Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cécile Vi Numendor

Pages: [1] 2
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Ville-Etat de Nexus / Re : Complot familial [Batwing]
« le: jeudi 15 octobre 2015, 13:59:15 »
Alors que j'étais sur le point de me faire transpercer de part en part par l'immense épée de cet ogre, une sorte de grappin vint extirper l'arme des mains du capitaine, la tirant au sol. Ce dernier, stupéfait, se retourna vers la silhouette noire, l'origine de cette interruption, qui lança une phrase un poil provocante, rendant fou de rage le demi-ogre.

Navré, mon gros, tu ne feras pas couler davantage de sang aujourd’hui !

Les deux adversaires se chargèrent l'un l'autre, alors que le guerrier mystérieux se ruer avec la grâce d'un félin, l'ogre, tel un mastodonte, fonçait à toute hâte en frappant du pied, faisant trembler le pont du navire. Arriver au contact, le guerrier vêtu de son armure noire se laissa glisser par dessous le colosse, passant entre les jambes de ce dernier qui ne s'attendait pas à cette action. Se retournant subitement, surpris par le tour que lui avait joué son adversaire, le pirate reçut un coup de pied en plein dans le ventre, mais le pied du guerrier mystérieux n'avait fait que rebondir sur ce renflement flasque mais néanmoins solide. L'action fit ricaner l'ogre avant de frapper lourdement du revers de la main son adversaire qui abasourdit par inefficacité de sa précédente action, n'a pas eu le réflexe ou le temps d'esquiver ça. Continuant de rire bêtement, l'ogre se mit à vouloir écraser l'homme par terre, frappant de toutes ses forces avec son pied sur le sol, fracassant le plancher. D'un geste habile, le guerrier évita l'attaque et se remit sur ses deux pieds, mais avant de pouvoir faire quoi que ce soit d'autre, il fut saisi au niveau de la tête par deux gigantesques mains velues. L'ogre avait enfin saisi sa proie, le soulevant au dessus du sol en hurlant de rage et enfonçant ses doigts dans le casque du guerrier, ce dernier se débattait autant qu'il pouvait, en essayant de mettre des coups de pied et poings pour se défendre, mais l'ogre était bien trop en colère et résistant pour céder à ces coups. Alors que le pirate s’apprêtait à achever ce guerrier mystérieux, il avait oublié un autre adversaire.

Profitant du fait que l'ogre ne me portait plus attention, je me précipita vers mon épée pour m'en saisir, croisant le fer un instant avec un pirate dont les talents d'épéiste étaient inférieurs aux miens. Jetant un regard vers le combat entre le guerrier à l'armure noire et le capitaine des pirates, je voyais que l'homme qui venait de me sauver était en mauvaise posture, l'ogre s'apprêtait à lui fracasser le dos sur son genou. sans attendre, je m'élança vers eux, hurlant de toutes mes forces, j'enfonca mon épée dans les côtes de l'ogre, la lame réussit à traverser le corps robuste et imposant du demi-ogre. Sous la douleur, il hurla, relâchant le mystérieux guerrier, avant de me donner en réponse un coup de coude en pleine tête. La force du coup m'avait projeté presque deux mètres en arrière et m'avait cassé le nez, première blessure de ce combat. À genoux au sol, peinant à me relever, le sang coulait en filet depuis mon visage sur le pont du navire, ce coup m'avait sonné et je n'arrivais plus bien à voir, si ce n'est la masse imposante se rapprochant de moi à grands pas, l'épée encore enfoncée dans ses côtes, l'ogre la retira, colérique émettant des grognements presque bestiaux, il s'apprêtait à me trancher avec ma propre épée.

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Les contrées du Chaos / Re : L'orbe des morts [Ariman]
« le: jeudi 15 octobre 2015, 13:12:21 »
Ces scélérats avaient fermé les grilles menant au point-levis du château, s'isolant totalement, pensaient-ils que cela allait arrêter qui que ce soit, certainement pas moi. Les gardes en haut des murs et sur la porte nous menaçaient de leurs arbalètes et arcs, mon groupe et moi-même, nous ordonnant de faire demi tour et s'occuper des morts qui assiégeaient  Corberoc, comment osaient-ils ?!

Je suis la reine d'Alencor, grande régente de Pemendor et Gardienne du savoir de Farawël, comment osez-vous ! Je vous ordonne de nous laisser entrer !

Mais mes réclamations n'avaient pas l'air d'avoir impressionné l'officier en poste sur les murs et le visage aigri, il pointa son arbalète vers nous, suivi de près par les autres gardes.

Vous pouvez être l'impératrice d'Ashnard ou la reine de Nexus ou même de je n'sais quel autre royaume, vous rentrez pas !

Avec ces gens, l'autorité seule ne suffit pas et les menaces en l'air sont inutiles, je ne connais que trop bien ce type de personne, s'ils n'ont pas une lame coincée sous la gorge, ils restent stoïques sur leurs positions, ce qu'il faut pour les amadouer, c'est l'argent. Je suis contre la corruption, mais ici, c'était pour le bien et peut-être le seul moyen pacifique de passer. D'un simple geste, je sortis une bourse pleine de pièces d'or, dénouant le nœud, je versa son contenu au sol, les pièces roulant sur le sol pavé de la route. Après cela, je demanda à mes gardes, deux autres bourses de la sorte à et en tenant une dans chaque main comme un balancier, je réitéra ma demande, avec un objet de persuasion cette fois.

Vous voyez, si vous nous laissez rentrer, je vous donnerais assez d'argent pour pouvoir quitter l'armée, acheter une maison et vivre heureux jusqu'à la fin de votre vie. Je suis une femme d'honneur, je n'ai qu'une parole.

Alors que quelques mercenaires qui nous avaient suivi se mirent à quatre pattes pour ramasser les pièces tombées sur la route, les gardes de la porte semblaient abasourdies et intriguer par cette somme d'argent qu'il avait vu roulant sur le sol et il y avait bien plus encore pour eux avec les deux autres bourses. Ayant l'air de réfléchir, l'officier de la porte donna l'ordre de lever les grilles après quelques instants. Donnant de toute leur force, les deux gardes de la porte tournaient le mécanisme soulevant la grille, lentement cette dernière se relevait, je n'attendis pas qu'elle soit entièrement remontée pour renter, de peur que les gardes ne changent subitement d'avis. Une parole est une parole, rentrée, je jeta aux pieds des gardes attendant leur salaire, les deux bourses pleines de pièces d'or, même si à la base je devais utiliser cet argent pour payer les mercenaires, ça me faisait mal d'y penser mais, après la bataille qui était à venir je devrais peut-être avoir encore assez d'or pour payer les mercenaires toujours en vie.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Complot familial [Batwing]
« le: mercredi 14 octobre 2015, 15:02:27 »
Alors que mon combat avec ce demi-ogre faisait rage, la bataille tout autour de moi semblait être à l'avantage des pirates, jusqu'à l'arrivée d'une silhouette sombre et rapide comme l'éclair. En une fraction de seconde, cet homme à l'étrange armure noire et presque terrifiante, venait d'accomplir des mouvements et galipettes digne des plus grands acrobates du royaume, non sans répondre aux assaillants avec vélocité répandent une volée de coups sur son passage, mettant ses adversaires au sol avec une rapidité et une force impressionnante, subjuguant les témoins de la scène. Se ruant d'un adversaire à un autre avec rage et précision, tel un loup chassant des intrus de son territoire, l'homme dans son armure noire fut rapidement encerclé par des pirates hargneux, prêt à le découper de leurs sabres mais, cela n'était pas un souci pour le mystérieux guerrier. Alors que les criminels se rapprochaient pas à pas avec prudence de l'homme, leurs armes pointés dans sa direction, ce dernier fit jaillir de son armure un épais nuage de fumée venant aveugler le pont, irritant la gorge à son inhalation. Hors de la fumée, impossible de savoir ce qu'il s'y passait, mais l'on pouvait entendre des cris, des plaintes et le fracas de quelques armes, ainsi que des craquements. Après quelques secondes, la silhouette noire sortit du nuage de fumée qui commençait à se dissiper, vainqueur, il redonna du courage et de l'espoir aux miliciens encore en vie, qui plus est, il s'était débarrassé d'une vingtaine de pirates à lui seul. Pendant ce temps, j'étais bien trop occupée avec ce balourd de capitaine qui ne me laissait pas la possibilité de m'approcher de lui sans risquer de me faire trancher en deux. Agitant sa gigantesque épée tout autour de lui, il se mit à rire lourdement tout en s'approchant de moi lentement, son arme réduisant en miettes les tonneaux et autres objets du pont sur son passage.

