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Messages - Céleste Trahan

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1
L'immortelle sorcière vaudou ne redescendit pas vraiment de son orgasme alors que son partenaire s'employait à continuer de lui dilater la rondelle. Chaque nouveau coup de rein délivrait de nouveaux petits électrochocs, irradiant depuis ses nerfs abusés, inondant son cerveau d'endorphine.

Ce n'est que lorsque la large main du mafieux quitta sa crinière pour se caler sous son menton, lui relevant la tête pour offrir ses traits défaits par l'extase à l'objectif de la caméra. Ses prunelles, déjà brun sombre en temps normal, étaient complètement noires, l'iris mangé par la pupille dilatée au maximum. Il ne lui manquait que des petites cornes recourbées et un long, souple appendice caudale pour ressembler à une succube.

Céleste ne se fit pas prier pour venir sucer le pouce qui venait de se glisser entre ses lèvres, arrondissant ses lèvres pulpeuses autour pour l'aspirer, sa langue jouant contre la pulpe et l'ongle de ce doigt inquisiteur. Pour couronner le tout, pour rendre la vidéo absolument indécente, la brune aux boucles emmêlées gémissait langoureusement tandis qu'elle s'affairait à baver contre l'articulation du pouce qui ressortait d'entre ses lippes.

Les mouvements languides du colosse étaient dosés juste comme il fallait pour laisser la sorcière redescendre de son pic de plaisir, juste assez lascifs et indolents pour qu'elle soit avide du moment où il reprendrait son burinage en règle. Elle ne fait que peu attentions aux jeunes femmes. Mais son regard accroche parfois celui de la petite vendeuse qui filme sous tous les angles tout en ayant une main glissée contre sa fleur détrempée. Elle est consciente de la présence des deux autres à leurs côtés, vaguement, dans le sens où elle ressent chaque tressautement de la queue du mafieux qui coulisse voluptueusement dans ses entrailles.

Enfin, la brune sent son amant repartir en trombe, continuant de ravager férocement son anus écartelé. Et les gémissements lascifs se changent de nouveaux en petits cris affamés, en soupirs de délices, tandis que ses reins répondent coup pour coup, cognant leurs bassins brutalement. Le claquement de l'aine masculine contre son cul arrogamment bombé résonne dans la pièce. Et, une nouvelle fois, Randal réussit à ramener la belle au bord du précipice de l'extase. Avant de finalement l'en pousser d'un autre coup de bassin. Le film amateur ne manquera pas de piment, avec ce nouvel orgasme. La blonde parvient à filmer le moment où la sorcière perd pieds, ses yeux roulant dans leurs orbites, tandis que son esprit était bien incapable de la moindre pensée un tant soit peu sophistiquée.

Les prochaines paroles du colosse sont entendues sans être pleinement assimilées, alors que Céleste peine à rester consciente, à revenir sur terre. Elle finit cependant par en saisir le sens, et un sourire salace étire ses lippes toujours entrouvertes alors que son dos est ramené contre le torse puissant de son amant.

« Oooh, tu me gâtes, Sugar… On pourrait… Mmmh… Penser que l'on fête mon anniversaire… »

À présent assise sur les cuisses -et le chibre toujours vigoureux- du mafieux, la sorcière est bien contente qu'il l'aide à venir s’empaler sur sa trique. Elle tremble, la pauvre, son corps encore sous le coup des deux orgasmes presque à répétition. C'est donc sur des jambes flageolantes, ses mains venant s'agripper aux cuisses de son amant entre les siennes pour se maintenir, que Céleste s'active à venir se dilater l'anneau sur l'épais mandrin de Randal.

La blonde s'est déplacée pour venir les filmer de face, captant toute l'obscénité de la scène avec l'objectif. Elle zoom parfois sur l'intimité ruisselante, gorgée de cyprine, de l’immortelle, sur son anus étiré peut-être aux limites du possible, avant de revenir sur son visage défait par l’extase, filmant aussi bien l'expression du colosse que sa queue veineuse qui pourfend sa cible.

Quand les deux autres prennent place, la blonde filme également la façon dont le mafieux apprécie la généreuse, l'opulente poitrine de Shana. Elle enregistre la manière dont la seconde vient se mettre à quatre pattes, le cul tendu, presque en rampant pour venir aspirer les bourses remplies de l'homme. Elle s'approche même pour capturer la manière dont sa langue lape la cyprine qui goutte, qui ruisselle, depuis le con de la sorcière.

« C'est hot, putain…, hallucine la vendeuse alors que la rouquine décide de repousser les limites de la sorcière en venant donner un coup de langue sur cette petite chatte dégoulinante. Tu joues avec le feu… Prévient-elle, redoutant de voir la cruelle immortelle émerger du torrent d'extase où elle est plongée. Mmh, tu as de la chance qu'elle ne soit plus vraiment consciente de qui fait quoi, commente-t-elle finalement tandis que la seule réaction de Céleste est de rejeter la tête en arrière, contre l'épaule de Randal, en gémissant de plus belle. »

La rouquine en profite, alternant entre les joyaux viriles et cette fleur qui ne demandait qu’à être butinée. La vendeuse, amusée et excitée, colle une fessée retentissante contre la croupe offerte de son amie. Elle vient ensuite, sans cesser de filmer, glisser quelques doigts inquisiteur dans la petite chatte tout aussi gorgée d'envie, déclenchant des gémissements qui s'échouent contre les bourses de Randal et les lèvres intimes de l'immortelle.

Avec toutes ces stimulations, il n'est donc pas étonnant que Céleste atteigne une troisième fois le septième ciel, giclant presque son plaisir contre le visage de la rouquine affairée. Qui n'en perd pas une goutte.

2
Ramenée contre le chibre toujours rigide, l’immortelle n'a que le temps d'ouvrir les lèvres avant que Randal ne s'y enfourne avec appétit. Elle ne dit certainement pas non, même si elle brûle d'envie de le sentir lui ravager la croupe. Et elle s'emploie à le sucer avec gourmandise, salace et libidineuse en le gobant sans merci, frétillant presque d'envie quand il lui claque les fesses. Elle sait que ça lui plaît de se voir honoré par plusieurs femmes, et le tressautement du mandrin entre ses lèvres le lui confirme de plus belle quand la rouquine dont elle n'a pas pris la peine de retenir le nom vient rajouter ses lèvres dans l’équation. Puis quand celle aux cheveux bleus vient compléter le trio.

La blonde filme toujours, venant parfois faire des gros plans, commentant d'une voix tremblante d'envie alors que Céleste s'en donne à cœur joie pour démontrer toute la souplesse de sa gorge.

Enfin, le moment arrive. Celui où le mafieux vient saisir la crinière brune pour diriger son amante contre le sofa. Celui où il vient, sans douceur mais avec vigueur, empaler la sorcière sur son chibre érigé.

