Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Ame Tamiko

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un Figaro pour Cleo ? [pv Ame]
« le: dimanche 26 juin 2016, 23:55:43 »
-Ame... Comme la pluie. On est faites pour s'entendre, je crois. Je n'aime pas beaucoup le soleil, moi.

Le vieux sage m'avait donné ce nom parce qu'il pleuvait le jour de notre rencontre. Mais il me racontait qu'il m'avait baptisée ainsi à cause de la pluie qui nettoie et revigore la nature, représentant ainsi mon origine.
Mais pourquoi Cleo n'aime-t-elle pas le soleil ? J'aime bien la pluie mais le soleil est important aussi. Et puis il ne semble pas être trop fort ici.
Je n'ose pas lui poser des questions et la suit gentiment quand elle m'emmène vers sa cuisine.

Je promène mon regard dans toute la pièce. J'aperçois beaucoup de choses que je connais, comme les couverts et autres casseroles, mais il y a également des choses que je ne connais pas et dont je n'ai aucune idée de l'utilité. Je m'attarde un moment sur une sorte de boîte vide avec une porte, des cadrans sur le côté et une vitre transparente. Je l'observe un moment, jusqu'à ce que Cleo me rappelle.

-Tu as faim ? Soif ? Prends-une chaise, installe-toi !

- Hein ? Que ? Oh pardon !

Je sursaute et me retourne. Pendant que ma maitr... mon hôte fouille dans les placards, je m'assois rapidement à table et attend sagement, droite, les mains sur mes cuisses. Je la vois installer de quoi manger. Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu gênée.

- Normalement c'est moi qui doit vous préparer la table, non ?

Après avoir tout installé, Cleo s'installe devant moi et me propose des bonbons. Miam ! Les sucreries feront toujours partie de mes aliments préférés. Oui je dois passer pour une enfant avec mes goûts simplistes et mon manque d'aisance à l'oral.

-Tu as dis tout à l'heure que tu venais d'un endroit qui s'appelle Noxus, c'est ça ? Où est-ce que ça se situe exactement ?

Je termine rapidement de mâcher mon bonbon et commence à lui expliquer ce que je sais sur Terra. Elle a l'air digne de confiance et je lui étale mon savoir. Normalement, je ne dévoile pas mes connaissances sur le monde, de peur que l'on me lave à nouveau le cerveau. Mais je crois en Cleo. Je lui parle donc de Nexus, je lui décris la ville et ses coutumes. Je lui parle des terranides qui servent d'esclave et sans qui la ville ne fonctionnerait pas. Je lui parle des marchés constants et gigantesques où tout y est vendu ou troqué, même des esclaves. Je lui parle aussi des académies de magie.

Une fois mon monologue terminé, je laisse un moment de silence avant de demander, curieuse.

- Et on est où ici ? Je ne connais pas cette ville.

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Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: mercredi 22 juin 2016, 08:21:37 »
- Bon... on va faire comme si rien ne s'était passé, juste cette fois. Et tu n'as rien à faire pour te pardonner, je te pardonne voilà, amen, maintenant dis moi plutôt qui tu es, ton nom, ce genre de choses...

Ma présentation va être bien courte. Mon histoire reste assez simple, dans l'ensemble. Et je ne vais pas l'embêter à lui raconter toute ma vie.

- Je... Je n'ai as vraiment de nom... Mon maître me donne celui qu'il veut. Ma mémoire a été effacée il y a trente ans à peu près et depuis, j'ai toujours été esclave. Je n'ai donc pas de maison, pas de famille, juste un maître ou un vendeur à qui j'appartiens.

Je me tais ensuite. Je n'ose pas vraiment beaucoup parler en face de cet homme intimidant. Je sens que ce mercenaire a vécu plus d'une aventure et pas que des joyeuses. Et l'image de son regard menaçant et de la pointe de son épée restent dans ma tête.

- Et.. si tu souhaite te laver avant d'enfiler des vêtements, il y a une source un peu plus loin en dehors de la grotte, j'avais de toute façon l'intention de me débarbouiller, donc...

De toute évidence, ma nudité le gêne. Je lève un peu les oreilles, étonnée. D'habitude, dans ce genre de situation, les hommes ne se gênaient pas pour me mater, voir souvent bien plus.
Je me lève lentement, gardant la couverture sur mes épaules. Je m'incline en remerciant avec insistance Arthos. Non content de m'accorder la nuit, puis de m'accompagner un moment, il se soucie de moi et me propose un bain que je ne vais pas refuser. Je sors donc dans la cavité, laissant l'homme seul un moment.

À peine ai-je sorti le bout de mon nez de la grotte que j'aperçois à quelques mètres un belle cascade d'eau parfaitement claire qui se déverse dans un grand bassin accueillant. La bordure de la forêt est juste de l'autre côté du point d'eau et pourtant la rive sur laquelle je suis est vierge de verdure.
Je laisse tomber la couverture et me glisse dans l'eau. Je n'ai jamais spécialement appris à nager mais je n'ai jamais eu de problème avec la natation. Je me prélasse donc dans cette eau fraîche et revigorante. Je ferme les yeux et reste un moment immobile, allongée sur le dos, profitant du contact de l'eau qui me porte tant bien que mal, des clapotis de la cascade derrière moi, du soleil matinal et de sa chaleur réconfortante, du plaisir de me détendre après ces longues et douloureuses journées.

Je me détend un moment jusqu'à ce que je sente un contact visqueux dans mon dos. Je crie de surprise avant de m'agiter brusquement.

- Waaah ! C'est quoi ça ?!

