Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Arthos

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Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: mercredi 08 juin 2016, 12:41:54 »
Tel un petit animal apeuré, la jeune fille s'était légèrement reculer par réflexe et se réfugiant presque entièrement sous la couverture, comme pour se protéger, elle s'exprima la voix un tantinet étouffée par le tissu, son petit nez mutin passant par dessus le drap et son regard rond et inquiet fixant la pointe de l'épée du mercenaire.

- Mais... Mais... Vous vous souvenez pas ? Vous m'avez sauvée hier et je vous ai ramené un lièvre pour vous remercier.

Arthos ne s'attendait pas à ça, c'était un véritable retournement de situation, la jeune fille et l'animal d'hier ne serait qu'une seule et même personne ? C'était tout à fait possible et logique, mais le doute était encore présent chez le vieux mercenaire et il n'aimait pas être pris au dépourvu, il n'avait aucune idée de comment réagir dans ce genre de situation. Quant à elle, la jeune rouquine semblait moins effrayée et s'expliqua plus clairement à l'homme, atténuant un peu la tension du moment par un léger sourire.

- Je suis une terranide qui peut se transformer en animal. Mais je ne peux reprendre forme humaine que si un humain fait un geste de gentillesse envers moi. Vous en avez fait un hier en me caressant avant de dormir. Comme ça j'ai pu me transformer pendant la nuit.

Consciente d'avoir, en quelque sorte, trompé le mercenaire, la jeune fille baisse les yeux pour exprimer son regret, elle n'avait sans doute pas l'intention d'effrayer le vieux mercenaire de si bon matin, mais chose était faite. Arthos avait changé son attitude froide, mais il restait sérieux et vexé d'avoir été eut, il ne manqua pas de lui faire remarquer par ailleurs. D'un ton un poil colérique, il s'adressa à la jeune terranide, tout en rangeant son épée pour ne pas l'effrayée d'avantage.

« C'est quoi ces conneries... ce qui me fait le plus chier, c'est que j'ai accepté que tu reste près de moi, sans savoir que tu n'étais pas qu'un simple animal.. qui sait, tu aurais pu être un démon aussi ! »

- Je suis désolée de vous avoir inquiété. Est-ce que je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ?

En plus d'être mignonne à croquer, la jeune terranide, se sentant coupable, était soucieuse du vieux mercenaire et ne demandait qu'à s'excuser du mal occasionné, si tant est qu'il y ait eu mal. Arthos était juste un gros grincheux quand il le voulait et puis elle ne s'était jamais montrée hostile, elle aurait même pu le tuer dans la nuit. Le mercenaire prit sur lui cette fois-ci et fit mine d'oublier l'incident, mais c'était aussi avec l'aide des doux yeux ronds que faisait la jeune terranide, de quoi attendrir n'importe quel humain. Avec tout ça, il se rappela que la jeune fille ne s'était pas présentée, mais surtout, qu'elle était encore totalement nue sous la couverture.

« Bon... on va faire comme si rien ne s'était passé, juste cette fois. Et tu n'as rien à faire pour te pardonner, je te pardonne voilà, amen, maintenant dis moi plutôt qui tu es, ton nom, ce genre de choses... »

Après avoir écouté la jeune terranide se présenter, il se présenta à son tour en essayant de faire disparaître sa mine austère d'il y a même pas deux minutes.

« Tu peux m’appeler Arthos, je suis un baroudeur, sans domicile fixe. Pas grand chose d'autre à savoir. »

Arthos n'aimait pas vraiment se présenter, au plutôt, il n'aimait pas parler de lui même aux gens, comme s'il avait honte de lui ou simplement comme si ça le faisait chier. Après ça, l'homme ne put s'empêcher de faire remarquer à la jeune fille, qu'elle était nue. Non pas que cela le dérangeait, loin delà, mais il était préférable de le lui rappeler, voilà que ce vieux mercenaire grincheux devenait gentleman.

« Et.. si tu souhaite te laver avant d'enfiler des vêtements, il y a une source un peu plus loin en dehors de la grotte, j'avais de toute façon l'intention de me débarbouiller, donc... »

La journée ne faisait que de commencer et Arthos sentait déjà qu'elle n'était pas prête d'être finie, mais il ne pouvait pas laisser cette jeune terranide seule après tout ça, il avait bien l'intention de la ramener chez elle avant de continuer sa route.

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Dans les contrées du chaos, se trouve un endroit du nom des "landes dévastées", une place qui portent bien son nom. C'est un lieu où la vie à cesser de naître, laissant derrière elle de vastes plaines desséchées, totalement arides avec quelques montagnes abrupts et des canyons tortueux pour seuls décor. Mais aussi hostile que peut-paraître l'environnement, sa faune n'est pas en reste. Des hordes de monstres et créatures informes infestent la région, s'entretuant ou attaquant les voyageurs et autres malheureux sur leur chemin. C'est ce qui fait le charme du coin, un lieu où seul le plus fort survit et c'est ce genre d'endroit qui plait le plus au vieux mercenaire, Arthos.

