Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les alentours de la ville / Re : Une suée de luxure. - Héraclès
« le: lundi 04 avril 2022, 00:09:20 »
Vendredi soir. Héraclès trouve un énième boulot, pour une énième épopée. Passant de Terra dans ses terres chaotiques, à ici dans une mission qui n'a pas l'air de demander des ressources colossales. Ressources qu'il a toujours mobilisé par ses capacités surhumaines, son esprit n'en reste pas moins usé par tous ces changements. Ce manque de stabilité. Et en parlant de stabilité, voilà que cette soirée lui donnerait assez de beurre dans les épinards pour respirer quelque temps. Pas de guerres, pas de tortures, pas de combats.

Seulement l'escorte et la protection d'une personne très importante. Et maintenant que cela est dit comme ça, il y a probablement quelques appréhensions à avoir.

Il n'est qu'un homme capable de porter des poutres en acier de plusieurs tonnes. Écouter les ordres de son chef de chantier pour faire du bon boulot. Ecouter son éthique pour faire au mieux. Quand elle n'est pas altérée par ses pulsions. Mais peut-être que ce travail lui permettrait de découvrir d'autres facettes de lui-même qui ne demandent qu'à se mettre en lumière. Il a su qu'il avait eu le job lorsqu'on lui donne le nécessaire afin d'avoir une tenue adéquate pour ladite soirée. Cherchant la simplicité, il optera pour un costume - taillé sur mesure pour ses 2m20 de haut, et ses 190 kilos - ainsi que des chaussures adaptées qui ont quand même leurs places dans des soirées chiadées comme celles qui les attendent. Une montre, au détail précieux, qui ajoutera une symbolique de richesse dans son ensemble bleu nuit.

Justement, c'est en regardant cette nouvelle montre dans cette nouvelle tenue qu'il n'a pas l'habitude de porter qu'il se trouve au lieu de rendez-vous. Elle était déjà là, il prendra quelques secondes pour la détailler. Son cou et ses épaules enveloppés par un châle probablement inestimable, il couvre de jolies épaules souples, tenant des bras gracieux et élégants qui se terminent par des doigts filiformes. Sa robe sublime ses courbes régulières de sablier, accentuant une certaine sensualité en apercevant la chair de sa cuisse sur une fente du tissu. La courbure du dos lui laissait deviner qu'elle était sur des talons qui doivent coûter plusieurs salaires que Héraclès ne touchera jamais. Il déglutit, pour reprendre contenance. Ce soir, il travaille.

- Heureux de vous revoir également, Dame Hua.

Cette même main, douce et fine vient se mettre à portée, qu'il saisit automatiquement afin d'y déposer un baiser. La douceur n'a d'égale aux fragrances qui s'en dégagent. Les clés finissent dans le creux de sa main, devinant la marche à suivre. Ajusté, ceinturé, les clés finissent sur le contact, et il prend quelques secondes pour savourer le moteur bruyant vrombir gravement sous le capot. Il n'avait jamais conduit pareil bolide de sa vie. Il en oublie presque les prochaines instructions.

- Un couple, bien reçu.

Il opine doucement du chef, avant de sentir une chaleur sur sa cuisse. Celle de sa main, mimine ridiculement petite sur sa cuisse râblée et épaisse, débordant du siège. Ce à quoi il répondu affectueusement en posant la sienne sur la base de sa cuisse, le galbe et la douceur viennent s'épouser dans le creux de sa pogne grande et calleuse. Puis, première vitesse, les voilà partis. 

***

L'extérieur de l'établissement qui accueillera cette remise de trophée était exactement comme Héra l'imaginait. Grand, lumineux, entouré de tonnes de voitures prestigieuses et inestimables. Voilà qu'il arrive dans ce cadre en étant acteur et non spectateur. Il trouve sans mal l'entrée, avant de rencontrer le voiturier qui vient réceptionner les clés. Ce soir ? Il était dans son personnage. Enserrant la taille de sa "nouvelle" compagnie, il tend une main vers les appareils photos mais aussi les personnes qui viennent saluer Li Hua de loin comme de près. Il prendra un moment pour la dévorer des yeux ostensiblement, son doigt suit lascivement la ligne de sa mâchoire, un véritable mâle complètement perdu dans les yeux de sa compagne. Passant les agents de sécurité, vérifiant les identités de chacun, voilà qu'ils longent un couloir sur un tapis rouge les menant à une réception. Le moment de prendre la température avant de voir d'autres personnalités. Il se pencha dans sa direction, un murmure finit à l'oreille de son vis-à-vis.

- Tout va bien jusqu'à présent ?

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C'était tout de même particulièrement déstabilisant. Il ignorait que ce genre d'individu si soumis pouvait exister. Il se questionne alors. Comment elle en est arrivée à ce stade de soumission et surtout de demande implicite à vouloir se faire troncher salement et sans vergogne. La souillure de ses efforts ruisselle doucement avec le savon lorsqu'il passe sous la douche brûlante, suivant des yeux l'écoulement jusqu'à son pénis qui se fait nettoyer assidûment par une langue experte. Le liquide gras et visqueux et léché goulument, il pouvait sentir ce pétale tiède entre ses lèvres courir pour suivre la ligne de ses veines, un léger soubresaut lorsqu'elle passe sur le frein de son gland, véritable zone qui ne peut que relancer son érection d'une vigueur nouvelle.

Puis elle vient s'inviter dans le canal dans un mouvement de langue pourtant non intrusif.

- Han... Grr.

Comme pour ouvrir la porte de son orifice, ses lèvres se resserrent pour en extirper le jus. Il vacille, une seconde, sa main finit par se poser contre le mur pour se soutenir. Un râle incontrôlé s'échappe de sa bouche dans un souffle bruyant. Sa mâchoire s'ouvre en grand, et s'invente donc le fourreau qui va accueillir son sabre. L'étau buccale bien serré, il moule sa queue dans une perfection sans pareille. Changeant sa posture, l'angle de pénétration change et les râles deviennent encore plus bruyants une fois que son membre se retrouve étranglé dans cette étreinte orale. Maculant son pénis d'une salive notable, les bruits de succions se mêlent à la déglutition de la gorge, véritable concert débauché et vulgaire. Reproduisant le même schéma, sa langue revient courir sur le pilier de chair et bientôt elle en arrive à bout en aspirant ce sexe dans toute sa longueur. Les yeux d'Héraclès se révulsent, embrumés par le plaisir, tirant la tête en arrière, mais cette curiosité naissance avait germé suffisamment de temps pour tenter un premier échange.

Ouvrant la bouche, d'abord en encaissant comme il le peut se massage aux niveau de ses bourses duveteuse, il extirpa d'un geste négligé son membre avant de lui bifler le visage pour comme pour la gratifier de son geste comme un maître caresse le crâne d'une chienne. Puis...

- Pourquoi ?

Une question générale dont il attendait beaucoup de réponses. Comment une femme - très jolie - en plus de ça, préfère se faire pilonner dans ses conditions. Qui est-elle ? Est-ce qu’elle aime ce qui lui arrive ? Etalant son pré-sperme sur son visage qui sèche à l'air libre malgré l'humidité de la douche il préféra s'écarter, sa queue pulsante désormais vibrante sous les yeux d'une femme remplit de mystères. Et de sa semence, assurément. 

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Une histoire de vestiaire [PV Héraclès]
« le: samedi 04 décembre 2021, 11:04:51 »
 
Les minutes s'égrènent et il reste infatigable.