« Aaah, Sugar, ouiii ! S’exclame-t-elle, le souffle court, en arquant les reins pour qu'il se loge en elle jusqu’à la garde. »

Le corps souple de l'immortelle danse contre lui à chaque coup de rein qu'il lui offre. Le visage contre le dossier en cuir, elle ferme les yeux pour savourer l'étreinte brutale -mais tellement bonne- que lui prodigue son amant. L'esprit vite embrumé par le plaisir qui ravage sa chimie interne, la sorcière à l’impression que la queue du colosse semble enfler à chaque coup, dilatant toujours un peu plus cet orifice souple et néanmoins serré dans lequel elle se plonge.

« Oh, Randal ! Je la sens… aaaah… tellement bien ! Ne peut-elle s'empêcher de gémir en agrippant le dossier du sofa en y plantant les ongles. Si… imposante ! Mmmh…Plus fort, oui ! »

La vendeuse, toujours en train de filmer, ne peut s’empêcher de s'extasier pareillement en filmant un gros plan du chibre qui élargit le cul de la sorcière.

« C'est moi où elle paraît plus grosse ? Questionne-t-elle, les yeux écarquillés. »

Bien entendu, cela attise la curiosité des deux autres qui étaient occupées à se donner du plaisir mutuellement en observant la scène.

« Putain, les filles, je ne sais pas comment elle fait… Je ne pourrais jamais prendre tout ça dans le cul !
- Et c'est pas faute d'essayer, taquina son amie, l'air tout aussi impressionnée.
- Je vous avais bien dit que c'était du grand spectacle ! Catégorie Hard Sodomie, là ! »

Céleste était, bien entendu, à mille lieux de les écouter, focalisée sur le plaisir qui irradiait son être à se sentit ainsi écartelée par la queue du colosse. Elle gémissait tant que tant, couinant ou haletant le nom du mafieux en l'encourageant à se lâcher, sentant bien que l'orgasme n'était plus si loin. Une main restait agrippée au sofa tandis qu'il la ramonait furieusement, l'autre glissant contre sa perle pour la frotter de la paume, rajoutant des électrochocs de délice dans tout son corps.

« Aaah, Randal ! Tu vas… Je vais… Oooh, oui, comme ça ! Balbutiait l'immortelle en creusant les reins, tremblante et au bord de l'orgasme. »

Et puis elle s’envola, métaphoriquement, vers le septième ciel lors d'un autre coup de butoir. Le mafieux pouvait sentir sa partenaire se crisper autour de sa queue, se verrouiller tandis que tout son corps était la cible d'un déferlement de sensations d'extase.

« Sugar ! Parvint-elle à s'écrier avant de mordre le cuir pour étouffer ses cris. »

3
La sorcière se contente d'un rire amusé devant la réaction de Randal à sa sortie en anglais. Ses prunelles sombres ne le quittent pas un instant qu'il vient finalement tester la gorge des trois jeunes femmes. Si elle connaissait l’expression « avoir les yeux plus gros que le ventre », elle pourrait penser qu'elle avait été inventée spécialement pour ce genre de scènes. N'ayant probablement jamais eu l'occasion de sucer un tel mandrin, les trois amies s'étaient montrées trop gourmandes, trop vite. Et son amant avait l'air d'apprécier les étouffer sur sa queue raide et déjà luisante de salive.

Prenant son temps, Céleste laissa sa main glisser entre ses cuisses. Écartant la dentelle qui la recouvrait, ses doigts se mirent à frotter sa fleur et son bourgeon. D'abord doucement, légèrement, puis de manière plus appuyées à mesure que son regard buvait la scène devant ses yeux. Le petit concours pour savoir qui réussit le mieux à engloutir le sexe brûlant du colosse l'excite. Deux doigts ne tardent pas à pénétrer son intimité tandis que sa paume frotte contre sa perle. La brune est alanguie dans son fauteuil, se masturbant sans honte en voyant la verge du mafieux s’enfoncer de moitié dans les gorges inexpérimentées qui sont face à lui.

Enfin, il semble qu'il ait réussi à départager les trois amies. Le regard de l'immortelle se pose longuement sur la gagnante aux cheveux bleus, amusé, alors que le prix du concours est dévoilé.

Se levant avec grâce de son fauteuil, léchant ses doigts en s'approchant de manière féline du quatuor, Céleste rejoint finalement son amant. Et quand elle enroule ses doigts graciles autour du vît turgescent et luisant, un gémissement sourd s'échappe de ses lèvres.

« Oh, Sugar… Elle est énorme et délicieusement raide ! »

Avec un sourire en coin lorsqu'il rappelle sa promesse, la brune se glisse sous son bras pour se coller à son flanc, son propre bras s'enroulant tour de la taille de l'homme tandis que l'autre main -qui le branlait fermement pour maintenir le plaisir- restait ancrée sur son sexe. S'il fallait qu'elle laisse la jeune femme aux cheveux bleus se faire recouvrir le visage du foutre de son amant, elle allait le traire elle-même jusqu’à ce que la jouissance arrive.

S'agrippant à la hanche de Randal, Céleste ne peut s’empêcher de l'encourager alors que ses doigts glissent contre l'épaisse tige de chair.

« Je veux te voir lui gicler tellement de foutre sur la gueule qu'elle aurait besoin d'une bassine pour tout récolter, Sugar. Je veux sentir chaque tressautement de ta queue tandis que tu lui repeins le visage... Oh oui, comme ça ! Vides-toi bien… »

La prise de la sorcière ne faiblit pas contre la queue qui déverse de grands jets de sperme poisseux contre la peau claire de la jeune femme. Elle se fait recouvrir le front, ses yeux fermés, le nez et les joues alors que Céleste dirige implacablement les flots qui s'échappent du sexe érigé. L'immortelle se frotte d'ailleurs contre le flanc de Randal tandis qu'elle poursuit son œuvre.

Ce n'est que lorsqu'elle sent que les jets faiblissent et perdent en intensité qu'elle change alors l'orientation du mandrin brûlant, offrant une giclée à la blonde, puis à la rousse, et ainsi de suite jusqu’à ce qu'il n'y ait plus rien.

Enfin, la gourmande sorcière se penche en avant pour venir diriger la queue entre ses lèvres, l'avalant sans sourciller jusqu’à ce que ses lèvres touchent la base. Elle fait quelques allers-retours, nettoyant de sa langue la friandise qu'elle brûle de retrouver en elle à ravager ses reins comme il lui a promis.

« A mon tour, susurre-t-elle en le relâchant et en lui prenant le téléphone des mains pour le donner à la vendeuse blonde afin qu'elle continue de filmer. Ruines-moi le cul, Sugar, qu’il suinte de ton foutre jusqu’à la fin de la nuit. »

4
Un sourire étire ses lippes quand Randal revient vers elle et paye le barman. Elle confirme qu’elle s’est bien amusée, sans en dévoiler plus. Elle ne parle pas non plus en anglais, pour garder la surprise. Quand il glisse son pouce entre ses lèvres, sa langue vient directement à sa rencontre, le flattant comme elle le ferait de son gland. Son regard sombre brille dans l’atmosphère tamisée du bar et il peut sans doute y lire la concupiscence qui ne quitte jamais vraiment ses prunelles quand il est dans les parages.