Depuis les années, le mercenaire connaissait les coins à éviter, ainsi que les chemins sûrs et même s'il adorait les combats et le danger, il n'était pas fou au point de se risquer à des hordes de monstres sanguinaires. Malgré tout ça, prendre les chemins sûr sont généralement les plus longs et depuis le temps qu'il marchait, Arthos avait les pieds en compote, si bien qu'il rêvait déjà d'un endroit tranquille à l'ombre où faire une pause et remplir son ventre vide, il avait marché depuis plus de six heures sans s'arrêter apr!s tout. Ces petites ballades dans les landes dévastées ne lui avait pas manqué, il porte encore les marques de quelques combats où il a bien faillit y laisser sa peau, mais ça c'était il y a des années, dans sa petite jeunesse où il n'était qu'un mercenaire et baroudeur, débutant..

Le canyon de Red Cross s'étendait sur plusieurs kilomètres et n'était qu'un ensemble de couloirs et d'embranchement sinueux menant la plupart du temps à un cul-de-sac, si on ne connait pas l'endroit on se perd assez vite dans ce labyrinthe, même les monstres parfois viennent à mourir d'épuisement et de faim en cherchant la sortie. Mais depuis le temps, Arthos a appris qu'il était préférable de se procurer des cartes de la région lors de ses voyages, il en avait d'ailleurs une bonne tripotée dans son sac et il tenait justement dans ses mains la carte pour sortir de Red Cross, tenant fermement son sac de voyage à dos de sa main gauche et son épée de sa main droite, Arthos s'avança dans ce dédale de roche et de sable afin de rejoindre au plus vite Pittsburg, sa destination.

Red Cross amène parfois son lot de surprise, des voyageurs mort sur le chemin, de soif, de faim ou déchiqueter par les bêtes, parfois on peut croiser un monstre solitaire ou qui a perdu de vue sa horde et alors là un combat s'en suit ou alors on peut tout aussi bien croiser une femme chevauchant une panthère poursuivie par un groupe d'Ongulas. Cela faisait des heures que le vieux mercenaire marchait, il crevait littéralement de faim et la chaleur commençait à lui donner la migraine, mais quelque chose en lui le poussa à intervenir, aider cette femme, qui plus est d'après la carte, elle se dirigeait tout droit dans un cul-de-sac. Grommelant un peu, comme pour se plaindre de lui même, de sa "bonté d'âme", il se mit à courir à toute jambe vers le passage qu'avait emprunté la jeune femme quelques secondes plutôt.


« Je suis trop vieux pour ces conneries.. »

La jeune femme à la queue de cheval venait tout juste d'esquiver l'assaut d'une des bêtes, au moment où le vieux mercenaire fit son entrée. Se saisissant de sa claymore en posant le dos sur son épaule, il s'avança à pas comptés en direction de celle qu'il était bien décidé à sauver. Et c'est avec un large sourire aux lèvres qu'il provoqua les Ongulas, même s'ils ne comprendraient pas vraiment le principe de provocation, au moins l'un d'entre eux devrait rappliquer dans sa direction. Intuition qui s’avéra exact, l'un des Ongulas abandonna son combat avec la panthère pour se retourner à une vitesse fulgurante en direction d'Arthos, chargeant à pleine vitesse pour bondir sur l'homme, crocs et griffes apprêtées. Juste avant la mêlée, le mercenaire abattit sa lourde claymore en direction de son adversaire, mais l'animal est agile et esquive d'un bond sur le côté gauche continuant sa charge mais, Arthos connait bien la rapidité et l'agilité des Ongulas, alors que l'animal était fixé sur la claymore qui s'abattait sur lui, il n'eut pas le temps d'esquiver cette fois le coup de pied puissant du mercenaire, renversant l'animal sur le côté, le visage en sang.

« Alors.. On a perdu ses crocs ? »

Au moment où la bête se relève pour pousser un hurlement sauvage, Arthos lui envoie un grand coup d'épée à deux mains en oblique, tranchant l'une de ses pattes et une partie de son visage. L'ongulas se laisse tomber au sol, mort. Le sang de la bête plein ses vêtements et sur son visage, le vieux mercenaire se retourne vers les deux derniers ongulas qui était encore en prise avec la jeune femme et la panthère.

« Hé bien mes p'tits chats ! On n'a pas envie de venir venger son copain ?! »

Les deux ongulas ne prêtèrent pas attention tout de suite aux propos du vieux mercenaire, mais à la vue de l'un des leurs baignant dans son sang, les deux bêtes devinrent enrager et abandonnèrent leur combat pour se diriger à toute vitesse vers Arthos, laissant le champ libre à la jeune femme et la panthère. Si Arthos pouvait s'occuper d'un Ongulas sans soucis, deux c'était plus difficile, pas impossible, mais maintenant, la jeune femme et son animal était libre d'agir, alors que leurs précédents adversaires avaient maintenant le dos tournés et étaient focalisés sur le mercenaire.


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Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: mardi 07 juin 2016, 21:43:02 »
Alors qu'Arthos s'apprêtait à s'endormir sous la fatigue, il vit s'approcher l'animal de lui, par réflexe, se saisit de son épée, à demi-endormi, mais la bête ne semblait pas venir avec de mauvaises intentions et le vieux mercenaire le comprit rapidement. Caressant tendrement la tête de l'animal avant de s'écrouler de sommeil.