Après m'être écartée, je regarde l'endroit où je me suis faite agresser et j'éclate de rire quand je vois un beau et gros poisson s'enfuir, apparemment lui aussi effrayé. Je plonge sous l'eau et j'essaie de le suivre. Ma vue sous l'eau est très troublée mais ça ne me pique pas les yeux.
Au bout d'une minute, j'arrive même à voir plus clairement et à repérer le poisson. Je le suis un moment, revenant régulièrement à la surface pour respirer. J'arrête finalement de le suivre puis sors de l'eau pour m'asseoir sur le bord. Je laisse mes pieds tremper dans le liquide frais et je respire à plein poumons le repos de la liberté.
 Oh zut ! J'y pense ! Le mercenaire voulait que je m'habille mais je n'ai rien à me mettre !

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Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: mercredi 08 juin 2016, 10:19:53 »
Je me réveille doucement, emmitouflée dans une couverture bien douce et bien chaude. Ça fait du bien de ne pas se réveiller nue à même le sol. Mais mon plaisir matinal est très vite raccourcit quand j'entends le mercenaire me crier dessus.

- Qui es-tu et que fais-tu là ?!

Je me relève rapidement, secouée par cet appel. Je regarde vite fait autour de moi. Je suis toujours dans la grotte, de ce côté là tout va bien, mais le guerrier qui m'avait sauvée hier pointe son épée vers moi. L'extrémité de la lame n'est qu'à quelques centimètres de mon visage. J'avale ma salive et recule légèrement la tête, peu confiante.

- Mais... Mais... Vous vous souvenez pas ? Vous m'avez sauvée hier et je vous ai ramené un lièvre pour vous remercier.

Je me tais un moment et j'observe mes mains. Un grand sourire naît sur mes lèvres alors que je vois mes mains sans poils, avec les pouces opposables, avec des paumes au lieu des coussinets, avec des ongles au lieu des griffes. Je relève la tête vers le guerrier.

- Je suis une terranide qui peut se transformer en animal. Mais je ne peux reprendre forme humaine que si un humain fait un geste de gentillesse envers moi. Vous en avez fait un hier en me caressant avant de dormir. Comme ça j'ai pu me transformer pendant la nuit.

Je baisse les yeux, consciente de l'avoir effrayé.

- Je suis désolée de vous avoir inquiété. Est-ce que je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ?

De toute ma vie, je ne me suis jamais retrouvée sans maître. De ce fait, je ne pourrai pas me débrouiller seule dans ces terres sauvages. Si cet homme pouvait m'emmener, ça me garantirait la survie en tant qu'être humain. Je suis prête à faire tout ce qu'il me demande pour qu'il me laisse l'accompagner.

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Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: mardi 07 juin 2016, 11:40:37 »
- Bordel ! che' lièvre est divin !

J'émet un léger grognement de contentement. Ça me rend heureuse d'avoir pu aider, même sous forme de bête. Je finis ma nourriture puis je m'approche du feu pour m'allonger et regarder l'humain se régaler. Je l'observe de loin, sans bouger. Le seul mouvement de mon corps est celui de ma queue qui se balance doucement derrière moi. Le mercenaire finit son repas et se tourne vers moi. Il m'observe et je relève les oreilles pour l'écouter.

- Est-ce que je peux te faire confiance ? ... On va dire qu'en remerciement pour ce repas, je te laisse dormir ici cette nuit, mais demain, tu rentre chez toi et moi je repars de mon côté.

Je miaule, de façon bien plus impressionnante qu'un chat mais ça reste un miaulement, pour indiquer mon acquiescement. Bah, de toutes façons, il faut surtout qu'il me permette de me retransformer en humaine. Après ça je n'aurai plus besoin de l'embêter.
Le mercenaire s'adosse ensuite contre une paroi de la grotte. Il semble fatigué. Le combat qu'il avait mené tout à l'heure devait être sûrement plus éprouvant qu'il paraissait.

Je le laisse se reposer et je retourne à l'entrée de la grotte. Je vais monter la garde jusqu'à ce que le feu s'éteigne et que le mercenaire puisse dormir sur ses deux oreilles. Je m'allonge donc sur une roche surélevée pour avoir un bon champ de vision.
Le paysage est aussi splendide que dangereux. D'innombrables bêtes sauvages, ou pire encore, des brigands, infestent la région, c'est pourquoi je me dois de veiller sur mon sauveur.
Mais le bon côté des choses, c'est que cette région n'est pas déserte, loin de là. La forêt d'Astrid attire d'innombrables aventuriers. De nombreuses légendes alimentent son aura de mystère, ce qui la rend plus attrayante encore. La plus connue et la plus partagée est celle qui dit que derrière cette forêt verdoyante et cette jungle extrêmement dense se cache une forêt azurée regorgeant de magie. Le village de Lika se situe en bordure de la forêt. Il prospère grâce au commerce des denrées rares de la forêt et du passage des aventuriers voulant braver le labyrinthe de la forêt.
Je m'y rendrai demain, même si tout ce que je sais sur ce village, c'est qu'il est situé au Sud de la forêt. Il pourrait être situé à 3 kilomètres comme à cinq jours de marche.

La fatigue me gagne. J'ai très mal dormi à cause du voyage de ces derniers jours. Je retourne dans la grotte où le feu s'était éteint. Le mercenaire était toujours assoupi contre le mur. Je m'approche et il se met sur ses gardes. Il ne dormait qu'à moitié, comme on peut s'y attendre d'un guerrier comme lui. Je miaule pour indiquer qu'il n'y a pas de danger puis je viens m'allonger à côté de l'homme. Il pose sa main sur ma tête et me caresse doucement.Je ronronne doucement, rassurée par sa présence et par son geste et je finis par trouver le sommeil.

