Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nerri

Pages: [1]
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Les terres sauvages / Re : Tu vas avoir de la compagnie [PV]
« le: mardi 27 octobre 2015, 22:38:13 »
La sirène se retrouvait dans une bien étrange position, du moins de son point de vue. Elle n'imaginait pas la copulation de cette façon mais ce n'était pas déplaisant pour autant. Plus déplaisantes étaient les griffures et les morsures même si cela était juste du domaine de la gêne mais de la profonde douleur. Les coups de reins de la créature se faisaient plus rapides emportant sa partenaire vers des contrées inconnues. Elle se sentait perdre pied même si elle nota quand même qu'il avait relâché un peu sa prise pour la laisser respirer un peu. La crainte la saisit quand il intensifia ses poussées tout en prenant son cou mais là encore, elle se rendit vite compte qu'il ne cherchait pas à la blesser mais plus à la dominer.

Finalement, son corps sembla soudain lui échapper. C'était comme si elle se retrouvait soumise à une pression énorme dans son corps. Une pression qui exigeait d'être relâchée. Elle aurait voulu crier mais c'était sans succès. Son corps finit par se laisser aller sous le plaisir et elle jouit alors même que le canim atteignait lui aussi le paroxysme du plaisir. Ils se faisaient échos. La cage thoracique la faisait vibrer alors qu'elle même tremblait sous les vagues de plaisir qui la submerge.

Lorsque le mâle la libère, elle reste allongée, un peu sonnée par ce qui venait de se passer. Son souffle était court. Elle entendit les vannes s'ouvrir et le niveau d'eau remonter. Les scientifiques avaient eu ce qu'ils voulaient. Ils avaient bien joué mais la jeune femme se vengerait. Un jour, elle se vengerait. L'eau repris ses droits et elle put de nouveau se changer et reprendre sa forme originelle. Nerri alla se réfugier dans le fond où elle pris le parti de dormir un peu. Cette séance de sexe l'avait fatigué surtout que c'était une première fois. Etait-elle enceinte ? Allait-elle le devenir ? Elle espérait que non. Elle refusait de laisser son petit se retrouver aux prises avec ces cinglés.

Elle se réveilla quelques heures plus tard. Son ventre commençait à crier famine mais le repas avait été servi. Plusieurs poissons nageaient ainsi que quelques crustacés. D'un coup de nageoire, elle remonta à la surface. Le mâle était toujours là mais il ne semblait pas avoir bénéficié d'un repas comme elle. La sirène replongea et ne perdit pas de temps à attraper un gros poisson qu'elle maintint entre ses dents avant de s'emparer d'un homard et de remonter vers la surface. Elle nagea vers le bord du bassin avant d'aller se poser là où la pente était plus douce et où elle pourrait rester dans l'eau tout en n'ayant pas besoin de nager. Elle se reposait sur l'étendue carrelée. La jeune femme prit le poisson et le lança dans la direction du fauve avant de s'asseoir et de commencer son repas en croquant dans la carapace du homard vivant. Ses dents puissantes lui permettaient largement un pareil exercice. Elle se demandait si le mâle allait accepter le poisson. Dans tous les cas, elle restait sur ses gardes mais ne se montrait pas le moins du monde agressive. Ils étaient dans la même galère après tout.

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Les terres sauvages / Re : Tu vas avoir de la compagnie [PV]
« le: dimanche 18 octobre 2015, 14:46:51 »
La sirène laissait son compagnon agir à sa guise. Elle l'avait reconnu comme son dominant et le laissait donc prendre les choses en main, se pliant à ses désirs. Le membre la pilonnait sans douceur mais elle n'en attendait pas. Son but, leur but, était la reproduction. Rien d'autre. Pas de sentiments, pas de tendresse, pas d'amour, juste le désir de perpétuer l'espèce même s'ils étaient de deux espèces différentes, leur préoccupation restait identique, créer la vie.

La jeune femme pouvait sembler chétive entre les pattes du fauve pourtant elle l'était bien moins qu'une humaine. Son corps était conçu pour résister aux fortes pressions des profondeurs. Son squelette était plus solide et son corps se régénérait très rapidement. Autant d'éléments que les scientifiques avaient cherché à exploiter en elle. A cet instant, toutes ses capacités lui permettaient de supporter les assauts du mâle sans subir de dégâts trop importants. Le rapport lui donnait du plaisir aussi. Un élément qui lui donnerait envie de recommencer. Plus le plaisir serait intense, plus l'envie de copuler de nouveau serait importante.