PERSONNE NE VIENDRA TE SAUVER PETITE FILLE ! SI TU NE VEUX PAS ÊTRE MON ESCLAVE ! ALORS JE POURRAIS TOUJOURS GARDER TA TÊTE EN SOUVENIR ! HAHAHAHA !!!

Dans une fureur et sauvagerie digne de sa moitié raciale, le chef de ces pirates cessa de faire tourner son épée autour de lui pour se ruer sur moi, les bras tendu vers le ciel, son arme prête à me fendre en deux. Pour éviter l'assaut, je me jeta en arrière tardivement, dans la précipitation, je me pris les pieds dans un corps qui était allongé sur le sol, me retrouvant à mon tour sur le plancher du pont, mon épée m'avait échappé des mains et avait glissé quelques mètres plus loin. Profitant de l'occasion, le demi-ogre chargea une nouvelle fois en ma direction pour m'achever au sol, mais à ce moment là, mes fidèles chevaliers ruèrent pour se dresser face à lui, levant leurs épées en direction du capitaine des pirates. Une bien vaine action, d'un coup de son immense épée, le colosse balaya les chevaliers qui se dressaient entre lui et moi, tranchant leurs corps en deux dans un rire malsain et jubilatoire. Ces pauvres chevaliers avec leurs minces protections ne faisaient pas le poids face à cette force de la nature dévastatrice. Tétanisée par la scène d'horreur, je fus incapable de bouger, ces chevaliers étaient plus que des serviteurs pour moi, ils étaient aussi des amis et voir leurs corps ainsi mutilés, sous mes yeux, fut un choc et ces quelques secondes d'inaction allaient sonnées ma fin. Alors que je m'apprêtais à me dégager et me saisir de mon épée, l'ogre était déjà près de moi, l'immense et effroyable silhouette me cachait l'horizon et s'apprêtait à planter son épée dans ma chair.

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Je ne sais toujours pas si la disparition de la brume maudite, ce dernier obstacle entre nous et le monde de Terra, fut la meilleure des choses, peut-être aurions-nous dû rester cacher sur notre petit continent, à l'abri de ce nouveau monde plein de dangers et de mystères, Pemendor avait déjà suffisamment de problèmes, inutile d'amener ceux de Terra en plus.

Depuis quelque temps, les étrangers sont devenu plus confiants, moins méfiants, ils ne cessent de s'enfoncer un peu plus chaque jour sur nos eaux, bientôt peut-être viendront-ils jusqu'à construire leurs forts sur mon territoire. Je ne connais que très peu de la scène politique de Terra, qui sont les gens de confiances, qui sont ceux dont il faut se méfier, heureusement grâce à mes informateurs, j'en sais assez pour garder mes distances avec les plus puissants, comme l'Empire d'Ashnard par exemple, il ne me viendra pas à l'idée de les défier, mais un empire aussi corrompu et maléfique ne sera jamais l'allié d'Alencor, pas tant que je serais Reine. D'ailleurs, j'ai eu vent il y a quelques jours d'une grosse confrontation navale entre des forces d'Ashnard et celles d'un autre royaume, ce monde en guerre me fait peur, qui sait quand un pays étranger décidera d'envahir mon royaume, Alencor connaît la paix depuis seulement trois années, cela ne pourrait durer, notre peuple s'est bâti dans le sang et la douleur, il y a trois sortes de royaume dans le monde  : les conquérants, les survivants et ceux qui disparaissent, de laquelle de ces trois catégories notre royaume fait-il partie...




Les disciples de Farawël, un ordre mystique au service du royaume, toutes les personnes douées pour la magie rejoignent cette faction créer il y a plusieurs siècles par le premier magicien de Pemendor. Si habituellement les disciples sont des gens reclus dans leurs tours et académies, occuper à s'en cesse étudier la magie qui nous entoure, dans certaines occasions, ils sont une force de frappe importante de l'armée d'Alencor, la magie étant plutôt rare en Alencor, les envahisseurs venus des autres territoires du continent font pâle figure face aux puissances magiques que déchaînent les mages d'Alencor sur eux. Parfois, les disciples sont appelés à un conseil avec le "Gardien du savoir" pour discuter de l'évolution de l'ordre, ses objectifs, mais également son budget, les recherches sur la magie, ainsi que les réparations suite aux... petits incidents, peuvent s'avérer très coûteuses, heureusement pour le monde de la magie, la reine Cécile est une personne attirée par les pouvoirs mystiques, par la magie, par ses mystères et cet immense pouvoir infini que renferme cette magie, elle n'est donc pas du genre à être radine sur le budget alloué aux disciples.

Le palais est un domaine somptueux de plusieurs kilomètres, l'un des plus beaux endroits d'Alencor, ces édifices de marbre blanc qui forment l'immense palais dans son intégralité, sont de véritables merveilles architecturales, certains iraient jusqu'à dire que les Dieux seraient jaloux qu'un tel endroit n'a pas été construit en leur honneur, mais en celui du maître incontesté de ce petit continent. Descendant la centaine de marche qui menait à l'entrée du Palais-royal, Chandra Crimson et ses compagnons des disciples, étaient bien soucieux et semblaient inquièts, comme si quelque chose titillait leurs sens. La belle rousse se précipita en bas des marches, suivie de près par ses camarades magiciens. Ils avaient comprit que ce qu'ils ressentaient était une aura magique puissante qui s'approchait à toute vitesse du palais, une attaque magique ? Un ennemi ? Ils n'en savaient rien, mais se préparèrent à contrer le sujet inconnu en approche. Et là  ! Au centre de la cour  intérieure aux remparts protégeant le palais, plusieurs hommes et une femme apparurent comme par magie, les disciples avaient bien comprit que c'était une magie de dissimulation et non de téléportation, ils avaient senti leur présence et donc n'était pas plus surpris que ça, mais plutôt en alerte, prêt à déverser une avalanche de sorts magiques. Ils n'étaient pas nombreux, un petit contingent de mages-assassins qui tentaient de s'infiltrer par magie, peut-être, du moins leur intrusion furtive ne laissait pas penser à des raisons amicales quant à leur présence ici. Néanmoins, levants les bras en signe de reddition, les disciples qui s'apprêtaient à lancer leurs sortilèges, s'arrêtèrent et gardaient en joue ces intrus, attendant l'arrivée des gardes du palais accourant depuis l'intérieur du palais ainsi que depuis les remparts. Chandra s'avança en direction de ces indésirables venu pour des raisons inconnues. La jeune magicienne rousse n'était pas la plus âgée du groupe de disciples sur les lieux, loin de là, mais du haut de ses vingt-cinq années, elle était la magicienne la plus prestigieuse d'Alencor, héritière de la réputation de son grand-père, Baltazar Crimson. Mais là où sont grand-père, l'imminent mage de glace, était un homme calme, réfléchi et serein, la belle rousse était tout le contraire, mage de feu, son tempérament était.. de feu. Impulsive, provocante, immature et... un peu destructrice, Chandra était cependant ouverte à la discussion quand il le fallait, heureusement peut-être pour ces intrus.


Qui êtes-vous pour pénétrer aussi sournoisement en ces lieux et comment avez-vous réussi, de la magie ? - Demanda la jeune fille, même si elle connaissait déjà la réponse à une de ses questions.

L'homme se présenta comme le Roi d'une autre contrée, accompagné de sa garde. Mais quel roi s'invite de cette manière au sein même de la capitale d'un royaume étranger, sans y avoir été invité. Contraire à son habitude, la jeune magicienne avait un air sérieux en écoutant le récit du dit "roi", mais elle ne semblait pas disposée à croire le discours de la personne, sa nature impulsive ne lui permet de voir que les faits, malgré son intelligence, Chandra ne savait pas prendre du recul pour mieux voir les choses, essayer de dénouer les nœuds et comprendre, sa spécialisation étant la destruction, c'était beaucoup que de demander à la jeune mage de feu d'avoir à s'occuper pacifiquement de cette affaire, néanmoins, elle accepta de croire un instant les paroles de l'homme à la chevelure noire, lui demandant une preuve de ce qu'il avançait. Pendant ce temps, près d'une centaine de gardes royaux avaient rejoint les quelques disciples qui entouraient les intrus, ces derniers étaient ciblés par une multitude d'hallebardes pointée en leur direction, il fallait mieux éviter les gestes brusques.