« Ce n’est pas que je ne les aime pas, ces minettes, sourit-elle en glissant de son tabouret. C’est que je n’ai aucun attrait pour la gent féminine. Et leurs mains sur mon corps ne me plaisaient pas du tout, faisant au contraire retomber tout désir qui était monté, explique la sorcière d’un ton distrait alors que son regard ne quitte pas la silhouette du colosse. »

Glissant son bras sous le sien, la brune l’accompagne tandis qu’il traverse la rue pour retrouver le trio de jeunes femmes qui semblent enthousiastes à l’idée de la suite du programme. L’immortelle lui offre un sourire entendu alors qu’il promet qu’elle aura de quoi compenser sa patience quand il en aura fini avec les demoiselles. Elle le laisse rejoindre le trio qui est déjà en train de commencer les festivités, accompagné d’une tape sur ses fesses musclées et d’un rictus on ne peut plus pervers.

Pendant qu’il se joint aux jeunes femmes, la pratiquante vaudou trouve un petit fauteuil pour s’installer. Elle s’y alanguit, une jambe posée sur un accoudoir, et porte le regard sur le quatuor qui se créé sous ses yeux. Si elle préfère d’ordinaire participer activement dans ce genre d’activités tant qu’il n’y a que des hommes, une part d’elle se satisfait tout à fait d’être simple spectatrice. Et la manière dont elle s’est installée sur le fauteuil indique bien qu’elle ne compte pas passer le temps à juste regarder. La localisation du fauteuil est choisie avec soin également, s’assurant non seulement une bonne vue sur le spectacle, mais offrant au protagoniste principale un accès direct pour observer Céleste entretenir le désir qui brûle dans ses veines.

Installée confortablement, elle ne fait que regarder dans un premier temps. Elle observe alors que la queue épaisse du malfrat disparaît sous les lèvres avides des trois jeunes femmes. Leurs rouge à lèvres de teintes différentes s’y mélange sur la peau douce du chibre qu’elles dévorent. Les trois couleurs de cheveux qui se massent devant l’entrejambe de Randal rendent le tableau encore plus exotique. Et même si l’épaisseur du vît turgescent de son amant peut impressionner, elle remarque que toutes les trois fournissent de gros efforts pour en avaler une bonne partie.

« L’alignement de la trachée est important, conseille alors la sorcière, en anglais, tandis que ses prunelles dévorent la silhouette du colosse avec un amusement non dissimulé, attendant de voir sa réaction en l’entendant parler le dialecte de ces lieux. »

5
Céleste continue d’observer de loin. Son verre à la main, elle ne paraît pas le moins du monde dérangée que son amant profite de la présence de ces trois créatures déjà enivrées. Si elle est territoriale, elle sait aussi se montrer généreuse. Et ce n’est pas tant pour les jeunes femmes que sa générosité est axée que pour le colosse qui en profite à pleines mains si ses yeux ne la trompent pas.

A côté, un jeune homme tente de la draguer. Il parle, et elle ne comprend rien. Elle ne dit pas un mot, ne quittant pas Randal du regard, alors que son voisin commence à glisser une main sous la veste en jean, caressant son dos exposé par le court crop-top.

« […] Si j’étais toi, ma jolie, je le lâcherais direct ! Et je me vengerais en me tapant tous les mecs du coin ! Tu sais, j’ai quelques amis qui seraient intéressés pour t’aider à te venger. Moi aussi, bien entendu, mais une femme telle que toi… On ne serait pas trop de trois pour rendre ton petit-ami jaloux. En plus, il est en train de peloter trois nanas, alors ça ne serait que justice, tu sais ? […] »

La brune tourne brièvement la tête vers le bar quand elle a fini son verre, ignorant l’homme à ses côtés et la main qui descend dans son dos pour venir palper sa croupe pour l’instant posée sur le tabouret haut. Elle agite son verre, et le barman comprend. En quelques secondes, il a échangé le vide contre un plein, notant le cocktail sur la note de Randal.

En cherchant à revenir observer le mafieux, le regard de la sorcière croise celui du jeune homme qui déploie tout son arsenal de flirt pour la séduire. En vain. L’immortelle ne comprends pas un traître mot de ce qu’il dit. Mais une idée fait son chemin dans sa tête. Elle n’avait, après tout, cessé de penser à ce sortilège de traduction dans recoin de son esprit. Son regard revenant sur le colosse qui est littéralement encerclé, Céleste lui offre un clin d’œil lubrique autant que malicieux. Puis elle revient à ce jeune homme, dont les deux amis se tenaient non loin et l’encourageaient vulgairement.

Sans décrocher un mot, la belle intima au bellâtre de se taire. Un index posé sur ses lèvres pour l’empêcher de prononcer un son, elle boit une longue gorgée du cocktail. Avec un hochement de tête décisif, elle repose le verre et se tourne complètement vers son admirateur. La main dans son dos glisse sur sa hanche avec le mouvement. Assise sur le tabouret, la brune est cependant à peine à la hauteur de son prétendant. Mais ça suffira pour le moment.

Ses doigts viennent encadrer la mâchoire du jeune homme alors que ses prunelles sombres ne quittent pas les yeux noisette. De sa main libre, du bout des ongles, elle vient tracer ce qui pourraient être des arabesques distraites contre le t-shirt moulant de l’homme. En réalité, ce sont des runes. Et quand elle a fini, son esprit peut pénétrer celui de l’insouciant mortel.

Etrangement, même si elle ne parle pas un mot de sa langue, les pensées qu’elle peut entendre son compréhensibles. Elle avait deviné les intentions du jeune homme même sans comprendre ce qu’il disait, ses pensées le confirme. Et un sourire prédateur étire ses lippes alors qu’elle se penche pour venir embrasser sa proie son prétendant. Ses lèvres se font d’abord douces, taquines. Puis sa langue quémande l’entrée, et elle s’enhardit. Bientôt, l’immortelle dévore presque les lèvres du jeune homme, ses dents venant même mordre suffisamment fort pour en tirer une goutte de sang.

Le bellâtre s’écarte d’un coup, choqué par la douleur. Mais son regard s’embrume vite alors que l’esprit de la sorcière parasite ses pensées. Elle lui intime de ramener ses amis, et de l’emmener dans la petite ruelle à côté du bar. Elle implante l’idée qu’ils vont avoir droit à un traitement de roi tandis qu’elle « se venge » de Randal. La goutte de sang que la sorcière garde sur la langue lui permet d’influencer plus durablement l’esprit faible dont elle s’est rendue maîtresse.

Avec un sourire amusé vers le colosse toujours empêtré dans les trois jeunes femmes, Céleste suit le trio qui passe par la porte derrière le bar. Ils semblent être des habitués du lieu, et de ce genre de plan, car le barman se contente de lever les yeux au ciel tandis que le videur leur ouvre même la porte en revenant de sa pause cigarette.