Au petit matin, ce ne sont pas les chants des oiseaux sauvages qui réveillèrent le mercenaire, ni les premiers rayons du soleil. c'était la sensation d'un souffle saccadé dans son cou, qui le poussa à ouvrir les yeux. L'origine de tout ça, une jeune fille rousse totalement nue sous sa couverture et accrochée au vieux mercenaire, ce dernier totalement abasourdi par la situation. Comment en était-il arrivé là, de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête, mais alors qu'il se demandait quoi faire, la jeune fille, encore endormie, finit par attirer toute son attention. Il avait, pendant son sommeil sans doute, passé son bras par dessus elle, cette dernière s'était serrée entièrement contre l'homme, sa petite poitrine pressant contre les côtes du mercenaire. La couverture recouvrait la majeure partie du corps de la jeune fille et Arthos eut un peu de mal à se retenir de la découvrir, il avait envie de voir cette fille nue, qui n'en aurait pas envie, mais il ne la connaissait pas et ne savait pas ce qu'elle faisait là. Alors, avant d'aller plus loin, il se leva sans un bruit et se saisit de son épée avant de reculer de quelques pas, pointant son arme dans la direction de la jeune fille toujours assoupie.

« HUM ! - Fut le son qu'il exprima en se raclant la gorge pour réveiller la jeune fille sous sa couverture. - Qui est-tu et que fais-tu là ?! »

Le mercenaire avait le regard sévère et froid, il n'avait aucune idée de qui était cette personne et comment elle avait réussie à se faufiller sans qu'il ne s'en rende compte, c'était surtout ça qui le dérangeait le plus.

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Les contrées du Chaos / Re : Conflits à Novigrad [PV]
« le: mardi 07 juin 2016, 21:42:49 »
En plus d'être mignonne et forte, la jeune Noriko semblait une personne sympathique, du moins c'est ce que se disait le vieux mercenaire après avoir écouté ses mots, il en aurait presque rougi de fierté, il faut dire qu'avec toutes ses cicatrices, il devait alors être l'homme avec le plus d'honneur sur terre, ce qui était loin d'être le cas. Mais cette jeune femme intriguait Arthos. Née au sein d'une tribu guerrière, gardienne d'une arme runique légendaire et ennemie d'Ashnard, elle voyageait sur les routes avec comme seule compagnie, une petite maigrichonne, difficile de croire qu'elles aient survécus longtemps à l'impitoyable faune et flore de Terra, ainsi qu'aux Ashnardiens. Il ne l'a quitta pas des yeux, l'observant sans un mot, jusqu'à ce qu'elle lui adresse la parole.

« Alors… Comment un grand guerrier fait-il pour devenir le garde du corps d’un mage ? Vous avez servi dans l’Armée Royale nexusienne ? »

Arthos eut un léger sourire en attendant "grand guerrier", il ne s'était jamais appelé comme ça, mais ne contredisait jamais ceux qui l'appelaient ainsi, pourquoi faire après tout. Par contre, "Armée Royale nexusienne" à aucun moment de sa vie le vieux mercenaire n'aurait servi Nexus, il a déjà servi des nobles de Nexus pour des contrats, mais le gouvernement lui même, c'était hors de question, il avait déjà fait les frais avec l'armée d'Ashnard. Mais était-ce une bonne idée de parler de ce passé à cette jeune femme qui semble détester les Ashnardiens. Bah après tout, pourquoi mentir, ça serait dommage qu'elle lui en veuillent d'être né Ashnardien, mais au final, ce genre de personnes sont ennuyeuses et chiantes donc cela ne serait pas une grande perte, se disait Arthos.

« Haha, grand guerrier... peut-être bien, mais par contre, je n'ai jamais servis l'armée de Nexus, je suis un simple mercenaire, mais je me considère plus comme un baroudeur.. »

Arthos ne pouvait pas parler de son passé dans l'armée d'Ashnard au risque de froisser la jeune femme et puis il n'aimait pas parler de cette période de sa vie. Mais, il remarquait que les deux jeunes femmes étaient intéressées par le fait d'en savoir plus sur lui, ou du moins Noriko, car Kaï semblait plus intéresser à compter le nombre d'entailles qui recouvraient le visage du vieux mercenaire que d'entre apprendre plus sur sa vie. Il profita donc d'avoir l'attention de la jeune femme pour tenter une approche subtile.

« ..mais il y a une chose que je peux vous dire. J'ai parcouru Terra de nombreuses années, affrontant de nombreux ennemis, des monstres et des morts-vivants. J'ai combattu au côté de nombreux guerriers valeureux, j'ai exploré des ruines vielles de siècles voir millénaire entier, j'ai été émerveillé par des villes à la splendeur exotique, mais vous êtes certainement la plus belle femme que j'ai pu rencontrer jusqu'à aujourd'hui et je ne dis pas ça pour vous faire plaisir, je le pense vraiment. »

Arthos pouvait être très charmeur quand il le voulait, il n'avait pas le physique du Casanova, mais malgré ses coutures, il n'était pas vilain physiquement parlant. Séduire Nariko n'était pas réellement ce qu'il voulait faire, mais passer un peu de temps avec une jolie femme était toujours un plaisir, alors autant fallait-il que le contact soit agréable et il n'avait pas l'intention de lâcher cette femme tant qu'il n'aurait pas compris ce qui titille sa curiosité.