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Les contrées du Chaos / Re : L'orbe des morts [Ariman]
« le: mercredi 14 octobre 2015, 15:01:56 »
Ce porc de Van Drak avait osé  ! Cet homme, en plus d'être un lâche et un tyran, était également un idiot de la pire espèce. L'un des hommes partit avec Garius était revenu, me rapportant que la mission avait été accomplis, mais que suite à une petite dispute, le seigneur Van Drak avait fait enfermer Garius et le reste de ses hommes. Alors qu'une armée de morts s'avancent vers la ville, ce stupide pourceau enferme MES hommes dans ses cachots crasseux. S'il blesse mes hommes, c'est me blesser aussi qu'il fait, je veux bien faire preuve de diplomatie, mettre mon honneur de côté pour parlementer avec des gens de la pire espèce afin d'éviter des combats inutiles, mais s'il envenime lui même la situation, provocant ma colère, alors il n'y a plus de retenue à avoir, la dignité et l'honneur ne sont pas des choses qui doivent être bafouées.

Suite à cette nouvelle, je pris une mine des plus contrarier, mordant mes lèvres sous la colère. Avant de nous occuper des morts, il fallait s'occuper de Garius et des autres soldats, si Van Drak devait craindre la colère de ce seigneur vampire, mon courroux sera bien plus dangereux pour ce tyran. Sans plus attendre, je m'excusa auprès d'Ariman avec qui j'étais en pleine discussion, lui faisant part de la situation ainsi que de ce qui allait suivre. Prenant la direction du château avec le reste de mes soldats, j'avais bien l'intention de sauver mes hommes emprisonnés dans les geôles du domaine, quitte à devoir me battre contre ces soldats d'Ashnard. Tout en tournant les talons au mercenaire, je lui demanda quelque chose.


J'ai bien compris que vous étiez en désaccord avec le seigneur de ces lieux et avant que l'on ne s'occupe de ces morts, je me dois d'aller sauver les miens.. vous pouvez vous joindre à nous si vous le souhaitez. - M'exprimais-je, le ton de ma voix cassant sous la colère qui était en moi.

Je détestais les lâches et les malhonnêtes, mais encore plus ceux qui faisaient du mal aux miens, je suis un chevalier, il est normal que je n'accepte pas le mal, mais lorsque ceux-ci venaient à blesser les que j'aime, j'étais encore plus animée par une soif de justice. Puisse Sengir ne jamais transformer cette justice en vengeance.

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Les contrées du Chaos / Re : Une étrangère pleine de surprises [Tessia]
« le: lundi 12 octobre 2015, 15:43:18 »
Je vous dois une confession majesté... Avoua la succube en retenant pudiquement le tissu désormais lâche de ses habits dénoués sur ses épaules. Je n'ai pas cherché à séduire ces hommes, pas plus que je ne suis sorcière, mais le prêtre aurait quand même eu une bonne raison de me condamner au bûcher s'il avait vraiment cherché.

D'un geste anodin, la jeune femme fit glisser sa robe au sol, se découvrant nue à moi, ses courbes étaient encore plus alléchantes sans ces vêtements, son corps était magnifique, le vrai corps d'une femme, sa poitrine était même plus grosse que la mienne, je ne sais pas si je devais en être jalouse, généralement les femmes aiment avoir de gros seins pour plaire à leurs hommes, même si les miens étaient déjà plus un fardeau qu'autre chose. Tout en me fixant du regard, elle passa sa main dans sa chevelure pour la défaire, secouant lascivement la tête pour déployer ses longs cheveux bruns, ceux-ci tombant presque jusqu'au bas de son dos. J'étais comme possédée par la scène je ne savais que faire ou peut-être ne voulais-je rien faire et juste regarder, alors qu'une vague de chaleur montait en moi à la simple vue de ce corps nu devant moi, la jeune femme, sous-entendant métaphoriquement, sans doutes, qu'elle avait des origines infernales, se mit à genoux devant moi, alors que j'étais toujours assise sur ce canapé, mon regard se baladant sur cette silhouette charmeuse, délicieuse, je n'avais aucune idée de comment réagir et mon corps se refusait à se calmer, allais-je faire l'amour  ? C'est donc comme cela que ce passe une séance d'amour  ? Je décida de laisser les choses se dérouler, mon corps semblait bien plus honnête que moi et l'excitation montant en moi,  je commençais à sentir que mon entre-jambe devenait de plus en plus mouillé.
Tessia à genoux face à moi se mit à déshabiller mes pieds et mes jambes, caressant sensuellement la peau douce et chaude de mes cuisses, faisant glisser délicatement mes bas le long de ma jambe, dans l'ivresse de cette excitation, j'avais le souffle saccadé et je ne pouvais m'empêcher de bouger au moindre frôlement de sa peau contre la mienne, était-ce une sorte de sortilège qu'elle m'avait lancée, je n'avais jamais connu une excitation et une sensibilité pareille.


Je vous dois ma vie et votre gentillesse vous vaux mon respect madame... Aussi vous propose-je de vous offrir une nuit comme vous n'en avez jamais connues. Et, eut égard à mon statut de créature maléfique...

Là où on en était, je n'avais plus le moyen ou l'envie de refuser sa proposition, alors elle voulait me remercier de l'avoir sauvé, une récompense un peu déconcertante, si un jour on m'avait dit qu'une femme s'offrirait à moi pour me récompenser d'avoir agi en bien. Tessia fit apparaître comme par magie, dans un claquement de doigt, un collier autour de son cou, ainsi que des chaînes et menottes, ainsi ce qu'elle disait était vrai, une créature maléfique.. je ne pense pas, elle n'avait pas l'air si maléfique que ça, plutôt magnifique et cette façon de prouver sa bonne foi en s'enchaînant elle-même, cela m'avait surpris, mais dans mon état, où la luxure semblait avoir prit le pas sur ma réflexion, je n'y prêta pas toute l'attention que j'aurais du.

C'est enchaînée et sans défense face à vous que je vous soumet cette proposition votre majesté. Voulez-vous que je vous fasse découvrir des plaisirs à nulle autre pareils ? Ou alors, vous pouvez encore décider de me faire jeter au cachot et renforcer ainsi votre image de reine inébranlable et luttant contre le mal sous toutes ses formes. Je suis bel et bien victime d'une erreur judiciaire, mais peut-être que ma simple naissance suffit à me condamner à vos yeux ?

Suite à ces mots, la démone vint poser un tendre baiser sur mon pied nu. Même si elle me parlait de mon image de "Reine inébranlable et luttant contre le mal", je ne voyais pas où était le mal ici, pour moi, Tessia ne semblait pas être créature maléfique peut-être qu'elle influençait mon jugement, avec une aura ou un sort, mais je voulais voir où cela allait nous mener et puis, la luxure n'est pas un péché en Pemendor, c'est même un privilège dirait Grémoria.

Laissez-moi vous prouver ma gratitude ma reine... Laissez-moi être vôtre cette nuit...

Ce regard lubrique, ce corps attrayant, ce désir charnel qui naissait en moi.. je ne sais pas ce qui m'a poussé, mais suite à ses mots, je me pencha précipitamment vers elle, tenant tendrement sa tête de mes deux mains, je lui arracha un baiser langoureux, un peu maladroit au début, mais les mouvements de langue de Tessia en réponse vinrent guider les miens et après une longue minute, je me dégagea légèrement d'elle, un filet de bave reliant encore nos deux bouches, mon souffle haletant, le visage en ébullition. Cette action semblait avoir surpris la démone, mais semblait également lui avoir plu et d'une voix douce et murmurante, je lui demandai de me guider, moi la jeune vierge que j'étais, innocente et naïve.

Enlevez ces chaînes, je veux que nous soyons d'égal à égal... apprenez-moi, prenez-moi !

Suite à cela, je me mis debout, détachant les ceintures qui soutenaient mes vêtements, je les firent glisser au sol ne laissant qu'une légère petite culotte blanche, juste au niveau du visage de Tessia, de là, elle pouvait remarquer la mouille au niveau de mon sexe, toute l'excitation accumulé au fil de ses actions et mouvements érotiques. Je ne pensais plus à rien, laissant mon corps guider mon âme, laissant cette femme, guider mon être.