Une fois dehors, la belle pousse l’instigateur de ce plan contre le mur pour venir assaillir ses lèvres de nouveau. Ses mains viennent s’affairer à l’aider à déballer sa virilité tandis qu’un corps vient se coller dans son dos. L’esprit toujours fermement planté dans celui du jeune homme, elle voit par ses yeux que les deux amis la reluquent avec envie et ont déjà sorti leurs queues. Avec un sourire, et une main autour du sexe déjà raide de sa proie, Céleste s’agenouille. Sa croupe gainée de cuir synthétique attire le regard des deux autres et ils manquent l’expression béate de leur ami quand sa queue se fait avaler sans préambule par la tentatrice.

Tandis que son esprit paralyse et formate quelque peu celui du jeune homme, ses ongles s’occupent de griffer ses cuisses, traçant des runes de façon plus durables. Elle le suce, avec appétit qui plus est, mais ne perd pas de vue son objectif. Bientôt, les gouttes de sang qui perlent sont léchées par une langue avide qui a relâché le chibre tressautant, empêchant sa cible d’arriver à l’éjaculation. Elle n’a même pas à se tourner qu’une seconde queue se présente à ses lèvres désœuvrées. Elle répète le même manège, contrôlant beaucoup moins cet esprit neuf dans lequel elle se plonge après s’être assurée de la docilité du premier. Mais ce second jeune homme semble apprécier quand les femmes montrent leurs griffes parce que les runes tracées ne font qu’accélérer le moment où la sorcière doit le relâcher pour qu’il ne vienne pas remplir sa gorge accueillante.

Enfin, c’est au tour du troisième. Cette fois, Céleste s’assure que son regard ne quitte pas le sien pour éviter un rejet de son esprit quand elle commencera à marquer la chair tendre de sa cuisse. Tandis que les deux autres restent dos au mur, la tête rejeté en arrière en se remettant de leurs émotions, elle se focalise sur le dernier. Bientôt, tous les trois sont marqués et au bord de l’orgasme.

Ne perdant pas de temps, l’immortelle attrape les hanches du dernier pour le forcer à s’allonger sur le sol. Prestement, lestement, elle se retrouve à le chevaucher après avoir retiré son sous-vêtement. D’un regard, elle intime au deuxième de venir s’agenouiller derrière elle et de s’installer confortablement. Excitée comme elle l’était par la situation, et par les attentions du mafieux plus tôt, il est facile pour sa proie de venir s’introduire entre ses reins, séparés de la queue de son pote par une fine barrière de chair. Enfin, se redressant, l’exotique sorcière vient capturer le dernier chibre entre ses lèvres, entamant les hostilités d’un coup de rein qui fit grogner les deux fermement plantés en elle.

Ils étaient si près de l’orgasme que la chevauchée ne dure pas. L’indécente immortelle à le plaisir de se retrouvée remplie de chaque côté. Et, tout en avalant goulûment, ses yeux se ferment alors que son esprit s’empare des trois hommes qu’elle vide telle une succube. Dans leurs pensées, ils peuvent entendre un chant rituel entonné de sa voix chaude tandis qu’elle continue d’onduler sur eux, de les traire de la moindre portion de leur foutre. Ses ongles tirent de nouveau du sang, griffant le torse dénudé de celui qu’elle chevauche. Ce n’est pas une partie du rituel, mais la brune n’en a cure.

Son rythme accélère alors qu’elle force mentalement les jeunes hommes à lui donner toujours plus même s’ils sont vidés. Bientôt, elle se crispe, se raidit. Le chant s’interrompt dans leurs esprits alors que l’orgasme de la belle les submerge aussi bien physiquement que mentalement. Et au moment de cet orgasme, Céleste emmagasine alors toute la connaissance de la langue qu’elle a si soigneusement sélectionné pendant qu’elle faisait monter le plaisir.

En contrepartie, le trio sera béat pendant le reste de la nuit le temps que leurs esprits se remettent de la violation qu’ils ont subi. Mais, si tout s’est déroulé comme elle l’avait prévu, il n’y aurait aucune autre séquelle de leur côté. Et du sien… Non seulement elle aura apprécié cette petite interlude, mais elle aura gagné la connaissance de la langue et pourra enfin comprendre ce qui se dit, ou ce qu’elle peut lire. On ne sait jamais, ça pourrait être utile.

Finalement satisfaite, l’immortelle nettoie les fluides qui la couvre et qui couvrent ses amants sacrificiels. Elle se relève, se réajuste, remet sa culotte, et les laisse avachis dans la ruelle avec un air stupidement comblé sur les traits. Un sourire flottant sur ses lippes gonflées, elle toc à la porte de service. Le vigile passe la tête, son regard balayant la scène, et il la laisse rentrer de nouveau avec un rictus goguenard. Il allait clairement se foutre de la gueules des trois séducteurs. Mais ce n’était pas son problème à elle.

D’un pas chaloupé, la sorcière de nouveau propre sur elle vient reprendre sa place au bar. Et son verre, qu’elle ne tarde pas à vider de nouveau avant d’en redemander un. Verbalement cette fois. Puis son regard repart en quête du colosse, se demandant s’il est toujours sur la piste de danse avec les trois jeunes filles ou s’il a aussi trouvé un endroit discret pour se faire plaisir.

6
Si l'immortelle a l'habitude des danses rituelles ou formelles, elle n'avait jamais vraiment pratiqué ce qu'elle surnommait « les danses récréatives ». Alors son regard observait avec attention les gens autour d'eux, les mouvements qu'ils faisaient et comment ils se tenaient. Elle remarqua rapidement qu’il n'y avait pas vraiment de pas. Alors elle se laissa guider par le colosse et le rythme qui s'infiltrait sous sa peau.

Ses hanches se balançaient tandis qu'elle était presque collée à Randal. Ses bras, dont elle me savait pas vraiment quoi faire, se posèrent contre le torse de l'homme, agrippant légèrement la chemise de ses doigts, jouant parfois avec la chaîne en or autour de son cou.

Un sourire flotte sur ses lippes tandis qu'elle se laisse porter par la musique, par les mains de son amant qui la font ensuite tourner. Elle se fait plus lascive également, cambrant ses reins pour frotter sa croupe contre le bassin mâle. Sa tête se penche sur une épaule, facilitant l'accès à l'autre pour les lèvres de Randal. Déjà, la belle sent les prémices du désir trembler en son sein. De petits soupirs appréciateurs lui échappent, couverts par la musique en grande partie.