Coup de pilons répétés dans un fracas de viandes, abîment toujours sa victime avec la même ferveur, le même entrain, la même énergie, on voyait dans ses traits déformés par l'extase, les yeux révulsés par le plaisir, la bouche béante par la satisfaction de se soulager en elle. Les pénétrations de plus en plus fluidiques, ses burnes remontent doucement tandis que son gland continue de gonfler, l'urètre étant la dernière porte que son sperme brûlant compte défoncer pour remplir ses parois vaginales. Le contact de ses fines phalanges, des petites mimines s'agrippant comme elles le peuvent, les épaules galbées et striées de tissus enflées par sa musculature herculéenne lui permettant de se focaliser sur sa besogne. La baiser. Encore. et encore.

Il aimait regarder sa queue sortir, emportant avec elle ses lèvres extérieures s'étirer dans une éclaboussure de cyprine avant de la charger de nouveau. Comme il pouvait observer l'une de ses mains quitter son épaule pour chercher son bas-ventre qui se fait déformer, chaque fois que sa colonne de chair vient s'empaler avec une fermeté presque cruelle. Et dans tout ce concert de vulgarités aussi sales que luxuriants, la jeune femme siffle des mots entre ses gémissements. Un rire caverneux vient remplir les douches, couplé avec ses râles et ses expirations bruyantes. Le vice dans ses yeux, l'espièglerie dans son rictus, il approcha son visage vers le sien, ses lèvres continuant de pisser son hémoglobine par sa morsure. Bizarrement, il y trouvait un portrait presque poétique, joli... Elle était presque plus belle comme cela.

- Je peux... Ou, c'est toi, qui le veux ?

La corde de l'orgasme tendue au maximum, il faudra quelques coups de reins supplémentaires pour l'entendre rugir dans les douches quand le coup de tonnerre de la jouissance vient traverser sa colonne. Un déversement diluvien vient incinérer l'intérieur de son antre, compact, brûlant, grumeleux et gras, une vraie purée de foutre gonflant son abdomen pour que le surplus gicle du même orifice pour rejoindre le siphon. Son corps gainé, il s'enfonça de nouveau, pour terminer d'entendre le plus bruit inquiétant de remplissage, son sexe continuant de pomper dans ses burnes rétractées les derniers jets de spermes, puant de sa virilité.

Puis, une accalmie.

Seulement les respirations respectives de chacun, mêlées à la pluie continue de la douche. Une buée opaque s'échappe de ses lèvres, un soupir d'aise lorsqu'il retira doucement son pénis toujours en vigueur, déclenchant un appel d'air bruyant avant que le reste des fluides viennent tomber dans un clapotement visqueux sur la flaque déjà présente qui disparaît doucement dans l'évacuation d'eau. Il la laisse glisser doucement au sol, et comme si de n'était, il se sert dans la borne de savon afin de se shampouiner. Mais son ton ferme et autoritaire revient à la charge. D'une main libre il emprisonna son crâne de ses phalanges pour la blottir contre ses couilles qui avait encore du foutre à revendre. Souillant son visage par la sueur et les effluves séminales, caché de moitié par un membre d'une taille relative à ses proportions, il prit une voix sombre et féroce.

- Nettoie ma queue.

Ramenant son visage et non ses mains, le message était clair : il voulait sa bouche, sa langue, et le câlin buccal qui allait avec. Et comme le plus naturellement du monde, il poursuivit sa toilette en lavant son corps, chaque goutte ruisselant sur les sillons de ses muscles lui donnait un air plus imposant, plus saillant. Sa crinière hirsute plaquée en arrière lui donnait finalement des airs de Lion qui savait ce qu'il voulait.

Chasser, et non être chassé.

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Une histoire de vestiaire [PV Héraclès]
« le: dimanche 28 novembre 2021, 22:36:17 »
Ses jambes flottant dans l'air, suspendue comme une damnée, il essaya de chercher un comportement magnanime dans le fond de son esprit. Comme il se le disait, il voulait joindre l'utile à l'agréable. C'est étrange, parce que, c'est finalement comme s'il avait un peu de reconnaissance, de l'avoir croisé sur son chemin, de lui accorder ce moment, sans le chercher. Le demander. Lui proposer. Disposer de lui comme bon lui semble. Bien sûr dans une idée presque égoïste ; il cherchait à se vider en elle, tandis qu'elle cherchait à combler son désir par une figure d'autorité, brutale et ferme. Mais finalement, ce qu'il fallait retenir c'est que tout le monde soit gagnant.

Il l'observait, son corps suant sous l'effort, moite par la douche brulante de l'eau. Il pouvait contempler son buste gonfler et se dégonfler rapidement, une poitrine petite mais ferme, durcie aux extrémités par des tétons rosies par une sensibilité flagrante. Elle avait le regard vitreux, presque embrumé. Perdu dans les volutes de ce coït qui ne s'arrêtera pas tant qu'Héraclès en avait envie. Sa queue pulsante, maculée de cyprine, continue de perler dans son pubis, ruisselant plus bas pour souiller ses lourdes burnes duveteuses. Le silence ne s'étire pas si longtemps avant d'avoir une bonne réponse qui le fait arquer un sourcil. Soit elle est maso, soit elle est assez libérée d'esprit, soit elle a perdu la tête. Son corps accueillait difficilement le sien, mais cette voix qui lui disait de faire comme bon lui semble l'emporta. Plus de lucidité, plus de réflexion. Seulement une chatte qu'il compte remplir comme une outre.

- Je vais me faire ce plaisir, tout en arrachant le tient.

Sa main libre vient chercher sa cuisse pour la remonter à sa hanche, il s'avança pour poser que le dos sa partenaire puisse se poser contre le mur, un appuie nécessaire pour reproduire la même chose avec l'autre jambe. Ses gambettes entourant sa taille désormais, son gland revient à la charge pour écarter ses chairs pour mieux lui empaler son fourreau dans un claquement cinglant. Son bassin est arrivé comme un mur en marbre pour bosseler encore son abdomen. Le relancement d'un train qui ne fera pas escale avant l'orgasme.

- Si chaude, si mouillée, si serrée...

Sentir ses contractions enserrer son gland, tout en stimulant son frein - son point le plus sensible - qui lui confère un plaisir si exaltant que ses gémissements surpassent la demoiselle malmenée par ce fracas de viandes musclées qui frappent, bousculent, bombardent dans un rythme strict et infatigable. Presque face à face, ses yeux louchent sur ses lèvres pulpeuses qui crachent ses couinements au gré de ses violences, qu'il étouffera par une langue imposante pour forcer un balais fiévreux et passionnel. Les bruits de pénétrations deviennent gras et fluidiques, ajoutés à cette grosse galoche qui ne faisait qu'amplifier son excitation. Il y suce son pétale humide avant d'y mordre ses lèvres, puis après lui avoir odieusement lécher le visage comme un clébard en manque, il lâcha une main pour venir attraper sa poitrine qu'il palpe fermement, malaxé grossièrement, avant de tirer son téton vers lui pour maximiser sa sensibilité.

Il arriva bientôt sur le sentier de son premier d'une longue séries d'orgasme, remerciant son ADN Alien de pouvoir en abuser longuement.

