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Les contrées du Chaos / Re : Black Knight in Dusty Armor [Fäelanor]
« le: vendredi 29 novembre 2024, 15:29:04 »
Faëlanor essayait de passer au travers du plancher de la charrette brinquebalante, de tomber sur la route et être loin de tout regard. Cela dit, il n’entendit aucun rire, ni paroles moqueuses ou blessantes. Et même, Serenos vint lui tapoter l’épaule aussi délicatement que lui permettait la route et la charrette. Un geste d’attention, qui chassa la honte de l’elfe délicat, qui prêta attention aux paroles de son sauveur.

Faëlanor l’écouta attentivement, buvant presque les mots. Si on pouvait croire à des paroles vides, c’était mal connaître le pouvoir des mots ! Il venait de se couvrir de honte et il avait passé plusieurs jours seule et morose avec ses pensées et ses déboires. Mais voilà qu’un homme, une guerrier, une personne forte, qui ne le connaissait pas, qui aurait toute les raisons de se moquer de lui, voir même de l’abandonner, lui disait des mots de réconfort et l’encourager ! C’était des paroles blessantes qui l’avaient forcé à prendre cette décision de partir après tout ! Même si ce n’était pas à mal, le poids des mots ne changeaient pas. Et ce sont maintenant des paroles réconfortante qui remirent Faëlanor de meilleure humeur.

– Pardonne mes paroles si elles te semblent paternalistes, mais je peux comprendre un désir de se prouver. De démontrer que nous sommes dignes, et pas simplement une distraction, un être secondaire dans la vie des autres.

Faëlanor se releva, aidé par son compagnon, et sans retirer la cape, dévoila tout de même un visage souriant, étincelant, et un regard plein de gratitude et fier.

-Merci beaucoup. Ces mots me vont droit au cœur et me réconforte, car quelqu’un au moins reconnait mes efforts et de comprendre ce que je ressens ! J’avais oublié combien il est gratifiant de parler à quelqu’un. Ces journées tout seul, m’ont fait ruminer de mauvaise pensé.

Faëlanor regarda le paysage défiler devant eux, battant des gens dans le vide, semblant à un petit garçon et non à un adulte. Il était content. Puis, désormais son ami, lui parla à nouveau.

Après un moment de silence, et de réflexion, le Roi prit de nouveau la parole. Il se tourna vers lui, curieux et attentif.

– Qu’est-ce que tu avais en tête pour prouver ta « virilité » ?
-Oh euh…faire comme ma grande sœur. Dit-il en regardant ses genoux. Faire des aventures, faire des exploits et combattre des monstres ! Montrer que je suis pas que faible et sensible, et que je peux faire mieux qu’eux.

Et dans sa tête, il pensa à son combat perdu contre des marcassins pour son repas. Comment pouvait il vaincre un gobelin ? Mais ils avaient juste faim, ils n’étaient pas méchant ! Et ils étaient trop mignons. En plus leur maman l’avait supplié après un moment. Un gobelin c’est ni mignon, ni suppliant. Il n’aurait eu aucun mal ! Assurément ! Oui il était un elfe, vaincre des marcassins n’était pas un signe de virilité ! En plus ils étaient mignons.

-C’est ce qui me semblait être le plus simple et impressionnant pour prouver que j’étais virile et digne d’être un garçon. Bon c’est un peu bête dit comme ça, mais c’est en tout cas la seule chose à ma portée qui puisse vraiment faire la différence.

La discussion se poursuivit en moment, principalement sur les connaissances de Faëlanor, qui démontra bien vite qu’il n’était pas un érudit dans la géographie, mais savait au moins se servir d’un arc et connaissait les principaux uses et coutumes des hommes, pour ne pas passer pour un idiot, mais pas assez pour se méfier pleinement, à moins que cela ne soit flagrant. Le chauffeur, dans un accent qui blessa l’ouïe de l’elfe, annonça leur arrivé, en même temps qu’il fit stoppé la charrette.

