Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cornelia Tornero

Pages: [1]
1
Merci Cass <3

2
Merci à tous les deux <3

Les touristes poussés par la curiosité scientifique sont traités comme des rois dans le P.U.R.E. :3

3
Prélude / Re : Keep calm and fuck me harder (only males) [lulu]
« le: dimanche 04 mars 2018, 20:20:23 »
Merci ma Lulu <3
J'ai un peu galéré mais je me suis bien amusée à les faire ces acronymes :3

4
Nom : Tornero.
Prénom(s) : Cornelia.
Âge : 26 ans.
Sexe et sexualité : Féminin et hétérosexuelle inexpérimentée (ouais, vierge quoi).
Race : Lyrienne (alien).
Divers :

Liste des acronymes et leur signification : (indiqué par un * dans le texte) ((la liste est amenée à être mise à jour selon les RPs))

-   B.A.I.S.E. (Banque des Archives d’Identification des Sociétés Evoluées, aussi connue sous l’acronyme de B.D.S.M. : Base de Données des Sociétés du Multivers) = Registre des planètes/système planétaires connus dans tout le Multivers.
-   B.D.S.M. (Base de Données des Sociétés du Multivers, aussi connue sous l’acronyme de B.A.I.S.E. : Banque des Archives d’Identification des Sociétés Evoluées) = Registre des planètes/système planétaires connus dans tout le Multivers.
-   B.I.T.E. (Brevet Interplanétaire de Travail et d’Etudes) = Diplôme d’étude pour les élèves de jusqu’à seize ans.
-   C.L.I.T.O.R.I.S. (Camouflage Léger et Incroyable, Tendant à Obtenir sans Risques une Imitation Stable) = Dispositif unique de camouflage permettant à Cornelia d’obtenir la même couleur de peau qu’un humain.
-   C.U.L. (Conseil Uni de la Liberté) = Conseil qui dirige le système planétaire.
-   E.R.E.C.T.I.O.N.S. (Etablissement Regroupant les Etudiants de Chaque Territoire pour les Instruire, et Obtenir un Niveau Similaire) = Ecole commune aux sept peuples du système planétaire.
-   P.U.R.E (Protection, Unité, Recherche, Exploration) = Nom du système planétaire, décidé d’un commun accord par les sept peuples.
-   S.E.X.E. (Satisfécit d’Etudes eXhaustives d’un Emploi) = Diplôme final délivré aux élèves ayant continué les études cinq ans de plus, se spécialisant dans un domaine en particulier.
-   S.U.C.E. (Symboles Universels pour une Communication Extraplanétaire) = Langage commun utilisé par les sept nations.
-   T.R.I.Q.U.E. (Téléporteur Rechargeable Instantané et Quasiment Universel pour Explorer) = Dispositif de téléportation dans chaque monde/planète recensée par la B.A.I.S.E. (ou B.D.S.M.).

Liste des sept races du P.U.R.E. :