5
Prélude / Re : I will protect the innocent
« le: lundi 06 juin 2016, 14:22:57 »
"Lesbienne" ...  :-\

Bienvenu à toi quand même ! :)

6
Prélude / Re : Vous me marchez dessus...
« le: lundi 06 juin 2016, 14:16:12 »
Bievenue belle plante ;)

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Prélude / Re : In the brightest day, in the darkest night !
« le: lundi 06 juin 2016, 14:11:14 »
"expérimentée mais pas toujours intéressée" Comment cela se peut-il ?! Impossiblu !!!!

Bienvenu sinon ;)

8
Les contrées du Chaos / Re : Conflits à Novigrad [PV]
« le: dimanche 05 juin 2016, 19:15:39 »
Les deux jeunes femmes étaient bien originaires de contrées lointaines et elles n'étaient pas en très bons termes avec Ashnard, apparemment l'Empire avait encore une fois réussit à attiser l'hostilité d'autres peuples par leur comportement expansionniste sanguinaire, là où passent les légions de l'Empire il ne reste que des cendres, du sang et de la haine.

Cette épée avait donc tant de valeur que ça ? Il n'était pas rare que les troupes d'Ashnard rasent des villes entières pour accomplir leurs buts, ces deux jeunes étrangères avaient donc beaucoup de rancoeur envers l'Empire et le vieux mercenaire pouvait très bien comprendre ça, lui qui a fait parti de l'armée et qui a vu les horreurs abjects que pouvaient commettre les soldats. Arthos se doutait bien de la valeur que pouvait représenter l'arme antique sous ses yeux, mais ne s'intéressant pas au passé, il n'avait aucune idée de la richesse historique derrière cet artefact, ne s'intéressant qu'au présent, le tranchant d'une arme lui suffit amplement comme preuve de valeur pour une arme.

Pour le vieux mercenaire, le récit de la jeune femme ressemblait plus à des élucubrations, aucun humain n'est capable de combattre une armée entière, des soldats de l'Empire qui plus est. Peut-être cette épée était-elle vraiment incroyable et les talents de sa propriétaire n'étaient peut-être pas en reste non plus, mais pour Arthos, cela ne signifiait rien. Il avait déjà tué des sois disant "Porteur de saintes reliques", des magiciens et sorciers, des monstres et même des morts-vivants et démons.

 - Hm… Oui, oui, bien sûr, mais… Suivez-moi, nous serons mieux pour discuter à l’intérieur que sur le pont. Venez aussi, Arthos, puisque vous êtes décidé à me suivre comme le ferait mon ombre. »

Comme l'avait prédit le mercenaire. Pour Arthos, le vieux mage n'avait plus de secret, il suffisait de titiller un peu sa curiosité et il devenait le plus accueillant des Alchimistes. C'est alors que le mercenaire sentit un regard le dévisager, l'une des deux femmes, Kaï, semblait intriguée par l'homme ou plutôt par ses marques sur le visage.

« Vos cicatrices sont bizarres, Kaï n’avait encore jamais vu ça… »

La jeune fille aux cheveux de jais semblait parler d'elle à la troisième personne, un soucis pour parler la langue ou bien une coutume de son clan, Arthos n'y prêta pas vraiment attention et se mit plutôt à rigoler gaiement. Ce n'était pas la première fois, ni la dernière, qu'on lui posait des questions quant à ses cicatrices, mais c'était la façon dont la jeune Kaï s'était exprimée qui avait fait sourire le vieux mercenaire, une question au ton et à l'air presque enfantin et insoucieux.

« Comment ça petite, tu n'avais jamais vu de cicatrices ou c'est juste que tu n'avais jamais vu de cicatrices aussi belles que les miennes Haha ! »

Il est vrai que de nombreuses coutures recouvrent le corps du mercenaire, chacune dut à des combats. Certaines sont plus impressionnantes que d'autres, Arthos pourrait passer des heures à conter ses combats épiques au cours desquels il a obtenu ces cicatrices, des ennemis aussi impressionants les uns que les autres, dans des lieux aux quatre coins de Terra.

« Pour tout te dire, ces marques sont ma fierté ! Elles prouvent que j'ai affronté de nombreux adversaires, très fort chacun d'eux et si je suis encore ici aujourd'hui, c'est la preuve que j'ai gagné ces combats! » S'exclama-t-il fièrement.

Continuant de marcher en même temps, ils arrièrent dans l'enceinte de l'académie. Digne des riches érudits et mages qui parcourent jours après jours ce bâtiment, dire que l'Académie est un bel édifice serait mince. Fait de matériaux nobles, le carrelage blanc rayonnent de lumière, reflétant l'arc-en-ciel de couleurs que diffusent les nombreux vitraux aux ornements spectaculaires, les mosaïques sur les murs de marbre vous donneraient le tournis, tant que le tapis rouge laineux sous vos pieds vous donnerait envie d'enlever vos bottes. L'académie est habituellement plein de vie, des mages se baladent dans les couloirs, les mains plainent d'ouvrages à étudier ou de parchemins à parcourir, mais avec les récents évènements, la majorité se sont contentés de rester dans leurs quartiers, continuant leurs recherches dans leur coin ou les mettant en pause tout simplement, le temps que le court des choses reprennent.