Faëlanor accepta de bonne grâce l’aide que lui proposa Serenos, descendant avec une grâce tel, que le chariot en paraissait plus prestigieux. En même temps que Serenos remercia, l’elfe se contenta d’incliner la tête, avant de faire la moue quand ce dernier le prit pour une femme. Il fit la moue, mais en même temps, il s’imagina que du point de vue de l’homme, ils étaient peut être en couple. En même, deux inconnues, un homme barbue, musclé et viril, et un homme que l’on reconnait que si il le dit ou qu’on voit la seule preuve de virilité, passant donc pour une femme. On aisément se tromper.

Faëlanor en rougit et en resta muet, et caché par la cape, put masquer sa gêne et son visage rouge à Serenos, qui s’excusa pour leur chauffeur.

-On est pas en co…cas d’une offense intentionnelle ! Je sais faire la part des choses ! Dit-il l’air sur et confiant. Oh et oui, merci. Je te rembourserais !

Une petite frustration supplémentaire et encore du nouveau pour sa dette. Décidemment, cet homme était véritablement sa bonne étoile. Le duo pénétra donc dans le village et se dirigea vers une auberge de bonne facture, en état et même l’enseigne intact du passage du temps, affichant le drôle de nom « Les Chopes » en dessous de deux chopes l’une contre l’autre. Faëlanor sentait un jeu de mots, sans mettre le doigt dessus.

Ils entrèrent, l’établissement au décor et mobilier correct, mais pas de 1er jeunesse. Plusieurs personnes étaient déjà présent, et on leur adressa des œillades curieuses avant de retourner vaguer à ses occupations, les discussions ne faiblissant pas d’un iota. Le tenancier portait un plateau et leur adressa un sourire édenté avant de s’adresser à eux.

-Bienv’nue à mon échoppe ! ‘Stallez vous où y’a d’la place, chui à vous dans peu d'temps.

Le remerciant, le couple, pardon le duo, se dirigea vers une petite table, non loin d’une fenêtre. S’installant à son aise, dos à la salle en bonne partie, Faëlanor retira la cape, dévoilant ses magnifiques et longs cheveux dorés, semblant illuminer l’endroit. Il passa ses mains derrière sa nuque, et repoussa tous ses cheveux, qui s’envolèrent le temps d’un moment, un éventail de fils d’or, avant qu’il ne retombe en cascade et qu’il remit ses cheveux en ordre.

Sans y faire attention, Faëlanor accapara toute l’attention rapidement. Entre ses cheveux dorés et sa tunique d’un vert vif et moulant, il était une boule de couleur vive et voyante dans une mer de couleur plus unie et moins éclatante. Une si belle femme, ça valait le coup de se rincer l’œil et c’était rare. Et Faëlanor, en était inconscient, voulait juste se mettre bien et que rester sous la cape, n’était pas nécessaire et lui semblait impolie. D’autant que personne n’avait de capuche ou ne cherchait à être discret. L’aubergiste arriva et ne put s’empêcher de regarder Faëlanor, troublé, mais resta professionnelle, ignorant la démangeaison qu’il sentait naître entre ses jambes. Heureusement qu’il avait un tablier.

-Bien… euh… kesque.. kesque vous prenez ?

Faëlanor voulut parler, mais craignant de dire n’importe quoi, se tourna vers Serenos.

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Les contrées du Chaos / Re : Black Knight in Dusty Armor [Fäelanor]
« le: dimanche 03 novembre 2024, 02:09:42 »
Faëlanor était ravie ! Son stratagème marchait ! Serenos ne poursuivit pas plus son questionnaire, soulageant l’elfe qui pouvait préserver encore sa terrible et honteuse vérité ! Sans voir que cela faisait naître un quiproquo chez son interlocuteur. Et aussi, cette rapide discussion et tout son processus intérieur quant à ce qui allait bien pouvoir faire maintenant, chassa de son esprit les personnes qui étaient mortes sous ses yeux, l’outrage à la nature, de la vie qui s’éteint bien trop tôt.