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Une histoire de vestiaire [PV Héraclès]
« le: mercredi 24 novembre 2021, 18:19:45 »
Dans le tumulte sauvage et charnel qui remplissait les douches d'un écho orchestral, Héraclès se perdit en elle, littéralement abandonné à ses instinct pour répondre à ses besoins. Physiques, hormonaux, primitifs. La bouche ouverte par l'extase, son bassin bouge avec souplesse, frappe avec brutalité, le dos raide et infatigable sur des jambes épaisses et solides. Un arbre puissant qu'on ne pourra pas  faire tomber de sitôt. Chaque percée contre son utérus imprime une odieuse bosse dans son bas-ventre. Ses lourdes burnes duveteuses viennent la sanctionner chaque fois qu'elles la flagellent, pleines d'un foutre gras et grumeleux qui continue de bouillir en lui, irradiant cette chaleur corporelle avec l'eau déjà bouillante sur leur corps respectif. L'eau amplifie l'odeur de sueur, donnant à ce cadre une sale scène sexuelle et sauvage. Pour autant, des mots viennent à ses oreilles qui vont en contradiction avec ladite situation.

Elle souffre. Ou plutôt, sa douleur est transcendée par le plaisir. Ses cris et ses gémissements tellement bons à entendre pourtant, une vraie ode à la luxure.

Il pouvait sentir, oui, sa main tenter une vaine tentative pour arrêter le train en marche. Il pouvait entendre, oui, ses vains mots qui voulaient lui dissuader d'y aller aussi fort. Un combat commence alors dans son esprit. La raison contre la passion. L'écrasant contre le mur de douche de manière impitoyable et autoritaire ajoute un piment de contrôle qu'il maîtrise déjà dans une domination grisante. Mais, qu'en est-il du plaisir ? Des femmes, il en a brisé, comme elle le dit si bien. Mais combien de femmes ont passé un bon moment ? Une seule, dans sa mémoire, en réfléchissant pas très fort, ni longtemps. Alors son bassin ralenti sa cadence, l'angle de pénétration beaucoup moins attaqué, sans dissimuler sa frustration dans un grognement presque félin dans son torse. Ses phalanges exercent une pression moins brutale, laissant des ecchymoses sur sa peau de porcelaine. Il finit même par s'extirper de moitié de son antre, avant qu'elle ne sorte totalement car la différence de taille était bien trop grande pour rester en elle lorsqu'il se redressa.

Une fille qui avait envie de lui. Mais qui ne voulait pas le faire comme ça. Pour la première fois alors, il s'accorde à écouter.

- Je ne veux pas te briser. Je veux simplement te baiser.

Un sourire carnassier, tandis qu'il saisit son épaule pour la retourner, dos au mur. Joignant ses deux mains dans l'une de ses pognes épaisses, il la hissa sans forcer, désormais suspendu à son niveau, face à face. Rappeler que oui, il voulait se faire du bien sans casser son jouet bien consentant, mais tout en marquant son esprit qu'elle était enfermée dans sa soif de domination et de contrôle. Il gronde de sa voix grave et puissante une nouvelle fois.

- Et donc... Comment on les baise, les filles comme toi ?

Il plisse les yeux, ses iris devenus ambré la traverse avec une telle intensité qu'il voulait mettre son âme à nue, comme à l'extérieur. Il tangue la tête d'un côté, pour l'observer une nouvelle fois, comme une première fois, s'étonnant voir pareille créature s'offrir dans un pareil contexte, mais finalement, n'est-ce pas cela le plus excitant ? Alors, dans un silence religieux, l'observant toujours pendue par les poignets joints dans sa main, telle une condamnée sexuelle à se faire remplir de semence, il attend une éventuelle réponse qui pourra rendre ce coït plaisant pour les deux partis.

Et dans le cas où les choses ne se résolvent pas, il retournera terminer ce qu'il a commencé.

6
Quand vous êtes capable de soulever un poids lourd chargé de 40 tonnes, il faut trouver des moyens pour rester en forme. Dans son cas, il fallait plutôt pour Héraclès qu'il se dépense. Pas nécessairement pour se décrasser, mais plus comme une accumulation d'énergie qu'il doit évacuer quelque part afin de ne pas faire de casse. Heureusement avec la technologie actuelle, c'est possible. Des disques capables de multiplier plusieurs fois sa gravité afin d'avoir un matériel capable de déchirer ses tissus musculaires pour un effort qu'il peut solliciter jusqu'à l'échec. Pas insocial, mais plutôt pas très chanceux dans sa manière de s'intégrer dans un groupe, il retrouve cette salle dans la solitude la plus totale.

Alors, autant se concentrer sur l'essentiel : lui.

Chaque mouvement qu'il faisait congestionnent son corps strié d'une masse musculaire si enflée qu'on pouvait voir chaque fibre, tissus et tendons rouler aux moindres faits et gestes. La sueur coulant à flot sur son derme brûlant, sa respiration forte qui battait la mesure sur chaque répétitions, que ça soit à la presse, au développé couché, aux haltères, au soulevé de terre. Un plaisir de sentir son corps s'engourdir, alors que plusieurs tonnes sont tirés sur ses barres. Le moment opportun pour ne penser rien d'autre qu'à la singularité si simple du geste. Soulever. Pousser. Tirer. Pas de complications, pas de complexes, seulement la volonté primitive d'envoyer son corps à la tétanie.

Une chaîne épaisse sur ses épaules, une ceinture attachée à plusieurs disques à la taille, il termina les cent dernières tractions qui clôturent la séance. Très peu de temps il lui reste à savourer cet état de fatigue curieusement agréable avant que ça régénération fasse des siennes. L'odieux privilège d'être presque invincible. Vêtu d'un simple shorty, un débardeur très fins, il chercha les vestiaires pour une douche belle et bien méritée. Il ne pouvait s'empêcher de sourire, l'endorphine inondant son cerveaux, la sensation de vide, son cœur qui bat dans chacun de ses muscles. Une serviette sur la tête, pour s'éponger le front, il venait de créer de manière hasardeuse des œillères qui l'emmena du mauvais côté des vestiaires.

Celle des filles.

La serviette, imbibée, humide, et lourde par la transpiration claque sur son épaule tandis qu'il redresse les yeux. Une femme. Venait-il de se tromper ? En temps normal, il partirait. Mais ce regard refusait de quitter ce corps nu qui n'a pas encore fuit les yeux de son observateur. Il glissa de haut en bas ; une peau opalescente, moite, qui reflétait la lumière des vestiaires, une chevelure flamboyante encadre ses épaules souples. Des yeux en amande qui ont l'air de cacher un millier de vices. Un visage de poupée aux lèvres pulpeuses, qui s'ouvrent à la vision du colosse qui n'a pas moufté d'un centimètre. Son corps était voluptueux mais harmonieusement bien proportionné. Les muscles de sa mâchoire se serrent, la pupille de ses iris se rétracte. Comme un prédateur bloquant sur une proie étrangement consentante.

Il marcha vers elle, lourdement.