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Les contrées du Chaos / Re : Le Faucon et le Griffon [Griffith]
« le: lundi 12 octobre 2015, 15:43:06 »
Ce bel étranger était en plus beau parleur, mais peut-être exagérait-il peu dans ses récits, certes auprès des gens du peuple ou ceux qui n'ont pas connu la guerre, une histoire de "Un contre cent" pourrait paraître plausible et il serait considérer comme le fils de Sengir lui-même, mais sérieusement, je pense qu’exagérer ses propos à ce point n'était pas utile auprès de moi, qu'importe, ses actions étaient là, c'est ce qui comptait, après tout je sais que beaucoup des chevaliers embellissent généralement leurs histoires pour les rendre plus belles, plus héroïques, même si avec moi ça ne marche pas. Il était là, à genoux respectueusement, un large sourire charmeur aux lèvres, me demandant si je voulais savoir autre chose. À vrai dire, oui, j'avais quelques questions le concernant, pas seulement ses exploits, mais qui il était, d'où venait-il, comment cela se passait dans son pays, ce genre de chose. Je n'ai que rarement eut l'occasion de parler avec des gens d'au-delà des mers, leurs pays et leurs cultures m'étaient pour ainsi dire inconnus et j'étais curieuse à propos de cela.

J'ai effectivement beaucoup de questions, mais.. mon devoir m'appelle, je me dois de me plonger dans d'autres problèmes de mon royaume avant. Or, c'est pourquoi je vous invite à un banquet ce soir, un banquet en votre honneur et à ce moment, j'espère que vous me raconterez tout ce que j'aurais envie de savoir. - Annonçais-je à haute voix, la faisant se résonner dans la salle.

Maintenant si vous voulez bien m'excuser..

Me levant gracieusement du trône, je me dirigea vers là où j'étais venue, tournant le dos au chevalier faucon, avant de m'adresser à lui une nouvelle fois tout en continuant d'avancer.

Prenez cette bourse déjà en remerciement.. - Sur ces mots, un garde habillé d'une majestueuse armure dorée, s'avança vers le chevalier, lui présentant une grosse bourse en cuir, remplie de pièce d'or du royaume. - ..j'espère que ces quelques pièces seront suffisantes pour votre journée, n'oubliez pas de vous rendre au château, ce soir, à dix-neuf heures pour le banquet. - Terminais-je en passant les longs rideaux de velours azur.

La vie à la capitale pouvait être chère et il restait au chevalier quelques heures à tuer avant ce soir, ces pièces allaient lui permettre de découvrir la ville et également de se faire plaisir. J'attendais avec impatience le soir, préparant déjà toutes mes questions pour ce mystérieux chevalier, oh.. et il faut que je prévienne les cuisines pour ce banquet surprise...

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Les contrées du Chaos / Re : L'orbe des morts [Ariman]
« le: lundi 12 octobre 2015, 15:42:53 »
Ariman ne semblait pas en accord avec ma proposition de plan, mais il semblait mieux connaître le coin que moi et étrangement, le château aussi. Un passage par des catacombes ? Il est vrai que dans de pareilles circonstances, c'était prendre de gros risques que de laisser la possibilité aux morts de rentrés, du moins si  le mercenaire disait vrai, mais au vu de la réaction du chambellan, les catacombes devaient bel et bien exister. Même s'il ne voulait pas entendre parler d'une récompense, ce mercenaire semblait plutôt vouloir nous aider au final, après tout il est vrai que c'était dans son intérêt, aussi fort soit-il, contre une horde de morts-vivants aussi imposante, seul un demi-dieu serait capable de vaincre. L'idée d'une sortie par les catacombes était une mauvaise idée, si ces morts étaient guidés par un nécromancien, il aurait très bien pu avoir eu vent de ces catacombes et préparé une sorte de piège aux fuyards avant d'investir la cité avec ses morts. Mais défendre la ville avec seulement trois-cent hommes tout au plus.. nous étions en sérieux désavantage. Faisant mine de réfléchir à la situation, je me retourna en direction de Garius avant de lui ordonner de vérifier les dires sur ces catacombes et de les fermer si nécessaires. Il s'exécuta, emmenant une dizaine d'hommes avec lui en direction du château, guidé par le chambellan qui soucieux, n'avait pas vraiment d'autre choix que de servir ce balèze en armure complète et au regard effrayant. Détournant mon regard vers Ariman, je m'adressa de nouveau à lui.

Si nous ne pouvons prévenir des renforts, nous nous retrouverons à trois-cents contre plus de mille et chaque mort de notre côté ira renforcer l'armée des morts... S'ils venaient à entrer, je ne pense pas que nous pourrions tenir, mais vous qui semblez connaître les lieux ou du moins la région, j'écoute ce que vous avez à dire. - M'exprimais-je sur un ton respectueux.

Les cloches avaient cessées de sonner frénétiquement, nous rappelant la horde de créatures mortes qui s'apprêtait à déferler sur la cité, répandant mort et destruction sur son passage, depuis l'entrée, à l'extérieur du château, on pouvait voir les soldats d'Ashnard s'affoler sur les murs, tirant des salves de flèches et jetant des marmites d'huile bouillante en bas des murs, les morts ne semblaient pas avoir commencés à enfoncer la porte principale de la cité ou même à essayer de monter sur les murs, mais cela n'allait pas tarder à arriver.

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Complements de script / [Terra] Pemendor
« le: samedi 10 octobre 2015, 17:26:23 »
/!\ Voilà un petit résumé sur Pemendor, il n'est pas entièrement fini, mais j'ai écrit principalement une bonne partie des choses intéressantes pour les RP en cours ou à venir, d'autres infos et précisions viendront s'ajouter sur cette page. /!\



Le Royaume d'Alencor



Le royaume d'Alencor a été bâti par Frédéric II Vi Numendor, mais surtout par la sueur, les larmes et le sang de son peuple, Frédéric II avait levé l'étendard de la révolte et suivi par le peuple, ils avaient combattu et vaincu les despotes de l'ancien royaume.

Il y a 512 ans, le royaume d'Alencor n'existait pas, à la place se trouvait le Grand-Duché de Dellanis, régi par un Grand-Duc et des princes électeurs. Le Grand-Duc est élu chaque année par les princes électeurs de chaque ville, il n'a pas plein pouvoir mais sa voix compte pour cinq au conseil du Duché, conseil réunissant 15 princes électeurs plus le Grand-Duc. Le conseil est là pour voter les nouvelles lois ou prendre des décisions importantes. Sauf exception de la capitale, Dellanis, qui est régi par le Grand-Duc, les autres grandes villes sont régies par les princes électeurs, des sortes de gouverneurs en somme, ils font partie en général d'une famille noble ancestrale qui gère la ville depuis le début de l'existence du Grand-Duché, à quelques exceptions. Par exemple à Alencor, c'était le prince électeur Romuald V d'Enaldor, la famille Enaldor étant l'ancienne famille régente d'Alencor. Les princes électeurs et leurs familles n'ont en général pas bonne réputation, des nobles véreux qui ne cessent d'augmenter les impôts et autres taxes pour remplir un peu plus leurs bourses. La famille Numendor quant à elle était une famille noble plus ou moins importante dans le Grand-duché, très appréciée par le peuple, justes et bons, ils n'hésitaient pas à donner aux œuvres et exprimaient souvent les désirs du peuple auprès du conseil.  

Cette année-là, 512 ans avant nos jours, en -3 du calendrier Royal Numendor, le feu de la révolte s'embrasse dans l'Est du pays, un forgeron, principal élément instigateur de cette révolte, l'histoire est un peu floue à ce niveau, mais on raconte que le seigneur Völgen, prince électeur de Tara, aurait enlevé la nouvelle femme du forgeron en faisant valoir son droit de cuissage. Le forgeron aurait alors prit la direction de la forteresse surplombant la vallée, domaine du seigneur Völgen, afin d'empêcher l'homme d'abuser de sa femme. La légende veut, qu'armé d'une lame forgée par ses soins, il aurait tué tous les gardes se dressant devant lui avant de décapiter le prince électeur alors qu'il s'apprêtait à abuser de sa femme, aucun écrit ne raconte en détail cet événement, mais ce dont on est sûr, c'est que le forgeron aurait assassiné le seigneur Völgen dans sa chambre et lui et sa femme furent pendus par les gardes et exposés à l'entrée, suite à cela, les gens commencèrent à se plaindre, à râler, refuser de payer des taxes, les impôts, même lorsque les soldats venaient pour rétablir l'ordre, ils étaient éccueillis avec des flèches et des lances. Profitant des événements dans l'Est du pays, Frédéric II lance sa propre révolte à Alencor, suivi par le peuple, leur but : Dégager ce gouvernement corrompu et véreux. Lorsque Frédéric II arrive aux portes de la forteresse d'Alencor, accompagné d'une grosse partie des gardes de la ville ainsi que d'une vague de citoyens en colère, Romuald V d'Enaldor ouvre les portes de la forteresse à Frédéric II et lui laisse le plein pouvoir de la ville, ce retournement de veste de Romuald V a permis, à lui et à sa famille, de garder la tête sur les épaules.

