dont il était pourvu. Secouant doucement la tête et plissant adorablement ses yeux couleur de la terre, Elore murmura d’une voix douce :


« Je serai la pire des ingrates si je criais alors que vous venez de m’aider… »

Sa voix était celle d’une jeune fille à moitié effrayée, mais tout de même reconnaissante envers celui qui l’avait sauvée. Elore se releva un peu et massa ses poignets qui avaient été quelque peu malmenés durant ces dernières minutes. L’intérêt qui brûlât un instant dans ses yeux prouvait qu’elle s’était trouvé une nouvelle source d’informations pour la soirée. Elle voulut faire un pas, mais une douleur traversa soudainement sa cheville. Un sourire penaud naquit sur ses lèvres.

« Je crois avoir été un peu optimiste sur mon état… Il va falloir que je retourne chez moi… Mais avec cette cheville foulée, je crains de vite me retrouver dans la même situation que tout à l’heure… »

Son ton désespéré était à moitié feint, car elle avait réellement peur de devoir faire le chemin seule dans les bas-fonds de Nexus. À moins de ne pas tenir à la vie, cette solution était impossible. Alors qu’elle se tenait sur le mur, elle tourna ses yeux plein d’espérance vers le Lycaon.

« Monsieur mon sauveur, serait-il trop présumer de votre bonté pour me raccompagner jusque chez moi ? » demanda-t-elle avec candeur.
« J’en oublie presque les convenances : je m’appelle Mia. »

2
Les bas fonds / Mauvaises circonstances [Pv]
« le: mardi 01 juillet 2008, 11:05:32 »
Avec un sourire de circonstance, Elore échangea une œillade significative à la fille à ses côtés. D’accord, elle avait peut-être fait une ou deux erreurs. Bon, j’avoue, elle avait tout de même mal choisi son moment. Elle grimaça de douleur sous la frappe que lui asséna un homme qui la tenait par les bras. Son charme ne suffirait pas pour les convaincre de son innocence. Elle tenta de se remettre en mémoire comment elle avait fait pour atteindre une telle extrémité.

Tout cela avait commencé deux jours plus tôt. Elle n’avait pas passé la nuit chez elle et revenait au petit matin. Pourtant ni la fatigue ni la lassitude ne peignaient ses traits. En effet, elle venait de découvrir un très intéressant échange dans les bas-fonds. Un terranide et un grand possesseur d’esclaves s’étaient rencontrés. Elle s’intéressait surtout à l’humain, espionnant pour le compte de Don. Elle avait donc entendu  que l’homme-renard recherchait une petite fille, apparemment capturée il n’y avait pas si longtemps. Si Elore n’éprouvait pas de pitié concernant les esclaves –elle avait failli en devenir une-, elle comprenait qu’ils ne possédaient certes pas un sort enviable. Contemplant lorsqu’ils prirent un nouveau chemin le spectacle des deux cadavres, elle se dit que le marchand affranchisseur aurait dû les garder un peu plus longtemps en vie, ne serait-ce que pour leur arracher plus tard d’autres informations. Mais après tout… des marchands d’esclaves, il y en avait beaucoup…

Tandis qu’ils entraient dans la maison, Elore observa du coin de la rue la personne qui leur ouvrait la porte et les accueillait chez elle. Une femme, plutôt jeune sans être une adolescente. Lorsqu’ils furent tous entrés, Elore s’approcha et se colla contre le mur à côté de la porte. Elle ne perçut des bribes de la conversation que grâce à l’acuité de ses oreilles entraînées depuis son enfance dans ce seul but. Mais quand la conversation débutait à peine, elle cogna sans le vouloir une barre en métal posé non loin d’elle. Se maudissant, elle ne préféra pas tenter le diable en restant et battit retraite. C’est pourquoi un sourire des plus joyeux apparaissait sur son visage en ce doux matin. Elle allait prouver à Don qu’il avait bien fait de l’engager. Elle possédait la description de la fillette, se rappelait du dialogue qui prouvait qu’une action serait bientôt entreprise sur le marché des esclaves. C’était même plus que nécessaire.