Il venait de se passer peu de temps, aucun mot n'avait été échangé. Pourtant, il comprit assez rapidement. Comme une évidence. L'alerte était aussi violente que la pulsion sexuelle qui l'habite. Parlant de chaque côté, il renvoya à son tour l'envie foudroyante de la prendre. Un contrat tacite, un intérêt silencieux. Un échange entre deux corps qui parlent sans utiliser de langage. Son short se retrouve peu à peu serré par une turgescence empestant le rut depuis ici, une virilité puante de testostérone qui vient s'ajouter aux odeurs florales des vestiaires. La distance venait d'être réduite. Un seul pas les séparent dorénavant. Un regard à gauche, un autre à droite, pour comprendre qu'ils étaient seuls. Quand bien même cela ne serait pas le cas, les choses deviendraient plus excitantes. Alors, il retire également son haut, puis son bas, puis ses chaussures. Laissant sa queue s'échapper de son caleçon dans un rebond intimidant. Veineuse, odorante, une toison épaisse coiffe son pubis. Du haut de ses 2m20, il surplombe cette nouvelle rencontre de toute sa masse. Laissant un grognement rouler dans son torse comme prédateur s'adressant à plus petit que lui.

Il tourna autour d'elle, lentement. Toujours dans ce silence. Juste pour la reluquer davantage, apercevoir ce fessier sexy, ses jambes galbées. Son abdomen dessiné, son buste petit mais ferme. Ses hanches et sa taille sont marquées. Elle était magnifique et désirable. Parfait pour un casse-croûte. Maintenant en face, son index se pose contre sa poitrine.

- Je dois prendre une douche.

Il s'avança, tout en la poussant vers le pommeau. Une fois arrivé, sa main suit la ligne de sa mâchoire, puis sa gorge avant d'y fermer ses phalanges rugueuses et épaisses autour dans une cage de domination indomptable. Elle venait de signer pour un long moment à jouer les quartiers de viandes pour un barbare en manque. L'eau chaude vient frapper leur corps, sa crinière de lion collant à son front, cachant un regard sombre sur un sourire carnassier tandis que son bras gonfle pour la retourner contre le mur. Soulevant une jambe, sa hampe vient frôler ses lèvres intimes avant de buter contre son antre. Une main ferme et permissive s'enfoncent dans sa cuisse qu'il tient avec une prise autoritaire, l'autre vient se saisir d'un sein pour la pétrir brutalement.

- Déjà chaude... Déjà mouillée...

Il venait effectivement de sentir la chaleur de son sexe irradier le sien pour mieux le maculer de cyprine déjà présente. Aucun préliminaire n'était effectivement nécessaire même si bien sûr, il compte ravager sa gorge d'une fellation obscène plus tard. Butant contre son antre, il écarte ses parois pour rentrer dans un geste sec et féroce dans un soupir satisfait. La chaleur de son sexe, couplé à l'eau qui frappe leurs corps nus, donnait une certaine sensualité à la situation. Pour autant, c'est un véritable fracas d'organes internes qui vient chambarder la vulve de la concernée, traversant son fourreau avec une joute épaisse et veineuse pour frapper le fond.

La collision cinglante fait des vagues sur sa peau, ses fesses rebondir indéfiniment chaque fois qu'il la pénètre. Il quitte sa poitrine pour écarter son fessier pour observer son pénis courir avec force, entrant et sortant dans des effluves de fluides qui trahissent l'excitation commune. Lui qu'il pensait se défouler, il venait de trouver le jackpot. Une débauchée soumise qui n'attendait que son passage. Ses râles commencent à résonner dans la pièce, un écho caverneux qui donnait du poids à toute sa force déjà présente, la besognant dans un rythme strict et viril. La pénétration donnait un bruit très gras ; un "plop" qui signifiait toute une quantité de pré-semence visqueuse remplir ses parois pour le meilleur et pour le plaisir. Sale, barbare, mais étrangement bandant, pensa-t-il.

7
Centre-ville de Seikusu / Re : On a besoin d'un médecin ! [PV Teruna]
« le: mercredi 25 août 2021, 15:17:49 »
  Tous mes sens sont aux aguets, mais dans une sélectivité cruelle. J'oublie ses cris pour entendre ses couinements, j'oublie son corps en panique pour ne voir que sa chair se dévoiler derrière le tissu humide, j'oublie ses prunelles affolées pour contempler simplement la beauté de ces dernières. Comme une proie enfermée entre les pattes de son prédateur, je la laisse s'agiter pour qu'elle s'essouffle à l'usure, sans m'arrêter sur cette masturbation forcée qui le devient... De moins en moins.

Un combat entre sa pensée et ses sens. L'infirmière devenait de plus en plus la salope que j'attendais.

Elle ne crie plus, elle gémit, elle ne se bat plus, elle embrasse le plaisir. Un plaisir que je souris avec un sourire carnassier. Parce que c'est toujours satisfaisant de faire couiner une chienne, et j'ai l'impression qu'aujourd'hui j'ai touché le jackpot. Ses yeux sur le jet qui se déverse en continue dans une pluie chaude devient son seul intérêt, où elle pouvait observer derrière ma queue enfler doucement, bringuebalante vulgairement au gré de mes pulsations. Crachant sa pré-semence doucement par la simple excitation d'observer ce corps qui se voit à travers le tissu.

- Qu'il est beau ce string...

Joignant mes mains à mes mots, je lâche le pommeau pour déchirer son pantalon en l'ouvrant comme un paquet cadeau. Pour observer ses lèvres intimes mordre son sous-vêtement que je frotte du plat de la main alors que l'autre déchire le haut pour en apprécier sa poitrine ronde, opulente et rebondie. Son soutif dans le creux de la pogne, je le respire avec une obsession animale. Pour mieux pétrir ses seins quand je m'en suis débarrasser. Deux mots de chairs que je palpe, masse, pétrie, avant de me pencher pour les embrasser, saisir le bourgeon entre mes lèvres, faire des cercles autour de ma langue pour les mordiller dans des morsures mêlés à des baisers. Vorace. L'un puis, l'autre, je recommence, puis les écrasent l'un contre l'autre pour en profiter de leur grosseur entre les mains. J'en veux plus, beaucoup plus... Lui empoignant les hanches, ma langue vient lécher le tissu pour rouler sur son clitoris, inlassablement. Cette même langue qui viendra aussi parcourir ses cuisses, une morsure sur la partie interne avant d'arracher ce string qui devient seulement un obstacle.

Lui attrapant sa cheville si fine que je pourrais la casser sur un mauvais geste, je la retourne pour la faire rouler brutalement sur le ventre. Une énorme gifle viendra la punir avant de soulever sa croupe dans une position de levrette, mais pas encore pour la baiser. Seulement lui bouffer la chatte, plongeant mon visage entre ses fesses, et me délecter de ses lèvres intimes dans des bruits de succions qui continuent de m'exciter au plus au point. Sentir sa mouille remplir mon œsophage, écartant ses fesses pour apprécier ce que je vais défoncer encore et encore. Son vagin comme son anus. L'odeur de luxure. L'odeur de chienne.

Une autre gifle, pour voir remuer son gros cul, je gronde mes gémissements sans un mot.

Son fessier déjà marqué par mes violences, je me redresse pour enrouler sa chevelure autour de mon poing et la traîner en laisse jusqu'à ce que ma queue veineuse et intimidante finisse sur son visage. Frottant le long de ma bite sur sa frimousse, je lui laisse le soin également de laisser mes effluves séminales et odorantes de mâle badigeonner son museau avant de lui pincer les joues, pour les tapoter vulgairement dans un geste humiliant.

- Avales-la.

Mon poing se ferme, pinçant dangereusement son cuir chevelure tandis que mon nœud désormais décalotté bute contre ses lèvres, brûlant, fumant, coiffée d'une toison pubienne épaisse. On pouvait déjà observer le pré-sperme épais et gluant sécher à vu d'œil sur sa bouche.


