La Rose pourpre avait passé près d'une semaine intensive, non pas à se battre, mais à apprendre quelques règles de bienséance. L'éducation ne fut pas bien difficile, car hormis des techniques de combats et de présentations aux public, elle n'avait pas grand chose en mémoire, si ce n'est quelques bride de son passé, qu'elle cachait par crainte que l'on vienne à les effacer. Ce fut au bout de cette semaine, qu'lle se fit convoquer par le Maître, ce dernier vint à dire avec franchise.
- Je t'ai choisi car il me faut une compagne pour une réunion. Je t'interdis d'adresser la parole à quiconque sans y avoir été inviter. Je t'ai laissé des vêtement, enfile les devants moi. L'humaine vint à s'exécuter, on ne pouvait dire non au Maître et elle ne désirait pas perdre les maigres avantages qu'elle avait acquit le long de ses nombreux combat. Elle vint à se mettre nue et enfila une
longue robe rouge. Elle put constater qu'il n'y avait que des talons, rouge eux aussi, elle vint à les enfiler et se tourner vers le Maître. Ce dernier se lève et vint inspecter la blonde sous tout les angles, la touchant, la pinçant, la testant.
- Tu n'as pas demandé pour les dessous, c'est bien, très bien même. Tu devras rester ainsi pendant toute la réunion. Considère que tu seras dans une arène, prête à trancher le premier venu qui viendrait à me blesser. Par contre ne te défends que si ta vie est en danger. Si une personne désire te frapper ou autre chose, tu devras te soumettre à sa volonté, sauf ordre contraire de ma part. Ce fut donc accompagné de sa "compagne" que le Maître vint à aller dans la maison de la bête. Il n'y allait pas pour voir les nombreuses créatures, immonde selon lui, se battre dans l'arène. Il ne pouvait nier l'efficacité de guerriers, mais leurs trop grandes soifs de combats aurait nuit à son sens esthétique des combats. Il souhaitait des combattant prêt à tuer, mais surtout apte à stopper leurs gestes quand on l'ordonnait. Sa contribution dans cette maison ? L'envoi de certain de ses guerriers en guide d'ultime punition ou encore de l'exhibition de joli spécimen, comme il allait le faire avec Silvia. Le voyage se fit dans une charrette en bois noire comme le charbon, avec des dorures, le Maître ne cachait pas sa richesse et vint, au bout de trois heures de voyages, arriver à la fameuse maison de la bête, tendant l'invitation et disant que Silvia était un simple produit, ce qui aux yeux des autres allaient certainement être le cas. La blonde suivait de près son maître, son arme sur la hanche droite. Il n'était pas rare qu'Augustus Maximilien amène des produits armé, afin de permettre des exhibitions ou simplement offrir aux amateurs d'armes des produits de qualité à regarder.
Le maître de Silvia vint vers Ariman, nullement intimidé par la stature de la créature.
- Bien le bonjour cher Ariman. Je constate que vous n'aimez guère ce ... spectacle, puis-je vous en proposer un autre qui saurait vous divertir un peu. Augustus se mit à faire un geste, Silvia venant s'avancer un peu.
- Je vous présente Rose pourpre, elle est encore bien jeune, mais vous pourriez certainement trouver y trouver une utilité. Je veux bien vous la laisser, tant que vous me la ramener en un seul morceau.La dernière phrase était plus sous la forme d'une boutade, même si Augustus n'avait pas pour réputation de fermer l'oeil sur les personnes amputant ses produits d'un membre