Elle ne dormit même pas ; la jeune fille se contenta d’avaler un léger petit-déjeuner et d’emporter une pomme.  Comme d’habitude elle n’avait pas très faim. Elle enfila un des costumes qu’elle ne mettait pas souvent, mais qui se révélait souvent payant. Elle laissa ses cheveux détachés, mit un peu de maquillage sur ses lèvres et enfila une robe à décolleté. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir et jugea son déguisement avec un sourire satisfait. Parfait. Avec ça elle pourra retourner à la maison close comme un poisson dans l’eau. Elore mit une cape au-dessus de ses vêtements, histoire que tout le monde ne se jette pas sur elle dans la rue.

Elle passa une journée entière dans le bordel. Elle avait réussi à se trouver un coin où elle n’avait qu’à s’asseoir et soûler les clients qui l’avaient choisie. Elle n’avait même pas à monter dans les chambres avec ce truc. C’était presque trop facile. Même la matrone avait souri à la facilité d’Elore à conduire ces hommes là où elle le voulait. Mais quand vint le soir, ça ne resta pas aussi facile. L’homme qui fut attirée par l’apparente innocence de la jeune espionne ne serait pas aussi facile à éconduire. Pourtant elle l’accueillit avec un sourire digne d’une parfaite prostituée. Pas de problèmes…

Alors qu’elle caressait le torse de l’homme dans des mouvements sensuels. Mais tandis qu’elle jouait de son charme, l’homme fit soudain un geste brusque. Et son regard soudainement furieux la fixa. Se mordant la lèvre, Elore eut des yeux assassins vers la seule fille qui la regardait d’un air sarcastique. Elle savait ce que l’homme allait dire avant qu’il le dise.


« Où est passée ma bourse ? Quand me l’as-tu volée salope ? »

Elle grimaça alors que l’homme la saisissait par le bras. Mais merde ! Elle cogna l’homme pour s’écarter de lui et se relever. Elle eut un mouvement de tête qui replaça ses cheveux dans son dos. Son ton se fit méprisant.

« Où est l’intérêt de prendre un truc aussi vide ? »

Mise à terre par l’un des sous-fifres de son client, avec un sourire de circonstance, Elore échangea une œillade significative à la fille à ses côtés. D’accord, elle avait peut-être fait une ou deux erreurs. Bon, j’avoue, elle avait tout de même mal choisi son moment. Elle grimaça de douleur sous la frappe que lui asséna un homme qui la tenait par les bras. Son charme ne suffirait pas pour les convaincre de son innocence. Alors elle endura, stoïque, le voyage vers l’arrière de la maison close, dans la rue. Une moue méprisante apprit aux deux hommes qui la traînait qu’elle ne se laisserait pas faire.


« C’est sûr que ça doit vous exciter, hein ? À deux contre une jeune fille, ça ce sont de vrais chiffes molles. »

Un coup contre sa pommette la convainquit de la fermer. Pour une fois que c’était quelqu’un d’autre qui avait volé la bourse… Merde, se faire violer dans la rue, comme ça, c’était moche. Il n’y avait plus qu’à espérer ou bien que Don serait tout près ou bien qu’une bonne âme la sauverait d’un destin cruel.

3
L'auberge du Coucher de Lune / Re : Une arrivée peu ordinaire.
« le: lundi 30 juin 2008, 23:41:02 »
Elle s’était comportée comme d’habitude avec ses parents adoptifs. Pas le moindre changement d’attitude, pas la moindre remarque qui aurait pu prouver aux yeux de ces espions surentraînés qu’Elore avait changé de camp. Enfin, changer de camp était beaucoup dire… disons : transférer sa loyauté. Néanmoins ce terme n’affaiblissait pas le degré de trahison que cela représentait pour la Confrérie et, n’ayons pas peur de le dire, si un de ses confrères le découvrait les conséquences seraient terribles. C’est pourquoi Elore avait décidé de transformer ce qui avait été sa vie en couverture. À présent, les gens avec qui elle vivait étaient autant des sources d’informations que toutes les autres personnes de Nexus. Maintenant, elle n’aurait plus qu’à attendre.

La jeune fille avait enduré stoïquement les ordres de mission du jour avec une mauvaise grâce évidente. À cela par contre ses tuteurs étaient habitués : ils connaissaient la soif d’information d’Elore et à vrai dire faisait tout pour l’endiguer. Cette soif pouvait devenir dangereuse, surtout depuis le jour où Elore leur avait avoué qu’elle connaissait le terrible secret du chef de la Confrérie : il boitait. Les détails qui l’avaient conduite à cette conclusion auraient pu sembler insignifiants pour certains, mais avec l’engrenage machiavélique d’Elore, elle les avait rassemblés et avec la patience du prédateur, les avait reconstitués comme un puzzle. De peur que ce don merveilleux la détruise, ils l’avaient donc mises à la diète et la confinait à des endroits où elle ne serait pas trop surchargée.