Elle sentit les crocs sur sa gorge et elle se débattit, angoissée par la prise. Elle le savait bien capable de la tuer s'il serrait les mâchoires mais il la retint, lui imposant de nouveau sa domination. Nerri se calma alors, le laissant de nouveau la posséder avec ardeur. Son cou ne fut pas mis en charpies. C'était juste une façon de lui indiquer qu'elle était à lui. Cambrée, elle gémissait, grognait sous le plaisir du membre qui la possédait entièrement.

Nerri ne comprit pas quand elle sentit le membre se retirer d'elle. Il faisait quoi là ? Il n'avait pas joui, elle en était certaine alors pourquoi ? Elle se retrouva alors sur le dos, mise dans cette position par les grosses pattes velues et griffues. Elle ne comprenait pas pourquoi. Pour elle, une relation ne se passait que d'une façon, celle qu'ils avaient juste avant. Elle n'imaginait pas d'autres façons de copuler. Ce n'était cependant pas le cas du canim. Il lui écarta les cuisses avant de la posséder de nouveau, la faisait crier silencieusement. Elle haletait de nouveau, plaquée contre le sol. Elle sentait la tension monter en elle de plusieurs crans. Le chibre la possédait totalement, entièrement, lui donnant un plaisir fou et insoupçonné. Elle cria cependant quand il lui mordit le sein, se débattant, ne comprenant pas sa façon de faire. La douleur restait pourtant supportable. Il ne semblait pas vouloir la faire souffrir mais elle ne comprenait pas sa façon de faire. Elle ne se débattit pas longtemps pour autant, le laissant rapidement agir comme il voulait alors qu'elle sentait son propre point de rupture arrivé. La jouissance, la toute première jouissance de son existence, n'allait pas tarder à arriver.

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Les terres sauvages / Re : Tu vas avoir de la compagnie [PV]
« le: samedi 17 octobre 2015, 20:19:33 »
La sirène n'était pas coutumière de l'accouplement. Son hymen avait été rompu au scalpel par l'un des scientifiques qui les observaient. Ils voulaient savoir comment son sexe était fait, si c'était comme pour une humaine. Elle avait du subir pas mal d'examen sans pour autant s'accoupler. Une fois, un homme avait été désigné pour s'accoupler avec elle durant sa période de chaleur mais elle l'avait rejeté. Elle ne le sentait pas apte à la satisfaire. C'était lié à son instinct. Sa part animal voulait le meilleur reproducteur et celui capable de la satisfaire ce qui n'avait pas été le cas de l'humain. Cela lui avait valu quelques tortures mais elle n'avait pas changé d'avis. C'était plus fort qu'elle. Elle s'était vu prendre de force par certaines prothèses qui devaient analyser ses réactions physiologiques. Rien de très folichon en somme.

Couchée sur le ventre, maladroite au possible, la sirène essayait de faire comprendre au mal qu'elle voulait de lui. Impossible de le dire clairement vu sa gorge. Par chance, le langage du corps était universel. Elle sentit les grosses pattes agripper ses hanches et sut qu'il avait compris son envie. Le postérieur soulevé, la truffe vint renifler une nouvelle fois son sexe humide avant qu'une langue ne vienne la lécher. Elle ouvrit la bouche sans pour autant émettre plus qu'un gargouillis. Ce n'était pas vraiment le genre de son qu'on s'entendait à entendre d'une sirène. Elle n'avait jamais connu ce genre de chose mais elle appréciait de sentir la langue humide contre son intimité qui tressaillait sous la langue. Cependant, cela ne dura pas bien longtemps et le poids de la bête se fit sentir sur la jeune femme qui disposait, heureusement, d'une très solide constitution. Le poids ne la gênait pas. Les griffes un peu plus. Elles entaillaient sa peau, la faisant saigner. Cependant, sa capacité de régénération faisait cicatriser les coupures très rapidement. Les pattes la tenaient par la taille mais cela ne la gênait pas. Ses branchies ne lui servaient pas sur terre et elle en possédait d'autres derrière les oreilles.