Son sauveur se présenta comme un simple voyageur, qui semblait vivre au gré du destin ! Un tel mode de vie, c’était aux yeux de Faëlanor, impressionnant ! Pourvoir aller partout sans se soucier du lendemain et de sauver ceux qu’il rencontre, c’était quelque chose pour notre Elfe. Et cet humain, avait surement vécue nombre de chose palpitante ! Surement plus palpitante et plus glorieux que de se battre et perdre contre des marcassins pour un repas. Faëlanor regarda donc son sauveur avec des étoiles dans les yeux, des questions et réflexion se bousculant dans sa tête. Tant et si bien qu’ils arrivèrent à un village, qui n’était pas très loin au demeurant, sans que Faëlanor ne poursuive la question. Cette bévue le fit rougir quelque peu de honte et encore quand il se rendit compte que durant tout ce temps, il était porté comme une princesse par les mains chaudes et puissante de son sauveur.

On était bien loin de l’elfe viril qu’il voulait être, alors qu’il se sentait apte à marcher. Et le pire c’est qu’il n’osa pas le dire, car cela ne semblait pas déranger Serenos, autant qu’il semblait ne pas spécialement vouloir le lâcher. Aussi, le fait qu’il lui couvrir la bouche en lui conseillant de ne pas respirer par le nez, était très bienvenu ! Car ainsi couvert, ne laissant que ses yeux apparents, il put se laisser aller et rougir un bon coup sans qu’on le remarque, le regard fuyant, cessant d’admirer le visage de son sauveur, et faisant mime de s’intéresser au village, sans vraiment faire attention à ce qu’il voyait, ni même de la pluie Et heureusement que ses oreilles était aussi caché, il aurait été trahit sinon.

Finalement, ce fut une fois arrivé à un établissement, que Faëlanor ne put identifier autrement que par une écurie, au vue des chevaux présent, que Serenos laissa l’elfe reprendre contact avec le plancher des vaches, le temps de payer à tous deux une place dans une charrette remplit de victuaille, sans que Faëlanor ne sache pourquoi. Et il réalisa aussi, qu’il n’avait pas d’argent. Mais bon, pour un elfe vivant surtout dans la nature et pouvant facilement trouver une place pour dormir ou un endroit pour manger, c’était pas vital.

Le duo prit place dans la charrette, qui s’en alla brinquebalant sur le sentier pour sortir du village et pour une destination inconnue, ce qui fit frétiller l’imagination de Faëlanor, car ça ressemblait à une aventure d’aventurier comme dans les histoires ! Mais il fallait bien s’occuper et ce moment de repos, sans avoir à marcher, délia la langue de Serenos, qui lui posa la terrible question : pourquoi ? Et enchaîna avec une tirade qui fut comme des coups de poignards, non pas par la dureté des mots ou de son attention, mais de la vérité. Faëlanor se sentit mal à l’aise et encore plus honteux. Il balbutia, le regard fuyant, avant de baiser la tête un moment, les larmes lui montant au yeux, avant de se reprendre et faisant mime de se gratter le nez pour essuyer ses larmes. Il devait bien la vérité à son sauveur ! Sa mère lui avait bien dit : les menteurs, ce sont des nains et des gobelins, tu es un elfe, soit donc honnête !

Il retira la cape, dévoilant sa tête et les joues rouges de honte, mais fixa sans trembler son sauveur, le regard le plus assuré qui soit. Ce qui n’était pas le cas, et semblait tout aussi géné et timide qu'une fille voulant déclarer à un garçon qu'elle l'aime.

-Je… d… d’abord promettez moi de… de pas… de pas vous moquer !

Il attendit, puis prit une inspiration.

-Si je suis tout seul… c’est… c’est parce que… je… voulais…c’est parce que des amis ont dit…. Ont dit que ça aurait été mieux que je sois une fille parce que je n’étais pas vraiment un garçon ! Et je voulais montrer à mon village que je peux et que je suis viril ! Même si je suis toujours en dessous et que je suis facile à dominer au lit et que les garçons adorent coucher avec moi, autant qu’avec les filles ! Je suis autant capable que les autres mâles ! Même certaines filles de mon village le sont plus que moi et me domine aussi ! Bon j’apprécie mais je peux être viril ! Alors je suis partie du jour au lendemain, personne ne m’a pris au sérieux, je vais leur montrer ! Quand je serais revenue ils… ils…

Faëlanor devint rouge pivoine. Pour un peu de la fumé sortirait de ses oreilles. Il avait trop dit. Beaucoup trop dit. D’où on étale à un étranger, fuse-t-il son sauveur, que son village lui était passé dessus, qu'il adorait ça et qu’il était soumis au lit ? Il avait relâché la pression et sa frustration d’un coup. Il regarda bouche bée son sauveur, les yeux rondes comme des assiettes, balbutiant, bafouillant, émettant des petits son étouffé légèrement aiguë.

