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Messages - Andréa

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Le quartier de la Toussaint / Mort lente. [PV Connor] -En pause-
« le: samedi 14 mai 2016, 22:59:53 »
Le quartier de la Toussaint. Le seul endroit dans cette ville pourrie où je me sens bien. Le seul endroit où je ne suis plus obligée de faire semblant, où je peux être moi même. Un lieux peu fréquentable pour une gamine comme moi mais c'est un passage obligatoire si je veux la retrouver. La revoir. Brûlée, mon ancienne maison ne ressemble plus qu'à un vieux tas de ruine. Pourtant, je m'y sens bien. J'ai besoin d'y retourner. Je DOIS y retourner.

J'attends que la vieille (c'est affectif) s'endorme pour sortir de mon lit, et me faufiler hors de sa maison. Cela fait quelques mois qu'elle m'héberge maintenant et sa compagnie est très appréciée. C'est qu'elle est plutôt cool, mamie. Mais pour l'heure, je me dirige vers ma véritable maison, mon chez moi.

Pour sortir, j'opte pour un sweat capuche. Le visage couvert, personne ne peut clairement me voir et donc découvrir mon âge. Mon jean, lui, est bleu foncé et volontairement déchiré au niveau des cuisses. Dans une des poches, un couteau suisse et une lame de rasoir pour accueillir ceux qui auraient décidé de me casser les couilles. L'endroit ne m'effraie plus vraiment mais il grouille de types relous et dégueulasses. Pire même, il arrive que des couples -ou pas- baisent comme des animaux contre les murs crasseux et abîmés par le temps. Mais bon, il faut bien s'occuper.

Capuche sur la tête, je me dirige tranquillement vers le quartier de la Toussaint en prenant soin d'éviter les zones les plus bruyantes. A cette heure-ci de la nuit, les hommes révèlent leurs côtés les plus sombres. Quant aux nanas, elles, -lorsqu'elles sont consentantes- ont une fâcheuse tendance à libérer leur côté salope. Les scènes de viols me mettent particulièrement mal à l'aise et c'est pour cette raison que j'essaie de les éviter à tout prix. Pourtant, une surgit devant moi alors que je ne m'y attendais pas. Comme si elle m'avait trouvée, elle se déroule juste sous mes yeux et je reste immobile, fixant la victime et leurs bourreaux. Ils sont 5. Ou 6. Je n'arrive pas à bien les compter. Ces enflures l'insultent, l'humilient, lui crachent dessus... La traitent comme si elle n'était qu'un défouloir à queue, un vulgaire trou à baise. J'aimerai faire quelque chose pour l'aider mais je ne peux pas. Je suis paralysée, tendue comme un putain de piquet devant eux. Je me remémore toutes ces fois où, moi aussi, j'ai subis le même sort. Ces bâtards méritent qu'on leur casse la gueule... Ils méritent même de finir en prison pour se faire ravager le cul par des taulards. Mes cinq doigts serrent mon couteau suisse mais je suis incapable d'en faire plus. Finalement, je m'enfuis comme une conne et trace, trop honteuse d'agir ainsi.

Au bout d'une dizaine de minutes, je retrouve ma chère maison. Les murs sont noirs, carbonisés et des rats se faufilent entre les décombres pour rejoindre leur nid. Pourtant, cela ne m'empêche pas d'entrer. Pas besoin de pousser la porte puisqu'il n'y en a pas. Je ferme les yeux pour laisser mes souvenirs m'envahir et m'assied dans un coin de la pièce. Je distingue clairement les choses. L'escalier menant à l'étage, le salon, la petite commode où étaient cachés les biscuits, nos chambres... Ma chambre. Impossible d'y accéder puisque les escaliers sont inutilisables. La gorge nouée et une boule au ventre, je commence à me recroqueviller sur moi même pour me laisser aller et pleurer. Quelle vie pourrie. Plutôt crever.

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Prélude / Re : Allez crever. [Valawdée]
« le: vendredi 15 avril 2016, 11:22:12 »
Quoi, y'a pas de portable sur Nexus ?

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Prélude / Re : Allez crever. [Valawdée]
« le: dimanche 10 avril 2016, 17:38:48 »
Merci Kaï <3

LU ma fiche, andouillette !