8
Les contrées du Chaos / Re : Le silence de l'agent.
« le: mardi 24 août 2021, 12:23:46 »
Des fois, on a l'impression que la vie nous fait une farce.

Comme si le destin s'emmêlait les pinceaux, et qu'il vous écrivait une situation qui n'avait ni queue ni tête. Des moments insensés donc, mais qui nous exemptent pas d'une certaine surprise. Enfin, j'irai mollo avec ce terme. Une surprise pas forcément agréable, ni désagréable mais qui nous laisse niaisement sur le cul. Alors, on cherche, on se refait l'histoire et les choses deviennent soudainement plus claires : Rien ne va. Si les lignes de cette histoire devaient être écrite, on pourrai presque dire que l'auteur était complètement pommé sur les tenants et aboutissants de la situation.

L'existence me fait donc une belle farce. Terminant d'assembler la jambe avec une attention rigoureuse, un nouveau silence prend place. Comme si j'avais besoin de ce calme pour réfléchir. Donc, elle a ratée sa mission, ils ont les données, elle ne connait pas son client... Donc...

"... C'est... Inutile ?"

J'hausse les deux sourcils, soupir et quitte la pièce. Laissant la porte ouverte, peut-être qu'elle trouvera le moyen de sortir, ou pas. Plus vraiment mes affaires, désormais. Mais moi, mon travail s'arrête là. Croisant donc mon nouveau patron, il croise les bras, mécontent, mais il ne verra que ma main attraper sa gorge pour le balancer contre un placard qu'il traverse sans difficulté. Lui aussi, inutile, insensé. Comme une figuration vide qui ne servait qu'à incarner un cadre d'autorité.

Je retrouve l'extérieur. Il fait jour, l'air n'est pas frais, mais poussiéreux. Une tempête se lève. Mettant ma cape à l'épaule, je recouvre ma tête avant de prendre une direction vers la ville, espérant trouver un travail peut-être plus sain, et qui a un minimum de sens. Evitons les tortures cette fois.

Evitons les, pour toujours.


FIN.

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Les contrées du Chaos / Re : Le silence de l'agent.
« le: vendredi 20 août 2021, 18:49:51 »
Un clignement des yeux, super. Elle a pigée. Une demi-journée pour ça. Ma foi, mieux vaut tard que jamais. Un regard sur le carnage que j'ai laissé ; ça me rappelle les androïdes de maintenance quand j'étais en chantier industriel sur Terre. Les pièces sont d'une technologie plus avancée car miniaturisée mais rien de bien impressionnant. Mais si devant elle j'ai le stéréotype du colosse qui a un biceps plus gros que le cerveau, tant mieux, ça me laisse une longueur d'avance pour mieux la duper. Une ponceuse pour virer les bavures métalliques, chanfreins, et autres impuretés sur le membre inférieur arraché, je rends les zones de l'articulation lisse au maximum pour permettre une jonction entre sa cuisse et la prothèse la plus proche possible. L'assemblage est une chose, mais il faut que le mouvement soit dans une cinétique irréprochable.

La rotule me fait d'ailleurs penser à une biellette de direction qu'on trouve sur les drones à quatre roues. Je retire le câblage défaillant, le dénude et fixe du neuf derrière une nouvelle gaine isolante. Il fallait maintenant fixer et souder autant pour les capteurs que les sondes thermiques pour que le cerveau puisse envoyer ses commandes. Mais d'abord, une réponse.

"Alors, qu'est-ce qu'on t'as demandé de faire ?"

Je cherche une visseuse, avec les rivets correspondants, un poste à soudé pour fixé toute la partie connectique, des mouvements délicats, sûrs, presque chirurgicaux. Tout est prêt, mais juste à côté, je déploie une barre à mine de 17 kilos. Rouillée, épaisse, et enduit de sang séché. Elle finira de biais contre la table. Pile ou face. Noir ou blanc. Réparation ou empalement.

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Les contrées du Chaos / Re : Le silence de l'agent.
« le: jeudi 19 août 2021, 19:54:14 »
Aucune réaction. Et autant dire qu'elle était aussi attirante qu'un vagin de poche en décomposition. Donc elle est prête à mourir pour ses informations. Ou peut-être parce qu'elle ne voit pas la lumière d'espoir qui lui permettrai de lâcher le morceau. Pas faute d'avoir poser une seule et dernière question, pas faute qu'elle n'ait pas saisi l'opportunité. Pas faute que la lumière ne passe pas dans ses connectiques.

Mais, soit, essayons de mettre un peu de lumière dans cet endroit macabre.

Difficile de rester dur entre les jambes. Alors, avec un grognement de frustration je remets mon pantalon. Silencieux, une gifle calleuse et épaisse s'abat sur son visage, impact cinglant qui l'envoie rouler bouler plus loin avec une facilité déconcertante. Madame invincible, madame robot, madame jouet, madame rien. Je m'en vais sans demander mon reste, une idée derrière la tête.

Un sursaut d'espoir. Je la laisserai mariner à l'intérieur encore quelques temps. Qu'elle rumine son semblant de réflexion, en espérant qu'elle soit un peu plus pertinente que jouer les impassible. On peut vivre dans la dignité, pas mourir. Quand on est mort c'est fini, nous sommes qu'un monceau de chair - ou tas de pièces détachées pour certaines - qui prennent la poussière, soumis au lois du temps et de l'espace. Jusqu'à ce que ces outrages temporels nous vaporisent pour de bons, ne laissant aucune trace. Hormis un nom. Mais personne ne se souviendra du sien, ou alors de celle qui a préférer se taire plutôt qu'avouer ses bêtises.

***

Six heures plus tard, laissant à elle un sentiment d'intemporalité affreux pour les sens et pour le moral si on est un peu humain, j'arrive avec nouveau dispositif demandé gentiment à mes nouveaux "supérieurs"; un nécessaire de réparation. Des prothèses de remplacement, et même un siège d'opération confortable ; un cuir moelleux en position réglable. Deux sbires saisissent rapidement "l'accusée" avant de la sangler fermement. En face d'elle, une table qui présente cette lumière d'espoir. Un matos suffisant pour qu'elle retrouve ses gambettes, et un semblant de dignité. On me trouve une chaise, que j'écrase de mon poids dans un concerto de couinement métallique avant de me frotter le front d'une sueur notable.

"On va donc recommencer. Tu t'es fais arrêter par un groupe de personnes. Tu faisais probablement des choses, et quand je dis des choses ce n'est pas aller aux chiottes, manger un cheeseburger ou recoiffer ta petite tignasse. Tu as fais des choses qui les intéressent. Manifestement, tu as "pris" ces dites choses. Matérielles ? Immatérielles ? Magiques ? Virtuelles ? Ca, ça va être ta partie, puisque tu vas me répondre. Tu as fais une mission, tu as manifestement loupé le tir ce qui doit donner une bonne idée de tes compétences."

Je pointe du doigt la table.

"Je vais donc commencer à te poser des questions. Elle ne sera posé qu'une fois. Mais, chaque fois que tu m'en donnes, paf, je te retape une partie de ton corps. Mauvaise réponse ou alors tu me fais du boudin, tu meurs éparpillée en pièces, et jetée dans un tas de déjections et d'urines et de cadavres. Je m'assurerais que ça durera le plus longtemps possible. Dans le cas contraire, tu peux t'en sortir et espérer continuer ta vie de machine, forniquer avec des ordinateurs ou que sais-je."