Elle sentit alors le membre contre son sexe et se mit à haleter. Tout son corps réclamait la verge. Elle entendait des murmures étouffés de la part de ceux qui les observaient. Visiblement, ils ne s'attendaient pas à ce que le mâle soit aussi bien pourvu. Cela faisait plaisir à Nerri. C'était bien fait pour eux, les petits humains au ridicule vers de terre entre les jambes. Son mâle avait de quoi la combler, lui. Le membre la pénétra alors brutalement la faisant crier silencieusement. C'était douloureux. Son corps, son sexe n'était pas habitué à ça. Il s'était à peine ouvert sous quelques godes de taille modeste, rien à voir avec la verge du fauve. Pourtant, le corps de la sirène se détendit rapidement sous les assauts brutaux. Son corps s'adaptait à son possesseur, s'ouvrait tout en l'entourant fermement. Malgré les griffes et la violence de l'acte, la sirène ne tarda pas à éprouver du plaisir, laissant son animalité s'exprimer. Elle gémissait vaguement faute de voix. Elle grognait de plaisir sous les assauts violents. Son sexe était trempée et son jus coulait sur le sol et les poils de son compagnon à chaque fois qu'il se retirait d'elle avant de revenir la posséder. Elle essayait de vaguement bouger pour aller à sa rencontre. Le plaisir l'inondait et elle en voulait plus, encore plus. Même s'il n'était pas de son espèce, il était fait pour elle. Nerri n'en avait rien à faire des scientifiques qui les regardaient ou même s'ils disaient que c'était des animaux. Ils l'étaient peut-être mais là, ils se donnaient un plaisir qu'aucun humain ne pourrait jamais connaître.

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Les terres sauvages / Re : Tu vas avoir de la compagnie [PV]
« le: samedi 17 octobre 2015, 18:59:01 »
La sirène restait recroquevillée sur elle mais elle sentait de plus en plus la présence du fauve. Elle l'entendait aussi. Les griffes crissaient sur le carrelage, les pattes qui avançaient, les glissades aussi. En d'autres circonstances, elle aurait pu trouver ça amusant mais pas à cet instant. Il était face à elle, elle le sentait. L'odeur du mâle était bien plus forte mais elle ne bougea pas pour autant. Sans sa voix et sans eau, elle était énormément désavantagée. Elle ne pouvait compter que sur ses dents sauf qu'elle doutait lourdement que cela suffise. Lui possédait des crocs et il n'hésiterait pas à s'en servir si Nerri tentait quoique ce soit. Elle était donc à la merci de ce nouveau venu.

Elle sentit soudain sa truffe sur sa peau. Elle releva un peu la tête et se rendit compte qu'il ne l'attaquait pas. Il la reniflait, histoire de savoir à qui, à quoi il avait à faire. Le museau finit par passer entre ses jambes, venant renifler son entrejambe. Il sentait ses chaleurs. En même temps, le contraire aurait été étonnant. Les humains y étaient moins sensibles mais pour les terranides, c'était autre chose. Lorsqu'il se releva, elle constata le début d'une érection ce qui ne manqua pas d'affoler ses hormones. L'odeur de mâle se mélangeait aux phéromones qu'il émettait maintenant.

La truffe repartit à l'assaut du corps humain de la jeune femme n'hésitant pas à aller à se frotter contre sa peau encore humide. Elle ne put s'empêcher de rire lorsqu'il passa son museau sur les branchies au niveau de ses côtés. C'était la première fois qu'elle riait depuis des années. Cela ne lui était plus arrivée depuis sa capture. Elle ne s'attendait d'ailleurs à ne plus jamais rire. Évidemment, c'était une réaction purement physique à un stimulus particulier, cela ne changeait rien pour autant. Elle avait ri. Elle bascula sur le côté, légèrement poussée par le museau du canim. La truffe continuait de la renifler, les cheveux, le cou, le dos, les fesses, son sexe humide, ses jambes et jusqu'à ses doigts de pieds palmés. Aucune partie de son corps ne semblait épargnée mais cela ne semblait pas déranger la sirène. La pudeur n'existait pas dans son monde et sentir ainsi les autres lui paraissait normal. Cela permettait de connaître et de marquer une odeur particulière dans l'esprit. Ainsi, en sentant de nouveau l'odeur, même si on ne voyait pas l'individu, on savait quand même à qui on avait à faire.

Lorsqu'il eu fini sa découverte d'elle, c'est elle qui en fit autant. Elle chercha à se mettre à quatre pattes mais tomba rapidement sur le côté. Non, décidément ses jambes c'était une vraie plaie. Elle se traîna alors vers le fauve et laissa son visage, son nez venir sentir la fourrure humide. Il sentait fort le chien mouillé. Elle éternua sous l'odeur particulière et forte, mais reprit son exploration. Elle s'habitua à l'odeur. Elle remonta la fourrure sur le torse puis le cou, les drôles de petites oreilles. Elles étaient amusantes pour elle, elles semblaient bouger seules même si ce n'était pas le cas. Elle laissa son visage redescendre sur le torse et finir par plonger vers l'entrejambe. C'était la première fois qu'elle voyait un sexe de créature et non pas d'un humain. La proportion était très différente et l'odeur aussi. La verge du Canim sentait fort. Elle sentait le musc et le mâle et Nerri préférait largement cela. D'ailleurs son corps ne manquait pas d'y réagir. Ses seins devenaient plus ronds, les pointes étaient dressées, dures aussi. Son intimité devenait trempée et ses lèvres intimes étaient aussi gonflées.