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Prélude / Re : Allez crever. [Valawdée]
« le: dimanche 10 avril 2016, 15:30:27 »
Tu l'as lu, au moins ? XD

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Prélude / Allez crever. [Valawdée]
« le: dimanche 10 avril 2016, 15:24:02 »
Identité : Andréa
Âge : 16 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Hétérosexuelle

Physique : Andréa est loin d'être une parfaite petite princesse. N'aimant pas prendre soin d'elle et, même si son hygiène est irréprochable, son physique, lui, laisse à désirer. Une couche de maquillage bien trop épaisse, une couette plus haute que l'autre, des vêtements déchirés et un look bien singulier. Bien qu'elle néglige son apparence, son corps possède tout de même quelques atouts, notamment des formes généreuses là où il en faut. Et malgré son jeune âge, sa poitrine et ses fesses en font une adolescente plutôt sexy.

A cause de son accident, la pauvre garde quelques marques de brûlures qu'elle tente par tous les moyens de cacher. Heureusement pour elle, il ne s'agit que de petites tâches peu visibles mais bien présentes. Côté vestimentaire, Andréa aime porter des vêtements sombres. Elle opte souvent pour le gris et le noir et aura tendance à porter des vêtements déchirés. Lorsque ce n'est pas le cas, elle peut s'habiller en jogging et en sweet. Dans ses poches, un couteau suisse et une lame de rasoir dont elle ne se sépare jamais.  

Caractère : Mentalement, Andréa est instable. Elle peut passer du calme le plus absolu à un état de colère incontrôlable. Lorsqu'elle est blessée ou effrayée, l'adolescente est capable du pire et ce, quelles qu'en soient les conséquences. Depuis la mort de ses parents, elle ne montre aucun signe d'affection et ne parle que très rarement aux gens qu'elle peut croiser.

La petite a tendance à fuir les gens et à s'irriter dès qu'une personne se comporte grossièrement ou fait quelque chose qui ne lui plait pas. Même si elle parle peu, elle sait se faire comprendre rien qu'avec son regard. Malheureusement, Andréa ne possède que peu des qualités mais la principale est sa fidélité. Une fois que la confiance est réciproque, vous pouvez être sûr qu'elle ne vous trahira jamais. En revanche, essayez de la duper et vous risquerez de le regretter amèrement.

Sinon, Andréa n'accorde aucun sens à la vie. Elle espère que la fin est proche et souhaite de tout coeur rejoindre ses parents dans l'autre Monde.  

Histoire :
TRAVAIL DE MÉMOIRE

Carnet du docteur Minerva A. Stowledge,
Orphelinat

Le 16 Décembre 2010, nous avons accueillie la petite Andréa. Victime d'un incendie qui a ravagé toute sa famille, la pauvre est arrivée dans un piteux état. Gravement brûlée, il lui fallut plusieurs mois pour s'en remettre et guérir de la totalité de ses blessures. Malheureusement, son traumatisme lié à la perte de ses parents ne s'est pas effacé. Pire encore, il s'est amplifié. La pauvre ne prononce pas le moindre mot et passe parfois d'un état d'absence à l'hystérie pure et simple. Je sais qu'elle représente un danger pour elle et pour les autres mais je refuse d'abandonner. Je ferai tout mon possible pour la ramener et éviter qu'elle ne sombre dans un asile.

J'essaie de la divertir mais Andréa est insensible à toute stimulation. Elle refuse de se mêler aux autres et reste constamment à l'écart. Les orphelins se méfient d'elles et la traitent constamment de "cinglée" ou de "folle" malgré mes protestations. Elle s'isole dans sa bulle, semble vouloir en finir avec la vie... Cela me fend le coeur mais je ne baisse pas les bras.

Andréa est avec nous depuis maintenant 8 mois et pourtant, je ne constate aucune amélioration. J'ai d'abord essayé de lui changer les idées, de lui proposer des jeux, des activités pour qu'elle puisse se divertir, mais face à son impassibilité, j'ai tenté d'inverser les choses. Je lui ai supprimé son goûter, ses jouets y compris son doudou dont elle ne se séparait jamais. Pourtant, malgré toutes ces privations, aucune réaction de sa part. Je commence à croire que je ne peux rien faire pour elle.