Je finis par prendre une grande inspiration, renforçant déjà mon esprit au pire.

"Cligne des yeux si tu as compris."

Un silence religieux tandis que j'attends sa réponse. J'ouvre une caisse à outils à côté, évidemment ce qu'il faut pour rafistoler, une visseuse, des câbles de rechanges, des écrous neufs, de l'éteint pour les points de soudure, etc.

Choisis cocotte, soit je suis ta porte de sortie, soit ton bourreau.

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Même en boudant, elle garde cette candeur enfantine toujours aussi attachante et adorable. Je ne pouvais m'empêcher de ricaner nerveusement. A cette légèreté. Rendant mon séjour si léger justement, que j'avais presque du mal à réaliser que j'étais le Mâle ennemi n°1 actuel. J'hausse toutefois un sourcil un peu inquiet lorsqu'elle se décide soudainement sur un chemin après un regard bien trop rapide sur son guide. Je me dis que quoi qu'il arrive nous risquons pas grand chose vu la désertion du coin, et que je suis tout de même accompagné d'une Sénatrice connue de tous, enfin, toutes, plutôt.

Mais quand aux potentielles autres menaces, mieux vaut rester vigilant.

Si elle me posait la question, oui, je lui dirais directement que sans elle, je suis perdu. C'est dire à quel point je lui fais une confiance aveugle. Cette confiance qui me fait apprécier justement le coin, même si j'ai l'impression que le relief est bien plat et désert, non que j'aime pas les plaines, mais qu'il manquait de formes. Et puis elle avait quand même parlé d'une crevasse, c'est donc que l'environnement a l'air assez varié pour y apprécier ses richesses. Mais les prunelles de ma guide de fortune balaye sa carte plusieurs fois, et je ressens comme une hésitation bien présente.

Aussitôt effacé par la certitude de ce que nos yeux voient enfin : ladite crevasse.

Elle ressemblait à une bouche obscure qui crachait son sable par des bourrasques incessantes et dérangeantes, autant pour elle que pour moi. Derrière mes bras en croix pour me protéger la vue, je pouvais “admirer” la désolation du lieu. Dépourvu de verdure, de vies organiques, les couleurs du désert se mélangent à l'argile grise des profondeurs, dont ses parois ont l'air abrasives et parfaitement lisse à la fois. Une terreur naturelle et fascinante. Curieuse dichotomie. Entre les sifflements du vent, j'entends alors l'agacement de Lied, et pour le coup, moi aussi je la comprends.

- Aucune idée... Mais je pense qu'il va falloir faire attention.

Curieuse promenade. Elle avait désormais des allures d'aventures à l'improviste. Je dis pas que je n'aime pas ça, mon soucis était surtout la survie de Mueller. Parce que si elle lui arrive quelque chose, je serai fatidiquement le responsable. Et aussi, que je ne me pardonnerai jamais qui lui arrive quelque chose seulement pour me faire plaisir. Mais, elle avait raison. L'endroit avait son lot de mystère mais dégageait une immensité si envoûtante, un cadre magnifique pour un dépaysement total.

Mais le temps se gâte.

Finalement en s'engouffrant, c'est la crevasse qui va nous servir d'abris dans un spot qui m'a l'air prévu pour. Elle avait l'air de connaître finalement le chemin et si en apercevant que la potentielle sortie était devenue également une impasse et qui la faisait rire, moi, c'était plutôt l'inverse : l'inquiétude grimpe encore d'un cran. De son côté, elle avait l'air d'apprécier ce danger ambiant comme un espèce de sursaut dans sa vie entourée de la plus entière des sécurités. Je comprends le sentiment, on se sent vivre, pour de vrai, l'impression que les choses comptent vraiment. Et c'est presque un honneur qu'elle puisse vivre ce genre de sentiment en ma compagnie. Sans la terreur de se faire brutaliser ou malmener. Un exploit. Clairement. Maintenant, à l'abri...

- Sacrée aventure, oui. Euh, là, dans l'immédiat...

Je regarde alors la tempête nous passer devant, cette membrane d'air emportant la poussière dans une vitesse et une violence conséquentes. Rien d'autre à faire. Ma voix s'éteint doucement tandis que je l'observe balancer la pierre dans une expérience aussi innocente qu'infantile. Mais ça donne une idée de la profondeur abyssale du trou. Finalement une pierre arrive dans le creux de ma main, je pouvais observer les phalanges fines et douces caresser ma paume, y laisser le projectile sur ma peau calleuse. Un sourire timide fend mes lèvres, le regard attendri par tant de pureté qui s'en émane. La culpabilité grandit en moi. M'imaginant étrangler tout ceci, impitoyable, sauvage, juste pour assouvir mes désirs les plus obscurs. Quel horrible scénario... Je rassasie alors aussi la curiosité sur cette profondeur en observant la pierre disparaissant dans les ténèbres rocheuses...

Durant l'ellipse qui précède la fin de la tempête, je m'amuse comme un enfant en la suivant dans tous ses jeux avec une curiosité nouvelle que je découvrais au fur et à mesure. Une bulle, amusante, légère et sans se poser de question. Malheureusement, on perd le guide plus tard. Et je ne lui en veux pas de ne pas avoir fait attention. Maintenant la question se pose, maintenant que nous sommes au milieu de nulle part. Et d'un coup, j'ai une idée.

- J'espère que tu n'as pas le vertige.

Je pris quand même le soin de prendre un autre cacheton avant de porter Lied dans le creux de mes bras sans m'annoncer, et décoller dans les airs pour avoir une vue panoramique et totale du paysage. L'air est plus fort, maintenant que nous sommes à une cinquantaine de mètres de haut. Le monde au sol rapetisse, une déconnexion terrestre toujours aussi agréable à vivre, qu'importe la planète. Mais peut-être pas pour ma nouvelle comparse.

- Ca sera plus simple de repérer la maison. Tu seras mon copilote.

Sur ses mots, je me propulse vers l'avant, m'assurant que son corps soit bien blotti contre moi pour éviter les accidents malheureux. En espérant que sa mémoire lui revienne...

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Centre-ville de Seikusu / Re : On a besoin d'un médecin ! [PV Teruna]
« le: dimanche 06 juin 2021, 00:05:06 »
D'abord un silence alors que le jet rythme sa valse aqueuse contre le syphon de la salle d'eau. L'épaisseur de mon torse gonflait et dégonflait doucement au gré d'une respiration calme et tranquille. Remerciant silencieusement mon infirmière de m'avoir sorti de là.

Mais je doute qu'elle compte me remercier après ce que je m'apprête à lui faire.

- Mon sous-vêtement aussi ? Très bien.

Un sourire narquois, un regard sombre, des gestes lents, je fait rouler doucement les plis de mon bas sur mes cuisseaux avant de le faire tomber au sol. Ma queue dans une érection paresseuse en sort après un odieux rebond alors que mes bourses bringuebalent entre mes cuisses, nonchalantes. A ce moment-là, l'odeur de sexe testostéronée emplit la pièce, amplifiée par l'humidité et les vapeurs de l'eau chaude qui embaume le cadre. Ma queue dans une proportionnalité qui me rendait honneur, la question sera de savoir si elle m'encaissera. Quelque part, rien à carrer, ça passera, peu importe comment et peu importe dans quel état.