Sans le quitter des yeux, Faëlanor attrapa à tâtons la cape, se couvrit avec et se roula en boule avant de basculer sur le côté, se maudissant pour sa bêtise.

-Tuez-mooooooooooiiiiiii… Émit t-il d’un ton lugubre.

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Les contrées du Chaos / Re : Black Knight in Dusty Armor [Fäelanor]
« le: dimanche 13 octobre 2024, 18:42:47 »
Il avait essayé, mais c’était un échec, il devait se rendre à l’évidence. Mais malgré sa détresse et ses larmes, au fond de lui, il n’avait pas encore renoncé, alors que l’homme l’aida à se relever. Il avait sa fierté, il ne pouvait pas renoncer et retourner à son village après seulement quelque jour. Revenir sans haut fait et subir leur moquerie, il ne pourrait le supporter. L’ironie étant que, ce simple fait, lui avait attiré beaucoup de respect, faisant bien plus qu’on aurait crue. Mais il ne pouvait le savoir.

Il accompagna le mouvement, forçant sur ses jambes tremblantes pour se relever. Sans crie égard, l’homme le souleva, comme une princesse, et pour en rajouter, Faëlanor lâcha un petit crie de surprise, très féminin.

-Kyaaaa !

La surprise eu le mérite de calmer un peu ses larmes, alors que l’homme, non content de constater son corps assez peu musclés, il pouvait constater qu’il était plutôt… généreux à des endroits bien choisit. Dodue, voluptueux même. Et sa tenue n’en cachait rien. Il suivit le conseil de l’homme, reprenant sa respiration lentement, calmant pour de bon sa panique et ses larmes, mais continuant toujours. Faëlanor put ainsi admirer de plus près l’homme, sa pilosité bien fournit, visage carrée, yeux profond…il était séduisant. Cette pensé le fit légèrement rougir, ce qui pouvait passer inaperçue compte tenu de son état après son passage larmoyant.

Ensuite, le bel homme alla prendre ses effets. Et Faëlanor qui ne savait pas quoi faire de ses mains, se contentant de les replier sur lui, l’attrapa au cou par reflexe, quand il n’usa plus que d’une main pour le soulever. Se faisant, l’elfe se releva un peu, se rapprochant quelque peu du visage de son sauveur. L’homme pouvait maintenant sentir l’odeur de celui de Faëlanor. Une odeur douce, telle une brise d’été, rappelant les forêts sauvage et baie fruité.

L’homme se présenta, alors qu’il couvrit l’elfe de sa cape, ne laissant que sa jolie tête blonde apparaitre. Un visage efféminé, doux, évoquant peu celui d’un homme. Il était très jolie, pas difficile de comprendre pourquoi les malandrins avaient voulue abuser de lui.

-Je…. *reniflement* je me nomme… Faëlanor…
-Il n’y a pas une communauté de tes pairs dans les environs ? Es que tu as un campement ? Une famille ? Des camarades de voyage ? Quelque chose.
-Je…


Faëlanor reprit une mine déconfite, et balbutia quelque peu, rougissant de honte, avant de reprendre la parole.

-Je… suis… tout seul. Mon dernier campement… remonte à ce matin, juste un petit feu. Quand à mon village… euh… j’ai… j’ai pas le droit d’en parler !

Son village était caché, il devait en effet ne rien en relever. Mais c’était surtout la honte de devoir lui expliquer la raison de pourquoi il ne voulait pas y retourner. Dire que c’était un voyage en quête de virilité, pour prouver qu’il était un vrai gars et pas une fille, alors même que certaine fille l’était plus que lui, comme sa sœur ainée et sa cousine. C’était à ses yeux, se ridiculiser encore plus devant son sauveur, surtout après ce qu’il venait de se passer.