Après deux années de batailles, l'armée révolutionnaire était plus grande que jamais, presque toutes les grandes villes du pays étaient sous leurs contrôles. En -1 du calendrier Royal Numendor, les troupes de Frédéric II rentent dans Dellanis, l'étendard au griffon, drapeau de la famille Numendor, est levé au-dessus de la citadelle de Rockblood. Les princes électeurs fait prisonniers ainsi que ceux venus se réfugier à Dellanis, sont exécutés par décapitation en place publique, eux ainsi que le Grand-Duc, voient leurs têtes affichées à l'entrée de l'ancienne capitale, ce qui eut pour effet de mettre fin à la résistance des derniers princes électeurs du Grand-Duché, les poches de résistance de l'ancien régime disparaissaient petit à petit. La révolution était finie, les despotes avaient été chasser et une nouvelle nation avait été créer, les nobles des familles prorévolutionnaire, ainsi que le peuple lui-même, ont choisi d'élire Frédéric II comme souverain incontesté de tout le pays. Ainsi Frédéric II détruisit le Grand-Duché de Dellanis et à la place, créa la monarchie des Numendor, le royaume d'Alencor.




1.Alencor, la ville


"Force, honneur et bravoure !"

Alencor ou, joyaux de Pemendor, est la capitale du royaume. Depuis la chute de Dellanis il y a plus de 500 ans, la métropole est devenue la plus grande et la plus importante ville de tout Pemendor, ses universités, ses théâtres, ses hôpitaux et ses académies militaires font d'Alencor un fleuron de la culture en tout Pemendor. La métropole abrite des merveilles d'architecture en son sein, de grands bâtiments de marbre blanc, fait dans le style Alencorien le plus classique, un style d'une esthétique unique en son genre dans tout Pemendor, faisant des envieux même auprès des peuples barbares qui sont généralement peu regardants sur la beauté des objets. La ville se veut d'être un havre de paix ou règne calme et prospérité, les crimes au sein de la capitale sont d'ailleurs très sévèrement punis, la prison d'Alencor ne cesse de voir ses geôles se remplir.
Depuis l'arrivée de Cécile Vi Numendor au trône, Alencor a senti un vent de renouveau souffler sur la ville, depuis quelques années, le nombre de bâtiments construit à presque doubler, les nouvelles routes commerciales amènent de nouveaux visiteurs, ainsi que des marchands de tout Pemendor, la métropole est devenue le carrefour touristique et économique de tout le royaume. En tant que capitale du royaume, la ville possède sa propre garde royale, des chevaliers disciplinés et justes qui font la loi dans les rues de la ville, transformant Alencor en un havre de paix, il n'y a d'ailleurs aucun pauvre à Alencor, du moins aucun quartier pauvre.



2.L'armée



"Mon âme est à Sengir, mon corps est à ma reine, ma lame et à moi et je la brandis face à mes ennemis !"

Le royaume d'Alencor possède une très Grande armée, principalement composée de conscrits, mais l'élite de son armée, les chevaliers de l'ordre du Lion Écarlate, sont de redoutables adversaires, capables d'écraser n'importe quel ennemi du continent en duel. Les hommes d'armes de l'armée sont en général des volontaires, mais en temps de guerre, il y a des enrôlements massifs obligatoires et même si beaucoup des soldats de l'armée royale sont des paysans ou des Citadins, ils font preuve d'une incroyable discipline et volonté de servir le royaume et leur reine.

Le gros des troupes de l'armée d'Alencor est principalement composé d'hommes d'armes et d'archers, mais acela vientse joindre les différents ordres de chevalerie plus ou moins importants, ainsi que d'autres factions comme celle des disciples de Farawël ou encore les dompteurs de Pezzio.Les grades dans l'armée sont des plus communs, cela va du simple soldat jusqu'au général. À savoir qu'un chevalier est généralement d'un grade équivalant à celui de lieutenant dans l'armée et un chevalier du Lion Écarlate est au grade de capitaine, à voir que certains des chevaliers les plus réputés et influents peuvent avoir un grade équivalant à celui de colonel ou général. Les disciples de Farawël eux n'ont pas vraiment de grade dans l'armée, ils sont plus vu comme des tacticiens ou des supports avec leurs pouvoirs magiques, malgré tout, du simple soldat jusqu'au général, l'armée montre du respect envers ces hommes et femmes qui ont reçu le don de Farawël.

Même si l'armée est divisée en plusieurs petites armées appartenant à différentes régions et villes du royaume, elles ne sont au final qu'une seule et même armée, et rare sont les fois où un seigneur n'a pas répondu à l'appel du roi avec son armée.


Quelques ordres de chevalerie et militaires lié à l'armée d'Alencor:

- Les Dresseurs de Pazzio: Ce sont des spécialistes des animaux exotiques des terres du sud, que ce soit les éléphants, les lions et autres créatures dangereuses.

- Les Loups de Sengir: C'est un ordre de chevaliers fanatiques qui répondent toujours à l'appel du roi ou de la reine, surtout lorsqu'il s'agit de tuer des infidèles.

- La Garde maritime: Ce sont des guerriers originaires du Reismärk et de Heuneburg, des soldats d'élites, capable d'utiliser aussi bien un arc qu'une lance, ils sont généralement sur les mers plutôt que sur terre.

- La Technoguilde d'Alencor: Ce sont les ingénieurs et tacticiens les plus talentueux d'Alencor, leurs incroyables machines de guerres sont aussi destructrice qu'effrayante et leur précision dans les tirs est sans égal.



Les disciples de Farawël

"La magie est une science qu'il faut apprendre à craindre et à respecté."

Les disciplines de Farawël sont une faction de magiciens allié à Alencor depuis la création du royaume. Farawël était le premier magicien d'Alencor, la magie existe depuis toujours, notamment les shamans du sud et les druides du nord de Pemendor la pratiquaient, mais personne ne savait user de la magie du monde en la puisant à sa source, le mana. Farawël a aidé Frédéric II dans sa révolution et encore après, il l'a aidé à combattre les invasions de barbares profitant du chaos qui régnait encore à la chute du Duché. Personne ne sait ce qu'a fait Farawël avant sa rencontre avec Frédéric II de Numendor, mais après avoir aidé ce dernier, il demanda la permission de créer une école de magie à Alencor et de créer un ordre de magicien avec pour seul but : La recherche. La 13ème année du calendrier Royal, l'école fut bâtie et les disciples de Farawël furent créer, juste avant que Farawël lui-même ne disparaissent mystérieusement, l'un des plus grands mystères de l'histoire de Pemendor.

Les disciples ne sont pas très nombreux, peu de personnes naissent avec le don de pouvoir utiliser la magie, ou comme ils l'appellent, le Don de Farawël. Même s'ils ne sont qu'une centaine aujourd'hui, un disciple de Farawël et capable d'utiliser des magies monstrueusement terrifiantes et dévastatrices, une des forces de l'armée d'Alencor, même si les disciples ne sont pas enclins à se battre.

Le Gardien du savoir de Farawël est le grade le plus élevé au sein des disciples, il est généralement donné au souverain d'Alencor, mais parfois non, à deux reprises, le gardien du savoir n'était pas le roi ou la reine du pays, la première fois c'était Farawël, la deuxième fois, ce fût Baltazar Crimson, le plus puissant magicien de Pemendor, après Farawël.




L'ordre du Lion Écarlate

"Sur mon épée, je jure de me donner corps et âme pour réparer les blessures du monde."

Les chevaliers du Lion Écarlate font parti d'un ordre antique dont la création remonte à Hans Vi Numendor, dit le Juste. Depuis 400 ans, l'ordre protège et veille à la sécurité du royaume, ses chevaliers parcourent les terres à la recherche de reliques saintes, de monstres à tuer et de gens à sauver. Ce sont des parangons de la justice et de l'honneur, se sacrifiant corps et âme pour le bien du royaume, ils ne connaissent ni la peur, ni la tentation. Il faut de nombreuses années pour devenir un chevalier du Lion Écarlate, certaines personnes dérogent à la règle par tradition ou dans d'autres cas, comme la reine par exemple, mais la majeure partie des membres sont des guerriers accomplis qui ont pratiqués des entraînements physiques et mentaux intenses.