Se redressant, elle chercha à s'approcher, venant frotter son corps contre la fourrure du mâle. Elle l'acceptait, le reconnaissait, le voulait. Qu'il ne soit pas de la même espèce ne lui posait pas de soucis. Elle le désirait et elle le sentait capable de la satisfaire. Le reste ne comptait pas. Elle chercha à changer de position, de se mettre à quatre pattes pour lui offrir son intimité mais ses jambes ne la soutenaient pas. Elle se retrouva allongée sur le ventre. Elle rehaussa son buste en se hissant sur ses coudes et remua sa croupe, demandant comme un  coup de patte de son partenaire. Il restait à savoir si lui voudrait la prendre.

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Les terres sauvages / Re : Tu vas avoir de la compagnie [PV]
« le: samedi 17 octobre 2015, 15:34:18 »
Nerri observait du fond de son bassin l'agitation qui régnait dans le laboratoire. Même si cela faisait des années qu'elle vivait, ou plutôt survivait, là, elle n'avait jamais rien vu et vécu de la sorte. Les scientifiques aidés de techniciens semblaient prendre de nouvelles mesures à son encontre. Des barreaux étaient montés en hâte autour de son bassin. Décidément, ils la craignaient vraiment. Malgré la précipitation dans laquelle la cage était montée, elle semblait extrêmement solide. Le métal faisait le tour de son bassin, ne laissant qu'une faible portion d'espace au sec. La sirène ne comprenait vraiment rien à ce qui se passait. A moins que cela ne soit en lien avec le « compagnon » que l'on devait lui amener. Pourquoi avoir besoin d'autant de précautions ? Elle n'en savait rien mais elle n'aimait pas ça du tout. Elle resta au fond du bassin par précaution. C'était là qu'elle se sentait le plus en sécurité. Elle savait que les scientifiques se risquaient rarement à chercher à la déloger du fond.

Les heures passèrent et la cage fut achevée dans le courant de la nuit. Lorsqu'elle fut achevée, le calme se mit à régner. Le silence même. Une chose étonnante et rare dans cet endroit qui grouillait toujours de monde et de bruits, de jour comme de nuit. Les heures passèrent encore avant que de nouveaux bruits se firent entendre. Le bruit de métal se fit de nouveau entendre. Il arrivait assourdit dans le fond du bassin mais il était tout à fait perceptible. Il y avait aussi d'autres bruits, des cris, mais pas que des cris humains. Il y avait un cri indéfinissable, animal, mais qu'elle était bien incapable de reconnaître. Que lui avaient-ils amené ? Elle avait peur. Les cris de firent plus vifs et puis le silence, de nouveau.

Nerri se risqua à remonter quelques peu. Elle effleura la surface pour tenter de voir quelque chose. Elle apercevait juste une forme humanoïde de couleur fauve. Ce n'était pas un homme et pas une sirène non plus. Elle en était certaine. Pour le reste, elle était incapable de savoir à quoi elle avait à faire ou à qui. Curieuse quand même, elle passa plusieurs fois à la surface sans pour autant sortir de l'eau ne serait-ce que le bout d'une écaille. Si l'eau était son milieu de prédilection, il ne lui permettait pas pour autant de sentir ce qu'il y avait à l'extérieur. Son odorat ne percevait que ce qui se trouvait dans l'eau ou très près de l'eau ce qui n'était pas le cas ici. Son jeu de passer et repasser près de la surface dura un très long moment avant qu'elle ne finisse par se lover de nouveau dans les profondeurs sécurisantes, histoire de réfléchir au calme.