-Et… et vous ? Monsieur Serenos, vous êtes un aventurier ? Ah et euh… merci de m’avoir sauvé ! Merci beaucoup !


L’elfe avait saisi l’occasion qu’il avait de répondre, pour changer de sujet. En le remerciant, Faëlanor essuya ses dernières larmes, et lui adressa son plus beau sourire. Un sourire sincère, innocent et beau. Digne d’un elfe, magnifique.

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Les contrées du Chaos / Re : Black Knight in Dusty Armor [Fäelanor]
« le: jeudi 10 octobre 2024, 07:50:35 »
Ça ne faisait que quelque jour. Quelque jour que Faëlanor avait prit le chemin de l'aventure, pour prouver qu'il était viril et ramener à son village de multiples aventure et montrer qu'il était un homme ! Il allait vaincre des dragons, des démons, sauver des princesses ! Pour l’instant sont exploit le plus grand, avait été de réussir à faire un feu et de sauver la moitié de ses provisions d'une famille de sanglier. Par contre aucune difficulté pour survivre en forêt, en temps que elfe sylvain, l’éphèbe savait survivre en la forêt. Mais rien de glorieux.

Et encore moins glorieux, il s'était fait prendre par surprise par des bandits. Il avançait gaiement sur le chemin, admirant un vol d'oiseau... quand ils sont sorti de buisson. Juste devant lui le cueillant comme une belle fleur, en douceur, avant de l'acculer.
Et ils avaient maintenant pour projet de l'enculer.

Faëlanor avait les yeux en larme, entouré des 5 brigands, lubrique et bien déterminer. Tout petit, coincé contre l'arbre, dominé, tremblant. C'était pas comme avec les 5 frères de la famille Verfeuilles, qui lui avaient dit tellement de mot doux et de gentillesse, qu'il en avait rougit de la tête au pied, avant d'accepter, dominer. Non, là c'était... Faëlanor n'avait aucune idée de ce que c'était, ayant peu de connaissance de la nature humaine et de ses travers, la notion de viol lui était étrangère, car n'existant pas dans sa communauté. Mais il devinait que c'était mal et qu'il allait pas aimer.

Alors qu'il allait se mettre en boule et pleurer, il fut attraper par l'un d'eux, qui cala sa verge entre ses fesses, glissant sa mains crasseuse et sans douceur sur ses hanches, avant de ses pencher un peu pour lui lécher la joue. Il en trembla, et pleura chaudement, n'osant ni crier ni imploré, pétrifié par la peur. Il ferma les yeux et pria les esprits de la nature de lui venir en aide, alors qu'un autre venait l'empoigner ici, chopant une jambe. Il eu la force de tenter une réponse peut être salvatrice.

-Je.... je suis un garçon...

Le temps qu'ils réagissent, un grognement fort et soudain, brisa l’ambiance. Faëlanoir n'osa pas ouvrir les yeux, alors que visiblement une personne semblait être arrivé, il parla mais ne l'écouta pas vraiment, avant que Faëlanor ne soit lacher. Il ouvrit brusquement les yeux, surprit, tombant à genoux, avant de lever la tête vers le nouvel inconnue, alors qu'il se débarrassait d'un des brigands. Un chevalier ? Comme dans les histoires humaines ? Il n’eut pas le temps d'y penser plus, car le 1er qui l'avait attraper, fut fauché par une fourche et balancé en arrière de quelque mètre. Faëlanor se tourna vers lui lentement vers lui.

-Euh... mon... monsieur ?