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Les terres sauvages / Re : La bête en chacun de nous.. [PV]
« le: vendredi 03 juin 2016, 17:56:42 »
Ça fait des jours que je suis dans cette charrette. Des jours que je suis enfermée dans une cage bien trop petite pour moi. Je suis obligée de me mettre assise pour y tenir. Les secousses dûes à ces sentier accidentés me faisaient très mal. Ainsi, pour essayer de mieux supporter le voyage, je me suis transformée en animal.
Aussitôt ma transformation effectuée, un esclavagiste me donne un coup de bâton assez violent sur le museau et je grogne par réflexe.

- Oh ! Qui t'as demandé de te mettre comme ça ?! Et fais pas ta maline, tu sais très bien qui commande ici ! Et remets-toi vite en forme humaine !

- Nan c'est mieux de la laisser comme ça. Elle résistera mieux au voyage. Ça ferait chier qu'elle nous claque entre les doigts et ça ferait tout autant chier de la libérer et de la traiter en privilégiée.

Ainsi, ne pouvant me transformer seule, je fus contrainte à rester sous cette forme. Le voyage continua. En tant que bête, j'avais moins mal. Mais en revanche, j'avais terriblement plus chaud. Je n'avais droit qu'à un bout de 250 grammes de viande par jour et un bol d'eau. Autant dire que je mourrais petit à petit de faim et de soif. Ces esclavagistes ne se rendaient pas compte que les esclaves ont aussi des besoins vitaux et qu'on ne pouvait pas traverser les terres sauvages sans boire ni manger.
Je me plaignais mais je n'étais pas la plus à plaindre. Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir des pensées tristes envers les terranides qui marchaient derrière le convoi toute la journée et qui n'étaient pas bien plus nourris que moi.
Un peu plus de la moitié d'entre eux moururent avant que l'on arrive près de la forêt d'Astrid. Non loin, dans un petit sous-bois, les esclavagistes décidèrent d'établir leur campement.

Peu après qu'ils se soient installés et qu'ils nous aient "nourris", les esclavagistes s'installent autour du feu de camp pour siroter leur bière avant d'aller dormir. De mon côté, je m'apprête à m'endormir dans ma cage quand je sens une présence étrange. Je suis sûre qu'il y a quelqu'un dans la forêt. Quelqu'un qui, dans l'ombre des buissons, attend le moment où il pourra faire son carnage. Je me met à m'agiter dans ma cage. Je tente d'agripper le cadenas. Il faut que je les prévienne, peu importe comment, que la mort les attend s'ils dorment ici. La seule réponse que j'obtiens est celle du brigand le plus proche.

- Des fois je me demande vraiment si t'es pas juste débile quand t'es en panthère. Aller prends ça, ça va te calmer.

Sur ces paroles, il m'injecte un puissant calmant à cause duquel je m'écroule. Je ne peux plus qu'observer, immobile, la scène qui va se dérouler sous mes yeux.

Une ombre s'approche d'un des esclavagistes et lui murmure quelque chose que je n'arrive pas à entendre puis abat son arme sur lui. Le combat se déclenche, si tant est qu'on puisse appeler ça un combat. Le guerrier inconnu abat ses ennemis avec une facilité déconcertante, telle que le combat finit aussi vite qu'il a commencé. Le massacre n'a pas duré plus d'une minute.

Tous mes sens sont en alerte. Je veux pouvoir me défendre, fuir, faire quelque chose mais j'arrive à peine à esquisser quelques mouvements lents à cause du calmant. Je me calme lorsque je vois l'inconnu libérer les esclaves mais je ne peux pas m'empêcher de grogner légèrement lorsqu'il s'approche de moi. Il me libère et je le vois s'éloigner sans demander son reste.

Je sors lentement de ma cage, encore très engourdie. Je vois les autres esclaves s'éloigner dans la forêt. Mais ils n'ont aucune chance de s'en sortir ! J'essaie de les prévenir mais je ne peux que rugir mes alertes. L'un d'entre eux se tourne vers moi et m'appelle.

- Qu'est ce qu'il y a la bête ? On doit se dépêcher de rejoindre la ville, avec ou sans toi !

Mais la ville est à plusieurs jours de marche ! On est dans les terres sauvages, chaque hectare est infesté de créatures meurtrières et aucun des terranides n'est vraiment guerrier. Je suis la seule qui pourrait s'en tirer mais si je tarde dans la nature, je risque de perdre mon humanité. Je risque de laisser mes pulsions m'envahir et de rester une bête pour l'éternité. Je ne peux pas me risquer à ça !
Peu après que les autres esclaves soient partis, le déclic vient. Ma façon la plus sûre de m'en sortir, c'est de suivre mon sauveur. Je n'ai pas d'autre moyen. Je commence donc à suivre son odeur qui part vers les montagnes.
Après environ une demi-heure de recherche, une réflexion me vient. Comment je pourrais me faire accepter par cet homme qui ne semble n'avoir des comptes à rendre qu'à lui-même ? Un gentil lapin passe à côté de moi et me donne l'idée qu'il me faut.

J'arrive dans une grotte éclairée par une lumière clairement pas naturelle et imprégnée de l'odeur du guerrier. Dès que j'entre, je le vois attraper sa lame, prêt à se battre. Je me fige et dépose au sol les trois lapins que je viens de chasser. J'en reprend un dans la gueule et je m'approche un peu avant de jeter mon trophée aux pieds de l'homme. Je me précipite ensuite sur les deux que j'avais chassé pour moi et je commence à me nourrir.
Mon humanité restante me dégoûte un peu mais j'ai trop faim pour me soucier de dépecer et de faire cuire la viande. Je me régale donc puis lève les yeux vers l'humain qui me dévisage.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un Figaro pour Cleo ? [pv Ame]
« le: mercredi 01 juin 2016, 18:06:58 »
-Je ne suis pas ton maître. Tu ne m'appartiens pas, d'ailleurs tu n'appartiens à personne, sauf à toi. De ce fait, tu n'as rien à faire pour moi ou qui que ce soit d'autre et je ne te donnerais jamais d'ordre. Et ça, ça dégage.