Les scientifiques ne lui avaient jamais apporté que de la souffrance et des malheurs. Les récompenses étaient rares et seulement le prix de profondes souffrances. Elle doutait que cela ait pu changer. Pour autant, elle envie de savoir. A croire que la vie ne lui avait jamais rien appris concernant sa curiosité qui l'avait conduite dans ce bassin. Elle finit par remonter à la surface mais à l'opposé, le plus loin possible du bord, refusant de se retrouver en contact direct avec la chose qui se trouvait plus ou moins sur son territoire. Elle laissa émerger sa tête, dévoilant son faciès et ses cheveux mouillés. Ce qu'elle nota tout de suite était l'odeur de mâle. Une odeur forte, entêtante, musquée et sexuellement attirante pour elle. Aucun humain ne pouvait produire cette odeur. Odeur qui  ne manqua pas d'accentuer son envie de s'accoupler. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle se jeter sur le mâle en question. Elle se reprit et observa la chose, l'animal qui n'en était pas un ou pas totalement un. Il était couvert de fourrure avec des dents tranchantes et des griffes acérées. Danger fut le premier mot qui lui vint à l'esprit en voyant le canim. Elle ignorait tout de cette espèce qu'elle n'avait jamais vu dans sa période de liberté. Instinctivement, elle dévoila ses dents qui ressemblaient à une dentition humaine mais plus blanche, bien solide et tranchante. Elle feula comme les chats devant un danger. Elle ne pouvait toujours pas parler. Le mélange d'antalgiques et de décontractant qu'on lui administrait, mettait ses cordes vocales hors service durant plusieurs jours. C'était bien tout ce qu'elle pouvait faire devant le mâle. Elle feula une nouvelle fois avant de replonger dans les tréfonds du bassin. Elle fouetta l'eau de sa queue montrant sa désapprobation face à ce qu'on lui avait amené.

Se retrouver au fond de l'eau avait le mérite d'empêcher l'odeur du mâle de lui parvenir. Elle ne pouvait nier son envie violent de s'accoupler mais ce n'était qu'une envie animale qu'elle ne voulait pas laisser faire. Elle n'était pas un animal comme les humains le pensaient. Elle alla s'asseoir dans un coin du bassin, passant ses bras autour de sa queue et se ramassant sur elle. Elle était malheureuse. Qu'attendaient-ils d'elle exactement ? Qu'elle le combatte ? Elle n'était pas de taille, surtout sans sa voix. Qu'elle s'accouple avec lui ? Oui, c'était probablement ça. Ça collait avec ce qu'elle avait entendu la veille. Il voulait créer un petit qui aurait des gênes identiques à elle voir les coupler avec ceux de cette créature. C'était donc tout ce qu'elle était, tout ce qu'ils étaient pour eux ? Des expériences de laboratoire. Elle les détestait tellement. Elle voudrait les voir morts et elle n'avait aucun remord vis-à-vis de pareilles pensées.

Elle resta longtemps prostrée, se désintéressant de son « compagnon ». Nerri avait bien conscience de ce que voulaient les scientifiques et elle refusait de le leur donner. En restant au fond, elle limitait les interactions avec ses propres phéromones. Pourtant, c'était sans compter les scientifiques. Ces derniers attendirent plusieurs heures mais constatèrent que la sirène ne bougeait pas et que la canim ne voulait pas aller dans l'eau. Soudain, un bruit assourdissant se fit entendre. Enfin, assourdissant sous l'eau surtout. Nerri plaqua ses mains sur ses oreilles, criant silencieusement. Ses oreilles étaient tellement sensibles sous l'eau. Elle comprit rapidement ce qui se passait. Les pompes avaient été actionnées. La sirène avait rarement eu l'occasion de les voir fonctionner. D'après ce qu'elle avait compris au fil du temps, elle savait qu'ils se trouvaient dans une zone difficile d'accès et pauvre en eau. Le bassin était très rarement vidé. Cela ne se produisait qu'en cas de nécessité absolue. C'était arrivé trois ou quatre fois tout au plus depuis sa capture et son arrivée dans ce centre. Là, ils voulaient vraiment la mettre en contact avec la créature. Elle vit avec angoisse, le niveau de l'eau baisser petit à petit. Il fallut deux bonnes heures pour que le bassin soit complètement vidé. Réfugiée dans le coin opposé au Canim, la sirène était condamnée à se retrouver en contact avec lui. L'eau finit par disparaître, ne subsistant ça et là qu'à travers des flaques. Nerri frappa plusieurs fois le sol carrelé de sa queue, à la fois en colère et malheureuse mais surtout parfaitement impuissante. Il ne fallut guère de temps pour que sa queue ne commence à s'assécher. Les écailles, la peau se craquelèrent avant de se déchirer lui faisant terriblement mal comme à chaque fois. La peau morte resta sous elle, dévoilant deux jambes interminables. La sirène se trouvait sous sa forme humaine et à la merci du nouveau venu. Elle ne savait pas marcher avec ses jambes. Elle pouvait juste se traîner. Le pire étant que l'eau ne lui servait plus de rempart et que l'odeur du mâle emplissait ses narines, renforçant ses chaleurs, laissant ses phéromones se répandre dans l'air. Elle sentait son corps réagir malgré elle à l'intrus. Ses seins durcissaient et son sexe humain se faisait humide, près à accueillir le membre du canim. Elle se détestait atrocement à cet instant. Les scientifiques avaient raison dans le fond. Elle n'était qu'un animal. Elle chercha à se recroqueviller sur elle, dans l'angle du bassin, repliant ses jambes contre elle, laissant l'eau salée couler de ses yeux. Ce n'était pas bon, elle le savait. En pleurant, elle perdait de sa si précieuse eau, mais elle était incapable de se reprendre. Elle avait besoin d'évacuer sa tension et sa frustration. Sans compter la peur et le désir qui lui vrillaient les entrailles. Elle était désormais à la merci du fauve.