L’espionne avait donc enfilé son costume de serveuse. Ses cheveux de blonds cendrés attachés en une queue par un simple lien de cuir rehaussaient d’un peu de couleur son haut beige. Un corset mis par-dessus ceignait sa poitrine et la mettait en valeur. Une simple jupe verte complétait un costume se résumant en un simple uniforme. Elore rechigna un moment devant le miroir, mais présenta une figure impassible à ses deux tuteurs avant de grignoter un quignon de pain qu’elle emporta pour ne pas être obligée de manger en leur compagnie. La mauvaise humeur d’Elore était subtile, mais parfaitement visible pour quelqu’un qui savait en interpréter les signes.

C’est pour ça qu’elle était présente à la porte de l’auberge, à peine une heure plus tard. Lorsqu’elle toqua précautionneusement, ce fut une dame d’un certain âge qui lui ouvrit. Composant son sourire le plus enjôleur, Elore s’inclina légèrement avant d’observer les réactions de la vieille. Elle avait vu juste : apparemment celle-ci était plus qu’intéressée par Elore. La jeune fille présenta une lettre qu’elle tendit vers la maîtresse de l’auberge. Aucune d’elles n’avait encore échangé un mot, mais elles se jaugeaient de regards furtifs. Après lecture de la lettre, la femme réexamina encore la jeune fille avant de se racler la gorge :


« Tu ne paresses pas au travail ? Sauras-tu travailler durant des heures pour des clients ? Ignorer tes pieds douloureux et tes mains écorchées ? »

Avec un maintient modeste, Elore s’inclina une nouvelle fois devant la vieille et choisissant soigneusement ses mots, elle s’adressa respectueusement à la matrone.

« Je me livrerai corps et âme à ce travail, madame. Le ciel en est témoin. »

Elore avait déjà la femme dans sa poche. Elle ne connaissait absolument pas le contenu de la lettre, mais apparemment ça avait été efficace. Alors qu’elle était introduite par la maîtresse de maison dans l’auberge, Elore analysa l’endroit avec un esprit affamé. On était encore le matin et l’heure n’était pas à l’ambiance bondée, mais plutôt au rangement et aux ragots des serveuses. L’espionne en saliva d’avance et alors que la porte se refermait derrière elle, elle se jura que ses tuteurs regretteraient de l’avoir envoyée ici.

Le soir était arrivé si vite qu’elle ne l’avait pas remarqué. S’étant déjà lié d’amitié avec plusieurs serveuses, elle avait déjà rassemblé beaucoup d’infos sur certains habitués de l’auberge. La plupart ressemblait à des rumeurs, mais au moins elle aurait quelque chose à raconter. Les autres filles semblaient impressionnées par l’indifférence qu’affectait Elore tandis que des mains baladeuses s’infiltraient contre son corset ou même contre ses fesses. La plus grossière des tentatives fut un homme totalement ivre qui cogna « sans faire exprès » son plateau et épongea avec une serviette sa poitrine pour « nettoyer ». Mais toutes ces choses la faisaient ricaner après avoir connu les caresses expertes d’un véritable homme. Ces frôlements puérils ne la faisaient même plus trembler.

Mais alors qu’elle allait chercher une commande au bar, quelqu’un entra. Oh, elle aurait pu ne pas y faire attention si l’homme qui lui avait adressé la parole n’avait pas été celui qui l’avait peloté il y a à peine quelques minutes. S’adossant avec amusement au bar elle observa la suite des événements. Lorsque monsieur « je-suis-le plus-ivre-mais-le-plus-riche » hurla, tout le monde se tut. En effet, ce client était un marchand d’armes très réputé qui fournissait à certaines occasions la Reine de Nexus elle-même. Le nouveau venu n’avait pas bien fait de se le mettre à dos. Pourtant l’inconnu gardait un visage calme et ne semblait pas se départir de son self-control. Il esquiva sans difficulté le coup maladroit du saoulard. Après tout même un enfant aurait pu l’esquiver, mais par contre lorsque l’éclat du couteau brilla, Elore craignit un instant qu’un accident ne se produise. Mais elle fut vaguement surprise quand l’attaquant se retrouva mis à terre par le blond.