« Fascinante, répond la belle en souriant de plus belle. Et déconcertante. Tout est si différent, Sugar ! La magie y est plus puissante, et personne ne l'utilise. Et pourtant, même sans user de magie, il y a tellement de… progrès ? D'innovation ? De technicité ? Je ne saurais trouver le terme exact… »

L’immortelle avait fermé les yeux, profitant des attentions de son amant alors qu'il fait lentement monter le désir. Elle les rouvre soudainement quand des voix féminines se font entendre juste à côté. Peut-être Randal le ressent-il, mais la sorcière se tend légèrement en constatant la présence de la vendeuse et de son amie rouquine. Elle ne comprend toujours rien à leur paroles, et songe qu'il faudrait vraiment qu'elle bosse sur un sort de traduction pour les dialectes de la terre.

Céleste se crispe soudainement quand les mains des deux jeunes femmes viennent découvrir son corps. Son regard se fait menaçant, promettant des tortures aussi alambiquées qu'efficaces si elles continuaient. Mais les jeunettes n'y prêtent pas attention, trop occupées à découvrir avec ravissement les courbes de la sorcière.

Grondant sourdement, la pratiquante vaudou se dégage brusquement, s'éloignant autant de Randal que des demoiselles. Elle se tourne vivement, dardant un regard qui n'augurait rien de bon pour les audacieuses… Avant de se rappeler qu'elle était sur Terre et qu'elle ne pouvait pas faire se putréfier les mains offensantes sans créer la panique et des ennuis. Et puis son amant ne semblait pas rebuté par les jeunes femmes.

« Je vais aller finir mon verre, lui dit-elle en se forçant à calmer les pulsions cruelles qui étaient monté aussi rapidement que pouvait le faire le désir sexuel. Je te laisse t'amuser un peu, tu as l'air… entre de bonnes mains. »

Avec un sourire, elle tourne les talons et se fraye un chemin au travers de la piste de danse qui s'était remplie peu à peu. Elle évita habilement les mains baladeuses -ou foudroyait l'importun du regard- jusqu’à ce qu’elle se retrouve enfin près du bar. Elle se hissa sur un tabouret et retrouva son verre, avant de se tourner vers les danseurs pour voir si elle apercevait le mafieux et les deux jeunes femmes.

7
Si la vendeuse blonde et ses amies étaient venues dans ce bar, c'était pas pure coïncidence. En revanche, si elles s'étaient approchées de Randal et Céleste, c'était dans l’espoir d'avoir accès à la vidéo. Pour la vendeuse, afin d'avoir un souvenir de cette journée mémorable (et de cette vente absolument indécente). Pour ses amies, c’était pour voir si l'homme était aussi bien monté qu’elle le disait. Pour voir si la sorcière l'avait aussi facilement prise dans le cul que ce qu'elle avait raconté. Peut-être aussi pour goûter à ce fruit défendu.

Elles n’avaient pas eu l'occasion de demander s'il était enclin à partager la vidéo. Mais elles avaient gagné à boire à l’œil, et une invitation à rejoindre le couple dans leurs projets pour la soirée. Si elles se réjouissaient de l'alcool qui allait couler à flot, et qu'elles bavaient presque d'envie à l’idée de goûter aux genres de festivités promises par le grand gaillard, elles se méfiaient cependant du regard sombre de sa compagne.

La sorcière les étudiait en effet avec attention, les sourcils froncés, comme si elle se demandait quels ingrédients elle pourrait recueillir de leurs corps encore chauds mais dépourvu de la moindre étincelle de vie. La belle immortelle n'offrait aucune chaleur face aux jeunes femmes. Elle n'en était pas non plus à les fusiller du regards. Mais elle faisait clairement comprendre qu'elle n'était partageuse qu'avec modération.

Et si elle profita du fait que son amant l'embrasse sans pudeur ensuite pour marquer son territoire clairement en griffant la nuque de l'homme de ses ongles longs mais dépourvus de tout ornements… C'était son affaire. Les minettes étaient mises en gardes.

Céleste sourit doucement aux mots qu'il lui glissa à l'oreille. Elle prit une grande gorgée de son cocktail, l'appréciant au plus haut point à en juger par la manière dont ses sourcils se haussèrent, et le reposa sur le comptoir.

« Allons-y sans tarder, Sugar, susurra-t-elle à son oreille après avoir passé une main contre sa joue pour lui faire pencher la tête. De quel genre de danse parles-t-on ? Rituelles ? Festives ? Certainement pas formelles, vu l'attitude des gens… »

La territoriale brune agrippa une main du colosse et l'entraîna avec elle vers les gens qui se massaient plus loin, roulant volontairement des hanches pour que Randal puisse admirer sa croupe gainée du cuir synthétique. Il ne serait pas le seul, d'ailleurs. Outre les minettes qui allaient boire aux frais du mafieux, les regards sur sa silhouette n'étaient pas rares.

8
Après être rentrée avec Randal et avoir pris une douche -qui aurait pu être plis agréable, mais qui aurait pris du temps- bien méritée, la sorcière avait déballé leurs achats sur le lit. Pendant que l’homme s'habillait, elle choisissait sa tenue. Le voyant prêt, elle le pousse hors de la chambre, lui promettant d'être prête sous peu mais tenant à lui faire la surprise de la tenue. Même s'il était avec elle quand ils les avaient achetés, il y avait tout de même une belle quantité de vêtements.

Elle ne prit pas longtemps pour enfiler ce qu'elle avait choisi et bientôt, Céleste sortit de la chambre avec un sourire satisfait. Elle portait un crop-top en cuir synthétique noir, une mini-jupe du même acabit avec une petite culotte de dentelle noire. Une veste en jean blanc avec des boutons dorés, ouverte, habillait ses épaules et une paire de cuissardes noires soulignait ses longues jambes fuselées. Sa crinière restait sauvage et indomptable, cascadant dans son dos et s'arrêtant sous ses omoplates. Enfin, quelques bijoux venant de son coffre métaphysique personnel ornaient ses oreilles et son cou.


Radieuse, l'implacable sorcière glissa son bras sous celui du colosse alors qu'ils ressortaient. Ses yeux curieux découvrent la différence entre le jour et la nuit. Elle apprécie un peu plus l'ambiance plus légère, la musique qu'on peut entendre de la rue ou encore les tenues portées par les gens. Suivant son amant, la belle décoche un sourire amusé au groupe qui avait tenté de se rapprocher un peu trop.

Tandis que la main du colosse se calait contre sa croupe, Céleste glissait son bras autour de la taille masculine, collant sa poitrine gainée de cuir contre le flanc dévoilé. Les talons des cuissardes la grandissait, mais pas au point d'être à la même hauteur que lui.

Finalement, après un regard appréciateur du videur sur ses courbes dévoilées, le couple entre et s'installe au bar pour commander. La brune fait confiance au mafieux pour choisir sa boisson tandis que ses hanches ondulent au rythme de la musique. Elle le remercie quand il lui tend son verre, une main glissée contre sa nuque le poussant à pencher la tête pour qu'elle puisse l'embrasser (et marquer son territoire auprès des minettes reluquant Randal d'un air un peu trop intéressé.