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Les terres sauvages / Tu vas avoir de la compagnie [PV]
« le: mercredi 14 octobre 2015, 22:53:33 »
« Que va-t-on faire d'elle maintenant ? »

« Son cas est plus ou moins réglé. On l'éliminera d'ici quelques jours, quelques semaines au plus tard. D'ici là, elle ne bouge pas du bassin et personne ne s'en approche, à moins de l'avoir anesthésiée avant. On va juste attendre le début de sa période de chaleur. On pourra alors prélever ce dont on a besoin sur elle. »

« Très bien docteur. »

Bien que cloîtrée dans son bassin, Nerri entendait parfaitement les propos tenus dans le laboratoire à son propos. Depuis l'incident d'il y a quelques nuits, elle avait été mise en quarantaine. Son bassin était plus grand que l'aquarium pour les expériences. Elle pouvait nager un peu plus librement mais elle savait que ce n'était pas forcément bon signe. Même si elle vivait là depuis des années, elle n'était pas idiote. Sa vie était en jeu désormais. Pourtant, dévorer l'humain avait été plus fort qu'elle. Elle avait bien trop souffert entre leurs mains pour éprouver les moindres remords. L'humain avait d'ailleurs bon goût et sa chair semblait avoir booster ses capacités. Elle entendait de manière plus fine, sa vision était plus développée notamment la nuit. Elle ne pouvait pas se rendre compte des effets sur son chant car ses cordes vocales avaient été anesthésiées. Impossible pour elle de s'en servir pour le moment.

A la surface de l'eau, elle observait le groupe de scientifiques qui débattaient de son cas. Elle avait quand même compris l'essentiel. Ils allaient la tuer. Ils pouvaient employer les termes qu'ils voulaient mais ils allaient la tuer. Avant d'en arriver là, ils comptaient s'approprier des parties d'elle pour créer des autres comme elle. Ils appelaient ça des ovocytes. Cela semblait servir à al reproduction. Nerri ne savait pas trop à quoi ça correspondait mais elle n'aimait pas ça. Elle ne voulait pas que d'autres créatures comme elle, d'autres sirènes, finissent à tourner dans un bassin. Les sirènes n'étaient pas faites pour vivre recluses dans un bassin mais pour s'ébattre librement dans les mers et les océans. Nerri savait qu'elle n'avait plus aucune chance de retrouver sa horde désormais. Trop de temps était passé depuis qu'elle avait été faite prisonnière.

Elle plongea pour aller se nicher dans un coin du bassin. Elle n'avait plus la force de combattre à cet instant. Elle se sentait seule et abandonnée, condamnée à mourir d'ici peu de temps. Elle repensa à sa vie d'avant, lorsqu'elle était libre. Elle s'endormit en y songeant, en rêvant qu'elle était loin de cette prison. Ses rêves changèrent cependant sensiblement, la menant à l'imaginer avec un compagnon de sa race. Les images qui trottaient dans sa tête n'étaient pas innocentes, loin de là. Lorsqu'elle s'éveilla, elle se sentait étrange et frissonnait. Elle compris rapidement que c'était le moment attendu des scientifiques, ses chaleurs. C'était sa condamnation à mort. Elle remonta à la surface et le labo semblait en effervescence.