Un dernier sourire alors qu'elle tient le pommeau. Je m'approche alors que mon ombre l'enveloppe de toute ma masse. Avant de rire doucement. Jubilant déjà à ma prochaine idée.

- Je vais récupérer le pommeau. Et vous aussi par la même occasion.

Sans m'annoncer, j'attrape ses deux mains dans le creux de la mienne. Une projection au sol aussi rapide que violente l'écrase au sol dans une éclaboussure d'eau. Menotté dans ma pogne scellé comme un carcan d'acier, mes énormes cuisseaux écartent les siennes avant d'envoyer le jet partout sur son corps dans un premier temps. Apprécier le tissu devenir transparent, voir ses sous-vêtements, puis ses formes voluptueuses. Une grosse poitrine, des cuisses galbées, des hanches parfaites pour se faire attraper...

- Ouaw, tu es peut-être très conne, mais tu es diablement sexy...

L'autre main tenant le jet d'eau va descendre dangereusement, cherchant d'abord l'intérieur de ses cuisses, puis l'agitant de haut en bas, fouettant sa fente par la flotte qui l'embrasse par salve constante d'eau chaude. Elle bouge, s'agite dans tous les sens, mais ma poigne vient enserrer ses mains dangereusement pour mieux la faire couiner. Puis en relâchant l'étreinte c'est une gifle ferme et punitive qui vient lui dévisser la tête vers la gauche pour faire disparaître le dernier sursaut d'espoir qui mijotait en elle. Profitant qu'elle soit sonné, ma main empoigne sa gorge, la plaquant davantage au sol. Pour ensuite poser mes règles.

- Tu viens de t'enfermer avec un quelqu'un qui va se faire du bien, beaucoup de bien. Tu n'es plus infirmière ce soir... Juste ma petite chienne durant le temps que je décide.

J'approche le pommeau, puis continue de le bouger délicatement pour que la pression roule sur son clitoris puis sur ses lèvres extérieures, le tout à travers un tissu dorénavant détrempée. Jubilant comme le plus parfait des dépravés, ma bite se dresse rapidement pour montrer toute sa colonne derrière ses veines épaisses sur sa peau fine, des lourdes burnes duveteuses, perlant de gouttes d'eaux sur tous les sillons de mes muscles congestionnés par l'excitation, l'appétit, le désir.

- Une question de temps avant que ton corps ne réagisse... On a tout le temps devant nous...

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Centre-ville de Seikusu / Re : On a besoin d'un médecin ! [PV Teruna]
« le: mercredi 26 mai 2021, 20:08:32 »
Comme si le destin se jouait de moi, comme si il écoutait mes plus sombres instincts, la situation se recroqueville pour mon plus grand malheur. Et par conséquent son plus grand malheur par ricochet. Elle est solaire, souriante, drôle, candide, altruiste et bienveillante. Plus le temps passait, plus la culpabilité grandissait dans mon torse. J'essayais alors de sourire, j'essayais de me mentir à moi-même.

Tandis qu'à l'intérieur ce combat devenait une torture. Une correction que mon esprit connait systématiquement. Mon corps tremble, je crève de chaud. Une voix tremblante dans un moment de lucidité, alors que je vois bien que n'importe quel client serait aux anges à l'idée d'avoir une infirmière aussi aimable.

- Mon pire cauchemar ? Aha...

J'aimerai tellement la croire, vraiment. Je ferme les yeux, pousse un long soupir pour prendre contenance. Mais rien y fait. En les ouvrant de nouveau je la vois alors qu'elle essaie d'accéder à une hauteur. J'aurai aimé que la blouse soit plus longue, j'aurai aimé que son pantalon soit plus large. Mais rien à faire encore une fois. Le regard d'un énorme prédateur sexuel affamé prend place dans mes yeux qui glisse doucement pour profiter de chaque parcelle de peau qui sont dévoilé à la lumière de la pièce. Le creux de ses reins, je l'imagine tellement bien se cambrer. Je l'imagine imposer mon poids pour mieux la plier en deux dans un coït bestial.

Le textile de son sous-vêtement, rose, léger, un bout de tissu dont j'aimerai deviner l'odeur. Des fragrances féminines au saisissant parfum de femme à m'en tordre le bas-ventre. Ca y est, je succombe. Je vais perdre. Oubliant l'accident, Moya, l'hôpital, la situation, les gens qui peuvent nous entendre. Tout. Des œillères me poussant à me concentrer sur une unique et seule problématique : Comment avoir un moment pour me soulager.

Encore une fois, l'impression que les astres s'alignent pour m'assurer que c'est possible. Sauf que cette frustration devient un bonheur, espiègle, pervers, malicieux et cruel. Mais incroyablement jouissif. L'heure de la douche, certainement pour respecter une procédure après ce qui m'est arrivé. Un regard sur la salle d'eau à côté alors qu'elle pose sa question. Un sourire vicieux tandis que les rideaux nous enferme de tout témoin potentiel, la notification à la porte qui nous indique que nous devons pas être dérangé. Parfait.

- Sous la douche, je me sens suffisamment robuste pour y aller.

Je me redresse en faisant couiner le lit, et poser lourdement mes jambes au sol. Puis, levé de toute ma masse, je commence à retirer mon haut, dévoilant son torse râblé et épais. Réveillant sa musculature rouler sous ma peau brûlante d'excitation, avant de faire tomber mon pantalon et mes chaussures. Mon coup de chaud laisse planer une odeur de rut assez présente, le boxer comprimant un membre gonflant paresseusement. Encore en sous-vêtement du coup, le reste va finir dans le sac alors que je marche vers la salle de bain. Lâchant un regard faussement inquiet avec une pensée qui en disait long.

- Euh, vous pourriez m'aider ? Surtout le dos en faite...

Encombrant, large, un bloc de marbre jamais amusant à laver sans un grattoir qui va avec. Je tangue la tête de côté, toujours avec ses yeux qui se veut en demande d'aide alors que je fais couler l'eau. Le pommeau de douche débite son jet agréable et une idée me vient en tête.

Il restait juste à savoir sa réponse. Mais j'attendrais pas longtemps.

Parce que je serai son pire cauchemar. Comme elle le dit si bien.

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J'affiche un simple sourire timide. A vrai dire, c'était surtout pour cacher ma peine. J'ai l'habitude maintenant. Evidemment, ce n'est pas facile tous les jours. En faite, c'est jamais facile. Partout. Un quotidien affreux. J'ai fait du mal à beaucoup de gens. Et je dors avec ça, je mange avec ça, je travaille avec ça, je pleure avec ça. Bien longtemps maintenant que mes yeux ont arrêté de vomir leurs larmes. Une carapace s'est forgée depuis le temps.

Accepter, faire avec. Endurer.

Je lève une main pour balayer cette pensée négative, tout comme la mauvaise ambiance qui naissait pour accorder mon attention au dessert qui arrive. Le sourire qui suit sera plus franc. Lied est une femme très généreuse, mais j'ai cru comprendre que les pâtisseries étaient un terrain qu'elle seule pouvait en abuser. Exclusivement seule, aha. Alors, même si les cupcakes ont l'air délicieux, je me contente des yaourts que j'descends en les écrasant dans ma main, en orientant le pot dans le gosier pour l'avaler d'une traite, les uns après les autres. Nos visages étaient curieusement comiques, la commissure de mes lèvres blanches par mon dessert et les miettes de ma comparse trahissant sa grande gourmandise. Le cadre devenait étrangement enfantin, et pour le coup... Ouais, c'est génial.