« La bibliothèque Ouest me semble un bon endroit pour trouver des réponses à nos questions.. » - marmonna le vieux Flocberct dans sa barbe.

La bibliothèque Ouest était une large pièce remplies de gigantesques étagères aux nombreux ouvrages aussi anciens que rares, des tables dignes des meilleurs ébénistes étaient à disposition pour commencer à chercher des réponses aux questions de la jeune Nariko.

« Avec tous ces livres, cela risque de prendre un peu de temps.. j'espère que vous n'êtes pas trop impatientes. » - Annonça Flocbert tout en feuilletant différents ouvrages.

9
Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: dimanche 05 juin 2016, 19:15:31 »
Arthos avait beau être un gros mangeur et adorateur de la bonne viande, il n'emportait jamais beaucoup de provision avec lui, par soucis de place ou de poids, préfèrent emporter ses nombreuses armes au détriment de bonnes rations, il faut parfois faire des choix dans la vie. Malgré tout, il se contentait amplement des morceaux de viandes séchées qu'il avait avec lui et du moment qu'il y a du vin à table, le reste lui importe peu.

Attiré par la lueur du feu d'Arthos ou par la fine odeur de nourriture, la bête de tout à l'heure fit son apparition à l'entrée de la cavité, laissant le vieux mercenaire perplexe quant aux intentions de l'animal, mais lorsqu'il vit ce dernier poser ses proies sur le sol, apportant à quelques mètres de l'homme, l'un des trois jeunes lièvres, Arthos était intrigué. L'animal venait partager son diner, en remerciement peut-être, malgré tout c'était un acte assez rare pour un animal, presque humain. La bête dévorait bestialement à crocs l'une de ses proies, ne se souciant plus de l'homme.

« Hé bien, hé bien... On dirait qu'un des prisonniers avait finalement de quoi me remercier haha! » - lança le mercenaire en se léchant les lèvres à l'idée d'un vrai repas.

Arthos n'attendit pas pour se saisir du lièvre et pour le dépecer d'un couteau, cela faisait pas mal de temps qu'il n'en n'avait plus manger et ça lui rappelait le "lapin sauvage aux pruneaux" de la vieille Berthe, une vraie cordon bleue celle-là. Tout en s'occupant de son repas, le vieux mercenaire fixait l'animal qui semblait manger à sa faim. C'était un bel animal, à la fourrure noble et avec une belle couleur, pas étonnant que les esclavagistes avaient voulu le capturer, il aurait fait un beau pactole auprès d'une ménagerie ou d'un riche quelconque.

« Bordel ! che' lièvre est divin ! » - S'exclama Arthos la bouffe pleine.

Il ne fallut pas longtemps au vieux mercenaire pour s'enfiler son repas, tel un ogre, il n'avait fait qu'une bouchée du jeune lièvre, alors que l'animal avait lui déjà fini de dévorer les siens, il attendait allonger, le regard fixer sur l'homme. Elle ne semblait pas vouloir partir et restait là, comme si elle attendait quelque chose du mercenaire, ce dernier remarquait bien sûr que la bête restait là, cette dernière avait profiter d' un moment d'inatention de l'homme pour se rapprocher du feu. Songeur, Arthos se mit à observer scupuleusement l'animal, il n'avait pas l'air hostile et semblait même amical envers notre homme.

« Est-ce que je peux te faire confiance ? ... On va dire qu'en remerciement pour ce repas, je te laisse dormir ici cette nuit, mais demain, tu rentre chez toi et moi je repars de mon côté. »

Suite à ces mots, Arthos s'équipa de sa couverture avant de s'asseoir contre la paroi rocheuse de la grotte, gardant à son habitude ses armes  à portée de main. Les animaux ne sont pas aussi fourbes que les hommes, si l'animal n'était hostile à aucun moment, il n'y avait aucune raison de se méfier.. mais la bête était-elle réellement un animal ?

10
Prélude / Re : Encore une araignée ?
« le: dimanche 05 juin 2016, 19:02:22 »
Je vous remercie petit Jésus pour avoir créé les combinaisons moulantes, mais surtout pour avoir créé des femmes avec des culs aussi majestueux, Amen !

Bienvenue ! :)

11
Prélude / Re : Promiscuous boy
« le: dimanche 05 juin 2016, 19:00:41 »
Damn, dat ass !   :-*

Rebienvenue alors ! :)

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Les contrées du Chaos / Re : Conflits à Novigrad [PV]
« le: vendredi 03 juin 2016, 00:05:28 »
C'est sur le vieux pont de pierre, surplombant la mer, qu'eut lieu l'entrevue avec les deux jeunes femmes. Bien que Flocbert n'avait pas à coeur de discuter avec les deux étrangères, à la vue de l'épée en possession de la fille aux cheveux de feu, une soudaine fascination pouvait se lire dans ses yeux et ses gestes, il avait presque oublié les gens autour de lui et encore plus la propriétaire de l'épée qui l'avait déposée à disposition du mage dans l'espoir que ce dernier l'examine, ce qu'il fit sans poser de question, même si sa façon de trifouiller et caresser l'arme en était presque dérangeante. Pour le mercenaire, c'était un bien belle arme, assez longue, à la fois large et fine, le seul inconvénient pour Arthos, elle n'était pas à double tranchant, aucun intérêt pour le bourrin d'homme qu'il est, mais malgré tout, elle avait de la gueule cette épée, magique ou pas.