-   Les Lyriens, originaires de la planète Lyra. Leur apparence est semblable à celle des humains de la Terre, mis à part la couleur verte de leur peau. Comme les humains, il y a toutes sortes de variations de cette teinte, du vert pâle au vert bouteille, dépendant de l’exposition au soleil, des gènes, etc. Ils sont tous gracieux et élégants. Les Lyriens possèdent tous une certaine affinité avec la magie, certains plus puissants que d’autres.
( Exemple )
-   Les Athéans, originaires de la planète Athéa. Ils sont semblables à d’autres peuples que l’on appelle des « nains ». De petite taille, costauds, ils sont farouches et forment de redoutables chasseurs. Mais ce sont aussi de bons mineurs. Ils ont tous une affinité avec la roche, avec la terre.
( Exemple )
-   Les Staryens, originaires de la planète Starya. Semblables à cette race que l’on appelle « elfes », les Staryens ont tous cette particularité physique d’avoir des oreilles pointues, allongées. Certains plus que d’autres. Comme les Lyriens, ils sont tous gracieux et élégants. Mais ce n’est pas avec la magie qu’ils possèdent une affinité, plutôt avec la flore.
( Exemple )
-   Les Ythérians, originaires de la planète Yther. On pourrait les confondre avec ceux qu’on appelle des « slime », tant la ressemblance est troublante. Issus d’un monde où l’eau recouvre quatre-vingt-dix-huit pourcents de la planète, ils sont des êtres d’apparence liquide. Le plus souvent, pour communiquer avec les autres nations du P.U.R.E., ils prennent une forme humanoïde, mais techniquement, ils peuvent prendre la forme de tout ce qu’ils voient. Les couleurs qu’ils arborent sont très variées, mais un Ythérian rouge ne pourra jamais devenir un Ythérian jaune, cela est physiologiquement impossible.
( Exemple )
-   Les Glyciens, originaires de la planète Glycée. Un connaisseur pourrait les assimiler au peuple des Gobelins. De tailles variées, il y a cependant une constante, outre la peau de couleur verte, à l’instar des Lyriens. Ils possèdent tous de grandes oreilles pointues, parfois touffues, et un nez le plus souvent rond ou épaté. Ce sont des maîtres dans la reconnaissance spatiale. Ils forment de très bons guides, leur sens de l’orientation étant infaillible.
( Exemple )
-   Les Xanthiens, originaires de la planète Xanthia. Ils peuvent ressembler aux fées, ou au pixies, pour ceux qui connaissent ces races. Ils ont des apparences variées, mais certaines choses sont caractéristiques de leur espèce : Leur petite taille (n’excédant jamais plus de dix centimètres), leurs oreilles et leurs dents pointues. Ils sont facétieux, mais incroyablement intelligents et minutieux.
( Exemple )
-   Les Volovians, originaires de la planète Volovie. Ils pourraient être assimilés aux « vampires », même s’ils ne boivent pas de sang pour vivre. Ils possèdent néanmoins une paire de crocs, rétractables pour certains, et ceux-ci, combinés à la pression formidable de leur mâchoire, permet d’arracher des gorges sans le moindre effort. Les Volovians possèdent une aptitude certaine avec la technologie. Ils étaient la race la plus avancée des sept peuples avant la mise en commun de tous les savoirs. Ils restent des maîtres dans l’ingénierie.
( Exemple )

Petit lien pour visualiser le champ chromatique du vert, utilisé dans la fiche : https://www.toutes-les-couleurs.com/couleur-vert.php#nuances

Biographie (incluant psychologique et physique) :

Il était une fois, dans une galaxie très, très lointaine… (Petite mise en contexte)

Le système planétaire P.U.R.E.* (Protection, Unité, Recherche, Exploration), se compose de sept planètes, cent trente satellites et quatre planète naine gravitant autour de deux étoiles dites « solaires ». Formé depuis plus de dix milliards d’années, ce système planétaire à la chance d’avoir vu la naissance de la vie sur chacune des sept planètes qu’il contient. En plus de réunir les conditions favorables à la naissance d’organismes vivants, chacune de ces planètes a évolué dans la même direction, laissant peu à peu des êtres doués de conscience émerger, évoluer, et enfin explorer. Sept races différentes, mais unies dans un même mode de pensée. Un mode de pensée qui a ainsi vu la création d’une entente interplanétaire, adoptant par la même occasion un nom officiel pour le système « solaire » où ces races vivaient.

Il y a maintenant deux cents ans que ce système a été référencé sous le nom P.U.R.E. dans les registres de la B.D.S.M.* (Base de Données des Sociétés du Multivers, aussi connue sous l’acronyme de B.A.I.S.E.* : Banque des Archives d’Identification des Sociétés Evoluées) par le C.U.L.* (Conseil Uni de la Liberté).

Le C.U.L. est constitué de quatorze conseillers, un homme et une femme pour chacune des races. Il est chargé de la bonne entente des sept nations du P.U.R.E. et sert autant de tribunal que de gouvernement. Ils sont élus tous les dix ans, et ne peuvent pas exercer plus de deux mandats dans leur vie.