Sur ces paroles, elle me retire mon collier. Je reste immobile, abasourdie. Elle continue à m'expliquer que je peux faire ce que je veux. Je ne peux pas empêcher les larmes de me monter aux yeux alors qu'elle m'explique qu'elle m'aidera. J'ai l'impression de revivre ce moment, dans la montagne, où mon maître m'avait montré pour la première fois ce qu'était ce concept jusque là inconnu de liberté.
Mais ma joie est rapidement rattrapée par la peur. La peur de l'inconnu. Je suis dans un pays que je ne connais pas, régis par des concepts que je n'arrive pas à cerner. Comment je pourrais me débrouiller toute seule ?
Cleo parle de chez moi. Je baisse la tête, me cachant derrière le chapeau trop grand.

- Je n'ai pas de chez moi. J'ai toujours servi mes maîtres et je vivais là où ils me disaient de vivre.

Et l'endroit où je dormais et me reposais ressemblait souvent à une sorte de niche au bout du jardin ou une petite cage de zoo. Je n'ai qu'une seule fois eu une chambre avec un lit mais la maison ne m'appartenait pas. Et ces lieux me semblent désormais très lointains.

-Je t'aiderais comme je peux... Mais je ne sais pas qui tu es, ni d'où tu viens. Et, euh, en fait, je... c'est la première fois que je rencontre quelqu'un comme toi. Les oreilles et la queue de chat, c'est pas fréquent, tu vois.

- Merci maîtr... euh... Madame ? Je suis une terranide. J'ai un corps presque entièrement humain mais avec des oreilles et une queue animales. J'ai toujours vécu à Nexus, là où les terranides sont la plupart du temps vendus. Je n'ai jamais entendu parler de cet endroit, avec vos chariots sans chevaux et vos grandes boîtes dans lesquelles vous vivez. Du coup je n'ai aucune idée de là où nous sommes.

-Je crois que c'est mieux si tu restes là au moins aujourd'hui et cette nuit. Je ne te veux aucun mal et mon appartement est un lieu sûr où tu pourras te reposer. A ce propos, je m'appelle Cleo. Et toi ? C'était peut-être écrit mais je n'ai pas fait attention...

- Mon nom est celui que mon maître me donne. Sinon j'avais le numéro de vente 4859.


Je me tais un moment. J'hésite. Toujours en baissant les yeux, je retire le chapeau et le manteau que m'a prêté Cleo. Quand je les lui tends, je relève finalement les yeux vers elle.

- Mon vrai nom... C'est... Ame. Ame Tamiko.

Ma voix avait tremblé quand j'ai prononcé mon nom. Je suis à nouveau au bord des larmes. Je m'étais promise de dire mon nom uniquement à la personne qui me montrerai à nouveau la liberté. Et cette personne est enfin là.
Je souris à Cleo. Et cette fois, c'est un sourire sincère, rempli de joie, d'espoir et de reconnaissance.

7
Le quartier de la Toussaint / Re : Un Figaro pour Cleo ? [pv Ame]
« le: lundi 30 mai 2016, 17:52:25 »
-Tu peux me tutoyer. Je ne suis pas beaucoup plus âgée que toi...

- Vous faites très jeune pour une humaine de trente-cinq ans.

Je lui dis ça avec un grand sourire. Flatter sur l'âge est souvent un bon moyen de se faire bien apprécier d'un humain et mon but actuellement est de me faire bien voir de ma nouvelle maîtresse.
Cette dernière m'a d'ailleurs l'air pressée de rentrer. Elle doit sûrement avoir ses raisons. Elle dit que l'on y sera plus en sécurité. Elle est poursuivie ? Je dois la prévenir alors.

- Je peux vous défendre si vous vous faites attaquer. Je sais que je n'ai pas l'air très forte mais je peux me battre.


Je ne sais pas trop comment elle réagirait si je lui disais que je peux me transformer. Elle me renverrait sûrement chez les esclavagistes. Oh non ! Elle a l'air d'une maîtresse plutôt agréable alors il faut que je fasse tout pour rester avec elle.

Elle me couvre ensuite. Son manteau et son chapeau sont trop grands pour moi mais je m'en contente. Elle est déjà très gentille de bien vouloir me couvrir. Je semble avoir de l'importance pour elle. Elle cache mes attributs félins et fait attention à ne pas me blesser.
Je replace mon chapeau en faisant attention à bien cacher mes oreilles.

- Merci beaucoup !

Je la suis ensuite sans faire d'histoire. Pendant qu'on avance, j'observe les gens autour de nous. Ils sont habillés bizarrement. Les bâtiments aussi sont étranges. Très hauts et très droits. On dirait des grosses boîtes dans lesquels les gens entrent et sortent.
On s'arrête d'ailleurs devant l'une de ces boîtes et on rentre dedans. Je suis toujours docilement ma nouvelle maîtresse et elle s'arrête devant un mur. Elle appuie à un endroit du dit mur et celui-ci s'ouvre. Bah, rien d'exceptionnel. Ça a sûrement été construit par des mages. Oh mais j'y pense. Je ne sens presque aucune magie ici. Normalement je sens les empreintes de magie un peu comme on sent une odeur. Et depuis que je suis arrivée dans cette région, la seule magie que j'ai pu ressentir vient de ma maitresse.
Mais alors comment ce mur a pu s'ouvrir ?! Je suis ma maitresse à l'intérieur de la cabine parce qu'elle m'y invite mais je n'y vais pas par plaisir. Le mur se referme derrière moi et je sens le sol vibrer sous mes pieds. Ça ressemble beaucoup à la sensation des transports magiques mais je n'en ressentais aucune. Il faudra vraiment que je demande à ma maitresse comment ça fonctionne, elle pour qui ça semble on ne peut plus naturel.
Les tremblements sous mes pieds cessent et le mur se rouvre. Derrière, il y a un autre couloir, évidemment.