« C'est pas vrai ! C'est eux, les filles ! S'exclame une voix familière aux oreilles de l'immortelle. »

Derrière elle, la vendeuse du magasin de lingerie. Elle était accompagnée de trois amies et semblait leur avoir raconté son aventure dingue avec des clients « tellement excités qu'ils le faisaient dans la cabine d'essayage ».

« Ravie de vous revoir, monsieur, gloussa la vendeuse tandis que la sorcière montrait presque les dents avec son sourire faussement aimable. »

Bien entendu, elle ne comprenait toujours rien de ce que disait la vendeuse, mais ça ne l'empêchait pas de comprendre le langage corporel des jeunes femmes devant elle. Trop intéressée à son goût.

9
La technologie était un vrai mystère pour la belle sorcière. Si elle pouvait vaguement s’en servir quand Randal le montrait comment faire, elle ignorait tout du pourquoi et du comment ces objets fonctionnaient. Elle n’était même pas forcément certaine de leur utilité. Jusqu’à présent, l’immortelle pouvait citer un sort ou un rituel obtenant le même résultat. Mais peut-être que, pour ses déplacements sur la Terre, ce serait utile.

Après avoir poliment remercié le vendeur, la brune glissa de nouveau son bras sous celui de Randal et le laissa la guider jusqu’à un petit banc adossé à une fontaine. Et la sorcière n’essaya même pas d’entraîner son amant dans un coin moins fréquenté pour le pousser à venir la remplir encore une fois. Il faut dire qu’ils devaient tous les deux être encore assez rassasié pour reporter leurs étreintes à plus tard.

Concentrée, Céleste écouta avec attention ce que lui disait le mafieux. Elle mémorisait ce qu’il lui apprenait, déterminée à ne pas se trouver démunie avec cette petite chose technologique. Et quand la leçon fut terminée, que la cruelle sorcière fut certaine d’avoir retenu l’essentiel, elle lui proposa alors d’aller manger.

Dehors, quand ils sortirent du magasin, le soleil avait traversé le ciel. Il était proche de l’horizon à présent. Pas encore un coucher de soleil, mais elle ne doutait pas que d’ici une heure le ciel se parerait de lueurs dorées, rosées et orangées. Le colosse l’emmena manger une pizza pour lui faire découvrir ce met globalement connu sur Terre. Il lui en a choisi une classique, parce que la brune avait les sourcils qui s’arquait tellement en lisant toutes les déclinaisons du plat qu’il avait probablement craint qu’ils ne disparaissent dans sa crinière brune.

« Eh bien, Sugar, ce fut ma foi délicieux ! Soupira Céleste en s’étirant sur sa chaise après avoir fini sa part. Dis-moi… Qu’est-ce que ces jeunes veulent dirent quand ils parlent « d’aller faire un barathon » ? C’est que ça à l’air intéressant. Surtout s’il y a plein d’alcools différents comme ils ont l’air de dire… »

La brune désigna le groupe de jeunes bruyant qui s’étaient installés à quelques tables d’eux. Elle avait le regard brillant, curieuse de goûter aux alcools proposés. Et s’il y avait de la musique pour danser en plus, et des endroits où s’envoyer en l’air sans forcément quitter la soirée, alors elle était plus que partante !

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La dangereuse brune n’a pas à se forcer pour prendre plaisir à avoir de nouveau la queue du colosse entre ses lèvres. Même s’il ne s’agit que de le nettoyer, elle s’y attèle à cœur joie. Elle regrette un peu de le laisser s’échapper quand c’est fini, cela dit. Mais elle est repue pour le moment, et encore en train de récupérer toutes ses facultés motrices.

Elle souffle, se concentre, et les tâches et autres fluides qui souillaient leurs affaires disparurent dans un claquement de doigt. Un autre, et Randal avait l’air de sortir de la douche. Un troisième, et elle se débarrassa de sa sueur… Mais pas du foutre qui l’emplissait de nouveau.

Quand elle se relève pour finalement enfiler sa robe à nouveau, elle prend bien soin de tourner le dos au mafieux avant de se pencher en avant pour faire mine d’attraper ses chaussures, exposant son fessier bombé mais, surtout, sa rondelle encore dilatée et suintante de sperme.

Avec un sourire satisfait, la belle est enfin rhabillée. Elle glisse un bras sous celui de son amant, comme pour afficher haut et fort qu’il est à elle, et le couple finissent leurs achats dans cette boutique. Les deux autres arrêts qui suivent sont bien plus calmes que celui des sous-vêtements. Céleste ronronne presque alors qu’elle essaie quantité de tenues et que Randal approuve ou non. Elle lui fait absolument confiance, il connaît la mode sur Terre, après tout.

Finalement, ils arrêtent par là pour les fringues. Ils sont déjà alourdis d’une dizaines de sacs, après tout. Entraînant l’homme à sa suite lorsqu’elle aperçoit des toilettes, elle s’assure qu’ils sont hors de vue avant de fixer les sacs d’un air sérieux. Un mouvement de son nez -qui pourrait rappeler une série télévisée bien connue si Céleste ne venait pas de Terra- été les sacs se réduisent. A présent miniaturisés, ils tiennent dans une poche sans indiquer qu’il y aurait autre qu’un paquet de mouchoirs, par exemple.

« Voilà, comme ça, ils ne nous encombreront pas. Je te suis pour la suite de la visite, sourit-elle, satisfaite (et encore rayonnante de leur ébats plus tôt). »

Elle reprend son bras, et il la guide alors vers un magasin empli de ce qu’elle en était venue à appeler des « grimoires qui contiennent d’autres grimoires ». D’abord effarée, elle se rappela ensuite qu’il lui avait juré que son Livre des Ombres n’avait pas été copié et n’était ainsi pas trouvable sur ce qu’il appelait « le net ». Ni même sur le « dark web », quoi que ce soit.

« Oooh, il y a pleins d’appareils semblables à celui que tu as utilisé pour capturer nos ébats tout à l’heure !, s’extasie-t-elle en se penchant sur une vitrine.

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« Aaah, Sugar, oui ! Répond la sorcière aux prises avec les vagues de plaisir qui ne perdent pas en intensité malgré l’orgasme qu’elle venait d’avoir. Si… Si bon, aaah ! »

Elle ne parvient plus à articuler grand-chose, certes. Si ce n’est des encouragements pour le colosse qui la possède aussi totalement. Qui la ravage sans douceur, juste comme elle aime. L’immortelle peut être plutôt extrême, dans ses goûts, et il semble qu’elle a trouvé le partenaire parfait pour les exploiter.

Les yeux clos, elle ne peut que réagir à chaque coup de butoir qui l’ouvre un peu plus. Elle ne peut que gémir et soupirer, malgré la main qui compresse sa gorge, alors que la sensation de l’air qui se raréfie dans ses poumons la fait mouiller de plus belle. La vendeuse, si elle n’est pas traumatisée, aura des souvenirs intenses de cette journée.