La B.D.S.M. (ou la B.A.I.S.E.) est un organisme qui recense toutes les sociétés évoluées de l’univers. Sa base de données est énorme. Elle recense aussi bien des planètes faisant parti du « Grand Monde » comme on dit (celles qui explorent l’univers, qui sont conscientes de l’existence d’autres nations, d’autres races, qui nouent des relations diplomatiques ou qui se font la guerre), que des planètes où, même si la vie existe, elle en est à un stade primitif (comprendre : qui n’a pas encore pris contact avec d’autres planètes, qui ignore peut-être même tout de l’exploration spatiale). Mais elle reconnaît aussi l’existences du Multivers, et sa base de données est donc divisée en autant d’univers qu’il en existe.

Bien entendu, les sept races vivant dans le P.U.R.E. ne parlent pas la même langue, de base. C’est pourquoi, aux balbutiements de l’entente entre les peuples, une langue commune a été mise en place, se servant d’idiomes issus des sept nations. On l’a appelé le S.U.C.E. (Symboles Universels pour une Communication Extraplanétaire).

La question de la communication étant réglé, des diplomates pouvaient ainsi vivre sur les autres planètes, échanger, nouer des alliances commerciales ou militaires. Des compagnies de voyage, de commerce, de recherche ou d’exploitation sont nées. Mais le risque que des disputes entre les nations se développe était trop grand. Pour préserver leur entente, pour préserver la paix au sein du P.U.R.E., le C.U.L. a mis en place des coopératives extraplanétaires. Ce système a bien fonctionné durant dix années, avant qu’un problème de taille apparaisse. Comment homogénéiser les employés si leur niveau de connaissance était hétérogène ? Après deux ans de conciliabules, le C.U.L. a alors mis en place une école commune aux sept peuples.

La quatrième planète naine du système étant située à équidistance de chacune des sept nations, il a été décidé qu’elle abriterait cette école. Qu’elle serait cette école. Pendant cinq longues années, des ingénieurs, des ouvriers, des scientifiques, tout un tas de corps de métiers, se sont alliés afin d’utiliser l’intégralité de la planète naine, baptisée E.R.E.C.T.I.O.N.S.* (Etablissement Regroupant les Etudiants de Chaque Territoire pour les Instruire, et Obtenir un Niveau Similaire), et pouvoir accueillir tous les enfants des sept nations, de quatre à seize ans. La majorité étant fixée à cet âge pour tous les peuples, l’école n’était donc obligatoire que jusqu’à seize ans. Mais les étudiants qui le désiraient pouvaient poursuivre leurs études après avoir obtenu leur B.I.T.E.* (Brevet Interplanétaire de Travail et d’Etudes). Ils pouvaient étudier encore cinq ans et obtenir ainsi leur S.E.X.E.* (Satisfécit d’Etudes eXhaustives d’un Emploi). Bien entendu, les étudiants continuant leurs études jusqu’à l’obtention de leur S.E.X.E. étaient mieux placés, mieux rémunérés. Ils formaient les scientifiques, les ingénieurs, les cadres, les diplomates. Les étudiants s’étant arrêtés à leur B.I.T.E. constituaient les autres. Les ouvriers en bas de l’échelle, les mineurs, les mécaniciens.

Tout ce petit monde fonctionnait parfaitement, comme un mécanisme bien huilé. Leur attitude pacifique leur évitait bien des problèmes avec leurs plus proches voisins, et en cas de menace d’invasion, les sept peuples se liguaient et utilisaient leurs ressources communes pour repousser l’envahisseur. Avec le temps, le P.U.R.E. est devenu un système planétaire important, commerçant avec un grand nombre d’autres planètes.

Never put your faith in a Prince. When you require a miracle, trust in a Witch.