Après 4 ans sans prononcer le moindre mot, elle finit enfin par enfin ouvrir la bouche au Printemps 2014. "Merci" "Bonjour" et "Au revoir". Même si elle ne se limitait qu'à ça, il s'agissait pour moi d'une progression plus que satisfaisante. Bien sûr, elle continuait de se maintenir à l'écart mais, de temps en temps, il lui arrivait de m'adresser un bref sourire. Mais alors que tout semblait aller pour le mieux, Andréa s'en prit à un des orphelins, le blessant grièvement à la gorge avec un couteau avant de retourner l'arme contre ses propres poignets. Les nuits qui suivirent cet incident furent les pires de ma vie. Sans que je sache pourquoi, ses cris incompréhensibles et ses pleurs inconsolables résonnaient dans toute la maison et ce, tous les soirs de la semaine. Chaque fois que je l'avais rejoint dans sa chambre, je la trouvais recroquevillée dans son lit, tremblotante et le regard noir, voire haineux. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait et elle refusait de m'expliquer quoique ce soit.

Malheureusement, Andréa revint à son état initial; un silence de mort et le refus de s'intégrer aux autres. La pauvre ne mangeait quasiment plus, se noyant de plus en plus dans sa solitude. J'essaie de lui parler mais elle ne m'adresse pas la parole. Je ne sais plus quoi faire...

Aujourd'hui, Andréa fête ses 16 ans. Contre toute attente, elle se remit à parler et même à rire avec les autres ! Ce changement bien trop brutal me laisse perplexe. Étaient-ce les médicaments qui commençaient à faire effet ? Non. Peut-être lui avais-je dit quelque chose ? J'en doute fort. Je ne comprends pas ce qu'il se passe mais j'espère qu'elle est sincère. J'ignore comment mais Andréa nous a préparés un gâteau. Pourtant, elle n'avait jamais montré aucun intérêt pour les activités cuisine auparavant. Je m'occupe de couper les parts et, alors que j'en distribue à tout le monde, un sourire inhabituel se dessine sur son visage. Pas un sourire amicale, non... Un sourire effrayant, qui vous glace le sang. Lorsqu'un des orphelins se met à tousser bruyamment, je réalise alors ce qu'elle a fait. 8 autres orphelins mordent dans le gâteau et tombent subitement à terre, hurlant et se tordant de douleur. Andréa rit aux éclats, les insultes et les oblige même à en avaler d'avantage. Je suis pétrifiée sur place et c'est à peine si j'arrive à sortir mon portable de ma poche pour appeler les secours. J'ignorais qu'il existait une partie d'elle aussi sombre.

Elle fut maîtrisée par le personnel et enfermée dans sa chambre pour le reste de la journée. Le directeur est formel, Andréa sera transférée dans un asile dès le lendemain. J'ai le coeur brisé... Je n'arrive pas à croire qu'elle ait pu faire une chose pareille. J'envisage de passer la nuit avec elle mais je sais que je n'y suis pas autorisée.

Il est 3h du mat lorsque j'ouvre les yeux, perturbée par de drôles de bruits. Je sors de mon lit et tend l'oreille, cherchant à savoir de quoi il s'agit. Je crois entendre comme des cris... Des cris étouffés par quelque chose. Je pense d'abord qu'il s'agit d'Andréa mais je sais qu'elle est enfermée dans sa chambre et que, par conséquent, il ne peut rien lui arriver. Pourtant, les cris ne cessent pas et je décide d'aller voir de quoi il s'agit. Comme je le redoutais, les cris viennent de la chambre d'Andréa. A ma plus grande surprise, la porte est entrouverte et je me rue dessus pour l'ouvrir. Ce que je vois me donne immédiatement la nausée. J'aimerai m'enfuir à toute jambe mais je ne peux pas la laisser, pas comme ça. Ils sont au moins 15. Une quinzaine dans sa chambre, à la violer de toute part, à la gifler, l'insulter, l'humilier... Ils sont tous si jeunes et pourtant, ils se livrent à ces actes immondes. Une main lui serre violemment la gorge et elle me regarde d'un air suppliant, les yeux rouges, gonflés et humides. Son corps est abîmé, recouvert de trace de morsures et de griffures. Je comprends enfin. Je comprends son excès de colère, l'origine de tous ses cris, son isolement... Je comprends tout.

J'ai aidé Andréa à s'enfuir. Malheureusement, je ne peux pas l'accueillir chez moi mais je sais que ma grand-mère, prendra soin d'elle. Que Dieu te garde, Andréa.

Autre : Andréa vit à Seikusu, dans une petite ferme à l'écart de la ville.

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