La situation était totalement inversée. C’était maintenant le saoulard qui était menacé d’une arme, apparue comme par magie dans les mains de son adversaire. Elle crut que le marchand d’armes allait demander aux gardes présents d’arrêter ce jeune homme, mais dans un élan de colère, Elore remarqua que sa peau avait soudainement pris… une teinte radicalement plus pâle. Les beaux yeux de la jeune fille brillèrent d’intérêt en entendant que cet inconnu faisait partie du corps d’élite des voisins futuristes. Apparemment cela terrifiait le marchand qui ne demanda pas plus après le regard furieux de l’ex-soldat et disparut sans plus de cérémonie. Les troubles terminés, Elore prit la commande et regarda la table où allait s’installer l’homme de Tekhos. Avec un sourire elle déclara à ses congénères qu’il était chasse gardée. Comme elles n’oseraient certainement pas aller prendre la commande de ce monsieur après cette démonstration, Elore se « sacrifia » et s’approcha de l’inconnu.

Alors qu’elle déposait son plateau doucement sur la table, elle fixa de son regard chocolat le blond et avec un petit sourire, ne put s’empêcher de le détailler. Il avait de magnifiques yeux bleus, ce que remarqua tout de suite Elore. Puis, ne pouvant retenir son amusement, elle déclara d’un ton empli d’ironie :


« Vous savez, vous auriez pu simplement l’assommer au lieu d’utiliser ce don. Au moins, il aurait fait moins de bruit. »

Elle lui fit un sourire adorable, avant de pencher délicatement la tête et de demander :

« Qu’est-ce que je vous sers ? »

4
Place publique / Re : Vagabondage [Pv]
« le: lundi 30 juin 2008, 22:20:46 »
Elore n’eut pas une seule réaction au sourire de Don. À vrai dire, elle ne saurait pas en avoir une sans en comprendre le sens. Ce sourire n’était pas destiné à la faire défaillir, ni à lui faire peur, mais il ne servait pas non plus à la rassurer ou à la contenter. Non. C’était une réponse des plus neutres, mais néanmoins amicale. Voyez-vous, dans l’esprit complètement tordu d’Elore –et si vous saviez à quel point il l’était-, chaque petit détail, aussi infime soit-il, était passé en revue, était examiné, réexaminé et jugé selon la situation. Alors, au lieu de dire « j’sais pas » devant une situation difficile, elle repassait tous les détails qu’elle avait rassemblés avant pour les utiliser à son avantage. Étrangement elle n’avait pas pu le faire ici, car sa légendaire mémoire lui avait fait défaut. Par deux fois. Elle aurait mis sa main à couper que cela avait un rapport avec Don. Et sachez qu’Elore ne fait jamais de paris à la légère…

S’il avait la faculté d’annihiler le don de son adversaire, ça expliquait de nombreuses choses sur la quantité incroyable de marchandises qu’il avait capturée. Elle tirait de cette explication un soin salvateur pour son orgueil blessé : en effet, si Don lui avait ôté son pouvoir, ce n’était point elle qui avait failli et avait… oublié quelque chose. Cette conclusion –pourtant si bénigne- tira d’Elore un regard brillant de fierté. Pourtant des émotions plus sombres lui vinrent à l’esprit : quels détails s’étaient échappés à sa mémoire durant son absence ? Peut-être Don avait-il caché à Elore des choses compromettantes qui l’empêchaient de voir qu’elle tombait tout simplement dans un piège !

Alors que cette pensée se formulait, elle l’écarta d’un revers de sa manche. Pourquoi songer déjà à une trahison alors qu’elle venait à peine de donner son allégeance ? L’espionne n’avait pas besoin –ou plutôt n’avait plus besoin- de montrer les crocs. Elle avait réussi à influencer Don pour qu’il voit le potentiel qu’elle lui offrait. Elle devait tout de même saluer l’intelligence de son nouveau boss : beaucoup d’entre eux auraient juste accepter le marché qu’elle leur aurait proposé, puis n’aurait plus jamais revu le minois de la jeune fille de toute leur existence. Mais Dorian, lui… avait touché la seule corde sensible chez Elore : sa terrible et funeste loyauté. Il était parvenu à lui faire comprendre qu’il servirait au mieux les intérêts de son insatiable curiosité, de son envie de fourrer le nez quand elle voulait et où elle voulait, tout comme elle était arrivée à lui miroiter l’aide qu’elle pourrait lui apporter et les responsabilités dont il pourrait se décharger.