Elle me guide ensuite dans son appartement. Elle me dit de faire comme chez moi. C'est à dire ? Je m'apprête à lui demander ce que je dois faire quand je la vois s'effondrer. Affolée, je me précipite vers elle mais je ne sais pas quoi faire. Est ce que je dois l'aider ? Ou au contraire la laisser seule ? Je me rassure rapidement quand je vois que ce n'est que de la fatigue. Je m'assois en tailleur à côté d'elle alors qu'elle me présente son appartement.
Une fois qu'elle a fini de parler, je prends un air désolé et parle tout bas.

- Je suis désolée maître mais je n'ai pas compris ce que je dois faire.

8
Le quartier de la Toussaint / Re : Un Figaro pour Cleo ? [pv Ame]
« le: vendredi 27 mai 2016, 15:03:56 »
Je n'ai pas tout suivi mais il me semble que la vente s'est conclue. En y repensant, c'est vrai que les ventes se font très rapidement. En même temps, les esclavagistes de Terra sont venus liquider leurs stocks. Ils veulent nous vendre le plus vite possible pour pouvoir retourner à Terra. En trois minutes, mon avenir pour tous les prochains mois, voir prochaines années, venait d'être décidé sur ce bout de papier.

La jeune femme revient vers moi. Elle a l'air triste. Pourquoi ? Il lui est arrivé des problèmes ? Et c'est pour ça qu'elle veut un esclave. Pour travailler alors qu'elle n'en a pas le courage. Ou pour lui remonter le moral de façon peu catholique. Je ne vois pas d'autre raison pour laquelle elle serait triste. Je ne peux pas l'avoir déjà déçue.
L'esclavagiste revient vers moi et détache le collier électrique. Je fais craquer mon cou, contente d'être débarrassée de ce machin. Le collier en cuir qu'il m'attache juste après ne me dérange pas, sûrement à cause de l'habitude. Je me suis vite faite au cuir mais je crois que je ne me ferai jamais aux colliers en métal ou à pointes.

Ma nouvelle maîtresse est apparemment assez pressée de partir et après quelques salutations, on se retrouve vite dehors. Je fais de mon mieux pour la suivre alors qu'elle avance vite. Mes jambes sont engourdies après ces plusieurs jours en cage. Au bout d'un moment, elle s'arrête. Je la regarde alors qu'elle détache ma laisse pour la remplacer par une petite pierre précieuse.
Lorsque le bijou est attaché à mon collier, je sens une aura rassurante m'entourer, comme si un grand manteau doux et chaud venait d'être posé sur mes épaules.

Ma maitresse m'adresse un sourire amical tandis que le mien doit sûrement être un peu creux, du genre du sourire fait uniquement pour essayer de rassurer l'autre. Je ne comprends pas ce qu'elle attend de moi. Et le fait qu'elle me donne cette pierre étrange n'arrange rien. Le bijou est sûrement magique mais ce ne sont pas ses propriétés qui m'étonnent. Pour me mettre cette pierre, la jeune femme m'a retiré ma laisse. Elle n'a pas peur que j'essaie de m'enfuir ? Vu qu'elle possède des objets magiques, elle doit sûrement être une sorcière et a prévu des trucs au cas où je m'enfuirais. De toutes façons, je ne vais pas prendre le risque d'essayer. Ce qu'elle me dit ensuite coupe le fil de mes pensées.

"Je suis désolée." Ces mots... Ça fait longtemps que je ne les ai pas entendus... Une seule personne avant cette nouvelle maîtresse m'a adressé ces mots : Matheis, le vieil homme qui m'avait adoptée. Je ne peux pas empêcher une larme de couler sur ma joue.

-Est-ce que ça va aller ?

- Ou... Oui. Merci beaucoup. Mais ne vous inquiétez pas pour moi.

9
Le quartier de la Toussaint / Re : Un Figaro pour Cleo ? [pv Ame]
« le: jeudi 26 mai 2016, 00:18:34 »
-Force-toi à prendre une grande inspiration, la douleur refluera plus vite après.

La cliente me frotte le dos, comme pour m'aider à me remettre du coup. Je reprends doucement ma respiration alors que je lève doucement la tête vers la jeune femme. Je vois de la tristesse dans ses yeux. Elle doit sûrement être venue pour moi, pour m'ajouter à sa collection. Les collectionneurs ne sont pas les pires maîtres mais pas les meilleurs non plus. Ils ont une fâcheuse tendance à m'enfermer dans une cage ou un enclos plus ou moins grand et à me laisser seule avec mon ennui. Ils ne viennent que pour m'exhiber en tant que pièce importante de leur collection. Mais bon, au moins, ils ne me frappent pas.

- Désolée de vous avoir dérangée. Ne vous inquiétez pas pour moi.

-Veuillez excuser le comportement de mon collègue, mademoiselle.

-Vous êtes bien conscient qu'en abîmant la marchandise sous mes yeux, vous allez devoir revoir son prix à la baisse, n'est-ce pas ?