Maintenant il fallait réfléchir à notre petite escapade et c'est avec des yeux concentrés que j'toise ledit papelard qui nous donne une petite description du coin. Je remarque alors là tout le problème de Lied. Même si elle risque plus vraiment grand chose aujourd'hui, elle a dû déployer un sacré dispositif pour pas choper une connerie à l'extérieur. Et j'avoue, ça m'inquiète un peu sur le coup. Qu'est-ce qui m'arriverai si elle tombe malade par ma faute ? Hein ? La Sénatrice en plus.

A tous les coups j'me fais refroidir propre et net.

Surtout que j'ai aussi la responsabilité de la guider cette fois. Mais j'ai pas peur. On va pas s'empêcher de vivre, pas même devant l'apocalypse.

- Très bien, j'espère être un bon guide. Que je finis par lui sourire, tout en essuyant mes lèvres.

Je n'attends pas très longtemps, avant qu'elle n'arrive avec sa nouvelle tenue. C'est qu'elle prend la situation bien au sérieux dis dont ? En tout cas, j'apprécie. Pour ma part je reste tel quel, et sort pour gouter à nouveau le doux climat qui nous attends. J'connais pas trop la météo de la planète, d'ailleurs.

- Est-ce que la météo peut changer brutalement, il y a des phénomènes dangereux ?

Même si elle ressemble étrangement à ma planète d'adoption, les choses sont peut-être drastiquement différentes. Alors même si j'me sens assez débile en posant la question, la réponse me permettra d'anticiper s'il nous arrive quelque chose. J'apprends alors sur la route le paysage partiellement artificiel, notamment sur les arbres que j'ai rencontré plus tôt, et qui clarifie certains points. Surtout le paysage relativement sec et rocheux. M'est avis que ça ne que peux que ajouter une nuance de plus dans une nature complexe. Un peu comme moi finalement, hé ? Non, je suis pas aussi prétentieux. Alors qu'elle continue de me faire ce radieux documentaire sur l'environnement qui m'entoure, je l'écoute studieusement sans lui couper la parole, à imprégner les siens dans mon crâne alors que mes mirettes absorbent chaque particules de ce qu'elles balayent. Des souvenirs que j'emporterai avec moi. Quoi qu'il arrive, et quoi qu'il m'arrive.

Puis, finalement, c'est à mon tour d'expliquer. Elle a visiblement réussi à faire le lien entre le caillou et moi et m'arrache un rire franc, aussitôt par le sien, et c'est complètement fou comment mon esprit est d'un coup... Plus léger. Du coup j'improvise l'activité de lui apprendre à faire des ricochets. J'prends un galet un peu plus petit que je glisse dans sa main alors que j'en saisis un autre un peu plus imposant dans la mienne.

- Bien. Le plus important, c'est le geste. Il suffit pas de caillasser la flotte pour faire des ricochets. Il doit frôler la surface de l'eau dans un geste fouetté. Comme ça.

Je pivote le bassin en bougeant le bras dans un geste vif et fouetté alors que la pierre siffle dans l'air pour rebondir sur le lac par quelques rebonds avant de disparaître dans l'eau.

- Tu vois ?

Je la laisse se concentrer en m'écartant. Les bras croisés sous mon torse qui gonfle à la compression, en coach improvisé. Mais surtout pour capturer ce moment  à tout jamais dans mon esprit. Ce moment où pour la première fois, j'me suis jamais senti aussi vivant. Et bien. Pourtant, je suis un clandestin masculin qui n'a rien à faire ici. Une dichotomie très bizarre. Elle se débrouille plutôt bien, il faudra quelques tentatives pour avoir deux rebonds très distincts, qui sera applaudit par mes grandes mains et un sourire attendri, avant de reprendre notre route.

- Je suis passé par là, en suite, il y a une jolie clairière pour se poser. Sinon On peut faire demi-tour, à moins de remonter par-là, peut-être... Que je souffle, frottant mon menton de deux doigts pensifs.

Nous verrons bien, on avancera là ou le vent nous porte. De toute manière... Ca peut pas être pire que traverser un building depuis le ciel.

Si ?

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Les contrées du Chaos / Re : Le silence de l'agent.
« le: vendredi 14 mai 2021, 17:39:03 »
Elle ne bouge pas.

Elle ne bouge plus.

Elle est morte ? Nan, ça meurt pas, ça. J'suis même pas sûr qu'elle ressente quoi que ce soit. En tout cas, elle est sur cette table, et bien sage, elle encaisse. A vrai dire, c'est un peu le problème avec tous mes adversaires. Très... "étoiles de mer". Tapis dans l'ombre, j'attends. Pas une expiration, pas un seul murmure, pas un mot. Alors une floppée d'interrogation commence à coloniser ma caboche. D'abord, la possibilité qu'elle ait un programme lui permettant de garder la bouche fermée, comme une espèce de sécurité auto-destructrice qui lui empêcherai de moufter.

Deux, l'entraînement. Rien ne me dit qu'elle n'est pas conditionné pour ce genre de situation. Ce qui rendrait ma questionnette perdu d'avance. Et qui m'amène à la troisième théorie. Elle n'a rien à perdre. Elle est prête à mourir certainement pour ça. J'espère que ça vaut le coup, ça serait dommage de canner pour un simple code, ou une lettre ou des photos à la con.

Je grogne, un peu impatient. Mais toujours calme.

J'étire mon plus beau sourire, et m'approche de la table.

"Alors, la pêche ? Tu veux peut-être un verre d'eau ? Ou un mécano peut-être ? Ah... Oui, c'est vrai, tu veux jamais l'ouvrir. Par contre tu peux ouvrir la bouche autrement je suppose ?"

J'attrape ses cuisses pour la glisser brutalement contre mon bassin. Le roulement grave qui roule dans ma poitrine sonnait comme un gorille qui vibrait d'excitation à une proie plus petite que lui. Un pouce indélicat vient chercher ses lèvres intimes, alors que - tout comme elle - je reste silencieux, roulant sur son clitoris avec une pression nonchalante pour mieux écarter les plis de son vagin. De l'autre main je défait mon bas qui tombe à mes pieds, libérant un miasme odorant d'un rut puant, tandis que mon membre dépasse de ma toison pubienne, et pend paresseusement entre mes cuisses.

Je l'ignore totalement pour me concentrer essentiellement sur son sexe que je masse avec ferveur. Jouant avec un doigt permissif et indécent les bords de son vagin qui commence bruiter d'étranges sons assez visqueux et fluidiques. Vraiment bien fait ce truc n'empêche. J'approche encore son corps d'avantage contre moi. Les jambes dorénavant écartées, que je maintient avec mes deux bras cette fois. Elle peut commencer un bras de fer en essayant de les refermer c'est impossible. Comme deux vérins puissants, mes mains sont crochés à l'intérieur de ses genoux tandis qu'un mouvement habile des hanches, ma queue se pose odieusement sur ce petit minou.

Prit par l'excitation de ce premier contact, je commence à bander progressivement, décalottant un gland poisseux qui dégueule une pré-semence grasse et gluante. Badigeonnant son bas-ventre pour mieux le souiller. Des vas et viens commencent ce frotti de sexes qui tend mon frein progressivement, grossissant ses veines pour pomper le sang qui débite à plein régime, pulsé par des râles bruyants.

"J'vais te détendre maintenant, c'est ta pause. Profite."

Sourire carnassier.

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