Alors qu’elle suçotait sa pomme d’Adam, Elore étudia le profil de Don. À nouveau elle se demanda comme avait-elle fait pour en arriver à… ça. Mais aussi, Elore n’avait jamais fait face à une géant à la force herculéenne, ni n’avait fait l’amour avec une esclave droguée, ni n’avait elle-même été drogué avec une aiguille… Si on assemblait tout ça, la situation devenait quelque peu plus… logique. L’acte qu’il s’apprêtait à faire, apparaissait plus aux yeux d’Elore comme le scellement de leur contrat. Car c’était à présent la seule chose qui unirait elle et le marchand d’esclave : pas de sentiments –à part du respect-, juste un partage de leurs compétences où chacun y trouvait son avantage. Elle-même se disait que si jamais elle s’engageait plus que cela dans leur relation, ça deviendrait effroyable. Comprenons-nous bien : la seule attirance qu’éprouvait Elore était sur le plan physique. C’était peut-être la première fois que ça allait aussi loin mais après tout, il fallait bien une première fois.

Dans les bras du colosse, elle se sentait à la fois fragile, si facile à écraser d’un mouvement des épaules, mais à la fois en sécurité. Son nouvel employeur lui promettait une formidable protection future… Elle trembla d’excitation à imaginer la sensation de terreur s’inscrivant sur les visages de voyous, alors qu’elle dirait travailler pour Dorian Garan –que voulez-vous… chacun ses fantasmes inavoués. Alors que Don ouvrait la bouche, Elore caressait de ses doigts fins et agiles le torse dissimulé de son prochain amant. Alors que cette assurance si typique qu’elle avait dénotée chez son employeur transperçait dans sa voix, elle leva des yeux aussi candides que calculateurs.

Mais avant qu’elle puisse rétorquer un commentaire pour contrer l’arrogance de Don, elle se mordit la lèvre pour étouffer à moitié un gémissement en sentant ses mains tâter ses hanches avant de s’emparer de la poitrine d’Elore. La semi-violence du géant provoquait chez Elore un tourbillon de sensations plaisantes qui l’excitait. Poussant un autre gémissement de plaisir, ses tétons se durcirent rapidement sous les caresses de Don alors qu’elle tentait de garder un esprit clair. Elle avait rarement eu l’occasion d’avoir affaire à un expert et la plupart de ses relations avaient été à sens unique. Alors, sans pour autant être une néophyte, Elore profitait largement du plaisir qu’on lui procurait.

Elle leva des yeux accusateurs vers le marchand et après un petit sourire sibyllin, elle descendit doucement ses mains sur les flancs de Don, s’y attardant quelque peu. Elle avait le souffle court et haletait doucement alors que le vendeur d’esclaves ne faiblissait pas le contact sur ses seins. Elore atteignit alors les fesses de Dorian. Les massant sommairement sous le tissu étrange de son pantalon, une de ses mains se fit plus hardie et partit à la découverte du membre de son partenaire. Posant la main sur la bosse qui commençait doucement à se former, avec l’intention évidente de la frustrer, Elore appliqua dessus un mouvement appuyé.

Tandis qu’elle sentait un regain de sang dans le sexe de Don. Elle se sentit elle-même commencer à mouiller. Rougissant de plaisir, elle se laissa un pousser un autre gémissement, alors qu’elle déboutonnait le pantalon de l’homme. Une courte réflexion fut nécessaire avant de comprendre le fonctionnement de la braguette, et ensuite, maintenant que le membre était libéré d’une étouffante cage, Elore le caressa doucement, fixant Don dans les yeux quelques instants. Puis, avec une étonnante souplesse, elle interrompit à regret les câlineries du colosse pour s’abaisser au niveau du sexe de Don, de lécher le gland tout en débutant un mouvement de va-et-vient avec sa main de la base vers le haut du membre.

Elle n’attendait plus qu’un geste de son amant pour pousser les choses plus loin.

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 16 juin 2008, 15:49:36 »
15h49

Devrait encore étudier grec...