La Maison Tornero était l’une des familles les plus influentes sur Lyra. Pendant de nombreux siècles, elle a été au cœur du gouvernement. Rois, ministres, diplomates, les Tornero ont occupés des postes de choix tout au long de l’histoire des Lyriens. Aujourd’hui encore, avec l’avènement du P.U.R.E., les Tornero se trouvaient en position de force. Aletheia Tornero, veuve, était l’une des quatorze conseillers du système planétaire. Rodrigo Tornero était décédé peu après l’annonce de son élection à ce poste. Deux mois plus tard naissait leur fille, Cornelia.

Occupée à plein temps par son poste de Conseillère, Aletheia avait délégué l’éducation de sa fille à des nourrices, à des professeurs particuliers. On ne pouvait pas dire que c’était une mère exemplaire. Mais peut-être aussi que les traits de la petite ressemblaient énormément à ceux de feu son époux, lui causant une vive douleur à chaque fois qu’elle la voyait. Tout ça pour dire qu’elle ne vit guère sa fille grandir, occupée par son premier, puis son second mandat.

Cornelia n’a cependant pas souffert de l’absence quasi-constante de sa mère. Choyée par les nourrices, entraînée par les précepteurs, et entourées d’amis, elle a grandi dans le respect de sa génitrice, dans le respect des valeurs de sa famille, et elle a même développé une sorte d’adoration pour sa mère, malgré sa présence presque inexistante dans sa vie. Sa mère, forte, entreprenante, est un modèle pour elle. Elle a bâti son caractère sur cette image, se montrant abordable, ouverte, mais juste bien que sévère dans ses jugements. Un peu rancunière toutefois, elle a du mal à reconnaître ses torts et fait parfois preuve de mauvaise foi. Un petit défaut qui n’est rien, cependant, à côté de son grand cœur, de son intelligence aiguisée, de sa malice et de sa loyauté. Elle n’est pas arrogante, comme on pourrait le croire en voyant son maintien, en l’écoutant parler, en l’observant bouger avec grâce. Elle sait ce qu’elle vaut, certes, mais elle ne se surévalue pas. Elle ne se vante pas. Et si elle était parfois ses connaissances, ce n’est pas par besoin de montrer qu’elle est brillante, mais bien pour aider son entourage à progresser.

Elle est devenue ravissante également, à mesure qu’elle prenait de l’âge. A vingt ans, peu après la fin du second mandat de sa mère, elle était devenue l’une des jeunes femmes les plus séduisantes de l’E.R.E.C.T.I.O.N.S., l’école où elle étudiait la magie et l’ingénierie. Plutôt petite, atteignant un petit mètre soixante, la jeune femme possédait le teint vert caractéristique de sa race. Une jolie teinte, oscillant entre le vert amande, jade ou tilleul, selon son bronzage ou la luminosité de la pièce. Sa peau, malgré quelques incidents magiques ou techniques, est presque vierge de toute cicatrice, douce au toucher, et fleure bon le jasmin, l’un de ses parfums préférés. Son visage, aux traits fins et expressifs, est délicat, à l’ovale gracieux, légèrement anguleux. Une paire de prunelle émeraude se cachent sous ces cils sombres, bien qu’une lueur mordorée ne vienne s’y insinuer lorsqu’elle pratique la magie. Un petit nez mutin continue ce portrait, surmontant une bouche aux lèvres gourmandes, naturellement teintes d’un vert impérial mais toujours peintes en rouge profond, en pourpre ou en mauve. Une crinière de jais, enfin, termine ce joli minois, descendant jusqu’à ses omoplates, souple et bouclant doucement autour de son visage.