« … oui ça sera mieux ainsi. On pourra toujours récolter les échantillons après mais je serais curieux de voir ce que ça peut donner. En plus, elle a peu de chance de pouvoir le manger, lui. »

« Quand arrivera-t-il ? »

« D'ici quelques heures. On verra comment on procède mais je suis curieux de savoir si elle pourra se reproduire avec lui. Si cela fonctionne, cela donnera un être de toute première importance. »

« Elle se laissera faire ? »

« Elle est en chaleur. Elle a toujours été sensible aux phéromones masculines. Elle se laissera faire et si ce n'est pas le cas, on la forcera. »

Nerri fronça les sourcils. C'était quoi cette nouvelle histoire. Allait-elle avoir un compagnon ? Elle ne savait pas si elle devait se réjouir ou être désolée pour le malheureux qui allait finir en prison comme elle. Dans tous les cas, elle était curieuse de savoir ce qui allait se passer même si elle se méfiait des scientifiques.

7
Prélude / Re : Un poisson sulfureux :D [Tessia]
« le: mardi 13 octobre 2015, 07:05:14 »
bienvenue copine d'eau :)

8
Merci Vanadis :)

9
Cécile : je ne doute pas de leurs sorts à force.

Hariette : Au plaisir de se croiser effectivement :)

Merci à vous deux.

10
Prélude / Re : Esclave ! [Valilouvée]
« le: samedi 10 octobre 2015, 12:59:55 »
Bienvenue ^^

11
Prélude / Re : Vorregg canim exilé [Valisuccubisé]
« le: samedi 10 octobre 2015, 12:59:14 »
Bienvenue le loup ^^

12
Merci beaucoup Tessa pour la validation :)

Merci aussi Luce ^^

13
Merci à vous ^^

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Identité : Nerri
Âge : 25 ans
Sexe : Femme
Race : Sirène
Sexualité : Hétérosexuelle (peu devenir bisexuelle)

Physique :
La sirène est plutôt grande que ce soit sous sa forme humaine ou sa forme de sirène. Commençons par cette dernière. Elle atteint les 2,5m, queue comprise, cela va de soit. Jusqu'à sa taille, elle peut apparaître comme une femme. Elle a la peau pâle, une taille fine, des muscles bien dessinés, une très belle et voluptueuse poitrine. Son visage possède des traits fins avec des yeux bleus, couleur des eaux calmes, des lèvres roses et charnues et de longs cheveux auburn. On remarquait cependant quelques différences. Elle possède des branchies sur les côtés, au niveau des côtes. Elle possède d'autres derrière ses oreilles, cachés par ses cheveux. Ses mains possèdent des membranes entre les doigts, lui donnant des mains palmées. Le reste de sa personne se compose d'écailles et d'une magnifique queue de poisson dans les teintes bleues/mauves irisées. Des pics se trouvent dans la partie dorsale, juste au-dessus de son fessier. Sa queue est très puissante, bien plus forte que n'importe quelles jambes humaines.
Quand elle passe sous sa forme humaine, son corps humain se prolonge et sa queue de poisson se fend comme une peau qu'elle abandonne, dévoilant de longues jambes fines à la peau blanche. Comme pour ses mains, ses pieds posséderont aussi des membranes.
Contrairement à certaines croyances, ou pas, les sirènes possèdent des organes reproducteurs sous leur forme originelle. Leur vagin se trouve situé juste en dessous de leur anus, sous les fesses. Cette partie est généralement peu visible, masquée par les écailles sauf durant les périodes de chaleur et d'excitation sexuelle où les lèvres intimes se font beaucoup plus épaisses et visibles, indiquant au mâle de son espèce qu'elle est prête à copuler.


Caractère :
La sirène a été capturé durant sa jeunesse. Elle a toujours été perçu comme un animal de laboratoire. Elle a donc toujours été seule. Elle est restée sauvage, domptée simplement par les drogues et les souffrances qu'on lui a infligé. Elle parle peu car elle ne connaît pas bien le langage humain. Personne ne le lui a jamais appris. Elle a appris seule en entendant plusieurs fois les mêmes mots et en les associant à certains objets ou gestes. Par contre, elle comprend plutôt bien le langage humain.
Étant donné sa solitude, son côté sauvage a perduré. Elle a tendance à attaquer avant d'être potentiellement attaquée. Ses instincts primaires sont parfois très vivaces en elle notamment quand elle est en danger, attaquée ou en période de chaleur. Elle est très sensible aux phéromones notamment à celles des mâles même si elle en a assez peu côtoyés. Elle craint de ne plus jamais retrouvé les siens et de devoir vivre seule, enfermée pour toujours. Elle voudrait vivre à l'extérieur. Mais cela demeure un rêve pour le moment.