Incapable de dire combien de temps a passé depuis qu’il a investi son cul, Céleste est perdue, noyée, dans les sensations divines qui submerge son corps et son cerveau. Mais, alors qu’elle le sent finalement honorer de plus belle sa promesse de la remplir, c’est l’étincelle qui fait repartir le brasier. Et le corps souple de la sorcière, martyrisé comme il est pour son plus grand bonheur, se contracte une nouvelle fois comme il peut autour de cette trique qui la dévaste. Inutile de dire que la belle aura perdu le compte du nombre d’orgasmes procurés par son amant durant ce séjour qui vient à peine de démarrer. Il lui est impossible de réfléchir clairement et elle se contente de subir -de se délecter de- la façon dont il la ruine encore une fois.

« Aaah, Sugar… Randal… Souffle-t-elle alors qu’il la libère. »

Engourdie, les membres lourds et malhabiles comme toujours après une session de sexe intense, l’indécente brune ne peut tenir debout et se retrouve presque à quatre patte sur le sol, à peine maintenue par ses bras venus s’agripper au banc. La vidéo toujours en cours filme avec perfection son corps luisant de sueur, de foutre et de cyprine. La blonde prend bien soin de viser l’expression d’extase que l’immortelle arbore avant de tourner le téléphone vers le colosse au souffle court. Elle le filme tandis qu’il observe sa partenaire se remettre de ses émotions avant de tourner de nouveau le téléphone vers la rondelle dilatée de la belle qui suinte de sperme poisseux.

« Intense, souffle-t-elle avant de couper la vidéo et de rendre le téléphone au mafieux. Vous feriez fureur sur les sites pornos, tous les deux, complimente-t-elle. »

Elle se relève, son regard allant de la pratiquante vaudou -qui reprends ses esprits- au colosse debout à ses côtés, avant de reculer doucement.

« Je vous laisse vous rhabiller, monsieur, madame ? Et je vais préparer l’encaissement de vos achats ? Est-ce que je met tout dans un seul sac, ou plusieurs »

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Inutile de dire que l'un des défauts de la sorcière était qu'elle en redemandait toujours plus. De l'or, du pouvoir… du sexe. Aussi n'était-il pas étonnant de savoir que même alors qu'elle était aux prises avec sa jouissance, son corps en demandait toujours plus.

Plaquée contre Randal, la gorge prisonnière de l'étau de sa large main, la brune se trémoussait sur le sexe qui la ravageait. Elle s'agitait tant et si bien que, lorsqu'un mouvement ample de l’homme le fit se retirer de sa chatte ruinée, elle bougea juste assez pour qu'il revienne et se retrouve à forcer les portes de son antre anale.

« Oh oui, putain, oui ! Cria l'immortelle alors que la douleur d'une entrée non préparée épiçait le plaisir qui rendait ses sens confus. »

Et l'indécente sorcière se tortilla de plus belle contre son amant pour qu'il force son passage et s'y emboîte jusqu’à la garde. La vendeuse, filmant toujours, lâcha un « C'est. Pas. Vrai. » alors qu'elle s'agenouillait pour filmer le mandrin épais du colosse déformer la rondelle serrée de la brune. Elle ajusta l'angle pour non seulement capturer l'acte obscène mais pour avoir aussi les visages des deux protagonistes dans l'objectif, saisir leurs expressions de contentement, de plaisir ravageur.

Elle n'en croyait pas ses yeux, songeant que ce film pourrait faire fureur sur les réseaux pornographiques. Elle imaginait déjà le titre : Gros mandrin détruisant la rondelle d'une nymphomane. Ou quelque chose dans ce goût-là, pour attirer l'attention de ceux qui aimaient voir du sexe hard et sale.

Céleste, loin de ces considérations qu’entretenait la blonde, avait les yeux qui se révulsaient tandis que le plaisir se décuplait durant cette sodomie intempestive. Mais elle entendait bien se faire remplir le cul autant qu’il lui avait rempli la chatte et la gorge juste avant. Et elle donnait tout ce qu’elle avait, ses reins s’arquant alors qu’elle pose les pieds contre la paroi de la cabine pour s’aider dans ses mouvements, ses mains s’arrimant à la nuque du colosse pour lui libérer assez de liberté de mouvement afin de la pilonner sans merci.

« Aaah, Sugar, oui ! Plus fort, plus… Aaah ! Ravage-moi ! Et remplis-moi ! »

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La sorcière gémit longuement alors qu’elle suce les doigts qu’il glisse dans sa bouche, goûtant autant à sa cyprine qu’au foutre qui restait encore depuis leur étape précédente. Elle sourit alors que sa langue joue autour des doigts pour les nettoyer consciencieusement. Et quand il l’incite à se frotter contre lui, elle ne perd pas de temps pour s’exécuter, adorant sentir le corps puissant du colosse contre sa peau brûlante.

Bien vite, elle se retrouve entre le mur de la cabine et le mafieux, ses genoux précairement perchés sur le banc tandis que sa poitrine s’écrase contre la paroi. Et que son cul se frotte contre l’érection qui ne tarde pas à s’enfoncer en elle d’un geste brusque.

« Oh putain oui, gémit-elle en arquant les reins pour le laisser se caler tout au fond de son antre ardente. Crois-moi, Sugar, halète-t-elle contre le mur. Je risque de passer plus de temps… Empalée sur ta queue… Qu’à côté… »

Son souffle est vite court, entrecoupé de soupirs et de gémissements. D’un geste presque inconscient, elle plie un index et la cabine se retrouve isolée, le son ne franchissant pas le rideau ou les murs légers. Elle tient à garder son colosse pour elle toute seule et ne pas voir défiler d’autres vendeuses curieuses. Une seule est bien suffisante.

« Oh, Sugar, oui ! Plus fort ! Supplie-t-elle alors qu’il vient la coincer complètement, bloquant ses poignets et ses reins pour venir la ravager avec ardeur. Aaah, oui ! Randal ! Casse-moi les reins, s’exclame-t-elle crûment sans honte. »

Et elle ne se prive pas pour vocaliser toute son appréciation alors qu’elle ferme les yeux et laisse les délicieuses sensations de se sentir ainsi remplie, ainsi dévastée, s’exprimer au travers de ses lèvres.

Bien entendu, après toute cette excitation à le presser entre ses seins et le sucer voracement, la sorcière est déjà aussi incandescente qu’après plusieurs minutes de ramonage en règle. Elle ne va pas tarder à comprimer l’homme dans ses chairs trempées, à l’inonder de son plaisir poisseux. Et quand il vient mordiller son oreille, son cou, Céleste perd la tête. Elle la penche, pour lui offrir plus d’accès, alors qu’elle laisse échapper le prénom du mâle dans un cri rauque. Elle se sent partir, ses reins se contractant autour du mandrin qui l’empale et qui la ravage.