La cliente est apparemment sûre d'elle. Elle doit sûrement s'y connaître en esclave de terranide. Assez pour exiger des réductions. Ou du moins elle en donne l'air. L'esclavagiste terrien n'hésite pas un instant à répondre, en tant que professionnel.

- Bien sûr, mademoiselle. Nous vous proposons une réduction de trente pourcents.
Il se tourne ensuite vers Arclo. La différence sera retirée de ton salaire.

Arclo part en gromelant. Alors que je l'observe s'éloigner, je ne peux pas m'empêcher d'avoir un petit sourire de satisfaction sur les lèvres. Quand Arclo se tourne vers moi et me lance un regard meurtrier, mon sourire disparaît immédiatement et je me recule vers ma cage, les oreilles et la tête baissées.

Pendant ce temps, l'esclavagiste terrien s'installe à son bureau situé étrangement dans la même pièce que les cages. Il aime sûrement signer ses contrats rapidement, notamment quand un de ses employés fait des erreurs comme Arclo. Il s'assoit donc et sort un papier et un stylo.

- Vu que vous n'avez encore jamais acheté chez nous, je vais vous expliquer notre fonctionnement. Nous favorisons énormément le client car en signant ce contrat, vous faites en sorte qu'après nous avoir donné l'argent correspondant à la valeur du produit, vous obtenez tous les droits sur celui-ci. Même celui de vie ou de mort. Notre seule contrainte est que si vous voulez vous séparer de votre bien ou que vous êtes dans l'incapacité définitive de vous en occuper, nous le récupérons. Et vous ne serez pas remboursée.

Il suffisait au client de signer ce papier pour obtenir un esclave. Il payait ensuite, en liquide pour des raisons évidentes de confidentialité, et l'esclavagiste signait à son tour la feuille, pour confirmer avoir bien reçu l'argent. À partir de ce moment là, on retirait le collier électrique du cou de la marchandise et on en attachait un nouveau, en cuir, avec une laisse. Et le nouveau propriétaire pouvait repartir aussitôt avec son petit esclave animalier.
C'est le schéma normal d'une vente. Je me met en tailleur devant l'entrée de ma cage en observant, attendant de savoir si la vente allait se dérouler comme je l'avais prédit.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un Figaro pour Cleo ? [pv Ame]
« le: mercredi 25 mai 2016, 10:20:26 »
J'étais à nouveau sur le marché. Mon ancien maître, un espèce de mafioso complètement taré  qui prenait un malin plaisir à me violenter, venait de se faire tuer par un rival. Comme le veux le règlement des esclavagistes à qui j'appartenais, après la mort de cet homme, je leur revint de droit. Ils me recupérèrent donc en piteux état. J'avais des marques de coup un peu partout et ces blessures me faisaient mal depuis plusieurs jours déjà.
Mes cicatrices les plus importantes furent effacées, pour des raisons de présentation de la marchandise. Mais les plus superficielles furent laissées. Le temps allait bien s'en occuper.
Juste après mes soins, je fus enfermée dans ma cage et transportée un peu sur tous les marchés de Nexus.

Au bout de quelques semaines, Arclo, l'esclavagiste qui s'occupait de ma vente, vint me voir et se pencha vers ma cage pour me parler.

- J'espère que tu es prête pour un grand voyage la bestiole !


Ma cage fut placée dans des caisses et je fus transportée je ne sais où sans que je puisse voir quoi que ce soit. Ce ne fut que quand on arriva à destination qu'on me laissa voir l'extérieur.
Je voyais les immenses bâtiments gris et inquiétants. La rue dans laquelle se trouvait le "chenil" était sombre et étroite.

- Aller sors de là !

Arclo venait de me crier de sortir de ma cage et de descendre du véhicule. J'obéis et le suivis sagement alors qu'il m'emmenait à l'intérieur. Il me poussa dans une toute petite cage dans laquelle je suis restée pendant dix jours, jusqu'à cette visite particulière.

J'étais assise en tailleur dans ma cage, trop petite pour que je me tienne debout. On m'avait habillée de façon terrienne, du moins en théorie. Je portais un débardeur en grande partie déchiré et un short dans le même état. On m'avait affublée d'un collier étrange en métal. C'était un contact froid et désagréable. Il y avait dessus mon numéro de série, 4859, et un petit boîtier. Ce collier permettait de me lancer des décharges électriques si je tentais de m'échapper. Et je pus sentir lors des tests qu'ils n'y étaient pas allé de main morte. La décharge était assez violente pour me mettre au sol et m'immobiliser.
Il n'y avait plus beaucoup de terranides à côté. Ils s'étaient vendus comme des petits pains. Les esclavagistes de Terra les avaient mis en vente à des prix absolument ridicules. L'argent terrien était fait de matériaux qui avaient des propriétés très intéressantes pour les mages de Terra et avait donc une bien plus grande valeur là-bas.


Une jeune femme est venue me chercher, ou du moins m'observer. Je la vois arriver. Elle est jeune, avec une allure fine et des courbes de grande adolescente. Tant mieux. Les jeunes sont plus souvent susceptibles d'être des maîtres moins violents, mais je ne peux rien dire de façon certaine. Malgré son apparente jeunesse et sa légère candeur, cette femme était mystérieuse. C'était peut-être son odeur. Non. Je sais pas. Elle m'intrigue.
Le fait est que dès qu'elle me voit, elle prend un air choquée. Peut-être ne s'attendait-elle pas à voir un représentant de ma race ici, sur Terre.
Je sors de ma cage à quatre pattes et m'avance légèrement. Je me mets à genoux, relève la tête pour regarder la cliente et agite les oreilles. Étant plus animale que mes compères terranides, je peux miauler comme un chat. Ce que je fais donc avant de parler.

- Miaah ! Bonjour !