Quel choix difficile : aller s'amuser sur le forum... ou passer des heures à étudier...  ;D

On se demande ce que je vais choisir  ::)

6
Archives / Re : Rangs évolutifs
« le: lundi 16 juin 2008, 15:47:01 »
*fait sa pose de victoire*

Yeaaaaah !  ;D

Merci Aki ^^

7
Archives / Re : Rangs évolutifs
« le: dimanche 15 juin 2008, 20:53:46 »
ça peut être quelque chose comme :

Ingénu(e) => Inexpérimenté => Amant doué(e) => Maître des caresses

Ce n'est évidemment qu'une suggestion  ;)

8
Vous nous quittez déjà ? / Re : Absence
« le: dimanche 15 juin 2008, 20:50:55 »
Je te souhaite bonne chance ^^

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 14 juin 2008, 22:26:39 »
22h26

Pas de problème ^^

De toute façon, je ne pourrai pas te répondre tout de suite...

*va aller étudier ses exam's*

10
Le coin du chalant / Re : Script "Chasse aux Chasseurs"
« le: samedi 14 juin 2008, 22:24:48 »
Finalement ça va se faire à trois contre cinq...

On va se marrer  ;D

Une petite question : Est-ce que je peux juste poster un ou deux messages sur votre topic, histoire de montrer que j'ai espionné ?  ::)

11
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 14 juin 2008, 22:18:34 »
22h18

Moi aussi je joue à wow !

*ricane en voyant Leïla se prendre l'emballage*

12
Place publique / Re : Vagabondage [Pv]
« le: samedi 14 juin 2008, 10:26:25 »
Elore se sentait partagé entre deux impressions tout aussi étranges l’une que l’autre. La première était une incroyable envie de rester ici et de continuer à étudier –mais étudier était-il vraiment le mot ? Peut-être apprécier était mieux choisi- ce fascinant personnage et puis l’autre, sa méfiance naturelle, le vil serpent qui s’était trouvé une place dans la tête si remplie d’Elore. À la fois séduite et rejetée, Elore avait du mal à décider de ce qu’elle allait faire ensuite. Mais il était certain qu’à présent, Don –ou Dorian, peu importe- était devenu son patron.

Ce mot résonnait étrangement à ses oreilles. Avant, quand elle se considérait au service de la reine, il évoquait plus esclavage ou servitude… mais avec Don… avec justement un marchand d’esclaves… il lui faisait penser à la liberté. Libre de pouvoir glaner les secrets qu’elle veut, libre de choisir sa cible, libre de venir lui expliquer ce qu’elle avait découvert. Combien la confédération avait été aveugle ! En lui imposant cette discipline, ils ne l’avaient pas domptée et rendue docile, mais au contraire ils ne lui avaient donné qu’une cage où elle avait passé son temps à tourner en rond, attendant qu’un imbécile passe sa main à travers les barreaux. Finalement, ce qui arrivait était encore pire : quelqu’un avait ouvert cette cage. Il y aurait bientôt des dégâts dans cette ville…

Don la manipulait-elle dans ce but ? Ou voyait-il en elle un investissement à long terme, comme elle l’avait laissé entendre au début de leur entretien ? À vrai dire, Elore s’en fichait un peu. Du moment qu’il la laissait faire, Dorian obtiendrait une loyauté qui serait à l’épreuve de beaucoup de situations. Oui, car Elore mesurait sa loyauté par rapport à son employeur. La reine, qui ignorait presque leur existence et qui était, selon les rapports des autres espions, dénué d’un total intérêt pour les études, n’obtenait évidemment qu’un attachement relatif de la part d’Elore, alors que Don… Il était intelligent, calculateur, et possédait apparemment des secrets qui valaient la peine d’être découverts. Ainsi, Elore sentait qu’elle allait restée fidèle un bon moment à Don, le temps qu’il lui faudrait pour comprendre d’où il venait et comment il était arrivé à devenir marchand d’esclaves,… Peut-être resterait-elle avec lui après ça. Non pas peut-être, sûrement.