Elle oublie qu’ils sont dans une simple cabine d’essayage et qu’une vendeuse les filme alors qu’ils s’abandonnent à leurs pulsions sexuelles. Elle n’a même plus consciente des gémissements, des suppliques et des cris qui passent la barrière de ses lèvres. Tout ce qu’elle reconnaît, c’est cette chaleur embrase son corps. Ses ongles griffent le mur au point d’écailler la peinture et de laisser des traces dans le matériel peu solide. Elle voit des étoiles, elle ne sait plus si elle respire ou si l’orgasme lui a coupé le souffle. L’immortelle ne fait que profiter de l’instant sans regrets, certaine que ça se reproduira encore souvent pendant ces quelques jours qu’elle va passer sur Terre.

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Dire que Céleste était affamée aurait été un euphémisme. Elle avalait la trique de Randal comme s'il s’agissait du dernier repas qu'elle pourrait faire. Ses lèvres généreuses l’aspirent et le sucent avec tant d'entrain qu'on pourrait croire qu'il s'agissait du meilleur met du monde.

Docilement, la brune suit le mouvement quand le colosse se redresse une fois qu'il a attrapé son smartphone. Elle reste agrippée à lui, à ses hanches, comme ventousée. Elle sait qu'il n'est pas loin de relâcher sa jouissance, elle le sent à la manière dont elle sent l'engin entre ses lèvres bouger. Pourtant, il fait durer le plaisir, encore et encore.

Si l’immortelle ne comprends pas un mot d'anglais, elle comprends toutefois le regard qu'il a vers elle après avoir donné ses consignes à la vendeuse. A regret, elle relâche la tige luisante pour venir partager les bourses avec la blonde. Elle ne met pas moins d'entrain, cela dit, et elle dirige une main contre son entrejambe pour soulager le besoin pressant de se frotter contre quelque chose.

Elle est plus que trempée. Le sous-vêtement est ruiné, il lui colle à la peau. Elle glisse trois doigts dans sa fleur -dans le jus poisseux qui s'en échappe, mêlé au foutre qui y a été précédemment introduit- pour soulager la tension de ses reins. Et tandis qu'elle frotte sa paume contre sa perle, que ses doigts entrent et ressortent de son intimité, elle se régale en aspirant et martyrisant délicatement les joyaux du mafieux. Avec l'aide de la vendeuse, certes.

Rien ne lui fait plus plaisir que de sentir le colosse rejeter la blonde a nouveau alors qu'il force Céleste à aspirer les deux bourses en poussant contre son crâne. Elle s'exécute sans broncher et à grands renforts de gémissements sourds, étouffés contre la chair masculine.

Juste à temps, il repousse sa tête et la brune ouvre grand la bouche en tirant la langue pour lui offrir une cible de choix à viser. Elle se retient de déglutir pour le moment, laissant sa gorge et sa bouche se remplir, laissant le foutre couler au coin de ses lèvres pour salir son menton, sa poitrine ou encore ses cuisses écartées. Elle continue de se frotter contre la paume de sa main, de chercher à délivrer le torrent de plaisir qui ira dévaster ses veines, et son regard est fixé sur Randal comme s'il était l'unique être d'importance au monde.

Quand enfin les jets se tarissent, Céleste laisse sa langue remuer le jus qui emplit sa bouche. Elle se gargarise avec pour le spectacle avant d'avaler goulûment. Ses paupières se ferment avec délice avant que les doigts de sa main libre ne viennent essuyer son menton et se faire nettoyés entre ses lèvres affamées. Elle a promis à son amant qu'elle allait tout avaler, et elle tient ses promesses. Quand son menton est propre, ses doigts viennent contre sa gorge, sa poitrine ou encore son ventre plat. Elle récolte la moindre goutte tout en continuant de balancer ses hanches contre son autre main. Elle a le souffle court, et n'est pas loin d'inonder la cabine de sa jouissance à son tour.

Quand il n'y a plus une goutte de sperme répandue sur son corps échauffé, l'immortelle lance un regard taquin au mafieux avant de se pencher en avant. Tournant la tête sur le côté pour être sûre que l'homme ainsi que la caméra puissent voir clairement le spectacle, la brune entreprend de lécher le sol, abandonnant la tâche de se faire jouir pour l’instant. Elle se montre particulièrement obscène en fixant Randal du regard, léchant et aspirant le foutre sur le sol à grand renfort de gémissements.

Et quand, enfin, le sol fut débarrassé de la moindre goutte de semence, la brune revint s'attaquer au sexe poisseux du colosse. Avec appétit, elle suça de nouveau ce gland violacé, elle aspira de plus belle la trique jusqu’à ce que ses lèvres touchent la base, que son nez s'enfouisse dans l'aine masculine. Elle est minutieuse dans son nettoyage, et quand enfin elle le relâche totalement, c'est pour mieux se relever et plaquer son corps tremblant contre celui du colosse.

« Avec tes doigts ou ta queue, peu m'importe, commence-t-elle d’une voix basse et chaude. Mais j'ai grand besoin de ton aide pour me terminer également, termine-t-elle sur une note suppliante. »

Et il peut sentir qu'elle ne ment pas à la manière dont le corps souple de la sorcière tremble et se frotte contre lui, comme une véritable petite chienne en chaleur.

15
Remontant son visage sous l'impulsion de Randal, lâchant à regret les joyaux fragiles dont elle s'occupait, Céleste affiche un sourire narquois.

« Tu ne tiens pas la marée, Sugar ? Taquine-t-elle de sa voix chaude et basse. »

Elle ne se fait cependant pas prier pour venir gober le gland relâché par la blonde à bout de souffle. Elle l'avale si complètement, restant quelques longues secondes verrouillée à la base, qu'elle peut voir le regard toujours écarquillé de la vendeuse. L'immortelle a du mal à partager, mais elle se force à le relâcher pour venir laper la longueur du mandrin et laisser de la place à la petite vendeuse désemparée.

Les prunelles fixées sur Randal, la brune adopte volontairement une attitude obscène pour le régaler, intimant d'une claque derrière la tête à la blonde de faire de même. On peut voir que la sorcière n'a clairement pas la patience pour les minauderies.

« Tu as bien intérêt à m'inonder la gorge ensuite, Sugar. Je ne permettrais pas que cette petite timide en ait une seule goutte, souffle-t-elle alors que ses doigts caressent les bourses encore humides. »

Jalousie, ou bien territorialité ? Pour quiconque connaissant l'immortelle, il s'agissait bien entendu de la seconde option. La cruelle sorcière n'était connue ni pour sa patience, ni pour sa générosité quand il s'agissait de quelque chose -ou quelqu’un- à qui elle tenait.

Quand elle sent que le colosse n'est pas loin de se laisser aller, elle repousse sans douceur l'ingénue à ses côtés et reprend sa place, ses lèvres ne tardant pas à venir engloutir sa sucrerie avec voracité. Ses ongles agrippent les cuisses du colosse avec une férocité telle qu'elle en laissera des marques, et sa gorge fait son possible pour aspirer tout le jus que va délivrer son amant. Ses longues boucles brunes lui caressent la peau autant que sa langue flatte la trique fermement empalée dans sa gorge.

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