Mais il ne répondit pas, normale, étant mort. Faëlanor, de par son éducation d'elfe sylvestre, connaissait le cycle de la nature, la vie, la mort. Il avait déjà côtoyer des animaux ou des arbres mourants ou d'animaux tuant pour se nourrir, et le départ d’ancêtre dans le cycle de mère nature. C'était la nature. Mais la mort brutale et en dehors du cycle naturel, jamais. Cet homme allait lui faire de vilaine chose, mais une vie prise ainsi, c'était dur et Faëlanor ne pouvait le concevoir pleinement. Il se retourna, le temps de voir un autre homme tomber, sentant les bribes de magie inconnue. Les 2 derniers s'enfuir et son sauveur vint vers lui,

– Voyager seul est une mauvaise idée par les temps qui courent, elfe.

Débordé par tout un tas de sentiments, cette remarque finit pas faire sortir son orgueil elfique. Lui rappeler qu'il avait peut être, potentiellement, fait une erreur, lui donna la force de se relever, rassemblant son courage, reniflant, essayant de contenir ses larmes, gonflant les joues, alors que l'homme semblait s’inquiéter pour son état.

-C'est pas vrai ! J...je suis un vrai elfe ! C'était pas une mauvaise idée ! Je maîtrisais la... la...


Sa voix voix douce et fluette, perdit cette dose de sérieux qu'il avait essayé de donner. Qu'es qu'il maîtrisais ? Il s'était fait battre par une bande de marcassin, il s'était fait prendre son arc, il avait même pas réussit a se défendre, il avait vue un homme mourir. Il craqua. Il se jeta sur l'homme, qui le dominait de 2 bonnes têtes, l'enlaça et pleura à chaude larme.

-OOOUUUUIIIIINNNNN !!! J'AI EU SI PEUR !!! BOUHOUHOU !!! Z'ETAIS BÊTE !!! OOOUUUIIIIINNNNN !!! CHUI BA BIVIL !!!! BWOUWOUWOU !!!

Larme, bave et morve, inondèrent l'homme, alors que Faëlanor lâcha toute la pression qu'il avait accumulé, pauvre être fragile qui n'avait pas les épaules pour l'aventure. Il finit par tomber à genoux, cognant légèrement sa tête contre l'entrejambe de son sauveur.

5
Serenos : D.... dé... désolé, mais... c'est.... c'est mon bras ! Et... et...et pas le votre éwè

Suzumebachi : C'est mon physique viril qui te fait dire ça ? ;D

Merki pour la validation !
*Va faire plein de bêtise dans les salons maintenant*
Wiiiiiiiiiiiii !!!

6
Prélude / Jeune Elfe androgyne qui part en aventure ! [Vanéalidé !]
« le: jeudi 18 août 2022, 01:21:19 »
-N... n... non... je... je.... Balbutia Fäelanor.
-Je kkuuaa ? Brailla le bandit, le coupant brusquement.

Le bandit avec un air de troll, avec sa bouche édenté, l'air méchant et bête, dominait le pauvre elfe et ça facilement. Le pauvre elfe devait faire dans les 1m60 et ne devait pas peser pas plus d'une cinquantaine de kilos. Il était frêle et menu, mais la silhouette harmonieuse, son corps mince, prompt à faire tourner les têtes, gracieux et agréable. Il était doux d'aspect, lisse, équilibré. Son corps possédé des courbes assez généreuses, notamment ses hanches et ses cuisses, plus généreuses. Il n'avait pas un physique de combattant, ni athlétique à première vue. Il n'avait tout bonnement pas un physique taillé pour l'aventure seule et encore moins pour faire face au danger.

Pour ne pas arranger les choses, le pauvre elfe était facilement intimidable, incertain et n'était pas quelqu'un de violent. Il était timide et réservé, manquant de confiance et ayant du mal à s'imposer. Alors face à un bandit des grands chemins, il faisait pâle figure. Il n'avait jamais été « viril », toujours doux et docile, attentionné et jamais colérique. Il avait du mal à refuser les choses et surtout qu'il tient toujours à faire plaisir, aussi, on abuse gentiment de lui, dans son village. C'était un citadin, un fils de bonne famille, bien éduqué, souriant, même si toujours intimité et timide. Ajoutez à cela que sans être un couard, ce n'est pas non plus la personne la plus courageuse, peut porter sur les actions d'éclat.