« Vous êtes qui, vous ? »

Alors que Flocbert était occupé à "reluquer" cette arme enchantée, la jeune demoiselle à la chevelure flamboyante avait remarqué l’imposant mercenaire au côté du mage, pas difficile me direz-vous, mais elle avait l'oeil de voir qu'Arthos n'était pas comme n'importe quels autres gugusses de mercenaire sur ce pont. Cette interrogation amusa beaucoup le vieux mercenaire, c'était assez rare que les gens s'adressent à lui de cette façon, encore plus rare qu'une femme le fassent, surtout lorsqu'il n'a pas le visage couvert par sa capuche, il faut bien admettre que ses cicatrices effrayent plus qu'elles n'intriguent. Frappant du poing sur son plastron d'acier, en guise de salut, il afficha un sourire des plus déconcertant, en une fraction de seconde, le mercenaire au regard sévère et au visage froid affichait une mine des plus sympathique, mais franche.

« Je suis Arthos, le garde du corps temporaire de Flocbert, du moment que vous ne voulez pas faire de mal à mon client, vous n'avez rien à craindre haha.. » S'exprima le mercenaire, tout en gardant un air presque chaleureux.

Pour Arthos, elle devait être une combattante, au vue de son arme et de sa façon de parler et de bouger, la petite guerrière l'intriguait de plus en plus, lui qui avait parcouru un bon bout de chemin sur cette terre, il n'a eu que rarement l’occasion de rencontrer des femmes à la fois, belle et forte, qui plus est, son style vestimentaire ne lui était en aucun cas familier, venait-elle d'une contrée qu'il n'avait pas encore eu l’occasion de visiter, après tout le monde est vaste. Après sa présentation, le mercenaire remarqua que son client était toujours occuper à admirer l'arme, tandis que les autres mercenaires et gardes s'étaient éloignés vers leurs postes respectifs, Arthos en profita donc pour relancer la discussion.

« Cela ne serait pas juste que je vous donne mon nom sans le votre en retour, pas vrai ? » Affichant toujours un sourire aimable

« Lorsque Flocbert aura fini son "inspection en profondeur" de votre épée, je pense qu'il acceptera de vous laisser rentrer dans l'enceinte de l'académie, les autres mages devraient respecter son avis. Et vous me parlerez un peu plus de vous, vous savez.. pour savoir si vous n'êtes pas des agents d'Ashnard, ce genre de chose..  » Une ruse des plus subtiles ou des plus flagrantes, allez savoir...

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Les terres sauvages / La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: jeudi 02 juin 2016, 18:38:23 »
Au cours des années, s'il y a bien une chose que le vieux mercenaire a retenu, c'est que "Tuer" est un bon moyen de vivre ou de survivre. Sur Terra, le meurtre d'homme ou de créature, est un bon moyen de vivre, que ça soit pour se défendre, pour gagner son pain ou simplement par plaisir, le bonheur est au bout d'une lame, reste à savoir combien de fois il faut user de cette lame pour obtenir cette utopie.

Pour ce qui est d'Arthos, sa recherche du bonheur se caractérise par la traînée de sang qui laisse derrière lui, ce n'est pas comme s'il aimait ça mais, il n'éprouve aucun remord à verser le sang d'autres personnes pour de l'or. Sur cette terre corrompue, pas seulement par les idées de chaos et créatures infernales, mais aussi par ces habitants aux coeurs sombres et pourries par le péché, bien que le mercenaire soit lui aussi un pécheur, tuer des gens avec moins de principes que lui est comme une sorte de délivrance, de rédemption.. à sa façon.

L'esclavagisme est reconnue et acceptée comme un commerce par la majorité des pays qui peuplent Terra, mais ce commerce mal-vu est un milieu de gens sans foi ni loi où le plus fort, plus intelligent, devient le boss. C'est de ce genre de personnes qu'Arthos s'occupe le plus, peu importe la raison du pourquoi, un concurrent, des anti-esclavagistes ou même d'anciens esclaves enfuit, du moment qu'ils ont de quoi payer, le mercenaire se fait une joie d'accomplir le contrat. C'est dans cette optique qu'aujourd'hui, Arthos, allait semer la mort parmi une bande d'esclavagistes et alors qu'il les traquait, ceux-ci avait eu la mauvaise idée de monter le camp pour la nuit près d'un sous-bois des terres sauvages. Une dizaine d'esclavagistes, un cavalier, six à pied et deux conducteurs des deux chariots à cages. L'un des chariots contenait des esclaves en piteux états, leurs geôliers ne devait pas beaucoup leur donner à boire ou à manger, l'autre chariot contenait une bête, une sorte de chien roux ou de renard, difficile pour le vieux mercenaire de bien distinguer la bête dans cette pénombre. Pour Arthos, c'était déjà plié, les esclavagistes n'étaient pas lourdement armés et n'avait pour ainsi dire pas de protection, même si cela ne leur aurait pas été d'une grande aide. Le nuit noire laissait tombée son voile sur terre, presque impossible de voir quoi que ce soit, même avec les yeux habitués au noir, seul la lueur des torches et celle du feu de camp attiraient le regard, des cibles trop faciles. Sans attendre et sans un bruit, Arthos se mit en marche, même s'il aurait pu profiter de l'effet de surprise et de la nuit, cela ne l'aurait pas amusé, il préfère foncer dans le tas et voir le visage de ses ennemis se fissurer devant lui.