Le maître de l'ordre a toujours été le Roi ou la Reine d'Alencor, il est la personne qui guide les chevaliers dans leur croisade contre le mal et l'injustice, malgré tout, les chevaliers peuvent refuser certains ordres, même venant du maître de l'ordre, peu importe que ce soit le roi ou la reine, s'ils jugent que les ordres font preuves de déshonneur, d'injustices ou méchancetés, alors ils refuseront de suivre les ordres quittes à être considéré comme des parias par leur pays. La deuxième personne la plus importante de l'ordre est le Grand templier, le plus haut titre au sein de l'ordre, même au-dessus du maître de l'ordre. Le Grand templier de nos jours n'est autre qu'Elios Althayar, dit l'illustre.




3.Les familles Nobles

Le royaume d'Alencor compte encore de nombreuses familles nobles partout sur le territoire, les moins importantes sont en général des familles marchandes ou liées à l'armée, mais d'autres sont des familles qui règnent en maîtres sur les villes et métropoles du royaume et même si Alencor est une monarchie absolue, les familles nobles se gardent le droit de voter lors de conseils de villes quant à l'évolution de cette dernière, d'un point de vue architecturale, économique, mais aussi militaire. La noblesse de Pemendor est la gardienne de l'ordre et de la discipline dans le royaume, sans elle, qui sait ce que ces sangs impurs pourraient faire de ce beau royaume. Voici quelques familles des plus connues et/ou importantes au sein du Royaume de Pemendor.

La famille Numendor

"Un griffon ne courbe jamais l'échine devant moindre que lui."

La famille Numendor est une des plus anciennes famille noble de Pemendor, famille de chevaliers et guerriers, au cours des siècles ils ont su résister et demeurer. Dans l'histoire de la famille, il n'eut que très peu de cas d'actes de malveillance, le sang du Griffon qui coule dans les veines de chaque Numendor, est un sang empli de justice, d'honneur et de miséricorde. La plus récente page noire dans la famille de Numendor est sans doutes la trahison honteuse d'Alexia «la Dame Pourpre», fille de Sophie Numendor et Albertin Enaldor. Malgré cela, l'histoire de la famille Numendor est remplie de légendes, de personnages héroïques, relevant des défis incroyables, accomplissant des actes hors du commun, il était donc normal qu'une telle famille devienne un jour la famille royale, sans compter le don unique des Numendor, "le sang de Griffon", chaque membre digne de la famille Numendor naît avec ce don qui permet de créer et manipuler le feu, un feu rouge vif, couleur sang, d'où son nom de "don du sang de Griffon".
Dans la légende de la famille Numendor, il est écrit que lors de son voyage, Thibaut Numendor, fondateur de la famille Numendor, rencontra un griffon en haut d'une montagne, ce dernier se présenta comme un des enfants de Sengir et imposa une quête à l'homme, Thibault devait apporter un cœur au griffon, un cœur "noble"  et dans deux mois, jour pour jour, suite à sa demande, le griffon s'envola, laissant le jeune garçon seul sur la montagne. Pendant des semaines, le jeune Thibault parcourait les terres de Pemendor, cherchant des indices quant à un cœur noble, en route Thibault s'arrêtait pour aider les gens dans le besoin, combattre des créatures ou autres bandits. Après presque deux mois, il n'avait trouvé aucune indication sur ce cœur "Noble", le jeune garçon pensa alors que le griffon demandait le cœur d'une personne de famille noble et il se refusa à cette option, les mains vident, il retourna en haut de la montagne, acceptant le destin qui l'attendait. Et lorsqu'il se présenta au Griffon, s'excusant de ne pas avoir trouvé ce qu'on lui avait demandé, le griffon lui répondit « Mais tu l'as avec toi, ce cœur noble est le tien. ». Et c'est d'après cette légende que le don du Griffon serait un don de Sengir lui-même.

Le plus grand haut fait d'armes de la famille Numendor est sans doutes lors de la guerre des trois royaumes, une guerre qui s'est déroulée en – 248 du calendrier Royal, à l'époque, les barbares du sud, ainsi que les nains et nordiques du nord, avaient créé un royaume de leur côté, le royaume d'Allastyr au sud et le royaume de Garnöf au nord. Les trois royaumes se disputaient leurs territoires, jusqu'au jour où le royaume de Garnöf ainsi que celui d'Allastyr décidèrent d'attaquer ensemble le Grand-Duché, deux gigantesques armées arrivaient sur les terres du Duché, venant du sud et du nord, dans le seul but de détruire le royaume. À la tête d'une armée de vingt-mille hommes, Édric Ier de Numendor, avait été chargé d'arrêter l'armée de Garnöf qui approchait dangereusement d'Alencor, ce qu'il fit. Même si les guerriers nordiques étaient de redoutables combattants, Édric les écrasa avec son armée, alors qu'il était à un contre un, l'armée du Duché ne perdit que 20% de ses troupes contre plus de 70% pour les Nordiques, une victoire écrasante, mais Édric ne s'arrêta pas là, suite à sa victoire, il descendit prêter main-forte aux seigneurs du sud du royaume qui peinaient à contenir l'armée d'Allastyr. Alors qu'ils étaient à un contre cinq, Édric profitant du territoire et de la météo, avait encore une fois accompli l'impensable et écrasé l'armée des barbares du sud, ces deux victoires furent marquées de pierres blanches et une gigantesque statue d'Édric Ier a été érigée à Alencor suite à cela.

Même si la famille Numendor est aujourd'hui la plus puissante et respectée de Pemendor, elle n'est n'est plus aussi grande et imposante qu'avant, à la mort des parents de Cécile et l'exil de Sophie Numendor et de sa fille, la famille ne compte à présent plus que quelques membres et dans la branche principale de la famille, il ne reste plus que Cécile, dernière héritière du sang pur du Griffon, ce qui fait d'elle la dernière détentrice du don du Griffon.




La famille Enaldor


"La noblesse se distingue par la force de l'âme."

La famille Enaldor est aussi vieille que la famille Numendor, personne ne connaît la date précise de sa création, certains diront même que la famille Enaldor est la première famille noble de Pemendor. Il y a plus de 800 ans, la famille Enaldor n'était pas à Alencor et se trouvait plus au sud de Pemendor, à Vessontio, ancienne métropole en bordure des terres barbares. C'était la famille Enaldor qui régnait en maître là-bas, malheureusement, un jour, une gigantesque armée de barbares du sud envahirent les territoires du Grand-Duché de Dellanis, assiégeant la grande ville de Vessontio qui a l'époque était une des villes les plus riches du Duché. Les troupes du Duché n'avaient aucune chance face à cette armée de plus de dix-mille hommes, Vessontio tomba aux mains des barbares, qui la pillèrent de fond en comble, mettant le feu aux plantations, rasant les bâtiments, réduisant les femmes en esclavage, tuant les hommes et jetant les vieux et les enfants du haut des murs de la ville. Personne ne sait comment, mais la famille Enaldor réussit à échapper à ce véritable génocide, d'après certains, ils auraient vendu la ville et tout ce qu'il s'y trouvait, aux barbares, d'où l'origine de leur richesse encore présente après la destruction totale de leur ville. Suite à cela, Baudouin III de Numendor, qui était marié à une Enaldor, invita la famille Enaldor à s'installer à Alencor, ce n'était pas la porte à côté pour eux, mais ils acceptèrent et ce fut sans doutes la meilleure chose qu'il est fait dans l'histoire de leur famille.

Très vite, la famille Enaldor prit de l'importance au sein d'Alencor, rivalisant avec les familles nobles présente depuis la création même de la ville. En -188 du calendrier Royal, la famille Enaldor est placée au pouvoir d'Alencor par le Grand-Duc Henri IX de Vess, c'est un choc pour la famille Numendor, le Griffon avait tendu la main au Phénix et ce dernier la lui avait arrachée. C'est depuis ce jour que la famille Numendor et Enaldor connaissent une rivalité dépassant celle de toutes les autres familles, même si aujourd'hui la famille Enaldor a perdu énormément de sa grandeur et puissance de jadis.