Tout ça pour dire qu'il n'avait pas le profil de l'aventurier, du globe-trotteur. Il n'était pas à sa place. Et pour comprendre ça, il faut revenir en arrière. Fäelanor, dernier fils d'une fratrie de 7 sœurs, dans un village d'elfe sylvain, caché quelque part dans une forêt enchanté dans les contrées du chaos. Il avait été la coqueluche de sa famille, et la victime des lubies de ses sœurs. Presque élevé comme une fille, habillée et maquillée, portant robe et tenue courte. Les voisins n'aidaient pas, car les amies de ses sœurs en faisaient autant et les enfants de son âge le considéraient comme une fille. En grandissant, ça ne s'arrangea pas, son physique n'évoluant pas vers la virilité. Et quand la puberté vint, il ne changea pas plus et il attira bien des regards, et plus d'une fois, on le convinquit d'écarter les jambes. Il était si craquant.

Mais un jour, à ses 120 printemps, alors qu'il était en train de suivre un cours de magie, il entendit deux garçons dirent qu'il aurait dû être une fille, et qu'être un garçon était une erreur. Il n'avait rien de viril et de masculin, en plus d'être incapable de faire quoi que ce soit de masculin comme travaux ou activité. Cette fois, Fäelanor fut touché dans son amour-propre et jura de prouver sa virilité et sa masculinité en devenant un héros comme dans les contes de fées, et qu'il reviendrait chargé de trésor ! Personne ne le prit au sérieux, ses sœurs s'occupant de ses habits, trop moulant, peu couvrant et plein de bijoux. Il fit son sac, rigoureusement, prit ses réserves d'argent et s'en alla. Tout le monde pensait le revoir ce soir, tout pleurant, ou demain matin, planqué dans un arbre. Mais demain matin, on ne trouva aucune trace de lui, dans les alentours. Il était parti.

Revenons au présent. Fäelanor était bloqué contre un arbre, le bandit penché sur lui, un bras contre le tronc de l'arbre. Le guet-apens classique, les bandits de grand chemin, qui vous prenne par surprise. Fäelanor était sur la route depuis quelque temps, tout fière et content, quand les bandits lui tombèrent dessus, après le pont enjambant une rivière, à l'entrée d'une forêt qui semblait pourtant accueillante et sans danger. Ils étaient 5 et l'avaient encerclé, avant de l'acculer contre un arbre, le délestant de son sac, son arc et ses flèches. Ils auraient pu simplement le voler, le passer à tabac alors qu'il s'était laissé faire docilement et le laisser là, mais... .

Fäelanor, non-content d'avoir un physique agréable et plus digne d'un mannequin, avait un visage au trait doux et délicat, lisse, agréable, les joues douces, le menton et son nez fin en pointe, une bouche aux lèvres fine, les pommettes rosies par un léger afflux sanguin. De grands yeux en amande, des iris d'un vert émeraude, juste au-dessus des sourcils fin, délicats, accentuant son regard apeuré, de légère larme perlant à ses yeux. Ses oreilles longues et pointues, était basse et tremblante légèrement. Le tout encadré par deux mèches dorées, tandis que le reste de ses cheveux tombaient en cascade dans son dos, lisse et doux, reflétant le soleil.

Compilé cela, et vous obtenez à un corps délicieux, androgyne, un bel éphèbe, qu'une voix douce, au timbre féminin venez compléter. Son corps féminin avait trompé les bandits.

-Ma mignonne, s'rait bête d'te laisser partir. Lui dit le bandit. C'pas tous les jours qu'on a d'la chair fraîche par ici. Surtout aussi jolie !
-Mais... je...
-Ouais ! Brailla un autre. Putain j'ai une gaule d'enfer !
-J'te jure tu ne pourras pas remarcher avant le prochain lever de soleil ! Lança un autre, plus massif que ses compères.
-Je.... je suis un garçon... . Parvint finalement à dire Fäelanor.

Un silence s'installa. Un silence gênant et long. Les 5 se regardèrent, et se firent un signe de tête.
-On est d'accord.
-Ouaip.
-Un trou reste un trou.

Fäelanor émit un couinement, des larmes aux yeux. Son aventure commençait bien.

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