- On t'a demandé de l'ouvrir ? Non ! Alors ferme-la !

Sur ces mots, Arclo me donne un gros coup de pied dans les côtes. Je me plie en deux, le souffle coupé. Je baisse également mes oreilles alors que je tente de reprendre mon souffle. Un esclavagiste terrien met son bras devant Arclo. Ils ne sont apparemment pas habitués à cette violence gratuite.

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Prélude / Re : La beauté de l'homme [Validélirée]
« le: mardi 24 mai 2016, 12:12:03 »
Merci beaucoup tout le monde ! ^^'

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Prélude / Re : La beauté de l'homme
« le: lundi 23 mai 2016, 21:30:40 »
Merci beaucoup ! :)

Désolée, mon histoire est un peu triste mais il me tenait beaucoup à coeur de vous la partager comme ça.

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Prélude / La beauté de l'homme [Validélirée]
« le: lundi 23 mai 2016, 20:30:45 »
Identité : Ame Tamiko (ou sinon on m'a souvent surnommée l'esclave, la bête, la marchandise, etc.)
Âge : mon âge réel m'est inconnu. Mais ça fait 32 ans qu'on m'a effacé la mémoire.
Sexe : femelle
Race : Terranide
Sexualité : Mon/Ma propriétaire. (N'ayant que très peu eu de libre arbitre, je n'ai pas eu le luxe de choisir ma sexualité)

Physique :

Sous ma forme commune, je suis une jeune femme d'apparence très fragile et ayant environ 18 ans. Je mesure un peu moins d'un mètre soixante et je suis fine, très fine. Trop fine. Par conséquent, je n'ai aucune force physique donc n'importe quel homme et la plupart des femmes (humains et humaines) peuvent facilement m'immobiliser.  J'ai la peau très pâle. Chose assez rare chez les terranides, j'ai des cheveux bruns clair très longs (jusqu'à mi-dos) mais mes oreilles et ma queue de chat ont une fourrure bien plus sombre. J'ai aussi des yeux noisettes s'accordant bien avec mes cheveux.
Sous ma forme sauvage, ou animale, ou appelez la comme vous voulez, je suis déjà plus imposante. Je mesure un mètre soixante-quinze et et je gagne en musculature de façon importante. Une fourrure de la même couleur que mes cheveux d'humaine recouvre ma peau mais je garde une sorte de chevelure/crinière ayant des reflets roux et allant jusqu'au cou. Mes iris sont jaunes et mes pupilles en amande, mes mains et mes pieds sont dotées de griffes rétractables, etc.
Je peux me tenir debout sous cette forme mais je me retrouve rapidement à quatre pattes pour profiter de mon agilité féline et de toute la puissance de mes pattes.
Au fur et à mesure que je passe du temps sous cette forme, mes traits humains s'effacent de plus en plus. Si je viens de me transformer, je ressemble à une furry féline mais au bout de quelques jours, je ressemble à s'y méprendre à une sorte de panthère.

Caractère :

Bah premièrement je suis timide et craintive. Cela vient sans doute de mon passé d'esclave. J'ai déjà eu des maîtres et des maîtresses qui montraient une importante violence et j'ai donc peur de celle-ci. J'ai peur de me faire frapper et m'applique donc à la tâche que me confie mon maître comme si ma vie en dépendait. J'ai d'ailleurs développé une sorte de paranoïa qui fait que je crains les punitions corporelles même si je sais que mon maître actuel ne me ferait aucun mal.
Je peux devenir animale quand je veux. Je garde sous cette forme mon intelligence humaine mais je suis incapable de parler. En revanche, ma personnalité change légèrement. Même si je peux penser clairement, mes réflexes sont bien plus aiguisés et mes pulsions naturelles sont aussi bien plus grandes sous cette forme. Ainsi, je suis plus susceptible de réagir violemment à quelque chose de menaçant. Mais ce don a un prix qu'il me faut payer. Je ne peux pas retourner à ma forme humaine si je ne reçois pas une caresse affectueuse, signe de la gentillesse rare des humains envers les animaux.
Pour finir, ayant toujours été un esclave, je ne sais que peu de chose et j'ai peur que ma mémoire soit effacée à nouveau si je révèle ce que je sais réellement.

Histoire :

J'ai appris d'un de mes maîtres que je suis originaire d'un ancien peuple de Terra. D'après lui, nous sommes une branche mineure descendante des mêmes espèces que les furry et les terranides. De par nos facultés, les humains nous ont longtemps protégés et considérés comme les symboles du devoir qu'avaient les humains, être supérieurs, de protéger la nature aussi belle que fragile et qui les avaient vu naître.
Mais leur avidité devait obligatoirement prendre le dessus. Et nous en avons payé le prix. Notre petit nombre et notre difficulté de reproduction faisaient de nous des esclaves de valeur. J'ai donc été séparée de mon peuple il y a de celà trente-deux ans. Mais je ne me rappelle en aucun cas de cette époque car ma mémoire à été effacée par des procédés magiques obscurs.
De ce fait, depuis ma seconde naissance, je n'ai connu que la captivité. Je suis passée de maître en maîtresse sans interruption. J'étais recherchée par des collectionneurs ou par des maîtres pervers qui voulaient profiter de ma stérilité pour s'amuser. J'ai donc souvent servi d'esclave sexuel. Mais j'ai déjà servi de jardinier, de cuisinier ou de terranide de ménage. J'ai même quelque fois servi d'animal de compagnie sous ma forme bestiale.