« La mort approche et elle a faim... » murmura Arthos dans l'oreille d'un des esclavagiste endormis

Le vieux mercenaire avait découvert une vraie passion pour la mise en scène, bien qu'à première vue ses combats soient désordonnées, il fait énormément d'effort pour tuer ses ennemis de façon brutale ou spectaculaire pour faire naître l'effroi dans le coeur de ses adversaires, de quoi casser la monotonie d'un combat, un carnage c'est toujours plus sympa. Avant même que les hommes ne réagissent à l'apparition soudaine du mercenaire, ce dernier abattit sa lourde claymore sur le premier homme, le coupant en deux devant les yeux de ses camarades stupéfaits.

« Suivant... »

Provoquant d'un geste de la main ses adversaires, les sommant de venir à lui, il avait le sourire aux lèvres, les combats étaient les rares moments où Arthos se sentait heureux. Et sa provocation eux ses fruits, hurlant dans tous les sens des injures et criant pour se donner du courage ou de la rage, les esclavagistes foncèrent tous vers le mercenaire encapuchonné à moitié caché dans l'ombre. L'un des cavaliers arrivant sur son flanc se prit une hache de jet en pleine tête, laissant le cheval continuer sa course sans son cavalier et quand les autres arrivèrent à porter de frappe d'Arthos, ce dernier se mit à mouliner son énorme claymore dans tous les sens, avec fulgurance, d'une force presque surhumaine, tailladant, tranchant, mutilant, le sang giclait, les hurlements de douleurs résonnaient sous le rire quasi malsain du mercenaire. Après quelques secondes, aucun d'eux n'avaient réussi à atteindre leur ennemi, ils gisaient au sol lamentablement, exprimant leur douleur par des pleurs et des cris, trois avaient eux la chance de mourir sous les coups, mais les autres étaient encore en vie par terre, mutilés, bras et jambes arrachés. Arthos les laissa là, se vider de leur sang, ils n'étaient plus une menace et n'en avait plus pour très longtemps.

« Vous êtes libres, maintenant barrez-vous !» Dit-il d'un ton sec après avoir casser le verrou du chariot d'esclave.

Les esclavages n'attendirent pas longtemps pour sortir en hâte du chariot, trébuchant et titubant, certains ramassèrent des armes et provisions de leurs anciens tortionnaires avant de filer en direction du Nord, la ville la plus proche. Arthos savait bien que ces esclaves n'avaient que peu de chance de survivre ou de ne pas se faire avoir par d'autres esclavagistes, mais ce n'était pas son problème et il se doutait bien qu'ils n'avaient pas assez d'or pour l'engager entant qu'escorte.

*Bon, je vais ouvrir la cage de la bête aussi..*

La bête en question était une créature inconnue pour Arthos, une sorte de gros chat roux à poil court, enfin au vu de ses pattes et ses crocs, plutôt une sorte de jeune tigre ou de panthère. Le mercenaire ouvrit la cage avec précaution, mais la bête qui était couchée ne semblait pas avoir une attitude hostile, elle n'avait d'ailleurs pas réagit à l’effusion de sang, à toute l'agitation, peut-être un animal dressé ou peut-être était-il drogué. Après avoir ouvert la cage, Arthos reprit ses affaires et se remit en route, avant de s'arrêter quelques centaines de mètres plus loin près d'une petite grotte taillée dans la roche sableuse d'une montagne, à l'abris des regards, un bon endroit pour monter le camp.

*C'est pas que ce combat m'a crevé, mais c'est tout comme.. faut croire que j'ai plus vingt ans*

Avant de s'endormir, le vieux mercenaire s'alluma un feu et mangeât le peu provision qu'il avait avec lui, non sans une bonne gorgée de son outre à vin.

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Les contrées du Chaos / Re : Conflits à Novigrad [PV]
« le: jeudi 02 juin 2016, 18:37:57 »
Novigrad, une cité-état reconnue pour son économie fleurissante jour après jour, l'endroit idéal pour les gens à la recherche d'un boulot.. ou d'un contrat. Les riches et nobles de Novigrad vivaient dans la peur, leur cité était envahie par une vague de fanatisme. "La Foi pieuse" une branche local de l'ordre immaculé, elle avait commencé à prendre de plus en plus d'influence au sein de la riche cité-état, avec le peuple derrière eux, ces fanatiques commençaient à prêcher des paroles absurdes quant au malin qui sévissait au sein du gouvernement et de l'académie de la cité, répandant des rumeurs absurdes, médisant les mages et érudits et dénigrant même le gouvernement. La Foi pieuse agissait plus dans l'ombre qu'autre chose, mais ils avaient réussi à se hisser au sommet du pouvoir, la cité marchande était en passe de devenir une cité religieuse à la gloire de l'ordre immaculé, enfin si la Foi pieuse agit bien pour l'Odre immaculé..