Bien que ses traits laissaient clairement deviner son ascendance paternelle, raison pour laquelle Aletheia ne se montra pas très présente pour elle, son corps était presque une copie conforme de celui de sa mère. Heureusement, me diriez-vous. Il est vrai que le personnage aurait été tout autre dans le cas contraire. Cornelia possède donc des formes féminines généreuses. Une poitrine haute, ferme, pointant avec arrogance sous le bustier de son uniforme d’étudiante, une taille affinée, des hanches qui s’évasaient, laissant place à une gracieuse paire de jambe galbées, fuselées, et à une paire de fesse rebondies, aussi haute et ferme que sa poitrine. Un vrai régal pour les yeux, pour les sens. D’autant plus qu’elle avait adopté la démarche sensuelle, féline, de sa génitrice. Sans s’en rendre compte. C’était en quelque sorte devenu un automatisme, sa manière naturelle de bouger. Grâcieuse et voluptueuse.
Quand le second mandat d’Aletheia se termina, sa fille était déjà indépendante et majeure. Elle avait tenu à continuer ses études, non pas dans la politique comme on aurait pu y songer en pensant à son admiration pour sa mère, mais en magie et en ingénierie. Elle avait été major de sa promotion lors de l’obtention de son premier diplôme, le ([strike]la[/strike]) B.I.T.E. Attentive en cours, maligne et vive, elle devint très vite la meilleure étudiante de sa promotion (et même de toutes les promotions confondues depuis celle de son arrière-grand-mère, des dizaines d’années auparavant). Elle était douée dans les deux matières, mais elle combinait ses talents comme elle combinait les deux sciences. Inventive, minutieuse, elle passa son S.E.X.E. avec brio, récoltant les meilleures notes et les meilleures appréciations de ses professeurs.

Most books on witchcraft will tell you that witches work naked. This is because most books on witchcraft were written by men.

Après s’être établie pendant presque cinq ans en tant que meilleure magicienne et ingénieure de sa génération, elle ressenti pourtant l’envie de bouger, de découvrir le monde, l’univers. Les univers. Elle en trouva l’opportunité lorsqu’elle acheva son petit projet, mêlant science et magie. Elle venait d’inventer un dispositif qui lui permettait de se « téléporter » presque n’importe où pourvu que les lieux soient enregistrés dans la B.A.I.S.E. (ou B.D.S.M.) comme étant une exoplanète (une planète où la vie est possible). Elle l’appela le T.R.I.Q.U.E.* (Téléporteur Rechargeable Instantané et Quasiment Universel pour Explorer).

Aletheia ne fit pas de difficulté lorsque sa fille lui annonça son projet, mettant même à sa disposition le libre-usage du compte en banque bien garni de leur famille. Et c’est ainsi que la jolie brune fit ses adieux à son monde natal, au P.U.R.E. où elle s’était tant investie. Elle y reviendrait, bien sûr, mais pas avant un moment. Elle commença son périple en se téléportant sur cette base spatiale mouvante, appelée Sanctuary. Elle s’y installa quelques temps, le temps d’étudier d’autres destinations. La Terre la tentait bien, malgré la couleur pâlotte ou bien très foncée du teint de ses habitants.

Pour se fondre dans la masse, elle s’équipa d’un petit dispositif qu’elle créa pendant ces quelques mois à observer les humains. Une petite boucle d’oreille qui, encore une fois, mêlait avec brio la science et la magie. Une petite pierre taillée alimentait le dispositif en énergie, en permanence. C’était une jolie alexandrite trouvée au marché lors de son enfance. La pierre, qui pouvait passer d’un joli bleu nuit à un violet profond selon la luminosité, était un très bon conducteur pour mêler la magie et la science. Et lorsqu’elle actionnait son dispositif, son teint devenait blanc, pâle, presque laiteux, comme beaucoup de ces humains qu’elle avait observé. Un petit peu de magie, et elle pouvait se bronzer légèrement, ou même arborer une teinte chocolat. Avec ça, elle était sûre de passer inaperçue parmi ces primitifs. Elle nomma son prototype C.L.I.T.O.R.I.S.* (Camouflage Léger et Incroyable, Tendant à Obtenir sans Risques une Imitation Stable), et elle a été satisfaite des essais menés avec sur les nombreux visiteurs et résidents de Sanctuary. Bientôt, elle pourrait visiter la Terre.

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