Mon souvenir le plus heureux est celui de mon propriétaire qui m'a raconté mon histoire. C'était un vieux sage nommé Matheis Tamiko qui avait passé sa vie à étudier et à enseigner l'histoire du monde. Il s'était isolé de celui-ci et s'était installé dans un observatoire dans la montagne. A 2000 mètres d'altitude, il pouvait s'éloigner des hommes qui l'avaient déçu et se sentir proche de la nature. Lors d'une de ses très rares excursions en ville, il entendit parler de moi et dépensa une fortune pour m'acquérir. Il me choisit donc comme compagnon et je l'ai accompagné jusqu'à la fin, trois ans après. Durant ces trois ans, je faisais tout ce que son corps usé ne lui permettait plus de faire. Mais il me répétait que le plus grand service que je lui rendait, c'était d'être à ses côtés. J'étais officiellement son esclave, mais il me parlait et me considérait comme sa petite-fille. Pour la première fois de ma vie, j'étais heureuse. Il aimait beaucoup me raconter des histoires du monde et je l'écoutais sans broncher, fascinée. Je donnais des couleurs à ses vieilles années et il en donnait à ma vie d'esclave. Au bout de trois ans, pour fêter l'anniversaire de ma venue, il me fit un cadeau que je n'oublierai jamais. Il m'a emmenée dans le jardin que je connaissais bien puis nous sommes allés plus loin. Il se tourna vers moi et me dit :
" - Je te laisse partir. Tu peux aller où tu veux, faire ce que tu veux. Tu peux même ne pas revenir si tu veux. Tu es libre, Ame."
Je suis restée un moment immobile, les larmes aux yeux. Je croyais rêver. Je me suis éloignée de la maison petit à petit. Je me retournais à chaque pas et je voyais le vieil homme, un sourire sincère sur les lèvres. Il me regardait m'éloigner, goûter à la véritable liberté et retrouver la nature. J'ai marché de plus en plus vite puis j'ai couru et couru. Je me suis transformée et ai continué à voyager. J'admirais le paysage, je profitais du vent dans mes poils, de ces grands plateaux, de ce beau ciel bleu. Je profitais de la liberté pour la première fois.
Après m'être baladée ainsi pendant toute la journée, je suis retournée à l'observatoire. Même s'il m'offrait la liberté, je voulais rester avec Matheis. Il était ma lumière, il était mon guide. Je suis revenue et je suis rentrée.
La maison était étrangement calme. Toutes les lumières étaient éteintes. Un silence religieux régnait. J'ai foncé jusqu'à la chambre de mon maître. Dès que je suis entrée, je l'ai vu, plus affaibli que jamais. Sa maladie l'avait rattrapé. Dès qu'il m'a vue, des larmes sont apparues sur ses joues. J'ai foncé jusqu'à lui. Il m'a caressé la tête et j'ai donc repris forme humaine. Je me suis effondrée sur le bord du lit et j'ai pleuré. Il a gardé sa main sur ma tête avec une tendresse paternelle.
"- Je sais que tu es triste et je n'y peux malheureusement rien. Mais sache une chose. Je pars heureux. Tu es restée à mes côtés, jusqu'au bout. Non pas parce que tu y étais obligée, mais parce que tu le voulais. J'ai vécu une bien longue vie, mais jamais rien ne m'a rendu plus heureux que de t'avoir à mes côtés. Merci, Ame. Merci, ma fille.
Je ne pouvais rien dire. Je ne pouvais rien faire à part trembler et pleurer. J'ai senti la vie quitter son corps peu à peu. Je ne levais pas ma tête des draps et quand j'ai finalement osé regarder le visage de mon maître, j'y ai vu le même sourire sincère que quand il m'avait libérée.
Je suis restée longtemps immobile, à pleurer. Je suis ensuite descendue. Tout était devenu gris, terne et vide de sens. Que fais-je maintenant ? Que suis-je sensée faire sans lui ?
Je n'avais pas de passé avant notre rencontre. C'est comme si je n'avais jamais vécu. Il était mon guide, mon hôte, mon phare, mon maître. Tout ce que je pouvais faire, c'était continuer à le servir, même mort.
J'ai donc commencé à lui creuser une tombe. Je creusais et je travaillais dur. Je savais écrire et dessiner. Je pouvais donc lui faire une pierre digne de lui. Les jours passèrent. Les semaines passèrent. Et je continuais à travailler. Dans un sens, cela me gardait en vie.
Une fois la tombe achevée, j'ai transporté son corps et je l'ai enterré dignement. Une fois que mon maître pouvait reposer en paix, je me suis transformée et je me suis allongée à côté de la tombe. Durant des jours, je suis restée là, à ses côtés. Je ne quittais la tombe que pour assouvir mes besoins vitaux.
Les jours passèrent et un des fils de Matheis est venu à l'observatoire. Il est reparti aussitôt et est revenu le surlendemain. Il avait ramené une douzaine d'hommes. Je savais pourquoi ils étaient là. Le vieux sage m'avait raconté qu'il avait honte de ses fils et qu'ils représentaient tout ce qu'il détestait. Ils étaient cupides et venaient pour piller les richesses de mon maître. Je les ai combattus mais j'ai évidemment perdu. Seule contre douze, j'ai été capturée et ma vie d'esclave a recommencé. Cela fait 6 ans que je n'appartiens qu'à des ordures ne me laissant aucun repos ou me faisant subir mille et un délires sexuels étranges et dégoûtants.
Je suis toujours un esclave attentionné, motivé par la peur.
Mais même si j'utilise cette appellation tous les jours pour désigner mes propriétaires, je sais qu'il n'y en a qu'un que je peux appeler maître. Il s'agit de l'homme qui m'a tout appris, qui m'a montré qu'il y a des gens que je peux croire. Il s'agit de l'homme qui m'a donné le nom que j'ai choisi de porter : Ame Tamiko.

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