4.Le Panthéon

Les Dieux et Déesses de Pemendor sont nombreux, ils ne sont pas tous reconnus par le clergé, mais personne n'oserait prétendre qu'ils n'existent pas, de peur de s'attirer leurs courroux. La religion est quelque chose de sacré en Pemendor et on ne rigole pas avec ce qui est sacré, un crime mineur, comme une insulte envers un Dieu, peut être plus sévèrement puni qu'un crime majeur, comme un meurtre ou un viol, au grand dam de la reine Cécile. Même si les Dieux n'ont plus fait d'apparitions devant des centaines de gens ou de grands miracles, ils sont toujours présents et veillent sur Pemendor, même les barbares craignent et respectent ces Dieux, qui peuvent être à la fois bon et cruel. Les Dieux et Déesses de Pemendor se vouent parfois une véritable hostilité et rivalité, avec aucun Dieu désigné comme chef, ce sont parfois des disputes qui durent sur plusieurs siècles, pour, parfois, le plus grand malheur des mortels de Pemendor. Voici quatre des Dieux/Déesses les plus importants du Panthéon de Pemendor.

Sengir
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Grémoria
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Akroen
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Vaernima
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Les contrées du Chaos / Re : L'orbe des morts [Ariman]
« le: samedi 10 octobre 2015, 15:42:54 »
Cette chose montueuse semblait, à en douter, humaine, mais lorsque mes hommes virent le colosse de métal et de chair s'approcher en notre direction, par réflexe et guidés par la peur et la surprise, ils pointèrent d'un geste vif leurs lances en direction de l'homme d'acier, le mettant en garde de s'approcher. L'inconnu s'arrêta et se servit à boire, dans une coupe, ce qui semblait être du vin.

Si j'étais à votre place j'éviterais de faire cela. - Avertit le colosse, un sourire d'acier venant vainement tenter de rendre moins menaçante sa phrase, ou était-ce de la provocation..

Il inspirait l'horreur rien que par sa présence, une allure cauchemardesque et semblable aux créatures infâmes et démoniaques du Chaos. La plupart des soldats d'Alencor et des mercenaires présents, étaient impressionnés par le colosse, la peur ou encore le dégoût se lisaient dans leurs yeux. Même si j'étais impressionnée par cet homme terrifiant, je n'avais nul besoin d'avoir peur, il ne semblait pas hostile et s'il était présent en ville, c'est certainement qu'il n'était pas une créature monstrueuse semant chaos et destruction sur son chemin ou du moins, pas tout le temps, sinon les cloches de la ville auraient sonnées l'alerte depuis plus longtemps que ça. D'un geste de la main, j'ordonna à mes soldats de baisser leurs lances et à Garius de ranger son épée dans son fourreau. J'avais semble-t-il attirer l'attention du colosse qui semblait très amusé par la petite scène, il devait avoir vu ça très souvent, avec une apparence pareille, il est normal que les gens se méfient ou lui jette la pierre, à leur grand malheur par après, certainement. Restant sur mes gardes, je m'avança devant mes hommes pour prendre la parole, je devais faire attention, car même s'il n'avait pas l'air hostile, il devait être capable de me broyer les os sans difficultés. Sur un ton respectueux et amical, je m'adressai à lui, n'affichant pas un sourire, mais plutôt une mine sérieuse.

Excusez le comportement impulsif de mes hommes, mais nous sommes sur le qui-vive avec cette armée de morts aux portes de la ville. J'espérais d'ailleurs que vous seriez d'accord pour nous prêter main-forte à défendre cette communauté, car nous sommes en ce moment même, dans le même bateau et par ailleurs, je ne suis pas aussi ingrate que le seigneur de ces lieux et j'offrirais une très belle récompense pour la protection des citoyens de cette ville.

Le colosse semblait réfléchir tout en continuant de se servir de plus en plus de vin et après quelques secondes d'attente silencieuse, qui eut pour effet de faire monter la tension, il s'essuya la bouche, de son bras gauche, le vin qui avait coulé hors de sa bouche, après avoir siphonné cette cruche, pourrait-il encore se battre, quoi qu'il en soit, il répondit après ces quelques secondes, d'une voix grave et effrayante, se présentant et demandant également le plan qui était prévu. Un plan... Je n'avais pas prévu encore de plan, nous devions juste combattre les morts-vivants sur les murs ou aux portes s'ils arrivaient à passer, cela me semblait la seule option, une sortie serait de la folie et je ne voyais rien d'autre à faire. Mais à ce moment alors que j'étais sur le point de répondre au mercenaire, un petit homme au visage vilain, vêtu de beaux vêtements, accourra difficilement vers nous, affolé et criant après moi.

Reine Cécile ! Reine Cécile !

Cet homme n'était autre que le chambellan du maître des lieux, un demi-nain qui, il faut l'admettre, était vraiment laid. Il se faufila à travers le mur d'armes que formait mes soldats, mes hommes le laissèrent passer jusqu'à moi, avant que Garius ne l'intercepte, violemment.

Halte-là ! Où crois-tu allez ! - Demanda sévèrement Garius dans son armure de plaque imposante.

Sur quoi le chambellan répondit en se donnant un air des plus sérieux et discret. Il voulait me parler de la part du seigneur Van Drak, ce pourceau couard. Je fis mine d'accepter qu'il vienne me dire ce qu'il avait à dire, le visage ennuyé. Heureusement pour lui je ne faisais pas la taille de Garius et en se penchant sur le bout de ses pieds il arriva aisément à ma hauteur pour me souffler le message de son maître. Le plus discrètement possible, il me murmura les paroles de son maître.

Le seigneur Van Drak me fait vous dire qu'il y a un passage secret au château qui permet de sortir de la ville et vous demande de vous joindre à lui, il serait dommage de mourir ici aussi inutilement..

Que voilà une excellente nouvelle, nous avions notre plan. En dehors de la cité, je pouvais envoyer un messager prévenir mes troupes au camp sur la côte à quelques kilomètres d'ici, plus de trois cents soldats d'Alencor, plus que suffisant avec les deux cents hommes que nous avions ici, sans compter les soldats d'Ashnard et nous pouvions encore demander de l'aide aux villes et fort d'Ashnard aux alentours. Suite à cela, je pris une mine des plus réjouissantes, ne m'empêchant d'avoir un large sourire aux lèvres et je répondis à cet Ariman qui j'espérais, allait accepter le marché.

J'ai un plan, nous allons sortir de la ville et nous regrouper avec des renforts avant d'anéantir ces morts-vivants. J'espère que vous êtes aussi terrifiant au combat que votre apparence la laisse pensé.. - Ajoutais-je un d'un air malicieux pour calmer la tension que créait le colosse par sa seule présence.

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Les contrées du Chaos / Re : Une étrangère pleine de surprises [Tessia]
« le: samedi 10 octobre 2015, 15:42:42 »
La jeune femme accepta mon invitation et sans attendre nous nous rendirent au château, accompagnées des gardes qui semblaient ne pas vouloir me laisser seule. Je savais qu'après ça, Garius allait avoir vent de cette histoire et je risquais un de ces sermons habituels, mais tant pis, cela m'aura permis de sauver la vie de cette femme et ça, c'était bien plus que suffisant pour me convaincre d'avoir bien agi. Le château de la famille Vess n'était pas l'un des plus beaux domaines du royaume, mais il avait un certain cachet et la propreté des lieux était un luxe rare pour la ville. Après quelques réprimandes et ordres, les gardes acceptèrent de me laisser seule et d'arrêter de me suivre à la trace, ils étaient bien trop zélés, comme la plupart des hommes de ma garde royale, il n'y avait pas un instant sans que je n'aie une poignée de chevaliers en armures me recouvrant presque. Ici j'étais enfin seule, enfin plus ou moins, accompagnée de la jeune femme répondant au nom de "Tessia Alexanders", je parcourais les couloirs du domaine, faisant visiter à mon invitée, présentant quelques petites choses sans réel intérêt au sujet de mon royaume, elle venait d'ailleurs, je connaissais pas la raison de sa visite dans nos contrées, peut-être voulait-elle juste visiter ou même y vivre, pourquoi pas, je crois beaucoup au charme de Pemendor.

Après quelques minutes, nous arrivâmes devant ma chambre et j'invitais Tessia à entrer. Cette chambre était présente dans presque tous les domaines de seigneur du pays, la chambre royale, faite pour logée le souverain lors de sa visite, sans doutes plus un grand appartement qu'une chambre, des murs de pierre du pays, un parquet de bois fin, un salon avec sofa et sièges en cuir à l'entrée, éclairé par le feu de bois de la cheminée, une chambre à coucher avec un lit double luxueux et de nombreuses armoires, ainsi que ma propre salle de bain, une chambre luxe dans la plus pure tradition Alencorienne. La fatigue qui semblait habiter la jeune femme en dehors du château, avait disparue, malgré tout je l'invita à se reposer, lui proposant de prendre le lit, après tous ces événements elle devait certainement être exténuée. Mais elle refusa, je voyais bien que depuis un moment elle me regardait étrangement, profondément, me découvrant des yeux. Je fis mine de ne rien voir et repris la conversation en m'asseyant sur le sofa, rejoint très vite par Tessia.