Histoire :
Nerri est née voilà 25 ans dans les océans et mers de Terra. Elle vivait librement avec sa horde. Les sirènes, comme beaucoup de créatures de ce monde, vivaient en clan hiérarchisé. Le couple le plus âgé et le plus fort dominait le reste des membres. La horde se voulait libre et nomade. Chacun vivait et chassait en communauté et partageait avec les autres. Les plus forts défendaient les plus faibles. Les plus jeunes apprenaient des anciens et étaient élevés par tous même s'ils restaient au sein de leur famille d'origine. La horde de Nerri était importante et se composait de plus de 200 sirènes. Ils abordaient rarement les côtés, préférant la pleine mer.

La jeune sirène était du genre curieuse et aimait tout voir et tout connaître. Lorsqu'un jour la horde passa près des côtes de Nexus, la jeune fille voulu aller voir contre l'avis de ses parents et de ses semblables. Attendant la nuit, elle traversa les flots avant de venir s'échouer sur la plage. Sa queue se sépara d'elle alors qu'elle séchait. C'était la première fois qu'elle se retrouvait avec des jambes. Elle ne parvenait pas à marcher d'ailleurs.  Elle rampa sur le sable, s'éloignant de la mer pour aller voir plus loin. Sauf que cela ne lui porta pas chance. Des esclavagistes qui revenaient d'une chasse la trouvèrent et elle se fit capturer, incapable de rejoindre la mer. Les hommes ne surent pas tout de suite à qui ils avaient à faire mais dès qu'ils découvrirent, ils ne manquèrent pas de la vendre à un bon prix à des scientifiques pour mener différentes expériences sur sa race et ses capacités.

Dès lors, la demoiselle se retrouva plongée dans un enfer. Elle fut isolée dans une sorte d'aquarium de petite taille. Il était bien trop restreint pour elle mais elle ne pouvait rien avoir de mieux. Elle se débattit et chercha à s'échapper mais en vain. Elle ne parvenait jamais à aller bien loin et la sanction était toujours terrible. L'électricité était horrible mais le pire était quand on la privait d'eau. Elle était alors à l'agonie mais les hommes qui l'observaient s'en moquaient. Elle n'était qu'un animal pour eux. Une créature sans existence, sans conscience et sans âme.

Les années passèrent dans cet endroit sordide, sombre et froid. Dans la solitude, sauf quand on lui donnait quelques compagnons poissons. Mais pas d'autres créatures comme elle ou même d'autres créatures tout court. Juste des hommes sans conscience qui la testaient pour tout, la faisaient parfois combattre, testaient des venins et des produits sur elle, la faisant atrocement souffrir à chaque fois. Quand elle commença à avoir ses premières chaleurs, les tests allèrent de mal en pis. Mais là encore, elle n'avait pas de possibilité de s'enfuir. Elle devint adulte et finit par se dire qu'elle ne pourrait plus intégrer sa horde. Elle serait toujours seule, abandonnée et elle ne le supportait plus. Elle commis alors l'irréparable, plongée dans le désespoir. Alors qu'un des scientifiques faisait des tests de nuit, seul, elle l'attira au bassin et le fit basculer avant de le dévorer vivant. Une vengeance contre son passé et ses souffrances. Lorsque le méfait fut découvert, il fut question de l'abattre, mais ils ne possédaient pas d'autres créatures du même type. Aussi il fut décider de procéder à des prélèvements d'ovocytes dans les prochaines semaines afin de recréer une nouvelle créature. L'originale, quand à elle, serait purement et définitivement abattue. La vie de la sirène ne tenait désormais plus qu'à un fil et elle savait qu'elle devait s'échapper au plus vite même si elle ignorait encore comment.

Autre :
• POUVOIRS :
- Chant : Permet d'attirer à elle, tout ceux qui entendent son chant.
- Communication avec les animaux marins. Ils lui répondent et peuvent lui obéir.
- Elle résiste à la plupart des poisons et venins, notamment ceux des créatures marines.
- Mâchoire : Elle possède des dents beaucoup plus dures et plus tranchantes que celles des humains. Cela lui permet de briser des os et de mordre dans les carapaces.
- Peu prendre forme humaine et avoir des jambes mais elle doit s'hydrater et s'immerger régulièrement. Elle peut mourir en quelques jours si elle ne s'immerge pas dans l'eau.
- Pas immortelle mais possédant une très longue longévité.
- Peu respirer sous l'eau mais aussi à l'air libre car elle possède des poumons et des branchies.
• FAIBLESSES :
- Est peu résistante face à l'alcool et aux drogues. Elle est ivre avec un verre de vin.
- Peu mourir sans eau.

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