Quant à Arthos, il s'était rendu à Novigrad avant que cette dernière ne voit ses terres se faire envahir par une légion d'Ashnard et avant que la cité ne contiennent le flux de réfugiés à l'entrée de la ville, espérant trouver du travail facile et donc de l'or facile, c'est dans un territoire en guerre et en proie à la guerre civile que le vieux mercenaire était tombé, mais il avait déjà vu bien pire et au final, cette situation était sans aucun doute une aubaine pour lui. Suite aux menaces de la Foi pieuse et aux agressions sur les mages et érudits, la majorité des nobles et adeptes de la magie se mirent à engager des gardes du corps à foison, bien sûr, avec la petite réputation que possède Arthos il s'était arrangé pour servir le plus offrant et c'est Baltazar Flocbert, un professeur de l'académie spécialiste dans l'alchimie, qui réussit à convaincre le mercenaire de travailler pour lui, pas que la somme promise était plus importante que les autres, mais il lui avait promit également un grand nombre de potions et élixirs en récompense bonus, Arthos connaissait très bien l'avantage remarquable que certaines potions et élixirs pouvaient apporter pour un combat et faite par un maître en la matière, la valeur pouvait être inestimable.

Le mage Flocbert était l'exemple même du vieil ermite, vieux barbu aux cheveux longs poivre et sel à la fois aigri et enthousiaste, il était respecté par les autres mages et érudits et avait une fâcheuse manie de corriger tout le monde, ce qui n’agaçait pas Arthos, ce dernier en profitait même pour taquiner le vieux mage. Au sein de l'académie, ils étaient en sécurité, des gardes et mercenaires patrouillaient à l'extérieur et dans l'enceinte même, le vieux mercenaire ne lâchait pas son client d'un centimètre, Arthos est du genre à prendre son travail très au sérieux et ne néglige rien.

« Tu pourrais peut-être me laisser seul quelques minutes dans mon labo, non ? J'ai du travail à faire.. » - Demanda le vieux mage, agacée par la présence constante du mercenaire.

« Vous m'avez engagé pour vous protéger, c'est ce que je fais. Qui me dit qu'il n'y a pas un assassin qui attend en bas de la fenêtre pour venir vous loger une lame dans la gorge.. »

Arthos avait un malin plaisir de torturer son client en lui rappelant les dangers qu'il encourait, lui ainsi que tous les autres mages et érudits de la cité. Comme si ce n'était pas assez, il remua le couteau dans la plaie.

« Après.. c'est vous qui voyez, mais avec les fanatiques religieux.. je les connais ces gens là, près à s'élancer au milieu d'une troupe de soldats pour vous planter un couteau dans l'abdomen... »

Avant que le mage n'ait le temps de répondre à Arthos, un garde toqua à la porte. Deux femmes, étrangères, désiraient parler à Flocbert. Mais ce dernier était un peu hésitant, suite aux événements qui se jouent en ce moment. Les deux femmes n'avaient pas eu l'autorisation d'entrée au sein de l'académie, malgré leur passe de l'Ordre, cela avait même éveillé des idées parano dans la tête de certains mages. Les deux femmes étaient clairement des étrangères, pas seulement leurs vêtements, mais aussi leur physique, un teint de peau typique des gens des terres bien plus à l'Est d'ici et puis, la plus grande, à la longue chevelure flamboyante, semblait assez belle de loin, ce qui intrigua le vieux mercenaire qui voulait à présent voir tout ça de plus près. Flocbert était retissant, plus par peur qu'autre chose, mais Arthos réussit à le convaincre de leur parler.

« Si ça peut vous rassurer, ce ne sont certainement pas des membres de la Foi pieuse et vu qu'elles se baladent sans inquiétude, encore moins des assassins ou des agents d'Ashnard, vous n'avez pas d'inquiétude, je sens quand quelqu'un a soif de sang.. »

Ces mots n'avaient pas effacé la peur dans le cœur du mage, mais avaient réussi à le convaincre d'accepter de parler aux jeunes étrangères. Même si elles n'avaient pas le droit d'entrer dans l'enceinte de l'académie, Flocbert les rejoints sur le pont, à quelques centaines de mètres de l'entrée. Là-bas, les gardes entouraient les deux jeunes femmes et c'est un vieil homme, habillé d'une robe de mage verte ornée de dorures arcanique, qui vint à leur rencontre, accompagné d'un garde du corps en armure complète, le vieux mercenaire avait laissé son manteau élimé au placard, laissant paraître son corps et son visage ornés de marques des nombreux combats de toute une vie, de quoi dissuader plus d'un assaillant.

« Qui êtes-vous et que me voulez-vous mesdames ? » - Questionna le vieux mage d'un air suspicieux et sur un ton presque accusateur.

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Le coin du chalant / Re : Un mercenaire à louer
« le: mardi 31 mai 2016, 22:08:33 »
Up Up ! Je ne mange pas les gens ! ;)

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