Hum... et donc vous êtes originaire d'un pays au-delà des mers... ? - Demandais-je alors que j'essayais de détourner le regard de la jeune femme qui continuait de me fixer, l'air enjouée et un sourire en coin, alors qu'elle semblait se rapprocher un peu plus de moi sur ce sofa.

Dans cette pièce éclairée par la seule lueur des flammes du foyer au centre du salon, la jeune femme se rapprochait de moi de façon très franche et évocatrice. Encore une fois, j'essayais de faire semblant de n'avoir rien vu et continuais dans mon monologue alors qu'elle continuait de me déshabiller du regard.

J-Je.. j'ai déjà visité votre monde vous savez... c'est un endroit magnifique.. et... heuu..

Sans que je n'ai le temps de continuer, Tessia m'arrêta dans ma phrase en posant un de ses doigts sur ma bouche, caressant doucement mes lèvres du bout de ce même doigt. Elle vint me susurrer suggestivement quelques mots à l'oreille avant de commencer à enlever délicatement mon armure, sans difficultées. Je ne savais pas quoi faire, c'était très perturbant, ce que faisait et disait cette jeune et belle étrangère, me faisait rougir de gêne et me tétanisait, ce n'était pas de la peur, mais plutôt l'incompréhension de mon corps, je sentais une vague de chaleur montée en moi, l'adrénaline ? Ou plutôt de l'excitation, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait et n'osait rien et Tessia ne s'arrêta pas là, me réservant plein de surprises.

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*Fait une révérence*

Bienvenue sirène, mon cœur saigne après avoir prit connaissance de votre histoire, affreuse. J'espère que vous trouverez la liberté et que vos bourreaux seront jugés.

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Prélude / Re : Vorregg canim exilé [Valisuccubisé]
« le: samedi 10 octobre 2015, 13:23:09 »
*Fait une révérence*

Bienvenue à vous, les créatures de Terra sont des plus violentes et sanguinaires, j'espère ne pas avoir à vous rencontrer.

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Prélude / Re : Esclave ! [Valilouvée]
« le: samedi 10 octobre 2015, 13:19:20 »
*Fait une révérence*

Bienvenu à vous, Terranide, j'espère que vous connaîtrez un jour la vrai liberté qu'essaye de caresser chaque mortel.

(Et j'ai envie de te serrer dans mes bras *-*)

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Les contrées du Chaos / Le Faucon et le Griffon [Griffith]
« le: samedi 10 octobre 2015, 13:08:49 »
Depuis la découverte de notre royaume, les visiteurs venus de toutes les autres contrées se pressent à venir sur nos territoires, certains sont là par pur tourisme, d'autres pour le commerce ou d'autres encore sont là pour des raisons peu honorables. Il est vrai qu'Alencor est un joyau de culture et d'architecture, notre grande cité et sa vie prospère et florissante doit sans doutes laisser rêveurs ces habitants d'au-delà des mers, même si je me dois de me méfier de ces étrangers, certains sont là pour relever le niveau de leur peuple. Depuis quelques semaines, j'ai eu vent de rumeurs concernant un certain chevalier étranger, vêtu d'une armure à heaume de faucon, les habitants l'ont d'ailleurs déjà surnommer "Le chevalier faucon blanc", ce "chevalier faucon" aurait accompli moult actes de chevalerie en défendant des villageois contre des bandits et autres monstres, il aurait même participé à la reconstruction des bâtiments d'un village détruit suite à un raid de bandits, une action semblant si banale est en réalité la preuve d'un cœur noble et d'un grand altruisme. J'étais sceptique quant à ces rumeurs, même si quelques nobles des contrées m'avaient juré de la véracité de ces actions, je me devais de rencontrer ce chevalier étranger, car de plus, si toutes ces rumeurs étaient vraies, en gage de ma reconnaissance pour avoir aidé mon peuple, je me devais de récompenser cet homme et peut-être que cela entraînera d'autres nobles chevaliers vers nos contrées, je préfère recevoir ces derniers que les canailles venues perpétrer des actes honteux sur mon territoire.

J'avais envoyé il y a quelques jours des messagers dans tout le royaume pour porter mon invitation au palais à ce chevalier faucon. Les dernières rumeurs disaient qu'il se trouvait au niveau de la région de Vosk, mais les gens disent qu'il se déplace constamment et très rapidement, c'est pour cette raison que j'ai préférée envoyer une centaine de messagers dans les villes et villages de la région de Vosk et ses alentours, en fonction de l'homme, je pourrais transformer cela en une affaire politique très profitable pour le royaume. Depuis l'entrée d'Alencor dans la scène politique de Terra, je dois de plus en plus faire attention et jouer avec cette politique, éviter de froisser les mauvaises personnes et en même temps m'attirer les bonnes grâces de ces derniers, je n'aimais pas ça, mais je devais mettre mon honneur un peu de côté pour la prospérité de mon peuple et de mon royaume. Au cours des jours qui suivirent l'envoi de mes messagers, je me demandais à quoi pouvait bien ressembler physiquement ce chevalier,  même si les humains des autres pays de Terra sont semblables à ceux de Pemendor, il existe différentes races, j'ai pu voir de mes propres yeux des hommes-bêtes et pas comme ceux des forêts du Nord, ceux-ci n'étaient pas des monstres stupides assoiffés de sang, ils étaient doués d'une intelligence semblable aux humains et ils pouvaient parler, cette race, les "terranides", est vraiment pour moi un mystère intriguant du nouveau monde. Malgré toutes ces idées farfelues qui passaient dans ma tête, d'une façon logique le chevalier en question ne pouvait être qu'humain, maintenant c'était à voir de quelles nations il était originaire, parce qu'en fonction de, j'allais devoir faire attention à mes actions et à la récompense promise, il ne faudrait pas qu'à cause de cela je donne l'impression d'avoir choisi un camp quelconque.

Alors que j'étais occupée à remplir des documents dans mon bureau du palais, un messager vint m'interrompre dans mon travail. Le chevalier était là, il venait d'arriver au palais et attendait dans la salle du trône. Enfin, j'allais pouvoir mettre un visage sur une renommée et un nom par la même occasion. Ce chevalier mystérieux avait réussi à piquer ma curiosité durant plusieurs jours, j'espérais qu'il serait à la hauteur de l'image noble et élégante que je me faisais de lui et je ne fus pas déçue. Sortant de derrière les longues tentures couleur azur qui couvrent l'arrière d'où se trouve le trône, je vins m'asseoir gracieusement sur ce dernier avant de jeter finalement un regard sur l'homme en armure à genoux à quelques mètres du trône. Une magnifique armure de plaque argentée, avec ce splendide heaume de faucon, un véritable travail d'artiste, cela devait bien être le "chevalier faucon". Il releva la tête pour enlever son heaume, découvrant le visage caché derrière son casque. Un magnifique jeune homme aux yeux bleu ciel et à la longue chevelure blanche de lys, un véritable prince de conte de fées. Je ne m'attendais pas à ça, cet homme avait presque un air trop précieux pour un noble chevalier ayant accompli de grands faits d'armes, mais l'évidence était là, certaines langues diraient qu'il doit être le fruit de l'union de "Sengir" et "Grémoria", un redoutable guerrier d'une beauté indiscutable et au cœur noble, ça c'est certain qu'il allait avoir de l'effet auprès des nobles de la capitale.


Soyez le bienvenu au sein d'Alencor, chevalier - Amorçais-je.

J'ai eu vent de vos actes et mérites au cours de votre voyage sur nos terres, mais j'aimerais entendre ces histoires de votre propre bouche. Qui plus est, sachez que je vous ai invité ici pour vous remercier et vous récompenser pour vos actions on ne peut plus nobles et justes. - Je continuais de fixer du regard ce chevalier, tout en écoutant ses histoires.

Ce chevalier était très élégant et très poli, le sourire éclaircissant son visage, il se présenta à moi et me conta un résumé de ses exploits, alors même qu'il ne cessait d'exprimer que ses actions n'étaient en rien des actes grandioses, qu'il avait fait ce qu'il pensait être juste et puis c'est tout.

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