Alors qu’elle se damnait ave la baiser de Don, les sentiments et de méfiance et d’attirance s’accrurent. Cette histoire commençait à deviner un véritable imbroglio ! Elle lui cédait du terrain avec un grand sourire. Il n’en fallait pas plus pour ajouter le paquet cadeau. Alors qu’elle avouait que la situation lui échappait, Don caressait sa joue. La douceur de sa peau faisait presque frissonner Elore. La jeune fille, après avoir laissé son premier sentiment se déclarer, resta quelques instants muette, profitant du doux frôlement de M’sieur Garan. Il prit alors entre ses doigts quelques-unes de ses mèches, brisant la cascade blonde de ses cheveux. Elle ne put s’empêcher de le regarder, guettant un signe d’ironie ou même de sarcasme…

Elle laissa alors le champ libre à sa méfiance. Oui, comment allait-il prouver ses engagements ? Allait-il tenir ses promesses ? Si elle voulait  savoir la vérité ? Non, raconte-lui un énorme mensonge, qu’on s’amuse un peu ! Le ton malicieux ne lui avait pas échappé, elle ne fit donc aucun commentaire, même si elle se crispa un peu en attente de la réponse. Lorsqu’elle arriva, elle y retrouva l’arrogance qui caractérisait si bien Don. Ainsi, depuis le début, il avait tout prévu. C’était presque aussi énervant que s’il l’avait violée tout de suite, la terreur en moins. Mais elle se rendit tout de même compte que la situation était beaucoup plus intéressante que précédemment. Il pourrait dire ce qu’il voulait, mais il venait d’avouer qu’il s’était donné du mal pour qu’elle le choisisse.  C’était à la fois incroyablement flatteur et frustrant. N’était-elle donc qu’un objet ?

Non, il la traitait avec douceur. Elore sentit qu’il ne le faisait pas très souvent, voire jamais. Le nouveau baiser fut plus entreprenant. La jeune fille caressa la langue de Don avec la sienne. Lorsqu’il se dirigea vers son oreille, Elore eut un petit sourire qu’il ne put voir. Ce sourire était à la fois réjoui et amer. Elle venait une nouvelle fois de perdre, mais cela prouvait une nouvelle fois les prouesses de son adversaire… Ce sourire disparut alors qu’elle lâchait malgré elle un gémissement. La raison était que Don venait de toucher à l’un des endroits les plus sensibles chez Elore : les oreilles. Chez certaines personnes, cette zone était peu réceptive, mais chez Elore elle demeurait ultra-sensible, sûrement à cause de l’entraînement des espions qui avait amélioré considérablement son ouïe et rendu cet organe sensible. Et comme l’intérieur correspond souvent à l’extérieur…

Elore sentit la main de on qui descendait sur son épaule nue et engager un mouvement agréable. Mais elle trouvait que ce qui arrivait était un petit peu à sens unique. Bien qu’elle sentait son corps s’éveiller doucement, elle ne voulait pas que Don mène une nouvelle fois la danse. Il était cependant l’archétype du mâle qui désire être aux commandes d’une relation. C’est pourquoi l’espionne fit un doux mouvement pour baisser la tête et la diriger vers la nuque de Dorian. Les gens ont parfois le malheur d’oublier cet endroit qui contient pourtant beaucoup de nerfs et devient donc sensible. Les vampires ne se trompaient pas en y plongeant leurs crocs. Elore effleura délicatement son cou. Puis recommença à l’emplacement exact d’un nerf. Finalement elle suçota la pomme d’Adam de Don avant de remonter et de lécher le pavillon de son oreille droite. Elle embrassa ensuite son lobe.

La respiration de la jeune fille était encore calme, bien que de temps en temps coupée par le plaisir. Comment en étaient-ils arrivés là ?


« Bien joué. »

Murmura-t-elle dans le creux de son oreille, avec un ton des plus sensuels.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 13 juin 2008, 22:55:20 »
22h55

*va aller dodoter*

Bon, je vous retrouve peut-être demain, avec une réponse pour Don en prime  ;)

Bonne nuit tout le monde ^^

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Le coin du chalant / Re : Script "Chasse aux Chasseurs"
« le: vendredi 13 juin 2008, 22:53:55 »
Wééééééé

On est trois maintenant  ;D

*va arrêter de flooder avant de se faire botter les fesses par l'admin  :D*

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L'Art / Re : Le destin du sang
« le: vendredi 13 juin 2008, 22:41:49 »
Yep.

Ben en fait, sur Word j'ai les alinéas... :-\

Je sais pas comment faire sur le fofo pour les alinéas... :P

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